Blaise

Lors de l'achat d'une ligne de trait, de deux harnais et de matériel divers, Snoupy a fait une visite chez: http://swisscool-mushing.com/F_frame.html?http://swisscool-mushing.com/F_home.html il ne se gêne pas dans sa présentation: ce qui lui a valu la réciproque, puis ils se sont longuement flairés: sans aucune agressivité! Après les essais de plusieurs harnais, une bonne marche dans la neige et une séance de jeu:

plume pour ton conseil! J'ai essayé aujourd'hui une ligne de trait avec amortisseur et enrouleur à la taille: les chiens sont beaucoup trop éloignés de moi, l'amortisseur élastique est trop lourd et traîne dans la neige et les chiens s'emmêlent tout le temps... retour à la Lècherette après 3km de ski-joering: demain, je vais utiliser une ligne de trait permettant à Snoupy de tirer derrière Saskia et non à côté, ce qui a été la catastrophe; pas d'amortisseur non plus! Snoupy n'a montré aucune agressivité en rencontrant l'attelage: Autre course, vers les Monts Chevreuils: et nous rencontrons une chienne huskie très intéressée par Snoupy: pour la suite de la descente, le yooner m'a bien économisé les genoux, et permis aux chiens de s'éclater, mais pas de vidéo à cause des gerbes de neige mouillée et des deux mains suffisamment occupées à diriger l'engin!

Oui, tout à fait: http://youtu.be/TNg-WmBrEXY

Voilà la deuxième aventure de Snoupy avec Saskia dans la neige, dans les Préalpes fribourgeoises: environ 300m de dénivellation en montée, Snoupy m'aidant plus que Saskia: j'ai attaché la laisse de Snoupy à ma ceinture de cani-cross et laissé Saskia devant avec la laisse à enrouleur, en attendant de trouver (ou fabriquer) une ligne de trait compatible avec un enrouleur fixé à la ceinture, car il ne faut pas que la ligne de trait touche le sol et que je m'encouble avec les skis dedans, et avec deux laisses à enrouleurs indépendantes, il faut tout le temps les démêler... ils jouent à chaque pause: voici le restaurant du Vuipay, où une bonne fondue au fromage m'attend: nous voici devant le resto: le yooner dans le sac fait croire que je porte une arme... ooui, je suis armé pour la descente! vite encore un peu de jeu avant la descente: et c'est parti! voici deux extraits de la descente, en vidéos: ces vidéos ne sont pas de très bonne qualité, j'espère faire mieux...

Snoupy a eu 2 ans le 7 octobre dernier. Il a eu une longue histoire dont je ne connais pas beaucoup de détails, à part les annonces sur les forums Taiga et Eden Valley: Je pensais qu'il allait être vite adopté et j'avais peur de bouleverser la vie de Saskia, mais au 3ème rappel, j'ai téléphoné; entre-temps, il y a eu des annonces diverses, dont sur Facebook; la propriétaire de Snoupy a eu plusieurs propositions d'adoption, mais aucune ne correspondait à une vraie vie de chien de neige et elle tient à ce qu'il soit heureux et voudrait même que je trouve rapidement quelqu'un qui pourrait le reprendre si j'ai un accident... pour Saskia, c'est OK, elle irait chez une musheuse qui l'aime bien et qui a fait du traîneau avec elle, mais si Snoupy ne s'entend pas avec les mâles, elle ne le prend évidemment pas. Ce matin, je l'ai pris seul avec moi en ville, à la poste, à la banque et dans les magasins de sport, pour acheter un yooner et il n'a pas dévoré de petit chien ni agressé d'autre mâle; j'ai plutôt l'impression qu'il est curieux et sociable! J'ai essayé le yooner immédiatement après, dans la neige de printemps; ce sera le prochain reportage dans ce post.

Nouveau pensionnaire depuis hier soir chez Mademoiselle Saskia, Snoupy a eu sa première journée de neige et d'aventure en montagne, aux Mosses: Snoupy essaie de convaincre Saskia d'arrêter de creuser: et voilà l'instant d'inquiétude, Snoupy s'échappe après avoir tiré brusquement et cassé l'amortisseur flexible de la laisse pour le cani-cross: je l'éloigne de la piste de promenade où de nombreux chiens en liberté profitent de la neige, en remontant vers les pistes de ski, semblant l'abandonner: il traîne derrière lui sa laisse et n'a pas envie de s'éloigner de Saskia: il est revenu pour recevoir des félicitations, car ce n'est pas de sa faute si le matériel n'a pas résisté à sa fougue: et on n'engueule jamais un chien qui revient, même après une fugue! c'est plus rassurant de l'avoir tout près, à un mètre de moins qu'au début de la promenade:

Comme en avril! la neige est bien transformée:

Dans les Préalpes, entre 1400m et 1500m d'altitude, le redoux de Noël a laissé un mètre de neige tellement bien tassée qu'elle porte même sans raquettes; par chance il avait beaucoup neigé avant et les 10 à 20 cm de poudreuse d'hier matin ont rendu les conditions extraordinaires: avec les hivers de plus en plus pluvieux, il faudra monter de plus en plus haut pour retrouver de la belle neige...

Après le redoux de Noël, Saskia manquait d'exercice et, avec le retour de la neige depuis hier, nous avons parcouru plus de 25km, dont 18 ce matin: grâce à la neige exceptionnelle, le parcours en rouge a été enrichi par une boucle dans la combe de la Grande Bonavau, dont l'accès est souvent avalancheux, mais sans risque ce matin! la couche de fond de plus d'un mètre par endroits, recouverte de 10 à 20 cm de neige poudreuse, permet d'aller partout sans enfoncer, et en plus nous profitons des bonnes traces d'hier: à l'ombre, le froid est agréable, avec entre –10°C et –15°C, ce qui garantit une qualité de neige excellente: la route goudronnée est bien enfouie dans la neige, jusqu'au mois de mai: et remplie par des coulées de neige: dès que nous arrivons au soleil, il fait trop chaud: mais l'enneigement est magnifique ici: j'ai vu cette ferme complètement ensevelie sous 5m de neige il y a bien des années: j'ai choisi de descendre dans la combe restée complètement vierge même après une journée de beau temps, pour que Saskia puisse s'éclater: la combe de Saudanne est aussi un endroit de rêve: 20 minutes plus tard, à Vevey, le temps est printanier...

Un nouveau poste consacré aux courses de Saskia dans les paysages enneigés. En face des Dents du Midi:

Voici un nouveau voyage, par un temps trop chaud pour la saison... Le val Ferret marque la fin du massif du Mont Blanc, côté Est: la piste de fond est recouverte de 20cm de neige tombée la nuit dernière: une trace de raquettes datant d'hier intéresse Saskia: une piste vient d'être damée près de la Fouly: Les trois petites vidéos de cette journée viendront quand elles seront disponibles sur Youtube...

Les Portes du Soleil Tout près de la France, nous sommes aux Crosets, entre Champéry et Avoriaz: voici un aperçu des hauteurs de neige dans les Alpes françaises: ici, entre 2m et 2m50 de neige, mais moins dans le village exposé au vent et au soleil: derrière Saskia, un peu plus bas, des crevasses annoncent peut-être une rupture de la plaque de neige; le danger d'avalanche est important et une personne est décédée aujourd'hui sous la neige, non loin d'ici: le seul moyen d'avancer dans cette neige: les Dents du Midi, en face: une congère de plusieurs mètres d'épaisseur: ce trou rempli de neige fraîche légère pourrait engloutir une personne et Saskia a senti le piège: nous redescendons vers le restaurant panoramique du Sex Blanc pour que Saskia puisse voir les alpagas: et les poneys: puis le berger allemand de 12 ans, qui ne pouvait pas s'appeller autrement que Rex: maintenant que le ratrak vient de passer, Saskia va pouvoir courir un peu: nous suivons une trace qui mène à un joli point de vue: la neige a disparu en-dessous de 700m, comme dans la vallée du Rhône: la piste en légère descente, vers les Crosets: voici la petite vidéo: un skieur hors piste évite les pentes trop raides et Saskia prend son dernier bain de neige de la journée: au village des Crosets, un samoyède se promène tout seul entre les murs de neige: Saskia fait sa connaissance: et nous terminons la course dans un décor magique:

Depuis le restaurant du Rocheray, le chemin qui longe le lac de Joux est dégagé pour les promeneurs à pieds: mais convient aussi au ski-joering: cette extrémité du lac est déjà prise par la glace: mais je n'ose pas m'y aventurer, alors que Saskia trouve idéale la petite couche de neige sur la glace: j'en profite pour admirer le paysage jusqu'à la Dent de Vaulion: la réserve naturelle de la Tête du Lac: le train régional de la Vallée de Joux quitte La Golisse: nous quittons le plus grand lac de la vallée pour le plus petit, le Lac Ter (ou troisième lac): Saskia ne suit pas le skieur qui est venu tester l'épaisseur de la glace: le soleil illumine la Dent de Vaulion de ses derniers feux: un autre feu s'est déclaré à l'opposé: Saskia ronge un objet curieux qu'elle découvre pour la première fois, une massette de roseau: elle va devoir porter la barbe jusqu'à ce que je l'aide à se défaire de ce coton: toujours intéressée par les petites traces: l'incendie, presque éteint, d'une ferme rurale au Lieu: au retour, le thermomètre indique –17°C, alors qu'en milieu de journée, il faisait presque trop chaud! il fera encore –20° cette nuit, mais le redoux durable et prévisible va mettre en pause le ski avec Saskia après cette dernière boucle de 11km dans le Jorat, toujours vers la Planie: ce que je craignais dans le Jorat est bien arrivé: nous sortons de la sinistre forêt pour les grandes étendues vers les Cullayes, où l'on aperçoit le parc des chevaux: et Saskia profite une dernière fois de cette belle neige: à quand la prochaine neige en plaine? J'ai de la chance d'habiter près des montagnes, et il faudra aller plus haut pour retrouver ce bonheur...

Premier jour de grand froid pour cet hiver: et avec un enneigement extraordinaire pour un début décembre: La Vallée de Joux est connue pour ses grands froids, en particulier les combes du Marchairuz, alors départ pour le col du Marchairuz: Saskia n'est pas déçue avec 1m50 de neige et une température glaciale, –22°C ce matin, d'après le patron du restaurant! Mais j'ai besoin d'une boisson chaude avant la première course de ski-joering: alors que Saskia préférerait y aller tout de suite: voilà la chienne berger des Pyrénées de l'hôtel: Saskia est pleine d'enthousiasme: mais rien n'est tracé ici et je dois chercher un endroit où elle peut marcher sans nager dans la poudreuse: les pistes de fond dans les combes ne m'intéressent pas: et il est impossible de sortir de la route ailleurs: en plus le thermomètre de la voiture indique –23°C, donc il doit faire –30° dans la zone de brume au fond de cette combe, encore à l'ombre: nous descendons alors au Brassus: pour aller au Bas du Chenit: l'Orbe fume comme une rivière chaude: Saskia décide de suivre une trace de renard, pourquoi pas: il est temps d'aller manger, au Rocheray par exemple: où Saskia est toujours bien accueillie: après un excellent repas, nous allons faire encore deux petites courses, jusqu'à la tombée de la nuit, pour profiter au maximum de cette magnifique journée; la suite, avec de nouveaux paysages extraordinaires, c'est pour demain...

Aujourd'hui, trop de neige pour skier, mais Saskia va quand même pouvoir se défouler... Aux Paccots, à un quart d'heure de chez moi, avec –4°, la neige n'est pas mouillée comme à Vevey, mais voilà le résultat des nouvelles chutes de neige: c'est quoi ça, se demande Saskia: mais oui, on va essayer d'en faire le tour: et voilà un nouveau compagnon: mais il est rappelé par son maître... C'est alors qu'une idée me vient à l'esprit: au restaurant du Petit Oiseau, Saskia avait joué et fait toute la course du Niremont avec un jeune bouvier bernois, Bouboule, en octobre dernier, qu'on peut revoir avec le lien: http://chiens-de-traineau.forumactif.com/t2314p45-quelques-balades-automnales-de-saskia Bouboule est bien là: il poursuit Saskia, qui se réfugie sur un tas de neige: j'essaie de me rapprocher de Saskia, pour lui donner un moment de liberté, mais elle ne comprend pas tout de suite mon intention: enfin, la folle poursuite sur la piste de ski: mais Saskia est plus rapide: et le bouvier abandonne la course, laissant revenir Saskia seule: après plusieurs va-et-vient: au moins, elle revient, mais pas vers moi: je dois aller la chercher avant qu'elle donne une leçon complète de creusage au jeune bouvier: et c'est en laisse qu'elle joue encore un moment avec son copain: nous avons eu de la chance que les pistes de ski étaient fermées et que les chiens ont pu courir sur la neige damée recouverte par la fraîche, datant de la nuit passée!

Comme prévu, beaucoup de traces aujourd'hui, l'idéal pour faire courir Saskia en ski-joering. Une boucle de 7km au nord-est de Lausanne, que nous n'avons pas pu faire depuis 2 ans, est possible sans traverser la route des Cullayes au point 839, en partant de la Crogne (la boucle tracée représente 11km): Voici le refuge de la Planie: les chemins sont damés par les nombreux promeneurs du week-end: nous rencontrons deux bergers australiens (frère et soeur) de 8 ans: un cheval que Saskia voudrait suivre: nous avons rencontré encore plusieurs chiens et promeneurs; pendant les jours ouvrables, je crains que les travaux de débardage reprennent et que des tracteurs viennent saccager les traces:

15cm de neige mouillée à Vevey: Trop de neige fraîche pour faire courir Saskia, donc une journée balades, paysages! Première de la journée, dans 45cm de poudreuse à 600m d'altitude: une heure de neige jusqu'aux genoux, nous avons parcouru 1km au plus: Deuxième, dans les vignes: la vue plongeante sur le village de St-Saphorin: il y a deux ans, la neige était moins collante, et j'avais pu skier dans les vignes, faisant bien courir Saskia: http://youtu.be/Pedvo89kqtA http://youtu.be/UW_bT3HBYYw cette fois, je décide de lui offrir une autre façon de se défouler, la LIBERTE: mais Saskia n'en profite pas pour s'échapper, au risque de traverser la voie de chemin de fer ou la route en contrebas; elle se contente de creuser: il commence à faire trop chaud et je la rattache pour rentrer: Troisième course, un peu plus haut que les vignes, à Chexbres: autre ambiance ici, à 600m d'altitude, des congères: et de la neige poudreuse comme au début de la journée, à St-Légier: Saskia retrouve un moment de liberté: en espérant qu'elle en profite pour courir avec le mâle montagne des Pyrénées, mais il n'en est rien: nous continuons la marche: la vue sur Puidoux: Demain, dimanche, après une nuit avec des températures voisines de –10°C, les skis vont bien glisser sur les traces de raquettes à neige d'aujourd'hui...

Oui, c'est bien une chienne montagne des Pyrénées!

La semaine prochaine, le froid et la neige continueront, puisque de l'air polaire est annoncé! Comme il a bien neigé jusqu'en bas, inutile d'aller très loin pour brasser 20cm de belle poudreuse! Détachée, Saskia a creusé, couru et joué avec des chiens sans montrer le moindre signe de fatigue: La neige continue de tomber jusqu'au lac Léman, assurant du bonheur dans le jardin...

La neige va venir aussi chez toi, la météo en annonce dans toute la France, sauf dans certaines régions côtières du Sud!

La suite de ce reportage: le retour! un peu de neige vierge: voici une grande ferme du Jorat: la nouvelle averse de neige arrive: et nous trouvons une trace récente sur un chemin forestier: nous quittons la région de Froideville: près de Montheron, une rencontre très insolite avec un père Noël en avance: il est venu distribuer des cadeaux à des enfants dans un refuge le jour de la St-Nicolas, mais Saskia a remarqué que son panier est vide et a passé à côté! l'averse de neige a été brève et le froid s'est accentué, ce qui donne plus d'énergie à Saskia: aussi pour creuser un sol toujours pas gelé: voilà le centre nordique de Lausanne, bien desservi par une ligne de bus et un immense parc toujours plein les week-ends de neige, avec une petite piste de luge pour enfants, chiens et accompagnants: la trace de skieurs de fond est déjà faite avant le passage de la machine à faire les rails: le dernier rayon de soleil et un chemin bien damé par les promeneurs de la première neige: après 6 heures de neige et plein de rencontres fructueuses, il est le moment de rentrer et de penser au lieu de la prochaine course, certainement aussi en plaine, car la neige va recommencer de tomber demain; avec la neige à la maison, ce sera une journée de repos bienvenue!

C'est aussi motivant pour moi de montrer ces paradis de chiens nordiques et ces chiens qui sont heureux d'y être! Les médias partagent les tragédies et je partage le bonheur...

Maintenant qu'il y a trop de neige fraîche en montagne, je profite des 20 à 30cm tombés en plaine, dans la région de Lausanne, plus précisément dans le Jorat: Dans cette région, il est possible de faire 15 à 20km de boucles, et j'y ai rencontré quelques attelages; lorsqu'il y a de la neige fraîche dans cette région très fréquentée, il y a très vite des bonnes traces pour faire courir Saskia et beaucoup de chiens pour jouer: à peine prêts pour une grande boucle à ski, nous rencontrons une jolie chienne shiba inu: puis voici Grisloup, un magnifique husky: Saskia a trouvé un partenaire de jeu idéal, laissant à la petite chienne un rôle d'observateur: voici une vidéo des jeux: après quelques minutes de course, une nouvelle rencontre, une chienne nommée Taïga, trop âgée pour jouer: Saskia attend une petite friandise: que de chiens! après l'averse de neige, le soleil vient nous rendre visite: encore une rencontre, mais cette chienne est un peu petite pour Saskia: plus nous nous éloignons du Chalet à Gobet, moins fréquentes sont les rencontres: un attelage avec cheval a passé par là: l'ombre d'un nuage change complètement la luminosité: et nous sortons enfin de la forêt: le village de Froideville est encore au soleil, avant une nouvelle averse de neige: après plus de 2 heures, nous allons nous diriger vers Montheron, avant de revenir au Chalet à Gobet...

Saskia a 3 harnais maintenant: le harnais de trait pour la course dans un terrain peu pentu, le harnais de promenade et le harnais de montagne qui ne doit pas se retrousser et s'enlever lorsque je la dépasse à ski dans une descente rapide et qui sert à la retenir si elle chute dans une crevasse ou sur une corniche qui part en avalanche. De plus, si un harnais a été mouillé, je le sèche bien avant de le lui remettre! En ville et dans les restos, elle n'a que son collier.