octave11

Le temps d'emplumement des sujets est variable et d'autant plus long que : - l'on passe de k+; K, Ks à Kn - que le sujet est homozygote; - qu'il y a présence de cogènes amplificateurs de la lenteur des allèles K. Bref, pour un coquelet, la pousse des plumes peut s'étaler de 3s/1mois pour toutes les plumes (rémiges et couvertures) si sujet k+/ k+ jusqu'à plusieurs mois avec des manques de certains types de plumes (et même parfois une hypertophie de la glande uropygiale). Les sujets Kn/Kn même à l'âge adulte ont le dos dénudé avec un manque de rémiges... Pas glop, pas glop

Ne t'inquiète pas Naika, c'est ça l'intelligence !

Eh oui Naika, Stéphane a raison, on a affaire au même locus, c'est a dire au même gène qui suite a mutations peut prendre des formes alléliques différentes : k+ pour un emplumement à vitesse normale (forme sauvage), K pour l'emplumement lent "classique" mais aussi plus rarement Ks encore plus lent et effectivement Kn encore plus lent que Ks. En fait, il s'agit de délétions c'est à dire de cassures plus ou moins importantes du gène k+. En gros, plus le gène est cassé moins il fonctionne. L'ordre de dominance est Kn, Ks, K, K+. S'agissant du même locus, il s'agit toujours d'une expression liée au sexe. Un coq homozygote K/K aura un emplumement plus lent que son frère K/k+ou une poulette K/-. Voilà pour l'essentiel mais la chose est un peu plus compliquée dans la mesure où la pousse des plumes est en réalité polygénique et au même titre que le locus E de production de mélanine noier peut voir sa production amplifiée ou atténuée par des cogènes exhausteurs ou inhibiteurs, il en est de même pour k+. Il existe ainsi aussi un autre locus t/ts pour "tardy" qui lui est autosomal récessif (donc pas de différence coquelets/poulettes) mais qui peut entrainer un retard d'emplumement chez des sujets k+/k+... Ceci dit, puisque ce que nous observons chez la Pékin est lié au sexe, nous sommes a priori bien face à l'action du locus k+/K; Le fait qu'il y ait des différences entre couleurs permet aussi d'éclairer le débat coucou versus barré qui existe notamment chez nos Pékin entre les tenants d'un coucou flou versus des coucou plus nets que d'aucuns appellent avec un certain dédain, les coucou-barrés... L'apparition progressive de sujets coucou-barré est en fait principalement lié au fait que les éleveurs de coucou ont constaté qu'en "retrempant" régulièrement leurs sujets coucou avec des sujets noirs, ils obtenaient un dessin plus net. la plupart pensent intuitivement que comme après avoir retrempé sa plume dans l'encrier, le noir renforce l'apport mélanique... En fait il n'en est rien. Le dessin des F1 est plus net simplement parce qu'au gène B des coucou, va s'ajouter le gène K de la pousse lente dont sont porteurs les noirs. Chez les sujets noirs, cela ne change rien à l'âge adulte mais cela transforme par définition génétique, les coucou B en barrés BK...CQFD Les barrés purs et durs ayant la même génétique BK mais probablement encore amplifiée dans la lenteur soit par un Kn ou un Ks voire par l'action de cogènes ralentisseurs. Ainsi pour départager les protagonistes qui débattent parfois sans fin devant une cage d'un sujet "coucou" au dessin peut être un peu trop net, il suffit finalement d'aller voir les poussins issus de la souche en cause et de comparer l'emplument des coquelets par rapport à des fauve et des noirs du même âge à 1 mois par exemple. Si le petit coucou sont emplumés comme des fauve, ce sont bien des coucou "pur" B/k+ , si au contraire il ont le même air d'adolescents déplumés comme les noirs, ce sont des coucou-barrés B/K...

A l'occasion de différents posts relatifs notamment au sexage des poussins Pékin, la question d'une différence de vitesse d'emplumement entre coquelets et poulettes a été soulevée. Nous avions évoqué le fait que si certains coloris permettaient ce sexage différentiel chez la Pékin, ce n'était semble-t-il pas toujours le cas. Dans mon expérience, j'ai ainsi pu observer que si les poulettes Pékin noires, blanches ou bleues s'emplumaient plus vite que leurs frères, ce n'était pas le cas des fauve. A l'appui de ce constat, j'ai fait cette année quelques photos de sujets Pékin d'un mois que je vous soumets : 1- coquelet fauve / coquelet blanc " /> 2- poulette blanche (G) / coquelet blanc (D) " /> 3- coquelet fauve / poulette fauve " /> Dans la mesure où se constat touche l'ensemble de mes sujets, il semble donc que si l'allèle K de l'emplumement lent situé sur le chromosome Z (caractère lié au sexe) est bien présent chez les Pékin, il ne l'est pas dans tous les coloris du moins en ce qui concerne les souches que j'ai pu observer.

Voilà des pious qui gagnent à être cou nu...

It's sure unfortunately but what a beautiful breed !

Il faut savoir rester humble. Les Cochin, c'est trop fort pour moi En fait, c'est surtout que ça mange trop

Grand maître Octave??... Vous galéjez chère amie... "Maître octave" suffira Je n'élève que des naines... "Grand" est à réserver aux éleveurs de Pékin GR... Heu, pardon... de Cochin

Non, aux dilutions préconisées, il n'est pas nécessaire de rincer au contraire. Il faut par contre bien aérer après pulvérisation. Le savon noir intervient à deux niveaux : - une action immédiate sur les poux présents lors de la pulvérisation en leur bouchant les voies respiratoires, - une action répulsive retardée liée au maintien du produit après séchage sur le sol, les murs, les perchoirs etc qui limite le retour des locataires intempestifs...

Perso en entretien, je balaie mais je ne brosse pas. Pour appliquer la solution de savon noir, j'utilise simplement un petit pulvérisateur de jardin. Je vaporise le savon noir à chaque nettoyage. Le rythme est donc grossièrement mensuel mais éventuellement plus court en fonction du nombre d'occupants.

En préventif : 15ml de savon noir liquide /litre d'eau (solution à 1,5%) En curatif : 30ml/l d'eau (solution à 3%) A appliquer le matin en laissant bien aéré car même non toxique, ça pique un peu les yeux et "gratouille" un peu les bronches surtout à 3% (cela reste un savon !) J'ajoute pour ma part un peu d'essence de lavandin (mais ce n'est en rien obligatoire et attention il faut que les poules y soient habituées car sinon elles risquent de déserter le poulailler tant que l'odeur inhabituelle de la lavande flotte dans l'air. Ce qui prouve au passage que les poules ont de l'odorat et quelle savent par ailleurs appliquer le principe de précaution.

En fait, pucerons et acariens ont des systèmes respiratoires assez proches donc même punition !

Il faut effectivement éviter de croire que tout Bio = tout bon. Bio, il est vrai, ne veut pas toujours dire efficace ni même non toxique. Aussi, pour ma part, je préfère pour chaque problème rencontré, raisonner en cahier des charge, à savoir : produit - non toxique (pour l'homme, les animaux (hors parasites...) et l'environnement) ; - efficace... Et il se trouve que pour les poux rouges comme j'ai déjà eu l'occasion de l'indiquer, ce n'est pas le "bio" en tant que tel que je préconise mais le savon noir dilué. Il semble d'ailleurs en lisant les posts ci-dessus, que je ne suis pas le seul à l'utiliser avec satisfaction. Ce choix ne repose donc pas sur le mot BIO (nos grand-mères l'utilisaient déjà et ne parlaient pas de bio...) mais sur des propriétés physico-chimiques précises qui permettent une obstruction huileuse des conduits respiratoires des nos petits ennemis complétée d'une action répulsive. L'ajout d'un huile essentielle n'est qu'un petit plus non obligatoire et en tout cas le plus souvent inefficace à elle seule (certaines sont même répulsives... pour les poules). A l'inverse, l'emploi de foin contenant du thym me semble aussi un petit moyen simple pour optimiser la lutte notamment au niveau du nid des poulettes couveuses. la terre de Diatomées est essentiellement efficace en raison d'une action similaire d'obstruction mécanique du conduit respiratoire des poux. Ce dit pour l'essentiel, le talc a la même action...

C'est rigolo les marans (et vice versa)

Vraiment au risque de passer pour un vieil original voire même un prétentieux, je dois dire que face à cette avalanche de produits chimiques aux noms étranges qui plus est visiblement pas totalement efficaces, je m'effraie et je m'interroge. J'ai des cabanes en bois et j'utilise le savon noir liquide pour seul produit antiseptique et anti acariens et croyez moi ou non, je n'ai eu des poux rouges qu'il y a 30 ans et encore à l'époque j'utilisais du grésil... Aussi, si vous ne m'en voulez pas trop de vous donner un conseil, je n'aurais qu'une phrase : osez faire simple !

Pour le coq fauve, je ne serai pas aussi affirmatif qu'Eric. Ce peut être un pur fauve mais trop clair. C'est toute la difficulté avec ce coloris où l'on doit jouer entre des sujets trop clairs et des sujet trop foncés. Pour la poule gris perle, par contre, même diagnostic. Ce coloris surtout en consanguinité trop étroite est associé à une déstructuration des plumes débutant notamment par cette speudo frisure de la queue et parfois même des "patchs" avec atrophie des plumes au niveau des épaules. La poulette n'est pas forcément à rejeter mais à accoupler avec un coq noir lisse. Tous nos vœux t'accompagnent !

Ah, ces asiatiques, tous les rois du Zen

idem mais toujours prévoir une vérification vers 2 mois .

En fait le tavail du mental au poulailler n'est pas récent. En comparant l'image ci-dessous à la photo de mon avatar, vous noterez une certaine similitude entre le temps des antiques philosophes grecs et notre époque... En observant mes poules savantes, je me demande même parfois si c'est l'oeuf qui fit la poule ou si c'est la poule qui philosophe... " />

Ne vous inquiétez pas, les Pékin ne sont pas chinoises pour rien. Il s'agit en fait d'un entrainement "shaolin" où la sagesse compte autant que le physique . Une de mes poules est d'ailleurs pressentie pour participer au prochain film Kung Fu panda III. On travaille le physque car les juges se basent sur le visible mais comme le disait Saint-exupéry : "l'important est invisible pour les yeux"

Mon bec, qu'est ce qu'il a mon bec... Un seul piou fighter ? non, mes divisions sont déjà bien garnies. Comme dans star War; j'ai cloné dur ce printemps

Rambo ? oui, effectivement il y a un peu de ça. Voici un Pékin fauve de la génération précédente en fin d'entrainement : " />

N'oublions pas qu'ENTWISLE au 19ème siècle a introduit chez la Pékin un certain nombre de coloris à partir d'un "partenariat" avec des Cochin. Il y a donc un précédent...

Le plus dur, c'est l'étape 2 : trouver sa nourriture au milieu des bogues de châtaignes. A côté, le débarquement entre des mines était un jeu d'enfants... Alors après, tu imagines bien qu'à l'âge adulte, ce n'est pas le regard suspicieux d'un juge qui va les perturber

Tout cela animaux comme installations respirent la Qualité; Bravo !