octave11

et en plus ce ne serait plus conforme au standard Sans rire, tous les excès sont discutables mais profitons en aussi pour vilipender l'habitat insalubre qui à l'inverse n'est malheureusement pas rare...

Oui, mais ça doit faire Classe... De plus pour ce qui concerne nos Pékin, n'oublions pas que leurs ancêtres ont connu les fastes impériaux

La "hens fever" anglaise semble renaître les traders de haut vol de la City n'hésitent pas à investir dans de "petits" chicken coops neoclassiques à 150 000 livres... http://www.dailymail.co.uk/news/article-2208357/Crispin-Odey-City-tycoon-millions-predicting-credit-crunch-plans-150k-hen-house.html

Troubles respiratoires majeurs + conjonctivite en Eté à évolution loco épidémique = suspicion d'infection à mycoplasmes. Traitement : - isolement des sujets atteints (pathologie fortement contagieuse), - traitement antibiotique (macrolides et/ou cyclines). Si sujets affaiblis, prise orale aléatoire : prévoir un apport individuel dans le bec avec petite seringue "dite à insuline". Attention aux sujets apparemment en assez bonne santé mais qui éternuent par intermittence avec +/- d'écoulement oculo-nasal = sujets porteurs chroniques principaux vecteurs de transmission et de maintient de l'épidémie au sein du cheptel.

Au risque de me répéter... en cas d'attaque : savon noir dilué à forte concentration = pas cher, curatif et "préventif". Cela tue les poux adultes et éloignera les futurs poux issus des œufs en attente. Ceci dit, si on veut plus cher, plus chimique et pas toujours plus efficace, on peut aussi trouver Je ne me fais pas d'illusion, la Chimie a encore de beau jour devant elle...

L'Auvergne étant terre celtique, je n'utilise que la potion magique dont un vieux druide de Gergovie m'a donné la recette avec néanmoins un zeste de gelée royale et quelques gouttes de gentiane

En employant du savon noir liquide en pulvérisation à titre curatif et préventif dans les locaux d'élevage, plus éventuelllement un peu de glue à la base des perchoirs, on combine efficacité et inocuité pour les animaux et les éleveurs... Les produit évoqués ne semblent parmi les plus agressifs mais les pyrethrinoïdes sont souvent de synthèse et il semble difficile de trouver la composition exacte du SANITERPEN DK.. Bref, encore une fois, osons la simplicité, cela évite les inquiétudes

La classe Bravo à la star et à sa photographe/ imprésario

avec de l'eau et de la levure, ça fait du pain

Ton résultat est conforme à l'attendu génétique; Ouf ! Poule ewh/ewh, CoCo, Db/Db s+/- Coq eb/eb, Co/Co, S/S db+/db+ Ta F1 doit être : ewh/eb, Co/Co Db/ db+ S/- ewh/eb avec Co donne fauve herminé et avec S blanc herminé mais Db étant tout de même présent, il atténue l'herminage (en double dose Db et en présence de S, la poule serait toute blanche). Un coq F1 aurait eu le même génotype mais S/s+ donc avec a priori d'un blanc sans doute plus jaunâtre.

Parfaitement résumé A ce jour (en l'état des combinaisons génétiques trouvées..) on a le choix en gris perle entre un coloris stable à pattes plus ou moins verdâtres et un coloris plus fragile à pattes jaunes.

Là sur ce coq où le reflet pailleux est clairement sur le camail et les lancettes, je pencherais pour un défaut de gène argenté.

N'as-tu pas fait un lapsus Marion ? A priori un blanc herminé noir est un fauve herminé noir (eb/eb, Co/Co) qui a "récupéré" un gène argenté qui va le décolorer en blanc. Son génotype est donc eb/eb, Co/Co, S/S. Qu'entends-tu par "gène noir" ?

Mes lumières, mes lumières... attention, j'ai aussi mes côtés sombres et puis surtout je ne sais pas tout On peut cependant rappeler que le gène lav en homogygotie a une action inhibitrice à la fois sur la production de mélanine noire et rouge contrairement à Bl qui n'agit que sur la production de la mélanine noire d'où le coloris gris plus clair que le bleu. Après quid du défaut "pisseux" ? Comment souvent, plusieurs explications possiblement associées : 1- gris perle avec ( comme certains bleus) un voile brunâtre global d'apparition plus ou moins tardive = dégradation solaire d'une mélanine présente en faible quantité ce d'autant que les gris-perle comme les noirs et les bleus peuvent être sur eb avec Ml et rb); 2- gris-perle avec camail et lancettes pailleux =sujets S/s+ ou pire s+/s+ sachant que ce soient des sujets E/E ou eb/ eb, Ml/Ml; rb/rb, les beaux gris perle à camail non pailleux possèdent en double dose le gène argenté S. In fine, les meilleurs gris perle ne brunissant pas ou très peu et gardant un camail et des lancettes non jaunâtres sont de génotype E/E, S/S/lav/lav; donc au plan pratique pour les gris perle comme pour les bleus si l'on privilégie le coloris il faut les "marier" avec des noirs ternes (E/E) mais avec le risque de pattes verdâtres...

La présence de becs noirâtres et de pattes vertes laisse penser que soit ces GP sont id+ soit plus surement qu'ils sont sur base E qui même sans id+ noircit pattes et becs. Les croiser avec des noirs à pattes jaunes donc très possiblement eb et Id reste sans doute la meilleure option pour optimiser le type mais aussi jaunir tarses et becs. L'effet "brunissant" apporté par la base eb aux bleus devrait a priori être ici contrecarré par l'action du gène lav qui inhibe autant la mélanine rouge que la mélanine noire ce qui n'est pas le cas du gène Bl. L'option bobtail est aussi eb mais avec plus d'incertitude quant à la préservation du pur coloris gris perle...

Sticto sensu non, au sens où la génétique de la couleur des pattes et du bec relève des mêmes gènes. Donc avec un coq noir à bec ultra jaune, c'est Top pour le standard (c'est bon pour le moral comme dit la chanson...) mais cela révèle "a priori" un noir eb avec mélanisateurs donc des bleus F1 probablement "rouillés" à plus ou moins long terme L'idéal "conceptuel" serait peut être des bleus E/eb où E apporterait suffisamment de mélanine dans le plumage pour éviter le brunissement de fond et où eb la limiterait suffisamment pour qu'en présence de id+ en double dose, il n'y ait pas ou très peu de mélanine dans les tarses... D'où en pratique des parquets utilisant des noirs brillants ou des bleus brunâtres mais à pattes jaunes et des noirs ternes ou des jolis bleus mais à pattes verdâtres... A vérifier...mais si cela marche ce serait séduisant car cela montrerait que chaque sujet est utilisable et bon à quelque chose et redonnerait du cœur à l'ouvrage à l'ami Larsouille

Tarses (ou plus exactement au plan anatomique, métatarses) blancs (rosés), jaunes, noirs (bleu), verts, même combat... Encore une fois tout n'est que dualité ou du moins complémentarité, équilibre et résultante entre : - les gènes régulateurs du dépôt dans les tarses des mélanine noire ou rouge endogènes (id+/Id) et de la luteine jaune exogène (W+/w); - les gènes de couleurs du locus E (les sujets E/E ont toujours plus ou moins de mélanine qui se dépose dans les tarses, même en l'absence du gène id+); - de l'alimentation (avec ou sans luteine = herbe, mais etc...); - de la période de ponte (qui détoure la luteine vers les jaunes d'œuf)

Le lobe postérieur "en escalier" est assez fréquent chez les pékins. A éviter mais cela relève plus de la crête irrégulière que du DC ou du crétillon latéral. Je profite aussi de ce post pour attirer l'attention sur le fait que si les crêtes de Pékin ne doivent pas être des crêtes de chabos, il faut tout de même éviter les coqs à crête "rikiqui" type poule ou à lobe postérieur fuyant ou écrasé "à l'allemande"... (sans doute du au port du casque à pointe)

Juste encore une précision sur cette satanée question des tarses verts. il faut savoir qu'un sujet noir basé sur E a quasiment obligatoirement les tarses noirâtres ou verdâtres et ce même en l'absence de id+ du fait de la très grande production de mélanine chez ces sujets. C'est d'ailleurs un argument utilisé pour penser que les sujets noirs à pattes jaunes ou blanches ne peuvent pas être E mais le plus souvent eb avec cogènes renforçateurs.; Sinon je ne connaissais pas ce post mais je note avec intérêt qu'il n'y pas que la mélanine noire qui ajoutée à la luteine jaune peut donner les pattes vertes mais aussi la mélanine rouge (phaéomélanine) la seule produite chez les sujets rouges.

Eric a parfaitement raison et comme mo est un récessif partiel, selon les sujets porteurs, il peut n'y avoir aucune trace de cailloutage comme un peu.. Par contre attention, les fauves cailloutés sont généralement sur eb avec un coloris de fond très soutenu alors que les fauves unis sont le plus souvent sur ewh (dit aussi ey) avec un coloris plus léger dit gold. Donc contrairement au caillouté noir, le mélange caillouté fauve X fauve uni est plus hasardeux...

Hum... je te souhaite bon courage car là tu entres dans l'inconnu ou du moins la difficulté.... Pékin blanches, blanc dominant ? A voir... A ma connaissance la majorité des Pékin blanches en France sont sur blanc récessif (c/c), qui plus est souvent avec le gène argenté S. L'allèle du locus E chez ces blanches est aussi souvent Er (Birchen). Par ailleurs ton coq caillouté est "en pensée classique" E au locus E mais aussi possiblement eb avec cogènes amplificateurs du noir... Bref : - en cas de poules blanches récessives, tu devrais avoir : - si coq E/E des sujets noirs avec le camail +/- jaunâtre ou blanchâtre, porteurs caillouté; - si coq eb Ml, des coquelets type Birchen argenté porteurs caillouté et des poulettes noires à camail (+/- poitrine) doré type Birchen doré, porteuses caillouté; - en cas de poules blanches dominantes (I/I) là effectivement le I va s'imposer mais de manière incomplète et tu devrais avoir des sujets blanchâtres avec plus ou moins de noir, porteurs caillouté...

Effectivement l'allèle mo s'exprime classiquement de manière variable; ce qui le fait classer comme récessif à pénétrance (expression) variable. Cette variabilité se révèle parfois par une expression même en situation hétérozygote ou surtout sous la forme d'une présence plus ou moins importante du blanc sur le plumage. Jadis on parlait même de deux coloris différents entre le "tiqueté" correspondant désormais au caillouté "fin" recherché en exposition versus ce que l'on désignait il y a encore 20 ans comme le caillouté "standard" mais que l'on rejète actuellement en parlant de caillouté "grossier" car trop blanc.... Le débat n'est pas clos pour savoir si à la base il y a deux allèles différents ou si peut être plus probablement la différence est due à la présence ou non de cogènes "renforçateurs" du noir comme Ml (mélanotic).

Pas de panique, la poitrine fendue est un trait juvénile qui n'a rien de vraiment anormal chez l'ado. Il ne doit effectivement par contre pas subsister chez l'adulte.

Mon cher Larsouille, pour te permettre d'encore mieux comprendre cette complexe histoire de couleur de tarses, je dois préciser qu'il ne faut incriminer les deux parents que si tout ou partie de tes coquelets en F1 ont les tarses verdâtres car dans ce cas effectivement ils ont obligatoirement reçus id+, de chacun de deux parents. Ta suspicion sur ton coq seul est par contre fondée si tous tes coquelets F1 ont les tarses jaunes avec des poulettes F1 50 % à tarses jaunes et 50% à tarses verdâtres. J'ai en effet omis de préciser un point important à savoir que le locus Id/id+ est situé sur le chromosome Z ce qui fait de la fixation de la mélanine sur les tarses un caractère lié au sexe.

Effectivement en plus de l'action des gènes W+/w et Id/id+ qui contrôlent la fixation tarsienne respectivement de la luteine exogène et de la mélanine endogène, il faut tenir compte des apports. Pour la coloration jaune, cela dépend donc aussi de la quantité de luteine disponible dans l'alimentation et de sa consommation en période de ponte au niveau des jaunes d'œuf. Ainsi allèle w ou non si pas de luteine dans l'alimentation ou luteine utilisée lors de la ponte, pas de patte bien jaune.... Côté mélanisation, idem. Même en présence d'un allèle id+ permettant la fixation de mélanine sur les tarses, la coloration mélanique sera inexistante à faible chez des sujets blancs, et progressivement plus importante chez des sujets, splash, bleus et enfin noirs avec même comme le décrit Marion un aspect mosaique chez les cailloutés noirs. Ainsi au final pour une même combinaison w/w et id+/id+, en fonction, de l'alimentation, de la ponte ou non et du coloris du plumage on peut avoir des pattes allant du jaune un peu terne au vert sombre en passant par le jaune verdâtre sans parler des cas de patchwork...