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Janick11

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Messages posté(e)s par Janick11


  1. Pourquoi les poules n'ont-elles pas de dents ?
    Jean-Luc Nothias
    08/04/2009



    HISTOIRES DE SAVOIR - La chronique de Jean-Luc Nothias.

    Tout le monde sait que les poules, et les oiseaux en général, n'ont pas de dents. On sait peut-être moins que ces volatiles en ont eu par le passé et que l'on est aujourd'hui capable de créer des poules avec des dents. Car elles possèdent dans leurs cellules toutes les instructions génétiques nécessaires à la pousse des dents. Simplement, ces instructions sont comme cachées, illisibles. Sauf brièvement, pendant le développement de l'embryon aviaire, au cours duquel elles font semblant d'apparaître avant de s'évanouir et qu'une unique dent, appelée «dent de l'œuf», va pousser au bout du bec du poussin avant de tomber. Cette «dent» va lui permettre de briser la coquille de l'œuf lorsqu'il voudra sortir.



    Les dents font leur «coming out» au cours de l'évolution des êtres vivants, il y a quelque 450 millions d'années, lorsque les premiers vertébrés à mâchoires apparaissent. Elles sont issues de structures dermo-épidermiques (les odontodes) qui étaient réparties sur tout le corps de certains êtres et qui auraient par la suite migré et se seraient spécialisées, dans la bouche, sur les mâchoires.


    Les dents ont ensuite évolué très différemment dans les lignées de vertébrés, poissons, reptiles, puis oiseaux et mammifères. Les plus célèbres des reptiles, les dinosaures, sont les véritables ancêtres des oiseaux qui descendent des ptérosaures (les «lézards volants») et de petits dinosaures à plumes, ces dernières étant au départ, estime-t-on, là pour réguler la température. Cela donnera par exemple le légendaire archéoptéryx et sa solide rangée de dents.


    Si l'évolution va faire que les oiseaux vont perdre leurs dents, sans doute en raison de contrainte de poids et de régime alimentaire (il n'y a pas besoin de mâcher), elles vont connaître diverses évolutions chez les mammifères. Surtout en fonction de leur alimentation, du mode de préhension et de broiement des aliments. Ainsi, les premiers mammifères avaient des dents assez semblables entre elles. Leur mâchoire inférieure était plus étroite que la supérieure, ce qui fait que les dents du bas croisaient vers l'intérieur les dents du haut, produisant un effet de cisaillement sur la nourriture.



    Les défenses de l'éléphant poussent toute sa vie
    Au fur et à mesure de l'évolution de l'articulation de la mâchoire, de l'apparition de lèvres et d'une langue, les dents se sont spécialisées. D'où l'apparition des incisives, des canines, des prémolaires et des molaires. Qui ont des formes différentes suivant que l'animal est herbivore, carnivore ou rongeur. Avec aussi l'apparition des dents qui s'emboîtent entre le haut et le bas. Parallèlement, on constate qu'il y a généralement régression du nombre de dents chez les mammifères au fil du temps. Mais pas toujours. Ainsi, chez les phoques ou les dauphins, qui avalent leurs poissons sans les mâcher, les dents ne sont plus différenciées et elles sont très nombreuses, jusqu'à 200 chez les dauphins.


    Une autre perte de taille au cours de l'évolution est celle du renouvellement dentaire. Car, à l'origine, les dents se comportent comme nos ongles et nos cheveux : ils sont renouvelés constamment. Mais la plupart des mammifères n'ont aujourd'hui qu'un seul remplacement dentaire naturel au cours de leur vie, les dents adultes survenant après les dents de lait. Chez certaines espèces, il n'y a même pas de remplacement du tout, comme chez certains cétacés ou comme chez ceux que l'on appelle les «édentés», fourmiliers, paresseux ou tatous chez qui les dents sont très rudimentaires, voire presque invisibles.


    Mais les reptiles ont eux un remplacement dentaire permanent tout au long de leur vie. Ainsi, les crocodiles (les plus proches parents actuels des oiseaux) ont leurs dents remplacées plus de quarante fois au cours de leur vie. Les requins voient leur formidable dentition acérée, coupante comme des rasoirs, renouvelée près d'une centaine de fois selon le principe du tapis roulant. Et c'est pour cela que les éléphants peuvent avoir de si longues défenses (mais il n'y a que ces incisives supérieures qui poussent toute leur vie) ou que les morses peuvent arborer ces immenses canines et le narval sa défense. Les rongeurs, et surtout les castors, ont eux aussi des dents qui poussent continuellement pour compenser leur usure. Les serpents ont également des incisives développées et renouvelées pour former les «crochets».


    Les oiseaux ne sont pas les seuls vertébrés à ne pas avoir de dents. Outre les «édentés», il y a aussi les tortues, terrestres ou marines. Elles n'ont aucune dent mais disposent d'un «bec» corné et de revêtement tégumentaire solide et moyennement tranchant. Elles sont, elles aussi, de mauvaises clientes pour les dentistes. On aimerait parfois être castor ou tortue. Quoiqu'un bec ne soit peut-être pas très esthétique.
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    http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/04/08/01008-20090408ARTFIG00310-pourquoi-les-poules-n-ont-elles-pas-de-dents-.php

  2. Pourquoi les coqs chantent-ils si fort le matin ?

    Jean-Luc Nothias
    16/09/2009



    Le coq est aux oiseaux de basse-cour ce que le lion est aux animaux de la jungle. Il veut être le roi.
    HISTOIRES DE SAVOIR - Jean-Luc Nothias révèle l'origine du puissant «cocorico» qui accompagne chaque matin le lever du jour dans le voisinage des poulaillers.


    C'est l'une des «joies » de la vie à la campagne quand on habite près d'un poulailler : être réveillé dès les premières lueurs du jour par le puissant «cocorico» du coq. Pourquoi ces volatiles s'obstinent-ils donc à se déchaîner dès potron-minet ? C'est que le coq est aux oiseaux de basse-cour ce que le lion est aux animaux de la jungle. Il veut être le roi. Dès que l'aube pointe, il se réveille et, au mieux de sa forme, n'a de cesse de rappeler à qui veut l'entendre, et même à ceux qui ne le veulent pas, qu'il est le «boss» des lieux. Bien sûr, son message est surtout destiné à ceux qui voudraient être coq à la place du coq mais aussi à ses «ouailles», histoire de leur rappeler qui est le maître. D'ailleurs, on dit qu'un poussin pépie ou piaille (ce qui est tout petit voire ridicule), qu'une poule caquette (ce qui est presque péjoratif) mais qu'un coq chante.

    Toutes les langues n'ont pas la même traduction de ses «paroles». Ainsi, on dit cock-a-doodle-doo en anglais, quiquiriqui en espagnol, kikeriki en allemand, kokekoko en japonais ou coucarékou en russe.

    Si les poules n'ont pas besoin du coq pour pondre des œufs, ce dernier leur est néanmoins indispensable pour mettre au monde des poussins. Les Français ont fait du «coq gaulois» leur symbole national, ce qui ne l'empêche pas d'être un grand sujet de querelle de voisinage. Il possède même un chapitre qui lui est dédié dans un manuel juridique sur les nuisances sonores destiné aux maires. C'est qu'il a été au centre de beaucoup de procès. Qui ont parfois débouché sur des «mesures d'éloignement» mais aussi de «passage à la casserole» pour un bon coq au vin.

    Le coq n'est pas le seul vola tile à chanter aux premiers rayons du soleil. Les passereaux, appelés en anglais songbirds, les «oiseaux chanteurs» (près de 6 000 espèces), ne sont pas en reste, aussi bien les mâles que les femelles. Ce n'est pas pour rien, par exemple, que la pie est qualifiée de «bavarde». D'autant qu'elle affectionne de créer des dortoirs, réunissant plus d'une dizaine d'individus, où les «batailles de polochons» sont légion et le niveau sonore élevé au réveil.



    Un réveille-matin naturel
    Tous ces oiseaux produisent un premier pic sonore en tout début de journée et un dernier à la tombée de la nuit avec un petit creux en cours de journée. Le coq a été, pendant des siècles, un réveille-matin naturel. Mais il pousse ses «cocoricos» toute la journée. Noblesse oblige. Et on l'«entend» beaucoup moins dans la journée ou même le soir.

    Pourtant il produit pratiquement le même nombre de décibels (dB) qu'à l'aube (entre 50 et 60 dB). Un peu moins qu'un camion qui passe (70 dB) ou qu'un aspirateur (entre 65 et 75 dB). Et même dans une campagne sans oiseau, le silence n'existe pas. Un certain bruit de fond est toujours présent. Ainsi, dans une chambre à coucher «silencieuse», le niveau sonore est autour de 30 dB (hors ronflements !). Pour qu'un bruit soit gênant en phase nocturne, il suffit qu'il dépasse d'une dizaine de décibels ce bruit de fond. Le chant du coq va presque le doubler, à un moment où le silence est le plus profond. Le «cocorico» est donc perçu comme un «coup de trompette».

    Le «cri» du coq est produit, comme chez les autres oiseaux, par un organe appelé «syrinx», une structure cartilagineuse de la trachée possédant deux cavités. Elle est associée à une poche d'air qui est source de «souffle» et caisse de résonance. Un peu comme une cornemuse ou plus simplement comme un ballon de baudruche dont on pince plus ou moins l'embout pour produire des sons.

    Certains oiseaux ne chantent pratiquement pas, mais d'autres préfèrent souvent exprimer leur talent vocal la nuit. Ainsi en est-il des rossignols (Shakespeare le met en lumière dans Roméo et Juliette) mais aussi de certaines alouettes, de fauvettes, du rouge-gorge ou du merle. C'est sans doute à cause du coq : au lever du jour, le monarque de la basse-cour les couvrirait tous. N'est pas coq qui veut.
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    lu sur http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/09/16/01008-20090916ARTFIG00372-pourquoi-les-coqs-chantent-ils-si-fort-le-matin-.php

  3. Comment faire soigner son chat sans stress
    Isabelle Brisson
    11/01/2008


    Chez un vétérinaire, le chat supporte mal la chaleur et les odeurs pharmaceutiques .
    Il ne doit pas être traité de la même manière qu'un chien, selon des recommandations à l'usage des vétérinaires qui s'en occupent.


    LORS des visites chez le vétérinaire, Minet ne supporte pas plus que nous les blouses blanches dont la couleur éblouissante annonce la présence du docteur, mais il préfère le vert ou le bleu. Il n'apprécie pas non plus les chiens dans la salle d'attente et encore moins le bruit et les odeurs qui en résultent et qui sont étrangères à son environnement habituel, de même pour les odeurs pharmaceutiques. Ces éléments lui font libérer les hormones du stress (catécholamines). Il a trop chaud, ses formules sanguine et urinaire se modifient ainsi que la fréquence cardiaque, la tension artérielle et la glycémie qui monte très haut pendant un temps très long. Résultat, le vétérinaire ne peut le manipuler. Et il en arrive parfois à anesthésier totalement un jeune chaton pour faire une simple prise de sang.

    Conscients de ces difficultés, des experts et des praticiens qui travaillent ensemble depuis 2004 sur la santé des chats domestiques ont rédigé pour la première fois un document pour améliorer leur prise en charge vétérinaire en tenant compte de leurs spécificités (*).

    «Nous allons enfin vers une standardisation de la médecine féline», se réjouit Anne-Claire Chappuis-Gagnon, chargée de la consultation de médecine féline à l'École vétérinaire de Lyon et coordinatrice scientifique de l'ouvrage en question.

    Presque 10 millions de chats (9,9 exactement) ont été recensés en France en 2007. Ces animaux se trouvent, pour la première année, en nombre supérieur aux chiens dans nos foyers. Un tiers d'entre eux vivent désormais en ville. Pour ceux-là mettre des étagères supplémentaires dans nos logements contribue à leur bien-être : ils adorent surveiller ce qui se passe.


    Des animaux «pessimistes»
    Dans ce travail, le chat domes tique (Felis catus) a été reconnu comme une entité biologique et psychologique spécifique, très différente de son homologue canin. «La plupart des chats sont pessimistes ils pensent que le pire va arriver», relève Kim Kendall, vétéri naire australienne. Jusqu'à présent les propriétaires de chats les soignaient comme des chiens, mais l'on sait désormais que le matou a besoin de thérapeutiques différentes : certaines molécules comme le paracétamol ou l'aspirine sont toxiques pour lui. Maintenant que leur douleur est correctement prise en compte avec une anesthésie adaptée, un chat qui vient de subir une stérilisation de convenance le matin est parfaitement réveillé à 16 heures. Alors, il est capable de s'alimenter, de sauter sur les genoux de son maître ce qui n'était pas possible il y a seulement 25 ans.


    Aujourd'hui il existe 36 espèces de félidés, famille à laquelle le chat domestique, le lion, l'ocelot et le guépard appartiennent. Biologiquement le chat domestique correspond à la même espèce que le forestier (Felis silvestris).

    La première preuve de sa domestication a été découverte à Chypre, où le squelette complet d'un chaton de 8 mois datant de la fin du VIIIe millénaire avant notre ère ( 7 500 ans) a été mis au jour « en connexion » près d'une sépulture humaine, preuve de l'attachement de son propriétaire à ce félidé sans doute sacrifié à sa mort. Les Grecs l'introduisent comme animal de compagnie en Europe au VIe siècle avant JC, puis les Romains le propagent et il devient un chasseur de souris et de rats fort apprécié au Moyen Âge.

    La stérilisation, facteur de domestication, remonte à cette époque. Si elle change les rapports de force au sein d'un groupe, elle protège néanmoins ceux qui vivent isolés de la contamination potentielle par les rétrovirus, du développement de tumeurs mammaires chez la femelle, et contribue à leur assurer une bonne santé.
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    lu sur http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/01/12/01008-20080112ARTFIG00129-comment-faire-soigner-son-chat-sans-stress.php

  4. [url=http://les-smil

    J'ouvre aujourd'hui un nouveau post pour tous et même les futurs inscrits (l'idée ? : l'arrivée bientôt d'une petite puce épagneul breton chez Luby ):


    Racontez-nous :
    la 1ère rencontre avec votre poilu, votre 1er jour



    l'instant où vous vous êtes dit "c'est celui là",
    ce croisement de regards qui désormais vous lie sans savoir pourquoi,
    le retour chez vous,
    le 1er achat de tous ces petits objets nécessaires,
    votre 1ère nuit et 1er réveil au mâtin : ce n'était pas un rêve; Un poilu est maintenant de la famille.
    (bien sûr ce peut être le 1er jour de ce poilu trouvé ou adopté, ou un poilu de la famille et ce que vous avez entendu sur ce 1er jour)

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    Comment Joy est arrivée dans notre vie




    TEXTE A VENIR (courses.. mais je voulais ouvrir ce post ce matin)




    (NB rappel d'un de nos concours Photos : /3-les-concours-f45/concours-de-mai-nos-poilus-bb-le-gagnant-t3956.htm)

  5. cheers


    Taïga si tu es en vacances... peut être connaitras tu les réponses manquantes .
    (sauf l'oiseau de fin dont je ne sais pas moi même le nom ... sauf si on trouve une photo semblable sur le net avec son nom)



    Ce quizz est vieux ... pourvu que je retrouve les réponses [img]http://13smiley

    Allez, sinon, j'en mets un nouveau plus facile.

    Dommage qu'Akkesa ne soit pas là : elle aurait peut être trouvé le tableau

    Laughing

  6. toujours se laver les mains après avoir joué avec leurs animaux
    et évitez, dans la mesure du possible, les grands coups de lichette dans la figure!






    Comme vétérinaire, je me suis toujours donné comme discipline de me laver les mains entre chaque examen, l’objectif étant d’éviter de transmettre des maladies d’un animal à l’autre. Ce nettoyage a aussi comme but de faire disparaître l’odeur du patient précédent, ce qui bien souvent, peut perturber le suivant, surtout dans le cas des chats.

    Mais une récente étude publiée en début d’année dans le American Journal of Veterinary Research, me laisse croire que ce simple geste pourrait bien m’avoir épargné quelques problèmes de santé. En effet, ne pas se laver les mains après avoir touché un chien, pourrait entraîner le développement de la bactérie Escherichia coli (E. coli), susceptible d’engendrer des gastro-entérites, infections urinaires, méningites ou septicémies chez l'être humain. C’est du moins la conclusion à laquelle en arrive Dre Kate Stenske, maître assistante clinique au Collège de médecine vétérinaire à l'Université de l'État de Kansas.

    Il est important de spécifier que la bactérie E. coli, localisée dans le système gastro-intestinal des humains et des chiens, ne provoque pas de problèmes, sauf si elle acquière des gènes qui la rendent résistante aux antibiotiques.

    L'étude qui a examiné l’ADN de la bactérie retrouvée dans des échantillons d'excréments de chiens et de leurs propriétaires, a constaté que 10 % des humains et leur chien partagent la même souche de E. col
    i. De plus, la bactérie est plus résistante aux antibiotiques communs que prévu, mais les humains présentent plus de souches résistantes à plusieurs médicaments que leur chien. Les chiens sont alors moins susceptibles de propager la bactérie E. coli résistante aux hommes, mais ils peuvent la transmettre aux chiens.

    Le plus étonnant dans cette étude, c’est que le fait de partager son lit avec son chien ou de se laisser lécher le visage, n’augmente pas le risque de contracter les souches de la bactérie E. coli. Heureusement, car il semblerait qu’aux États-Unis, plus de la moitié des personnes couche avec leur chien et se laisse embrasser par celui-ci!

    Il n’en reste pas moins qu’il serait très imprudent de conclure qu’il n’y a aucun danger de se faire lécher le visage par les animaux. Il existe de nombreuses autres bactéries (pasteurella, staphyloccocus, streptococcus, pseudomonas, actinomyces, neisseria, fusobacterium, corynebacterium…) présentes dans la gueule des animaux qui peuvent provoquer des infections sévères chez les humains. Ce qui est aussi vrai pour les autres espèces, par exemple, la salmonellose présente chez 77 % des lézards, 85 % des tortues et 92 % des serpents!

    En conclusion, enseignez à vos enfants de toujours se laver les mains après avoir joué avec leurs animaux et évitez, dans la mesure du possible, les grands coups de lichette dans la figure!
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    lu sur http://www.veterinet.net/

  7. Mon chaton à la grippe


    Muslix est le cadeau de Noël des enfants. Il a été acheté à la hâte parmi les emplettes de Noël. Les parents n’avaient pas porté attention aux éternuements de Muslix lors de son achat, trop affairés qu’ils étaient à poursuivre leur liste de cadeaux.


    Muslix est un chaton timide, un peu réservé et pas trop intéressé aux enfants. Par contre, ses éternuements font bien rire le plus jeune… La famille commence à se poser des questions quelques jours après son achat, lorsque Muslix cesse de manger et que ses yeux et ses narines se remplissent de pus.


    J’examine Muslix et je découvre un petit chaton tout maigre et tout faible. Il a une conjonctivite purulente aux deux yeux et une sinusite très sévère. Le pus qui obstrue ses narines rend sa respiration laborieuse et l’empêche de sentir sa nourriture, qu’il délaisse bien naturellement. Il fait un peu de fièvre, ce qui contribue aussi à sa baisse d’appétit.


    Le diagnostic est facilement établi : SYNDROME RESPIRATOIRE FÉLIN. Le SYNDROME RESPIRATOIRE FÉLIN est une infection respiratoire à la fois très répandue et très contagieuse, surtout chez les chatons. Deux virus en sont responsables, soit le CALICIVIRUS ou l’HERPESVIRUS.

    Les deux virus sont très difficiles à différencier l’un de l’autre. Les symptômes sont en effet très similaires quoique le calicivirus peut causer des ulcères dans la bouche et l’herpesvirus des ulcères sur les yeux. L’infection respiratoire causée par le virus de l’herpes se nomme rhino-trachéite infectieuse. La chlamydiose peut aussi causer une conjonctivite mais les signes respiratoires sont en général beaucoup moins sévères.



    Ma technicienne administre un soluté sous-cutané à Muslix afin de palier à sa déshydratation. Je lui prescrit un onguent ophtalmique et des antibiotiques pour la maison. Les antibiotiques n’agissent pas directement sur les virus mais ils traiteront l’infection bactérienne qui les accompagne et qui est responsable des sécrétions nasales. Les propriétaires sont instruits de toujours bien dégager les narines de Muslix à l’aide d’une gauze et de réchauffer sa nourriture en conserve au micro-ondes afin d’en augmenter les arômes. Il sera bien important de le stimuler à manger durant les prochains jours. Il faudra porter une attention toute particulière à l’autre chat de la maison qui n’est malheureusement pas vacciné et qui risque donc lui aussi de développer les mêmes symptômes. C’est seulement lorsque Muslix sera parfaitement rétabli qu’il pourra recevoir ses premiers vaccins. Les propriétaires sont aussi informés qu’il existe un certain risque que Muslix devienne porteur à vie de ces virus. Dans cette éventualité, Muslix pourrait souffrir de sinusite chronique et même d’ulcères de la cornée. Il n’existe pas de traitements pour éliminer complètement ces virus mais certains produits comme la lysine peuvent diminuer la fréquence et la sévérité des récidives reliées au virus de l’herpes.


    Heureusement, c’est un Muslix en pleine forme, espiègle et enjoué qui reçu ses premiers vaccins 10 jours plus tard. Les enfants l’adorent même s’ils le trouvent un peu trop tannant!

    N.B. Malheureusement, nous avons dû traiter entre temps l’autre chat de la famille pour une sinusite…

    Dre Brigitte Lasnier
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    lu sur http://www.veterinet.net/s

  8. Le cancer du sein

    Pourquoi parler du cancer du sein dans une chronique vétérinaire? Tout simplement pour tracer un parallèle avec une situation similaire que nous vivons aussi en médecine vétérinaire. En effet, si on sait qu’au Canada cette forme de cancer est la plus répandue chez les femmes, chez les animaux, les tumeurs mammaires représentent la troisième forme la plus fréquente diagnostiquée chez les chattes.


    Ces tumeurs surviennent principalement chez les femelles dont l’âge moyen se situe entre 10 et 12 ans. Entre 80 % et 96 % des tumeurs mammaires félines sont très malignes. Elles envahissent les tissus avoisinants et forment des métastases aux ganglions et aux poumons. Le temps de survie moyen est généralement de moins d’un an. Des études chez plusieurs espèces ont démontré que les estrogènes, la progestérone, la prolactine et l’hormone de croissance affectent la croissance des tissus mammaires bénins et néoplasiques. Une exposition prolongée aux hormones sexuelles induit la prolifération de cellules épithéliales, ce qui facilite l’accumulation d’erreurs génétiques puis l’apparition de néoplasmes.


    La meilleure méthode pour prévenir ce cancer foudroyant chez les chattes reste sans aucun doute la stérilisation. Les études révèlent que les chattes ayant été stérilisées avant l’âge de six mois, démontrent une réduction de 91 % du risque de développer un carcinome alors que la réduction du risque passe à 86 % si opérées entre l’âge de six mois et un an. La stérilisation réalisée après un an d’âge a peu d’effets protecteurs, la réduction du risque de développer un carcinome passant à 11 % seulement. Voilà une autre excellente raison de faire stériliser vos chattes!



    Toutefois, si par malheur votre chatte a été stérilisée après l’âge d’un an ou après avoir eu une portée et que vous avez peur qu’elle développe un cancer, voici ce que vous devez faire. Passez votre main sur sa bedaine au moins à tous les trois mois afin d’y palper toute présence de nouvelles masses suspectes. Consultez votre vétérinaire annuellement pour un examen de santé complet et une palpation des mamelles de votre chatte. Si une petite bosse anormale apparaît, une aspiration pour analyse cytologique des tissus sera effectuée afin de déterminer le type exact de tumeur. Par la suite, advenant le résultat, votre vétérinaire vous suggérera des tests complémentaires et des radiographies. Finalement, une chirurgie pour retirer la masse et si nécessaire un protocole de chimiothérapie seront offerts afin de réduire la progression de la maladie.

    Prévention, dépistage rapide et intervention immédiate sont les clefs du succès dans ce combat impitoyable contre une maladie que l’on voudrait bien voir disparaître de la surface de la terre!


    Dr Michel Pepin m.v
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    lu sur http://www.veterinet.net/

  9. Méfiez-vous de la résorption dentaire!





    Avant de lire cette chronique, et si vous avez un chat, je vous suggère de lui ouvrir la gueule et de bien observer ses dents à la jonction de la gencive… Maintenant que c’est fait et que vous avez toujours vos doigts pour feuilleter votre magazine préféré ( !), avez-vous remarqué la présence de petites lésions qui ressemblent à des caries à la base de certaines dents?

    Si tel est le cas, votre chat souffre peut-être de résorption dentaire. Cette pathologie peu fréquente dans les années 60 pourrait être reliée, selon un chercheur, le Dr Alexander. Reiter, vétérinaire spécialisé en dentisterie à l’Université de Pennsylvanie, à un excès de vitamine D3 dans une multitude de diètes commerciales.


    Bref, l’hypervitaminose D pourrait agir en causant une dégénération du cément qui permet l’accrochage du ligament parodontal et de l’os alvéolaire à la racine de la dent. Au début, les lésions apparaissent comme une petite boule de chair au bord de la gencive. Puis, selon le stage d’évolution, il y aura perte du tissu dur (cément et émail) et par la suite, atteinte de la dentine et des structures internes de la dent. Tout cela associé à une intense douleur et une sévère inflammation de la gencive.


    Pour poser le bon diagnostic, votre vétérinaire devra procéder à des radiographies dentaires afin de connaître l’état de la dent. Dans bien des cas, le seul traitement restera l’extraction complète. Toutefois, depuis peu, les spécialistes suggèrent de couper la dent à la base de la gencive et de laisser la racine en place. Cette dernière se résorbera avec le temps pour être remplacée par du tissu osseux, ce qui stabilisera la mâchoire.


    Par le passé, cette atteinte dentaire a porté plusieurs noms : caries félines, lésions cervicales, lésions du cou, lésion féline et plus récemment, lésions de résorption odontoclastique féline. Peut-être dans quelques années, le terme maintenant accepté de résorption dentaire féline, changera à nouveau de dénomination. Mais une chose demeure, cette maladie continuera à faire des ravages puisqu’on estime que 50 % des chats pourraient en être atteints.


    Entre temps, il est toujours conseillé d’utiliser une diète de très bonne qualité et bien balancée au niveau des minéraux et suppléments, de bien brosser les dents de votre chat et à l’occasion, lors de l’examen de santé annuel, de procéder à la prise de radiographies dentaires.

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    sur lu http://www.veterinet.net/





    J'ai mis la photo .. mais je ne vois rien ... quelqu'un ayant un chat peut il me dire s'il voit qq chose d'anormal et spécialement la fameuse boule dont il parle dans l'article ?

  10. Dans l’œil du chat!




    Nous plongeons cette semaine notre regard dans l’œil du chat... Fascinant et mystérieux pour certains, horrifiant et hypocrite pour d’autres, ces yeux ne laissent personne indifférent. Mais au-delà de l’apparence, savons-nous vraiment comment les félins perçoivent le monde qui les entoure? Voici donc pour vous, les mystères dévoilés!


    Comment voit-il la nuit?

    Tout d’abord, le chat ne voit pas dans l’obscurité totale, il a besoin d’un filet de lumière pour s’y retrouver. Par contre, il possède la faculté d’agrandir sa pupille au maximum afin de capter le moindre rayon lumineux. De plus, une membrane réflectrice située derrière la rétine (le tapetum) agit à la manière d’un miroir permettant à cette petite lueur d’être réfléchie à nouveau à travers la rétine. Si on ajoute le fait que celle des chats compte plus de cônes (cellules sensibles à la lumière) que les humains, on comprend que les félins sont mieux outillés pour partir à la chasse lorsque l’astre du jour disparaît. Selon différentes sources, ce petit nyctalope (doué pour voir la nuit) aurait besoin de six fois moins de clarté que l’homme pour distinguer un objet.


    Comment voit-il le jour?

    Même si le chat adore se coucher au soleil, ses yeux redoutent son éclat. C’est ce qui explique que sa pupille prend la forme d’une simple fente verticale afin d’amenuiser lumière qui s’imprime sur sa rétine. Évidemment, cela réduit aussi la qualité des images qui lui sont transmises, lui qui a déjà de la difficulté à voir de loin avec une acuité visuelle environ trois fois moins bonne que nous. C’est dire d’un objet que nous pouvons apercevoir à 30 mètres ne sera visible pour lui qu’à 10 mètres. De plus, les chats sont bichromate, c'est-à-dire que leur rétine ne contient que deux formes de cellules en forme de cônes, les uns pour la couleur bleue et les autres pour la couleur verte. Aucun pour le rouge. Inutile donc de lui acheter des jouets de cette couleur, car il est incapable de la distinguer. Sa vision de la vie tourne davantage entre le bleu indigo et le vert jaune…

    Par contre, tout n’est pas perdu puisque sa grande force se situe plutôt dans une excellente capacité de percevoir des mouvements, ce qui est très utile pour chasser. De plus, sa vision binoculaire (100 à 130 degrés) et semblable à la nôtre (110 à 130 degrés), est supérieure au chien (80 à 110 degrés). Elle lui permet de bien évaluer les distances, afin de pister ses proies ou pour effectuer des sauts.

    Finalement, le champ de vision panoramique du chat (250 à 280 degrés) surpasse celui des humains (170 à 190 degrés), ce qui lui lui offre l’opportunité de voir ce qui se passe non seulement en avant, mais aussi sur les côtés.

    Voilà, vous savez maintenant comment les chats vous perçoivent!
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    lu sur Dans l’œil du chat!

    Nous plongeons cette semaine notre regard dans l’œil du chat... Fascinant et mystérieux pour certains, horrifiant et hypocrite pour d’autres, ces yeux ne laissent personne indifférent. Mais au-delà de l’apparence, savons-nous vraiment comment les félins perçoivent le monde qui les entoure? Voici donc pour vous, les mystères dévoilés!


    Comment voit-il la nuit?

    Tout d’abord, le chat ne voit pas dans l’obscurité totale, il a besoin d’un filet de lumière pour s’y retrouver. Par contre, il possède la faculté d’agrandir sa pupille au maximum afin de capter le moindre rayon lumineux. De plus, une membrane réflectrice située derrière la rétine (le tapetum) agit à la manière d’un miroir permettant à cette petite lueur d’être réfléchie à nouveau à travers la rétine. Si on ajoute le fait que celle des chats compte plus de cônes (cellules sensibles à la lumière) que les humains, on comprend que les félins sont mieux outillés pour partir à la chasse lorsque l’astre du jour disparaît. Selon différentes sources, ce petit nyctalope (doué pour voir la nuit) aurait besoin de six fois moins de clarté que l’homme pour distinguer un objet.


    Comment voit-il le jour?

    Même si le chat adore se coucher au soleil, ses yeux redoutent son éclat. C’est ce qui explique que sa pupille prend la forme d’une simple fente verticale afin d’amenuiser lumière qui s’imprime sur sa rétine. Évidemment, cela réduit aussi la qualité des images qui lui sont transmises, lui qui a déjà de la difficulté à voir de loin avec une acuité visuelle environ trois fois moins bonne que nous. C’est dire d’un objet que nous pouvons apercevoir à 30 mètres ne sera visible pour lui qu’à 10 mètres. De plus, les chats sont bichromate, c'est-à-dire que leur rétine ne contient que deux formes de cellules en forme de cônes, les uns pour la couleur bleue et les autres pour la couleur verte. Aucun pour le rouge. Inutile donc de lui acheter des jouets de cette couleur, car il est incapable de la distinguer. Sa vision de la vie tourne davantage entre le bleu indigo et le vert jaune…


    Par contre, tout n’est pas perdu puisque sa grande force se situe plutôt dans une excellente capacité de percevoir des mouvements, ce qui est très utile pour chasser. De plus, sa vision binoculaire (100 à 130 degrés) et semblable à la nôtre (110 à 130 degrés), est supérieure au chien (80 à 110 degrés). Elle lui permet de bien évaluer les distances, afin de pister ses proies ou pour effectuer des sauts.

    Finalement, le champ de vision panoramique du chat (250 à 280 degrés) surpasse celui des humains (170 à 190 degrés), ce qui lui lui offre l’opportunité de voir ce qui se passe non seulement en avant, mais aussi sur les côtés.


    Voilà, vous savez maintenant comment les chats vous perçoivent!

  11. Ne vous laissez pas berner par les ronronnements!




    Le ronronnement, voilà un outil de séduction pour réclamer de la nourriture que les chiens n’auront jamais! Oui, j’ai bien dit séduction!

    En effet, au cours de l’été 2009, une étude sur le ronronnement publiée dans la revue scientifique britannique Current Biology confirme cette hypothèse. La chercheuse et biologiste, Karen McComb a réalisé cette découverte en observant attentivement son chat Pepo alors qu’il exigeait sa nourriture. En plus de miauler, celui-ci émettait un ronronnement particulièrement désagréable à l’oreille humaine, et ce, à chaque fois qu’il voulait signifier à sa maîtresse, son désir de manger. C’est ainsi que l’idée d’une recherche sur le sujet lui est venue.

    Elle a donc enregistré le ronronnement de plusieurs chats, et ce, dans différentes situations allant du matou totalement affamé à la chatte béate de bonheur suite à des caresses. Puis elle a fait écouter ses bandes sonores aux propriétaires qui dans 80 % des cas ont réussi à reconnaître le « son » de leur chat.

    Mme McComb, spécialiste de la communication vocale des mammifères à l'université du Sussex à Brighton (Royaume-Uni), a ainsi découvert que dans le ronronnement signifiant « j’ai faim », se cachait un pic de fréquence (1 090 hertz) plus élevé que dans le ronron habituel. Cette haute fréquence constituerait une sorte de message subliminal émis par le chat pour signifier une situation d’urgence incluant la volonté immédiate de manger.

    En retravaillant la bande sonore et en enlevant ce pic de fréquence strident et pleurnichard, pour ne laisser que le ronronnement de base, les propriétaires n’étaient plus en mesure de reconnaître aussi facilement l’appel « de détresse » de leur chat.

    La chercheuse en est venue à la conclusion que ce ronronnement de sollicitation similaire aux pleurs d’un bébé pour les parents, permettait aux chats d’obtenir ce qu’il voulait de leurs maîtres sans avoir à miauler, ce qui pour certains propriétaires est plutôt rebutant. Toutefois, pour que cela fonctionne, il faut une maison calme avec une interaction directe entre le chat et le maître. Dans un foyer bruyant où il y a des enfants ou d’autres animaux, le bon vieux miaulement à fendre l’âme est encore l’arme de destruction massive de prédilection pour convaincre le maître qu’il est temps de manger!

    Rappelez-vous que le ronronnement destiné aux humains, exprime non seulement le besoin d’affection et de soins, mais traduit aussi des émotions comme le stress, la confiance, l’abandon ou la satisfaction. Entre chats, il indique le statut social ou le degré de soumission.

    Ainsi, la prochaine fois que votre chat viendra sur vos genoux ou se frottera sur vos jambes en ronronnant, soyez conscient qu’il essai peut-être de vous « hypnotiser » pour parvenir à ses fins en calmer sa faim!


    Comment fonctionne le ronronnement!

    Au fil des décennies, plusieurs hypothèses ont été envisagées afin d’expliquer l’origine physique du ronronnement. Ce serait la conséquence de contraction très rapide du larynx (20 à 30 fois par seconde) qui provoquerait des modifications de configuration de la glotte. Au début, il y a rétrécissement de la glotte, ce qui crée une augmentation de la résistance et de la pression. Puis, il y a une ouverture rapide des cordes vocales qui entraîne cette fois-ci une diminution de la pression. C’est cette variation de pression qui crée la résonance engendrant le ronronnement. Pendant l’inspiration, on observerait aussi des décharges électromyographiques diaphragmatiques en alternances avec celles du larynx. Le chat ronronne donc grâce à son larynx et la stimulation du diaphragme l’aide à mieux respirer pendant cette période. Il faut aussi ajouter que l’os hyoïde des chats qui est situé, tout comme nous, au niveau du larynx, possède quelques caractéristiques morphologiques légèrement différentes, ce qui explique sa capacité à ronronner. Bref, le chat ronronne à l’aide d’une particularité physique de son larynx, la conservation d’un comportement juvénile et surtout d’une volonté de vouloir communiquer.
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    lu sur http://www.veterinet.net/

  12. Je ne le connais pas. A regarder l'intérieur avant .. peut être un cadeau ....


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    Pourquoi mon chien déchiquette mes chaussettes




    En 71 questions-réponses, ce livre aborde une variété de thématiques sur les animaux qui nous entourent:
    - les comportements quotidiens,
    - les parades amoureuses,
    - les modes de communication,
    - les comportements alimentaires,
    - les sentiments.

    Un angle d’attaque dynamique : des questions farfelues et drôles, qui mettent le doigt sur les bizarreries du monde animal.

    Avec des explications précises et simples, et une ambition pédagogique sérieuse.

    Un livre plein de surprises et d'interactivités, instrument de savoir et de découverte à partir de 7 ans.


    L'auteur :
    Martine Laffon est docteur en philosophie. Elle est auteur de nombreux livres pour enfants, parmi lesquels les « Livres des comment et des pourquoi ». Elle vit à Viroflay.
    Caroline Laffon est l’auteur de plusieurs romans pour la jeunesse et co-auteur « d’Enfants d’ailleurs racontés aux enfants d'ici » (DLMJ, 2001). Elle vit à Paris.
    Anne Simon, diplômée des Beaux-Arts d’Angoulême puis des Arts déco de Paris, travaille pour la presse jeunesse (Okapi, Astrapi, Je Bouquine) et l'édition (Larousse, Gallimard Jeunesse, Folio Junior...). Elle a illustré « Nous, les 14-17 ans » ( coll. Hydrogène). Elle vit à Paris.
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    lu sur http://www.veterinet.net/

  13. Les gypaètes barbus : des rapaces protégés par la Défense nationale

    Hier, 17h14
    Maxisciences





    France - Les Ministères de la Défense et du Développement durable, ainsi que la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ont signé dernièrement un protocole en faveur des gypaètes barbus, des rapaces particulièrement menacés par l'activité humaine et notamment les survols d'aéronefs.



    Les gypaètes barbus vivent dans les régions montagneuses comme les Pyrénées, les Alpes ou encore la Corse.

    Mais ces rapaces doivent faire face à un problème : le survol des hélicoptères, avions ou autres moyens de transport aériens au-dessus des zones où ils se reproduisent. Le passage de ces appareils, bien souvent militaires, peut en effet perturber les gypaètes qui abandonnent leurs nids et menace donc la survie de l'espèce.

    Le protocole signé par la LPO et les ministères de la Défense et du Développement durable vise donc à empêcher le survol des régions où les rapaces se reproduisent, de la période d'accouplement fin novembre à l'envol des oisillons début août.

    Cet accord s'inscrit dans le cadre d'un plan national d'actions en faveur de la conservation du gypaète barbu. C'est aussi la suite logique d'un partenariat entre l'armée de terre, la Direction régionale de l'environnement (DIREN) Aquitaine et la LPO, conclu le 15 avril 2008 sur les conditions de survol militaire au-dessus des Pyrénées. Pour le gouvernement, c'est surtout le signe d'un engagement de la France en faveur de la conservation des espèces. Le but étant de réaliser concrètement les objectifs du Grenelle de l'environnement : freiner la perte de la biodiversité.
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    lu sur yahoo actualités

  14. Un chien sauve ses maîtres d'un incendie

    Vendredi 16 octobre, 20h08
    Zigonet


    Maryland, États-Unis - Un Rottweiler a réussi à alerter ses maîtres endormis qu'un incendie s'était déclaré dans leur demeure. Ce sont au total huit personnes à qui il a pu sauver la vie.

    Monster, un rottweiler, était dans le jardin de la maison lorsqu'il s'est mis à aboyer frénétiquement vers six heures du matin.

    Il s'est ensuite jeté plusieurs fois sur la porte coulissante donnant sur l'arrière de la maison, tout en continuant à aboyer.


    Réveillés par le bruit, ses maîtres ont pu entendre l'alarme incendie sonner et sortir de la maison en flammes.

    Monster a ainsi sauvé trois adultes et cinq enfants de l'incendie. Il a fallu 20 minutes d'intervention à trente pompiers pour venir à bout du feu.
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    lu sur yahoo actualités

  15. Découvrez le solenodon, un mammifère venimeux rarissime filmé dans son milieu naturel


    Paru le 2009-01-14 12:33:00



    La capture d'un solenodon, animal en voie d'extinction très rarement observé dans son milieu naturel, constitue un événement scientifique.
    Cette séquence est l'une des rares à avoir été réalisée permettant d'observer ce curieux animal, l'un des seuls mammifères venimeux au monde, en train d'évoluer dans la nature, sur l'île d'Hispaniola.





    Île d'Hispaniola, Haïti/République Dominicaine - L'association de protection de la nature Durrell Wildlife Conservation Trust a étudié et filmé un solenodon, mammifère en voie d'extinction très rarement observé et endémique des îles de Cuba et d'Hispaniola.
    Après un bilan de santé et un prélèvement ADN, le tout immortalisé en vidéo, l'animal a été relâché dans son milieu naturel.

    Le Durrell Wildlife Conservation Trust a capturé ce spécimen durant une campagne de recensement des populations animales de l'île.

    Ressemblant à des musaraignes géantes, les solenodons sont des animaux rares et méconnus. D'une grande valeur scientifique car très proches des mammifères primitifs qui évoluaient sur la Terre des dinosaures, ces animaux possèdent des caractéristiques surprenantes comme celle de produire une salive empoisonnée, s'écoulant par des sillons parcourant leurs secondes incisives inférieures. Une caractéristique qui en fait un des rares mammifères venimeux au monde.

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    lu sur http://www.maxisciences.com/solenodon/decouvrez-le-solenodon-un-mammifere-venimeux-rarissime-filme-dans-son-milieu-naturel_art585.html
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