Michel23
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Je viens de retrouver le texte, dans un bulletin loup de l'ONCFS : D’une manière générale, les principaux engagements sont : - mettre en oeuvre la protection du troupeau selon les modalités choisies et pendant une durée révisable annuellement, correspondant à la taille du troupeau et au parcours pastoral, - regrouper le troupeau lors de la couche quotidienne, - enregistrer les mouvements du troupeau dans un cahier de pâturage, - maintenir en sa possession et en bon état de santé ou de fonctionnement les chiens et les équipements aidés par la mesure pendant 5 ans, - maintenir une taille moyenne du troupeau sur cinq ans égale ou supérieure à 75 % de la taille indiquée en première année, ou supérieure au minimum de la catégorie de taille de troupeau choisie en première année (en cercle 1), - confirmer chaque année la demande d’aide et moduler la confirmation en fonction de la taille du troupeau et de la durée de pâturage. En cercle 1, le contractant s’engage à prendre au moins deux options parmi les trois ci-dessous : - le gardiennage renforcé, - le regroupement quotidien en clôtures mobiles électrifiées, - la mise en place et/ou l’entretien de chien(s) de protection. Il existe également une option « analyse de vulnérabilité » Il s’agit d’un diagnostic des zones pâturées, permettant d'expliciter la vulnérabilité au loup de ces secteurs et de préconiser les adaptations et les équipements nécessaires à la mise en place des moyens de protection ou à leur optimisation. En cercle 2, au moins une option doit être choisie seulement parmi l'utilisation de clôtures mobiles pour le regroupement quotidien, et l'utilisation de chien(s) de protection. En effet, le soutien au gardiennage n’est pas accessible. Enfin, le montant de l’aide par contrat est plafonnée. De plus, les plafonds sont augmentés de 25 % pour les troupeaux passant plus de 8 mois à l’herbe dans les Alpes-Maritimes et les Alpes de Haute Provence, et l’aide est déplafonnée pour les groupements pastoraux. Mesures dont les éleveurs des Alpes-maritimes avaient oublié d'appliquer, mais l'aun dernier ils ont été rappelé a la dure réalité des obligations de l'élevage...voir dernier Bulletin loup de l'ONCFS du mois de juin 2007 Bon, je suis pas de « la ville » des filets de contention, j’en ai vu beaucoup. Posés n’importe comment !! Par contre j’en ai vu posé, on pourrait dire « scientifiquement », je m’explique : - Surface clôturée assez vaste, en fonction du nombre de bêtes à parquer. - Filets, bien accrochés aux piquets porteurs. - Continuité du courant a travers les mailles. - Batteries solaires, toujours chargées, puisque solaire ! - Patous, 1 pour 300 brebis, a l’intérieur du parc de contention. La surface clôturée et un élément important, de la sécurité du troupeau – trop petite les patous ne peuvent pas faire le travail de protection, et en cas d’affolement des bêtes la clôture est vite par terre, surtout comme c’est le souvent le cas, comme il a été constaté par le Cerpam (Centre d'Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée) : Jusqu’à aujourd’hui, le monde de l’élevage maîtrisait bien ce mode de gardiennage. L’arrivée des loups a remis en cause cette pratique. En effet, si nous savons contenir les animaux d’élevage, nous avons des difficultés pour nous préserver des agressions et intrusions venant de l’extérieur du parc comme l’ont montré les attaques à l’intérieur des parcs de protection (4 fils ou filets). La spécificité des parcs électriques comparée aux autres types de clôtures (grillage, barbelé,…) est la présence d’électricité dans les conducteurs et l’effet dissuasif de la douleur que ressentira l’animal à son contact. Pour vérifier son efficacité nous avons tenté de vérifier le niveau d’électrification sur les clôtures existantes dans le Dévoluy. Durant le printemps et l’été 2006, une série de mesures électriques ont été enregistrées sur le voltage et l’énergie (joules) présents dans les clôtures. Ces mesures ont été faites avec des voltmètres et des joulimètres vendus dans les magasins d’approvisionnement ou les coopératives agricoles. Les filets électrifiés et les clôtures 4 fils sont les deux types de clôtures les plus utilisés et sur lesquelles nous avons effectués les tests. Les filets se sont révélés les meilleurs conducteurs. Certainement parce qu’ils étaient toujours en bon état contrairement au clôtures 4 fils. Les électrificateurs d’au moins 5000 volts et 0,5 joules ont donnés les meilleurs résultats. Les prises de terre de 1 mètre en acier galvanisé ont elles aussi donné de bonnes réponses électriques. La qualité de la clôture relève d’un ensemble de conditions qui, cumulées, 7 / 9 assurent une bonne électrification. Dans certains parcs ayant subi des attaques de prédateurs, quelques disfonctionnements électriques ont été constatés (conducteur rouillé, isolateurs cassés, un seul fil conducteur sur les deux prévus,…) pouvant expliquer leur inefficacité. De la pose à leur visite et leur contrôle annuel, les clôtures électriques nécessitent une attention toute particulière. Tous les paramètres sont importants que ce soit la puissance de l’électrificateur, la qualité de la prise de terre ou la qualité des conducteurs. Sans être efficaces à cent pour cent, les clôtures électriques, bien implantées, liées à d’autres moyens de protection (chien de protection) doivent être des outils de protection permettant le pâturage hors la présence des éleveurs. Donc je suis entièrement d'accord avec toi et avec ce qui est dit par le Cerpam, on peut s'apercevoir que le risque de prédation et divisé par cinq si il y a 2 moyen de protection par exemple filets et patous, par huit si on rajoute un trisième moyen par exemple aide berger. Donc je repose ma question pourquoi ne pas exiger des éleveurs la preuve du resoect de ces mesures avant de leur octroyer l'autorisation de tir, sachant pertinement que le braconnage existen tirs illégaux, poisons, fosses à loup, voir les déclarations du Président du syndicat ovin de la Savoie...
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Oui, mais quel point !!! Je pense qu'il est assez difficile de savoir, d'une manière " scientifique", (voir le dernier Quoi de neuf qui n'est pas encore en ligne malheureusement ) le nombre exact de loup sur le territoire de l'arc alpin et encore moins sur le territoire français. C'est un fait, il faut à tout prix éviter les abus !! Il y a désormais un texte de loi qui modifie sensiblement la manière de se défendre (pour les éleveurs) vis à vis du loup ! Il ne s'agit (tout au moins pour moi) pas de seulement repérer les éleveurs "dignes de confiance". Mais de mettre en place une règle qui puisse faire la preuve qu'ils ont bien utilisé des mesures de protections, pour accorder ces autorisations. (Alors que pour l'instant on ne leur demande aucun papier officiel...preuve que les patous leur appartiennent, facture de l'achat des filets - dont je n'ai toujours pas compris l'utilisation !! Les utilise-t-on pour empêcher les brebis de se disperser ou pour empêcher le loup d'entrer ? Car suivant qu'on les utilise d'une façon ou de l'autre le résultat sanitaire pour les bêtes (brebis) est complètement différent ! - Preuve qu'ils ont bien effectués des tirs d'effarouchement - et non pas avoir tiré 2 cartouches en l'air alors que le loup n'était pas là - Et surtout application de la grille d'analyse nationale qui permet d'apprécier les élèments de prédation de l'espèce en cause... Car pour l'instant la nouvelle directive ministérielle n'indique en rien la prise en compte de ces élèments, alors pour l'instant c'est la porte ouverte à tous les abus. Connaissant la légendaire fraternité qui régne dans le monde de l'élevage...ou les patous, les filets...peuvent se retrouver comme par enchantement chez le voisin !!!!
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Chapeau, Marion Tout d'abord merci de nous avoir fait partager ces instants... C'est vraiment bien ce que tu as fait J'en connais beaucoup qui a lieu de "sacraliser" le loup feraient bien de suivre ton exemple...c'est dommage pour moi, je suis un peu trop vieux maintrnant pour ce genre d'expérience...mes rhumatismes ne s'accommoderaient pas de la pluie et du brouillard , une nuit passe encore... mais encore une fois Juste une question : ton point de vue sur les bergers a-t-il changé ? (par rapport à l'idée que tu pouvais en avoir il y a seulement 2 ans) Ou plutôt deux (questions) Comment abordes-tu la problèmatique loup, maintenant, toujours en fonction d'il y a 2 ans ? J'ai corrigé (un peu) le titre de ton post
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Les nouveaux ministres de l'environnement...
Michel23 a répondu à un(e) sujet de Michel23 dans Et si on parlait Politique
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- Canjuers : A noter que la ZPP de canjuers (83) pourrait être déclassée l'an prochain si aucun indice n'y est découvert d'ici là. En effet, aucune données hivernale n'a pu y être récoltée, et de plus, un cas de mortalité par braconnage a été enregistré en 2006 (procédure en cours d'instruction) source QDN page 10 - Aveyron et Gard: Il faut noter également la découverte d'un autre cadavre dans le Massif Central à la frontière entre les départements de l'Aveyron et du Gard, vraisemblablement braconné. Pour ce dernier cas, une procédure d'information judiciare a été engagée. source QDN page 10
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Une analyse tirée de QDN juin 2007 : [...] La valeur de l'effectif minimum (EMR) recensé pour cet hiver sur les ZPPest de 50 à 55 animaux. La baisse observée par rapport à l'an dernier n'est pas convergente avec l'évolution des indicateurs "nombre de ZPP" et "nopbre de commune de présence " qui sont en légère progression. Comme pour tout indicateur de suivi de la faune sauvage, seule l'analyse de la tendance observée à moyen terme (2 voir 3 ans) permetrra de distinguer un aetéfact méthodologique d'une réelle tendance démographique de fond. La taille minimum telle que déduite de l'EMR est de 3 animaux en moyenne, avec la plus grosse taille de groupe observée dans la ZPP du Béal-Traversier qui compte cette année 6 loups [...]
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ci-dessous extrait du bulletin loup - Juin 2007 - au sujet du fait divers : Le loup dans le Haut-Jura ? Un parc situé à la limite des communes de grande-Rivière et Saint-Pierre (Jura) a subi une attaque dans la nuit du 31 mai au 1 er juin 2007. quinze animaux sont morts, vingt sept blessés, certains sont morts par la suite ou euthanasiés. Une brebis et un agneau ont été consommés en grande partie. Les conclusions techniques et l'expertise n'écartent pas la possibilité d'une attaque de loup, les services de l'état restent vigilants pour déceler un nouvel indice présent afin d'identifier, plus avant le prédateur Ceci étant la version officielle, délivrée par l'ONCFS !!! Je trouve que cela diffère quand même pas mal de celle des médias et des éleveurs
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vous m'obligez a de la saisie là Depuis 2004, le nombre de victimes montre une tendance a la baisse (en 2005 de 3,9 % à 3,4 en 2006) malgré 3 dérochements ayant causé 321 victimes en 2006. L'analyse de ces chiffres (bilan national) necessite une approche détaillée au niveau local qui permette de faire la part des différents facteurs. Tels que, la différence de gestion des dossiers (conf. Article suivant du présent numéro : le traitement des constats dans les Alpes Martimes) - à lire absolument, je ne retranscris pas, il va falloir patienter -l'intensité ou l'efficacité des mesures de protection (80 % des troupeaux attaqués étaient déclarés protégés) - Gare donc pour les nouvelles mesures gouvernementales !! on vient d'en parler a l'ASPAS avec Madline , etc se reporter à l'éditorial QDN N° 16.
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Tableau des attaques : Les attaques dûement constatées, et faisant l'objet d'une indemnisation au titre du loup sont présentées dans le tableau ci-dessus. Les victimes sont des animaux domestiques tués du fait de l'action ou blessés , et qui comprend les victimes indirectes. Le nombre d'attaque a diminué de 22 % entre 2005 et 2006. Dans le même temp, le nombre de victimes a diminué de 32 % par rapport a 2005. Tiré du dernier bulletin loup de juin 2007 - Bulletin fourni par flaugergues qui arrive de la réunion Drôme du réseau loup.