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La pie bavarde

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Tout ce qui a été posté par La pie bavarde

  1. Non Jojo, je ne suis pas une sainte. Bon,c'est vrai, je m'appelle Marie et je suis née le jour de la Saint Joseph (si si, j'vous jure), mais j'ai aussi plein de défauts, heureusement d'ailleurs
  2. Merci vanaina, les photos sont très belles
  3. Mon Dieu, cette photo...oui Christiane, les hommes ont perdu toute sagesse. je me répète: les indiens d'Amérique ont dit " le jour où les hommes auront tué tous les bisons, nous entrerons dans une période de survivance". L'homme tue la nature, puis il l'achète pour la mettre dans sa maison. C'est terrible. C'est dramatique, c'est pathétique. Nelly, je ne vous juge pas. La photo me bouleverse.
  4. Faudrait les torturer 5 minutes histoire de voir leurs tronches de sales cons se décomposer sous la douleur. La tatane à clous dans la gueule, c'est tout ce que ça comprend, ce brutes là. Je n'ai pas tout lu, je n'ai pas regardé la vidéo. Je m'y refuse, j'ai trop pleuré dans ma vie pour des pauvres bêtes, si je regarde je chiale 8 jours. J'ai la haine.
  5. Gautier, Mes perruches vivent actuellement dans une grande cage, une cage à perroquets. Ces jours ci j'ouvre la porte pour les tours de vol, mais elles ne sortent pas. Je me contente de penser que c'est leur choix, car si je réfléchis plus, je me sens très coupable avec cette cage. À la fois, quand je vois ce qui se passe ailleurs, elles ne sont pas si mal ici, mais bien sur, ce n'est pas l'idéal et j'en ai une conscience aiguë. Mon objectif actuel est que la plus petite se refasse un plumage pour pouvoir voler un jour. Le jour ou elle volera, je changerai peut être bien les conditions matérielles.
  6. Un jour de visite, j'arrive, j'avais emmené avec moi mes filles. je le faisais rarement car Bijou avait tendance à les attaquer. j'arrive et là, stupéfaction: plus de cage, plus de Bijou, plus rien. Un espace vide. Mon coeur est immédiatement bouleversé. Mais je n'en laisse rien paraître. je fais même comme si de rien n'était. Les filles se promènent dans la magasin et moi j'attends. La patronne passe plusieurs fois devant moi et ne me dis rien. je finis par dire "Bijou n'est plus là?". Non, je l'ai vendu. Vendu? a qui? A une dame très bien qui habite près de chez mes parents. Il hurlait trop fort quand vous partiez, ce n'était plus possible. J'appelle mes filles et je me casse illico après un très poli "au-revoir madame" accompagné d'un grand sourire. Je m'accorde le temps de réfléchir. Elle a tout de même vendu Bijou sans me parler de rien. Ca me semble énorme. mais voilà, c'est fait. je n'y peux plus rien. J'en conclus que mes visites ont finalement provoqué que Bijou sorte de son enfer. Aujourd'hui, je ne connais rien de la nouvelle vie de Bijou. Je ne sais pas chez qui il est, ni où, ni même s'il est encore en vie. J'espère qu'il est heureux, mais je redoute qu'il pose un certain nombre de problèmes. Je lui rends hommage car il reste dans mon coeur, pour toujours et à jamais. je ne l'ai jamais trahi, j'ai été, je l'espère, un point d'appui pendant deux ans, j'ai été aussi celle qui a permis le changement. Le reste m'échappe et ne m'appartient pas. Je ne veux pas juger. Vous comprendrez mieux désormais mes positions résolument anti-captivité, anti perroquets cadeaux de noël, j'en passe et des meilleures. je vous embrasse, Marie.
  7. Enfermé dans sa cage, Bijou n' a pas de place. Pas d'espace. Un seul barreau. il détruit littéralement tout ce que je lui offre car ce sont là ses seules occupations. Il en touche toujours pas aux jouets donnés par la patronne. Je renouvelle les jouets, ses préférés sont en cuir. je lui fournis des jouets d'enrichissement enn cuir. il en raffole et les investit toujours immédiatement. Nos coeurs sont connectés, c'est une certitude. J'ai mal, je suis si malheureuse de ne pouvoir m'y rendre plus souvent. Pour s'occuper, Bijou se met à gruger son seul et unique perchoir. Au fur et à mesure du temps, je commence à dire à la ptronne qu'il va falloir remplacer le perchoir. "oui oui". Elle n'en fait rien, comme toujours. J'achète donc un nouveau perchoir et je le lui remets. Elle ne l'a jamais mis dans la cage. La situation devient oppressante, et je commence à contacter des copines à oiseaux pour recueillir leurs avis. Elles me proposent que l'on se cotisent pour offrir à Bijou une nouvelle cage, plus grande. Je baratine à la patronne que j'ai une cage dont je ne fais rien et que je voudrais en faire profiter Bijou. Elle refuse au pretexte qu'il n'y a pas suffisamment de place dans le magasin. Je continue à lui acheter des babioles, plus la situation se détériore, plus je sens de tensions, plus je me dévoile et plus j'achète.
  8. Lors de mes visites, la porte reste grande ouverte. je sors l'oiseau car ce sont ses seules sorties. Foi de Marie, il n'arrivera pas malheur sous ma responsabilité. Bijou ne doit pas pouvoir se sauver, c'est moi qui le sors, je prends une grande responsabilité et de gros risques, mais je suis fermement déterminée à le surveiller de très très près. Je me place dans un angle du magasin pour intergir avec lui, un peu cachée de la porte d'entrée par le grand escalier, histoire de diminuer les possibilités de fuite. Bien sûr, il ne faut pas longtemps pour que Bijou prenne peur d'un client, et il tente de décoller. Immédiatement, mes mains se referment et serrent fortement ses pattes pour empêcher la fuite. Bijou est surpris, je n'ai pas eu le temps de l'entraîner à cela, il n'a jamais connu cela, il me mord, très fort. je ne le lâche ni ne le lâcherai. Je garde mon calme et me dirige vers la cage. personne ne voit ce qui se trame, personne ne m'aide. Il me faut remettre bijou dans sa cage, en sécurité et sans catastrophe. je ne veux même pas que l'on voit que j'ai un problème. je parviens à mes fins. Bijou n'a desséré son bec que lorsque j'ai déserré mes mains, dans la cage. Pas de drame, j'ai sauvé la situation. je suis calme et je sais que Bijou n'a pas mordu Marie. Bijou a mordu des mains qui sont subitement devenues entrevantes, c'est tout. Ni plus, ni moins. Il a lutté pour sa vie et c'est son instinct qui le lui a dicté. C'est moi qui l'ai mis dans cette situation et j'en assume la pleine et entière responsabilité. je lui promets de revenir et je fais des amplettes avant de quitter l'enfer dans lequel je le laisse. il hurle à tout rompre.
  9. C'était en 2007, ce foutu déménagement. j'arrive donc dans le nouveau magasin, et plusieurs nouveaux problèmes s'imposent immédiatement à nous. Bijou est là, sur sa cage. Au-dessus. or, la porte du magasin est ouverte en permanence car le magain étant en plein centre il y a beaucoup de passage, et elle veut que les clients rentrent. Et la cage de Bijou a été placée à 5 mètres de la porte, en ligne droite. Bijou n'a qu'à donner quelques coups d'ailes pour s'échapper, ce n'est pas bien compliqué. Je demande donc à la patronne si elle veut bien fermer la porte. Elle la ferme, et sous mes yeux ébahis la rouvre 5 minutes après. J'ai appris que Bijou avait été déménagé par les hommes, la cage balancée dans le camion car la patronne n'a jamais retrouvé mon numéro de téléphone. C'est la version que l'on me donne. Dès mon arrivée dans ce nouveau magasin, je suis frappée par l'environnement: le magasin est noir, tout noir: aucune lumière du jour, les murs sont noirs, le sol est noir et il y a au centre un grand escalier peint en bleu turquoise. La vitrine, seule source possible de lumière, a été doublée par une grande paroi de bois barrant toute entrée de lumière naturelle. Il me faut négocier pour que Bijou ne se barre pas en ville. La porte est ouverte et dans ma tête, ça tourne au drame. je me dis qu'il va arriver une catastrophe, c'est sûr. je négocie donc que Bijou restera enfermé dans sa cage et qu'il ne serait libéré que lors de mes visites et que nous fermerons la porte. La patronne accepte, et moi j'achète des babioles à chaque passage. Elle me remplit une putain de carte de fidélité dont je n'ai que faire, j'achète la possibilité d'accéder à Bijou sans que l'on ait l'idée de me virer. A chacun de mes passages, Bijou sortde sa cage, mais elle refuse de fermer la porte du magasin. Les conditions se durcissent, l'environnement est terriblement noir et sombre, j'ai des grandes difficultés pour me garer, le magasin est loin de chez moi, je me trouve contrainte d'espacer mes visites. Je commence à mettre de l'extrait de pépin de pamplemousse dans l'eau pour qu'elle reste saine entre deux visites. Bijou, dans ce nouveau contexte, hurle comme un fou quand je pars. Ce devient intenable pour ceux qui restent dans le magasin.
  10. Je vous raconterai bientôt ce que les éleveurs de Cacatoès font aux mâles qui tuent leur femelle (problème fréquent et récurrent en contexte de captivité). Je vous préviens, c'est insoutenable.
  11. Non Gautier, Bijou est dans le 1er magasin, et j'attends qu'on m'appelle pour venir le transférer moi-même car je n'ai pas pu obtenir que la patronne me fixe un rendez-vous. Elle a pris mon numéro de portable, et j'attends son appel.
  12. Arrive l'échéance du démanagement. la patronne est toujours d'accord pour que je prenne en charge le transfert de Bijou. je compte bien le déménager dignement, correctement, dans une caisse de transport et pas dans sa cge balancée dans un camion au milieu de tout le reste. Mais je dis à mon mari: une fois qu'il sera dans sa caisse et dans ma bagnole, je vais avoir beaucoup de mal à le conduire au nouveau magasin. Mais je ne peux pas trahir, je me suis engagée, j'ai proposé, je dois être réglo. je serai réglo. J'essaye, aussi, de ne pas juger. A la demande de la patronne, je donne mon numéro de téléphone portable car elle ne sait pas quand l'oiseau sera transféré, j'apprends que c'est son père et ses frères qui feront le déménagement. J'attends donc quelle me sonne. Je garde mon téléphone près de moi, jour et nuit, et j'attends. 1 jour, 2 jours, 3 jours passent, pas d'appel. Je prends ma voiture, je vais voir aux deux adresses: les lumières sont allumées, il y a de l'activité à l'intérieur, je n'ose pas frapper aux portes et me manifester, je me dis "elle va forcément m'appeler, ne sois pas insistante". La semaine se passe et mon téléphone ne sonne PAS. je retourne aux deux adresses, l'ancien magasin est fermé, le nouveau est ouvert et je m'y précipite pour savoir où est Bijou, et dans quel état.
  13. Une fois Bijou recatapulté dans le 1er magasin, la patronne me raconte un truc. je comprends alors que le magasdin provisoire, celui où il est resté 1 mois et demi lors de la période estivale, jouxte la maison parentale. Donc, elle me balance "C'était bien là-bas, le dimanche on mangeait dehors et Bijou était dehors au-dessus de sa cage". Quoi, il était au-dessus de sa cage, en liberté, dehors? Oui, il ne peut pas se sauver, on lui a coupé les ailes. J'étais consternée. A quel sauce as-tu été cuisiné, petit Bijou? c'est le père qui rogne les ailes aux ciseaux, j'ai comme des envies de meurtre. Après, elle me raconte qu'il s'est pris dans un ruban à mouches (ce truc très collant) et qu'ils ont galéré pour lui faire un shampooing. Je ne réponds pas, je ne réagis pas, et je me dis que tant que je suis en contact avec l'oiseau c'est certainement le principal puisque c'est toujours moi qui le nourrit et lui permets de boire de l'eau CLAIRE.
  14. Après que j'ai eu commencé à entraîné Bijou à rentrer dans une caisse de transport, en vue du déménagement, un jour j'arrive au magasin et je trouve la cage vide. Où est bijou? La patronne l'avait transporté dans le 3ème magasin dans lequel il y avait un autre Rosalbin, mais voilà, il était mort... je prends ma bagnole, et je fonce au 3ème magasin voir Bijou, magasin que je ne connaissais pas encore. Et là je retrouve Bijou, paumé, perdu, presque hagar...dans une très grande cage où, à l'évidence, il se sent perdu. La cage n'a pas été nettoyée avant son arrivée, l'eau y est noire....aussi. Bijou me retrouve et s'accroche à moi comme à une bouée de sauvetage. Mon coeur saigne. je les hais, toutes ces bonnes femmes qui font n'importe quoi. Je les hais fondamentalement profondément. Elles nous font du mal. Bijou est resté 1 mois et demi dans son nouvel enfer, puis il a été recatapulté dans l'ancien magasin...
  15. Un fameux week-end de fermeture a été suivi d'un jour férié, en mai. Le jour férié succédant au long week-end de fermeture pour Bijou, j'étais persuadé qu'elle aurait ouvert son magasin, donc je me pointe et là je vois tous les volets clos. Bijou enfermé dedans, tout seul dans le noir, un jour de plus. J'ai eu envie de coller une bombe. Et là, ça me prend, je me dis que c'est le moment d'aller voir un autre magasin, pour me faire une idée. Je me pointe dans un autre de ces fichus magasins. Et le spectacle est pire que tout ce que j'aurais pu imaginer. Un magasin sans lumière naturelle, aucune. Que des lumières électriques, des lumières bleues, roses et je ne sais quoi. Tout un fatras...et au beau milieu de tout ça, une cage avec un Amazone juché dessus. Dans les augets, une misère....j'avais mon panier à provisions avec moi. Doucement, j'ouvre les boîtes, je les offre à l'Amazone. Superbe oiseau, obèse car nourri aux graines de tournesol achetées au marché. L'oiseau se jette sur mes boîtes et se gave de graines de courges. Je rencontre la mère qui, par mon attitude avec l'oiseau me reconnaît parce que sa fille lui a parlé de moi. Et cette dame se met à me parler de "ses oiseaux". Et au fur et à mesure qu'elle me parle, mon coeur se brise en morceaux. Et elle me demande où j'achète mes graines de courges car elle constate que son oiseau les aime. Je rentre chez moi, en larmes. je n'ai pas supporté la vieille et son pauvre Amazone. cette dame est brutale et maltraite ses animaux. Ca me rend folle. Finalement, elle m'a maltraitée, moi aussi.
  16. Pour vous situer le contexte, la patronne était une jeune femme blonde. Il existait en belgique 3 magasins de la même enseigne, les boutiques appartenaient aux parents qui y faisaient travailler leurs enfants (dont cette jeune femme, là où j'allais). j'apprends donc un jour, dans la conversation, que c'est la mère qui achète les perroquets et qu'il y en a un dans chaque magasin. Là, je me dis: mon Dieu, si c'est pareil dans les autres magasins, je ne peux pas assumer 3 tournées dans 3 boutiques, je n'ai pas le temps de rajouter deux boutiques. Puis cette jeune femme, qui se gavait de bonbons et de coca toute la journée dans son magasin, s'indigne un jour en me racontant que sa mère a un jour acheté un oisillon non sevré (parroquet), qu'elle l'a nourri à la main, et que l'oisillon est mort d'une fausse route. Elle trouve que c'est de la faute du vendeur. moi, je ne réponds pas.
  17. Marine, A une époque, j'ai eu l'espoir de faire changer les filles du magasin. Je me suis dit qu'en me voyant faire, elles devraient quand même pouvoir réviser leurs positions. J'ai passé des heures à leur parler de cet oiseau, j'ai fait" sa promotion", je voulais qu'elles changent...je leur avais même imprimé et plastifié un très joli document, impimé en couleurs qui s'intitulait "Menu pour Bijou". j'avais élaboré ce menu en pensant à Bijou, je l'avais fait de tout mon coeur, je croyais vraiment qu'elles bougeraient...non, elles n'ont pas varié, pas d'un poil, jamais. Bien sûr, j'étais torturée, bien sûr j'ai pensé à le voler, à le rapter. Mais je ne pouvais pas risquer de me confronter à la police Belge...je n'ai pas volé Bijou même si j'en mourrais d'envie. Avec mon mari on a tout imaginé, tout.
  18. Oui chère Christiane, il a été acheté parce qu'il est assorti à a couleur des murs de ce putain de magasin, non, tu ne rêves pas. Et puis le putain de ballon accroché à la cage, tu le vois, bien au-dessus? ben c'est un jouet que la patronne a donné à Bijou. J'ai offert quelques jouets à Bijou, je les faisais venir du canada, je voulais le meilleur pour lui. je ne lui ai offert que des jouets qui l'occuperaient, longtemps, pour TUER le temps. La patronne donnait quelques jouets, croyez-moi si vous voulez, Bijou ne touchait jamais aux jouets donnés par la patronne. ceux que j'offrais, il était dessus....toute la journée. C'est ça, le coeur des perroquets. u
  19. La patronne et l'employée ont vite compris que je faisais ce que je voulais de l'oiseau. Je les ai souvent entendu dire, aux clients qui passaient, s'étonnant de voir l'oiseau sur moi, "c'est la nounou du perroquet". Je ne vous confierai pas les sentiments que cela provoquait chez moi. Et puis un jour, comme ça, sans crier gare, la patronne me balance, entre le poire et le fromage, "le magasin va déménager". Panique dans mon coeur: OU????? Allais-je perdre Bijou? Réponse: pas trop loin, quelque part dans le centre. Immédiatement je pense au déménagement et aux modalités pour l'oiseau. je propose de déménager moi-même l'oiseau, et miracle la patronne accepte. Et dès le lendemain, j'entraîne Bijou à rentrer dignement et volontairement dans un vary-kennnel, ce que j'obtiens très rapidement, sans soucis tant la confiance qu'il a placée en moi est solide (cherhez pas trop loin: EAM).
  20. Parce que, pour être tout à fait honnête, la puissance des liens qui ont rapidement uni Bijou à moi ne m'aurait pas permis de le rendre si je l'avais enlevé à ce contexte. Jamais. Je n'aurais pas su, je n'aurais pas pu. Je n'avais qu'une idée: le sortir de ce pétrin. Et voilà qu'un jour, un jour comme un autre, la patronne me lance "Il a failli se faire écraser". QUOI? Comment? Que dites-vous? elle poursuit, sans aucune émotion "on avait ouvert la porte du magasin pour que les clients rentrent et lui, il a volé et il est sorti, je l'ai récupéré sur la route au bord d'une roue de camion, le camion avait freiné'. j'ai cru que j'allais défaillir. Est-il utile que je vous décrive à quel point ces gens rognaient aux ciseaux les ailes de ce misérable petit oiseau?
  21. Et puis dans ma tête, l'horreur suprême c'était les périodes de fermeture du magasin. Le magasin fermait chaque samedi soir pour ne rouvrir que le mardi matin. J'aurais dû prendre une photo du magasin fermé: tous volets clos, Bijou plongé dans le noir et la solitude pendant plus de deux jours. Dans mon coeur, un bouleversement à chaque fois. J'ai tout imaginé, pour essayer de lui éviter ces horribles périodes de fermeture. J'ai imaginé de proposer à la patronne de venir chercher Bijou la samedi soir et de le lui ramener le mardi matin, à l'heure de l'ouverture. oui, mais si l'on pense à Bijou, cela eût été une torture, peut-être, de devoir y retoruner le mardi. Alors je me suis abstenue de l'arracher à ce putain de magasin.
  22. Bijou a appris beaucoup lors de nos rencontres, de mes visites. Sa vie se trouvait enrichie, mais un gros problème se posait à moi: quand je partais, il hurlait. j'ai vite compris que, si je le nourrissais, l'abreuvais, et lui donnais de la compagnie, je créais un énorme manque quand je partais, pour ne pas dire une détresse. Je vous le raconte en quelques lignes, mais l'hitoire a duré 2 ans. J'ai pris soin de ce Cacatoès pendant deux ans. J'ai rapidement contacté Johanne Vaillancourt afin de me positionner le mieux possible POUR l'oiseau. ma 1ère priorité (après nourrir): NE PAS NUIRE. Rien n'était simple, ni dans mon coeur, ni dans ma tête. Se mettre à s'occuper d'un oiseau en déresse est une responsabilité: hors de question de laisser tomber du jour au lendemain, ou au premier obstacle.
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