-
Compteur de contenus
12 478 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Janick11
-
Les soins d'urgence
Janick11 a posté un sujet dans - Anatomie - Santé (y compris urgence - poison - danger)
Les soins d'urgence Il existe quelques gestes de base à effectuer en cas d'urgence. Il est bon de les connaître, tout comme il est bien d'avoir en permanence à portée de main le numéro de téléphone du vétérinaire le plus proche assurant les urgences, ou du service d'urgence à domicile dans les grandes villes. Notez les cliniques ouvertes 24H/24 et 7j/7 : c'est souvent une fois que tout est fermé, ou le dimanche, que votre chien sera malade. Dans des cas comme la torsion de l'estomac, chaque seconde compte. Il faut avoir ces N° sous la main. Attention, il ne faut jamais donner de l'aspirine (acide acetylsalicylique) et ses dérivés à un chien. Seul un véto sait la quantité non toxique qu'il peut lui donner. L'accident En cas d'accident, vous devez prendre quelques précautions afin d'éviter l'aggravation de l'état de votre chien: Placer votre chien au calme dans un endroit où il fait chaud. Proposez-lui à boire par très petites quantités à la fois. Ne jamais le forcer. ( je suis étonnée de cette phrase qui est l'inverse de celle lue pour les humains. En effet, si l'animal a besoin d'une opération, le fait qu'il ait bu ne peut-il gêner lors de l'anesthésie ? ce point est à demander à un véto (janick)) Ne prenez jamais l'initiative de lui donner un médicament, vous pourriez lui faire plus de mal que de bien. S'il ne peut plus bouger tout en étant conscient, il se peut que la colonne vertébrale soit atteinte. Dans ce cas, vous devez absolument éviter de le déplacer. Laissez-le dans la position dans laquelle il était. Si vous devez le déplacer, essayer de le faire en conservant sa colonne bien droite (en le déplaçant sur une planche de bois par exemple). Cependant, il est fondamental qu'un vétérinaire l'examine ensuite afin de déterminer s'il y a des lésions internes. Pour diminuer les risques d'accident de la voie publique, vous devez tenir votre chien en laisse lors de vos promenades (cette mesure est d'ailleurs obligatoire sur la plupart des communes de France). Si vous possédez un jardin, pensez à poser un grillage assez haut et enfoui dans le sol, le chien est un animal qui saute haut (jusqu'à deux mètres pour certains) et qui creuse facilement. Nous vous conseillons également de prendre une assurance de responsabilité civile pour vous couvrir en cas de dégâts ou d'accidents provoqués par votre chien. Les plaies En cas de plaies, qu'elles soient superficielles ou profondes, évitez de les désinfecter avec de l'alcool. Utilisez plutôt un antiseptique doux tel que l'Hexomédine, la Bétadine, Iodosol. Une fois la plaie nettoyée et désinfectée, vous pouvez appliquer un pansement afin d'éviter que les bactéries viennent à nouveau se loger dans la plaie, et ainsi provoquer une infection. Les piqûres et morsures Les piqûres d'insectes : Les abeilles et les guêpes peuvent être dangereuses. Certains chiens y sont allergiques. En cas de piqûre, surveillez votre chien. Quelques minutes à quelques heures après la piqûre, il va présenter un gonflement de la zone piquée (souvent la bouche car il essaye de « gober » l'insecte, les babines sont « cartonneuses » ). S'il est allergique, il risque de faire un « œdème de Quincke »: sa gorge gonfle et il a du mal à respirer. Si votre chien présente ces symptômes, n'attendez pas pour consulter le vétérinaire le plus proche qui lui fera des injections pour éviter les complications. Les morsures de serpents : Si votre chien se fait mordre, ne tentez pas de retirer le venin ou de poser un garrot. Vous pouvez lui faire très mal sans pour autant le sauver, vous pouvez même aggraver le problème. Vous pouvez éventuellement appliquer une poche de glace qui pourra ralentir la progression du venin et calmer un peu la douleur. La zone mordue est souvent très douloureuse et difficile à examiner. Il faut toutefois essayer de rester calme afin de ne pas affoler son chien davantage. Amenez votre chien chez le vétérinaire le plus proche qui mettra en place le traitement d'urgence qui s'impose. Toutes les morsures ne sont heureusement pas dangereuses pour nos compagnons. Les morsures d'animaux sauvages ou de chiens : Lors de morsure, les lésions internes (déchirures de muscles, perforation d'organes) sont fréquentes même si les dégâts semblent peu importants au niveau de la peau. Consultez systématiquement un vétérinaire. D'autre part, il faut savoir que les animaux sauvages peuvent transmettre de nombreuses maladies, dont la rage (renard, chauve-souris). Les hémorragies Vous pouvez essayer d'arrêter les saignements en comprimant la plaie, par exemple avec des compresses stériles ou un tissu propre. Vous pouvez aussi poser un bandage compressif (serré) si la plaie se trouve au bout de la patte. Dans tous les cas, si l'hémorragie ne s'arrête pas très rapidement (moins de cinq minutes) vous devez absolument consulter un vétérinaire qui fera le nécessaire. Les fractures Si la fracture se situe au niveau d'une patte ou du bassin, évitez de faire bouger la zone concernée. N'essayez pas d'immobiliser vous-même le membre, vous risqueriez d'aggraver les choses. Laissez-donc la patte dans la position que votre chien a choisi, c'est celle qui est la moins douloureuse pour lui. Les dangers de la maison Ils sont nombreux car les chiens sont très curieux et certains sont même «casse-cou». Les fils électriques : Les chiots sont les plus concernés car ils sont joueurs et en sont malheureusement particulièrement friands. Ils risquent bien sûr de s'électrocuter en les mordillant. Nous vous conseillons donc de bien les cacher, surtout en votre absence. Les produits ménagers : Comme pour les enfants, ils représentent un danger majeur pour les animaux. Ils sont très souvent caustiques et peuvent entraîner des brûlures de la peau, de la bouche ou des yeux par projection. Il est fréquent que des chiots jouent avec des flacons et les percent. En cas d'ingestion, n'essayez pas de faire vomir votre chien, vous pourriez aggraver les lésions (brûlures). Ne lui donnez pas de lait non plus. Pour chaque produit toxique il existe une procédure différente à suivre. Ne faites rien avant d'avoir parlé à votre vétérinaire. Dans tous les cas, téléphonez-lui tout de suite ou appelez le centre anti-poison vétérinaire, avec le flacon du produit à portée de main. Il vous dira que faire en attendant d'arriver chez lui. Les chutes : Les balcons constituent un lieu de jeu et de repos pour les chiens, mais ils représentent également un risque de chutes. Pensez à poser du grillage, surtout si l'animal doit rester seul. Pour un petit chien, les canapés et les lits constituent également une source non négligeable d'accidents. Soyez vigilants. Les médicaments : Comme pour les enfants, il faut placer les médicaments hors d'atteinte. Les chiens peuvent avaler les boîtes entières en jouant ou manger les comprimés qui traînent par terre. En cas d'ingestion accidentelle, il faut agir comme pour les produits toxiques vus ci-dessus. Les plantes : Certaines plantes d'intérieur peuvent être très toxiques pour les animaux (les ficus, les chlorophytums et de nombreuses autres). Un chien peut avoir envie de mâchouiller des feuilles pour jouer ou pour se « purger ». Faites attention à ce qu'il n'ait pas accès aux plantes ou vérifiez qu'elles ne soient pas toxiques. En cas d'ingestion, consultez votre vétérinaire. Les intoxications Les symptômes que peut présenter votre chien lors d'une intoxication sont nombreux : - il peut être abbatu, - il peut présenter des tremblements, - une « paralysie », - de la fièvre, - une salivation importante, - il peut tomber dans le coma Si votre chien présente un ou plusieurs symptômes indifféremment, appelez votre vétérinaire. Les intoxications par les plantes : Lors de ballades en extérieur, ne laissez pas votre chien manger les plantes qu'il peut rencontrer. Certaines sont toxiques (exemples : if, laurier cerise, digitale, narcisses…). En cas de doute sur la toxicité d'une plante, coupez une feuille (et éventuellement une fleur et un fruit) et aller voir le vétérinaire le plus proche. Il vous renseignera sur sa toxicité. Les intoxications causées par des animaux : Les animaux dangereux par contact ou ingestion sont les crapauds et les chenilles processionnaires. Les crapauds se trouvent au bord des mares pendant une grande partie de l'année. Leur toxicité est modérée. Certains chiens jouent avec et peuvent même les avaler. Les chenilles processionnaires en revanche, constituent un risque important d'intoxication. Elles descendent des arbres, à la queue leu-leu, au printemps (de mars à mai), pour aller s'enfouir dans le sol. Elles aiment particulièrement les conifères (pins du Sud de la France). Quel que soit l'animal que votre chien a rencontré, les principaux symptômes que vous pouvez observer sont un abattement et une salivation importante, et parfois une atteinte des yeux (paupières enflées, yeux rouges, larmoyants…). Si vous pensez qu'il est possible que votre chien soit entré en contact avec un de ces animaux, consultez au plus vite votre vétérinaire. Les intoxications causées par des produits chimiques : De nombreux produits chimiques sont toxiques : - les désherbants, - les anti-insectes et anti-limaces, - les anti-souris et anti-rats (« mort aux rats »). Les symptômes que votre chien peut présenter sont : - des hémorragies, - des tremblements ou des convulsions, - des paralysies (raideur des membres), - une salivation importante, - de la fièvre, - de l'abattement. Si vous observez un seul de ces symptômes, consultez au plus tôt votre vétérinaire. Les urgences oculaires Les problèmes au niveau des yeux sont souvent graves. Un saignement ou un gonflement peuvent indiquer une piqûre d'insecte, la présence d'un objet (brindille, morceau de métal…). Il faut alors consulter impérativement un vétérinaire. Dans tous les cas, n'appuyez jamais sur l'œil même s'il saigne, ceci peut provoquer un ralentissement du cœur, voire un arrêt cardiaque. De plus, si le problème est dû à la présence d'un objet, évitez de l'enlever, vous risqueriez de l'enfoncer. Amenez plutôt votre chien chez un vétérinaire le plus vite possible. Conclusion Dans tous les cas, vous devez impérativement consulter un vétérinaire après avoir effectué les premiers gestes. En cas de choc ou d'hémorragie, des soins intensifs devront être effectués. Plus vite ils seront mis en œuvre, plus vous aurez des chances que votre chien récupère rapidement et sans complication. Sachez qu'un état de choc peut apparaître plusieurs heures après un accident. Donc même si votre chien semble bien aller, voir son vétérinaire peut le sauver car celui-ci pourra détecter les signes avant-coureurs d'un choc et éviter qu'il ne se produise. pris sur http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/les-urgences-cc71/les-soins-d-urgence-cf300/ -
ADRESSES A IMPRIMER ET A METTRE DANS UN ANNUAIRE OU TIROIR PRES DU TELEPHONE. La liaison internet peut comme par hasard ne pas marcher ce jour là !!! Centres anti-poison Il existe, en France, quatre CNITV : Centre National d'Information Toxicologique Vétérinaire, situés à l'intérieur des quatre écoles vétérinaires. Ces centres, en principe destinés à l'information des vétérinaires, peuvent fournir au public des renseignements concernant les problèmes d'intoxication chez les animaux. CNITV-Lyon : 24h/24 BP 83 69280 Marcy l'étoile Tél.: 04 78 87 10 40 Fax: 04 78 87 80 12 CNITV-Alfort : du lundi au vendredi 9h à 17h 7 avenue Général de Gaulle 94700 Maisons-Alfort Tél.: 01 48 93 13 00 Fax: 01 43 96 71 34 CAPA-Nantes : ouvert 24h/24 et 7j/7 (je viens de leur téléphoner pour confirmation. J'en suis donc sûre) BP 40706 44307 Nantes cedex 03 Tél.: 02 40 68 77 40 Fax: 02 40 68 77 42 CNITV-Toulouse : du lundi au vendredi 9h à 17h 23 chemin des Capelles 31076 Toulouse cedex Tél.: 05 61 19 39 40 Fax: 05 61 19 32 40 """"""""""""" - Ne pas hésiter en cas de sérieux doute. Il m'est arrivé de le faire pour un champignon mangé par un des miens. Ils répondent très gentiment. - Penser aussi au pharmacien. Cela fait partie de leurs études et ils ont en général dans leur office un livre avec photo de la plupart des plantes, champignons .. toxiques ou non. Et votre véto bien sûr qui donnera un vomitif, lequel agira en très peu de temps. :silent:
-
je n'ai pas pu en parler non plus tt de suite, et lorsque je l'ai fait, mes lignes étaient du petit chinois car je ne voyais pas les touches. Tout était brouillé tellement j'étais triste. Mais c'est pas grave. le principal c'est de ne pas se rendre malade car tu y penses sans arrêt sans pouvoir en parler autour de toi. On n'aime pas forcément en parler avec quelqu'un et se mettre à pleurer ! alors que derrière son clavier, quand on est seule, il y a moins de gêne. Si tu veux un jour, on sera là. Et si tt se passe bien sans nous et bien tant mieux. Je voulais juste te dire cela car tu es récente et que tu as peut être un peu de mal à parler "à des étrangers" . Bisous
-
Tu sais que si cela ne va pas, si tu t'interroges sur ce que tu penses, oublies d'elle, si tu ne sais pas si c'est normal ou non, tu peux nous en parler sans problème. Surtout ne garde pas pour toi une pensée ou une question qui te font mal. Parle nous. Tu dois être à peu près à la période où on commence à oublier certains gestes habituels avec sa toutoute et où on s'en veut, on a l'impression de la trahir, de l'oublier. C'est une période très très dure moralement. N'hésite pas à en parler. C'est une période normale et ce n'est pas parce que les gestes de la nourriture (par exemple) ne sont plus des réflexes; qu'ils ne sont plus au fond de nos coeurs.
-
Ostéopathe canin, chevaux...
Janick11 a répondu à un(e) sujet de Janick11 dans - Adresses utiles - Métiers animaliers
-
Quelque Tour De mes chiens
Janick11 a répondu à un(e) sujet de SnowBall11 dans 1 - Leurs photos c'est ici. Histoires et bêtises aussi :)
-
Faire boire nos poilus l'été
Janick11 a répondu à un(e) sujet de Is@ dans 2 - Spécial poilus : trucs, astuces. Don, recherche d'objets...
En été j'ai toujours une espèce d'énorme coquille bleu (jouet d'enfant pour mettre le sable) emplie d'eau. et s'il fait vraiment très chaud au point que nous nous devons beaucoup plus boire, plusieurs fois par jour je joue avec eux : je lance plusieurs fois très peu de croquettes dans l'eau pour que chacun en attrape en prenant de l'eau en même temps. - ils boivent ou du moins avalent de l'eau - mettent leurs pattes dans l'eau ou le museau .. Ce peut être autre chose que des croquettes mais l'avantage c'est que c'est petit, on peut les lancer une par une facilement et au repas je peux rectifier éventuellement le poids de croquettes -
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/noisy-cats-french.pdf Les chats qui vocalisent Bien que nous, les humains, ne soyons pas forcément experts dans la pratique de la conversation en « langage chat », les chats utilisent quand même leur langage pour communiquer avec nous et les autres animaux. Certains chats « parlent » davantage que d’autres, mais la plupart d’entre eux vocalisent une partie du temps, et ils s’attendent à ce que nous comprenions ce qu’ils disent. Nous savons tous à peu près ce que cela veut dire lorsqu’un chat gronde ou crache, mais votre chat est capable de faire bien d’autres sons, et il a aussi de nombreuses autres raisons pour vocaliser… Les raisons médicales Si le comportement de votre chat change soudainement, la première chose à faire est de l’emmener chez le vétérinaire pour un examen de santé complet. Les chat cachent souvent leurs symptômes de la maladie jusqu’à ce qu’ils soient sérieusement malades, et tout changement dans leur comportement peut être l’indication précoce d’un problème médical. Un nouveau comportement de vocalisation, en particulier, peut indiquer un inconfort physique provenant d’un problème médical nécessitant des soins urgents du vétérinaire. Un chat qui vocalise normalement et qui arrête de « parler » a lui aussi besoin d’un examen de santé chez le vétérinaire. Les particularités de races Les races orientales, comme les Siamois, sont connues pour beaucoup vocaliser. Si votre chat a une tête pointue, et un corps long et mince, il est vraissemblable qu’il ait un certain héritage oriental, et « parler » peut donc faire partie de son caractère. Si les bavardages de votre chat vous ennuient, évitez de lui accorder une quelconque attention quand il vocalise, parce-que cela va juste l’encourager à vocaliser davantage. Accordez-lui plutôt votre attention quand il est silencieux. La recherche d’attention Certains chats « parlent » parce-qu’ils savent qu’ils obtiendront une réaction : les gens peuvent lui répondre, lui donner à manger, le prendre dans les bras et le calmer, ou même le porter pour l’enfermer temporairement dans une autre pièce. Toutes ces réponses encouragent le chat qui recherche l’attention des humains. Pour décourager ce comportement, ignorez simplement votre chat quand il vocalise, et quand il est silencieux, donnez-lui tout votre amour, nourrissez-le ou donnez lui des friandises. Cela va apprendre à votre chat quels sont les comportements que vous voudriez qu’il continue. Votre chat veut sortir dehors Si votre chat était précédemment un chat qui vivait dehors, et que vous voulez le garder en sécurité à l’intérieur, alors tant mieux ! Voici ci-dessous quelques suggestions pour vous aider à rendre la transition plus facile pour vous deux : - Faites castrez ou stériliser votre chat : La castration ou la stérilisation va débarrasser votre chat de ces pulsions hormonales qui le poussent à sortir pour chercher un compagnon ou une compagne. Cela aura pour conséquence un chat plus calme et plus amical. - Prévoyez des temps de jeu : Prévoyez des temps de jeu pendant les moments où votre chat aurait normalement été dehors. Cela le distraira de ses habitudes normales, et établira de nouvelles habitudes, plus sûres. - Donnez-lui un accès à la fenêtre : Assurez-vous que votre chat a une vue sur l’extérieur, et une place ensoleillée pour s’allonger. Les chats aiment regarder les oiseaux, et si vous placez une mangeoire pour les oiseaux dehors, juste de l’autre côté d’une fenêtre, cette fenêtre deviendra sans doute l’un des endroits favoris de votre chat. - Organisez une chasse à la nourriture : Donnez à votre chat une opportunité de jouer en cachant des morceaux de nourriture sèche dans toute la maison. Cachez la nourriture dans des sacs en papier, des boîtes, et derrière des portes ouvertes. Cela lui donnera l’opportunité de faire de l’exercice et le gardera occupé de manière à ce qu’il ne pense pas à aller dehors. C’est particulièrement intéressant de le faire juste avant que la famille ne quitte la maison pour la journée. - Donnez de l’attention à votre chat : Essayez de donner à votre chat davantage d’amour et d’attention pendant cette période difficile de transition. - Essayez les produits répulsifs : Si votre chat continue à miauler à la porte, essayez un produit répulsif. Par exemple, laissez une forte odeur de citron près de la porte pour rendre cet endroit indésirable pour votre chat. Ignorez totalement ses vocalises. Et quand il est silencieux, donnez-lui des friandises qu’il apprécie et encouragez le à jouer ou à faire un calin. Chagrin Après la mort ou le départ d’une personne ou d’un animal dans la vie de votre chat, il peut vocaliser pour exprimer son chagrin et sa douleur. Cela peut être un aspect normal du processus de deuil. La meilleure chose à faire pour l’aider est de garder ses habitudes comme avant (ou aussi proches que possible), et de passer un peu plus de temps à lui faire des calins et à jouer avec lui. Avec le temps, ce problème devrait se résoudre de lui-même. Si votre chat ne revient pas à son comportement habituel, consultez votre vétérinaire. Changement Si votre chat vient d’arriver dans votre foyer, ou qu’il vient de traverser un changement – comme l’arrivée ou le départ d’une personne ou d’un autre animal au sein du foyer – et qu’il vient de commencer son comportement bavard, soyez patient. Il est possible que cela soit dû au changement qu’il vit et que cela va s’arrêter naturellement si le comportement n’est pas encouragé. Souvenez-vous, même le fait de le gronder peut être perçu par votre chat comme de l’attention, et risque donc d’encourager le comportement. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés.
-
Cohabitation chat-chat ou chat-chien (arrivée d'un autre animal, agression ..)
Janick11 a répondu à un(e) sujet de Duvallon dans - Choix- Lois -arrivée-éducation-cohabitation
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/aggression-between-family-cats-french.pdf L’Agressivité entre les Chats d’une même Famille Si les bagarres entre les membres de votre famille féline ressemblent à la rivalité entre Cain et Abel, il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour empêcher que cette « rivalité fraternelle » n’atteigne des proportions bibliques. Bien sûr, il est quasiment impossible de déterminer à l’avance comment une paire ou un groupe de chats vont finalement se tolérer entre eux ; certains chats inhabituellement territoriaux, peuvent ne jamais s’adapter au fait de partager leur maison, et peuvent être mieux dans une famille où ils seront des « chats uniques ». Mais de nombreux problèmes d’aggressivité entre chats peuvent être résolus avec succès, même si les deux chats ne finissent pas nécessairement par devenir les meilleurs amis du monde. Vous devrez investir du temps et des efforts pour résoudre les problèmes d’agressivité entre chats, et n’abandonnez pas avant d’avoir consulté les experts appropriés. Les comportements agressifs typiques entre chats : L’agressivité territoriale : L’agressivité territoriale se manifeste lorsqu’un chat ressent que son territoire a été envahi par un intrus. Les chats sont très territoriaux – beaucoup plus que les chiens – et les chattes peuvent être aussi territoriales que les mâles. Les manifestestions comportementales de ce type d’agressivité peuvent se manifester par la poursuite de l’intrus et se mettre en embuscade, cracher et taper l’autre avec sa patte quand il y a contact. Les problèmes territoriaux apparaissent souvent lorsqu’un nouveau chat est introduit dans le foyer, quand un jeune chaton atteint la maturité, ou quand un chat voit ou rencontre des chats voisins dehors. Il n’est pas rare de voir un chat montrer de l’agressivité territoriale enver l’un des chats de la famille, tout en étant amical et tolérant envers un autre. L’agressivité entre mâles : Les chats adultes ont normalement tendance à menacer les autres mâles, et parfois à se battre avec eux. Ces comportements peuvent se manifester lors de défis sexuels à propos d’une femelle, ou pour obtenir une position relativement haute dans la hiérarchie sociale, organisée de manière assez imprécise chez les chats. Ce type d’agressivité comporte des attitudes particulièrement ritualisées, avec certaines postures du corps, la chasse à l’approche, regarder fixement, le miaulement et le grondement. Les attaques sont en général évitées si l’un des chats recule et s’éloigne. Si une attaque a lieu, l’attaquant va généralement sauter en avant, en dirigeant sa morsure sur la nuque de l’autre, tandis que son adversaire se laisse tomber sur le dos par terre, et tente de mordre et de griffer le ventre de l’attaquant avec ses pattes arrières. Les chats peuvent rouler ensemble un moment en mordant et en hurlant, s’arrêter brusquement, puis reprendre leurs positions, se battre à nouveau, ou s’éloigner. Les chats ne se blessent pas souvent de cette manière, mais il est important de toujours vérifier qu’il n’y a pas de blessures ouvertes, car celles-ci ont tendance à s’infecter. Les mâles castrés ont beaucoup moins tendance à se battre de cette manière – un autre argument de poids pour faire stériliser votre animal. L’agressivité défensive : L’agressivité défensive se manifeste lorsqu’un chat essaie de se protéger d’une attaque à laquelle il croit ne pouvoir échapper. Cela peut arriver en réponse à une punition ou à la menace d’une punition de la part d’une personne, une attaque ou une tentative d’attaque d’un autre chat, ou tout incident qui amène l’animal à se sentir menacé ou effrayé. Les postures défensives se manifestent par l’accroupissement avec les pattes repliées sous le corps, les oreilles en arrière, la queue entre les pattes arrières, et rouler légèrement sur le côté. Ces comportements ne sont pas les mêmes que les postures de soumission des chiens, parce-que leur but n’est pas de stopper une attaque d’un autre chat. Le fait de continuer à approcher un chat dans cette posture aura même plutôt tendance à précipiter une attaque. L’agressivité redirigée : Ce type d’agressivité est dirigée vers un animal, ou même vers une personne, qui n’a pas provoqué le comportement à l’origine. Par exemple, un chat assis sur le rebord de la fenêtre à l’intérieur, peut aperçevoir un chat dehors traverser le jardin. Comme il ne peut pas attaquer le chat à l’extérieur, il peut se retourner et attaquer l’autre chat de la famille assis à côté de lui sur le rebord de la fenêtre. Ce que vous pouvez faire : - Si le comportement de votre chat change brutalement, la première étape doit toujours être de contacter votre vétérinaire pour un examen de santé complet. Les chats cachent souvent les symptômes d’une maladie, jusqu’à ce qu’ils soient sérieusement malades, et tout changement de comportement peut être l’indication d’un problème médical. - Faites stériliser ou castrer tous les chats dans votre foyer. Le comportement d’un animal entier peut influencer tous les autres animaux de la famille. - Recommencez le lent processus de présentations depuis le début. Un comportementaliste animal peut vous aider à mettre en oeuvre ces techniques. - Dans les cas extrêmes, consultez votre vétérinaire pour mettre votre chat sous médicaments pendant que vous travaillez avec un programme de modification du comportement. Votre vétérinaire est la seule personne qui soit qualifiée et qui a le droit de prescrire des médicaments pour votre chat, ne tentez donc pas de donner à votre chat un médicament sans prescription. Les animaux ne réagissent pas aux médicaments de la même manière que les êtres humains, et un médicament qui peut être bons pour un humain, peut être fatal pour un animal. Par ailleurs, un médicament, en lui-même, n’est pas une solution permanente, et devrait être utilisé uniquement en complément d’un travail sur la modification du comportement. Ce qu’il ne faut pas faire : - Si vos chats se battent, ne laissez pas ces bagarres continuer. Comme les chats sont territoriaux, et qu’ils n’établissent pas de hiérarchies de domination fermes, ils ne peuvent pas « s’arranger » comme les chiens le font parfois. Plus les chats se battent, plus le problème risque de s’aggraver. Pour arrêter une bagarre, faites un bruit fort (comme par exemple un coup de sifflet), aspergez les chats avec de l’eau, ou lancez quelque chose de doux vers eux. N’essayez pas de les séparer. - Empêchez de futures bagarres. Cela peut impliquer de séparer les chats totalement l’un de l’autre pendant que vous travaillez sur le problème, ou au moins, d’empêcher le contact entre eux lors de situations qui risquent de provoquer une bagarre. - N’essayez pas de punir les chats impliqués. La punition risque de générer davantage d’agressivité et de réactions de peur, cela ne fera qu’aggraver le problème. Si vous tentez de punir l’un ou l’autre des combattants, vous pouvez aussi devenir la cible d’une agressivité redirigée. Comme leur organisation sociale est plutôt flexible, certains chats sont relativement prêts à partager leur maison et leur territoire avec de nombreux chats. Il n’est pas rare pour un chat de tolérer certains chats, mais de ne pas s’entendre avec d’autres dans la maison. Plus il y a de chats qui partagent le même territoire, plus ils risquent de commencer à se battre entre eux. Quand vous présentez les chats entre eux, l’un d’eux peut envoyer des signaux de « jeu » qui peuvent être mal interprêtés par l’autre chat. Si ces signaux sont interprêtés comme de l’agressivité par l’un des chats, vous devez gérer la situation comme « agressivité », et demander l’aide d’un comportementaliste animalier. Il y a de nombreux facteurs qui déterminent comment les chats vont s’entendre les uns avec les autres, mais même les experts du comportement animal ne les comprennent pas totalement. Ce que nous savons, c’est que les chats qui sont bien socialisés (ceux qui ont eu des expériences agréables avec d’autres chats durant les premières semaines et mois de leur vie) auront davantage tendance à être plus sociables que ceux qui n’ont pas eu l’occasion de rencontrer plusieurs autres chats. D’un autre côté, les « chats des rues », qui ont l’habitude de se battre avec les autres chats pour défendre leur territoire et leurs ressources alimentaires, risquent de ne pas être à l’aise dans une maison où il y a plusieurs chats. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. -
Peur : Les chats peureux
Janick11 a posté un sujet dans - Choix- Lois -arrivée-éducation-cohabitation
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/fearful-cats-french.pdf Les chats qui ont peur Faire face et se battre, prendre la fuite, ou rester cloué sur place. Non, il ne s’agit pas du dernier jeu télévisé. En fait, ces trois attitudes décrivent les différentes manières dont les chats réagissent habituellement aux objets, pesonnes, ou situations qu’ils perçoivent comme une menace. Chaque chat a une manière préférée de réagir face à une « situation de crise ». Vous remarquerez que votre chat a tendance probablement à essayer une option en premier, et si ça ne marche pas, il devra essayer une autre option. Par exemple, si votre chat a peur des chiens et qu’un de vos amis amène son chien chez vous lors d’une visite, votre chat fait le gros dos avec le poil hérissé pour paraître plus gros, puis il crache et « siffle » contre le chien. Si le chien ne s’éloigne pas, votre chat peut alors fuir la situation, trouver un coin pour se cacher, et rester cloué sur place jusqu’à ce que la situation soit redevenue normale et sûre. Bien que certains comportements de peur soient acceptables, les chats excessivement anxieux ou peureux peuvent avoir besoin d’aide de votre part, sous la forme d’éducation, de patience et d’amour. Voici ci-dessous quelques suggestions pour vous aider à mieux gérer ces situations. Lorsqu’il est effrayé, votre chat peut manifester les comportements suivants : -Fuir -Se cacher -Agresser (ce qui peut inclure : cracher, siffler, grogner, taper avec la patte, mordre, griffer, faire le gros dos avec les poils hérissés, remuer la queue, et rabattre les oreilles) - Perdre le contrôle de sa vessie et/ou de ses intestins - Rester cloué sur place Il est normal que vous vouliez aider et réconforter votre chat lorsqu’il est effrayé. Cependant, ce n’est pas forcément la meilleure chose à faire, du point de vue de votre chat. Il est normal pour un chat de se sentir en insécurité ou effrayé dans un nouvel environnement. Souvent, votre nouveau chat va se cacher pendant un jour ou deux, quand vous le ramenez chez vous pour la première fois. Parfois, une expérience traumatique – comme l’emmener dans la voiture pour aller chez le vétérinaire, ou introduire un nouvel animal dans le foyer – peut déranger ses habitudes et l’envoyer sous le lit pendant quelques jours. Quelles sont les causes d’un comportement de peur ? Vous devrez observer avec attention votre chat pour comprendre quel est le déclencheur de son comportement de peur. Gardez bien à l’esprit que même si vous savez que telle personne ou animal qui s’approche de votre chat a de bonnes intentions, ne veut pas pour autant dire que votre chat partage le même point de vue. Le déclencheur de son comportement de peur peut être n’importe quoi. Voici quelques déclencheurs fréquents : - Une personne particulière - Un étranger - Un autre animal - Un enfant - Des bruits forts ou surprenants Ce que vous pouvez faire : Suivez les étapes ci-dessous pour réduire l’anxiété de votre chat et l’aider à devenir plus confiant : - Tout d’abord, emmenez-le chez votre vétérinaire pour un examen complet afin de déterminer s’il n’y a pas de raisons médicales à son comportement de peur. Les chats ne montrent pas forcément lorsqu’ils sont malades. Tout changement soudain dans leur comportement peut signifier que votre chat est malade. Les symptômes les plus courants qui peuvent suggérer que votre chat est malade sont les comportements soudains d’agressivité, de se cacher, et d’éliminer en-dehors de sa litière. - Si votre chat est en bonne santé, mais qu’il se cache, laissez-le tranquille. Il resortira quand il se sentira prêt. Essayer de le forcer à sortir de sa cachette ne fera que l’effrayer encore davantage. Assurez-vous qu’il a facilement accès à de la nourriture, de l’eau et à sa litière. Nettoyez la litière et changer la nourriture et l’eau tous les jours, afin de savoir s’il mange et boit. - Faites en sorte que votre chat ait le moins de contact possible avec ce qui déclenche sa peur - Faites en sorte que les habitudes de votre chat soient aussi régulières que possible. Les chats se sentent plus confiants s’ils savent à quel moment de la journée ils peuvent s’attendre à être nourris, à jouer, à être caressés ou à être brossés. - Essayez de désensibiliser votre chat au stimulus de sa peur, en respectant les étapes suivantes : - Déterminez la distance à laquelle votre chat peut se tenir de l’objet de sa peur, sans réagir de manière effrayée. - Placez l’objet de sa peur à cette distance de sécurité, tout en donnant à votre chat des friandises qu’il apprécie et en le complimentant - Approchez tout doucement l’objet de sa peur tout en continuant à le complimenter et à lui donner des friandises - Si à quelque moment pendant cette procédure votre chat montre de la peur, cela signifie que vous êtes allé trop vite, et vous devrez alors tout recommencer depuis le début. C’est l’erreur la plus fréquente commise par les gens quand ils essaient de désensibiliser un animal, et cela peut être évité en travaillant par courtes sessions, et en faisant particulièrement attention à votre chat de manière à ne pas progresser trop rapidement pour lui. - Vous aurez peut-être besoin d’être aidé dans ce processus de désensibilisation, par un comportementaliste animalier professionnel. Remarque au sujet de l’agressivité Si votre chat vous menace sérieusement – ou menace une autre personne ou animal – et que le comportement n’est pas un incident isolé, vous devez chercher l’aide d’un comportementaliste animalier professionnel le plus vite possible. Prenez contact avec votre vétérinaire ou le refuge pour animaux de votre région, pour obtenir de l’aide ou qu’ils vous réfèrent à un spécialiste. Et en attendant, pour que tout le monde soit en sécurité, gardez votre chat dans un endroit de la maison où les interactions avec lui sont réduites au minimum, et sont supervisées par une personne responsable. Les morsures et griffures de chats peuvent être sérieuses et s’infecter facilement. Les morsures qui sont assez graves pour être soignées par un médecin, doivent être signalées à l’organisme de contrôle des animaux de votre région, afin de vérifier que votre chat n’a pas la rage. Si vous ne pouvez pas garder votre chat séparé du stimulus qui l’amène à manifester de l’agressivité, et que vous ne pouvez pas travailler avec un spécialiste du comportement animal professionnel, il peut être nécessaire de reconsidérer la place de votre chat dans votre foyer. Souvenez-vous cependant que d’essayer de placer un chat agressif dans une nouvelle famille devrait être fait avec les plus grandes précautions. La sécurité de votre chat et des autres animaux et humains qu’il rencontre doit être votre souci principal. Ce qu’il ne faut pas faire : - Ne punissez pas votre chat pour son comportement de peur. Les animaux associent la punition avec ce qu’ils sont en train de faire au moment même où ils sont punis, et votre chat risque donc d’associer la punition que vous lui administrez avec vous. Cela ne fera que lui apprendre à avoir peur de vous, et il ne comprendra pas pourquoi il est puni. - Ne forcez surtout pas votre chat à s’approcher de l’objet ou de la situation qui lui fait peur. S’il a peur d’une certaine personne, par exemple, ne laissez pas cette personne essayer de le prendre dans ses bras et de le tenir ; cela ne fera que rendre le chat encore plus effrayé par cette personne. - Faites attention lorsque vous portez votre chat quand il a peur. Il peut involontairement diriger son agressivité contre vous. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. -
Décourager les chats errants
Janick11 a posté un sujet dans - Divers (conseils petits trucs, sites, boutiques-objets...)
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/discouraging-free-roaming-cats-french.pdf Décourager les chats errants De nombreuses personnes rencontrent des problèmes avec les chats errants qui chassent les oiseaux – qui visitent les mangeoires ou font leurs nids dans leur jardin – ou qui dérangent leurs propres animaux de compagnie, en envahissant leur territoire. Vous avez évidemment le droit de profiter de votre jardin et des oiseaux qui viennent vous rendre visite. Cependant, il est aussi de votre responsabilité de régler votre problème avec les chats errants humainement. Pourquoi viennent-ils chez moi ? Bien que le voisinage d’un chat destructeur puisse être frustrant, ne le prenez pas personnellement. Ce n’est pas par méchanceté ou malveillance que le chat vous embête, et il ne vous a pas non plus choisi pour quelque obscure raison. Il se comporte de manière naturelle. Le problème, bien sûr, c’est qu’il fait cela dans des endroits que vous considérez comme inappropriés. La solution, c’est donc de rendre ces endroits indésirables, de manière à ce que le chat se comporte naturellement… ailleurs ! A moins qu’ils ne meurent litéralement de faim, la plupart des chats ne mangeront pas les oiseaux. Mais ils aiment le « frisson de la chasse ». Les chats sont des prédateurs d’oiseaux depuis des milliers d’années, et il n’existe aucun moyen totalement efficace pour décourager cet instinct naturel. Un autre des instincts félins est de faire ses besoins dans des endroits où le chat peut recouvrir son odeur en enterrant ses déjections. C’est pourquoi, un chat qui passe la plupart de son temps dehors apprécie la douceur de la terre de votre jardin – ou le bac à sable de vos enfants – pour faire ses besoins. Quand un chat fait une sieste sur le capot de votre voiture ou en plein milieu de votre parterre de fleurs, il prend simplement le soleil dans un endroit agréable et chaud, et ne réalise pas les dommages qu’il cause. Il ne fera pas le lien entre votre réaction négative avec l’endroit où il dort, et, bien qu’il puisse apprendre à vous éviter, il continuera ses activités et à venir dans cet endroit. Un chat errant peut s’approcher de votre fenêtre ou de votre véranda afin de défier votre chat ou votre chien à travers la vitre, avec un langage corporel provocateur, et/ou des insultes vocales. La meilleure manière de protéger votre animal de ce genre de situation est de maintenir le chat errant loin des endroits que votre animal peut voir, en utilisant les techniques décrites plus bas. Evidemment, la solution idéale serait que tous les propriétaires de chats gardent leurs chats en sécurité chez eux. Malheureusement, tous les propriétaires de chats ne sont pas décidés à faire cela, et vous devrez donc faire le nécessaire pour résoudre le problème sans faire de mal au chat, aux oiseaux, aux autres animaux innocents, ou à votre jardin. Comme chaque situation est différente, vous aurez probablement besoin de patience et d’ingéniosité pour trouver le moyen préventif approprié, en faisant différents essais. Produits répulsifs Les produits répulsifs et les dispositifs faits pour effrayer le chat « dans l’action » seront les plus efficaces pour le conditionner à éviter la zone. N’utilisez jamais de poisons. Non seulement l’empoisonnement des animaux est illégal et inhumain, et ce n’est pas une solution efficace au problème. Les poisons vous débarasseront d’un « nuisible », mais ne décourageront aucun des autres. Et puis vous n’auriez aucun moyen de savoir ou de contrôler qui pourrait trouver et ingérer la substance empoisonnée. Vous pouvez trouver des produits répulsifs pour chats dans les animaleries et jardineries. Il existe aussi plusieurs huiles naturelles (disponibles en magasins diététiques ou biologiques), qui, selon certaines personnes, ont été efficaces pour décourager les chats de venir dans leur propriété, comme par exemple : l’eucalyptus, les huiles d’agrumes, et la lavande. Gardez cependant à l’esprit que l’efficacité de tout produit répulsif se détériore avec l’humidité et/ou le temps. Que vous utilisiez une huile aromatique ou un mélange commercial, vous devrez à nouveau appliquer la solution après chaque pluie, forte rosée, ou arrosage. Vérifiez dans votre jardinerie que la solution que vous choisissez ne va pas faire du mal aux plantes qui poussent dans cette zone, en particulier si vous utilisez des engrais ou additifs. Pour les endroits où les chats veulent creuser, des galets décoratifs peuvent les décourager efficacement. Evitez cependant les galets qui sont ronds ou très doux, car les chats aiment alors en faire de confortables lits pour chats ! Les pierres ou galets doivent être disposés de manière à rendre difficile leur dispersion. On peut aussi enterrer du grillage en mailles serrées sous une légère couche de terre ou de compost, ce qui peut par ailleurs aussi empêcher la pousse de certaines mauvaises herbes. Les pierres rugueuses et/ou le grillage brut ne sont pas agréables pour les tendres coussinets. Les dispositifs pour « surprendre » le chat Pour apprendre à un chat à éviter une zone particulière, vous devez faire en sorte que cette zone devienne inattractive pour lui. La meilleure méthode est de surprendre le chat « sur le fait », mais sans qu’il ne sache que vous êtes à l’origine de ce qui le surprend. Des dispositifs simples peuvent être mis en place pour « piéger » efficacement la zone qu’un chat trouve attractive : - Bruit et Mouvement : Disposez des haricots secs, des macaronis, ou des graines pour oiseaux sur un plateau en métal (les moules à gâteaux jetables ou les moules de cookies fonctionnent bien et ne sont pas chers). Placez plusieurs plateaux le long du grillage, de la véranda ou de la balustrade de la terrasse, sur le rebord de la fenêtre, ou sur les côtés de tout véhicule sur lesquels le chat saute. Les oiseaux peuvent toujours se poser sans danger si les plateaux sont bien équilibrés, mais le poids d’un chat qui saute sur la surface va bousculer le plateau. Le chat sera surpris par le bruit et par la perte d’équilibre du perchoir qui tombe. Une alternative à cette méthode du « plateau qui tombe », est d’installer sur chaque bord du plateau, des couvercles en plastique léger remplis d’eau, pour ajouter une douche au bruit et au mouvement du plateau qui tombe. - Texture : Pour empêcher un chat de sauter sur des surfaces plates (rebords de fenêtres, véhicules ou terrasses), entrecroisez du scotch double face sur un morceau de plastique robuste – un rideau en plastique lourd, ou une nappe en vinyl feront l’affaire. Recouvrez la surface à protéger avec le plastique, et attachez-le avec une corde, ou au moins un objet lourd, pour le maintenir en place. Le scotch gênera le chat (sans lui faire de mal ou créer une panique), et quant au plastique lisse, il fait un bruit désagréable, et en plus, il n’offre aucune prise pour les pattes. Une alternative au scotch double-face serait d’utiliser un paillasson en plastique avec le côté pointes orienté vers le haut. - Eau : Cette méthode marche particulièrement bien pour toutes les zones où les oiseaux se nourrissent au sol, ou les endroits du jardin que les chats utilisent pour faire leurs besoins. Quand la température le permet, mettez en route un appareil d’arrosage pendant la période habituelle de dérangement (qui peut être à l’aube ou à la tombée de la nuit, si le chat est sur votre propriété pour chasser). Un programmateur pour le système d’arrosage, programmé avec un horaire irrégulier, permettra de décourager ces animaux intelligents, qui sinon, éviteraient simplement la zone aux « heures humides » régulières de la journée… ! - Obstacle : Si votre mangeoire ou votre nichoir pour les oiseaux est monté sur un pilier, vous pouvez clouer sur le pilier un dispositif de protection en métal galvanisé ayant la forme d’un cône inversé, pour protéger la plateforme. Responsabilité Si ces suggestions ne marchent pas, votre prochaine étape est de déterminer qui s’occupe du chat. Dans de nombreux cas, le « chat problématique » appartient à quelqu’un qui le laisse vagabonder, à moins que le chat n’ait pas vraiment de propriétaire. Si le chat appartient à un voisin, votre problème est partagé. Ce n’est pas toujours facile de discuter diplomatiquement de problèmes de voisinage. Souvenez-vous que le chat est celui de votre voisin, même s’il représente une nuisance quand il est sur votre propriété. En mettant l’accent sur votre inquiétude concernant la sécurité du chat, plutôt que sur les problèmes qu’il cause, vous avez davantage de chances de gagner la coopération de votre voisin. Si vous n’arrivez pas à déterminer qui est le propriétaire du chat, le problème est entre vos mains. Dans certains cas, il peut être difficile de faire la différence entre un chat semi-sauvage et un chat abandonné, potentiellement amical, donc à moins que le chat ne vienne vers vous assez facilement quand vous vous agenouillez et l’appelez gentiment, jouez la sécurité et ne touchez pas le chat (si vous arrivez déjà à l’approcher !). Même certains chats bien socialisés n’aiment pas être portés par des étrangers. En supposant que vous ayiez déjà essayé les tactiques de reconditionnement mentionnées ci-dessus sans succès, il vous faudra peut-être vous résoudre à utiliser un système inoffensif pour l’attraper. Attraper les chats humainement N’utilisez rien d’autre qu’une cage de captage faite pour attirer le chat humainement dans la cage avec de la nourriture, et le garder confiné et en sécurité, jusqu’à ce qu’il soit déplacé dans une autre zone. La plupart des organisations ou associations de protection animale prêtent ou louent ces cages de captage, et certaines de ces associations vont même vous les livrer et/ou les récupérer. Assurez-vous de bien comprendre comment fonctionne la cage et la façon de placer la nourriture, comment recouvrir la cage, et à quels intervalles vous devrez aller vérifier la cage. Si vous avez une raison de croire que le chat a un propriétaire, réfléchissez à deux fois avant d’attraper le chat, à moins que vous n’ayez l’intention de le ramener à son propriétaire. Pour attraper un chat abandonné, utilisez de la nourriture en boîte pour les chats. Placez la cage dans un endroit protégé autant que possible des intempéries ou de la chaleur. Bien que vous puissiez entendre des bruits alarmant quand le chat réalise qu’il est enfermé, il n’est pas blessé, il a seulement peur. Si le chat est enfermé sans avoir accès à de l’eau ou un abri des intempéries, de la chaleur ou des prédateurs, il est primordial que vous alliez chercher la cage immédiatement. Utilisez des gants pour empêcher les griffures ou morsures, mettez la cage dans un endroit protégé en attendant d’aller emmener le chat dans un refuge pour animaux (aussi rapidement que possible). Ne relachez pas un chat abandonné. Cela contribuerait encore aux problèmes de surpopulation et entraînerait inévitablement une vie et une mort douloureuses pour le chat. De nombreux chats de propriétaires ne portent malheureusement pas de colliers avec une identification. Un chat qui appartient à quelqu’un et qui est perdu peut avoir un comportement de peur. Si vous ne connaissez pas le chat, emmenez-le à votre refuge local. Là, on pourra s’occuper de lui et ses propriétaires auront plus de chances de le retrouver. S’il n’est pas réclamé, mais que sa santé est bonne et que son comportement est sain, le refuge essayera de lui trouver une nouvelle famille aimante, à moins que vous n’ayez vous-même envie de l’adopter. De cette manière, vous pourrez le garder en sécurité dans votre maison, où il sera chez lui, avec vous. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. -
1) Le chat et les jeux . 2) le chaton et ses jeux brutaux
Janick11 a répondu à un(e) sujet de Janick11 dans - Choix- Lois -arrivée-éducation-cohabitation
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/kittens-rough-play-french.pdf Les jeux brutaux chez les chatons Si jouer avec votre chat passe d’un gentil jeu innocent à un combat de boxe professionnel en quelques secondes, suivez les recommendations qui suivent, et qui vous permettront de maintenir l’intérêt du jeu, tout en réduisant le nombre de fois où la trousse de premiers secours est sortie. Les chats manifestent différents comportements lorsqu’ils jouent, comme l’exploration, l’investigation et les comportements de prédateur – des capacités dont ils auraient besoin normalement pour survivre. Comme vous le savez probablement déjà, les chatons aiment explorer de nouveaux endroits, ils s’intéressent à tout ce qui bouge, et peuvent sauter sur les objets qui ressemblent à une proie et les mordre. Ce n’est pas toujours facile pour les chats de reconnaître la limite entre ce qui est considéré comme un jeu acceptable, et des comportements excessivement agressifs. C’est pourquoi les comportements agressifs motivés par le jeu, sont fréquents chez les jeunes chats actifs de moins de deux ans, et chez les chats qui vivent dans des familles où il n’y a qu’un seul chat. Les chatons apprennent comment inhiber leurs morsures avec leurs frères et soeurs et avec leur mère. Un chaton qui est séparé trop tôt de sa famille risque de jouer de manière plus brutale qu’un chaton qui a eut davantage de temps avec sa famille. De plus, si les humains jouent avec un jeune chaton en utilisant leurs mains et/ou leurs pieds au lieu de jouets, le chaton va apprendre que les jeux brutaux avec les gens sont acceptables. Dans la plupart des cas, il n’est pas trop difficile d’apprendre à votre chaton ou à votre jeune chat que les jeux brutaux ne sont pas acceptables. Voici quelques suggestions : - Encouragez les comportements acceptables - Redirigez l’habitude de mordiller de votre chaton vers des objets acceptables comme des jouets. Traînez un jouet sur le sol pour encourager votre chaton à bondir dessus, ou envoyez un jouet au loin pour que votre chaton lui court après et fasse ainsi davantage d’exercice. Certains chatons vont même rapporter le jouet pour qu’on le leur lance à nouveau. Vous pouvez aussi essayer les jouets avec lesquels votre chaton peut lutter, comme par exemple un animal en peluche à peu près de sa taille, afin qu’il puisse l’attraper avec ses deux pattes avant, le mordre et le taper avec ses pattes arrières. C’est l’une des façons dont les chats jouent ensembles, en particulier quand ils sont jeunes. C’est aussi l’une des façon dont ils essaient de jouer avec les mains et les pieds des humains, et il est donc important de leur donner ce genre de jouets comme cible alternative. Encouragez le jeu avec un « jouet de lutte » en le frottant contre le ventre de votre chaton quand il veut jouer brutalement – et assurez-vous de ne pas laisser votre main quand le chaton accepte le jouet ! Comme les chatons ont besoin de beaucoup de temps de jeux, essayez de réserver 3 ou 4 moments réguliers dans la journée pour initier le jeu avec votre chaton. Cela va l’aider à comprendre qu’il n’a pas à être celui qui initie le jeu en sautant sur vous. Découragez les comportements inacceptables Vous devez mettre en place des règles pour le comportement de votre chaton, et toute personne avec laquelle votre chat entre en contact devrait renforcer ces règles. On ne peut pas attendre d’un chaton qu’il apprenne que c’est acceptable de jouer brutalement avec son maître, mais pas avec le bébé. - Utilisez des produits répulsifs pour décourager votre chaton de mordiller. Pour cela, vous pouvez soit utiliser un vaporisateur rempli d’eau avec une petite portion de vinaigre, soit un flacon à air pressurisé, et aspergez une gliclée vers votre chaton quand il commence à devenir trop brutal. Pour utiliser cette technique efficacement, vous devrez avoir le vaporisateur ou le flacon à portée de main à tout instant – il est absolument essentiel d’utiliser les produits répulsifs au moment même où le comportement brutal est en train de se passer. Soit vous placez un vaporisateur d’eau dans chaque pièce, soit vous en portez une avec vous dès que vous vous déplacez dans la maison. Dans certains cas, vous voudrez peut-être essayer les produits répulsifs sur vos mains. Si votre peau est sensible, vous pouvez porter des gants et mettre le produit répulsif sur les gants. L’inconvénient possible avec cette méthode est que votre chaton risque d’apprendre que « les mains avec des gants ont mauvais goût, mais pas celles qui n’en ont pas ! ». Souvenez-vous que les produits répulsifs ne seront efficaces que si vous offrez à votre chaton des alternatives acceptables. - Redirigez le comportement après avoir utilisé le produit répulsif. Après avoir surpris votre chaton avec le vaporisateur ou le produit répulsif, offrez-lui immédiatement un jouet avec lequel il pourra lutter ou qu’il pourra poursuivre. Cela l’encouragera à diriger ses jeux brutaux sur un jouet plutôt que sur une personne. Nous recommandons de garder un sac de jouets caché dans chaque pièce spécifiquement dans ce but. - Détournez votre attention quand votre chaton commence à jouer trop brutalement. Si les techniques de distraction et de redirection ne semblent pas marcher, le remède le plus drastique que vous pouvez utiliser pour décourager votre chat des jeux brutaux est de lui retirer toute attention. Il veut jouer avec vous, donc si vous lui montrez la limite en détournant votre attention systématiquement à chaque fois qu’il la dépasse, il va finir par comprendre jusqu’où il peut aller. La meilleure manière de détourner votre attention est de partir dans une autre pièce et de fermer la porte suffisamment longtemps pour qu’il se calme. Si vous le prenez dans vos bras pour le porter dans une autre pièce, vous le récompensez en le touchant, c’est pourquoi c’est vous qui devez quitter la pièce. Remarque : Aucune de ces méthodes ne seront très efficaces à moins que vous ne donniez aussi à votre chaton des opportunités acceptables pour manifester son énergie – en jouant avec lui régulièrement avec des jouets appropriés. Ce qu’il ne faut pas faire - Si vous essayez de donner une petite claque, de taper ou de frapper votre chaton parce-qu’il joue brutalement, vous aurez à faire face, presqu’à coup sûr, à un ‘retour de flamme’. Votre chaton pourrait se mettre à avoir peur de votre main, ou bien il pourrait interpréter ces mouvements de la main comme un jeu de votre part, et jouer encore plus brutalement en conséquence. -Prendre votre chaton dans vos bras pour l’emmener dans une autre pièce peut renforcer son comportement parce-qu’il apprécie probablement le contact physique lorsqu’il est porté. Le temps que vous l’ayiez emmené dans une autre pièce et que vous ayez fermé la porte, il aura déjà oublié ce qu’il a fait pour être mis dans cette situation. Une remarque sur l’agressivité : N’encouragez pas votre chaton à mordre ou griffer n’importe quelle partie de votre corps quand il joue. Donnez-lui plutôt des jouets appropriés pour mordre ou griffer. S’il continue à vous mordre ou à vous griffer, contactez votre vétérinaire, ou un comportementaliste animalier, afin qu’il vous donne des suggestions sur la manière de rediriger en douceur son comportement vers des objets appropriés. Par ailleurs, assurez-vous de bien nettoyer toute morsure ou griffure, et d’appliquer une pommade antibiotique. Si vous êtes sérieusement mordu, allez immédiatement voir votre médecin. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. -
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/Housetraining-French.pdf EN TRAVAUX DE MISE EN PAGE L’apprentissage de la propreté Contrairement à la croyance populaire, apprendre la propreté à un chiot demande bien davantage qu’un paquet de vieux journaux – cela demande du temps, de la vigilance, de la patience et de la persévérance. En suivant la procédure décrite ci-dessous, vous pourrez minimiser les incidents, cependant quasiment tous les chiots vont, à un moment ou à un autre, faire leurs besoins dans la maison (et même plusieurs fois…). Préparez-vous à cela, car cela fait partie de la vie avec un chiot et de son éducation. Eduquer votre chiot peut prendre plusieurs semaines, et avec certaines races plus petites, cela peut être un peu plus long. Cependant, si vous suivez consciencieusement les conseils ci-dessous, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour que votre chiot apprenne rapidement la propreté. Etablir une routine ? Comme les bébés, les chiots fonctionnent mieux sur la base d’un horaire régulier. Emmenez votre chien dehors fréquemment, au moins toutes les deux heures, ainsi qu’après avoir joué, après qu’il ait mangé ou bu, et quand il se réveille après un petit somme. ? Complimentez votre chiot à profusion chaque fois qu’il élimine dehors. Vous pouvez même lui donner une friandise en récompense. Vous devez le complimenter et lui donner la récompense juste après qu’il ait fini d’éliminer, et non pas quand il rentre dans la maison. Cette étape est essentielle, parce-que la seule manière pour votre chien de savoir ce que vous voulez qu’il fasse est de le récompenser quand il élimine dehors. ? Choisissez un endroit dehors, pas trop loin de la porte, qui deviendra le « coin toilettes ». Conduisez toujours votre chiot en laisse directement au coin toilettes. Vous l’emmènerez se promener, ou jouerez avec lui, seulement après qu’il ait éliminé. S’il y a un « accident » dans la maison, mettez les chiffons et/ou serviettes en papier qui ont servi à nettoyer, dans le coin toilettes de votre chiot : l’odeur l’aidera à reconnaître l’endroit et à comprendre que c’est là qu’il doit faire ses besoins. Pendant que votre chien élimine, utilisez un mot ou une expression telle que : « Vas au petit coin », que vous pourrez ensuite utiliser avant qu’il élimine, de manière à lui rappeler ce qu’il est supposé faire. ? Donnez à manger à votre chiot sur la base d’un horaire régulier, et donnez-lui de la nourriture de très bonne qualité, afin de faciliter l’éducation à la propreté. En fonction de leur âge, les chiots ont en général besoin d’être nourris trois ou quatre fois par jour. Si vous lui donnez à manger aux mêmes heures chaque jour, votre chiot aura aussi tendance à éliminer à des heures régulières, ce qui rendra l’éducation plus facile pour vous deux. Surveillez, surveillez, surveillez Ne laissez pas à votre chiot l’opportunité de faire ses besoins dans la maison. Il devrait être constamment surveillé quand il est à l’intérieur. Vous pouvez le garder près de vous, attaché 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 2 avec une longe de 2 mètres, ou bien vous pouvez aussi utiliser un parc pour bébés, de manière à le garder dans la pièce où vous vous trouvez. Soyez vigilant pour repérer les signaux montrant qu’il a besoin d’éliminer, comme renifler un peu partout ou tourner en rond. Quand vous voyez ces signaux, emmenez-le immédiatement dehors, en laisse, à son coin toilettes. S’il élimine, complimentez-le à profusion et récompensez-le avec une friandise pour chiens. Espace limité Quand vous ne pouvez pas surveiller votre chiot pour un moment, il doit être gardé dans un endroit assez petit, afin qu’il n’ait pas envie d’éliminer dans cet endroit. Cela doit être assez grand cependant pour qu’il puisse se tenir à l’aise, debout, couché ou qu’il puisse tourner dans son coin. Cette zone pourrait être une partie de la salle de bain, délimitée avec des boîtes ou un parc à bébé. Si votre chiot a passé plusieurs heures dans cet endroit, quand vous le sortez, emmenez-le directement à son coin toilettes et félicitez-le quand il élimine. Oups !... Attendez-vous à ce que votre chiot ait un « accident » dans la maison : c’est un aspect normal de l’éducation du chiot. ? Quand vous le prenez sur le fait, en train d’éliminer dans la maison, faites quelque chose pour l’interrompre, comme un bruit soudain (attention de ne pas lui faire peur). Puis emmenez-le immédiatement à son coin toilettes, complimentez-le et donnez lui une récompense s’il finit ses besoins là. ? Ne punissez pas votre chiot parce-qu’il a fait ses besoins dans la maison. Si vous trouvez un endroit qu’il a sali, c’est trop tard pour le punir. Il n’y a rien d’autre à faire que de nettoyer. Réprimander le chiot, lui mettre le museau dans sa « bêtise », ou quelqu’autre forme de punition ou de discipline ne fera que l’effrayer, lui apprendre à avoir peur de vous, ou à avoir peur d’éliminer en votre présence. Les animaux ne comprennent pas la punition après les faits, même si c’est seulement quelques secondes après. Sous quelque forme que ce soit, punir fera toujours plus de mal que de bien. ? Il est primordial de bien nettoyer la zone salie, parce-que les chiots ont tendance à continuer à salir les zones qui sentent l’urine ou les fèces. Il est très important que vous utilisiez les procédures de surveillance et d’espace restraint décrites ci-dessus pour minimiser le nombre d’accidents. Si vous laissez votre chiot éliminer fréquemment dans la maison, il ne sera plus très sûr de l’endroit où il est supposé éliminer, ce qui rallongera le temps d’éducation du chiot. Utilisation du journal pour les besoins de votre chiot On ne peut pas attendre d’un chiot de moins de 6 mois qu’il contrôle sa vessie pendant plus de quelques heures à la fois. Si vous devez vous absenter pendant plus de 4 ou 5 heures par jour, 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 3 ce n’est peut-être pas le bon moment pour vous d’adopter un petit chiot. Vous pourriez envisager plutôt d’adopter un chien plus âgé, qui pourra attendre votre retour. Si vous vous êtes cependant déjà engagé à avoir ce chiot, et que vous devez partir de chez vous pendant de longues périodes, vous devrez apprendre à votre chiot à éliminer dans un endroit spécifique, à l’intérieur de la maison. Soyez cependant conscient que cela risque de prolonger le processus d’apprentissage de la propreté. Apprendre à votre chiot à éliminer sur un journal peut par ailleurs créer une prédilection pour ce genre de surface, ce qui peut l’encourager, même une fois adulte, à continuer à éliminer sur les journaux qu’il pourrait trouver déposés dans la maison. Quand votre chiot doit être laissé seul pour une longue période, mettez-le dans un endroit suffisamment grand pour qu’il puisse disposer d’un espace pour dormir, d’un espace pour jouer, et d’un espace séparé pour éliminer. Dans l’espace désigné comme le coin toilettes, vous pouvez utiliser soit des journaux, soit une boîte avec du gazon. Pour cela, placez le gazon dans un container, comme par exemple une petite piscine en plastique pour les bébés. Vous pouvez aussi trouver des produits de litière pour chiens dans les animaleries. Si vous avez à nettoyer une « bêtise » dans la maison, prenez les chiffons ou les serviettes en papiers qui ont servi à nettoyer, et mettez-les dans l’endroit désigné comme le coin toilettes. L’odeur aidera le chiot à reconnaître cet espace comme étant l’endroit où il est supposé faire ses besoins. Autres problèmes liés à l’apprentissage de la propreté Si vous avez sérieusement suivi les procédures pour l’apprentissage de la propreté et que votre chiot continue à éliminer dans la maison, il se peut qu’il y ait une autre raison à son comportement. - Problèmes médicaux : Salir la maison peut être un comportement causé par des problèmes physiques comme une infection urinaire ou une infection parasitaire. Emmenez votre chiot pour une consultation chez votre vétérinaire afin d’éliminer toute possibilité de maladie ou de mal-être physique. - Urination de soumission/excitation : Certains chiens, et particulièrement les plus jeunes, perdent temporairement le contrôle de leur vessie quand ils deviennent excités ou qu’ils se sentent menacés. Cela arrive souvent lors de retrouvailles, de jeux intenses, ou bien lorsqu’ils sont sur le point d’être punis. - Marquage de territoire : Les chiens déposent parfois de l’urine ou des fèces, le plus souvent en petites quantités, pour marquer leur territoire. Les mâles et les femelles le font de la même manière, et cela arrive le plus souvent quand ils croient que leur territoire a été envahi. - Anxiété de séparation : Les chiens qui se sentent anxieux quand ils sont laissés seuls peuvent aussi salir la maison. En général, il y a d’autres symptômes, comme par exemple un comportement destructeur ou des vocalisations. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 4 - Les peurs et les phobies : Quand les animaux sont effrayés, ils peuvent perdre le contrôle de leur vessie ou de leurs intestins. Si votre chiot a peur des bruits forts, comme le tonnerre ou les pétards, il peut salir la maison quand il est exposé à ces bruits effrayants. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés.
-
Peur du chien. Orage et grands bruits
Janick11 a répondu à un(e) sujet de Janick11 dans - Education-psycho-sports
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/Fear-of-Thunder-and-Other-Noises-French.pdf EN TRAVAUX D E MISE EN PAGE La peur de l’orage (et des autres bruits alarmants) Il n’est pas rare que les chiens soient effrayés par l’orage, les pétards et autres bruits forts. Ces peurs peuvent se développer même si votre chien n’a jamais vécu d’expériences traumatisantes associées avec le bruit en question. La bonne nouvelle, c’est que beaucoup de problèmes liés à la peur peuvent être résolus avec succès. Cependant, si le problème n’est pas traité, le comportement anxieux de votre chien peut aller en s’aggravant. Les problèmes de comportement les plus fréquents associés à la peur des bruits forts sont les destructions et les fugues. Quand votre chien est effrayé, il cherche à atténuer sa peur. Il peut alors essayer de s’échapper vers un endroit où le bruit du tonnerre ou des feux d’artifice sont moins intenses. Si en quittant son jardin ou en allant dans une certaine pièce ou un certain endroit de la maison, il se sent moins effrayé, le comportement de fugue est alors renforcé puisqu’il permet au chien de réussir à atténuer sa peur. Pour certains chiens, le niveau d’activité ou d’effort physique lié aux comportements de fugue ou de destruction, peut déjà être une issue pour décharger leur trop plein d’anxiété. Malheureusement, les fugues et/ou les comportements destructeurs posent des problèmes au maître, et peuvent aussi résulter en des blessures physiques pour le chien. Lorsque le chien entend le bruit alarmant, les choses qui sont présentes dans son environnement peuvent, dans sa perspective, devenir associées avec ce bruit qui l’effrait. Et au bout d’un certain temps, le chien peut se mettre à avoir peur d’autres choses dans l’environnement, qu’il associe avec le bruit effrayant. Par exemple, les chiens qui ont peur du tonnerre peuvent se mettre ensuite à avoir peur du vent, des nuages gris et des éclairs qui précèdent souvent le coup de tonnerre. Les chiens qui ont peur des pétards peuvent se mettre à avoir peur des enfants qui ont les pétards, ou à avoir peur d’aller dans l’arrière-cour par exemple, si c’est en général là qu’ils entendent le bruit effrayant. Que pouvez-vous faire pour aider votre chien ? Créez un lieu sûr : Essayez de créer un endroit où votre chien se sentira en sécurité et où il pourra aller quand il entend les bruits qui lui font peur. Mais souvenez-vous que cela doit être un lieu sûr de son point de vue et non du vôtre. Regardez où il va, ou bien où il tente d’aller quand il a peur, et si c’est possible, laissez-le accéder à cet endroit. S’il essait d’entrer dans la maison, vous pouvez éventuellement envisager d’installer une porte pour chien. S’il tente d’aller sous votre lit, laissez-le entrer dans votre chambre. Vous pouvez aussi créer un abri protégé, petit et sombre, à l’abri du bruit effrayant autant que possible (mettre en route la radio peut aider à atténuer le bruit). Encouragez-le à aller dans cet endroit quand vous êtes à la maison et qu’il y a un orage ou un autre bruit effrayant. Donnez-lui à manger dans cet endroit et associez d’autres « bonnes choses » qui se passent là. Il doit pouvoir entrer et sortir de cet endroit tout-à-fait librement. Le confiner dans son abri quand il ne veut pas y être créera seulement davantage de problèmes. L’approche de l’abri sûr pourra 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 2 marcher avec certains chiens, mais pas tous. D’autres chiens ressentent le besoin de bouger et d’être actif quand ils ont peur, et « se cacher » ne les aidera pas à se rassurer. Distrayez votre chien : Le meilleur moment pour utiliser cette méthode, c’est lorsque votre chien commence tout juste à montrer de l’anxiété. Encouragez-le à s’investir dans toute activité qui capte son attention et le distrait de sa peur. Commencez dès qu’il attire votre attention sur le bruit, et alors qu’il est seulement vigilant, sans encore montrer trop de comportements de peur. Essayez immédiatement de l’intéresser à quelque chose qu’il aime vraiment. Sortez une balle de tennis et jouez avec lui (dans un endroit sûr, d’où il ne peut s’échapper), ou bien pratiquez quelques commandes qu’il connaît. Récompensez-le avec des compliments et des friandises quand il fait attention au jeu ou aux commandes que vous lui donnez. Lorsque l’orage ou les autres bruits se renforcent, il est possible que vous ne puissiez plus garder son attention sur l’activité, mais cela peut retarder le début du comportement de peur de plus en plus longtemps à chaque fois. Si vous ne pouvez garder son attention et qu’il commence à montrer des signes de peur, arrêter le processus. En effet, si vous continuiez, vous pourriez, sans le vouloir, renforcer le comportement de peur. Modification du comportement : Les techniques de modification du comportement réussissent souvent à atténuer les peurs et les phobies. Les techniques appropriées sont appelées techniques de « contre-conditionnement » et « désensibilisation ». Cela implique de conditionner ou d’apprendre à votre chien à réagir sans la peur en réponse aux bruits et aux autres stimulis qui l’effrayaient auparavant. Cela doit être fait très progressivement. Commencez en l’exposant à un niveau d’intensité du bruit qui ne l’effrait pas, et associez-le à quelque chose d’agréable, comme une friandise pour chiens ou un jeu amusant. Augmentez progressivement le volume tout en continuant à offrir à votre chien quelque chose d’agréable. Par ce procédé, il va associer de « bonnes choses » avec le bruit qui lui faisait peur auparavant. Exemple : - Enregistrez une cassette audio avec le bruit des pétards sur la bande - Mettez en route la cassette à un volume aussi bas que nécessaire pour ne pas déclencher la peur chez votre chien. Pendant que la cassette tourne à très bas volume, donnez son repas à votre chien, ou donnez-lui une friandise pour chiens, ou encore jouez à son jeu favori. - Au cours de la session suivante, passez la cassette un tout petit peu plus fort, tout en donnant à manger à votre chien ou en jouant avec lui. - Continuez à augmenter le volume très progressivement, au fur et à mesure des sessions, sur une période de plusieurs semaines ou plusieurs mois. Si à un moment donné pendant que la cassette tourne, le chien montre un comportement de peur, ARRETEZ. Commencez la session suivante à un volume inférieur, qui ne provoque pas d’anxiété chez votre chien, et progressez plus lentement. Si ces techniques ne sont pas utilisées correctement, elles ne seront pas efficaces et peuvent même aggraver le problème. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 3 Par ailleurs, pour certaines peurs, il peut être particulièrement difficile de recréer le stimulus à l’origine de la peur. Par exemple, le tonnerre est accompagné de changements dans la pression barométrique, d’éclairs et de pluie, et l’anxiété de votre chien peut être provoquée par l’ensemble de ces différents éléments, et pas seulement par le tonnerre. L’aide d’un professionnel peut alors être nécessaire pour créer et mettre en place ce type de programme de modification du comportement. Consultez votre vétérinaire : Il existe des médicaments pour réduire l’anxiété de votre chien pendant de courtes périodes. Votre vétérinaire est la seule personne qui soit qualifiée et qui a le droit de prescrire des médicaments pour votre chien. N’essayez pas de donner à votre chien des médicaments sans consulter votre vétérinaire. Les animaux ne réagissent pas aux médicaments de la même manière que les êtres humains, et un médicament qui est bon pour les humains, peut se révéler fatal pour votre chien. Une thérapie médicamenteuse seule ne suffira pas à réduire les peurs et les phobies de façon permanente. Dans des cas extrêmes, la modification du comportement et les médicaments, utilisés conjointement, peut être la meilleure approche. Ce qu’il ne faut pas faire ? N’essayez pas de rassurer votre chien quand il a peur ; cela peut renforcer son comportement anxieux. Si vous le caressez, le rassurez ou si vous lui donnez des friandises quand il montre de l’anxiété, il peut interpréter cela comme une récompense pour son comportement de peur. Essayez plutôt de vous comporter normalement, comme si vous n’aviez pas remarqué son anxiété. ? N’enfermez pas votre chien dans un chenil d’intérieur pour l’empêcher de détruire quelque chose pendant un orage. Il paniquera, et risquera en plus de se blesser, parfois même sérieusement, en essayant de s’échapper de la cage. ? Ne punissez pas votre chien parce-qu’il a peur. Punir ne ferait qu’aggraver son anxiété et sa peur. ? N’essayez pas de forcer votre chien à faire l’expérience ou à être près du son qui l’effrait. Par exemple, le forcer à rester près d’un groupe d’enfants qui allument des pétards ne ferait que le terroriser davantage, et cela pourrait le conduire à devenir aggressif pour chercher à échapper à cette situation. Ces approches ne marchent pas parce-qu’elles ne réduisent pas la peur de votre chien. Essayer simplement de l’empêcher de s’échapper ou de détruire ne marchera pas. S’il est toujours effrayé, il continuera à montrer cette peur de toutes les manières qu’il pourra le faire (creuser, sauter, grimper, mordiller, aboyer, hurler). Enfin, sachez que les cours d’éducation ne résoudront pas les problèmes de peur de l’orage ou d’autres bruits, mais peuvent cependant aider à améliorer globalement la confiance en soi du chien. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 4 Spécialistes du comportement animal Si votre chien montre de graves signes de peurs et de phobies et que vous n’arriviez pas à des résultats avec les techniques que nous avons décrites ici, vous devriez consulter un spécialiste du comportement animal et votre vétérinaire. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. -
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/Fearful-Dogs-French.pdf EN TRAVAUX DE MISE EN PAGE Le chien qui a peur La peur se manifeste de très nombreuses façons, en particulier pour votre ami à quatre pattes. Par peur d’un étranger ou d’un bruit inattendu, votre chien peut montrer différentes attitudes, comme baisser la tête, aplatir les oreilles contre sa tête, et avoir la queue entre les pattes. Un chien effrayé peut aussi haleter, saliver, trembler, marcher de long en large, ou tenter de s’échapper. Il peut aussi montrer des comportements de soumission (évitement du regard, uriner par soumission, se mettre sur le dos pour exposer son ventre), ou bien il peut aussi se figer et rester totalement immobile. Certains chiens vont aboyer et/ou grogner contre l’objet qui leur fait peur. Dans des cas d’extrême peur, il arrive qu’un chien devienne destructeur (à cause d’une anxiété généralisée ou dans une tentative pour s’échapper), ou bien il peut perdre le contrôle de sa vessie ou de ses intestins et faire ses besoins dans la maison. Les causes du comportement anxieux Identifier pourquoi votre chien a peur n’est pas toujours essentiel pour traiter le comportement anxieux. Cependant, la cause de sa peur sera pour beaucoup dans le résultat plus ou moins réussi du traitement. Un chien qui est génétiquement prédisposé à une anxiété généralisée, ou qui a été mal socialisé au cours d’un stade critique de son developpement, ne répondra probablement pas aussi bien au traitement qu’un chien qui a développé une peur spécifique en réponse à une situation spécifique. Quoi qu’il en soit, il est essentiel d’éliminer en premier lieu toute cause médicale éventuelle au comportement anxieux de votre chien. Votre première démarche doit donc être d’emmener votre chien chez le vétérinaire pour une évaluation médicale complète. Ce que vous pouvez faire La plupart des peurs ne disparaissent pas d’elles-mêmes, et si on ne s’en occupe pas, elles peuvent même s’aggraver. Certaines peurs, quand elles sont traitées, vont décroître en intensité ou en fréquence, mais peuvent ne pas disparaître entièrement. Une fois que les causes médicales ont été éliminées, la première étape pour aider votre chien anxieux est d’identifier ce qui déclenche sa peur. Est-il effrayé par des bruits alarmants ? A-t-il peur de rester seul ? La plupart des peurs peuvent être traitées en utilisant les techniques de désensibilisation et de contre-conditionnement, sachant que ces méthodes requièrent une bonne dose de temps et de patience. Vous aurez peut-être besoin de l’aide d’un spécialiste certifié du comportement animal pour vous aider avec ces techniques. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 2 Comment utiliser la Technique de Désensibilisation ? Commencez par exposer votre chien à un niveau très bas ou à une petite quantité de ce qui lui fait peur. Par exemple, s’il a peur des bicyclettes, commencez avec une bicyclette placée à une distance de 30 mètres de votre chien. ? Récompensez-le pour son comportement calme, sans peur, en présence de la bicyclette. Progressivement, approchez la bicyclette plus près de lui. Tant que le chien reste détendu, récompensez-le avec des friandises pour chien et des compliments. Si à un moment, il montre des signes d’anxiété, reculez la bicyclette et recommencez plus lentement. ? Quand votre chien peut rester détendu en présence d’une bicyclette à l’arrêt, replacez la bicyclette à 30 mètres du chien environ, et cette fois, demandez à quelqu’un de monter sur la bicyclette et de rouler doucement avec. A nouveau, augmentez progressivement la proximité de la bicyclette roulant doucement, tout en récompensant votre chien pour son calme et son comportement détendu. Répétez cette procédure autant de fois que nécessaire, en augmentant progressivement la vitesse de la bicyclette. ? Cette approche peut prendre plusieurs jours, semaines ou même mois. Vous devez procéder suffisamment lentement pour que votre chien ne soit jamais effrayé pendant le processus de désensibilisation. Si vous voulez aller trop vite, cela ne marchera pas. Comment utiliser la Technique du Contre-Conditionnement Le Contre-conditionnement est plus efficace quand il est utilisé en complément de la désensibilisation, et qu’il permet de relier le stimulus de peur (par exemple le passage d’une bicyclette) avec une activité ou un comportement incompatible avec le comportement de peur (par exemple lorsque le chien reste dans la position assise). Cette méthode permet donc d’apprendre au chien un nouveau comportement face au stimulus de peur. ? Reprenons l’exemple de désensibilisation ci-dessus : tandis que votre chien est exposé à la bicyclette, demandez-lui de faire un exercice d’obéissance, comme par exemple : « assis » ou « couché ». Récompensez-le pour vous avoir obéi et continez à lui demander d’effectuer ces exercices, pendant que la bicyclette s’approche progressivement de lui. ? Si votre chien ne connaît aucun exercice d’obéissance, apprenez-lui en quelques-uns en utilisant les récompenses et les compliments. N’utilisez jamais la punition, ni les colliers de correction, ni les réprimandes pour lui apprendre ces exercices. Le but du contre-conditionnement est en effet d’aider votre chien à associer des expériences positives et agréables à la chose qui lui fait peur. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 3 Attentes réalistes Certaines choses qui effraient les chiens peuvent être difficiles à reproduire et/ou à contrôler. Par exemple, si votre chien a peur des orages, il peut aussi réagir à d’autres stimulus qui sont présents pendant l’orage, comme les odeurs, les changements de pression barométrique et/ou les changements de luminosité. Pendant le processus de désensibilisation, il vous est impossible de reproduire tous ces facteurs. Si votre chien a peur des hommes, vous pouvez utiliser la technique de désensibilisation, mais si un homme adulte vit dans la maison et que votre chien est constamment exposé à sa présence, cela peut perturber la progression graduelle de la désensibilisation. Vous devez être patient avec votre chien, et faire tout ce qu’il vous est possible pour ne pas vous sentir frustré pendant le processus de desensibilisation. Quand demander de l’aide ? Les techniques de désensibilisation et de contre-conditionnement peuvent être difficile à mettre en application. De plus, les problèmes de comportement peuvent s’aggraver si ces techniques ne sont pas pratiquées correctement. Pour ces raisons, vous pouvez choisir de demander l’aide d’un professionnel du comportement animal qui peut venir chez vous. Il est important de garder à l’esprit qu’un chien effrayé qui se sent coincé ou qui est poussé trop loin, peut devenir agressif. Certains chiens vont réagir agressivement à tout ce qui leur fait peur. Si votre chien montre un comportement agressif, tel que : grogner, gronder, montrer les dents ou chercher à mordre, arrêtez immédiatement toutes les procédures de modification de comportement, et demandez l’aide d’un professionnel, spécialiste du comportement animal, dès que possible. Quand consulter votre vétérinaire ? Il existe des médicaments qui peuvent aider votre chien à se sentir moins anxieux pendant de courtes périodes de temps. Votre vétérinaire est la seule personne qui a le droit de prescrire des médicaments à votre chien, et qui est qualifiée pour cela. Ne donnez pas des médicaments à votre chien sans consulter votre vétérinaire. Les animaux ne réagissent pas aux médicaments de la même manière que les êtres humains, et un médicament qui est bon pour les humains, peut se révéler fatal pour votre chien. Une thérapie médicamenteuse seule ne suffira pas à réduire les peurs et les phobies de façon permanente. Dans des cas extrêmes, la modification du comportement et les médicaments, utilisés conjointement, peut être la meilleure approche. Ce qu’il ne faut pas faire 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. - Ne punissez jamais votre chien parce qu’il a peur. La punition ou les réprimandes ne feraient que renforcer sa peur et son anxiété. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 4 - N’essayez pas de forcer votre chien à expérimenter l’objet ou la situation qui lui fait peur. Par exemple, s’il a peur des bicyclette et que vous le forcer à rester en place avec des bicyclettes qui passent à toute vitesse autour de lui, cela va vraissemblablement l’effrayer davantage encore, plutôt que de l’aider à avoir moins peur des bicyclettes. - Ne punissez jamais votre chien après les faits, lorsqu’il a détruit quelque chose ou fait ses besoins dans la maison par anxiété ou par peur. Les animaux ne comprennent pas la punition après les faits, même si elle intervient seulement quelques secondes après. De plus, ce type de destruction ou de perte de contrôle est causé par la panique, pas par une faute de conduite. Punir fera plus de mal que de bien. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés.
-
Nettoyer tâches et odeurs laissées par nos animaux de compagnie
Janick11 a répondu à un(e) sujet de Is@ dans 2 - Spécial poilus : trucs, astuces. Don, recherche d'objets...
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/removing-odor-stains-cats-french.pdf Nettoyer les tâches et odeurs laissées par nos animaux de compagnie Vous savez comment ça se passe : au moment où vous tournez le dos, votre animal décide que votre nouveau tapis est l’endroit parfait pour faire ses besoins. Vous nettoyez et nettoyez, mais vous n’arrivez pas à supprimer cette odeur. Que pouvez-vous faire ? Et bien pour commencer, vous devez trouver les endroits qui sont salis, et ré-éduquer votre animal afin qu’il évite d’éliminer dans ces endroits. Et pour cela, vous devrez nettoyer ces endroits, et bien les nettoyer. Voici les étapes à suivre : - Cherchez tous les endroits salis en utilisant votre nez et vos yeux. Une ampoule de lumière noire indiquera normalement même de vieilles tâches d’urine. Eteignez toutes les limières dans la pièce ; utilisez la lumière noire pour identifier les endroits salis, et marquez légèrement ces zones avec une craie. Les ampoules noires peuvent être achetées dans les magasins d’équipement pour la maison. - Nettoyez les endroits salis correctement afin de supprimer les odeurs. Pour cela, suivez nos recommendations ci-après. - Emmenez votre animal chez le vétérinaire pour vérifier que ce comportement n’est pas dû à une cause médicale. - Trouvez pourquoi votre animal urine et/ou défèque dans des endroits inappropriés (pour vous aider, voir nos fiches pratiques : « Comment résoudre les problèmes de litière », « L’apprentissage de la propreté », et « Les animaux qui urinent pour marquer leur territoire »). - Rendez les endroits en question inattractifs et/ou inaccessibles (pour vous aider, lisez nos conseils sur l’utilisation des produits aversifs pour modifier le comportement de votre animal). - Rendez attractif l’endroit approprié où vous voulez que votre animal fasse ses besoins (pour vous aider, voir nos fiches pratiques : « Le renforcement positif », « L’apprentissage de la propreté », et « Comment résoudre les problèmes de litière »). - Apprenez à votre animal à utiliser l’endroit approprié pour ses besoins, en utilisant les techniques de renforcement positif (voir notre fiche pratique : « Le renforcement positif »). Pour réussir, vous devez suivre toutes ces étapes. Si vous ne réussissez pas à nettoyer complètement l’endroit sali, tous vos efforts de ré-éducation seront inutiles. Tant que votre animal peut sentir son odeur, il continuera à retourner sur la « zone de l’accident ». Même si vous ne pouvez pas sentir les traces d’urine, votre animal lui le peut. La tâche la plus importante est de supprimer cette odeur en suivant les étapes suivantes : Pour nettoyer les objets lavables : - Lavez à la machine comme d’habitude, en ajoutant une livre (500 grammes) de bicarbonate de soude à votre lessive habituelle. Si possible, il vaut mieux sécher ces objets à l’air libre. - Si vous pouvez toujours voir la tâche ou sentir l’urine, re-lavez l’objet à la machine à nouveau, et ajoutez un nettoyant enzymatique (disponible dans les animaleries) qui diminue les odeurs laissées par les animaux. Soyez attentifs à bien suivre les indications données pour l’utilisation du produit. - Si votre animal urine ou défèque sur les draps ou les couvertures sur un lit, couvrez le lit avec une nappe en vinyle, doublée de flanelle, pendant que vous commencez la période de ré-éducation. C’est lavable en machine, bon marché, et inattractif pour votre animal. Pour nettoyer les zones moquettées et tapisseries d’ameublement : Pour les « nouvelles » tâches (qui sont encore humides) : - Absorbez autant que possible l’urine avec une combinaison de papier journal et de serviettes en papier. Plus vous pouvez enlever d’urine avant qu’elle ne sèche, en particulier sur une moquette, plus ce sera facile de supprimer l’odeur. Placez une épaisse couche de serviettes en papier sur l’endroit humide, et couvrez-la ensuite avec une épaisse couche de papier journal. Si possible, placez aussi du papier journal sous l’endroit Sali. Tenez-vous debout sur ces couches de papier pendant environ une minute. Puis changez le papier et répéter cette procédure jusqu’à ce que l’endroit soit presque sec. - Si possible, mettez les serviettes en papier imbibées d’urine dans la litière de votre chat ou l’endroit dehors désigné pour faire ses besoins. Cela aidera votre animal à se souvenir qu’éliminer n’est pas un « mauvais » comportement, tant que c’est fait dans l’endroit adéquat. - Rincez abondamment la « zone de l’accident » avec de l’eau claire et froide. Après avoir rincé, enlevez l’eau au maximum, en séchant avec des serviettes, ou en utilisant un « aspirateur à eau ». Pour les tâches qui sont déjà incrustées : - Pour supprimer toute trace de tâches dans la moquette, envisagez de louer un extracteur ou « aspirateur à eau » chez un loueur de matériel de nettoyage. Cette machine marche à peu près comme un aspirateur classique, et c’est efficace et économique. Les extracteurs/aspirateurs à eau permettent d’envoyer de l’eau propre à travers votre moquette, et ensuite d’extraire l’eau salie de la moquette. Quand vous utilisez ces machines, soyez attentifs à suivre les instructions attentivement. N’utilisez pas de lessive avec ces machines ; elles marchent bien plus efficacement à l’eau claire. - Une fois que la zone est vraiment propre, utilisez un neutralisateur d’odeurs d’animaux de qualité, disponible dans les animaleries. Lisez et suivez les instructions d’utilisation, en particulier testez d’abord le nettoyant sur une petite partie cachée du tissu, afin d’être sûr qu’il ne marque pas. - Si, une fois sèche après l’extracteur et le neutralisateur, la zone semble toujours tâchée, essayez un bon nettoyant moquette. - Evitez de nettoyer à la vapeur les odeurs d’urine sur la moquette ou les tapisseries. La chaleur marquera de manière permanente la tâche et l’odeur en reliant la protéine dans la fibre. - Evitez d’utiliser des produits chimiques, en particulier ceux qui ont une odeur forte comme l’amoniaque ou le vinaigre. Dans la perspective de votre animal, ces produits n’éliminent pas ou ne couvrent pas l’odeur de l’urine efficacement, et cela peut encourager votre animal à renforcer l’odeur d’urine dans cet endroit. - Si vous avez déjà utilisé des nettoyants ou produits de quelque sorte que ce soit sur la zone, les nettoyants neutralisateurs ne seront pas efficaces tant que vous n’aurez pas rincé toute trace de l’ancien produit sur la moquette. Même si vous n’avez pas utilisé de produits chimiques récemment, toute trace d’une substance chimique même ancienne, diminuera l’effet du nettoyant enzymatique. En effet, le nettoyant s’attaquera au traces de l’ancien nettoyant plutôt qu’aux tâches que vous voulez enlever. - Si de l’urine est passée dans la doublure sous votre moquette, votre travail sera encore plus difficile. Dans certains cas, il faut parfois aller jusqu’à remplacer la partie salie de la moquette et de la doublure. Pour nettoyer les sols et les murs : Si le bois de vos meubles, murs, ou sols est décoloré, le vernis ou la peinture a réagit à l’acide présent dans l’urine. Vous devrez peut-être enlever et remplacer la couche de vernis ou de peinture, et si vous devez le faire, assurez-vous que le nouveau produit n’est pas toxique pour les animaux. Les employés de votre magasin de bricolage pourront répondre à vos besoins et identifier le matériel adéquat pour enlever et remplacer la couche de peinture ou de vernis. Les peintures en émail lavables et certains papiers muraux lavables répondent parfois favorablement aux nettoyants enzymatiques. Lisez les instructions attentivement avant d’utiliser ces produits, et testez-les sur des parties invisibles. Ré-éduquez votre animal : Enfin, conjointement avec le nettoyage, apprenez à votre animal où vous voulez qu’il élimine. Pour cela, rendez inattractive la « zone d’accident », et attractif l’endroit approprié, et suivez les conseils donnés dans nos fiches pratiques : « L’utilisation de produits aversifs pour modifier le comportement de votre chien », « L’utilisation de produits aversifs pour modifier le comportement de votre chat », « L’apprentissage de la propreté », et « Le renforcement positif ». La période de ré-éducation peut prendre une semaine ou plus. Souvenez-vous qu’il a fallu du temps pour que la mauvaise habitude s’installe, et il faudra du temps pour remplacer cette habitude par un nouveau comportement plus acceptable. Soyez bienveillant avec votre animal, faites-lui cadeau de votre patience et donnez-lui pleins d’encouragements ! 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. -
Mon chien mange tt y compris du caca (phénomène du PICA)
Janick11 a posté un sujet dans - Education-psycho-sports
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/eating-strange-objects-cats-french.pdf Il existe un lien pour chien mais avec texte identique http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/Eating-Strange-Objects-Such-as-Feces-French.pdf EN TRAVAUX DE MISE N PAGE Les animaux qui mangent des objets bizarres (comme les excréments par exemple) Si votre animal aime manger des choses aussi bizarres que des chaussettes, des cailloux, ou même des excréments, il est possible que vous vous soyez interrogé – et inquiété – à propos de ces habitudes alimentaires inhabituelles. Dans ce cas, votre inquiétude peut être justifiée : non seulement vos affaires peuvent être abimées ou détruites, mais des objets tels que les vêtements et les cailloux peuvent entraîner des blocages dans les intestins de votre animal et mettre sa vie en danger. Manger des choses qui ne sont pas de la nourriture porte un nom : cela s’appelle « pica ». Une forme typique de pica concerne le fait de manger des excréments – soit les excréments du chien lui-même, ou ceux d’un autre animal. Cela s’appelle la coprophagie. Rarement vue chez les chats, la coprophagie est assez fréquente chez le chien, en particulier chez ceux qui ont tendance à être fortement motivés par la nourriture. Et bien que cela ne soit pas nécessairement dangereux pour l’animal, c’est probablement inacceptable pour vous. Pourquoi les animaux font-ils cela ? Les causes du pica et de la coprophagie ne sont pas connues. De nombreuses théories ont été proposées par différents experts, mais aucune n’a pu être prouvée. L’une de ces idées est que de tels comportements pourraient faire partie des comportements motivés par la recherche d’attention. Si le fait de s’engager dans l’un de ces comportements a pour résultat un certain type d’interaction sociale entre l’animal et son maître – même des reproches verbaux – alors le comportement pourrait être renforcé et se reproduire plus souvent. D’autres pensent que ces comportement pourraient être des tentatives pour obtenir un nutriment nécessaire qui manque dans le régime alimentaire de l’animal. Cependant, aucune étude nutritionnelle n’a jamais confirmé cette idée. Le pica et la coprophagie pourraient aussi venir de la frustration ou de l’anxiété. Il est aussi possible que le comportement commence sous forme de jeu, et alors que l’animal joue avec l’objet et le mâchouille, il finit par le manger ou l’ingérer. Certains experts ont suggéré que la coprophagie viendrait du comportement normal des parents qui, à la naissance de leur nouvelle progéniture, ingèrent les déchets organiques. D’autres croient que la coprophagie est plus fréquente chez les animaux qui vivent dans des environnements relativement pauvres, qui sont fréquemment confinés dans des espaces restraints, et/ou qui reçoivent peut d’attention de la part de leurs maîtres. Il est aussi possible que les chiens apprennent ce comportement d’autres chiens. Comme le pica et la coprophagie ne sont pas bien comprises, stopper ces comportements peut demander l’assistance d’un comportementaliste animalier professionnel, qui travaillera individuellement avec vous et votre animal. Suggestions pour la coprophagie : Comme la cause de la coprophagie n’est pas connue, il n’y a pas de technique ou de solution qui soit connue pour réussir systématiquement. Cependant, les techniques suivantes peuvent être efficace pour résoudre le problème : 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 2 ? Traitez la nourriture de votre animal avec quelque chose qui fait que ses excréments auront un mauvais goût. Un produit commercial appelé 4-BID est disponible chez votre vétérinaire. Le même résultat peut être obtenu en utilisant le complément alimentaire MSG. D’après les témoignages de propriétaires, ces deux produits marchent dans de nombreux cas, mais pas toujours. Avant d’utiliser l’un ou l’autre de ces produits, consultez votre vétérinaire. ? Donnez un mauvais goût aux excréments de votre animal en les saupoudrant directement avec du poivre de cayenne ou un produit commercial comme la pomme amère (Bitter Apple). Pour que cette méthode soit efficace, tous les excréments auxquels votre chien a accès doivent être traités, afin qu’il apprenne que manger des excréments a pour résultat une expérience déplaisante. Sinon, il pourrait faire le tri (en utilisant son odorat) entre les excréments qui ont été traités, et ceux qui ne le sont pas. ? Gardez votre chien en laisse à chaque fois que vous le sortez dehors. Si vous le voyez prêt à ingérer des excréments, interrompez-le en tapant dans vos mains, en vaporisant de l’eau sur lui avec un vaporisateur, ou en secouant une boîte (seulement avec les animaux qui n’ont pas peur des bruits forts). Puis donnez-lui immédiatement un jouet à la place, et félicitez-le pour s’intéresser au jouet. ? Nettoyez votre jardin chaque jour afin de minimiser les opportunités pour votre animal de manger ses excréments. ? Si votre chien mange les excréments du chat dans la litière, installez une barrière pour bébés devant la zone de la litière. Votre chat ne devrait pas avoir de problèmes à sauter par-dessus, mais votre chien ne va très probablement même pas essayer. Ou bien, placez la litière dans un placard ou dans une pièce dans laquelle la porte peut être coincée et maintenue entrouverte avec une cale de chaque côté, de manière à ce que votre chat puisse avoir accès à cette pièce, mais pas votre chien. Pensez-y à deux fois avant de fabriquer un quelconque « attrape-nigaud » fait maison pour empêcher votre chien de manger les excréments de chats de la litière : souvenez-vous que si cela effraie votre chien, il est probable que cela effrayera votre chat aussi. Suggestions pour le pica : Le pica peut poser de sérieux problèmes parce-que des objets tels que les élastiques, les chaussettes, les cailloux et autres ficelles peuvent gravement endommager ou bloquer les intestins d’un animal. Dans certains cas, les objets doivent être retirés par une opération chirurgicale. Comme le pica peut être potentiellement un risque pour la vie de votre animal, il est recommandé de consulter votre vétérinaire et un comportementaliste animalier professionnel. Voice quelques suggestions : ? Rendez déplaisants les objets que votre animal mange, en mettant du poivre de cayenne, de la pomme amère (Bitter Apple), ou un autre produit aversif. (Pour plus d’informations sur l’utilisation des produits aversifs, voir notre fiche pratique sur l’utilisation de produits aversifs pour modifier le comportement de votre animal). ? Empêchez l’accès de votre animal à ces objets. ? Si votre animal a une forte orientation vers la nourriture, modifiez son alimentation vers un régime à plus basses calories ou à haute teneur en fibres. Cela peut lui permettre de manger davantage de nourriture, plus souvent, ce qui peut diminuer le comportement négatif. Consultez votre vétérinaire avant de changer l’alimentation de votre animal. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 3 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. ? Si vous suspectez que l’anxiété ou la frustration est la raison de l’habitude pica de votre animal, changez le comportement en utilisant les techniques de modification du comportement. ? Si vous surprenez votre animal en train d’ingérer des objets, et que vous pensez qu’il fait cela pour attirer votre attention, surprenez votre animal avec un bruit fort ou en vaporisant de l’eau vers lui. Si possible, évitez de lui faire savoir que le bruit surprenant ou la giclée d’eau venait de vous, et n’oubliez pas de le complimenter quand il abandonne les objets. Vous pouvez à ce moment-là lui donner quelque chose d’acceptable à manger ou à mâchouiller. Essayez de consacrer 10-15 minutes deux fois par jour à votre animal, de manière à ce qu’il n’ait plus besoin de manifester le comportement de pica pour attirer votre attention. ? Si vous pensez que l’habitude pica de votre animal est un comportement de jeu, laissez plein de jouets à la disposition de votre animal pour jouer. Les chats en particulier aime jouer avec des ficelles, des élastiques etc, et finissent par les ingérer. Gardez ces objets hors de portée et donnez-lui une sélection de jouets appropriés (Voir nos fiches pratiques « Les jouets pour les chats, et comment les utiliser », et « Les jouets pour les chiens et comment les utiliser »). Ce qui ne marche pas : ? La punition interactive (qui vient directement de vous, comme une réprimande verbale) est en général inefficace parce-qu’elle peut être interprétée par votre animal comme de l’attention. De plus, de nombreux animaux apprennnent à éviter le comportement problématique quand leur maître est là, mais le font lorsque leur maître est absent. ? La punition après les faits n’est JAMAIS efficace. Les animaux ne comprennent pas qu’ils sont punis pour quelque chose qu’ils ont commis des heures, ou même quelques minutes plus tôt. Cette approche ne résoudra pas le problème et aura tendance à générer des réactions de peur ou d’agressivité de la part de votre animal. -
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/Destructive-Chewing-French.pdf EN TRAVAUX DE MISE NE PAGE Le mâchouillage destructeur Tôt ou tard, tout amoureux des chiens trouvera en rentrant chez lui des dommages inattendus infligés par son chien… ou plus exactement par ses incisives et molaires. Bien que les chiens aient une excellente vision et un odorat particulièrement développé, ils adorent explorer le monde avec leur museau aussi. Heureusement, l’acte de mâchouiller peut être dirigé vers des objets appropriés, de manière à éviter que votre chien ne détruise des objets auxquels vous tenez. Jusqu'à ce qu’il ait appris ce qu’il peut, et ce qu’il ne peut pas, mâchouiller, il est de votre responsabilité de gérer la situation autant que possible, de manière à ce qu’il n’ait pas l’opportunité de mâchouiller des objets inappropriés. Prendre le contrôle en gérant la situation ? Prenez la responsabilité de vos propres affaires. Si vous ne voulez pas qu’elles finissent dans la gueule de votre chien, ne les laissez pas à sa disposition. Mettez les vêtements, les chaussures, les livres, les poubelles, les lunettes, les téléphones portables et les télécommandes hors de sa portée. ? Ne créez pas la confusion dans l’esprit de votre chien en lui offrant des chaussures et des chaussettes comme jouets, en attendant ensuite de lui qu’il fasse la distinction entre ses chaussures et les vôtres. Les jouets de votre chien devraient être clairement différenciés des objets de la maison. ? Jusqu’à ce qu’il apprenne les règles de la maison, restreignez son espace quand vous ne pouvez garder un oeil sur lui. Choisissez un endroit sûr, « à l’épreuve des chiens », et mettez-lui de l’eau fraîche et des jouets appropriés. Si votre chien a l’habitude du chenil d’intérieur, vous pouvez aussi le mettre dans son chenil pour de courtes périodes. ? Faites en sorte que votre chien passe beaucoup de temps avec les humains. Votre chien ne saura pas comment se comporter si vous ne lui enseignez pas des alternatives à son comportement inapproprié, et il ne peut apprendre ces comportements quand il est laissé tout seul dans le jardin. ? Si, et seulement si, vous prenez votre chien sur le fait en train de mâchouiller quelque chose qu’il ne devrait pas, interrompez le comportement avec un bruit fort, et offrez-lui un jouet acceptable à mâchouiller à la place. Félicitez-le abondamment quand il prend le jouet dans sa gueule. ? Ayez des attentes réalistes. Il est pratiquement inévitable que votre chien mâchouille, à un moment ou à un autre, un objet auquel vous tenez. Cela fait souvent partie de la transition dans une nouvelle maison. Votre chien a besoin de temps pour apprendre les règles de la maison, et vous devez vous rappeler de prendre des précautions et de mettre les objets hors de sa portée. Chez les chiots, mâchouiller est un comportement normal, dû à la poussée dentaire et au besoin d’investigation des chiots. Cependant, les chiens adultes peuvent mettre en place un comportement destructeur pour différentes raisons. Pour pouvoir gérer le comportement, vous devez d’abord déterminer la ou les raisons pour lesquelles votre chien est destructeur. Et souvenez-vous, il ne le fait pas « pour vous embêter ». 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 2 Jeu, ennui et/ou isolation sociale Un comportement normal de jeu peut résulter en destruction puisque le jeu peut amener le chien à creuser, mâchouiller, déchiqueter et/ou secouer des objets comme des jouets. Comme les chiens explorent les objets avec leurs pattes ou en les prenant dans leur gueule, ils peuvent abîmer des objets dans leur environnement par inadvertance. Votre chien peut mâchouiller pour s’occuper si : ? Il est laissé tout seul pendant de longues périodes sans opportunités d’interractions avec vous ou d’autres membres de la famille. ? Son environnement est relativement pauvre, sans copains ou jouets. ? C’est un chiot ou un adolescent (moins de 3 ans) et il n’a pas d’autres moyens d’évacuer son énergie. ? Il appartient à une race particulièrement active (comme les races de chiens de berger ou les races sportives), et il a donc besoin d’un style de vie actif pour être heureux. Solutions : ? Jouez avec votre chien chaque jour dans un endroit sûr et clôturé. Si vous n’avez pas de jardin, un court de tennis peut être un bon endroit pour jouer. « Va chercher » est un excellent jeu qui va utiliser toute l’énergie excessive de votre chien, sans vous épuiser ! ? Emmenez votre chien en promenade. Ces promenades doivent aller plus loin que la simple sortie pour les besoins du chien. Les promenades en laisse sont des opportunités importantes pour vous et votre chien de passer du temps ensemble. N’oubliez pas de lui accorder du temps pour reniffler, explorer, pour l’éducation et les compliments. ? Augmentez les opportunités de stimulations mentales pour votre chien. Enseignez-lui quelques commandes et/ou tours, et pratiquez-les chaque jour. Si vous avez le temps, suivez un cours d’obéissance. Non seulement c’est amusant, mais ces cours enseignent des commandes importantes pour la sécurité de votre chien, et vous donnent à vous et à votre chien du temps pour travailler vers un but commun. ? Donnez beaucoup de jouets à votre chien. ? Alternez les jouets de votre chien pour rafraîchir son intérêt pour eux. Les jouets « nouveaux » sont toujours plus intéressants que les vieux. ? Essayez différentes sortes de jouets, mais lorsque vous introduisez un nouveau jouet, surveillez votre chien pour vous assurer qu’il ne va pas le déchiqueter et avaler les morceaux… ? Envisagez les différents types de jouets que l’on peut remplir avec de la nourriture. Mettre des morceaux de nourriture dont il est friand dans les jouets à mâchouiller focusse les activités de mâchouillage de votre chien sur ces jouets, plutôt que sur des objets inacceptables. ? Rendez inattractifs les objets auxquels vous tenez et qu’il aime mâchouiller, en les couvrant avec un plastique lourd, des feuilles d’aluminium, de la sauce pimentée ou un produit commercial « anti-mâchouillements ». 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 3 ? Envisagez de confier 2 ou 3 jours par semaine votre chien à une bonne organisation qui prend en charge les chiens dans la journée, afin qu’il évacue une partie de son excès d’énergie. L’anxiété de séparation Les chiens qui souffrent d’anxiété de séparation ont tendance à montrer des comportements qui expriment un fort attachement à leurs maîtres, comme par exemple le fait de vous suivre de pièce en pièce, de vous accueillir avec frénésie, ou de réagir anxieusement quand il vous voit vous préparer à quitter la maison. Les facteurs qui peuvent précipiter un problème d’anxiété de séparation sont : ? Un changement dans les habitudes de la famille qui a pour conséquence de laisser le chien tout seul plus souvent. ? Un déménagement. ? La mort ou la perte d’un membre de la famille ou d’un autre animal de la maison. ? Une période dans un refuge ou une fourrière. Ces comportements ne sont pas motivés par la rancune ou la vengeance, mais par l’anxiété. Punir ne fera qu’aggraver le problème. L’anxiété de séparation peut être résolue en utilisant le contre-conditionnement et les techniques de désensibilisation. La recherche d’attention Sans le réaliser, nous faisons souvent plus attention à nos chiens quand ils se conduisent mal. Les chiens qui ne reçoivent pas beaucoup d’attention et de renforcements pour leur comportement approprié, peuvent se mettre à avoir un comportement destructeur quand leurs maîtres sont présents, de manière à attirer leur attention – même si l’attention est « négative », comme une remontrance verbale. Solutions : ? Assurez-vous que votre chien reçoit plein d’attention positive chaque jour : jeux, promenades, soins, ou simplement des caresses. ? Ignorez (autant que possible) les comportements inappropriés et ne récompensez que les bons comportements. Souvenez-vous de récompenser votre chien avec des compliments et des caresses quand il joue calmement avec des jouets appropriés. ? Rendez inattractifs ou indisponibles les objets auxquels vous tenez et qu’il aime mâchouiller. Utilisez des produits aversifs sur les objets que vous ne pouvez pas déplacer. ? Enseignez à votre chien une commande telle que « lâche ça », de manière à ce que, lorsqu’il prend un objet inapproprié, vous puissiez utiliser votre commande et le récompenser quand il obéit. La meilleure façon d’enseigner « lâches ça » est de pratiquer avec lui l’échange d’un jouet en sa possession contre un morceau de nourriture dont il est friand. ? Mettez en pratique « Rien n’est gratuit dans la vie » avec votre chien. Cela donne l’habitude à votre chien d’obéir lorsque vous lui demandez quelque chose, et c’est une bonne façon de s’assurer qu’il reçoit beaucoup d’attention positive en réponse à des comportements 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 4 appropriés. De cette manière, il n’aura pas besoin de se résoudre à des comportements inappropriés juste pour obtenir votre attention. Les peurs et les phobies Le comportement destructeur de votre chien peut être une réponse à quelque chose qui l’effraie. Certains chiens ont peur des bruits forts. Le comportement destructeur de votre chien peut être causé par la peur si les destructions ont lieu quand il est exposé à des bruits forts, comme le tonnerre, les pétards ou les bruits de construction, et si les principaux dommages sont faits aux portes, aux encadrements de portes, aux fenêtres, cloisons ou murs. Solutions : ? Créez un lieu sûr pour votre chien : Regardez où il va, ou bien où il tente d’aller quand il a peur, et si c’est possible, laissez-le accéder à cet endroit, ou bien créez un endroit similaire pour qu’il puisse y aller quand le stimulus de peur est présent. ? Ne le réconfortez pas quand il montre un comportement de peur. Essayez de le distraire, de jouer avec lui, ou demandez lui de répondre à des commandes qu’il connaît, et récompensez-le avec des compliments et des friandises quand il vous répond au lieu de répondre au stimulus de peur. ? N’enfermez pas votre chien dans un chenil d’intérieur, à moins qu’il ne soit totalement habitué à son chenil et qu’il le considère lui-même comme un endroit sûr. Si vous le mettez dans un chenil d’intérieur pour empêcher les destructions et qu’il n’a pas été spécifiquement éduqué et habitué à cela, il peut se faire mal et/ou détruire le chenil d’intérieur. Ce qu’il ne faut pas faire La punition est rarement efficace pour résoudre des problèmes de comportement destructeur, et peut même aggraver le problème. Ne punissez jamais votre chien après les faits. Si vous découvrez un objet que votre chien a mâchouillé, même seulement quelques minutes plus tard, il est trop tard pour le réprimander. Votre chien ne comprend pas et ne fait pas le lien entre « j’ai mâchouillé ces chaussures il y a une heure » et « c’est pourquoi je suis réprimandé maintenant ». Les gens croient souvent que leur chien fait cette connection parce qu’il court et se cache, ou parce qu’il « a l’air coupable ». Les chiens ne ressentent pas la culpabilité. En réalité, ils montrent des attitudes soumises comme se tapir, s’enfuir ou se cacher, quand ils se sentent menacés par un ton de voix, des postures du corps ou une expression faciale qui expriment de la colère. Votre chien ne sait pas qu’il a fait quelque chose de mal ; il sait seulement que vous êtes en colère. Punir après les faits ne va pas seulement échouer à éliminer le comportement indésirable, mais cela peut aussi provoquer d’autres comportements problématiques. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés.
-
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/Aggression-French.pdf EN TRAVAUX DE MISE EN PAGE 1 L’Agressivité L’agressivité chez le chien représente tout comportement ayant pour but d’intimider ou de blesser quelqu’un ou un autre animal. Grogner, montrer les dents, et chercher à mordre sont tous des comportements agressifs. Bien que les comportements agressifs fassent partie des moyens normaux de communication pour les chiens, ils ne sont en général pas acceptables pour les humains. Comme les humains et les chiens ont des systèmes de communication différents, des incompréhensions peuvent arriver entre les deux espèces. Mais dans la perspective du chien, il y a toujours une bonne raison pour son comportement agressif. Une personne peut avoir une intention amicale, mais un chien peut percevoir le comportement de cette personne comme menaçant ou intimidant. Les chiens ne sont pas schizophrènes, psychotiques, fous, ou nécessairement ‘vicieux’, quand ils montrent un comportement agressif. Comme les problèmes d’agressivité sont assez complexes, et que les conséquences potentielles peuvent être graves, si votre chien montre un comportement agressif, nous vous conseillons de rechercher l’aide professionnelle à domicile d’un spécialiste du comportement animal. Les différents types d’agressivité : L’agressivité de domination : L’agressivité de domination est motivée par un défi au statut social du chien ou bien à son contrôle dans une interaction sociale. Les chiens sont des animaux sociaux et voient leurs familles humaines comme leur groupe social ou « meute ». Sur la base du résultat des défis sociaux parmi les membres du groupe, une hiérarchie de domination est établie. Si votre chien perçoit que son propre rang dans la hiérarchie est plus haut que le vôtre, il va probablement vous défier dans certaines situations. Comme les humains ne comprennent pas toujours la communication canine, on peut défier la position sociale de son chien sans le faire exprès. Un chien agressif dominant peut grogner si vous le dérangez lorsqu’il se repose ou dort, ou si vous lui demandez de quitter un endroit favori, comme le canapé par exemple, ou le lit. La restriction physique, même quand elle est faite de manière amicale (comme un calin par exemple) peut aussi être la cause d’une réponse agressive chez le chien. Attraper le collier de votre chien, ou se pencher au-dessus de sa tête pour le caresser, pourrait aussi être interprété comme un défi de domination. Les chiens agressifs dominants sont souvent décrits comme « Docteurs Jekyll and Mr Hyde » parce-qu’ils peuvent être très gentils lorsqu’ils ne sont pas mis au défi. L’aggressivité de domination peut être dirigée vers les humains ou les autres animaux. La raison la plus courante pour les bagarres entre chiens d’une même famille est une instabilité dans la hiérarchie de dominance. L’agressivité motivée par la peur : L’agressivité motivée par la peur est une réaction défensive et se présente quand un chien croit qu’on va lui faire du mal. Souvenez-vous qu’il s’agit de la perception de la situation du point de vue de votre chien, et non votre intention réelle, qui détermine la réponse de votre chien. Par exemple, si vous levez le bras pour lancer une balle, votre chien peut mordre parce-qu’il croit que vous allez le battre et cherche à se protéger. Un chien peut aussi être agressif par peur quand d’autres chiens s’approchent de lui. L’agressivité de protection, de possessivité et territoriale : L’agressivité de protection, de possessivité et territoriale sont très similaires et impliquent de défendre des objets de valeur. L’agressivité territoriale est associée le plus souvent avec la défence de la propriété, et ce « territoire » peut s’étendre bien au-delà des frontières de votre jardin. Par exemple, si vous faites régulièrement des promenades dans le quartier et qu’il marque son territoire en urinant, il peut penser 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 2 que son territoire inclut le quartier tout entier. L’agressivité de protection fait généralement référence à l’agressivité dirigée vers les personnes ou les animaux que le chien perçoit comme des menaces pour sa famille ou meute. Les chiens deviennent agressifs par possessivité quand il défendent leur nourriture, leurs jouets ou d’autres objets de valeurs, y compris des choses aussi bizarres que des mouchoirs volés dans la poubelle. L’agressivité redirigée : Il s’agit d’un type d’agressivité relativement courant, mais qui est souvent mal compris par les propriétaires d’animaux. Si un chien est d’une manière ou d’une autre provoqué par une personne ou un animal qu’il ne peut atteindre, il peut rediriger cette agressivité sur quelqu’un d’autre (humain ou animal). Par exemple, deux chiens d’une même famille qui s’excitent, aboient et grognent contre un chien qui passe de l’autre côté du grillage de leur jardin (et qu’ils ne peuvent atteindre), peuvent rediriger cette agressivité en s’attaquant l’un l’autre parce-qu’ils ne peuvent pas attaquer l’intrus. La prédation est généralement considérée comme un cas unique de comportement agressif parce-qu’il est d’abord motivé par l’intention d’obtenir de la nourriture, et non par l’intention première de blesser ou d’intimider. Les variantes individuelles : La probabilité pour qu’un chien montre un comportement agressif dans une situation particulière varie grandement d’un chien à l’autre. Certains chiens ont tendance à répondre agressivement dès la première petite stimulation, alors que d’autres pourront subir toutes sortes de stimuli et événements menaçants, sans jamais essayer de mordre. Le seuil de tolérance par rapport au comportement agressif dépend à la fois de facteurs environnementaux et de facteurs génétiques. Si ce seuil de tolérance est bas, un chien aura davantage tendance à mordre. Elever le seuil de tolérance du chien permet de diminuer sa tendance à montrer de l’agressivité. Ce seuil de tolérance peut être augmenté en utilisant les méthodes de modification du comportement, mais le potentiel de changement possible est aussi influencé par l’âge du chien, si c’est un mâle ou une femelle, sa race, son tempérament général, ainsi que du choix des techniques de modification du comportement et de la manière dont elles sont appliquées. Travailler avec des chiens agressifs pouvant être potentiellement dangereux, les techniques de modification du comportement devraient être tentées seulement par un professionnel du comportement animal expérimenté (ou sous sa supervision), qui connaît les théories d’apprentissage et du comportement de l’animal. Ce que vous pouvez faire : ? Tout d’abord, vérifiez avec votre vétérinaire qu’aucun problème médical ne cause ce comportement agressif. ? Prenez conseil auprès de professionnels. Un problème d’agressivité ne va pas disparaître de lui-même. Pour traiter les problèmes d’agressivité, il est nécessaire de travailler avec l’aide d’un spécialiste du comportement animal, au domicile du chien. ? Prenez toutes les précautions nécessaires. Votre première priorité est de faire en sorte que les personnes et les autres animaux soient en sécurité. Contrôlez et/ou restreignez les activités de votre chien jusqu’à ce que vous ayez obtenu des conseils professionnels. Vous êtes responsable du comportement de votre chien. Si vous devez emmener votre chien dehors en 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. 3 public, envisagez une muselière de type grillagée, comme précaution temporaire, et souvenez-vous que certains chiens sont assez intelligents pour réussir à enlever leur muselière. ? Evitez d’exposer votre chien à des situations dans lesquelles il a tendance à montrer de l’agressivité. Vous devrez peut-être le garder enfermé dans une pièce sûre et limiter ses contacts avec les gens. ? Si votre chien est possessif envers les jouets ou des friandises, ou bien s’il montre un comportement territorial dans certains endroits, empêchez-lui l’accès à ces objets ou à ces endroits, et vous empêcherez le problème. En cas d’urgence, attirez-le avec quelque chose de mieux que ce qu’il a. Par exemple, s’il vole votre chaussure, échangez-la avec un morceau de poulet. ? Castrez votre chien ou stérilisez votre chienne. Les chiens entiers ont davantage tendance à montrer un caractère dominant, territorial, ou un comportement protecteur agressif. Ce qu’il ne faut pas faire : ? Punir n’aidera pas, et aggravera même souvent le problème au contraire. Si l’agressivité est motivée par la peur, punir rendra le chien davantage peureux, et donc plus agressif encore. Chercher à punir ou à dominer un chien dominant agressif risque en fait de le conduire à renforcer son comportement et à devenir plus agressif encore, de manière à garder sa position dominante. Il est vraissemblable que cela résultera en morsure ou en attaque grave. Enfin, punir un chien aggressif territorial, possessif ou protecteur risque de générer un comportement agressif défensif en plus du problème initial. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés.
-
Litières : éviter les problèmes...les résoudre s'il y en a
Janick11 a répondu à un(e) sujet de Janick11 dans - Divers (conseils petits trucs, sites, boutiques-objets...)
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/solving-litter-box-problems-french.pdf Résoudre les problèmes de litières Si vous rencontrez des difficultés à persuader votre chat d’utiliser sa litière, c’est peut-être le bon moment pour faire le point. La plupart des chats préfèrent éliminer dans une matière mobile, avec des grains, et c’est pourquoi ils apprennent vite à utiliser la litière. Cependant, il arrive que leurs préférences incluent le panier de linge sale, le lit ou le tapis persan… ce qui peut vous créer quelques problèmes. En regardant avec attention l’environnement de votre chat, vous devriez pouvoir identifier les facteurs qui contribuent au problème, et faire les changements qui encourageront votre chat à s’orienter à nouveau vers sa litière. Parmi les raisons les plus courantes à l’origine du refus d’utiliser la litière, on trouve souvent une répugnance envers la litière (comme par exemple l’utilisation d’une litière couverte), ou bien la profondeur de la litière ne convient pas au chat. Deux autres raisons peuvent se présenter : le chat préfère un autre type de litière que celle qu’on lui met dans son bac à litière, ou bien sa litière ne se trouve pas à l’endroit qu’il préfèrerait. Parfois, le problème est une combinaison de tous ces facteurs. Pour identifier la cause du problème, vous allez devoir faire un petit travail de détective – et souvenez-vous que la cause à l’origine du problème au départ, n’est peut-être pas la raison pour laquelle il continue… Par exemple, votre chat a pu arrêter d’utiliser sa litière au départ à cause une infection urinaire, puis il a pu développer une préférence pour une texture comme celle du tapis, ou pour un endroit, comme le placard de votre chambre. Si c’est le cas, vous devrez prendre en considération l’ensemble des trois facteurs pour résoudre le problème. Les chats n’arrêtent pas d’utiliser leur litière parce-qu’ils sont en colère contre leurs maîtres et qu’ils veulent se venger pour quelque chose qui les aurait offensé. Comme les humains agissent de cette manière, il peut être tentant pour nous de penser que nos animaux agissent de même. Mais les animaux n’agissent pas par malveillance ou vengeance, et cela n’aidera donc pas de punir votre chat ou de lui donner des privilèges particuliers dans l’espoir qu’il recommencera à utiliser sa litière. Les problèmes de santé Il est fréquent pour les chats ayant des problèmes de santé, de commencer à éliminer en-dehors de leur litière. Par exemple, une infection urinaire ou des calculs dans les urines peut rendre douloureux le fait d’uriner – et ces deux problèmes sont sérieux et nécessitent l’attention du vétérinaire. Les chats associent souvent cette douleur avec la litière et commencent à l’éviter. Donc si votre chat a un problème de litière, commencez par l’emmener chez votre vétérinaire pour vérifier qu’il n’y a pas un problème médical. Les chats ne montrent pas toujours de signes qu’ils sont malades, même lorsqu’ils le sont, et seule une visite chez le vétérinaire pour un examen de santé complet peut éliminer les doutes quant à un problème médical. Le nettoyage des zones salies Comme les animaux ont une forte tendance à continuer à salir une zone qui sent l’urine ou les matières fécales – et parce-que l’odorat des chats est bien plus fort que celui des humains – il est important de nettoyer à fond et minutieusement les zones salies. Les tâches d’urine se voient dans le noir, sous une lumière noire fluorescente, que l’on peut généralement acheter dans les animaleries ou les quincailleries. Une fois localisées, les tâches doivent être nettoyées avec un nettoyant enzymatique, lui aussi disponible dans les animaleries. Les nettoyants ménagers qui sentent forts ne parviendront pas à éliminer l’odeur ou à empêcher votre animal de marquer à nouveau cette zone. Assurez-vous de nettoyer l’endroit consciencieusement avant un nettoyage à la vapeur, afin d’éviter d’imprégner l’odeur. Aversion pour la litière Votre chat a peut-être décidé que la litière est un endroit déplaisant pour éliminer si : - La litière n’est pas suffisamment propre pour lui - Il a eut une mauvaise expérience d’urination ou de défécation douloureuse dans le bac à litière à cause d’un problème médical. - Il a été surpris par un bruit alors qu’il utilisait la litière. - Un autre chat s’est mis en embuscade pour l’attaquer pendant qu’il utilisait la litière, à moins que ce ne soit un enfant, un chien, ou même vous, si vous avez essayé de l’attraper pour une raison ou une autre. - Il a associé la litière avec une punition (par exemple, quelqu’un l’a puni pour avoir éliminé en-dehors de la litière, puis l’a replacé dans le bac). Ce que vous pouvez faire : - Maintenez la litière extrêmement propre. Ramassez les parties souillées de la litière au moins une fois par jour, et changez complètement la litière tous les 4 ou 5 jours. Si vous utilisez une litière compactable, vous n’aurez peut-être pas besoin de changer la litière aussi souvent, cela dépendant du nombre de chats dans le foyer, de la taille des chats, et du nombre de litières. Si la litière sent mauvais pour vous, vous pouvez être sûr que votre chat trouve cela insupportable lui aussi. - Ajoutez un nouveau bac à litière dans un autre endroit, et utilisez un type de litière différent dans le nouveau bac. Comme votre chat a décidé que son ancienne litière était déplaisante, vous devez rendre la nouvelle litière suffisamment différente pour qu’il ne lui applique pas la même association négative. - Assurez-vous que la nouvelle litière n’est pas à côté d’un appareil ménager dérangeant (comme un four) ou qui fait du bruit, ou dans un endroit de la maison où votre chat ne va pas. - Si un autre animal a l’habitude de se mettre en embuscade pour attendre votre chat lorsqu’il utilise sa litière, faites en sorte que votre chat dispose de plusieurs sorties, de manière à ce que si l’autre animal l’attend en embuscade dans un endroit, votre chat dispose d’une autre échapatoire. - Si vous avez plusieurs chats, installez une litière pour chaque chat, plus une litière supplémentaire dans un autre endroit. Les préférences de textures Tous les animaux développent des préférences pour des textures sur lesquelles ils préfèrent éliminer. Ces préférences peuvent s’établir tôt dans la vie, mais elles peuvent aussi changer du jour au lendemain, pour des raisons que nous ne comprenons pas toujours. Votre chat a peut-être une préférence de texture si : - Il élimine systématiquement sur une texture particulière – par exemple, une surface douce comme la moquette, les draps ou les vêtements, ou les matières lisses comme les tuiles, le ciment, les baignoires ou les lavabos. - Il fait fréquemment ses griffes sur la même matière après avoir éliminé, même s’il élimine dans sa litière. - Il est, ou était précédemment, un chat qui était libre de sortir, et il préfère éliminer sur l’herbe ou la terre. Ce que vous pouvez faire : - Si vous avez changé récemment le type de litière ou la marque, revenez à la litière dont votre chat avait l’habitude. - Si votre chat élimine sur des surfaces douces, essayez d’utiliser une litière de grande qualité, compactable. - Si votre chat élimine sur des surfaces lisses, essayez de mettre une très fine couche de litière dans la moitié du bac, en laissant l’autre partie sans rien, et placez le bac sur un sol dur. - Si votre chat avait l’habitude de sortir auparvant, ajoutez un peu de terre ou de gazon dans sa litière. Les préférences concernant la localisation de la litière Votre chat a peut-être des préférences concernant la localisation de la litière si : - Il élimine toujours dans des endroits calmes et protégés, comme par exemple sous un bureau, sous les escaliers, ou dans un placard. - Il élimine à l’endroit où sa litière se trouvait précédemment, ou là où il y a des odeurs d’urine. - Il élimine à un étage différent de la maison que celui où se trouve sa litière. Ce que vous pouvez faire : - Placez au moins une litière à chaque étage de votre maison (souvenez-vous qu’une litière nettoyée correctement ne sent pas mauvais). - Afin de rendre moins attractif l’endroit où votre chat a l’habitude d’éliminer, recouvrez la zone avec un paillasson retourné ou une feuille d’aluminium ; ou bien placez dans cet endroit une boule de coton imbibée de jus de citron ; ou installez dans cette zone des bols d’eau (parce-que les chats n’aiment en général pas éliminer à côté de l’endroit où ils mangent ou boivent). OU - Placez une litière à l’endroit où votre chat élimine. Quand il aura systématiquement utilisé sa litière pendant au moins 1 mois, vous pourrez la déplacer progressivement dans un endroit plus commode, au rythme de 5 cms – sérieusement ! – par jour. Tous le monde fait des erreurs Si vous surprenez votre chat en train d’éliminer en-dehors de sa litière, faites quelque chose pour l’interrompre, comme un bruit fort par exemple, mais faites attention de ne pas l’effrayer. Emmenez-le immédiatement auprès de sa litière, et posez-le sur le sol à côté. S’ils se dirige vers la litière, attendez et complimentez-le après qu’il ait éliminé dans la litière. S’il s’en va dans une autre direction, il veut peut-être un peu d’intimité, donc observez-le de loin, jusqu’à ce ce qu’il retourne à sa litière et élimine, et complimentez-le. Ne punissez jamais votre chat parce-qu’il a éliminé en-dehors de la litière. Quand vous avez découvert la zone salie, il est trop tard pour punir. Ne faites rien d’autre que nettoyer. Frotter le museau de votre chat dedans, l’emmener à l’endroit où il a éliminé et le gronder, ou infliger tout autre type de punition ne fera que l’effrayer, et il risque par la suite d’avoir peur de vous, ou d’avoir peur d’éliminer en votre présence. Les animaux ne comprennent pas la punition après les faits, même si c’est seulement quelques secondes après, et les punir ne fait souvent qu’aggraver les problèmes. Les autres types de problèmes de propreté - Marquer son territoire / Asperger les objets : Pour déterminer si votre chat marque son territoire, consultez un vétérinaire ou un comportementaliste animalier. - Les peurs et les phobies : Quand les animaux sont effrayés, il peuvent perdre le contrôle de leur vessie ou de leurs intestins. Si votre chat est effrayé par les bruits forts, les étrangers, ou d’autres animaux, il peut salir la maison quand il est exposé à ces stimuli. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. -
Cohabitation chat-chat ou chat-chien (arrivée d'un autre animal, agression ..)
Janick11 a répondu à un(e) sujet de Duvallon dans - Choix- Lois -arrivée-éducation-cohabitation
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/introducing-cats-to-new-pet-french.pdf Présenter un nouveau chat aux animaux résidents Ce serait bien si tout ce qu’il y avait à faire pour présenter un nouveau chat aux animaux résidents consistait à les laisser se serrer la patte avec un badge disant : « Bonjour, je m’appelle … ». Malheureusement, ça n’est pas aussi simple, et il vous faudra donc avoir des attentes réalistes dès le départ. Que sont des attentes réalistes ? Tout d’abord, cela veut dire reconnaître et accepter que vos animaux ne seront peut-être jamais les meilleurs amis du monde, mais qu’ils vont normalement arriver à se tolérer l’un l’autre avec le temps. Ensuite, il faut bien comprendre l’importance de progresser tout doucement lors du processus de présentations, de manière à augmenter vos chances de succès. Bien sûr, certains chats sont plus sociables que d’autres. Par exemple, un chat de 8 ans, qui n’a jamais été entouré d’autres animaux, peut ne jamais apprendre à partager son territoire (et sa famille) avec d’autres animaux dans la maison. Mais un chaton de 8 semaines, séparé de sa maman et de ses frères et soeurs pour la première fois, sera souvent tout content d’avoir un chat ou un chien comme compagnon. Les chats sont des animaux territoriaux, et ils ont besoin d’être présentés aux autres animaux très progressivement, de manière à s’habituer les uns aux autres, avant la confrontation face-à-face. Des présentations progressives peuvent aider à empêcher les problèmes de peur et d’agressivité de se développer. Voici quelques suggestions pour aider à rendre les présentations plus faciles : Enfermer votre chat Enfermez votre nouveau chat dans une pièce de taille moyenne, avec sa litière, de la nourriture, de l’eau et un panier ou coussin pour dormir. Nourrissez vos animaux résidents et le petit nouveau de chaque côté de la porte de cette pièce, de manière à ce que chacun associe quelques chose d’agréable (manger !) avec l’odeur des uns et des autres. Ne mettez pas la nourriture trop près de la porte, afin que les animaux ne deviennent pas trop excités par la présence des uns et des autres pour manger. Rapprochez progressivement la nourriture de plus en plus près de la porte, jusqu’à ce que vos animaux puissent manger calmement, tout en se trouvant juste de chaque côté de la porte. Echanger leurs affaires et leurs places Echangez les couvertures où les chats dorment, ou leurs paniers, de manière à ce que chacun ait une opportunité de s’habituer à l’odeur de l’autre. Vous pouvez même frotter une serviette sur un des animaux, et la placer sous le bol de nourriture d’un autre animal. Si vous avez plus de deux animaux dans la maison, faites la même chose pour chaque animal. Une fois que votre nouveau chat utilise sa litière et mange régulièrement en étant enfermé, laissez-le libre dans la maison, pendant que vous enfermez les autres animaux dans la pièce où était enfermé le nouveau chat. Cet échange permet une autre opportunité pour les animaux de faire l’expérience de l’odeur des uns et des autres, sans la rencontre en face-à-face. Cela permet aussi au nouvel arrivant de se familiariser avec son nouvel environnement, sans être effrayé par les autres animaux. Ensuite, après que chaque animal soit retourné dans son endroit habituel dans la maison, utilisez deux cale-portes pour entrouvrir la porte de séparation, juste assez pour permettre aux animaux de se voir, et répétez cette procédure pendant plusieurs jours – toujours avec votre supervision, évidemment. Une approche progressive et régulière pour mettre toutes les chances de votre côté : Evitez toute interaction entre vos animaux qui déclenchent des comportements de peur ou d’agressivité. Si vous laissez ces réactions devenir une habitude, elles peuvent ensuite être difficiles à transformer. Il vaut mieux présenter vos animaux les uns aux autres progressivement, de manière à ce qu’aucun animal ne prenne peur ou devienne agressif. Vous pouvez vous attendre à de légères protestations de la part de l’un des chats de temps à autre, mais ne laissez pas ces comportements s’intensifier. Si l’un ou l’autre des animaux devient effrayé ou agressif, séparez les et recommencez la procédure de présentations à nouveau, avec une série d’étapes progressives et lentes, comme précisées ci-dessus. REMARQUE : Quand vous présentez les animaux les uns aux autres, l’un d’eux peut envoyer des « signaux de jeu », qui peuvent être mal interprêtés par l’autre animal comme des signes d’agressivité. Si cela arrive, gérez la situation comme un cas d’agressivité, et demandez l’aide d’un vétérinaire ou d’un comportementaliste dès que possible. Mesures de précaution : Si l’un de vos animaux a un problème médical ou est blessé, la procédure de présentations peut être ralentie. Voyez votre vétérinaire pour vérifier que tous vos animaux sont en bonne santé. Vous devrez aussi vous assurer qu’il y a au moins une litière par chat, et vous devrez probablement nettoyer toutes les litières plus fréquemment. Assurez-vous qu’il n’y a pas de chat en embuscade lorsqu’un autre chat veut utiliser la litière, et que chaque chat a un coin où il peut aller se réfugier et où il se sent en sécurité. Essayez de maintenir autant que possible les anciennes habitudes des animaux résidents, telles qu’elles étaient avant l’arrivée du nouveau. Les chats peuvent faire beaucoup de bruit, s’arracher les poils, et rouler ensemble de manière assez dramatique… sans pour autant se blesser ! Si de petites querelles se déclenchent entre vos chats, n’essayez pas d’intervenir directement en séparant vos chats. Faites plutôt un bruit fort, ou lancez un coussin vers eux, ou encore, utilisez un pulvérisateur avec de l’eau et du vinaigre pour séparer les chats. Laissez leur le temps de se calmer avant de les représenter l’un à l’autre. Les présentations entre chats et chiens Vous devez prendre encore plus de précautions quand vous présentez un chien et un chat l’un à l’autre. Un chien peut gravement blesser, et même tuer, un chat, même s’ils ne faisaient que jouer – une rapide secousse est suffisante pour casser le cou d’un chat. Certains chiens ont parfois un tel instinct de chasse, qu’il vaut mieux ne jamais les laisser seuls avec un chat. Les chiens veulent en général poursuivre les chats ou jouer avec eux, et les chats sont plutôt effrayés et sur la défensive. Utilisez les techniques décrites plus haut pour commencer à présenter votre nouveau chat à votre chien résident. Et par ailleurs : Pratiquez les exercices d’éducation avec votre chien Si votre chien ne connaît pas déjà les commandes : « assis », « coucher », « viens » et « reste », commencez par les travailler dès maintenant. De petits morceaux de nourriture augmenteront la motivation de votre chien à réussir, ce qui sera nécessaire en présence d’une forte distraction comme celle d’un nouveau chat. Même si votre chien connaît déjà ces commandes, travaillez à les renforcer, avec des récompenses et des friandises. Rencontre contrôlée Une fois que votre nouveau chat et votre chien résident ont pris l’habitude de manger de chaque côté de la porte, et qu’ils ont été exposés à l’odeur l’un de l’autre, selon les étapes décrites plus haut, vous pouvez essayer une présentation en face-à-face, d’une manière contrôlée. Mettez votre chien en laisse, et demandez-lui de s’asseoir ou de se coucher et de rester ainsi, en échange de friandises. Demandez à un autre membre de votre famille ou à un ami d’entrer dans la pièce et de s’asseoir calmement à côté de votre nouveau chat, mais ne lui demandez pas de retenir physiquement votre chat. Demandez à cette personne de donner à votre chat des morceaux de nourriture qu’il aime particulièrement. Au début, le chat et le chien devraient être placés chacun à l’opposé de la pièce. De nombreuses courtes rencontres valent mieux que quelques longues rencontres. Ne faites pas durer les rencontres jusqu’à ce que le chien devienne incontrôlable. Répétez cette procédure plusieurs fois, jusqu’à ce que le chien et le chat tolèrent la présence l’un de l’autre sans peur, agressivité ou autre comportement indésirable. Laissez votre chat aller et venir librement L’étape suivante consiste à laisser à votre chat la liberté d’explorer la présence de votre chien à son propre rythme, le chien étant toujours en laisse, dans la position « couché – reste ». Pendant ce temps, continuez à donner à votre chien des friandises et à lui faire des compliments pour récompenser son comportement calme. Si votre chien se lève de sa position « couché – reste », repositionnez-le en l’attirant avec une friandise, et complimentez-le et récompensez-le quand il obéit à cette commande. Si votre chat s’enfuit ou devient agressif, cela signifie que vous allez trop vite. Revenez aux étapes précédentes. Renforcement positif Bien que votre chien doit apprendre que courrir après votre chat ou être brutal avec lui est un comportement inacceptable, vous devez aussi lui enseigner ce qui est approprié, et le récompenser pour ces comportement, comme par exemple s’asseoir ou venir quand vous l’appelez, ou se coucher pour obtenir un biscuit. Si votre chien est tout le temps puni quand votre chat est là, et que jamais aucune « bonne chose » ne lui arrive en sa présence, votre chien risque d’associer le chat à de mauvaises expériences, et de rediriger son agressivité contre le chat. Supervisez directement toutes les interactions entre votre chien et votre chat Pendant la procédure de présentation, il vous faudra peut-être garder votre chien à côté de vous et en laisse à chaque fois que votre chat est libre dans la maison. Assurez-vous que votre chat peut s’échapper et a un endroit pour se cacher. Et jusqu’à ce que vous soyez certain que votre chat sera en sécurité, faites en sorte de garder les deux animaux séparés quand vous n’êtes pas à la maison. Précautions Il n’est pas surprenant que les chiens aiment la nourriture des chats, et vous devrez donc garder la nourriture du chat au-delà de la portée de votre chien (dans un placard ou sur une étagère en hauteur). Il est fréquent aussi que les chiens mangent les crottes des chats, et bien que cela ne pose pas de réels problèmes de santé pour votre chien, c’est probablement désagréable pour vous, et cela peut déranger votre chat. Bien entendu, essayer d’empêcher votre chien d’aller dans la litière du chat en la piégeant, va aussi empêcher votre chat d’y aller… Par ailleurs, la punition après les faits ne changera pas le comportement de votre chien. La meilleure solution est de placer la litière dans un endroit que votre chien ne peut atteindre, par exemple : derrière une barrière pour enfants ; dans une pièce avec la porte juste assez entrouverte pour laisser passer votre chat ; ou bien dans une grande boîte en carton sans toît que votre chat peut accéder facilement. Les chatons et les chiots Parce-qu’ils sont si petits, les chatons sont exposés à un plus grand danger d’être blessés ou tués par un jeune chien énergique, ou par un chien qui aime chasser. Un chaton devra donc être gardé séparé d’un chien particulièrement énergique, jusqu’à ce qu’il ait atteint sa taille adulte, à part pendant des périodes d’interactions supervisées, pour permettre aux animaux d’apprendre à se connaître. Même lorsque le chat a atteint sa taille adulte, il est possible qu’il ne soit pas en sécurité lorsqu’il est laissé seul avec le chien. En général, un chat bien socialisé sera capable de remettre un chiot à sa place, mais certains chats n’ont pas assez confiance en eux pour faire cela. Si vous avez un chat particulièrement timide, vous devrez peut-être le garder séparé de votre chiot jusqu’à ce que celui-ci devienne plus mature et développe suffisamment de self-contrôle. Quand demander de l’aide Si les présentations ne se passent pas bien, demandez immédiatement conseil à un vétérinaire ou à un comportementaliste animal. Les animaux peuvent être gravement blessés dans les bagarres, et plus le problème s’installe, plus il est difficile de le résoudre. La punition ne marche pas, et risque même d’aggraver les choses. Heureusement, la plupart des conflits entre les animaux d’une même famille peuvent être résolus avec une aide professionnelle. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. -
pris sur http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/preventing-litter-box-problems-french.pdf Eviter les problèmes de litières La plupart d’entre nous savons que les chats sont plutôt délicats en ce qui concerne leur nourriture, mais ils peuvent être aussi très difficiles, voire maniaques, quand il s’agit d’utiliser leur litière. Heureusement, les suggestions qui suivent devraient vous aider à prévenir les problèmes entre vous et votre chat à ce sujet. Bien choisir l’endroit où placer la litière : La plupart des gens ont tendance à placer la litière dans un endroit retiré pour minimiser les odeurs et pour éviter que des échantillons de litière soient transportés à travers la maison… Mais si la litière finit dans le sous-sol – à côté d’un appareil ménager ou posée sur un sol de ciment froid – votre chat risque de ne pas apprécier, pour tout un tas de raisons. Donc vous devrez peut-être trouver un compromis. La litière doit être dans un endroit qui donne au chat une certaine intimité, tout en étant aussi facile d’accès. Si vous installez la litière dans un placard ou une salle de bain, assurez-vous que la porte est maintenue ouverte avec une cale de chaque côté, pour empêcher que votre chat ne reste coincé à l’intérieur, ou qu’il ne puisse entrer. Si cela est faisable, vous pouvez envisager de faire un trou dans la porte et d’installer une chatière. Nettoyage de la litière : La recherche a montré que la plupart des chats préfèrent les litières à petits grains, probablement parce-que ces litières sont plus douces. Les nouvelles litières, compactes agglomérantes, sont souvent faites de grains plus afinés que les litières en argile habituelles, et sont très appréciées. Cependant, des litières en argile de haute qualité, sans poussière, ont des grains relativement petits et peuvent tout-à-fait convenir à votre chat. Si vous suspectez que votre chat a passé une partie de sa vie dehors, et qu’il risque d’éliminer sur vos plantes d’intérieur, essayez de mélanger un peu de terreau avec la litière habituelle. Les litières à base de boulettes ou faites avec des pelures d’agrumes ne sont pas recommandées. Une fois que vous avez trouvé une litière que votre chat apprécie, n’en changez plus ! Acheter la litière la moins chère ou la marque qui est en solde cette semaine-là pourrait avoir pour conséquence que votre chat arrête d’utiliser sa litière. De nombreux chats sont dérangés par l’odeur des litières parfumées ou désodorisées. Pour la même raison, ce n’est pas une bonne idée de placer un désodorisant ou un rafraichisseur d’air à côté de la litière. Une fine couche de bicarbonate de soude au fond du bac à litière permettra d’absorber les odeurs, sans repousser votre chat, et les odeurs ne devraient vraiment pas être un problème si vous nettoyez régulièrement la litière. Si vous trouvez que l’odeur de la litière est insupportable, votre chat la trouvera vraissemblablement encore plus insupportable et n’aura pas envie d’aller éliminer dedans ! Quel est le nombre magique ? Vous devez avoir au moins autant de litières que de chats dans la maison. De cette manière, chaque chat aura toujours une litière disponible pour lui. Vous pouvez aussi envisager de placer les litières dans différents endroits dans la maison, de manière à ce qu’aucun chat ne puisse empêcher les autres chats d’accéder aux litières. Nous recommandons aussi de placer au moins une litière à chaque niveau de votre maison. Il n’est pas possible de désigner une litière personnelle pour chacun des chats de votre foyer, parce-que les chats peuvent utiliser toute litière disponible, et cela signifie qu’un chat peut, occasionnellement, refuser d’utiliser une litière après qu’un autre chat l’ait utilisée. Dans ce cas, toutes les litières doivent être maintenues extrêmement propres, et des litières additionnelles peuvent être nécessaires. Une opération à couvert ? Certaines personnes préfèrent donner à leurs chats une boîte à litière couverte, mais en faisant cela, vous risquez de créer certains problèmes potentiels (voir ci-dessous). Pour découvrir quel type de litière votre chat préfère, vous pouvez faire l’expérience en proposant les deux types au départ (couverte et non couverte). Problèmes potentiels avec une litière couverte : - Vous risquez d’oublier de nettoyer la litière aussi fréquemment que vous le devriez, parce-que la litière sale « loin des yeux, loin des pensées ». - Une litière couverte retient les odeurs à l’intérieur, et il faut donc la nettoyer plus souvent qu’une litière ouverte. Une litière sale recouverte est pour votre chat, ce qu’un pot de chambre sale est pour vous ! - Une litière couverte risque de ne pas laisser suffisamment de place à un grand chat pour se retourner, gratter, creuser ou se positionner de la manière qu’il souhaite. - Avec une litière couverte, il est plus facile pour un autre chat de se mettre en embuscade et d’attendre l’utilisateur de la litière pour lui sauter dessus à sa sortie. - Cependant, une litière couverte peut être perçue comme étant plus intime, et les chats timides peuvent la préférer. Maintenir la litière propre : Pour satisfaire les exigences des chats, les matières fécales doivent être retirées de la litière chaque jour. Le nombre de fois où vous devez changer (remplacer) la litière dépend du nombre de chats que vous avez, du nombre de litières, et du type de litière que vous utilisez. Deux fois par semaine est en général recommandé pour la litière d’argile, mais en fonction des circonstances, vous pouvez avoir besoin de la remplacer tous les deux jours, ou bien seulement une fois par semaine. Si vous nettoyez la litière chaque jour, la litière compacte agglomérante peut n’être changée que toutes les deux ou trois semaines. Si vous remarquez une odeur, ou si la plupart de la litière est humide ou compactée, il est temps de la changer. N’utilisez pas de produits chimiques avec une forte odeur ou des produits de nettoyage lorsque vous nettoyez le bac à litière, car cela pourrait conduire votre chat à éviter la litière. Certains produits de nettoyage sont toxiques pour les chats ; laver avec de l’eau et du savon devrait être suffisant. Remarque au sujet des fonds en plastique recyclables : Certains chats ne supportent pas ces fonds en plastiques, tandis que d’autres sont indifférents. A nouveau, vous pouvez faire l’expérience pour voir si votre chat est dérangé par un fond en plastique dans le bac à litière. Si vous utilisez un fond en plastique, assurez-vous qu’il est bien accroché, afin qu’il reste bien en place, et que les griffes de votre chat ne s’attrapent pas dedans. Profondeur de la litière : Certaines personnes pensent que plus elles mettront de la litière dans le bac, moins elles auront besoin de nettoyer souvent, mais c’est une erreur. La plupart des chats ne vont pas utiliser une litière qui est plus profonde que 5 cms. En fait, certains chats à poils longs préfèrent avoir moins de litière et une surface douce et lisse, comme le fond du bac à litière. La réalité, c’est que la litière doit être nettoyée régulièrement, et ajouter davantage de litière ne permet pas d’échapper à cette tâche. Eduquer les chats à utiliser leur litière : Il n’est pas vraiment nécessaire d’éduquer son chat « à la propreté », comme on pourrait le faire pour un chien. Un chat n’a pas besoin d’apprendre ce qu’il doit faire avec une litière, parce-que, généralement, il le saura instinctivement. La seule chose que vous devez faire, c’est de lui donner une litière accessible et acceptable, en utilisant les suggestions ci-dessus. Il n’est pas nécessaire d’emmener votre chat à la litière et de bouger ses pattes d’avant en arrière dans la litière. En fait, nous déconseillons de faire cela, car c’est une expérience désagréable pour le chat, qui risque de créer une association négative avec la litière. Si des problèmes commencent… Si votre chat commence à éliminer dans des endroits autres que la litière, vous devez d’abord contacter votre vétérinaire : de nombreuses conditions médicales peuvent être la cause du changement de comportement de votre chat concernant sa litière. Si votre vétérinaire trouve votre chat en bonne santé, la cause peut être un simple problème de comportement, qui peut être résolu en utilisant les techniques de modification du comportement. Punir, de même que banir votre chat dehors, ne résoudront pas le problème. Pour les situations complexes ou qui durent depuis longtemps, vous pouvez contacter un comportementaliste animalier expérimenté, qui a l’habitude de travailler avec des chats. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés.
-
pris sur : http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/uring-marking-behavior-pets-french.pdf C'est sur le chien ET le chat. Plusieurs paragraphes sur le chat qui marque. Les animaux qui urinent pour marquer leur territoire Les chiens et les chats sont des animaux territoriaux. Ils s’approprient un espace particulier, un endroit ou une objet, puis ils font savoir aux autres, humains et animaux, qu’il en est ainsi en marquant ce territoire en utilisant différentes méthodes à différents niveaux d’intensité. Par exemple, un chien peut aboyer pour éloigner ceux qu’il perçoit comme étant des intrus dans son territoire. Un chat peut marquer un objet important pour lui en frottant sa tête contre celui-ci. Certains animaux peuvent aller jusqu’à uriner ou déféquer pour marquer un endroit particulier comme étant le leur. Le marquage d’urine n’est pas un problème d’éducation à la propreté, c’est un comportement territorial. Donc pour résoudre ce problème, vous devez considérer la raison sous-jacente qui fait que votre animal ressent le besoin de marquer son territoire de cette manière. Cependant, avant toute chose, emmenez votre animal chez le vétérinaire pour vérifier que ce comportement n’est pas causé par un problème médical. Comment faire la différence entre les comportements de marquage du territoire et les autres causes du comportement d’uriner dans la maison : Il est possible que votre animal marque son territoire si : - Uriner est le problème principal : les chiens et les chats marquent rarement leur territoire avec leurs fèces. - Si la quantité d’urine est petite et trouvée principalement sur des surfaces verticales (les chiens et les chats peuvent aussi parfois marquer sur des surfaces horizontales). Lever la patte pour uriner est la version la plus courante pour le marquage du territoire, mais même si votre animal ne prend pas cette posture, il peut quand même uriner pour marquer son territoire. - Si un ou plusieurs de vos animaux ne sont pas stérilisés. Les mâles et les femelles qui ne sont pas stérilisés ont davantage tendance à marquer leur territoire que les animaux stérilisés. Cependant, même des animaux stérilisés peuvent marquer leur territoire en réponse à d’autres animaux entiers dans le foyer. - Si votre animal urine sur de nouveaux objets dans son environnement (un sac de courses, la pochette d’un visiteur…), sur des objets qui portent des odeurs qui ne sont pas familières, ou sur des objets qui portent l’odeur d’un autre animal. - Si votre animal est en conflit avec d’autres animaux dans votre maison. Quand il existe une instabilité au sein de la hiérarchie, un chien peut sentir le besoin d’établir sa domination en marquant son territoire par son urine. Si un chat intimide un autre chat, ce dernier peut exprimer son anxiété par le marquage d’urine. - Si votre animal est en contact avec d’autres animaux en-dehors de votre maison. Un chat qui sort dehors peut rentrer chez lui et marquer le territoire après avoir rencontré un autre chat à l’extérieur. Si votre animal voit un autre animal à travers une porte ou une fenêtre, il peut ressentir le besoin de marquer son territoire. Si votre chien marque fréquemment lorsque vous le promenez. Ce que vous pouvez faire : - Faites stériliser votre animal (mâle ou femelle) dès que possible. Faire castrer ou stériliser votre animal peut totalement arrêter ce comportement de marquage d’urine. Cependant, si l’animal a établi ce comportement depuis longtemps, il peut être plus difficile de stopper cette habitude. - Résolvez les conflits entre les animaux de votre foyer. (Si vous avez besoin d’aide, voir notre fiche technique « Résoudre les problèmes d’agressivité entre les chats d’une même famille »). - Restreignez l’accès de votre animal aux portes et aux fenêtres à travers lesquelles il peut observer les animaux dehors. Si cela n’est pas possible, découragez la présence des autres animaux près de votre maison (Voir notre fiche pratique : « Décourager la présence des chats errants ») - Gardez votre chat à l’intérieur. Il sera plus en sécurité, vivra plus longtemps et ressentira moins le besoin de marquer son territoire. - Nettoyez énergiquement les endroits salis (voir notre fiche pratique : « Le nettoyage des tâches et des odeurs laissées par les animaux »). N’utilisez pas de nettoyants qui sentent fort, parce-que cela peut inciter les animaux à « re-marquer » l’endroit. - Rendez les endroits que l’animal a déjà salis, inaccessibles ou inattractifs. (Voir notre fiche pratique sur l’utilisation de produits repoussants pour modifier le comportement de votre animal). Si cela n’est pas possible, essayez de transformer la signification de ces endroits pour votre animal : dans les endroits qu’il a tendance à marquer d’urine, donnez-lui à manger, jouez avec lui, donnez-lui des friandises… - Gardez hors de portée les objets qu’il pourrait marquer d’urine. Les objets comme par exemple les affaires de vos invités ou les nouveaux achats, devraient être placés dans un placard. - Si votre animal marque son territoire en réaction à un nouveau résident dans votre foyer (comme par exemple un collègue ou un époux), faites en sorte que le nouveau résident devienne l’ami de votre animal, en le nourrissant, en le brossant ou en jouant avec lui. Si vous avez un nouveau bébé, assurez-vous que votre animal fasse de bonnes expériences quand il est en présence du bébé (voir nos conseils dans notre fiche technique : « Présenter votre bébé à votre animal »). - Pour les chiens : Quand votre chien est à l’intérieur, remarquez lorsqu’il montre des signes qu’il se prépare à uriner, et quand il commence à uriner, interrompez-le avec un bruit fort, et emmenez-le dehors. S’il urine dehors, complimentez-le et donnez lui une friandise. Quand vous ne pouvez pas le surveiller, enfermez votre chien dans une petite pièce où il n’a jamais uriné, ou attachez-le à vous avec une laisse. Pratiquez « Rien n’est gratuit dans la vie » avec votre chien (voir notre fiche pratique : « Rien n’est gratuit dans la vie »). C’est une manière sûre et non-agressive d’établir votre leadership, en demandant à votre chien de faire un « travail » pour toute chose qu’il veut obtenir de vous. Demandez à votre chien d’effectuer au moins une commande (comme « Assis » par exemple) avant de le caresser, de lui donner son diner, de lui mettre sa laisse, ou de lui lancer un jouet. Etre reconnu par votre chien comme un leader respecté peut aider à stabiliser la hiérarchie et ainsi diminuer le besoin de votre chien de marquer son territoire. - Pour les chats : Essayez de surveiller les mouvements de votre chat. S’il reniffle dans un endroit qu’il a déjà marqué auparavant, interrompez-le avec un bruit fort ou aspergez-le avec un peu d’eau. C’est mieux si vous pouvez faire cela sans qu’il vous voit, car de cette manière, il associera l’incident désagréable avec son intention de marquer, plutôt qu’avec vous. Ce qu’il ne faut pas faire : NE PUNISSEZ PAS votre animal après les faits. La punition administrée même une seule minute après l’événement est totalement inefficace parce-que votre animal ne comprendra pas pourquoi il est puni. Les animaux ne sont pas des gens : Les chiens et les chats n’urinent ou ne défèquent pas par rancune, malveillance ou jalousie. Si votre chien urine sur le sac de couches de votre bébé, ce n’est pas parce-qu’il est jaloux ou qu’il n’aime pas votre bébé. Les odeurs et bruits non familiers d’un bébé dans la maison l’amènent tout simplement à réaffirmer la revendication de son territoire. De la même manière, si votre chat urine sur le manteau de votre nouveau petit ami, il ne fait pas cela pour vous montrer son opinion sur votre goût en ce qui concerne les hommes, mais il a en réalité perçu la présence d’un « intrus » et fait savoir à cet intrus que ce territoire lui appartient. Anxiété ou domination ? Le marquage d’urine est généralement associé avec les comportements de domination. Certains animaux peuvent cependant marquer leur territoire quand ils se sentent anxieux ou tristes. Par exemple, un nouveau bébé à la maison apporte de nouveaux bruits, de nouvelles odeurs, et la famille elle-même change de routine. Votre chien ou votre chat ne reçoit probablement plus toute l’attention qu’il recevait avant. Tous ces changement peuvent le conduire à se sentir anxieux, ce qui peut l’entraîner à marquer son territoire. De la même manière, un animal qui est généralement anxieux peut le devenir encore plus avec la présence d’animaux du voisinage errant dans votre jardin, ou lors de l’arrivée d’un nouveau chat ou d’un nouveau chien au sein de votre foyer. Si votre animal ressent de l’anxiété, vous pouvez demander à votre vétérinaire des médicaments pour réduire son anxiété pendant que vous essayez des techniques de modification du comportement. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés.
-
Marquage de territoire : chiens qui urinent
Janick11 a posté un sujet dans - Education-psycho-sports
pris sur : http://www.hsus.org/web-files/PFL_PDF/french-/uring-marking-behavior-pets-french.pdf Les animaux qui urinent pour marquer leur territoire Les chiens et les chats sont des animaux territoriaux. Ils s’approprient un espace particulier, un endroit ou une objet, puis ils font savoir aux autres, humains et animaux, qu’il en est ainsi en marquant ce territoire en utilisant différentes méthodes à différents niveaux d’intensité. Par exemple, un chien peut aboyer pour éloigner ceux qu’il perçoit comme étant des intrus dans son territoire. Un chat peut marquer un objet important pour lui en frottant sa tête contre celui-ci. Certains animaux peuvent aller jusqu’à uriner ou déféquer pour marquer un endroit particulier comme étant le leur. Le marquage d’urine n’est pas un problème d’éducation à la propreté, c’est un comportement territorial. Donc pour résoudre ce problème, vous devez considérer la raison sous-jacente qui fait que votre animal ressent le besoin de marquer son territoire de cette manière. Cependant, avant toute chose, emmenez votre animal chez le vétérinaire pour vérifier que ce comportement n’est pas causé par un problème médical. Comment faire la différence entre les comportements de marquage du territoire et les autres causes du comportement d’uriner dans la maison : Il est possible que votre animal marque son territoire si : - Uriner est le problème principal : les chiens et les chats marquent rarement leur territoire avec leurs fèces. - Si la quantité d’urine est petite et trouvée principalement sur des surfaces verticales (les chiens et les chats peuvent aussi parfois marquer sur des surfaces horizontales). Lever la patte pour uriner est la version la plus courante pour le marquage du territoire, mais même si votre animal ne prend pas cette posture, il peut quand même uriner pour marquer son territoire. - Si un ou plusieurs de vos animaux ne sont pas stérilisés. Les mâles et les femelles qui ne sont pas stérilisés ont davantage tendance à marquer leur territoire que les animaux stérilisés. Cependant, même des animaux stérilisés peuvent marquer leur territoire en réponse à d’autres animaux entiers dans le foyer. - Si votre animal urine sur de nouveaux objets dans son environnement (un sac de courses, la pochette d’un visiteur…), sur des objets qui portent des odeurs qui ne sont pas familières, ou sur des objets qui portent l’odeur d’un autre animal. - Si votre animal est en conflit avec d’autres animaux dans votre maison. Quand il existe une instabilité au sein de la hiérarchie, un chien peut sentir le besoin d’établir sa domination en marquant son territoire par son urine. Si un chat intimide un autre chat, ce dernier peut exprimer son anxiété par le marquage d’urine. - Si votre animal est en contact avec d’autres animaux en-dehors de votre maison. Un chat qui sort dehors peut rentrer chez lui et marquer le territoire après avoir rencontré un autre chat à l’extérieur. Si votre animal voit un autre animal à travers une porte ou une fenêtre, il peut ressentir le besoin de marquer son territoire. Si votre chien marque fréquemment lorsque vous le promenez. Ce que vous pouvez faire : - Faites stériliser votre animal (mâle ou femelle) dès que possible. Faire castrer ou stériliser votre animal peut totalement arrêter ce comportement de marquage d’urine. Cependant, si l’animal a établi ce comportement depuis longtemps, il peut être plus difficile de stopper cette habitude. - Résolvez les conflits entre les animaux de votre foyer. (Si vous avez besoin d’aide, voir notre fiche technique « Résoudre les problèmes d’agressivité entre les chats d’une même famille »). - Restreignez l’accès de votre animal aux portes et aux fenêtres à travers lesquelles il peut observer les animaux dehors. Si cela n’est pas possible, découragez la présence des autres animaux près de votre maison (Voir notre fiche pratique : « Décourager la présence des chats errants ») - Gardez votre chat à l’intérieur. Il sera plus en sécurité, vivra plus longtemps et ressentira moins le besoin de marquer son territoire. - Nettoyez énergiquement les endroits salis (voir notre fiche pratique : « Le nettoyage des tâches et des odeurs laissées par les animaux »). N’utilisez pas de nettoyants qui sentent fort, parce-que cela peut inciter les animaux à « re-marquer » l’endroit. - Rendez les endroits que l’animal a déjà salis, inaccessibles ou inattractifs. (Voir notre fiche pratique sur l’utilisation de produits repoussants pour modifier le comportement de votre animal). Si cela n’est pas possible, essayez de transformer la signification de ces endroits pour votre animal : dans les endroits qu’il a tendance à marquer d’urine, donnez-lui à manger, jouez avec lui, donnez-lui des friandises… - Gardez hors de portée les objets qu’il pourrait marquer d’urine. Les objets comme par exemple les affaires de vos invités ou les nouveaux achats, devraient être placés dans un placard. - Si votre animal marque son territoire en réaction à un nouveau résident dans votre foyer (comme par exemple un collègue ou un époux), faites en sorte que le nouveau résident devienne l’ami de votre animal, en le nourrissant, en le brossant ou en jouant avec lui. Si vous avez un nouveau bébé, assurez-vous que votre animal fasse de bonnes expériences quand il est en présence du bébé (voir nos conseils dans notre fiche technique : « Présenter votre bébé à votre animal »). - Pour les chiens : Quand votre chien est à l’intérieur, remarquez lorsqu’il montre des signes qu’il se prépare à uriner, et quand il commence à uriner, interrompez-le avec un bruit fort, et emmenez-le dehors. S’il urine dehors, complimentez-le et donnez lui une friandise. Quand vous ne pouvez pas le surveiller, enfermez votre chien dans une petite pièce où il n’a jamais uriné, ou attachez-le à vous avec une laisse. Pratiquez « Rien n’est gratuit dans la vie » avec votre chien (voir notre fiche pratique : « Rien n’est gratuit dans la vie »). C’est une manière sûre et non-agressive d’établir votre leadership, en demandant à votre chien de faire un « travail » pour toute chose qu’il veut obtenir de vous. Demandez à votre chien d’effectuer au moins une commande (comme « Assis » par exemple) avant de le caresser, de lui donner son diner, de lui mettre sa laisse, ou de lui lancer un jouet. Etre reconnu par votre chien comme un leader respecté peut aider à stabiliser la hiérarchie et ainsi diminuer le besoin de votre chien de marquer son territoire. - Pour les chats : Essayez de surveiller les mouvements de votre chat. S’il reniffle dans un endroit qu’il a déjà marqué auparavant, interrompez-le avec un bruit fort ou aspergez-le avec un peu d’eau. C’est mieux si vous pouvez faire cela sans qu’il vous voit, car de cette manière, il associera l’incident désagréable avec son intention de marquer, plutôt qu’avec vous. Ce qu’il ne faut pas faire : NE PUNISSEZ PAS votre animal après les faits. La punition administrée même une seule minute après l’événement est totalement inefficace parce-que votre animal ne comprendra pas pourquoi il est puni. Les animaux ne sont pas des gens : Les chiens et les chats n’urinent ou ne défèquent pas par rancune, malveillance ou jalousie. Si votre chien urine sur le sac de couches de votre bébé, ce n’est pas parce-qu’il est jaloux ou qu’il n’aime pas votre bébé. Les odeurs et bruits non familiers d’un bébé dans la maison l’amènent tout simplement à réaffirmer la revendication de son territoire. De la même manière, si votre chat urine sur le manteau de votre nouveau petit ami, il ne fait pas cela pour vous montrer son opinion sur votre goût en ce qui concerne les hommes, mais il a en réalité perçu la présence d’un « intrus » et fait savoir à cet intrus que ce territoire lui appartient. Anxiété ou domination ? Le marquage d’urine est généralement associé avec les comportements de domination. Certains animaux peuvent cependant marquer leur territoire quand ils se sentent anxieux ou tristes. Par exemple, un nouveau bébé à la maison apporte de nouveaux bruits, de nouvelles odeurs, et la famille elle-même change de routine. Votre chien ou votre chat ne reçoit probablement plus toute l’attention qu’il recevait avant. Tous ces changement peuvent le conduire à se sentir anxieux, ce qui peut l’entraîner à marquer son territoire. De la même manière, un animal qui est généralement anxieux peut le devenir encore plus avec la présence d’animaux du voisinage errant dans votre jardin, ou lors de l’arrivée d’un nouveau chat ou d’un nouveau chien au sein de votre foyer. Si votre animal ressent de l’anxiété, vous pouvez demander à votre vétérinaire des médicaments pour réduire son anxiété pendant que vous essayez des techniques de modification du comportement. 2002. Fiche pratique adaptée à partir des documents écrits par les comportementalistes animaliers de « The Dumb Friends League », à Denver, aux Etats-Unis. Tous droits réservés. Copyright 2004 The Humane Society of the United States. Tous droits réservés. -
The Humane Society of the United States is the nation's largest and most effective animal protection organization Les 3/4 de ce site sont en anglais, mais il peut intéresser nos canadiennes: Kaylla il y a un paragraphe pour les chiens et l'arrivée d'un bb Ceux qui lisent l'anglais peuvent regarder si dans la colonne de droite un texte peut nous être utile, Je vous mets le lien vers la page des textes en français http://www.hsus.org/pets/pet_care/our_pets_for_life_program/french_behavior_tip_sheets_2.html Cet organisme me permet de mettre ces différents textes sur notre forum, ce que je vais faire au fur et à mesure. . Merci à eux. """"Dear Janick, Thank you for contacting The Humane Society of the United States (HSUS). I am delighted to hear that you have found the information on our website to be helpful! We normally do request that the 10 page limit be adhered to, however given the nature of what you will be using the information for, we will wave this rule for you. The only stipulation is that the pages must be reproduced exactly as they are (no changes), a link back to our website is provided and that we (The Humane Society of the United States) are credited. Please let us know if we can be of assistance in the future. Sincerely, Dawn Lauer Outreach Assistant, Companion Animals """"""""" (je l'ai mis dans le tiroir .. je ne sais où le mettre pour l'instant)