snake house1

Bonjour freko, Pourquoi donc nourrir ton Morelia avec du poussin... était-il constipé? Le poussin est un laxatif pour les ophidiens. De plus il est très peu nutritif...

Avec grand plaisir... c'est à ça que sert les forums

Chez le serpent, c'est un amalgame d'urine solide (plattreuse) qui peut, dans certains cas atteindre une taille anormale. Un excès de chauffage par le sol et des conditions d'hygrométrie trop basse sont autant de facteurs qui peuvent provoquer ce type de problème. Les fécamoles sont à peu de chose près la même chose, mais avec les selles cette fois. Dans le cas des selles, il peut y avoir comme facteur l'ingestion de substrat. Ces deux anomalies peuvent occasionner une obstruction partiel ou totale du transite, a cette différence que les urines arrives en fin de course, alors que les fécamoles peuvent bloquer en amont.

Il y a plusieurs années de cela, ma compagne et moi sommes tombés sous le charme de ces deux espèces, Python brongersmai et Python breitensteini. Il semble que ces trois espèces (Python brongersmai/ breitensteini et curtus) tendent à devenir de plus en plus populaires. Et pour cause! Voici un Python d'une taille intermédiaire entre le Boa constrictor et le Python regius; avec du caractère; un polymorphisme donnant des spécimens de toute beauté, même sous la forme classique, et l'apparition de superbes phases au saint de la terrariophilie. Je fais ce post afin de partager quelques observations que nous avons pu faire, ma compagne Sonia et moi, afin de donner une idée de ce qu'est réellement la maintenance au quotidien de ce type d'espèce... Afin que toute personne voulant maintenir ce type de serpent sache où il mette les pieds. C'est dans l'intérêt du serpent, mais aussi du futur propriétaire. Bien entendu, ce post n'est que le témoignage de notre façon d'aborder et de maintenir ce type de Pythons. La terrariophilie n'est pas un art figé, et il n'y a pas une bonne façon de procéder mais une multitude. A chacun sa façon de faire, pourvu que les animaux se portent à merveille... Pour commencer, le charme à opéré grace à Nicolas Hussard qui nous a transmis sa passion pour ces Pythons. Il est à l'origine de pratiquement tout ce que nous savons aujourd'hui sur ces deux espèces, et par son intermédiaire, c'est également l'experience des Barker (David et Tracy) qui nous est parvenu afin de maintenir ce Python dans les meilleurs conditions. Quelque part, c'est grace à ces trois personnes que nous avons eu la joie d'avoir notre première repro de brongersmai... LE CARACTÈRE: La première chose qui vient dans la conversation lorsque l'on parle de ce type de Python, c'est le caractère. Et à cela, je dirai que oui, ce serpent a du caractère. Il est craintif... très craintif. Il suffit de voir son regard en situation de stresse pour comprendre qu'en réalité il est terrorisé. Si le Python regius se met en boule lorsqu'il a peur, le Python brongersmai lui fait, soit face au danger, soit fuit comme une anguille mais n'hésitera pas à mordre en arrière si vous tentez de le retenir. Après tout, la meilleur défense c'est l'attaque! Ce trait de caractère n'est pas vrai pour tout les spécimens... Certains sont relativement dociles. Nous n'avons d'ailleurs eu qu'un seul spécimen qui mordait au début. Une femelle brongersmai difficile à approcher les premières semaines, puis nous avons instauré un climat de confiance avec elle. Mais je reste prudent lorsque je la manipule. Elle garde des réactions imprévisibles avec moi, alors qu'avec ma compagne, aucun problème. Elle souffle, mais ça n'a jamais été plus loin. Le secret réside dans l'absence d'appréhension je pense. Sonia est une tête brulé qui y va franchement. Et ça passe. Une autre technique qu'utilise ce Python pour se défendre... il urine sur ce qui lui semble être un prédateur. Sonia en a fait les frais avec notre mâle breitensteini lorsqu'il était jeune. Il tolérait mon contacte mais ne supportait pas que ma compagne l'approche. Aujourd'hui tout est rentré dans l'ordre. Ces deux là ont fait la paix. MORPHOLOGIE: Cette espèce est souvent qualifié de "boudin"... Ce qui est vrai pour toutes les espèces dès qu'on en fait des obèses. Or ces trois espèces ont un système digestif extrêmement lent. Les selles sont très espacés. Ce qui suggère un métabolisme lent également et une faible consommation calorique. Le meilleur moyen pour se retrouver avec un spécimen obèse (stérile et a l'espérance de vie limité) est donc de nourrir ce type de serpent au lapin toutes les semaines. Les jeunes ont besoins de calorie pour leur croissance... mais les adultes ne doivent pas être nourries avec des proies aussi larges qu'eux. Autre particularité anatomique de cette espèce, la colone vertébrale saillante. ce n'est pas un symptôme de fonte musculaire, c'est simplement le squelette qui est ainsi fait. Les épines dorsales sont relativement longues. Donc inutile de gaver votre Python breitensteini pour faire disparaitre cette colone saillante... Et enfin dernière observation qui m'avait marqué avec notre mâle brongersmai... Les yeux qui font penser à des bulles chez certains spécimens. Je n'ai pas de certitude sur le sujet, mais je pense qu'il doit y avoir un lien avec le fait que cette espèce semble avoir "des yeux dans le dos". Je pense que cette spécificité augmente largement l'angle de vue. Il arrive parfois que les yeux aient une apparence de "ball de ping pong enfoncé"... C'est en général un signe de déshydratation. Ce phénomène est visible si vous observez attentivement la photo du dessus. Ce phénomène est sans danger pour les yeux du serpent. Il ne s'agit pas d'un reste de mue et tout rentrera dans l'ordre lorsque le serpent sera réhydraté. Ce qui m'amène au chapitre suivant: LES CONDITIONS DE MAINTENANCE: Si la déshydratation n'est pas forcément une bonne chose pour ce type de Pythons, la saturation de l'hygrométrie peut vite devenir fatale en provoquant des maladies respiratoires (pneumopathie) qui semble très difficiles à soigner chez cette espèce. Il est donc préférable de maintenir ce type de Pythons dans des conditions trop sèches que trop humides. Nous avons opté pour le même type de maintenance que Nicolas.H. Il utilise du papier craft, nous utilisons des alèses avec du papier journal au dessus. Les Pythons se cachent dessous... Ils se sentent en sécurité, et en même temps, ce type de cachette augmente l'hygrométrie autour du serpent par sa simple respiration. Nous avons remarquez que les spécimens qui se cachent sous les alèses n'ont pas ce léger froissement de la surface de l'oeil, et muent en une seule chaussette... Alors que les spécimens qui se cachent dans sous une cachette de type "bac de plastique de maçon" ont les symptômes d'une légère déshydratation. Nous avons également remarqué qu'ils compensent cela en buvant plus régulièrement. Concernant l'eau, nous utilisons un simple bol d'eau de taille adapté (gamelle pour chien pour les adultes). L'important est de changer régulièrement l'eau. En général, dès que l'eau vient d'être changé, ils viennent boire. Je ne pulvérise que rarement, et jamais directement sur le serpent (ils détestent ça, sauf pour les bébés) Pour le chauffage, un tapis qui chauffe 1/3 de la surface du terrarium. le thermostat est réglé à 28°C. Au tout début nous avions reglé le chauffage à 30°C mais rapidement nous avons réalisé que les Pythons évitaient la zone chaude. Plus encore, il se formait des urolites de la taille d'un oeuf difficiles a évacuer: A 28°C au point chaud nous n'avons plus eu ce type de problème. La digestion se passe sans problème. Nous n'avons jamais aucun problème de santé. La pièce elle est à 25/26°C... Pour le choix du terrarium, nous avons encore une fois pris exemple sur Nicolas.H. Les herptek en 120/70/35 sont tout a fait adapté à cette espèce. LES JUVÉNILES: Les petits sont nerveux... Pour qu'ils se sentent en sécurité, et qu'ils ne souffrent pas de déshydratation nous avons opté pour un substrat épais de sphègne légèrement humide. Je ne suis pas pour l'utilisation des gans de cuire avec des juvéniles. Il est important de faire passer la sécurité des petits avant tout lors des manipulations. Il n'y a donc pas 36000 solution, il faut y mettre les mains et les habituer au contacte avec douceur...qu'ils comprennent que la main n'est pas un prédateur, et que même si ils s'acharnent dessus, la main ne fuit pas. La morsure des juvéniles n'est pas très douloureuse. Il n'en va pas de même pour un sub-adulte et encore moins pour un adulte. Il est donc important, je pense, d'établir un climat de confiance le plus tôt possible. CONCLUSION: Vous l'aurez compris, Python brongersmai /breitensteini et curtus ne sont pas des espèces pour débutant. C'est en tout cas mon opinion. Par contre, sa maintenance n'est pas très compliqué si vous utilisez les bons paramètres. Il ne faut pas avoir d'appréhension avec ce type de Pythons. Savoir rester calme en toutes circonstances. Si vous avez ces qualités et que vous êtes tombés également sous le charme de ce Python, alors vous ne serez pas déçus. Si vous avez peur de la morsure, il est toujours possible de trouver un gros gentil... contrairement à ce qui se dit, ce type de serpent est assez franc du collier. Je n'ai jamais vu de spécimen docile devenir agressif. (En même temps, mon expérience ne se limite qu'aux spécimens que nous maintenons, ce qui est peu...) Par contre, lorsque ça part... ça va part très vite et très fort. Donc durant le nourrissage, ou le changement de l'eau... il faut faire attention. Comment ne pas être sous le charme!

Le but n'est pas de salire le nom (qui n'a pas été cité) de ton ami. Il est peut-être très compétent et pro sur tous les autres plans de la maintenance de ses animaux. Mais il semble qu'il soit victime d'un excès de confiance, rapport a ses capacités à prévoir les réactions d'animaux imprévisibles... le fait qu'il s'agisse d'animaux venimeux n'est pas sans conséquences. Pour ce qui est du Python regius piebald, j'avoue ne pas bien comprendre. J'ai un couple de piebald que j'ai reproduit l'an dernier, et dont les petits ont été cédés. Il me reste d'ailleurs un mâle de l'an dernier qui avait été réservé et dont la personne n'a plus jamais donné signe de vie (donc son nom et pseudo est sur ma black list ). La femelle à pondu à nouveau cette année, quatre beaux oeufs qui sont actuellement en incubateur. Éclosion prévu dans 6 semaines. Voici les petits de l'an dernier a la sortie de l'oeuf:

On croit toujours connaitre ses animaux. Pouvoir prédire leurs réactions, leur comportement. Combien de personnes on dit "ne vous inquiétez pas il est gentil comme tout", avant que leur gentil chien ne morde une autre personne. Et un chien est mille fois plus prévisible qu'un animal comme un serpent ou une mygale. Je connais mes animaux. La pluspart d'entre eux sont, soit né chez moi, soit arrivés très jeune. Ils me reconnaissent rapidement, par la vu, les gestes qui sont propres à ma façon de les aborder, et surtout l'odeur chimique qu'ils analysent rapidement grace à leur formidable organe voméro-nasal. Ainsi je suis capable de détecter les risques potentiels lorsque je les approches. Si ils sont en mode prédation car il y a un petit fumet de rongeur qui les a mis en appétit... si ils sont sur la défensive, stressés, ou si ils ont peur, etc... Mais ça c'est avec moi et moi seul. Ja n'ai pas la prétention de savoir comment ils vont réagir vis-à vis d'autres personnes. Et pour cause! ils ne réagissent pas de la même façon: -Bao constrictor impérator adulte cédé il y deux ans. Calme avec moi et Sonia, une vrai teigne avec son nouveau proprio. -Python regius Piebald né chez moi, juvénile... Calme avec moi et Sonia. Cédé à un ami... Un fou furieux vis-à-vis de ses nouveaux proprio. Je suis passé voir ça de plus près. J'ai pris le petit sans problème en main, mais dès que son nouveau proprio est passé près de nous, il a tapé dans sa direction. Il a fallu trois mois pour qu'il se calme. Incroyable pour du regius. -Morelia bredli sub adulte, il y a trois ans... Une personne passe chez moi car elle cherchait un bredli... L'animal a toujours été super cool avec moi et Sonia. Cette personne le manipule pour voir si tout va bien, que l'animal est en bonne santé... jusque là rien d'anormal, sauf que le Morelia l'a shooté sans raison. -Lorsque je vais chez mon véto et qu'il me demande si le spécimen qu'il va examiner est cool, je lui répond toujours la même chose: "Oui il est cool... avec moi... " Conclusion, une personne qui vous dit de ne pas vous inquiétez, car il n'y a aucun risque de morsure; qu'elle connait son animal... pour moi c'est une personne qui vit dans l'illusion qu'elle maitrise ce qui ne peut pas l'être. Et cette illusion, combiné à des animaux venimeux est pour moi la preuve d'un manque de professionalisme par la mise en danger d'autrui. Encore une fois Marco, ce n'est pas contre toi. A la limite, que tu sois fière d'avoir manipuler une mygale à mains nue en faisant confiance au propriétaires des spécimens, je peu parfaitement le comprendre. Que tu accordes de la crédibilité à son acte en pensant qu'il sait ce qu'il fait, je peu également le comprendre. C'est ce que nous faisons tous lorsque nous entrons dans un univers qui n'est pas le notre et que tout porte à croire que la personne en face de nous sait se qu'elle fait. Pour que tu te fasses une idée juste de la situation, il faudrait que tu post ces mêmes photos sur un forum pro-mygale, que tu pratiques des stages avec des personnes qui connaissent réellement leur sujet et ne le prenne pas à la légère. Des personnes capacitaires, qui maintiennent et reproduisent toutes sorte d'espèces de mygales, et qui les connaissent suffisamment pour savoir qu'on ne peut prévoir leurs réactions à certains stimulis indétectable par l'homme. Tu changerai vite d'avis sur le sujet à mon avis. Fais quelques recherches sur les effets des morsures de mygales, trouves quelques photos et repense à tout ça l'ami .

Ce n'est pas contre toi Marco... loin de là. Je te donne mon avis sur ce type de photo et de manipulation, et tu es parfaitement en droit de ne pas partager cette opinion ... Sur un forum spécialisé en Mygale, tu te serai fais pourrir ton post rapidement... les manipulations sont très mal vu dans le milieu des huit pattes.

Le Papa: Et la maman lorsqu'elle était sur sa ponte. Cette année aura vraiment été très étrange pour les repro... Nous avons eu deux jumeaux Albinos T+ sur cette ponte. Malheureusement morts dans l'oeuf. Mais c'est la deuxième fois que nous avons des jumeaux cette saison, sur deux espèces différentes.

Quelques photos pour les amoureux de cette espèce:

Désolé mais je n'adhère pas du tout à ce genre de photos. Docile ou pas docile, une Mygale ne se manipule pas. Les seuls moments où ce type d'animal devrait être manipulé à la main, c'est pour des soins vétérinaire, sous forme de contention. Les plus grands spécialistes en Mygale s'accordent tous là dessus, et ne s'amusent pas à manipuler leurs spécimens à la main. Encore moins se faire prendre en photo avec pour la poster sur le net. Question d'exemplarité pour éviter les accidents avec d'autres personnes qui voudraient faire pareil. Là il s'agit de manipulation d'une espèce venimeuse. Jouez avec le feu autant que vous voulez dans l'intimité, mais s'il vous plait, ne venez pas inspirez d'autres personnes à faire de même. Aujourd'hui, les forums sont surveillés par une cellules de l'ONCFS, et ce genre de post ne met pas en avant le professionnalisme et les compétences en matière de maintenance de certaines espèces exotiques. Bien au contraire, là c'est tendre le baton pour se faire battre. La manipulation à main nue d'espèce venimeuse, en photo sur un forum publique est tout ce qu'il faut pour se faire montrer du doigts par les services agréés... et ils auront raison. Sauf que chaque fois que l'image de la terrario est ainsi représenté, c'est tout le monde qui trinque.

C'est une marque que je fais lorsque je retire les oeufs à la femelle. C'est pour bien garder l'oeuf dans le même sens qu'il a été placé lors de la ponte, le X vers le haut. Ainsi les oeuf gardent le même angle, et le fétus n'est pas noyé en retournant l'oeuf lors du transfert dans l'incubateur.

J'ajouterai que je m'adapte à l'espèce. Pour Python brongersmai, qui est une espèce relativement craintive, la sphègne est un bon moyen pour qu'ils se sentent en sécurité à la sortie de l'oeuf. Mais pour d'autres espèces, comme les Morelia, des perchoirs seront plus adaptés pour que les petits soient à leur aise.

Merci pour vos commentaires... Pour répondre à la question de anarche55... j'incube en méthode sèche sur une grille optique surélevé au dessus d'une couche de vermiculite humide... comme ceci: Lorsque les oeufs sont proches de l'éclosion, je change légèrement de méthode en plaçant les oeufs toujours sur une grille mais celle-ci est semi enfouie dans la vermiculite. Et lorsque les petits commencent à percer, j'ajoute de la sciure de coco légèrement humide et dépose directement les oeufs dessus. Ces deux dernières étapes évitent qu'un bébé passe au travers de la grille optique et s'abime ou se tue. De plus, si il sort avec son sac vitellin encore à l'extèrieur, les bords de la grille ne peuvent pas sectionner le cordon si ce dernier peu encore être sauvé... A ce propos, je ferai un post sur le façon dont je procède lorsque ça arrive. Lorsqu'un petit tarde vraiment à sortir, pour qu'il se sente en sécurité, je le place directement avec son oeuf dans une boite remplie de sphègne légèrement humide. Ainsi il peut se cacher dès sa sortie de l'oeuf. Par contre, je n'insiste jamais à faire sortir un petit avant l'heure qu'il choisi. Je n'incise pas tous les oeufs à une certaine date ou lorsque les premiers commencent à percer... Uniquement si je vois qu'un oeuf tourne mal. Exemple d'oeuf placé directement dans la sphègne pour un spécimen plus timide que les autres:

Finalement le père est un super Caramel puisque nous n'avons eu sur cette ponte que des Caramel et des Jaguar/Caramel... Je posterai de plus belles photos, mais en attendant, voici un petit échantillon de ce qui est sorti de l'incubateur il y a un peu plus d'une semaine.

Les premières têtes sont sorties hier... Avec un spécimen très spécial qui restera à la maison... Je veux voir si les marbrures des flancs peuvent être transmissibles a sa descendance, comme chez le Python breitensteini Marble.

Comme vient de le dire Michael65, ce n'est absolument pas parce-que les tests sont revenu négatifs qu'il n'y a pas d'IBD. Encore une fois, sauf éléments nouveaux dont je n'aurai pas connaissance, le seul test valable à 99% est un examen post-mortem de l'encéphale et des autres organes par biopsies... Les examens anté-mortem sont souvent des faux négatifs et pratiquement toujours des vrai positifs. Ce qui veut dire que si le resultat est positif, il y a IBD... mais si le resultat est négatif cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'IBD. Concernant l'amélioration de santé de ton Boa Michèle, je suis d'autant plus surpris que Lionel Schilliger m'avait dit que c'était impossible. La raison est la suivante: (Ref: Guide pratique des maladies des reptiles en captivité)" L'examen histologique de l'encéphale montre une dégénérescence axonale associé à la présence d'infiltrats de cellules mononucléées et l'examen de la substance blanche de la moelle épinière révèle des lésions de gliose et de démyélinisation". Ce qui veut dire, en gros, que les symptômes d'encéphalopathie sont directement liés à une destruction irréversible des cellules de l'encéphale mais aussi de la moelle épinière. Hors ces organes ne se régénèrent pas. Je ne remet pas en cause ce que tu dis Michèle... Je te crois sur parole lorsque tu dis que ta femelle va mieux aujourd'hui, et qu'elle est positif pour l'IBD... Je suis très surpris que le Doc ne t'ai pas conseillé d'euthanasier cette femelle. En même temps, si elle va mieux et que tu la gardes en quarantaine, elle représente moins de risques qu'un spécimen porteur sain avec des acariens exposé à Houten ou Hamme, et passant de mains en mains de potentiels acheteurs. C'est peut-être même le spécimen qui a le moins de probabilité de contaminer de tous les Boas maintenu en captivité puisque tu appliques une prophylaxie sans faille. Maintenant, j'attends de pouvoir en discuter directement avec Lionel Schilliger et David Leduc pour avoir plus de renseignements sur le sujet. Parce-que les infos que j'ai dates de l'an dernier et qu'elles sont peut-être déjà obsolètes.

(Ce témoignage me rappel un passage de l'oeuvre des Barkers où ils parlent des différents produits pour l'hygiène du terra. Ils expliquent que le bac ou le terra, une fois nettoyé, ne doit pas avoir d'odeur. Les savons parfumés peuvent laisser une odeur agréable à notre nez d'homme, mais peut être un véritable enfer pour le serpent qui lui a un organe voméronasal hyper développé. C'est un peu comme être pris au piège dans un ascenseur ou une salle d'attente avec une personne qui n'a pas fait la différence entre se parfumer et plonger dans la bouteille. Au bout d'un moment ça prend à la gorge ... Je préfère ne pas masquer les odeurs de la pièce où sont mes serpents. Ce sont elles qui m'indiquent si une proie n'a pas été consomé, si un serpent a déféqué dans son bol d'eau... Pour moi, c'est un indicateur important qui me donne rapidement une estimation du travail qui m'attend lorsque je rentre dans la pièce. L'odeur de régurgitation est très forte et tenace... mais le vinaigre blanc est très efficace pour retirer ce type d'odeur. En laissant agire 15mn puis en rinçant à l'eau froide (pas d'eau chaude, les vapeurs ne pardonnent pas) on en vient à bout rapidement. Le truc c'est de nettoyer tout le contenant, pas simplement là où il y avait le rongeur, car l'odeur de cadavre vient se coller au surfaces, plafond compris. Je ferme la parenthèse...) D'après ce que je sais, l'encéphalopathie est un des symptômes de l'IBD, mais toutes les encéphalites ne sont pas de cause virales. Le vétérinaire va d'ailleurs procédé par élimination de toutes les autres causes possibles d'encéphalopathie. Ces causes peuvent être d'origine: -Traumatique (exemple type de la branche qui tombe sur le serpent) -Toxique (exemple de l'anecdote de HBruno, ainsi que les produits utilisés contre les acariens, ou pour le nettoyage) -Métabolique (carence pour X raisons) -Parasitaire (Amibiase, coccidiose,etc...) -Néoplasique (tumeurs neurofibrosarcomateuse) -et enfin Infectieuse (bactérienne ou Virale) Le gros problème c'est que, si les choses n'ont pas changées du point de vu dépistage depuis ma dernière discusion avec le Docteur Scilliger sur le sujet de l'IBD, les testes que l'on peut effectués sur un animal vivant ne sont pas fiables. Donc en cas de résultat positif sur un examen sanguin (ou plutôt une biopsie des glandes amygdaliennes qui donne de meilleurs résultats), on sait que le serpent est atteint et on procède à l'euthanasie, le doute étant levé... Par contre si le résultat est négatif, cela ne prouve absolument pas que le Boidé ou le Pythonidé n'est pas atteint par ce virus. Le seul moyen d'avoir un résultat fiable, c'est un examen post-mortem des tissus des organes principaux, et surtout de l'encéphale. Hors en toute logique, si il y avait des symptômes d'encéphalopathie et que le serpent est atteint d'IBD, il y aura des corps d'inclusion dans les cellules de l'encéphale. Organe touché= organe témoin. Mais que l'on soit bien d'accord, la première chose que l'on fait est de procéder par élimination des autres causes éventuelles de l'encéphalopathie. Par exemple, si le serpent répond favorablement aux antibiotiques (sans rechute), c'est qu'il s'agissait d'une infection bactérienne.

C'est un des problèmes que l'on rencontre de plus en plus avec les "éleveurs de regius"... Lorsqu'ils maintiennent un certain nombre de spécimens, les gars ne se prennent pas la tête pour apprendre à l'animal à accepter le décongelé. Conclusion, lorsque vous leurs acheté l'animal il est tout beau, bien nourrit... et puis après quelques refus vous les appelez et découvrez que le regius en question à toujours mangé du vivant. Avec un regius juvénile c'est sans danger puisque les proies n'ont pas de dents... mais par la suite ça devient plus compliqué... et le regius n'est pas le serpent le plus facile à convertir. C'est bête mais c'est un facteur qui peut faire que je ne rachète plus chez un éleveur. Sans compter qu'il arrive que les serpents aient des séquelles de morsure de rongeur sans que l'éleveur ne l'ai remarqué. Ça m'est arrivé, une difformité à un endroit de la colonne. Elle n'était pas visible mais on la sentait en laissant glisser son doigt le long de la colonne. Les radios ont permis de diagnostiquer une cicatrisation de l'épine dorsale, très probablement le résultat d'une morsure de rongeur. Heureusement que le Véto a pu attesté que le trauma était bien antérieur à la date de l'achat, sans quoi je ne pouvais pas demander réparation. L'éleveur n'a pas pu contesté. J'ai quatre regius qui viennent de cet éleveur, tous des phases magnifiques, mais la moitié ne mange que du fraichement tué, et encore, une fois sur trois... conclusion, malgré la qualité des animaux qu'il a, je ne reprend plus chez lui. C'est dommage.

Ce sont les tests pour la recherche de Paramyxovirose qui sont envoyés en Allemagne. Les tests pour la recherche de corps d'Inclusion sont effectivement envoyé en France. Mais ce n'est pas très important.

D'après ce que j'en sais, j'aurai plutôt tendance à être de l'avis de MICHAEL65... Mais deux choses font que je n'interviendrai pas plus sur le sujet... pas pour le moment en tout cas: - Je sais que Michèle n'est pas le genre de personne à raconté n'importe quoi, et que les infos qu'elle nous donne viennent directement d'un véto que je connais puisque c'est aussi celui que je consulte. - Michèle nous parle de nouveaux éléments, de nouvelles études, de 47% de Boas contaminés dés la naissance... Sachant que le Docteur Schilliger se déplace dans les différents congrès en Europe et aux Etats-Unis, il a certainement connaissance de nouveaux éléments. Mais comme je ne l'ai pas vu depuis un bout de temps je n'ai pas eu l'occasion de parlé avec lui. J'avoue que je suis surpris des réponses qui ont été apporté... extrêmement surpris même. Et si elle ne venait d'une origine que je sais fiable, j'aurai crié au scandal...

Bonjour Black heart, Désolé pour la décision que tu as eu à prendre. Mais c'est la seule chose à faire malheureusement face à ce virus... Il faudrait que tu sois plus précis sur l'aspect du sang que tu as retrouvé dans les selles. Si ton Boa était en mue et qu'il à évacuer les selles en même temps qu'il a mué, il est possible qu'il ne s'agisse qu'une d'une petite lésion cloacale qui arrive parfois. Si c'est ça, c'est parfaitement bénin. C'est simplement la mue qui tire au niveau du cloac et qui provoque un légé saignement à l'entrée de celui-ci. Sur le papier journal ou le sopalin, cela laisse parfois des traces de sang qui peuvent faire peur... Mais c'est sans conséquence sur la santé du serpent. Cela arrive plus souvent chez les regius. Par contre, si tu retrouve du sang directement dans les selles, là c'est plus inquiétant. Le facteur le plus probable est une coccidiose (Cryptosporidum serpentis) dont le diagnostique est sombre... mais c'est surtout le caractère contagieux qui est le plus alarmant avec ce type de parasitose interne. L'ingestion de substrat pourrait également provoquer des saignements de la paroi intestinale si il y a une action mécanique d'un éclat de copeau bloqué et dépassant d'un bloque de selles. Mais d'après ce que tu dis, le Boa est en quarantaine, donc sur du journal (je pense) depuis son arrivé. Donc cette théorie est difficilement envisageable. Pour en revenir à l'IBD... inutile de preciser qu'il faut jeter tout le materiel qu'il n'est pas possible de désinfecter et ayant été en contacte avec le serpent, et mettre en place une prophylaxie de quarantaine pour tous les serpents (Boidés et Pythonidés). Une éponge par spécimen, du gel désinfectant pour les mains entre chaque serpents, et plus que jamais ne pas laisser entrer d'acarien (Ophionyssus.n) chez toi. Les épidémies d'IBD ayant décimés des élevages entiers sont toutes liées à la présence de ce parasite extèrne (Ophionyssus natricis). Alors que les éleveurs "clean" de ce point de vu ont pu limiter la casse à quelques spécimens. L'IBD ne se transmet pas par l'air. Il n'est pas prouvé qu'il soit transmissible par les urines et les selles. Mais on préfère partir du principe que toutes les sécrétions sont potentiellement vecteur de contamination. Ce qui est certain, c'est qu'il peut être transmis durant l'accouplement, et que le sang est également un vecteur de contamination.

Plaisir grandement partagé

Houlà! fait mal celui-là! Félicitations...

La température à son importance par rapport à l'appétit... J'ai eu le même problème et j'ai placé son bac dans une pièce chauffé à 28°C avec une partie du bac exposé à un rayonnement de 30°C... et c'est devenu un goinfre.