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Tout ce qui a été posté par Blaise
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Aujourd'hui, grand beau temps, un peu chaud pour la neige... Les quelques 5cm de neige fraîche tombés pendant la soirée, transformés en belle poudreuse grâce à une fin de nuit fraîche, m'ont permis de chausser mes skis: une journée de rêve: nous retrouvons nos traces d'hier: la Dent de Lys va nous priver de soleil jusqu'à la voiture, tant mieux pour la neige qui commençait à coller: de retour à la maison:
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Salette, Le Creux 18 novembre, 18ème jour de neige depuis le 20 juin dernier, le jour de l'anniversaire des 8 ans de Saskia (depuis la disparition de Nykyt, j'ai choisi ce jour pour enclencher le compteur des journées de neige de l'année à venir) une nouvelle éclaircie fugitive m'a permis de profiter du paysage: la silhouette de la Dent de Lys apparaît derrière la brume: puis le Teysachaux à gauche, et le Moléson: le paysage de l'Intyamon se dévoile: voici la ferme dont le nom n'est pas très original: ici, c'est bien le creux, le bourbier, heureusement recouvert de neige: le contraste entre le blanc et le vert est saisissant: 100m plus haut, la neige est meilleure et Saskia en profite: nous retrouvons nos traces pour le retour: pour quelques minutes, la Dent de Lys est nette: il y a une année, le 12 novembre: nous sommes sur la terrasse d'une buvette d'alpage: ces conditions d'enneigement permettent d'utiliser des routes d'alpage impraticables normalement en hiver:
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Aujourd'hui, la LPN est descendue un peu plus bas, puisque le blanc est arrivé jusque vers 1200m d'altitude. J'ai alors décidé de monter vers 1500m, en voiture sur la route d'accès à la Grande Bonavau jusque vers 1350m, pour ne marcher que dans la neige évidemment: cette neige est très lourde, mais au moins il y en a: voilà un passage détestable, où il faut porter les chiens lorsque les clôtures de barbelés nous forcent à l'utiliser: après le départ du bétail, on peut facilement le contourner, mais s'il est caché par une couche de neige tendre, c'est un sale piège; en descendant par ici en ski-joering, il faut connaître son existence pour freiner les chiens et éviter des pattes cassées... 40cm de neige à brasser, ça les fatigue: nous ne dépassons pas les deux heures de marche; derrière eux, la Dent de Lys serait visible sans le brouillard: l'importante couche de neige, tombée ces deux derniers jours sur un sol toujours chaud, glisse sur les pentes raides; un grondement sourd retient mon attention: ...trop tard pour voir descendre la coulée de neige! Les pluies diluviennes qui ont causé la mort de 4 personnes au Tessin se sont transformées en neige dans les Alpes, où il est tombé plus d'un mètre au-dessus de 2000m.
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Euzanne, Javerne, Les Lués La LPN (Limite Pluie-Neige) s'étant abaissée vers 1400m d'altitude et une éclaircie fugitive m'ont permis de faire découvrir une nouvelle grande promenade à mes petits loups. dès 1600m, le paysage devient féerique: Leysin et les Tours d'Aï (2330m): vers le lac Léman: Monthey: le dernier chalet des Lués, après le Mazot des Dames, est un magnifique point de vue sur la vallée du Rhône: le Grand Muveran, à gauche, dépasse 3000m, tandis que la Pointe des Savolaires n'atteint même pas 2300m: le sommet des Diablerets (3210m) cache les grands glaciers vers lesquels nous allons si souvent: de retour à Javerne, l'unique rencontre de ce dimanche est une famille russe qui n'est montée que pour la neige: niet, Jiro, par pitié, n'enlève pas la pive! après 3 heures de marche, nous allons repasser en-dessous de la LPN:
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Beau temps et neige soufflée aux Diablerets Après les nouvelles pluies au sud des Alpes, qui ont fait déborder le Lac Majeur au Tessin, une journée ensoleillée était précieuse en attendant le retour du mauvais temps; en altitude, les températures de ce matin étaient idéales pour Saskia et Jiro: la neige soufflée n'enfonçait pas trop pour faire l'ascension du Dôme: la saison hivernale a commencé le 25 octobre et les pistes du glacier sont excellentes: ces dessins ne sont pas une oeuvre d'art, les tranchées perpendiculaires aux vents dominants servent à retenir la neige: après la descente jusqu'au petit col, nous entamons la montée sur la crête: c'est un vrai bain de neige pour Saskia: ce sommet n'atteint que 3123 m d'altitude: un regard en arrière, avec la station d'arrivée du téléférique et le pont reliant les deux rochers, qui vient d'être inauguré: vue en direction de Lausanne, en-dessus de la tête de Saskia: c'est toujours aussi vert à basse altitude: après une courte accalmie, le vent se renforce: ils sont fous dans cette neige: je resterais bien ici plus longtemps, si je n'avais pas froid aux pieds: il y a presque 2000m de vide sous nos pieds: une bonne rafale arrive: Saskia a l'air de me demander si ça va continuer ce vent: à chaque arrêt, dos au vent: encore un petit effort, devant les sommets de plus de 4500m d'altitude: et le Grand Combin: et après avoir brassé la neige pendant deux heures, pas de pause ici: il n'y a aucune photo du retour, mon appareil s'est bloqué à cause de la neige soufflée qui s'est introduite sous le diaphragme et qui a gelé; nous sommes descendus en grande partie sur les pistes balisées.
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Tu es bien courageux de prévoir une telle aventure en été, pendant les grandes chaleurs! Mes petits loups vivent une grande partie des journées estivales dans notre chambre climatisée et nous n'en sortons que tôt le matin et le soir pour jouer dans les parcs d'ébats pour chiens clôturés, et j'essaie de leur offrir quelques jours de neige sur le glacier à 3000m d'altitude chaque fois qu'une chute de neige survient. Quand je vais aux champignons en moyenne montagne, je fais avec eux une marche avec eux au début, puis les laisse se reposer dans la voiture à l'ombre pour chercher mes girolles, bolets etc. pendant environ 2 heures, car ce serait impossible avec eux: clôtures, bétail, bovi-stop infranchissables sans les porter: En été, les sous-bois sont infestés de tiques en-dessous de 1400m d'altitude... Mes articulations ne me permettent plus de faire des descentes avec mes deux huskies qui tirent, sauf dans de la bonne neige qui amortit les chocs dans les genoux et les hanches. Comme Saskia et Jiro vivent en appartement, ils ont entre 3 et 5 heures de sortie par jour et sont tout contents de retrouver leur corbeille pour dormir. Je ne fais que des excursions d'une journée, pour récupérer dans le confort. Si je possédais un mobile-home, je ferais des excursions de plusieurs jours.
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La crête du Molard Le vent du sud qui s'est levé hier est tombé au cours de la nuit, ce qui a permis à la neige de regeler en surface: au fond, à droite, la Dent de Lys: que nous avons vue de plus près hier: cette neige cartonnée enfonce irrégulièrement, ce qui est assez désagréable: 250m plus bas, c'est la Grande Bonavau: cette combe que nous avons vue de loin hier: il reste un peu de belle poudreuse pour se reposer: le poteau du sommet sépare les Dents du Midi du sommet du Mont Blanc: Jiro trouve toujours une occupation: nous continuons sur la crête: jusqu'au bout: le retour par Chessy: la gouille où nous étions il y a deux jours: avec nos traces: il ne reste plus qu'une vingtaine de cm de neige dure vers 1600m d'altitude... et on annonce toujours du chaud pour ces prochains jours...
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Une brève pause sur ce petit sommet: mais ce satané vent du sud est bien désagréable: mes petits loups cherchent un abri: nous passons par la crête au lieu de revenir sur nos traces: le terrain qui n'a pas encore gelé convient aux taupes: un dernier regard en arrière: et nous quittons cette prairie inaccessible pour nous lorsqu'elle est occupée par le bétail et aussi lorsque la couche de neige est plus importante: cette descente se fait souvent à ski: au fond, la combe de la Grande Bonavau est bien enneigée: l'hiver passé, il y avait plus de 2m de neige dans cette combe: et voilà la vue sur la Dent de Lys depuis cet endroit: en face, le col de Soladier où nous avons passé également hier: voici le massif du Moléson: et la Dent de Lys avec son épaule que nous venons de gravir: les louloups voudraient retrouver les chevaux de l'alpage du Paccot-Dessus: ils se souviennent certainement de cette rencontre: l'endroit est assez touristique: nous allons descendre sous le Grand Pra: pour retrouver la voiture au grand virage avant la Joux Verte.
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L'épaule de la Dent de Lys Ce petit sommet porte le nom curieux de Mys Derrey; le voici au bout de la flèche rouge, en plein hiver: hier, cette montagne était visible depuis l'endroit où nous étions: aujourd'hui, il fallait profiter d'une matinée bien ensoleillée pour avoir de la bonne neige: le Grand Pra: le foehn se lève et arrache la neige encore poudreuse: nous montons directement dans la face pour rester un peu à l'abri: Saskia craint les rafales qu'on entend gronder, hurler, siffler sur la crête: nous avons rejoint le chemin balisé: après une montée bien raide à l'ombre, nous voici enfin au soleil: le ciel commence à se couvrir par l'ouest: les rafales décoiffent Saskia: après le petit col, nous arrivons sur un magnifique balcon bien enneigé: vers le sud-ouest, la chaîne des Préalpes se poursuit avec le Vanil des Artses: tout à droite, les Tours d'Aï: un petit coin de paradis: voici la Dent de Lys, hélas inaccessible pour nous: une piste de chamois nous conduit au but: cette trace continue sur l'arête de la Dent de Lys: à suivre...
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40 à 50 cm de neige sur les hauts de Montreux! ça n'arrive pas toutes les années au début novembre! Aujourd'hui, nous avons brassé la neige humide pendant 5 heures, de quoi fatiguer les petits loups: il y a quelques jours, c'était l'été et on se baignait encore dans le lac Léman! une silhouette expressive: 200m plus bas, ça fond malheureusement et le sol est encore trop chaud:
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Une journée bien neigeuse aujourd'hui dans les Préalpes! Comme annoncé, la neige a remplacé la pluie dès la fin de la nuit, jusque vers 1000m d'altitude. Le matin, nous étions en-dessus des Paccots: la neige est très lourde: mais elle a commencé à tenir sur la route: du grand bonheur pour Saskia et Jiro: quand Jiro se secoue: des branches plient avec le poids de la neige: après une bonne soupe de chalet, spécialité fribourgeoise: en regardant tomber la neige bien sûr, et presque deux heures de repos pour mes petits loups, j'ai décidé de retrouver l'or blanc, cette fois dans la région des Pléiades: en espérant que des branches surchargées ne tombent pas sur la route: ce sentier est obstrué par les manchons de neige: Jiro est intrigué par un craquement: nous rentrons en suivant sagement la route: il y a maintenant 20 cm sur la route et 30 à 35 cm sur l'herbe: et ce n'est pas fini...
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La dernière journée de cet été indien exceptionnel a commencé par une promenade au bord du lac Léman: l'eau est propre et invite à la baignade... d'ailleurs des personnes se baignent encore l'après-midi un 2 novembre, mais pas mes huskies, qui ne se mouillent même pas pour poursuivre un cygne ou un canard: il fait encore trop chaud au milieu de la journée pour Saskia et Jiro, qui vont dormir en attendant de jouer avec leurs copains du parc de Blonay, en fin d'après-midi, comme presque tous les jours précédents...
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Quelle tristesse de voir déjà ce premier manteau blanc disparaître: cette pente herbeuse a déjà été skiée: les alpinistes voudraient continuer sur cette arête: demi-tour: avec le redoux, la neige a déjà disparu dans la vallée des Diablerets: et ici, nous sommes près de 2000m d'altitude: au retour, ils font une drôle de tête: mais le retrait de la neige me permet de découvrir ces beaux écailleux, ou éperviers: surpris en pleine croissance par la neige, seuls ceux qui ont été bien recouverts sont en bon état: il y a même un petit "pied de mouton", de la même famille, avec aiguillons sous le chapeau: ceux-là ont souffert du gel et ne sont plus du tout appétissants: la récolte inespérée après ce coup de froid est sauvée: et je n'aurais rien trouvé quelques heures auparavant lorsque ces champignons étaient enfouis sous les quelques 20cm de neige tombés dans cette région! les écailleux sont excellents séchés, réduits en poudre comme condiment, ou encore au vinaigre; ils accompagnent les viandes rouges et tout particulièrement les civets et la chasse; on peut aussi les griller à petit feu dans l'huile d'olive... en plus ils se conservent plus longtemps que la plupart des champignons.
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Ici, il y a très peu de neige, comparé aux Grisons, où il en est tombé 65cm par endroits, 52cm à Davos (1590m d'altitude)... les mushers de l'Est de la Suisse doivent sortir leur traîneau! Le soleil est revenu après cette journée de neige d'hier: le Teysachaux n'atteint que 1909m d'altitude: et la Dent de Lys, 2014m:
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Le retour de la belle poudreuse dans les Préalpes Les vaches dans la neige à 900m d'altitude: Après cet interminable été indien, Saskia et Jiro ont retrouvé leur paradis après moins d'une heure de route: il y a peu d'or blanc, mais de très bonne qualité, avec -3°C: le village des Diablerets, à environ 1200m d'altitude, apparaît lors d'une accalmie: mais le vent se lève déjà, à l'approche d'une nouvelle giboulée: cette première neige annoncée depuis plusieurs jours va vite disparaître avec le retour du chaud pour ces prochains jours...
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Voici la fin de cette journée mémorable! le point de vue au Petit Cervin, à 3883m d'altitude, accessible grâce à un ascenseur: le Breithorn que nous venons d'escalader: le givre après la période de mauvais temps qui a causé les importantes intempéries au Sud des Alpes et dans le Sud de la France: le Cervin, qui domine la Dent d'Hérens à sa gauche et la Dent Blanche: l'impressionnant Weisshorn et le massif des Bernoises à droite, où nous étions le 23 septembre dernier: le troisième massif des Alpes, avec le Dom (4545m), que j'ai d'ailleurs gravi, le Täschhorn et plusieurs sommet de plus de 4000m accessibles depuis Saas Fee: Jiro se repose sur le grillage métallique inconfortable: sur le lieu de l'avalanche, les recherches semblent prendre fin: le grand plateau glaciaire s'étend vers l'Italie: encore le Cervin et la Dent Blanche: le Mont Blanc et le Grand Combin: l'arrivée de la benne que nous allons prendre: arrivés à Trockener Steg, la station intermédiaire à 2970m d'altitude, notre sommet a une belle allure: comme le massif du Mont Rose, avec plusieurs sommets de plus de 4500m d'altitude, le Liskamm à droite étant le moins haut avec "seulement" 4527m: la face Est de la Dent Blanche: que nous avons vue également depuis l'Ouest en mars 2013: la descente vers Zermatt: la chaleur retrouvée: les rescapés de l'avalanche: une petite visite de la célèbre station: après le trajet en train de Zermatt à Täsch, je me suis arrêté vers ce giratoire à Randa, pour contempler une dernière fois cette montagne vaincue avec Saskia et Jiro: FIN
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Nous voici arrivés tout près du sommet, après environ 2 heures de marche: le Cervin (4478m) derrière Saskia et la Dent Blanche (4357m) derrière Jiro: les félicitations et câlins au sommet: et nous trois, alpinistes peu conventionnels: un regard vers le Mont Rose, avec à gauche, la Pointe Dufour, 4634m, le deuxième sommet le plus haut des Alpes après le Mont Blanc, 4810m: côté Ouest: les louloups cherchent des restes de pique-niques_ le recul des glaciers est impressionnant: le Petit Cervin semble bien petit, malgré ses 3883m d'altitude: nous nous engageons sur la fameuse arête: lorsque des cris retentissent au loin; j'ai juste le temps de régler mon appareil sur vidéo... une avalanche déclenchée par un surfeur qui a coupé la pente semble emporter des personnes: si nous étions redescendus par là, notre vie aurait été en danger, mais un autre danger nous attend en continuant sur cette arête: il n'est pas question de glisser ici et il faut faire confiance en mes deux guides: de vrais alpinistes nullement effrayés par le vide, grâce à cette neige assez profonde pour tenir dans ces belles marches: voilà le col, à 4080m d'altitude, avec un replat pour une pause bien méritée: le sommet central que j'avais gravi avec Saskia le 25 novembre 2011 est bien tracé: le côté italien: je cherche le passage le moins raide pour la descente; ce n'est sûrement pas sous cette corniche: nous remontons de quelques mètres: et je contemple encore une fois le Weisshorn (4506m): le passage le plus sûr est enfin trouvé, semblent me dire mes guides: effectivement, une petite crête moins raide a été épargnée par les avalanches, qui sont également descendues sous le sommet central: les personnes bousculées ou emportées par l'avalanche semblent se trouver toutes de l'autre côté: Saskia et Jiro tirent vers la coulée de neige pour rejoindre le chien d'avalanche: afin de ne pas perturber le chien de travail, nous avons traversé la pente largement au-dessous: un hélicoptère qui amène un deuxième chien d'avalanche nous envoie une véritable tempête: Saskia et Jiro sont affolés et mes lunettes arrachées: nous faisons une pause loin de la zone de recherche d'éventuelles personnes ensevelies: puis continuons la descente vers le grand plateau: où nous retrouvons la vue sur les trois sommets éclairés différemment: des rescapés de l'avalanche parlent français, ce qui n'est pas courant ici: l'un d'eux, blessé par ses crampons, a dû recevoir des soins: mais ils gardent le moral, même si cette avalanche les a empêchés d'atteindre le sommet: nous remontons au Petit Cervin: et, malgré la fatigue après 5 heures de marche dans la neige, qui enfonçait de plus en plus, nous allons monter au point de vue... la fin de cette journée d'aventures sera le dernier épisode...
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L'ascension du Breithorn commence par un interminable plat: un terrain de jeu idéal dans un paysage magnifique: devant le petit et le grand Cervin et aussi la Dent Blanche à droite: des rafales de vent soufflent la neige et donnent un petit air de grand Nord en cette période d'été indien: à gauche, le Castor dépasse les 4200m, tandis que la brume recouvre le Nord de l'Italie: nous voici au pied de notre sommet, avec la grande pente de neige que plusieurs alpinistes atteignent déjà: la grande rimaye suit la rupture de pente: nous allons rejoindre cette trace de ski: puis la pente se redresse: quelle chance de pouvoir profiter de bonnes traces: l'avalanche qui va descendre cette pente lorsque le soleil l'aura suffisamment réchauffée passera quelques mètres à notre droite de notre trace: environ deux heures plus tard nous aurions été en danger ici: il est temps de rejoindre l'arête ouest: ici, la couche de neige fraîche sur un fond très dur est juste suffisante pour tenir sans glisser dans ces traces! voilà la cordée qui nous a rendu un grand service: pas pour distribuer des friandises à mes petits loups: mais pour avoir fait la trace sur l'arête vertigineuse que je ne pensais pas pouvoir franchir avec deux huskies attachés... et je les remercie aussi pour les précieux renseignements qu'ils m'ont donnés sur l'état de cette arête. En 2011, j'avais dû renoncer à traverser cette arête dans le sens inverse, pourtant plus facile à la montée: la neige était trop dure: Saskia s'était arrêtée ici, sachant qu'elle ne tient pas sur la glace, et sans crampons je n'avais aucune envie de prendre de risque: j'avais alors décidé de gravir le sommet d'en face, 5m moins haut mais en meilleures conditions: l'arête était vraiment impressionnante à ce moment! dans le prochain épisode, ce sera l'arrivée au sommet et cette fameuse descente sur l'arête tant redoutée...
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Saskia et Jiro, de vrais alpinistes! Nous voici à Zermatt, avec le Cervin qui vient d'être illuminé par le soleil: un départ digne de haute saison: mais nous ne suivrons pas les skieurs, voici le but de notre course: à presque 4 heures du départ de Vevey, le paradis de Saskia et Jiro, à 3820m d'altitude: eh oui, il y a des ski-lifts à cette altitude: derrière les huskies joueurs, il y a notre but: La suite du reportage photos viendra après les deux vidéos, un film de cette aventure extraordinaire: à suivre...
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Saskia et Jiro sont montés à 4164m d'altitude! Saskia a battu hier son record du 25 novembre 2011, lorsque nous sommes montés au sommet central du Breithorn de Zermatt, à 4159m d'altitude et Jiro a conquis son premier 4000… Les préparatifs D'abord l'achat de nouveaux bâtons de ski, réglables en hauteur, puis des bottes à neige imperméables. Pour les huskies, le matériel habituel pour la promenade, avec collier, surtout pas de harnais de trait qui pourrait les inciter à tirer avec force dans une direction inappropriée, en particulier lors de la descente! Même si le sommet convoité est la plus haute montagne des Alpes facile d'accès, grâce aux remontées mécaniques, il comporte une grande pente de neige ensoleillée qui peut être infranchissable sans crampons lorsque la neige est dure, ou, comme c'était le cas lorsque nous l'avons escaladée, présenter un risque d'avalanche marqué pendant les heures les plus chaudes de la journée. Côté météo La veille de la course projetée, toutes les conditions semblent réunies pour la course, de surcroît un samedi, ce qui laisse espérer des bonnes traces dans la neige fraîche: et des températures largement supérieures à la norme, avant une chute à -19°C prévue avec des rafales de plus de 100 km/h: Le jour de la course, les données montrent bien qu'il ne fallait pas attendre le fort redoux pour redescendre: Le plan de la course si possible, nous ferons une boucle, afin de monter la pente raide lorsque la neige est encore froide, puis de redescendre sur l'arête vertigineuse menant au petit col entre le sommet Ouest et le central, que Saskia a déjà gravi: à l'Est de la frontière italo-suisse, la pente moins raide facilitera la fin de la descente… à suivre…
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Le rendez vous à la Ferme des Huskies, près de La Pesse, dans le Jura. Une fois n'est pas coutume, ce reportage commence par une vidéo : Deux golden accueillent Saskia et Jiro: puis quelques chiens esquimaux du parc voisin: mais allons vers les Huskies: les participants à la cani-marche de 8km avec des chiens de la Ferme des Huskies ou leurs propres chiens se préparent: c'est parti pour la randonnée (groupe au départ de 15 h): nous nous arrêtons devant ce lieu commémoratif: et c'est le retour: le premier rayon de soleil de la journée est l'occasion de faire une pause pour les photos, vidéos etc: le retour devant le premier parc: FIN