octave11

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Ah j'oubliais, pour la taille du nid , c'est du bon sens. Il faut que la poule ait ses aises. c'est à dire ne pas âtre coincée entre des parois trop rapporchées ne lui permettant pas de s'étaller. En pratique il faut s'adapter à la taille de la race élevée. Disons que 3 à 4 cm de "liberté " autour de madame notamment de gauche comme de droite c'est à mon sens pas mal. Mais peut être d'autres ont une expérience différente ?

Sur ce point, les poules elles même sont nos professeurs, notamment lorsque l'on les laisse se débrouiller en totale liberté. Les nids faits par les Gallus sauvages de l'inde sont aussi des repères intéressants. En pratique, Tout d'abord un conteneur propre +++ à parois "plastique" pour le nettoyage simple ou en bois pour l'aspect chaleureux mais plus difficilement nettoyable... Le nid en lui même doit être "raisonnablement" profond (pouvoir par exemple contenir de la base au sommet 9 oeufs de naine) au nilieu de foin bien sec et coupé aussi "raisonnablement "menu" (éviter les tiges longues et pointues qui agressent le postérieur délicat de la gallinette et ne donnent pas un amas homogène. La paille peut aussi être utilisée mais elle est souvent issue de champs traités aux pesticides et desherbants et est surtout à mon sens un peu rigide. la forme doit être celle "d'un nid de poule" routier, c'est à dire grossièrement conique évasé. Sous le foin, j'ai pour ma part l'habitude de glisser deux ou trois feuilles de journal (c'est absorbant et isolant et cela peut être changé en cas de salissures) Le tout dans un endroit calme à mi ombre. sans oublier à proximité eau fraiche, nourriture et bain de poussière à volonté +++ pour permettre une lutte efficace contre les poux qui ont tendance à profiter de l'immobilité forcée de la poulette. Au passage, bien vérifier en dessous de caisse en bois, notamment à la jointure des planches, la présence de poux rouges (grappes d'un rouge graisseux) voire simplement de leur signature à savoir des dépôts "poivre et sel" correspondant à leurs déjections. Voilà pour l'essentiel mais une couvée est toujours plus ou moins une bouteille à la mer dépendant également bien entendu de la douceur et de l'expérience de la poulette mais aussi de la température extérieure entre autres... mais c'est aussi ce qui en fait la magie. Ce n'est pas pour rien que malgré un 100 % théorique sous poules (hors oeufs"clairs), bon nombre d'éleveurs prèfèrent les incubations artificielles moins performantes en théorie (morts en coquilles) mais plus prévisibles !

C'est effectivement bien là qu'est tout le problème. Une anomalie de ce type étant par essence secondaire à un dysfonctinnement du processus normal de maturation foetale, elle peut tout à fait être associée à d'autres... d'où la position "tranchée" de certains éleveurs que l'on peut tout à fait comprendre.

Ma première couvée 2011 vient de se terminer. Deux poussins présentaient cette anomalie. je me suis contenté de tenter de les maintenir en vie en les aidant à se nourrir et à s'abreuver. Résultat : l'un est DCD à 48 h et le second est spontanément et progressivement devenu valide à h72. On ne peut pas trancher entre immaturité articulo tendineuse ou neurologique mais je note cependant que même pour le cas ayant bien évolué, cela a pris 72h alors que la méthode de christphe semble être efficace en 10 à 12h. je vais donc la tester pour les prochains cas que j'observerai.

j'épile, je ne défigure pas Ce n'est pas ce qu'on dit tes gallines lors de la dernière réunion du MLP (Mouvement de libération des poulettes)

et /ou le nid mal adapté (pas assez profond par exemple d'où mauvaise répartition thermique) ?

Vive l'Auvergne, les auvergnats et leurs poulettes mais Hourra aussi pour les autres

Je ne suis pas un systématique du déplumage postérieur mais dans mon expérience j'ai pu objectiver (pour les Pékins) : 1- la nécessité et l'efficacité pour certains sujets (même coq, même poule, une année sans éclaircissement versus une année avec); 2- action surtout utile pour la poule (constat à plusieurs reprises d'un coq à quasi 100% de fécondation sur la poule 1 et 0 sur la poule 2); 3- intéret a priori surtout d'intervenir non peut être pas tant sur le duvet directement péri cloacal mais surtout sur le duvet et plumettes situés entre le cloaque et la base de la queue. En effet, si l'on observe bien le coït, on constate que le coq érase ce duvet supérieur qui de ce fait s'il est abondant vient recouvrir "la cible"même si elle a été dénudée à sa seule périphérie immédiate; 4 - je coupe pour ma part ces plumettes et duvet juste au niveau de la partie supérieur de la plume pour lui permettre de garder une souplesse non blessante pour le géniteur (à tester du bout du doigt) Si le coït se revèle douloureux, le coq n'étant pas maso, on obtient le résultat inverse.

Oui, cela ne devrait pas nuire a priori, cependant au delà du plaisir de "pouvoir faire quelque chose", l'intéret objectif du geste proposé mérite ojectivation avec comparaison comme pour toute démarche thérapeutique, avec X poussins "bancals" traités orthopédiquement versus X poussin "bancals" uniquement maintenus en vie en éleveuse sur au moins 3 J. En effet, si l'immaturité est osteo tendineuse comme dans la luxation congénitale de hanche chez l'homme, le traitement proposé par C.B est très judicieux, par contre si comme cela est aussi très possible, il s'agit d'une immaturité neurologique, le traitement proposé, sans nuire, ne facilitera en rien cette maturation du système nerveux du poussin. Ceci dit, il y a la théorie et la pratique et même en cas d'étiologie neurologique, il est possible que le "corset CB", permette au poussin de mieux se nourrir et boire et donc de survivre suffisament longtemps pour permettre une totale maturation neurologique.

L'approche micro othopédique de Christophe est très intéressante et prouve sa qualité d'éleveur. Elle est proche du traitement de la luxation congénitale de hanche proposé chez les nouveau-né humain. Ceci dit, la réflexion scientifique doit toujours être critique aussi en toute humilité, n'étant nullement un spécialiste de ce problème, je me pose la question de savoir si c'est l'action du corset ou tout simplement la remise dans l'incubateur durant 10 heure qui est à l'origine de la guérison observée ? En effet, si l'étiologie de cette anomalie est une immaturité ligamentaire et tendineuse, maintenir le poussin en vie est peut être suffisant. J'évoque cette option par principe mais aussi parce que j'ai justement pour la première fois cette année observé un poussin orpington nain avec ce problème. N'ayant pas encore lu le post de Christophe, je me suis contenté durant 48h de lui mettre de l'aliment "poussin" à proximité et de lui tremper le bec dans l'eau régulièrement. Et miracle, sa statique s'est progressivement améliorée jusqu'à la normalité à 72h même si ce n'était pas le plus rapide de la bande Une seule observation ne faisant cependant la règle, d'autres éleveurs ont ils déjà fait un constat du même type ?