Blaise

Une neige d'une qualité exceptionnelle pour la saison, 30 à 40 cm, qui a bien été compactée par le vent: et, pour fêter l'évènement, le repas au restaurant Botta (2970 m), bien au chaud après plus de 3 heures de neige, et une remontée en télésiège dans le brouillard: Saskia, comme lors de son anniversaire le 20 juin dernier, a aussi eu droit à son repas! et même un deuxième service, avec un bol d'eau: arrivés au col du Pillon (vers 1500 m), le haut du téléférique est toujours dans le brouillard:

Une jolie promenade dans le Dézaley, rendue possible à cette heure de la journée grâce à la fraîcheur relative de l'atmosphère: non, il n'est pas mûr! elle veut s'en assurer, pourtant elle n'aime pas le raisin! quelque chose bouge... viens, Saskia! des murs qui grouillent de lézards: un peu plus loin, la chance me sourit, avec l'occasion de faire une vidéo très spéciale: un lézard était venu se désaltérer vers un lézard sculpté, qui crachait de l'eau goutte à goutte, comme prévu pour des soifs de lézard; heureusement, Saskia ne l'a pas vu tout de suite, c'est moi qui, en me rapprochant avec mon appareil de photo, l'ai fait partir et il trouva refuge sous le grand lézard... http://youtu.be/KnLwXgVukKg Saskia a pu profiter de l'eau du lézard, qui alimente un petit abreuvoir pour les quelques chiens de passage, mais je ne sais pas si cette flaque d'eau a été réalisée dans ce but puis de retour après 6 km parcourus en... 2 heures: un peu chaud, Saskia!! demain, on va monter à la neige...

L'odeur de peinture estompée, Saskia y a mis la sienne et passe de plus en plus de temps dans sa nouvelle maison: et la partie extérieure du matelas, qui se mouille en cas de forte pluie, sèche vite, car l'air passe dessous.

Saskia ne craint pas les plus grosses vagues, voici une petite vidéo de cet après-midi: http://youtu.be/6-Ch1ghLSM4 et quelle fascination: malgré le vent! celle-là parait bien grosse: elle est même un peu téméraire, comme le montre cette vidéo: http://youtu.be/daiRlDGVDJc elle aime moins se faire mouiller: le calme revenu?

Quelle élégance!

Quel dommage

Super! Que portait Falgan sur son dos?

Voici encore deux petites vidéos: sur la piste de fond à 2840 m d'altitude: http://youtu.be/JvfEqtNXQqg et une légère descente en neige vierge, lisse et sans crevasse: http://youtu.be/P40s7M-hPsg Paysages bien nordiques!

La suite va le prouver: Lors du chemin du retour, nous sommes montés au point le plus haut du glacier, avant de redescendre dans le brouillard: une petite combe avec vue sur le sommet du massif, qui culmine à 3210 m, que le brouillard a déserté pendant un instant: la pente devient raide pour mes skis de fond: depuis cette crête, nous voyons l'arrivée du téléférique, immense bâtiment avec des restaurants pour tous les budgets et une salle de piquenique: et la Tour St-Martin, appelée aussi la Quille du Diable (nous y étions tout près avant l'apéritif de Saskia!) le glacier que nous avons vu d'en-dessous: nous n'irons pas plus loin que ce cairn, situé à 3016 m d'altitude: le sommet le plus haut (3210 m) est au milieu de l'image; entretemps, le ciel s'est couvert et la descente à skis de fond dans cette neige ramollie et le brouillard fut le moment le moins agréable de cette journée, sauf pour Saskia, qui a retrouvé la forme des bons jours d'hiver! après plus de 3 heures de neige, nous montons au télésiège qui survole le toboggan: la fatigue commence à se faire sentir: et voilà Saskia au restaurant: encore du poulet, cuit et sans os! et quelques miettes traînant sous les tables: le départ du toboggan n'intéresse pas Saskia: un petit coup d'oeil vers la montagne où nous étions 20 minutes plus tôt: et, de retour à Vevey, 50 minutes plus tard, 25°C, quel choc...

Pas de problème, il y a un musher qui vient avec ses 25 chiens, et les chiens ne paient rien, par contre un aller-retour adulte coûte 65 CHF, donc environ 50 € Saskia a eu droit à un repas gratuit et une gamelle d'eau, car les touristes étaient presque tous redescendus, vu l'heure et le passage de brouillard! Ma chienne est bien connue et se sent chez elle ici!

Elle les a fêtés là haut sur les montagnes: Voici les meilleures images de la journée: et enfin ses 5 friandises plantées dans la neige: c'était des morceaux de poulet séché, ce qu'elle préfère... elle aurait volontiers fini le sachet! mais un repas l'attend au restaurant Botta, situé à 2950 m d'altitude: ce sera la deuxième partie du reportage...

Jolie promenade mais quelle invasion de tiques...

Retour au col du Grand St-Bernard (2472 m), où nous avons fait le tour du lac, maintenant complètement dégelé: brouillard givrant, –1°C, mais hélas pas de nouvelle neige! statue à la frontière italienne: un passage délicat, où une glissade se terminerait dans le lac: un regard en arrière, montrant le névé bien raide que nous avons franchi, en longeant le bord supérieur: sur un rocher qui surplombe le lac, 20 m au-dessus: un névé datant de 8 jours, lors de la fameuse chute de neige (à cette altitude une cinquantaine de cm sont tombés le 1er juin!)

Il est magnifique! Je connais un husky pesant 44 kg, il va peut-être y arriver!

La neige est bien arrivée! est-ce un hasard? l'appel a été entendu... Saskia à la Fouly (1600 m d'altitude): ici, nous nous rapprochons de 1800 m d'altitude, au fond du val Ferret: La neige a recouvert les pâturages dès 1200 m et, à midi, il en restait encore un peu à Champex (1470 m):

Dernière pause avant la descente au parc: la neige commence à enfoncer sérieusement: un névé bien pentu pour les glissades avec les louloups: encore une gouille pour barboter: et la fin d'une balade super: C'est le même parcours que j'avais fait le 20 juin 2010, pour l'anniversaire des 4 ans de Saskia, mais dans des conditions plutôt hivernales: cette année, la route est déjà ouverte depuis une semaine...

Après la pause, nous montons vers un petit lac à moitié dégelé: puis sur une crête avec une longue congère: la descente d'un petit couloir nous ramène au lac turquoise: je n'ai pas laissé tomber mon appareil lors de cette petite vidéo: http://youtu.be/smESBKJiYhE

Hier, 5 huskies ont retrouvé leur élément pour situer la région, voici une photo datant du 20 juin 2010: nous sommes partis pour la combe de Barrasson, en direction de la frontière italienne: une chienne huskie détachée, trop bien avec sa meute, ne va pas fuguer en principe: son intérêt pour les marmottes ne l'a pas conduite bien loin de groupe, mais, il ne faut pas qu'elle s'habitue trop à la liberté, car, si, par malheur, elle passe le col pour descendre du côté italien, ça serait difficile de la récupérer... donc à nouveau attachée: la première pause, vers 2500 m d'altitude: une distribution de friandises: mieux: une petite vidéo de l'ambiance: http://youtu.be/BOCvKs2kDnM Alexa est spécialiste du port de husky: ma Saskia est la plus légère:

Je suis pas du tout d'accord avec ca, c'est peu etre le cas pour certains, mais déjà pour sortir un chien en compétition faut faire de l'entrainement. Mes chiens vivent en chenil, ils sortent pour aller se promener en libre ou en laisse, ils ont une vie sociale (sortie en ville, en club canin) par contre ils me voient toucher aux harnais et c'est la folie... Je n'ai pas dit que tous les chiens sont pareils! J'ai seulement constaté qu' après une bonne promenade, la motivation pour la traction est diminuée pour une bonne partie des chiens que j'ai rencontrés, et que certains mushers évitent de promener leurs chiens jusqu'à 2 ou 3 jours avant une course; après un long trajet en cage, jusqu'au départ de la course, les chiens sont d'autant plus motivés pour s'éclater et le harnais a son effet déclenchant. Personnellement, je n'approuve pas cela et mes chiennes n'ont jamais fait de compétition, mais uniquement de la rando pour le plaisir, du traîneau sur des traces de raquettes à neige ou en suivant mes traces de skis de fond. Dans la nature et non sur des pistes damées par des machines si possible, et sans s'occuper d'aller plus vite qu'un autre concurrent, seulement en choisissant les meilleures conditions pour les chiens... Pour leur plaisir, et le plaisir des chiens se transmet au musher, qui prolongera la course si les chiens sont motivés ou choisira une variante à l'itinéraire prévu.

Il y a plein de chiens qui prennent du plaisir aux compétitions pour la seule raison qu'ils vivent en enclos sans être promenés en-dehors de ces compétitions, et que celles-ci représentent les uniques occasions de se défouler!

Saskia joue avec les vagues sans se mouiller le ventre: http://youtu.be/KE3JbFgXJWc Images de l'embouchure de la Veveyse, dans le lac Léman:

Saskia retrouve toute sa vitalité: Un rayon de soleil sur le massif des Diablerets, qui culmine à 3210 m: Après cette promenade, la neige a presque disparu en-dessous de 2000 m: cette dernière image montre la crête ou nous étions il y a une heure environ, à 1982 m d'altitude, les Arpilles, près du col de la Croix.

Super! Et il a des très longues pattes!!

Et alors, la neige? La voici dans le vallon d'Arpette, vers 1700 m d'altitude et dans les revers, il en reste quelques plaques, juste pour le plaisir: encore du creusage: un ruisselet avec le col des Ecandies au fond, 2800 m d'altitude et des traces de ski malheureusement invisibles sur la photo: les derniers névés avant le retour: Voilà une journée bien remplie avec plus de 6 heures de plein air!