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PERROTIN Sébastien

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Tout ce qui a été posté par PERROTIN Sébastien

  1. Salut Ashcan, Je viens de lire ton récit, et j'ai prêter une petite attention plus particulière concernant ton jeune mâle Royale. Tu fais part qu'il à perdu la motricité de ses doigts de la patte droite. Comment cela lui est-il arrivé ? (Désolé si c'est expliquer ailleurs, si c'est le cas, me dire où). Seb.
  2. Bonjour, Comme déjà dis, je ne suis pas un expert en mutations des ondulées, du moins en reconnaissance visuelle des mutations et combinaisons de celles-ci. Sans chercher une obstination de ma part en te prouvant, Lulubec, que 2 bleu ne peuvent sortir de gris (çà, c'est les lois de Mendel établis sur des milliers d'accouplement), mais à lire tes écrits ( et dont je ne remets aucunement en questions tes compétences de distinctions visuelles), je me pose une question. J'ai l'impression que où ces fameux "gris" apparaissent, le facteur violet est présent (corrige-moi, si je me trompe) soit dans les parents ou dans les jeunes. De là, me vient une suggestion concernant la combinaison du violet et du gris (chose qui est réalisable). Le violet n'aurait-il pas le même effet que la mutation ino lorsque qu'il est combiné avec le gris, c'est à dire que visuellement, nous avons à faire à un violet "pur", mais que dans ses gènes, le gris étant présent, et comme la majorité des violet sont accouplés avec des oiseaux de série bleue (série qui permet d'exprimer le facteur violet en visu), alors du coup, si on est en présence d'un Violet-Gris, de jeunes gris "surgisse" dans les jeunes. Comme dis, c'est une hypothèse de ma part basé sur un manque de connaissance visuelle sur la perruche ondulée. Seb.
  3. Hello, Oui et non. Il est déconseillé d'accoupler 2 inos ensemble lorsque les sujets choisis pour former le couple repro ne sont pas de taille optimale, pas d'un gabarit "supérieur". Il est aussi déconseillé un tel accouplement chez la calopsitte, car chez cette espèce, car c'est de cette façon que l'on obtient des oiseaux atteint de la calvitie. Par contre, si les reproducteurs choisis sont d'une très bonne taille et d'un gros gabarit, aucun soucis. Tout à fait Lulubec, si Martin accouple un de ses jeunes porteurs ino avec une femelle verte, il obtiendras dans ses jeunes, de jeunes femelles Lutino. Et pour obtenir des Albinos ou Crème-ino, il faut que la femelle accouplé avec le mâle porteur ino, soit bleu. Seb.
  4. Bonsoir, Bon, je viens de potasser le lien de la cheftaine sur les mutations. Je sens que je ne vais pas faire avancer le schmilblick. De ce que j'ai lu, si on se base sur l'hypothèse du gars qui avance que çà serait un bleu double facteur violet, l'oiseau devrait plutôt être "cobalt" que mauve-gris. Si on suppose que l'oiseau à bien du facteur violet en lui ( 1 ou 2 facteur), il faudrait qu'il soit bleu double facteur foncé (mauve) facteur violet (1 ou 2, c'est identique de visu), hors impossible avec ton couple, seul un possède le facteur foncé et l'autre ne l'est pas. Pour ma suggestion de l'Ardoisé, on écarte direct, car tu dis avoir eu des jeunes de cette couleur en mâle et femelle. Hors, l'ardoisé étant liée au sexe, aucun des parents ne présent visuellement cette mutation, donc impossible de sortir des mâles ardoisée avec un tel couple, si cette mutation devait être présente dans les gènes du couple. Ensuite, le facteur gris. Là aussi, impossible, car pour l'exprimer dans les jeunes, soit il faut un parent gris-vert accouplé avec un "bleu" pour l'obtenir, soit avoir directement un parent gris accoupler avec un oiseau "bleu" (je met bleu entre " " car avec ou sans facteur foncé, c'est la même chose). Donc là aussi, on écarte. En conclusion de ce soir, je reste sans avis définitif sur cet oiseau, car des suppositions possibles (à ma connaissance), rien n'est plausible. Peut-être est-ce que cela m'a échapper dans la lecture du post, mais est-ce que ce couple, en plus de cette couleur, as t'il donner des oiseaux avec d'autres couleurs, autres que de la série en pur (j'entends par pur, bleu avec ou sans facteur foncé, mais sans aucune combinaisons avec d'autres mutations) ? En lisant sur le post, j'ai vu çà. Comme dit au-dessus, obtenir du gris avec des parents seulement bleu, c'est impossible. Amicalement, Seb.
  5. Lulubec, de tous tes jeunes que tu as obtenue et qui sont identique que ta Bella, quel était leur sexe ?
  6. Pffffffffff, je te le fais pas dire, Martin, la pression qui repose sur mes épaules !! Je suis attendu au tournant . Mes devoirs, je suis en plein dedans, j'essaie de voir si je trouve un site (si possible officiel) référençant les mutations des ondulées (expression visuelle des mutations, hérédité,....) afin de mieux potasse l'affaire et les croiser avec mes connaissances. Dès que j'ai des idées un peu plus précises, j'en ferrais part, sachant que je n'ai pas toujours LA solution divine Seb.
  7. Hello tous le monde, Bien réveillé(e) ( ) en cette veille de week end prolongé ? Petit message informatif (et non publicitaire) concernant les éditions PRIN faisant savoir la mise en vente de 4 nouveaux livres dédiés aux Agapornis. Donc pour ceux que cela intéresse, je vous met ci-dessous une copie du mail que je viens de recevoir de leurs parts : Bonjour, Nous sommes heureux de vous annoncer la sortie de 4 nouveaux ouvrages de la collection "L'essentiel sur...", consacrés aux inséparables (Agapornis) : - Tome 1 : Les inséparables avec dimorphisme sexuel - Tome 2 : Les inséparables à cercle oculaire - Tome 3 : Agapornis roseicollis - Tome 4 : Génétique des inséparables Chaque tome est vendu au prix de 24 euros + frais d'envoi. Nous faisons une souscription jusqu'au 18 juin 2011 pour ces 4 ouvrages, au prix spécial de 90 euros port compris. A partir du 19 juin 2011, les 4 volumes seront vendus 96 euros port compris. N'hésitez pas à consulter notre site pour avoir plus de précisions. Cordialement. Jacqueline Prin http://www.editions-prin.fr Voili voilou, Seb.
  8. Bonsoir, Heu.... me faut les idées claires pour me replonger là-dedans, j'essaierais demain soir ou ce week end. Si je traine de trop, pas hésiter à me faire "tut tut" ou "toc toc" .
  9. Salut Mireille, Je peux te confirmer que la plante du Chanvre et celle du Canabis sont extrêmement similaire ( non, Marine, n'essaie pas de fumer tes plants de Chanvre ). Pour preuve, les agriculteurs cultivant des parcelles de Chanvres (que ce soit pour la graine ou la tige pour le textile) doivent déclarer les parcelles et ces dernières sont surveillées 2 fois par jour minimum, par la gendarmerie, et toute voiture se garant dans la barrière ou à proximité des parcelles lors du passage des gendarmes, ont leurs plaques repérer (donc, attention au pause pipi en pleine campagne ). Par contre, un truc me surprend dans tes écrits. Tu dis que tu as des pousses de 15-20 cm et que si je comprend bien, tu les donne à tes oiseaux ? Seb.
  10. Salut Lulubec, Effectivement, et ayant mal interpréter le sens des explications du gars, avec un parent bleu sans facteur foncé, on ne peut avoir de jeunes bleu double facteur foncé. Sans me chercher d'excuse ou de justification sur mon erreur, j'avais compris que le gars laisser penser que le mauve ne pouvait s'obtenir avec un oiseau de la série bleue (çà peut paraitre con de penser, mais j'en ai tellement vu de vertes et des pas mures en génétique, que j'en aurais pas été étonné). Pour revenir à ton oiseau, personnellement, j'écarte de suite le gris. Aucun des deux parents n'a de gris dans son phénotype (seul l'ino peut cacher le facteur gris), donc on reste dans le domaine du bleu et/ou violet (le violet ne s'exprimant visuellement parlant aussi que dans la série bleu). Ensuite, et là, n'en n'ayant jamais vu, je ne pourrais confirmer/affirmer mon hypothèse, je serais tenter de penser que l'oiseau présenterais la mutation ardoisé que j'en serais pas surpris. Bien qu'ayant quelques connaissances en génétique et transmission de celles-ci chez les oiseaux, la reconnaissance visuelle des mutations chez l'ondulée n'est pas mon domaine de prédilection (et c'est ce qui est intéressant, car çà peut faire partie des challenges à relever dans notre motivation d'éleveurs). Voili voilou, Seb.
  11. Ah ok, vu le couple que tu as et qui te donne des gris, là, pas de soucis, tu peux bien avoir des gris dans tes jeunes. Je partais dans le principe que 2 bleus ensemble ne pouvait avoir de gris dans leurs jeunes pour les accouplements suivant : Bleu x Bleu Bleu x Bleu SF Bleu x Bleu DF Bleu SF x Bleu SF Bleu SF x Bleu DF Bleu DF x Bleu DF Mais dans ton cas, le fait que tu obtiens des gris, veux dire que ta femelle Albinos (si j'en déduit correctement que c'est une femelle) est en fait une Albino Grise, mais que visuellement c'est une Albino. Elle possède dans son phénotype le gène gris, mais celui-ci, malgré son expression visuelle est "camoufflé" par le plumage blanc de l'Albinos. Si tu capte pas mes écrits, ou d'autres questions, n'hésite pas. Seb.
  12. Oui, Martin, l'Albino fait partie de la série bleu, tout comme le Lutino fait partie de la série. Sachant tout de même que l'Albino est obtenu en combinant le bleu et le Lutino. Seb.
  13. Bonsoir Lulubec, Tu pourras dire à la personne ( je reste poli) qui t'a dit que tu ne pouvais pas avoir de mauve ( bleu double facteur foncé) car son père est bleu, que c'est un imbécile qui ferait mieux de se taire que de dire des âneries aussi grosse que lui (même si je connais pas sa corpulence). Comme je le spécifie entre parenthèse, un oiseau mauve n'est autre qu'un oiseau bleu avec 2 facteur foncé, comme le cobalt est un bleu à un seul facteur foncé (on parle de bleu simple facteur foncé). Après, pour ton oiseau, pour être un mauve "pur", je le trouve un peu clair, n'y aurait-il pas de cinnamon dans les gênes de son père ? Ensuite, concernant la mutation grise, bien que je connais pas toutes les transmissions héréditaire des mutations chez les ondulées, si celle-ci se transmet de la même façon que les autres espèces, 2 bleus ne peuvent donner un gris, par contre pour faire simple, le gris est obtenu avec du bleu combiné à la mutation gris-verte. Et pour ce qui est du facteur violet, même chose que pour le gris, si c'est comme les autres espèces, un violet peut être soit simple ou double facteur (mais pas visible à l'oeil nu, seuls les accouplements peuvent le certifier, et encore !!!) Si tu as des photos, ou un lien du post où les photos sont déjà poster, des parents de ton "mauve", fais le savoir, je pourrais peut-être t'aider. Seb.
  14. Salut Oasien, Comme le dis Marine, la vidéo permet de se faire une réel idée des symptômes que possède ta jeune callo. Mais il faut aussi être conscient que ce que nous pouvons dire, n'est que subjectif selon notre niveau de compétence. Rien ne vaut un avis d'un spécialiste. Mais dans un premier temps, au vu de cette vidéo, et des infos que tu nous apporte sur l'oiseau, j'émets les hypothèses suivantes (selon mes compétences) : Acariose Respiratoire. Cette maladie provoque justement les symptômes de ton oiseau, respiration cadencée et avec le bec ouvert, et qui était nourris par les parents. Car l'Acariose respiratoire qui atteint des jeunes oiseaux, est transmise par les parents, eux-même infectés sans en développer les symptômes (du moins, pour l'instant), lorsque ses derniers nourrissent leurs jeunes. Si c'est çà, un traitement à l'ivermectine (en application pour-on) peut enrayer le problème. La Candidose ( ou "Muguet"). Même chose, au niveau des symptômes ( respiration avec bec ouvert, oiseau abattu, en boule,..) mais avec une origine différente, car provoquer par des levures. Et dans ce cas là, on traite avec un produit composé de Nystatine comme matière active (regarde si le produit que tu cite en contient, si c'est le cas, c'est bon). Mais il est clair qu'au vu de son état, son capital vital me semble bien mal engagé, mais je dis aussi, perdu pour perdu, autant tenter quelques choses. Par contre, pense à la mettre près d'une source de chaleur, pour éviter qu'elle n'utilise trop d'énergie pour garder sa température corporelle à un niveau normal. Bonne chance avec elle, Seb.
  15. Ce n'est pas précisément pour toi ma mise en garde, mais pour la personne qui voit/lis une telle technique, et qui veux tenter çà sur un coup de tête.
  16. Merci M'Dame pour le cours de français Pas plus de risque de leurs faire mal avec une épuisette ou avec un linge. Après, c'est juste une histoire de confiance en soi dans la technique utilisé pour éviter au maximum le stress provoqué aux oiseaux par cet acte.
  17. Salut Gautier, Ok pour le vol libre. Je me permettrais juste un petit rappel (pas de jeux de mots avec une des techniques du vol libre). Pour les personnes qui découvrent le vol libre, je tiens à préciser que pour faire cela, il faut énormément de maitrise de la technique, une complicité avec son oiseau, une bonne connaissance de l'approche de l'oiseau et de son comportement,..... et ne surtout pas négliger les risques que cela encourent (la fameuse poudre d'escampette), car perdre un "Rauna" à plus de 1500€ dans la nature, çà fait très mal au niveau financier dans un premier temps, mais aussi et surtout d'un point de vue sentimental (que ce soit avec un Ara ou Callo, la perte sera la même sur ce point). Ce petit aparté de ma part n'est pas pour remettre en question ta maitrise, ton apprentissage dans le Vol Libre avec ta femelle "Rauna", mais qu'il faut faire très très attention dans le partage de cette technique pour éviter des erreurs dans le futur par des personnes pensant que c'est une chose aisée de pratiquer et mettre en oeuvre. J'ai trop de connaissance de cas de perte suite à une mauvaise compréhension de ce genre de technique innovatrice pour rester sans rien dire et ne pas mettre en garde (çà été le cas avec l'eam, où les poubelles ont été très vite pleine dès les début de diffusion de la technique sur la toile, et avec le vol libre, les choses auraient tendances à prendre le même chemin car c'est.....LA MODE !!!). Un oiseau "exotique" n'est pas un chien ou un chat. Seb. P.S. : le mot "Rauna" est utiliser pour définir aujourd'hui l'Ara Ararauna, comme il est utilisé "Glauco" (Ara Glaucolaris), "Rubro" (Ara de Lafresnay ou Rubrogenys), "Chloro" (Chloropthère),....
  18. Salut Gautier, Une question. Une fois que tu pense avoir maitriser le rappel, tu pense aller jusqu'au (en terme d'espace de vol) avec ton "Rauna" ? Tenter la pratique du Vol Libre ? Seb.
  19. Avec un linge, lorsque celui-ci se retrouve sur l'oiseau, il l'englobe, et avec nos mains, nous avons du mal à gérer notre force pour serrer l'oiseau pour éviter une fuite, avec le risque d'écraser/d'étouffer l'oiseau (c'est pas le nombre de cas de ce genre que je connais). Hors avec l'épuisette, nous sommes obliger de plonger la main dans l'épuisette, donc, en contact direct avec l'oiseau, et la gestion de notre force est plus facilité. Enfin, perso, je le perçois comme çà.
  20. Bonsoir Fredou, Je ne peux qu'appuyer les écrits de Martin, si vos oiseaux rencontre des soucis d'excroissance de bec et/ou d'ongles. Si au bout de 3 ans votre fille n'a pas réussi à les "sociabiliser", les attraper (à l'épuisette de préférence, car pour 5-7 euros, je préfère çà au linge) ne changera en rien. Bonne soirée, Seb.
  21. Comportements des perruches et perroquets à l'état naturel Pour mieux cerner les comportements naturels de nos perruches et perroquets à l'état sauvage, je vous propose dans un premier temps les liens du film "L'Australie, le pays des perroquets" puis l'extrait de la thèse de I.C. Quémin sur les comportements du perroquets. L’Australie, le pays des perroquets Voici les liens (4) du fabuleux reportage de France 5 sur les comportements naturels des perruches et perroquets à l'état sauvage, vous pourrez concrètement cerner leurs comportements normaux et leur fort patrimoine génétique, qui prouve qu'ils sont loin d'être "domestiqués" même s'ils sont actuellement devenus des animaux de Compagnie. Les liens à regarder : http://www.wat.tv/video/australie-pays-perroquets-34j1h_34isx_.html http://www.wat.tv/video/australie-pays-perroquets-34k09_34isx_.html http://www.wat.tv/video/australie-pays-perroquets-34kjx_34isx_.html http://www.wat.tv/video/australie-pays-perroquets-34l05_34isx_.html Les comportements naturels des psittacidés par I.C. Quémin La thèse en entier : http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=453 Les perroquets et les perruches, très sociables, vivent en groupes de dimensions variables. La proximité de nombreux congénères influe sur le mode de vie et sur le comportement de ces oiseaux. En premier lieu, les mœurs des représentants de la famille des Psittacidés varient en fonction de leur milieu de vie La vie dans les forêts tropicales La forêt tropicale est un milieu riche, où les fruits et les graines abondent et où l’eau est facile à trouver. Les perroquets de ces régions n’ont donc pas à parcourir de longues distances pour trouver de quoi se nourrir et se désaltérer. Dans leur habitat naturel, la forêt Amazonienne, la faculté la plus importante est celle de savoir bien grimper, le vol étant d’une importance secondaire puisqu’il est de toute façon difficile de voler entre les arbres. Ainsi, les perroquets du genre Amazona sont-ils de bons grimpeurs alors que leur vol est plutôt lourd et qu’ils se déplacent maladroitement au sol. Leur bec puissant leur sert d’appendice locomoteur pour grimper aux branches et faire des acrobaties. Les espèces vivant dans les forêts sont moins grégaires que les espèces des savanes car les petits espaces disponibles entre les arbres sont peu propices aux grands rassemblements. Rôle dans la protection individuelle La colonie a une fonction de protection vis-à-vis des prédateurs, et notamment des oiseaux de proie. En effet, un individu sera plus en sécurité s’il se trouve au sein d’un groupe que s’il est seul. De plus, un groupe représentera un grand nombre de proies, ce qui peut entraîner la confusion chez les prédateurs, généralement solitaires. Les perruches sont, notamment, les proies de prédilection des milans et des faucons australiens, mais grâce à leur nombre et à leurs moeurs grégaires, elles parviennent à se défendre contre les attaques de leurs ennemis. Lorsqu’un Kéa est blessé par un prédateur, les autres membres de sa bande volettent autour de lui en poussant des cris aigus, pour tenter de le protéger. Cette protection est renforcée lorsqu’il existe un dispositif d’alerte. On observe souvent la présence d’oiseaux sentinelles, qui se tiennent perchés à proximité de l’aire d’alimentation mais qui ne se nourrissent pas en même temps que les autres. Dès lors qu’un danger se présente, ils se mettent à hurler et s’envolent pour alerter ceux qui mangent. Ces derniers, alors avertis, s’envolent à leur tour, tous ensembles et le plus rapidement possible, ce qui rend l’approche très difficile pour le prédateur. Généralement, les oiseaux atterrissent ensuite à proximité, afin d’évaluer la situation et éventuellement de retourner à leur aire d’alimentation, une fois la menace éloignée (4, 53, 91). Les individus malades, blessés ou trop âgés, ne pouvant pas rejoindre le groupe, sont généralement à la merci des prédateurs (29). La Perruche de la Caroline, espèce du centre des Etats-Unis maintenant éteinte, avait cependant l’habitude de ne pas abandonner ses compagnes blessées ou tuées. Mais ce comportement amenait souvent la destruction du groupe entier, en quelques heures, ce qui a probablement conduit à la disparition de l’espèce. Rôle dans la recherche alimentaire Les oiseaux d’une même colonie mangent généralement au même endroit : il s’agit d’un comportement social. Ils se déplacent en bandes pour rechercher des endroits propices. Les vocalises, émises à distance, permettent de renseigner les congénères sur le résultat des recherches, et notamment sur la localisation et la quantité de nourriture disponible. Rôle dans la reproduction Recherche d’un partenaire sexuel et stimulation du couple Au sein d’une colonie, les oiseaux peuvent se reproduire en plus grand nombre, et dans de meilleures conditions. Le nombre d’adultes est important, d’ailleurs, car on a remarqué que le retrait de plusieurs d’entre eux pouvait perturber les reproducteurs (53). Il est plus aisé, notamment, de trouver un conjoint lorsque le nombre de partenaires potentiels est plus grand (7). La présence de plusieurs couples au même endroit peut même favoriser la reproduction individuelle (4, 7). Les sons émis par un couple lors de la parade nuptiale, par exemple, pourraient stimuler les autres (53). Les Amazones, quant à elles, semblent stimulées par la vue intermittente de leurs congénères, et par l’opportunité de se battre. Les Perruches ondulées, elles, ne peuvent se reproduire qu’en présence d’au moins trois autres couples (4, 34). D’autres oiseaux, dont les Cacatoès, sont au contraire inhibés par la vue des autres couples (53). Enfin, s’il est plus facile pour un prédateur de trouver les nids lorsqu’ils sont tous rassemblés au même endroit, de nombreux oiseaux adultes, s’ils sont en groupe, peuvent cependant les défendre plus efficacement (7). Défense du nid et du territoire S’agissant d’une garantie de survie, les perroquets doivent défendre leur territoire, leur nid le plus souvent, non seulement de l’invasion des prédateurs, mais aussi de celle des autres perroquets. Alors qu’ils choisissent un site de nidification, certaines espèces d’Amazones, d’Aras, de Conures et parfois les Perruches calopsittes, protègent de plus en plus leur territoire. Elles se précipitent vers les intrus et les attaquent (53). Un nid non protégé, en effet, est souvent pris d’assaut par un couple prêt à se reproduire. La défense du territoire est aussi nécessaire pour élever une famille avec succès (98), les petits risquant, sans cela, d’être tués. Généralement, l’intimidation de l’intrus, à l’aide de certaines postures corporelles et de vocalises, suffit à le faire fuir (41). Les Inséparables, par exemple, ou les Poicephalus, les pupilles dilatées, étalent les plumes de leur queue (4). Mais les altercations dépassent rarement ce stade, même avec des prédateurs, car les oiseaux sauvages ont la possibilité de fuir, en cas de danger. Les femelles de la colonie, cependant, sont généralement autorisées à approcher le nid, notamment chez le Cacatoès des Moluques, les Conures et les Aras. Chez la plupart des Amazones, en revanche, même les autres femelles sont refoulées loin du nid (53). Certains oiseaux, tellement occupés à essayer d’éloigner les rivaux éventuels, en oublient parfois de copuler. Ce comportement de compétition se retrouve aussi lorsque la taille d’une colonie excède la capacité du territoire. La compétition pour un territoire peut donc empêcher un couple de se reproduire. L’élevage des jeunes est une activité essentielle de la vie en colonie, favorisant la pérennité de l’espèce. Imprégnation « Dès les premiers moments de l’existence, le jeune “ fixe ” d’une manière indélébile l’aspect du premier objet en mouvement qu’il rencontre et qu’il suivra désormais. Cette fixation dure longtemps, voire toute la vie ». L’imprégnation est un phénomène permettant de créer des liens entre les individus d’une colonie. L’oisillon s’attache et s’identifie à la première chose qu’il voit, et ce lien est indestructible. Dans son milieu naturel, il s’agit évidemment de ses parents. Par la suite, tout ce qui ne ressemblera pas à l’être d’imprégnation semblera suspect. De l’éclosion au sevrage Durant cette période, les poussins restent au nid, où ils sont nourris à la becquée par les parents qui leur régurgitent le contenu ingluvial. Il se pourrait que certaines femelles, comme chez les Perruches ondulées, sécrètent dans leur jabot une substance très protéinée qui serait régurgitée pour nourrir les oisillons, comme c’est le cas chez le pigeon (4). Les jeunes perroquets sont généralement nourris par la femelle jusqu’au sevrage, qui coïncide souvent avec l’acquisition du plumage adulte (4). Cependant, tous les poussins ne sont pas sevrés en même temps, et il arrive souvent que l’un des jeunes soit nourri plus longtemps par les parents, alors que ses frères et soeurs ont déjà acquis leur indépendance alimentaire. Les oisillons, généralement déplumés à la naissance, sont protégés et réchauffés par la mère lorsqu’elle dresse son torse au dessus de leur tête (4, 29). Le sevrage ne correspond pas systématiquement pour les jeunes au départ du nid. Il arrive que le mâle les nourrisse aussi après le sevrage (4). Chez plusieurs espèces de perroquets, en effet, et notamment celles de grande taille, les petits peuvent rester jusqu’à deux ans avec leurs parents. Cette longue période de vie en famille, destinée à socialiser les jeunes, est mise à profit pour l’apprentissage de la vie en société, celui de la hiérarchie, et de tout ce qu’ils ont besoin de savoir des soins à apporter a leurs futures nichées, ainsi que des règles de survie (4, 9, 10, 41, 44, 51, 96). Cependant, chez les espèces très prolifiques, comme les Perruches ondulées, les petits sont rapidement chassés du nid après le sevrage. Les mâles adultes peuvent même être particulièrement agressifs envers les jeunes mâles. La communication au sein du groupe Communiquer est essentiel pour créer et entretenir les liens entre les individus. Les moyens à la disposition des Psittacidés sont leurs vocalises et leurs attitudes corporelles. Les vocalises Tout au long de la journée, les membres d’une colonie gardent le contact entre eux en émettant diverses vocalises très sonores, qui sont encore amplifiées au lever et au coucher du soleil (29, 30, 68). Les cris des Psittacidés sont audibles à des kilomètres, dans la nature. Cela permet à chaque membre de la colonie de se faire entendre des autres et d’être localisé par ses compagnons. Les cris surviennent lorsqu’un oiseau voit ou entend les autres mais ne peut pas être en contact physique avec eux (28). Au lever du soleil, les membres d’une colonie s’appellent les uns les autres depuis leurs aires de repos respectives. Ensuite, ils s’envolent ensemble pour rejoindre l’aire d’alimentation. Ils restent en contact vocal pendant tout le trajet, ce qui les aide à s’orienter (44, 68, 69). Au coucher du soleil, les perroquets forment de grands rassemblements pour passer la nuit. A ce moment-là, ils émettent des cris très sonores, semble t’il pour faire connaître leur présence aux autres membres du groupe, et pour rétablir les relations entre eux (67). Les vocalisations ont cependant bien d’autres rôles, très variés : ce sont des cris d'alerte face à un danger imminent, des cris de querelle de territoire, des vocalises pour attirer l'attention d'un compagnon, des salutations envers les autres membres du groupe, ou des informations sur l’emplacement et la quantité de nourriture (44, 63). Les sons émis diffèrent selon qu’ils signalent la présence de nourriture, ou d’un danger, ou qu’ils sont destinés à accueillir un congénère (53). Les oiseaux ont besoin de communiquer entre eux et d’établir des liens avec les leurs, car il leur est très désagréable de se retrouver seuls (53). L’isolement signifie, en effet, un plus grand risque d’être capturé par un prédateur ,et donc bien souvent la mort Une autre des propriétés des signaux sonores est de contourner les obstacles, surtout quand il s'agit de sons graves. Cela est spécialement important pour les oiseaux vivant dans les forêts, qui ne peuvent se voir Les comportements amicaux Certains comportements et des attitudes corporelles variées permettent d’exprimer le contentement, et de renforcer les liens entre deux individus. Les perroquets aiment se gratter mutuellement la nuque avec le bec. Ce geste, permettant à l’oiseau d’être toiletté à un endroit que lui-même peut difficilement atteindre, est aussi un geste amical qui consolide les liens existants entre deux oiseaux d’un même groupe (30, 67, 74), et en particulier entre les deux membres d’un couple, pendant la saison de reproduction (48), comme cela a été observé, par exemple, chez les Conures de Patagonie (4). Les Psittacidés sauvages passent beaucoup de temps à jouer : ils volent de branches en branches, font de l’escalade et des acrobaties. Ils jouent avec des branchages feuillus et des brindilles, qu’ils mâchent et déchiquètent en même temps (68). Ils se battent aussi entre eux pour jouer. Les petits coups de bec sont un moyen de communication chez les Psittacidés (38), et pas forcément des actes agressifs. Un oiseau qui veut jouer sollicite son compagnon en lui fonçant dessus tête et corps abaissés vers le sol, ou la patte tendue vers celui-ci, en pliant et dépliant les doigts (53). Lors de ces joutes ludiques, les oiseaux se pincent mutuellement les pattes et les doigts, ou ils se griffent. C’est pourtant totalement indolore pour eux. Les comportements agressifs Les postures corporelles sont un moyen de communication chez les oiseaux, au même titre que les vocalises. Dans la nature, les perroquets n’usent quasiment jamais de violence entre eux (7, 9, 97). Le langage corporel suffit généralement à exprimer les mécontentements ou la position hiérarchique d’un individu, qui n’a alors plus besoin d’utiliser son bec comme d’une arme (9). Les coups de bec sont réservés aux prédateurs, tels que les serpents ou les oiseaux de proie (97). Un oiseau, dont la tête et le corps sont abaissés contre le perchoir, et dont le bec est grand ouvert, présente une posture suffisamment impressionnante pour éloigner un rival (4). Pour intimider, un perroquet se dressera, la tête haute, et battra des ailes : la face interne, en effet, comporte souvent des couleurs vives qui, étalées à la vue du congénère, servent d’avertissement (4). Un bec largement ouvert est aussi impressionnant pour celui qui se trouve en face. Chez certaines espèces, notamment celles du genre Psittacula, le bec est rouge, ce qui renforce l’impact sur l’oiseau qui doit être intimidé. Généralement, les subordonnés tournent leur tête pour cacher leur bec aux dominants (4). Les « prises de becs », lorsque deux oiseaux proches l’un de l’autre s’agrippent mutuellement le bec, ne sont pas forcément violentes. Elles ne durent que jusqu’à ce que l’un des « bagarreurs » se retire et laisse la place au vainqueur (4). Pendant la saison de reproduction, une certaine agressivité est canalisée par le combat de plusieurs mâles rivaux qui se disputent l’emplacement du nid (45). Il s’agit d’une activité prénuptiale normale. Comportement reproducteur La puberté L’âge de la puberté est très variable en fonction de l’espèce, mais, de manière générale, plus l’espèce est de grande taille, plus la puberté est tardive. Elle est d’environ deux ans, par exemple, pour le Perroquet gris du Gabon (34), de 18 mois pour les Platycerques, et de presque 5 ans pour les grands Aras Durant cette période, les bouleversements hormonaux et les instincts naturels opèrent un changement radical de comportement chez le jeune. L’agressivité est souvent le signe le plus frappant de ces changements. Un oiseau, qui atteint la maturité sexuelle, quitte son unité familiale. Il n’a alors de cesse de trouver un partenaire pour se reproduire, et créer une nouvelle famille (41). Saison de reproduction Pour les espèces vivant dans les régions désertiques et semi-désertiques, où le climat et la photopériode sont stables, le rythme de la reproduction est régi par les pluies (37). Les parades nuptiales commencent dès les premières averses, de telle sorte qu’il y ait suffisamment d’eau pour les petits. En Australie, par exemple, les Perruches ondulées pondent entre août et janvier dans les régions méridionales, et entre juin et septembre dans les régions du nord (86). D. Alderton (4) affirme, cependant, que les Perruches ondulées peuvent s’accoupler à n’importe quelle période de l’année, pourvu que les conditions soient favorables. Dans les régions de forêt tropicale qui ne subissent pas de grandes variations saisonnières et où il pleut tout au long de l’année, ce ne sont pas les pluies qui déterminent la saison des amours. Cependant les perroquets de ces régions se reproduisent toujours à la même époque de l’année. Ainsi, les perroquets du sud du Brésil et de l’Argentine, de Bolivie et du Paraguay commencent à se reproduire en décembre, ceux de Colombie et du Venezuela en janvier, et ceux du Mexique, de Cuba et des Bahamas en mai. (37, 69, 86) En général, une nourriture abondante et un accroissement de la durée du jour produisent des bouleversements hormonaux, et sont le signal de l’arrivée d’une période propice à la reproduction (54, 68). Dans les régions tempérées, c’est la photopériode qui régit le cycle de reproduction. Les parades nuptiales ont lieu au printemps, lorsque la durée de jour augmente (37). Un couple pour la vie ? Les Psittacidés sont des oiseaux réputés pour leur fidélité : une fois le couple formé, les deux partenaires peuvent rester ensemble leur vie durant (29). Chez les Cacatoès, les liens du couple sont très forts tout au long de l’année : les conjoints restent toujours très proches l’un de l’autre, et ils passent la majeure partie de la période chaude de la journée à se toiletter mutuellement (4). Chez certaines espèces, si l’un des deux membres du couple meurt, le survivant peut décider de rester seul au sein de la colonie, et de ne pas rechercher de nouveau compagnon. Mais il peut aussi se laisser mourir, comme c’est le cas chez les Inséparables (48). Certains comportements spécifiques, comme le toilettage mutuel, et en particulier du lissage des plumes de la tête, visent à renforcer le lien existant entre les deux partenaires (4, 29). En couple, les Psittacidés voyagent toujours ensemble et dorment côte à côte (53). Par ailleurs, ils se défendent mutuellement. En cas de danger, l’un des deux avertit l’autre, qui doit s’enfuir instantanément. S’il tarde à fuir, cependant, il risque de recevoir des coups de bec incitatifs de la part de son conjoint (29). La compatibilité entre les deux partenaires est vitale pour le succès de la reproduction chez les grandes espèces (4). Mais il existe tout de même des couples homosexuels, comme chez les Inséparables (34). Les Psittacidés ne sont pourtant pas tous monogames, ni très attachés à leur conjoint. La Perruche à collier rose mâle (Psittacula krameri), par exemple, ne supporte la présence rapprochée d’une femelle que lors de la saison de reproduction (4). Par ailleurs, dans un groupe d’Amazones, espèces pourtant réputées monogames, un mâle a été observé en train de faire fuir un autre mâle déjà accouplé, et de prendre sa place dans le nid, avec sa femelle (53). Chez les Perruches calopsittes, il arrive que deux mâles prennent soin d’une seule femelle : pendant que l’un d’eux s’accouple avec elle, l’autre s’occupe du ravitaillement, ou bien, lorsque le premier surveille le nid et les oeufs, le second toilette la femelle, etc. Les rôles, par la suite, sont inversés, chacun des mâles attendant son tour pour s’accoupler (53). Certaines Perruches ondulées femelles, quant à elles, s’accouplent parfois avec plusieurs mâles : les huit ou neufs oisillons qui naîtront auront alors des pères différents (4). Le Kéa, enfin, est même plus souvent polygame que monogame (4). Parade nuptiale Un oiseau prêt à s’accoupler est reconnaissable : il étale sa queue, il abaisse son corps et ses ailes contre le support, ses pupilles se dilatent et contractent successivement, il parade, il danse, et il régurgitent dans le bec de son partenaire (68). Chez de nombreuses espèces, les conjoints manifestent leur affection en s’agrippant le bec (99). Le toilettage mutuel est aussi un élément essentiel de la parade nuptiale : un des oiseaux sollicite son compagnon en abaissant la tête vers lui et en ébouriffant ses plumes. Chez les Amazones, les Inséparables et les Perruches ondulées, ce toilettage concerne la tête et l’encolure. Les représentants des genres Aratinga, Brotogeris, Ara et Cacatoe toilettent plus souvent la tête, les ailes et la queue. Les deux oiseaux du couple jouent souvent ensemble : ils se bécotent, posent leurs pattes les unes sur les autres, ou simulent la copulation. Nourrir son partenaire en régurgitant le contenu du jabot, qui est un mélange de liquide et d’aliments non digérés, est un autre moyen de montrer son affection. Pour cela, l’oiseau secoue la tête de bas en haut pour faire remonter les aliments du jabot vers la cavité buccale, puis dépose son offrande dans le bec de son compagnon (67). Les mâles nourrissent souvent les femelles, ce qui consolide les liens du couple. Chez quelques Amazones, Conures, Inséparables et Perruches ondulées, ce phénomène peut parfois survenir tout au long de l’année, même en dehors de la saison sexuelle. Nidification La plupart des perroquets nichent dans des cavités creusées dans des troncs d’arbres, dans le sol, ou dans des termitières parfois encore habitées, comme c’est le cas chez les Perruches pygmées (4, 48, 69, 70, 86). En revanche, quelques rares espèces, dont le Perroquet hibou, nidifient directement sur le sol entre les herbes (4, 48). Les Perruches souris, elles, construisent un nid collectif avec des rameaux épineux où chaque couple dispose d’un logement séparé. Elles ne sont alors plus contraintes de trouver un trou dans un arbre pour nidifier (4), ce qui constitue une exception chez les Psittacidés (4, 29, 48, 83). Chez les Perruches de Monk et les Conures de la Reine de Bavaria, plusieurs couples d’une colonie participent à la construction d’un nid commun, et nichent ensemble (53). Les Perruches pygmées, quant à elles, élisent souvent domicile dans des termitières, dont elles bouchent les communications avec les galeries de leurs occupants d’origine. Le nid, situé entre trois et cinq mètres au-dessus du sol, comprend une entrée longue et étroite et une chambre de couvaison, placée à un étage un peu supérieur. Mâle et femelle passent la nuit dans cette chambre pendant la couvaison. Des observateurs ont dénombré jusqu’à six occupants dans une même chambre, sans pouvoir déterminer s’il s’agissait d’individus matures ou juvéniles (86). Certains perroquets chassent même les propriétaires d’un nid et se l’approprient. Psittacula himalayana, par exemple, s’empare du nid des Pics verts, en Afghanistan (4). L’abris des Psittacidés est généralement simple, les oeufs étant, le plus souvent, déposés à même le fond de la cavité. Certaines espèces, cependant, comme Probosciger spp., Agapornis spp., ou Loriculus spp., tapissent le fond du nid avec divers matériaux : ce sont des copeaux de bois pour l’Inséparable à tête grise, par exemple, ou des brins d’herbe, des poils et des plumes (4, 48, 83, 86). Les matériaux ainsi déposés permettent de caler les oeufs et d’éviter qu’ils ne roulent et ne se cognent. De nombreux perroquets réutilisent le même nid d’une année sur l’autre (48). Le site du nid doit être choisi avec précaution. Les prédateurs tels que les singes, les serpents, ou les lézards, ne doivent pas accéder trop facilement à la nichée (4). Chez les grands Aras, par exemple, la colonie est divisée en deux zones : la zone centrale, qui abrite les nids et les couples reproducteurs, et la zone périphérique, qui regroupe les oiseaux ne se reproduisant pas. Cette deuxième zone constitue un espace tampon qui assure la pérennité de l’espèce : en présence d’un danger, les oiseaux de la périphérie peuvent alerter et protéger les couples et leurs nichées (53). Chez les grands Aras, toujours, il existe une organisation temporelle de l’aire de reproduction. Plusieurs couples construisent et préparent l’aire de nidification, mais seulement un tiers de la colonie se reproduit en une saison. Enrichissement alimentaire et environnemental Le bec des Psittacidés est très particulier : il est toujours court, bombé, épais et de forme crochue. La mâchoire supérieure, n’étant pas soudée au crâne, s’y articule souplement. Ceci lui confère une grande mobilité (70). Sauf exception, la face interne de l’extrémité de la mandibule supérieure est tapissée de lamelles striées, qui permettent d’assujettir fermement les éléments durs, tandis que la mandibule inférieure les ouvre. De structure kératinisée, ce bec pousse continuellement, incitant ces oiseaux à mâcher régulièrement quelque chose pour en user l’extrémité et l’entretenir (64). Son efficacité est liée à sa puissante musculature, et à la grande dureté des deux mandibules kératinisées. Il est fort bien adapté au régime frugivore et granivore de la plupart des Psittacidés, car il leur permet d’ouvrir facilement de grosses noix (70). La plupart des espèces se servent en outre de leur bec comme d’un troisième appendice, ce qui en fait d’excellents grimpeurs (70). Enfin, c’est un merveilleux outil qui leur permet d’explorer leur environnement (64). Les perroquets utilisant aussi leurs pattes pour prendre ou maintenir leurs aliments (83). La langue des Psittacidés, arrondie et charnue, est extrêmement mobile. Elle permet de positionner correctement les grosses graines contre la mandibule supérieure, afin de les ouvrir avec la mandibule inférieure, en forme de gouge (83). Broyant leurs aliments dans leur bec, ils en gaspillent ainsi une bonne partie (83). La langue des Loris, dont l’extrémité est en forme de « petite brosse », sert à aspirer le jus sucré des fruits et le nectar des fleurs (83). Les perroquets se désaltèrent toutes les deux ou trois heures, et ils profitent généralement de l’occasion pour se baigner. Par conséquent, ils se rassemblent fréquemment par milliers autour des points d’eau, et en particulier dans les régions arides où l’eau est rare. Toilettage et hygiène corporelle L’hygiène corporelle, essentielle à la survie individuelle, tient une place importante dans l’emploi du temps de l’oiseau, pourvu qu’il se sente en sécurité. Les perroquets passent toujours de longues heures à nettoyer leur plumage, à l’aide de leur bec, particulièrement après le vol. Ils le remettent ensuite en place, éliminant au passage les pennes et les plumes cassées (48, 67). Les Cacatoès, ainsi que les Perruches calopsittes, présentent la particularité de posséder une glande uropygienne (45, 67, 69), dont la sécrétion graisseuse est utilisée pour imperméabiliser les plumes. Lors de la mue, les vieilles plumes dégénérées sont arrachées afin de favoriser leur renouvellement. Les jeunes plumes nouvellement formées sont lissées excessivement pour retirer l’étui de kératine qui les entoure. Ce lissage assure, ensuite, la bonne cohésion et l’engrenage des barbules (45). Un plumage correctement entretenu est indispensable aux performances du vol. Pourtant, malgré la nécessité de le garder fonctionnel, les perroquets ne se toilettent que lorsqu’ils se sentent en sécurité là où ils se trouvent. Un stress, quel qu’il soit, inhibe le comportement de toilettage. La plupart des espèces aiment se baigner. L’humidification leur permet de lisser et d’adoucir leurs plumes (30, 45). Les espèces vivant dans les forêts tropicales attendent les pluies pour se baigner. Ils étendent alors leurs ailes en écartant les plumes, pour laisser l’eau passer entre elles. Ils évitent, cependant, de se mouiller la tête. Dans les régions où les pluies sont rares, les petits Psittacidés, tels que les Perruches ondulées, humidifient leurs plumes en se frottant contre les feuilles, recouvertes de la rosée du matin (68). Les Psittacidés entretiennent leur tête avec leurs pattes. Ils peuvent aussi se gratter le crâne pour briser un moment de tension (48). Cependant, cette opération étant difficilement réalisable par un individu seul, les oiseaux d’un même groupe se toilettent mutuellement. Les Psittacidés doivent aussi se nettoyer le bec, ne serait-ce que pour retirer les éventuels restes de nourriture coincés. Pour cela l’oiseau peut le frotter sur une surface dure, ou s’aider de ses doigts griffus. Enfin, ils prennent soin de leurs pattes en éliminant les impuretés et en se servant de leur bec comme d’un coupe-ongles.
  22. Salut Vanina, En voyant votre matériel, 2 p'tis conseil pour éviter des déceptions. Pour l'abreuvoir, celui en photo est inadapté pour des cailles juste nées, et celui-ci aura pour conséquence la noyade des cailleteaux. L'idéal, est une petite coupelle (style dessous de pot de fleur) avec au grand maximum 1 cm d'eau, car même avec çà, des noyades sont recenser. Et oui, avec si peu !!! Ensuite, pour la mangeoire, idem, inadapté pour le démarrage. Même solution que pour l'eau, petite coupelle au démarrage. Voilà mon avis pour éviter des déceptions, mais avis aussi basé sur des photos. Seb.
  23. PERROTIN Sébastien

    Question du jour

    Hello !!! Perso, difficile de dire si c'est un mâle ou une femelle, car le cire du bec est encore au stade "juvénile", donc autant de chance que ce soit une femelle qu'un mâle, et vice-versa. Après, comme dit, c'est que mon simple avis. Seb.
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