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Janick11

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Messages posté(e)s par Janick11


  1. Opération coup de force

    Une cinquantaine de militants de l’association Droits des animaux se sont retrouvés hier matin en forêt de Compiègne pour empêcher une chasse à courre organisée par les Amis de la futaie.



    Non sans succès puisque, aucun animal n’aurait finalement été tué.

    Tout de noir vêtus, les militants de l’association ont rejoint le point de ralliement des chasseurs et de leurs suiveurs aux alentours de 11 heures.
    Les voyant arriver, les chasseurs ont immédiatement appelé les gendarmes.
    L’intervention de l’association a eu pour effet d’empêcher la sortie des chiens, indispensables à la chasse…

    Lorsque gendarmes et policiers sont arrivés, ils ont demandé aux manifestants de quitter les lieux. Non sans avoir contrôlé les papiers de plusieurs conducteurs et des responsables de l’association. Ils ont également relevé les numéros d’immatriculation.
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    http://www.fmcradio.info/index.php?dd1=6&news=8659

  2. 6-11-2008 Singulière découverte suite à l’éclosion d’un œuf








    A la fin de l’année 2006, après un périple de 20 000 km, un œuf ralliait la capitale française avant d’éclore et de révéler une espèce jusqu’alors inconnue de gecko, reptile appartenant à la famille des lézards. Aujourd’hui, après plus d’une année de soins en captivité, l’exilé est enfin parvenu à sa taille adulte dévoilant les caractéristiques morphologiques spécifiques à cette nouvelle espèce baptisée Lepidodactylus buleli.

    Originaire d’Espiritu Santo, île de l’archipel du Vanuatu situé en plein cœur du Pacifique Sud, ce reptile mesurant en moyenne 8 cm pour un poids d’environ 1,5 gramme est une espèce arboricole. De fait, les nombreux œufs découverts sur l’île montagneuse avaient tous élu domicile au sein ou à proximité de plantes myrmécophiles (abritant des colonies de fourmis) suspendues en hauteur, cette dernière pouvant atteindre jusqu’à plus de 20 mètres de distance. Elles servent de refuges aux œufs qui, grâce à leur nature adhésive, se collent à la surface sur laquelle ils sont déposés.

    Bien qu’il partage certaines particularités avec une autre espèce originaire d’îles de Papouasie Nouvelle-Guinée, notamment un nombre élevé d’écailles réparties sur l’ensemble du corps, l’individu adulte présente des critères particuliers qui le distinguent des espèces cousines. Il se démarque entre autres par une concentration importante d’écailles autour du milieu du corps, une faible dilatation des doigts et des orteils et par un dessin dorsal original à base de la queue.


    Cette découverte a eu lieu dans le cadre de l’expédition scientifique internationale « Santo 2006 », organisée conjointement par le Muséum national d’histoire naturelle de Paris, Pro-natura international et l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement).
    Menée d’août à décembre 2006 et réunissant près de 160 scientifiques de tous horizons, cette initiative a consisté en un inventaire de la faune et de la flore des milieux terrestres et marins d’Espiritu Santo, reconnue pour sa riche biodiversité.
    A la lumière de la récente trouvaille, il semblerait que cette réputation ne soit pas usurpée.
    Cécile Cassier
    photo ©️ Muséum national d’histoire naturelle de Paris
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    http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3450


  3. 04-11-2008 Une animalerie épinglée pour trafic de plusieurs centaines de chiots




    Un nouvel exemple vient confirmer les incertitudes et les dangers planant sur les réseaux d’animaleries. Bien que toutes ne soient pas concernées par ces déviances, nombreuses en effet sont celles à donner la part belle au rendement, même si celui-ci doit se faire au détriment du confort et de la santé des animaux.
    En illustre l’animalerie Palme Dog, installée dans la commune de Mandelieu la Napoule dans le département des Alpes-Maritimes, à l’origine d’un trafic à grande échelle de chiots et de chatons.

    Les agissements de cet établissement ont été révélés au grand jour au cours d’une intervention de la gendarmerie de Grasse menée le 23 novembre 2004, laquelle avait alors permis la saisie de 81 chiots et 3 chatons destinés à la vente d’animaux de compagnie.
    A l’instar de la plupart des marchés parallèles sévissant dans ce domaine, les jeunes animaux faisaient l’objet d’importations depuis des pays tiers, majoritairement en provenance de pays de l’Est.
    Choisie pour sa législation plus flexible, l’Espagne aurait été la première porte d’entrée assurant l’entrée au sein de l’Union européenne d’animaux principalement originaires de Russie.
    D’après l’enquête menée par la SPA, la Slovaquie, forte de son intégration à l’UE en 2004, aurait par la suite pris le relais.
    Selon la fondation Brigitte Bardot, depuis 2003, plusieurs centaines de chiots âgés d’environ deux mois ont emprunté ces lointaines voies de passage, souvent dans des conditions de transport déplorables.
    Ainsi, l’acheminement depuis la Slovaquie, d’une durée estimée à 17 heures, se fait dans des camions de livraison dépourvus d’alimentation en eau et en nourriture.


    Mais ce trafic de chiots de grande ampleur n’aurait pu voir le jour sans le concours de vétérinaires ralliés à la cause de la filière illégale.
    A l’arrivée des chiots en France, ces professionnels de la santé animale étaient chargés de créer à chacun des jeunes animaux un carnet de santé en bonne et due forme.

    Une escroquerie dont ils devront bientôt répondre alors que se déroule, ce jour et demain, le procès devant légiférer sur le sort de la société Palme Dog et de ses initiateurs au tribunal de Grande Instance de Grasse.
    Sept prévenus sont appelés à comparaître, parmi lesquels comptent les deux gérants de la société, un courtier basé en Espagne, trois vétérinaires et un technicien de la Direction des Services Vétérinaires des Alpes-Maritimes. Ces derniers sont inculpés sur la base de multiples motifs d’accusations dont escroqueries, faux en écriture privée et usage de faux, tromperies, falsification de documents administratifs, complicité d’escroquerie…
    S’étant portées partie civile, la SPA et la fondation Brigitte Bardot seront présentes à l’audience.
    Cécile Cassie
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    http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3444


  4. Première mondiale : un gorille opéré des glandes parathyroïdes



    il y a 39 min
    Zigonet

    Kent, Angleterre - Une femelle gorille âgée de 22 ans, souffrant d'hyperparathyroïdisme a dû être opérée par un chirurgien. Une première mondiale.

    Richard Collins, le chirurgien qui a pratiqué l'opération, bénéficie de 33 années d'expérience mais n'avait jamais songé qu'il trouverait un jour un gorille sur sa table d'opération. Le personnel du parc animalier d'Howlett a contacté M. Collins, après avoir constaté que leur gorille de 22 ans avait subi une très importante perte de poids.

    "Nous avons effectué de nombreux tests pour diagnostiquer ce qui n'allait pas et le résultat s'est révélé surprenant", explique la vétérinaire du centre Jane Hoppe. Le singe a en effet été diagnostiqué comme souffrant d'hyperparathyroïdisme, un dysfonctionnement des glandes parathyroïdes qui perturbe la régulation des taux de calcium et de phosphore dans le sang.

    Seule une opération rapide pouvait sauver le primate mais alors que ce type d'intervention est régulièrement pratiqué sur des patients humains, il n'avait encore jamais été réalisé sur un gorille. Le Dr. Hoppe a donc contacté un "spécialiste humain" en la personne du Dr. Collins.

    Après un peu plus d'une heure d'intervention, la femelle gorille était sortie d'affaire. Aujourd'hui en rémission, l'animal a réintégré son groupe.
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    yahoo actualités

  5. Un crocodile succombe à l'ingestion de 25 sacs plastique


    il y a 1 heure 57 min
    Zigonet

    Australie - Un crocodile a succombé à la pollution. Cause de la mort : l'ingestion de plusieurs dizaines de sacs en plastique.

    Le reptile affamé a été capturé la veille de sa mort car il terrorisait des touristes sur une plage près de la Grande Barrière de corail.

    L'animal, qui avait avalé plus de 25 objets et sacs en plastique avait l'estomac tellement obstrué qu'il lui était impossible de digérer sa nourriture.

    Il est mort très peu de temps après sa capture.
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    yahoo actualités



    Ce n'est pas que j'ai l'intention d'adopter un crocodile mais quand même ...

  6. GAIA accueille favorablement les nouvelles mesures du gouvernement contre l'expérimentation animale




    les interdictions des tests sur animaux pour les produits tabagiques et des expériences sur les singes anthropoïdes sont des pas en avant

    L'organisation de défense des droits des animaux GAIA apprécie la décision du gouvernement fédéral d'interdire les expériences animales pour le développement de produits tabagiques. Le gouvernement prévoit cependant une période de transition de deux ans. "Nous sommes très satisfaits que les expériences animales pour le développement de produits tabagiques soient enfin mises hors-la-loi mais pourquoi une période de transition de deux ans vu que ces expériences n'ont aucun intérêt médical et sont encore moins d'une nécessité vitale?, déclare la directrice de GAIA Ann De Greef.


    L'an dernier, la Anti Dierproeven Coalitie dévoilait que le fabricant de tabac Philip Morris effectuait des expériences sur des souris et des rats en vue de fabriquer "des cigarettes moins nocives", à la suite de quoi GAIA demandait à la ministre Onkelinx d'interdire les expériences animales pour les produits tabagiques. Fin avril, la ville de Louvain avait refusé un permis d'environnement pour une extension de Philip Morris.

    De même, l'interdiction des expériences sur les singes anthropoïdes (les chimpanzés, les bonobos, les orangs-outangs et les gorilles) qu'a décidée aujourd'hui le gouvernement, est considérée par GAIA comme un pas en avant. Mais le gouvernement laisse toutefois la possibilité ouverte d'encore soumettre des singes anthropoïdes à des expériences:
    "Toute dérogation doit d'abord être présentée pour une approbation préalable à la ministre de la Santé publique et la ministre compétente pour le bien-être animal, après avis favorable du Comité déontologiques et avis favorable du comité scientifique CITES qui conseille la ministre compétente sur le commerce des espèces protégées. Cette exemption n'est admise que des dans circonstances exceptionnelles et uniquement si l'expérience vise la recherche pour le maintien de l'espèce concernée ou des objectifs biomédicaux d'une importance essentielle si l'espèce concernée par matière d'exception est la seule qui semble convenir pour cet objectif."

    Ann De Greef: "Nous aurions préféré que la porte se ferme entièrement et qu'aucune possibilité ne soit plus ouverte vu que dans notre pays, l'on n'effectue plus d'expériences sur des singes anthropoïdes depuis de nombreuses années. En Autriche et aux Pays-Bas, les expériences sur les singes anthropoïdes sont interdites inconditionnellement et le Royaume Uni n'autorise aucune expérience sur les singes anthropoïdes.

    Le Parlement européen lui aussi a déjà réclamé une interdiction européenne de l'utilisation de singes anthropoïdes pour des expériences. La plupart des scientifiques sont d'accord sur le fait que les chimpanzés, les bonobos, les orangs-outans et les gorilles sont des animaux qui possèdent la faculté de la conscience de soi, ayant aussi des capacités émotionnelles, sociales et de pensée. De plus, d'un point de vue biologique, ils sont les plus proches parents de l'homme et sont fortement menacés d'extinction. C'est pourquoi les objections éthiques contre l'utilisation des singes anthropoïdes sont si fortes.


    En 2007, en Belgique, 38 singes (aucun singe anthropoïde) ont été utilisés pour des expériences, 158 de moins qu'en 2006 (en 2005, 499 singes avaient encore été utilisés pour des expériences et 586 en 2004).
    GAIA insiste auprès de la ministre Onkelinx pour qu'elle mette également fin à l'utilisation de tous les primates pour des expériences. Ce qui doit être réalisable vu la forte baisse du nombre de primates encore utilisés pour des expériences en Belgique.
    --
    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp137

  7. La province du Brabant flamand ne veut pas d'extension des expériences animales de Philip Morris





    L'organisation de défense des droits des animaux GAIA se réjouit de la décision de la province du Brabant flamand qui a refusé la demande de Philip Morris d'augmenter à Heverlee le nombre d'expériences animales (de 1600 à 6850 souris et rats). GAIA constate que la députation du Brabant flamand base son refus sur la décision du gouvernement fédéral d'interdire les expériences animales pour les produits tabagiques.

    GAIA a plaidé pour une interdiction de telles expériences animales totalement inutiles et cruelles. Pendant des semaines, des souris et des rats doivent inhaler de la fumée dans l'objectif de créer de soi-disant cigarettes moins nocives.
    Précédemment, le 18 avril, l'administration municipale de Louvain avait refusé la demande de l'entreprise d'adapter son permis d'environnement pour des motifs éthiques. Philip Morris avait fait appel contre cette décision auprès de la députation du Brabant flamand.

    Source : GAIA

    2008-10-28 22:26:00
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    http://www.protection-des-animaux.org/actualites/archives-1180.html

  8. Manifestation à Londres d'apiculteurs inquiets du déclin des abeilles



    Mercredi 5 novembre, 19h31

    Des centaines d'apiculteurs se sont rassemblés mercredi devant le parlement britannique pour réclamer une augmentation des sommes consacrées à la recherche sur les causes du déclin du nombre d'abeilles ces dernières années.

    Vêtus de combinaisons et masques de protection, portant les appareils qui servent à enfumer les abeilles pour les calmer lors d'une intervention dans les ruches, ils ont pris la direction du 10 Downing Street, la résidence du Premier ministre Gordon Brown, à qui ils ont remis une pétition de soutien, comprenant 140.000 signatures.

    "Ces dix dernières années, le nombre d'abeilles mourant en hiver a augmenté", a expliqué l'un des apiculteurs, Ivor Davies. "Il se passe quelque chose avec nos abeilles que nous n'arrivons pas à comprendre. Ce que nous demandons, c'est que le gouvernement mette de l'argent dans la recherche."

    Il a affirmé que la dotation gouvernementale pour la recherche sur la santé des abeilles s'élevait à seulement 200.000 livres (250.000 euros) annuellement.

    La population d'abeilles a décliné ces dernières années, en Europe et aux Etats-Unis notamment.

    Les causes de ce déclin sont encore mal élucidées, mais s'expliquent vraisemblablement par l'utilisation massive de pesticides dans l'agriculture, l'extension des monocultures et l'apparition de maladies pathogènes parasitaires.

    ---
    yahoo actualités

  9. Un dernier hommage à Barney, le chien de Bush, qui sera remplacé à la Maison Blanche





    Barney, le chien de George W. Bush, en finit avec une belle carrière politique.

    «Change we can believe in», oui, mais pas trop quand même. Barack Obama sacrifiera à la tradition qui veut que les présidents américains laissent gentiment gambader un chien dans les jardins de la Maison Blanche.

    Lors de son discours de victoire mardi soir, Obama s'est adressé à ses deux petites filles: «Sasha et Malia, je vous aime toutes les deux tellement, et vous avez mérité le nouveau chiot qui va débarquer à la Maison Blanche». Un joli cadeau pour les remercier d'avoir supporté la très longue campagne de papa.

    Durant une interview pendant la campagne, Michelle Obama, la femme du sénateur de l'Illinois avait annoncé que la famille Obama adopterait un chien abandonné, que Barack gagne ou pas l'élection. De grands présidents comme George Washington, John F. Kennedy, Ronald Reagan ou Bill Clinton avaient eux aussi un chien à la Maison Blanche.

    Barney, un Scottish Terrier qui administre les lieux depuis 2000 et la prise de pouvoir de George W. Bush va devoir rendre les clés du jardin de la Maison Blanche au chiot des Obama. L'occasion de revenir, en images, sur le règne de Barney, beaucoup plus incontesté que celui de son maître.

    Barney est né le 30 septembre 2000, peu avant l'élection de George W. Bush. On le voit ici poser pour son troisième Noël en 2002. Déjà tout d'un grand.

    Septembre 2004. Papa est en campagne pour sa réelection, délaissant un peu la Maison Blanche. Pendant ce temps, à Washington, Barney s'amuse bien.

    Le Noël 2006 est celui de la maturité pour Barney qui sait, mieux que jamais, poser à côté d'un sapin de Noël. Il faut dire qu'entre temps, il est devenu une véritable star, avec sa propre page personnelle sur le site de la Maison Blanche, et même son courrier des lecteurs.

    Mais comme son maître, Barney a connu une fin de règne difficile. Quelques jours avant l'élection de Barack Obama, il pose dans un accoutrement ridicule avec ses potes Miss Beazley et Willie, le chat. Il faut sortir, monsieur, là.
    -----
    lu sur
    http://www.20minutes.fr/article/270060/election-usa-Un-dernier-hommage-a-Barney-le-chien-de-Bush-qui-sera-remplace-a-la-Maison-Blanche.php
    (photos du texte à voir sur ce site)



    Vidéo : Bush et Barney :)
    http://videos.nouvelobs.com/video/iLyROoafYcIG.html

    D'autres photos sur
    http://www.whitehouse.gov/barney/index.html

  10. flower

    Sissi j'ai rajouté des chiffres aux photos. Tu as raison sinon pas facile !
    Si tu repasses par là .. le cèdre bleu : c'est le 1er ou la 2ème ?




    Mon vote .. pas facile ! je ne suis sûre que d'une seule au niveau de sa place Laughing

    1 = photo 10 "mon parc en automne"
    2 = photo 4 le cèdre
    3 = photo 7 ruisseau en France
    4 = photo 13 le chat au soleil
    5 = photo 6 brume sur la Meuse

    [img]http://yelims5.

  11. Humanité, animalité, quelles frontières ?





    En 1993, un grand nombre d’experts ont élaboré en commun un livre-manifeste intitulé The Great Ape Project : Equality Beyond Humanity [Le Projet Grands singes. l’égalité au-delà de l’humanité] (1). Ce livre servait de support à un document, la Déclaration sur les grands singes anthropoïdes, à laquelle ont souscrit les initiateurs du projet ainsi que trente-quatre autres premiers signataires. Cette déclaration établit que les grands singes « sont les plus proches cousins de notre espèce » et que ces animaux non humains « sont pourvus de capacités mentales et d’une vie émotionnelle suffisantes pour justifier leur intégration au sein de la communauté des égaux (2) ».



    Ces dernières années, une littérature considérable s’est développée autour du thème de l’aptitude des grands singes, des dauphins, des perroquets, et peut-être d’autres animaux à posséder des caractéristiques cognitives que l’on pensait jusqu’alors strictement humaines (3). Ces caractéristiques incluent la conscience de soi en tant qu’individu, la capacité à éprouver des émotions et à communiquer en utilisant un langage symbolique. Des efforts ont été faits – récemment en Espagne – pour créer avec les grands singes anthropoïdes une catégorie d’êtres vivants qui bénéficieraient d’une protection renforcée. Le Projet grands singes a tout simplement appliqué ce que j’appelle la « théorie de la similitude de pensée (4) » de la relation humains/non-humains : les animaux doués d’une capacité de réflexion similaire à la nôtre devraient, de notre part, faire l’objet d’une considération morale et d’une protection légale plus importantes.

    L’approche de la théorie de la « similitude de pensée » a donné naissance à une industrie d’éthologistes impatients d’étudier quelles sont les caractéristiques cognitives communes à l’être humain et au non-humain, et ce, paradoxalement, la plupart du temps, par le biais de l’expérimentation animale. Or, cette théorie présente un inconvénient : elle induit que les animaux qui ne possèdent pas les qualités cognitives requises pour avoir droit au traitement préférentiel – réservé, donc, aux non-humains possédant une capacité de pensée semblable à la nôtre – seraient comparables à des objets, tout juste bons à être traités, à la rigueur, avec « humanité ».

    J’ai, pour ma part, collaboré au Projet grands singes et ai compté au nombre des premiers signataires de la Déclaration sur les grands singes (5). Mais ma contribution au projet, sous forme d’essai en 1993, comme le livre que j’ai publié quelques années plus tard (6), marquent bien ma divergence sur les critères d’intégration de l’individu non humain à la communauté morale : la seule capacité de ressentir du plaisir ou de la douleur est suffisante ; aucune autre caractéristique cognitive ne doit être exigée.

    La théorie de la similitude de pensée est présentée par ses concepteurs comme une avancée car elle permettrait au moins l’intégration de quelques individus non humains à la communauté des égaux. A mes yeux, cette analyse est inexacte, dans le sens où le contraire est vrai – la théorie de la similitude de pensée ne fera qu’étayer notre propension à exclure pratiquement tous les non-humains de la communauté morale.

    Peut-être est-il temps d’étudier de plus près cette vaste entreprise qui consiste à subordonner la signification morale des individus non humains à des qualités cognitives plus importantes que leur sensibilité, plutôt que de tenter de déterminer si les non-humains possèdent de telles qualités cognitives, ou les possèdent d’une façon qui les rende suffisamment proches de l’homme pour mériter d’avoir une existence morale et légale.



    Les humains n’ont pas le monopole de capacités cognitives telles que la confiance et le désir

    Tout d’abord, la théorie de la similitude de pensée me paraît, dans un certain sens, franchement absurde. Existe-t-il une personne qui, ayant déjà vécu avec un chien ou un chat, leur dénie toute forme d’intelligence, de conscience de soi, même s’ils sont génétiquement beaucoup plus éloignés de nous que les grands singes ? On ne peut tout simplement pas expliquer de façon plausible et cohérente le comportement de ces animaux non humains sans se référer au concept de pensée. Peut-être est-il impossible d’affirmer de façon absolue et définitive l’existence de leur part de démarches intentionnelles comparables à celles des individus utilisant le langage des signes, mais ils sont indéniablement dotés de capacités cognitives telles que la confiance, le désir, etc.

    En outre, cent cinquante ans après Darwin, on peut trouver surprenant l’émoi provoqué par le fait de constater que d’autres animaux possèdent des caractéristiques habituellement réservées à l’homme. La thèse selon laquelle les êtres humains auraient des facultés mentales absolument absentes chez les animaux non humains est incompatible avec la théorie darwinienne de l’évolution, laquelle repose sur le principe même qu’il n’existe pas de spécificités purement humaines. Cela ne veut pas dire qu’aucune différence significative ne distingue un animal se servant du langage symbolique d’un autre qui est incapable de le faire. Cela signifie simplement que l’animal détenteur d’une particularité cognitive n’est pas pour autant « qualitativement » supérieur à celui qui en est dépourvu.

    Malgré ma conviction que les non-humains possèdent ces fameuses caractéristiques que nous considérons comme exclusivement humaines, je suis bien conscient qu’un débat subsiste sur ce point. C’est un fait : des distinctions entre l’intelligence humaine et celle des animaux qui n’utilisent pas le langage sont évidentes. Mais il existe au moins deux raisons de rejeter la notion selon laquelle le critère de sensibilité des individus non humains serait insuffisant pour leur reconnaître le droit d’être membres à part entière de la communauté morale.

    La première est d’abord d’ordre pratique : la théorie de la similitude de pensée induit-elle au moins de sérieux changements pour ces non-humains qui possèdent des caractéristiques cognitives très proches des nôtres ?

    La seconde raison est d’ordre conceptuel et met en évidence l’impuissance de cette théorie à aborder la question morale fondamentale : pourquoi des caractéristiques autres que la sensibilité seraient-elles requises pour pouvoir appartenir à la communauté morale ?

    Il est probable que la théorie de la similitude de pensée n’aura d’autre effet que de retarder le moment où il nous faudra faire face à nos obligations légales et morales envers les non-humains. Le temps que nous établissions la prétendue « preuve empirique » que certains de ces individus ont, au moins, une intelligence proche de celle de l’homme. Cependant, même lorsque cette similitude est démontrée, nous faisons mine de l’ignorer et continuons à exploiter ces animaux. Par exemple, la proche parenté entre les humains et les chimpanzés est irréfutable. Leur ADN est pour 98,5 % semblable au nôtre. De surcroît, ils ont un comportement mental et culturel comparable à celui de l’être humain. Nous connaissons ces ressemblances depuis longtemps déjà. D’ailleurs, l’ensemble du Projet grands singes avait pour but de démontrer de manière écrasante qu’il n’existe, entre les humains et les grands singes, aucune disparité qui justifie la mise à l’écart de ces derniers de la communauté morale. Pourtant, nous continuons d’emprisonner les chimpanzés dans les zoos et de les utiliser comme cobayes dans des expériences biomédicales. Même Jane Goodall, qui a le mérite d’avoir « fait découvrir au public que les chimpanzés sont des individus avec des personnalités distinctes et des relations sociales complexes (7) », a refusé d’appeler au bannissement complet de l’exploitation par l’homme de ces non-humains.

    Ce problème révèle la faille évidente de cette théorie de la similitude de pensée : quel degré de ressemblance avec l’homme exige-t-on d’un non-humain pour que nous le considérions comme suffisamment « semblable à nous » pour lui reconnaître une valeur morale ?


    Il a été prouvé, par exemple, que les perr oquets sont doués des mêmes capacités conceptuelles qu’un enfant de 5 ans. Pourtant, les animaleries continuent de vendre des per roquets.
    Quel degré d’intelligence exigeons-nous du perr oquet pour l’accepter dans la communauté morale ?
    Faut-il que le perr oquet ait les capacités conceptuelles d’un enfant de 8 ans ? De 12 ans ? De la même manière, des chimpanzés ont démontré leur aptitude à se servir du langage humain. Quelle doit être l’étendue de cette aptitude à manier la syntaxe et le vocabulaire pour que nous leur reconnaissions une intelligence comparable à la nôtre ?



    Nul n’affirme que les animaux devraient conduire des automobiles ou suivre des cours à l’université
    L’ennui, avec ce jeu des caractéristiques particulières, c’est que les non-humains ne peuvent jamais gagner.
    Quand nous observons que les per roquets possèdent l’habileté conceptuelle de comprendre et de manipuler des nombres à un seul chiffre, nous exigeons qu’ils fassent de même avec les nombres à deux chiffres, pour admettre qu’ils nous ressemblent davantage.
    Quand un chimpanzé prouve qu’il possède un vocabulaire étendu, nous réclamons qu’il révèle son niveau syntaxique afin de corroborer son lien de parenté avec nous.

    Bien entendu, nous sélectionnons pour les juger certaines aptitudes, et pas d’autres. Car il va sans dire que nombre de non-humains en possèdent diverses, et de bien meilleures, dont nous sommes dénués. Mais il ne nous viendrait jamais à l’esprit d’appliquer à des membres de notre espèce le traitement que nous infligeons aux animaux.

    Il est à craindre que la théorie de la similitude de pensée ne finisse par exiger que les animaux aient une capacité de réflexion non seulement similaire mais identique à la nôtre. Si leur intelligence n’est pas calquée sur celle des humains, ils n’auront aucune chance d’être, un jour, considérés comme membres de notre communauté morale. Et, dans le cas contraire, quelle garantie ont-ils de ne pas être victimes de discrimination ? Après tout, il n’y a pas si longtemps encore, au XIXe siècle, les racistes se fondaient sur la phrénologie, c’est-à-dire l’étude des facultés dominantes d’un individu d’après la forme de son crâne, pour déclarer que d’autres êtres humains avaient une intelligence différente.

    Posséder une intelligence identique n’est donc pas un gage de bon traitement si le désir de discriminer reste vivace. La capacité de réflexion entre les animaux qui utilisent le langage des signes et les autres laisse présumer des différences. La théorie de la similitude de pensée ne servira de ce fait que de prescription à la poursuite de l’oppression des animaux, puisque nous sommes perpétuellement en quête d’une identité qui ne sera sans doute jamais atteinte, surtout si seul le désir de consommer des produits animaux nous anime.

    Dans l’hypothèse où la théorie de la similitude de pensée aboutirait à nous faire reconnaître la personnalité de certains non-humains, tels que les grands singes anthropoïdes ou les dauphins, qu’adviendrait-il alors des espèces d’animaux qui ne pourront jamais démontrer une aptitude à utiliser le langage humain ou d’autres caractéristiques que nous associons à l’intelligence humaine ?

    Cette théorie esquive la question morale sous-jacente, et cependant fondamentale : pourquoi les animaux non humains devraient-ils se distinguer par d’autres qualités que la sensibilité pour avoir le droit de ne pas être exclusivement considérés par l’homme comme des objets à son service ?

    La théorie de la similitude de pensée suppose que les propriétés cognitives humaines ont une valeur morale et, de ce fait, méritent un traitement particulier. Bien entendu, rien ne justifie une telle position : en quoi les caractéristiques spécifiques à l’homme auraient-elles, au sens moral du terme, plus de valeur que celles des non-humains ? Notre faculté de langage nous est précieuse parce que nous sommes des êtres humains, de même que l’écholocation (Cool est précieuse pour les chauves-souris en tant que mammifères volants aveugles. Serions-nous enclins à dire que la faculté d’utiliser le langage symbolique possède, sur le plan moral, davantage de prix que de se guider à l’aide d’ultrasons ?

    De surcroît, même si tous les animaux étaient privés de toute caractéristique cognitive particulière au-delà de la sensibilité, ou possédaient l’une de ces facultés cognitives à un degré moindre, ou d’une façon différente de l’homme, cette dissemblance ne justifierait en aucun cas que nous nous servions des animaux comme de choses.

    En ce qui concerne certaines aptitudes, les différences entre l’homme et l’animal sont pourtant flagrantes. Nul n’affirme, par exemple, que les animaux devraient conduire des automobiles ou suivre des cours à l’université et, pourtant, nous sommes bien d’accord, ces différences n’expliquent en rien que nous mangions ou non les animaux, ou que nous les soumettions à des tortures dans l’expérimentation. Dans les situations qui ne concernent que les êtres humains, c’est plus évident. Quelle que soit la caractéristique identifiée comme propre à l’homme, on en retrouvera parfois à peine la trace chez certaines personnes, et chez d’autres elle sera totalement absente. Des êtres humains souffriront d’une déficience en tous points identique à celle que nous attribuons aux non-humains. Cette déficience peut se révéler problématique dans certaines perspectives, mais elle n’implique en aucun cas que nous fassions de ces êtres humains des esclaves ou que nous les considérions comme des objets sans valeur.

    Que l’intelligence des animaux soit similaire ou non à la nôtre ne doit pas être une condition pour que nous ne respections pas le devoir moral de cesser toute exploitation des non-humains, ni primer sur le fait que ce sont des êtres sensibles. Ce soir, vous allez vous mettre à table pour dîner. Dans votre assiette, vous allez peut-être trouver de la viande de bœuf, de volaille, ou de poisson. Vous ne pourrez alors guère échapper à une évidence : des animaux auront été tués pour composer votre repas. En outre, vous saurez que l’animal dont vous mangerez la chair aura non seulement été tué pour vous nourrir, mais aussi souffert avant et pendant sa mise à mort. Cette prise de conscience ne devra pas reposer sur l’éventualité d’une similitude d’intelligence entre cet animal et vous, mais sur le fait qu’il était, comme vous, un être sensible n’aspirant qu’à vivre. Et même s’il reste encore quelques incertitudes sur l’existence d’une sensibilité chez les insectes ou d’autres créatures vivantes, les millions de vaches, cochons, poulets et canards que nous tuons chaque année ne rentrent en aucun cas dans cette catégorie.

    En conclusion, les initiatives comme le Projet grands singes révèlent bien moins notre préoccupation pour les grands singes que la volonté de consolider la classification spéciste (9), qui ne les reconnaîtra jamais comme membres à part entière de la communauté morale. Et qui fera très certainement en sorte que tous les autres animaux ne franchissent jamais le seuil du cercle bien fermé des animaux-élus.

    Gary L. Francione.
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    http://www.monde-diplomatique.fr/2007/02/FRANCIONE/14423

  12. C'est dingue ce qu' appartenir à un forum animalier peut amener à vous transmettre comme actualités ! ... Laughing



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    «Les fondements génétiques de la monogamie, chez un ver»
    Recueilli par CORINNE BENSIMON


    «Certaines espèces sont monogames, ce qui est très surprenant. La monogamie est un comportement sexuel caractérisé par le fait que les mâles et les femelles d’une espèce ont un seul partenaire durant toute leur vie, ou au moins durant un cycle qui va de l’accouplement à la reproduction et qui peut couvrir le sevrage des rejetons. Entendons-nous, ce partenariat n’exclut pas l’infidélité, qui constitue toujours un événement possible dans un système de reproduction propre à une espèce.


    De façon intéressante, la monogamie est très minoritaire dans le monde animal. Elle concerne moins de 3 % des espèces sexuées.

    Très fréquente chez les oiseaux - 85 % des espèces -, elle tombe à 5 % chez les mammifères et est exceptionnelle chez les invertébrés.

    La plupart des animaux déclinent d’autres systèmes : la polygamie (qui inclue la polygynie - un mâle s’accouple avec deux femelles ou plus - et son inverse, la polyandrie) et la polygynandrie où la proximité fait et défait les couples…
    Ces comportements à partenaires multiples présentent un avantage clair, au plan évolutif : ils permettent de ne pas mettre tous ses gènes "dans le même panier" et augmentent la diversité génétique de la descendance.


    En quoi donc et dans quel contexte, la monogamie peut-elle constituer un avantage reproductif ? C’est la question qui m’intrigue.

    Des travaux sur les oiseaux ont montré que la monogamie s’impose chez les espèces qui prodiguent des soins biparentaux, lorsque le mâle et la femelle doivent être présents pour maximiser les chances de survie de leur descendance.
    C’est le cas, typiquement, quand la femelle et le mâle assurent à tour de rôle la couvaison et le nourrissage.

    Mais comment expliquer un comportement monogame chez des invertébrés qui larguent leurs œufs dans la nature, tel le schistosome, le ver à l’origine de la bilharziose, la seconde infection parasitaire après le paludisme ?
    Nous avons choisi de travailler sur ce ver dans l’espoir de découvrir les fondements génétiques de la monogamie. Car cet invertébré, à la différence des oiseaux, n’a pas de comportement social.
    Tout est déterminé par les gènes.
    Son cycle de vie est en outre bien connu : les œufs, pondus dans le tube digestif de l’homme, se retrouvent dans l’eau via les excréments, infestent un mollusque aquatique, se transforment en larves, repartent dans l’eau et infectent l’homme ou le rongeur qui s’y trempe en passant à travers la peau. De là, les larves gagnent les vaisseaux sanguins entourant le tube digestif, se métamorphosent les unes en mâles, les autres en femelles. Des couples se forment et la femelle largue ses œufs, qui gagnent le tube digestif puis les excréments… Or durant toute la période de reproduction (la femelle pond 300 œufs par jour), les couples sont monogames !

    En étudiant ce ver chez des souris infectées en laboratoire, nous avons récemment montré que cette espèce prodigue, à sa façon, des soins biparentaux (1). Tout le temps de la ponte, le mâle nourrit et transporte la femelle, lovée dans son corps musculeux en forme de haricot, l’aidant ainsi à disperser leurs œufs dans l’organisme humain… Dans une seconde série d’expériences, publiées ce mois-ci (2), nous avons prouvé que ce couple peut toutefois divorcer ! Si une femelle vient à rencontrer un mâle qui lui est génétiquement plus "étranger", elle le préférera et larguera le premier.»

    (1) Beltran S., Boissier J., Trends in Parasitology, septembre 2008. (2) Beltran S., Cézilly F., Boissier J., PLOS One, 8 octobre 2008. Jérôme Boissier est maître de conférence au Laboratoire de biologie et d’écologie tropicale et méditerranéenne (CNRS-EPHE-université de Perpignan Via Domitia). A lire : le Paradoxe de l’hippocampe. Une histoire naturelle de la monogamie, par Frank Cézilly, éd. Buchet Chastel, 2006.
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    http://www.liberation.fr/sciences/0101166920-les-fondements-genetiques-de-la-monogamie-chez-un-ver


  13. Dix parcs naturels marins prévus en 2012




    De longue date, le Comité régional des pêches de Bretagne a élaboré des mesures de gestion côtière de la ressource en mer. Ce seront aussi celles du parc marin d'Iroise.

    La moitié des eaux côtières de la Manche et de l'Atlantique seront bientôt protégées.Les pêcheurs, méfiants, sont invités à adhérer à la démarche.

    « D'ici à 2012, huit parcs naturels marins seront créés en métropole et deux en outre-mer. » L'annonce est signée Laurent Germain, porte-parole de l'Agence des aires marines protégées, installée à Brest.

    Protéger oiseaux, poissons...

    Aux institutionnels du littoral, aux pêcheurs et aux conchyliculteurs, réunis à Biarritz, la semaine dernière (1), il a expliqué que, dès 2011, le réseau des zones Natura 2000 en mer serait opérationnel sur 40 % des eaux territoriales françaises. Les professionnels de la mer, inquiets, sont invités à adhérer, alors que leur métier est au creux de la vague.

    Les zones Natura 2000 sont imposées par l'Europe au titre des directives « Oiseaux et habitat ». Chaque pays sélectionne des portions de mer sensibles pour les oiseaux, les poissons, les mammifères marins, etc. Et y encadre les activités humaines pour assurer leur survie : c'est le cas en baie des Veys (Cotentin), au Mont-Saint-Michel, aux Glénan, en baie de Bourgneuf (Vendée), dans les pertuis charentais, etc.

    Les parcs naturels marins répondent aux engagements de la France au titre des conventions internationales (Ospar pour l'Atlantique nord-est). Contrairement à Natura 2000, ils veillent aussi au développement durable des activités humaines (pêche, algues, ostréiculture, etc.).

    Depuis un an, le Parc marin d'Iroise - le premier du genre - couvre 3 550 km2 à l'ouest du Finistère (voir l'infographie ci-dessous). Suivront, sur la façade atlantique : Arcachon, les pertuis charentais et la Gironde, la baie de Somme. Deux sites restent à préciser, l'un entre Morlaix et le Cotentin, l'autre en Bretagne sud.

    Les bouchées doubles

    Pour rattraper le retard français, le gouvernement a mis les bouchées doubles à l'occasion du Grenelle de l'environnement et de la présidence française de l'Europe. Trop de précipitation, pas (encore) assez de consultation, grognent les professionnels.

    « Pour Natura 2000 à terre, se souvient amèrement Jean-Yves Grelaud, élu des Pays de la Loire, ce sont les scientifiques qui ont décidé ce qui était bien ou mal. »

    Au Parc marin d'Iroise, la pêche a fait le pari de monter dans le train du Comité de gestion en posant ses conditions : pas de zone totalement interdite à la pêche et les mesures seront celles proposées par la profession, soit le Comité régional des pêches.

    « On n'a pas attendu le parc pour gérer la ressource », rappelle Gérald Hussenot, secrétaire du Comité. Son président, André Le Berre, prévient : « On est dans la locomotive. S'il le faut, on arrêtera le train. »
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    http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php?abo=1149788&serv=10&idCla=3636&idDoc=739829&utm_source=ofmnewsletter&utm_medium=lettredinformation&utm_campaign=informationsgenerales
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