Blaise

Toujours pas de neige avant la fin du mois et des conditions anticycloniques stables, en plus un important épisode neigeux sur les crêtes à la frontière italienne (dès 2500m d'altitude) a eu lieu pendant que le foehn a tout soufflé ou fondu dans ma région, tout ceci m'a motivé pour monter à très haute altitude. Un programme réussi malgré quelques contretemps, notamment la panne du téléphérique le plus haut d'Europe avec celui de l'Aiguille du Midi à Chamonix... Une heure de perdue le matin et un retour de nuit, encore heureux que je n'ai pas raté la benne du personnel, une heure plus tard que la fermeture officielle. Mais je remercie le personnel, qui m'aurait attendu ou ramené en motoneige à la station intermédiaire en cas de problème, du moment que j'ai bien suivi la piste. Ce deuxième jour de neige du mois de novembre 2011 a été un grand succès, même si la neige enfonçait bien plus que prévu (je redoutais la glace vive, qui m'aurait poussé à abréger la course). J'ai pris aussi plus de temps que prévu pour les photos et les vidéos; j'ai posté un reportage intitulé Saskia est montée à 4159m d'altitude! grâce à ces prises de vue. Après avoir cherché la neige si loin, j'espère qu'elle va venir bientôt!!!

Oui, 6 heures dans la neige, dont 3 à plus de 4000m, c'est fatiguant. A cette altitude, chaque pas demande un effort surtout lorsque la neige enfonce irrégulièrement. Et à la descente, les skis courts se plantent dans les congères.

En ce mois de novembre 2011, anormalement chaud et sec, il fallait monter bien haut pour trouver de la neige! J'ai choisi de monter à Zermatt malgré 150 km en voiture, puis un trajet en train: après la traversée de la station sans voiture, le Cervin se dévoile: et avec le soleil levant: et, de plus près, depuis la station intermédiaire à 2939m d'altitude: en attendant la benne, momentanément en panne, qui nous amènera à 3817m: arrivés à destination, un long couloir nous amène à la neige: la vue est magnifique, on distingue le mont Viso à plusieurs centaines de km, le massif du Gran Paradiso ... et le Cervin, montagne emblématique de Zermatt dont le sommet atteint 4478m d'altitude: nous commençons la course sans tarder, avec une heure de retard par rapport à ce qui était prévu et, heureusement, la trace est bonne: et voilà le Breithorn, la montagne large à plusieurs sommets, celui de gauche, le plus à l'ouest, culmine à 4164m, que j'avais projeté de gravir avec Saskia, même si je l'avais déjà parcouru, en peaux de phoque, il y a bien quelques années: vue sur le Weisshorn, 4506m: alors que la pente s'accentue, la montagne bien visible au fond à droite s'appelle le Castor (4223m): la grande pente est un véritable escalier dont les marches sont recouvertes de neige soufflée: arrivés en haut de cette pente soutenue: il reste ce passage délicat avant d'atteindre l'arête sommitale: mais voilà, sans crampons et avec Saskia qui glissait sur la neige dure, nous n'allons pas plus loin que la fente glacée: et, Saskia qui avait senti le danger (au glacier des Diablerets où nous sommes allés 8 fois cet été, Saskia a appris à se méfier des crevasses et des corniches!), a refusé de continuer: un vent assez fort soufflait sur l'arête, comme on peut le voir sur la fourrure de Saskia! et, selon Chamonix Météo, l'isotherme –10°C était situé à 4400m, donc ici à 4080m, il devait faire environ–8°C, et avec le vent, la sensation de froid devait correspondre à –15°, voire –20°: nous partons donc vers le sommet central, à 4159m au lieu de 4164m, avec l'avantage d'être à l'abri du vent et en plein soleil: nous devons traverser une pente de plus en plus raide, tracée par des skieurs: la neige est bonne, donc pas de risque de glisser du côté italien! et là, il fait vraiment chaud sans le vent! la vue sur les sommets du Mont Rose montre que nous sommes près du sommet: attention! une énorme corniche nous interdit d'aller plus loin: de l'autre côté, le sommet ouest que nous avons renoncé à gravir: sur le chemin du retour: le vent du nord-est s'est renforcé au petit col entre le sommet ouest et le sommet central et une rafale a même bousculé Saskia: le plus raide est derrière nous et il fait de nouveau chaud: à gauche le Mont Blanc, 4807m, puis le Grand Combin, 4314m ... le Cervin (4478m), et son modèle réduit, le Petit Cervin (3883m) qui ne lui ressemble guère: le soleil baisse et la lumière devient magnifique: nous voici sur la piste de descente, entièrement pour nous, puisque la dernière benne est déjà redescendue depuis un moment: je prends encore le temps de photographier ces magnifiques séracs: et les pistes devant le Cervin au coucher du soleil, pour offrir une autre pause à ma chienne: Le retour s'est fait de nuit, avec les bennes de service, qui ont ramené aussi un couple de skieurs attardés et le personnel des restaurants d'altitude... Une heureuse surprise attendait encore Saskia dans le train: J'ai posté encore 5 petites vidéos: voir "Saskia en haute montagne"

Vidéos de l'aventure au Breithorn de Zermatt: http://youtu.be/pet6IX9ywIY http://youtu.be/kzwr_4kFwxw http://youtu.be/K4XuYws2vGo http://youtu.be/_f2yZCLITvs http://youtu.be/cSEU0fI_6vQ

ça les muscle et nettoie les dents! j'ai connu une chienne bouvier bernois qui sortait les cailloux de la rivière et du lac, mais qui avait les dents usées, heureusement que le bois ne soit pas abrasif!

Saskia essaie de tirer un énorme bois hors de l'eau:

Saskia a l'habitude des escalators, elle saute à l'arrivée pour éviter de se coincer une griffe: http://youtu.be/VEcm65CnTAU et elle veut toujours me conduire vers son magasin de prédilection; ignorant un autre chien, elle va vers l'entrée de Cats & Dogs , où elle est très bien accueillie: http://youtu.be/14cIwRSHiM0 Cette dernière vidéo a été faite sans prévenir qui que ce soit, ce n'est qu'après que j'ai montré la vidéo pour avoir l'autorisation de la publier sur Youtube...

Retrouvailles dans la région du Creux du Van. Avec la petite buhund norvégienne: pour creuser évidemment: http://youtu.be/NjTe6WiyvCs Et avec des chiens qui ont été attelés avec elle: Nous reconnaissons difficilement cet endroit sans la neige, car, la dernière fois que nous avons passé ici, c'était avec les traîneaux!

La plus sportive: http://youtu.be/LFMsiphpuZw Le jeu: http://youtu.be/h-u0pUj4b4g La poursuite des vagues: http://youtu.be/WgBOyEZUerI http://youtu.be/daiRlDGVDJc http://youtu.be/6-Ch1ghLSM4 http://youtu.be/KE3JbFgXJWc Elle chasse les cygnes et autres oiseaux du lac, puis se remet à jouer avec l'eau: http://youtu.be/3swLBT5Qfww Elle fait aussi des rencontres intéressantes et variées: http://youtu.be/-2eoyC6Irw8 http://youtu.be/WvO2O0BwxBA en attendant la neige...

Saskia aime surtout les bois flottants, et, maintenant, elle les ramène au bord du lac: http://youtu.be/h-u0pUj4b4g il y a une année, elle allait les déposer ailleurs et les cachait parfois! http://youtu.be/v2MMAuK_eFs et même elle arrive à courir en tenant un bout de bois: http://youtu.be/K8IeJAyQvNM Elle tire aussi des bois très longs ou très lourds, mais s'assied vite à côté pour les ronger!

Faute de neige, le bord du lac apporte à Saskia des activités intéressantes. Elle ramène des bois que je lance en eau peu profonde, oubliant les cygnes et canards colverts, qui finissent par ne plus la craindre; on dirait que ces oiseaux ont compris qu'ils sont hors d'atteinte grâce à la laisse à enrouleur: http://youtu.be/h-u0pUj4b4g La rencontre avec un chat des rochers du lac est interrompue par l'arrivée d'un golden et surtout par la distribution de biscuits: http://youtu.be/WvO2O0BwxBA Un escalier d'accès au lac lui permet de poursuivre les petites vagues sur la marche au niveau de l'eau; c'est ainsi qu'elle ne se mouille que les pattes: http://youtu.be/WgBOyEZUerI J'espère que ces trois vidéos ne sont pas trop saccadées; la 3ème a de la peine à passer chez moi, à part la version originale, qui est peut-être trop volumineuse... Il me semble qu'on arrive à éduquer un husky, dans le domaine du respect des autres animaux, car, au début, Saskia tirait sur sa laisse en couinant comme une folle dès qu'elle apercevait un chat ou un oiseau. Si je la détachais, il est bien probable qu'elle reprendrais vite l'instinct de prédation. Je me pose toujours la même question, comme pour l'épisode de l'hélicoptère, à savoir comment d'autres chiens polaires réagissent dans ces situations?

Saskia est partagée entre la curiosité et la crainte: http://youtu.be/edw8DGZbZAY Que feraient vos chiens dans cette situation?

Je ne le verrais jamais descendre ses chiens sur le glacier, puisqu'il prend une benne avant l'ouverture officielle du téléférique; d'autre part, il n'adresse plus la parole qu'aux clients qui ont réservé...

Après 8 jours de neige en octobre, la semaine de foehn du début novembre a anéanti la couche de neige jusqu'à 2600m sur les versants nord et plus de 3000m sur les faces sud. L'appel de la neige m'a poussé à remonter au glacier 3000, comme pendant l'été... Les importantes chutes tombées il y a un mois ont laissé des beaux restes, surtout sous forme de congères, et ont permis l'ouverture des pistes de ski: le vent a formé des rainures sur les crêtes: et sculpté les accumulations de neige: les cairns sont givrés après une semaine complète de vent et de brouillard: Saskia contemple le paysage automnal en-dessous de nous: Saskia n'a pas le vertige: la vallée du Rhône au fond à droite, 2500m plus bas, près de Sion: la Quille du Diable et, au fond, la chaîne des Alpes avec ses nombreux sommets de plus de 4000m, dont le Cervin tout à droite: et, n'oublions surtout pas le roule-neige: les rochers ont l'air d'être sucrés par le givre: le sommet à droite de Saskia est la Becca d'Audon, 3123m, dont seul le sommet est givré: vu de plus près lors du retour: et, à l'opposé, le sommet des Diablerets, 3210m, qui se trouve à droite (et non à gauche, comme on pourrait le croire!), dans le prolongement de la crête: au sud, derrière la vallée du Rhône, le Grand Combin (4314m): même le début du massif du Mont Blanc, avec les Grandes Jorasses, est visible tout au fond à droite: nous sommes montés sur la crête en face: pour redescendre plus au sud, exposé à un bon vent frais (température légèrement inférieure à 0°), qui chasse la queue et les poils du cou de ma chienne: et voici la station du téléférique que nous allons rejoindre en une petite heure de marche: pour cela, il est plus facile de suivre les pistes qui viennent d'être préparées: Les vastes étendues sont utilisées par un couple de mushers qui promènent les touristes jusqu'à la Quille du Diable, et voici le retour des chiens après une course: il s'agit d'amener les chiens sur le glacier (deux tronçons en benne, soit plus de 1500m de dénivelé), par "paquets", ici, les 8 chiens remontent jusqu'en haut du télésiège, en franchissant deux paliers raides: J'aimerais bien le voir descendre ses chiens...

Ces trois huskies étaient détachés!

Voici une aventure qui aurait pu mal tourner. Hier, Saskia a eu droit à son 8ème jour de neige en ce mois d'octobre 2011; mais avec le foehn, il fallait aller haut pour en trouver. Avec Alexa, une amie qui possède deux beaux huskies, nous sommes montés au fond du val Ferret: Atlas le grand mâle: Etna la chienne: les trois huskies sont attirés par un chien de chasse: ne le cherchez pas, ni son propriétaire avec son fusil, ils ne sont pas sur les photos ! nous continuons la progression vers des paysages de plus en plus sauvages et enneigés, et Saskia fait son traditionnel bain de neige: au fond, à gauche, le Dolent, 3820m, puis le Tour Noir, 3836m... malgré le foehn, la neige est encore poudreuse ici: et, arrivés dans un cirque de montagnes rocheuses dont les sommets sont à la frontière italo-suisse (au fond, le Grand Golliat, 3238m, le Mont Fourchon, 2902m, tout à gauche), pensant que ses deux huskies ne peuvent pas aller bien loin, et le chasseur étant certainement rentré (nous l'avons vu beaucoup plus bas, les lièvres n'aimant pas l'ambiance des faces nord!), Alexa a décidé d'offrir un moment de liberté à ses deux huskies: Saskia aurait bien aimé les suivre: mais je ne voulais pas devoir aller la récupérer dans un endroit difficile d'accès, car elle serait aussi partie pour aller creuser... et je préfère qu'elle creuse près de moi: Saskia regardait les rochers enneigés où les deux huskies devaient se trouver, mais impossible de les voir, de temps en temps, on entendait aboyer dans la face nord: me voici avec Saskia: Saskia, même attachée, a profité de bons moments: soudain, dans la face nord-ouest du Fourchon, où Alexa cherchait ses deux huskies: j'aperçois l'un des deux bouquetins qui avaient attiré les huskies: Saskia n'était pas intéressée par eux, mais aurait bien voulu continuer à creuser: Je suis monté encore un peu, mais la pente devenait de plus en plus raide: et des tourbillons de neige soufflée donnent une idée de la tempête qu'il fallait affronter vers 2400m d'altitude: tout en haut du couloir, Alexa et ses deux huskies se confondent avec les rochers ! voici la vidéo du "sauvetage réussi" par Alexa, qui a aussi l'expérience de la haute montagne avec les ascensions du Grand Combin (4314m), du Mont Blanc (4807m) etc. : http://youtu.be/zQBSC7DFgaE Atlas, légèrement blessé à une patte, aurait pu se faire encorner par un bouquetin... et, hors du couloir de neige, le risque de glissade dans les rochers, même pour des chiens... il y a jusqu'à 40cm de neige compacte accumulée dans le couloir, pour faciliter la descente: ils auraient encore assez d'énergie pour repartir : voilà la face du Fourchon et le couloir, tout à droite, où nous avons passé au moins deux heures: la neige a eu le temps de fondre pendant tout ce temps, car le vent que nous avons affronté n'est autre que le foehn, qui fait vite grimper les thermomètres au-dessous de 2000m: plus bas, ils ont encore l'envie de jouer avec un bois : le retour : mais cette fois, la fatigue se fait sentir, après 5 heures et demi de plein air, dont 5 heures dans la neige : pour Saskia, la journée n'est pas terminée, d'abord un petit nettoyage avant de retrouver sa vari-kennel : et, dernière surprise, je rencontre à Ferret un jeune husky qui allait plaire à Saskia, donc je le lui présente, et voilà le résultat : http://youtu.be/C8ptpmx_QIk Quelle journée !

Pour être complet, voici quelques images du 8ème jour de neige de ce mois d'octobre 2011, à Ferret, pour clore ce chapitre. Presque tout a été dit dans le post "Deux huskies poursuivent deux bouquetins...", et, comme Saskia a connu des moments de "solitude" pendant que les deux huskies sont partis vers les bouquetins, je tiens à mettre quelques images supplémentaires: et, hop, elle a enfin osé sauter et m'a tiré fortement; j'ai évité le bain de pieds de justesse: voilà ce qu'on veut aussi éviter lorsqu'on détache son chien... mais l'interminable attente, l'angoisse, le sentiment d'impuissance et aussi de culpabilité rendent le moment pendant lequel son chien est invisible bien plus dramatique que le fait d'avoir les pieds mouillés! Saskia ne comprenait pas pourquoi il fallait aller ici, dans ces congères: puis dans cette pente: et avec ces rafales de neige soufflée: jusqu'au moment des retrouvailles: Voilà, même si quelques photos se retrouvent dans l'autre post, j'avais envie de montrer ce que Saskia a fait pendant l'aventure des deux autres huskies.

Voici une aventure qui aurait pu mal tourner. Hier, Saskia a eu droit à son 8ème jour de neige en ce mois d'octobre 2011; mais avec le foehn, il fallait aller haut pour en trouver. Avec Alexa, une amie qui possède deux beaux huskies, nous sommes montés au fond du val Ferret: Atlas le grand mâle: Etna la chienne: les trois huskies sont attirés par un chien de chasse: ne le cherchez pas, ni son propriétaire avec son fusil, ils ne sont pas sur les photos! nous continuons la progression vers des paysages de plus en plus sauvages et enneigés, et Saskia fait son traditionnel bain de neige: au fond, à gauche, le Dolent, 3820m, puis le Tour Noir, 3836m... malgré le foehn, la neige est encore poudreuse ici: et, arrivés dans un cirque de montagnes rocheuses dont les sommets sont à la frontière italo-suisse (au fond, le Grand Golliat, 3238m, le Mont Fourchon, 2902m, tout à gauche), pensant que ses deux huskies ne peuvent pas aller bien loin, et le chasseur étant certainement rentré (nous l'avons vu beaucoup plus bas, les lièvres n'aimant pas l'ambiance des faces nord!), Alexa a décider d'offrir un moment de liberté à ses deux huskies: Saskia aurait bien aimé les suivre: mais je ne voulais pas devoir aller la récupérer dans un endroit difficile d'accès, car elle serait aussi partie pour aller creuser... et je préfère qu'elle creuse près de moi: Saskia regardait les rochers enneigés où les deux huskies devaient se trouver, mais impossible de les voir, de temps en temps, on entendait aboyer dans la face nord: me voici avec Saskia: Saskia, même attachée, a profité de bons moments: soudain, dans la face nord-ouest du Fourchon, où Alexa cherchait ses deux huskies: j'aperçois l'un des deux bouquetins qui avaient attiré les huskies: Saskia n'était pas intéressée par eux, mais aurait bien voulu continuer à creuser: Je suis monté encore un peu, mais la pente devenait de plus en plus raide: et des tourbillons de neige soufflée donnent une idée de la tempête qu'il fallait affronter vers 2400m d'altitude: tout en haut du couloir, Alexa et ses deux huskies se confondent avec les rochers! voici la vidéo du "sauvetage réussi" par Alexa, qui a aussi l'expérience de la haute montagne avec les ascensions du Grand Combin (4314m), du Mont Blanc (4807m) etc. : http://youtu.be/zQBSC7DFgaE Atlas, légèrement blessé à une patte, aurait pu se faire encorner par un bouquetin... et, hors du couloir de neige, le risque de glissade dans les rochers, même pour des chiens... il y a jusqu'à 40cm de neige compacte accumulée dans le couloir, pour faciliter la descente: ils auraient encore assez d'énergie pour repartir: voilà la face du Fourchon et le couloir, tout à droite, où nous avons passé au moins deux heures: la neige a eu le temps de fondre pendant tout ce temps, car le vent que nous avons affronté n'est autre que le foehn, qui fait vite grimper les thermomètres au-dessous de 2000m: plus bas, ils ont encore l'envie de jouer avec un bois: le retour: mais cette fois, la fatigue se fait sentir, après 5 heures et demi de plein air, dont 5 heures dans la neige: pour Saskia, la journée n'est pas terminée, d'abord un petit nettoyage avant de retrouver sa vari-kennel: et, dernière surprise, je rencontre à Ferret un jeune husky qui devrait plaire à Saskia, donc je le lui présente, et voilà le résultat: http://youtu.be/C8ptpmx_QIk Quelle journée!

Après les heures d'ouverture au public, l'endroit est idéal pour détacher les chiens: http://youtu.be/X97QEb5X9HI Saskia doit arrêter de roooner l'autre chienne lorsqu'elle est à l'intérieur! Lors des nombreuses promenades dans la nature en compagnie de ces mêmes huskies, tout se passe bien, mais j'ai dû séparer les chiennes lors d'une rencontre dans un corridor qui a dégénéré, donc si c'est possible d'améliorer leur relation, il faut le faire. Saskia ne s'entend pas toujours très bien avec les autres chiennes et j'espère l'atteler avec ce couple de huskies très uni. Par chance, l'organisateur de l'expo est en même temps propriétaire des deux huskies!

Merci! En voici encore: La traversée du Molard depuis l'alpage de la Forcla: Saskia trouve encore des myrtilles qui ont déjà gelé et dégelé plusieurs fois: nous voici au sommet, 1752m: le Mont Blanc (4807m) guigne à droite des Dents du Midi (3257m): devant le Moléson (sommet le plus éloigné), qui, malgré ses 2002m, a perdu son saupoudrage: et la Dent de Lys, 2014m: c'est ici qu'il y a le plus de neige: Chatel-St-Denis (830m), en bas à droite, est tout juste en dehors de la mer de brouillard, qui s'étend jusqu'au Jura, mais épargne l'est du bassin lémanique à partir de Lausanne: incontournable, le roule-neige: la descente vers l'alpage de Chessy: difficile de remonter... dans la voiture:

Dans les Préalpes, le même saupoudrage a eu lieu le 19 octobre: nous sommes ici aux Monts Chevreuils, vers 1700m d'altitude: juste assez pour se rouler dans la neige, bien givrée après une nuit très froide: au fond, à droite, le massif des Tours d'Aï, 2330m, domine cette région: Saskia finit par se lever: et nous découvrons le lac de l'Hongrin, à 1255m d'altitude et, tout au fond, la muraille des Rochers de Naye (2042m): ici, vers l'est, le massif des Vanils, dont le Vanil Noir, bien pointu, atteint 2389m: au fond de la vallée, le village de Chateau d'Oex, entre 950m et 1000m: et, à gauche, le Moléson (2002m) Au retour, un gros cèpe gelé et trois écailleux givrés mais encore comestibles rappellent que l'automne n'est pas fini...

Saupoudrage dans le Jura: au fond, le lac de Neuchatel: et même le lac Léman: nous apercevons le sommet du Chasseron, 1607m, à droite de l'hôtel: vue sur Yverdon, à droite du lac: et la chaine du Jura, vers le nord-est: voilà le sommet, avec sa falaise derrière: l'Auberson au soleil: le chemin du retour: la neige disparait bien vite:

Quelques photos d'hier: Saskia regarde sa copine de traineau groenlandaise se rouler dans l'herbe comme dans la neige: mais ne l'imite pas: et voici le border qui ne pense qu'au bâton qu'on va peut-être lui lancer: Du bonheur pour le border qui s'éclate avec son bâton, des courbatures à ceux qui se sont relayés pour le lui lancer!, et de la terre entre les dents pour les trois chiennes qui ont détruit bien quelques taupinières!! Deux heures dans la nature avec les couleurs et l'ambiance automnales.

J'ai trouvé un endroit où il reste un peu plus de neige, le col de Chaude (eh oui!), 5 jours après: en profitant de l'ouverture de la route... une heure avant, Saskia faisait son bain de soleil (20°C à l'ombre à Vevey!): de ce côté, la route est toujours fermée, même après 5 jours de chaud (12°C à 1600m!) le roule-neige est incontournable: des belles couleurs de fin de journée: un lieu qui ne porte pas bien son nom: de l'autre côté du col: ici, Saskia pose à côté d'une de ces nombreuses coulées et devant le lac Léman, 1200m plus bas.