Jackard

Pour amener du nouveau sang dans mon élevage de Ronquières, je cherche un mâle jaspé, un mâle épaule jaune, un mâle fauve et éventuellement une femelle fauve. Si vous avez donc de beaux sujets à céder, n'hésitez pas à me contacter.

Personnellement je suis pour la mise à la lutte des agnelles ardennaises, pour autant que leur poids soit suffisant (+- 40 kg), quitte à les mettre au bélier un rien + tard en saison (fin octobre -> agnelage fin mars - début avril). Les antenaises qui concouraient à Battice avaient d'ailleurs élevé. Dommage qu'on ne soit pas vu lors de la foire agricole, nous aurions pu en parler de vive voix. Par ailleurs, j'ai trouvé la présentation qui a été faite à l'occasion très ludique et instructive. Par hasard, dd, as-tu pris des photos ? Je suis à la recherche de quelques beaux clichés pour les divers compte-rendus qui seront publiés prochainement dans la presse spécialisée.

Bonjour, Les concours sont censés débuter à 10 h, et dans l'odre suivant : - série d'agnelles 1 - série d'agnelles 2 - série d'agneau - série d'antenaises (ayant élevés en 2008) - série de brebis (ayant élevés en 2008) - série d'antenais - lot d'élevage Ma foire va se dérouler essentiellement dans les ovins : J'expose une brebis Bleu du Maine tout au long du weekend, participe au concours BDM du samedi & serais commissaire de ring pour les concours AR le dimanche matin. Sans oublier les moutons des diverses démonstrations de tonte. Bref, tout ça pour dire qu'il y a beaucoup de chance qu'on se rencontre quand même dans les moutons.

Bonjour, logiquement, la commission raciale de la race envoit via l'AWEOC un papier demandant les expertises à réaliser (agneaux et agnelles conformes à la race et exempts de défaut pour leur première année de reproduction ; cotation des antenais et antenaises) chez chauqe éleveur. En Ardennais Roux, je pense que ces expertises n'ont pas encore débuté cette année. Cette expertise est réalisée par un dit ... expert qui a reçu une formation spécifique pour ce faire. Logiquement, si les animaux n'ont pas été expertisés, la descendance ne peut pas entrer dans la banque de donnée. Maintenant, en pratique, si elles n'ont put être faites faute d'expert ou pour tout autre raison valable, je sais que des animaux ont quand même déjà été inscrits. Il est intéressant de signaler que lors de la foire agricole de Battice-Herve, se tiendra le dimanche 07 septembre 2008, et ce, en première mondiale, le premier concours Ardennais Roux de la race. Les animaux seront jugés et commentés en public. Cela promet d'être très instructif pour les amateurs de la race. Quatre élevages, tous indemnes de maedi-visna, seront de la partie pour cette première manifestation. A côté de cela, une exposition permanente présentera une vingtaine de races de moutons ! Le samedi 06 septembre 2008, le traditionnel concours "spécial" Bleu du Maine, accueillera l'élite de la race, à savoir une centaine de moutons venus des quatres coins de la Belgique. A noter que le thème de la foire est cette année "Le petit élevage". + d'infos : /les-expos-a-venir-f20/foire-agricole-battice-herve-t2677.htm

Tous moutons avec lesquels on veut reproduire en race pure et inscrire à l'aweoc doivent être en principe expertisés au préalable, c'est à dire qu'ils doivent être exempts de défauts génétiques et répondre à divers critères de la race. Cette expertise se fait normalement préalablement à leur 1ère saison de reproduction. Quand on parle de défauts génétiques, cela vise essentiellement les problèmes dits de "gueule". En effet, tout ovin normalement constitué doit avoir les machoires supérieures et inférieures qui s'épousent parfaitement une fois la bouche fermée. L'une ne doit pas être exagérément en avant ou en arrière par rapport à l'autre. Un autre défaut, constaté uniquement chez le mâle, est l'absence d'un testicule. Il est dès lors vérifié que l'agneau ou le bélier en possède bien deux ! Pour finir, on vérifie que les moutons présentés sont bien conformes en ce qui concerne les critères de la race (pas de tâches, couleur conforme, ...) Rares sont les moutons qui au vu des examens cités ci-dessus présentent des motifs d'exclusion mais autant le savoir quand on fait sa sélection. Les moutons d'un an (antenais et parfois antenaises) peuvent bénéficier quand à eux d'une cotation linéaire, où toutes les mesures possibles et imaginables (taille, longueur, largeur de selle, tour de canon, ...) sont prélevées. De cette façon, uniquement à la vision d'une cotation linéaire sur papier, on est censé pouvoir cerner le type d'animal à laquelle elle correspond. Cette cotation ne tient pas compte de la race de l'animal. Les résultats obtenus, transmis au ministère, sont étudiés et permettent de définir l'orientation que donnent les éleveurs-sélectionneurs à leur troupeau. L'évolution des résultats d'année en année peut être relativement impressionnante selon les critères examinés.

Ce samedi 05 juillet 2008, le concours provincial de Liège des moutons à viande se déroulera comme traditionnellement au marché-concours de Hannut, et ce dès 15 h (jusque +- 20 h). Les races en concours : - Texel de type viandeux pour le championnat provincial - Bleu du Maine pour le championnat interprovincial Diverses races en exposition : - Suffolk, Hampshire, Ardennais Roux, Vendéen, Texel français, Swifter... Restauration sur place.

Oui c'est bien juste. De côté, pour les antérieurs, pour de bons aplombs, on devrait pouvoir laisser tomber un fil à plomb du milieu de l'épaule et arrivé ainsi d'une ligne verticale au sabot. Pour les postérieurs, on rencontre trop souvent des aplomps affaissés au niveau de l'articulation se trouvant juste au dessus des sabots. Pour ce qui est des jarrets, il arrive malheureusement de voir des jarrets soit trop droits, soit trop coudés.

" Pouvez vous me dire ce que sont les aplombs et la cotation lineaire? Merci, dd " Définition de Lecocq : « C’est la direction que doivent suivre les membres, considérés dans leur ensemble et dans leurs différentes régions en particulier, pour que le corps soit supporté de la manière la plus solide et, en même temps, la plus favorable à l’exécution des mouvements. » Les défauts d'aplombs traditionnellement rencontrés sont dits « panard » (le pied tourne vers l’extérieur, les coudes sont en dedans) ou « cagneux » (le pied tourne vers l’intérieur, les coudes sont en dehors) (vue arrière ou de face). Les aplombs conditionnent la station, les positions, les postures. Ils orientent le système dorso lombaire et interviennent ainsi dans sa physiologie. Ils répartissent le poids du corps et les pressions ou tensions sur les tendons et les ligaments, les surfaces articulaires et les appuis au sol. De bons aplombs sont donc extrémements importants en ce qui concerne la longévité de nos moutons. Par exemple, un bélier qui effectue des saillies en troupeau sollicitera souvent ses bases arrières qui reprendrendront dès lors tout son poids. Une brebis en gestation portera non seulement son propre poids mais aussi celle de sa progéniture. Quand elle allaitera, il lui faudra se déplacer aisément pour chercher la belle herbe qui lui permettra de donner du lait en abondance. Une bonne rectitude des aplombs est donc essentielle. La qualité des aplombs sont évalués lors de la cotation linéaire effectuée sur les antenais et antenaises (moutons âgés d'un an).

" A = Alanine, H = Histidine, Q = Glutamine, R = Arginine, V = Valine. Génotype Groupe Risque (1) - ARR/ARR : (R1) Confère une très faible sensibilité à la tremblante chez les moutons et une faible sensibilité chez la descendance de première génération (=> ARR/*). - ARR/ARQ ARR/ARH : (R2) Confèrent une faible sensibilité chez les moutons, mais certains descendants peuvent être sensibles en fonction du génotype de l'autre géniteur - ARH/ARH ARQ/ARH ARQ/ARQ ARR/VRQ : (R3) Indiquent des développements occasionnels de la maladie, les risques de tremblante sont plus élevés pour les descendants d'individus de groupe R4 que pour les descendants d'individus de groupe R3 - ARQ/VRQ ARH/VRQ VRQ/VRQ : (R4) Confèrent la plus grande sensibilité à la tremblante Cette classification peut varier selon la race des moutons. L'interprétation des génotypes est basée sur une probabilité et non sur une certitude. L'évaluation de la sensibilité devra être traitée avec prudence puisqu'il reste, le cas échéant, peu de cas de tremblante au sein des divers élevages de moutons. " source : The veterinary record, 6 Juin , 1998 -> Sauf quand il est couplé à un VRQ, on peut donc faire le raccourci de considérer que l'allèle ARR est dominant par rapport aux autres. Attention que dans certaines exceptions, on aurait observé que des génotypes ARR/*, même s’ils ne présentent pas de signes cliniques, auraient été quand même être infectés par l’agent de la tremblante. A prendre au conditionnel.

" pepe11 a écrit: ARR ARR ça signifie quoi? " ARR ARR sont 2 allèles que l'on retrouve dans le gène de la résistance de la tremblante du mouton. Des scientifiques ont en effet trouvé que les moutons dont le génotype était ARR ARR était résistant à tremblante (encéphalopathie spongiforme transmissible - EST). Les éleveurs qui sélectionne donc sur ce gêne propose donc des animaux qui sont censés être fiable au niveau de la chaîne alimentaire. A l'inverse, les animaux dont le génotype est VRQ VRQ sont des animaux très sensibles et susceptibles de développer la maladie. Entre les ARR et les VRQ, se subdivisent encore d'autres catégories : les ARH, les ARQ et les VRH. Le patrimoine génétique des races pures élevées ici en Belgique les + souvent rencontrés ici en Belgique sont ARR, ARQ et VRQ. Tout mouton, quel qu'il soit, a donc une prédisposition génétique a résister ou non à cette maladie qui a fait scandale pendant les années 90. Comment savoir le génotype de son mouton ? Soit par déduction quand on connait le génotype des parents (des parents ARR ARR donneront à coup sûr des agneaux ARR ARR (voir ci-dessous)), soit par une analyse en laboratoire (via prise de sang faite au mouton par exemple). L'AWEOC propose ce service à ses membres par prélèvement d'un minuscule bout de peau dans l'oreille. La transmission de ces gènes se fait suivant cette base empirique qu'est le principe de Mendel. Un bélier ARR ARR transmettra donc chaque fois un de ses 2 ARR. S'il rencontre une brebis ARR ARQ qui transmettra soit son ARR soit son ARQ, on aura une probabilité d'avoir 50 % d'agneaux ARR ARR et 50 % d'agneaux ARR ARQ. Si maintenant, le bélier est ARR ARQ et la brebis ARR ARQ : -> 25 % ARR ARR - 50 % ARR ARQ - 25 % ARR ARQ Autre exemple : bélier ARR ARQ et brebis ARQ VRQ : -> 25 % ARR ARQ - 25 % ARQ ARQ - 25 % ARR VRQ - 25 % ARQ VRQ Au travers de ces divers exemples, on se rend compte que l'idéal est d'utiliser un bélier ARR ARR pour mettre sur son troupeau, le mâle qui saillira étant responsable pour moitié du patrimoine génétique de tous les agneaux qui naîtront (on utilise habituellement un bélier pour plusieurs brebis). Tous ses agneaux auront donc au minimum un ARR de leur père, le second allèle étant fonction du génotype de la mère. Ces agneaux auront déjà une certaine garantie quand à la résistance à la tremblante étant au pire simple ARR. En utilisant successivement de génération en génération des béliers ARR ARR, la fréquence de l'allèle ARR augmente dans le troupeau et la proportion d'animaux ARR ARR statistiquement aussi. Ces béliers génotypés sont souvent un peu + cher, mais du moins on protège à la fois son troupeau et le consommateur. De plus, l'éleveur pourra aussi exiger + lors de la vente de ses animaux de reproduction.

voir : /les-ovins-et-bovins-f8/arr-arr-genotype-ca-signifie-quoi-t2100.htm#42668

Oui, j'ai bien vu les photos. Je trouve votre agneau vraiment pas mal. Une bonne conformation, la couleur rousse idéale pour moi et une laine courte et dense. Ses petits défauts : un léger coup dans le dos derrière les épaules, un peu court de corps et un peu trop de laine entre les oreilles. Mais je n'aurais pas peur de reproduire avec. Il est en tout cas meilleur que sa soeur (laine + rêche et tachetée) et que sa mère (tête trop foncée). Ce ne sont pas des critiques mais juste des remarques qui je l'espère seront constructives dans votre sélection. Il est évident, concernant l'insémination artificielle, que si elle est réalisée en période où les brebis ne sont suceptibles d'être en ovulation, les résultats seront médiocres. En bonne saison, les résultats devraient atteindre au moins 65 % de réussite. Je vois bien l'élevage dont vous faites allusion qui se situe Piétrain. Des animaux que j'ai vu provenant de cette origine, je trouve qu'il s'agit d'une bonne souche. Quand au délai de consommation d'un animal ayant été vacciné contre la langue bleue, je n'en ai pas la moindre idée.

Logiquement, les Ardennais Roux mettent bas de janvier à avril, ce qui découle donc d'une lutte de août à novembre. L'idéal, et cela n'engage que moi, est d'essayer d'avoir les agneaux dans le courant des mois de février-mars pour les brebis (un peu + tard pour les agnelles reproductrices). Néanmoins, j'ai déjà vu des femelles Ardennaises mettrent bas en septembre - octobre. Ces rousses avaient donc désaisonné. Cela doit dépendre de la souche et de l'animal en lui-même. Pour autant que le troupeau bénéficie d'un toit, même sommaire, pour les journées + humides, l'idéal en Ardennais est sans doute de laisser le bélier toute l'année avec son harem. L'insémination artificielle nécessite une synchronisation des chaleurs (processus à voir avec votre vétérinaire). Le centre d'insémination se charge alors de la fourniture et mise en place de la semence. C'est intéressant dans le cadre où vous pouvez bénéficier de bélier de haute valeur génétique et par exemple conserver les agnelles qui en sont issues. En Ardennais Roux, ce sera la toute première fois cette année qu'un bélier sera disponible. Les agneaux à la naissances devraient être uniformément roux. L'idéal serait d'avoir dans son troupeau que des jeunes de ce type. Quand on voit d'où vient la race, je pense qu'il serait utopique que de penser n'avoir que des agneaux de ce type directement. Il s'agit donc de sélectionner et d'éliminer dans la mesure du possible les agneaux à taches, trop clair ou trop foncé (roux c'est roux, pas brun !). Si il ne s'agit que de quelques poils blanc sur votre agneau et que par ailleurs il est très correct, peut-être pourrait-il quand même convenir pour la reproduction. L'aspect de sa soeur est à considérer également, cela prouve la pureté ou non de votre souche. N'hésitez pas à mettre des photos de vos animaux.

Voici des photos de Ronquières à épaules jaunes bien dans le standard. Un splendide dindon : Une jolie dinde : Un mâle vu de face : On remarque, chez ces sujets mâles, la finesse (tout en étant bien visible) et la netteté du liseré noir sur la poitrine, les flancs, le dos et le cou, le tout sur un fond blanc. La sélection dans cette variété (tout comme la variété jaspée) doit porter sur un liseré qui doit être présent sans être envahissant. Bon nombre de sujets ont un liseré trop grossier au niveau de la poitrine et absent sur le dos et la nuque. En apparence, chaque extrémité de plume d'un sujet parfait devrait comme avoir été peinte au moyen d'un très fin trait noir.

Personnellement, je trouve que c'est un peu se compliquer la vie quand on commence un élevage que de vouloir acheter un reproducteur ayant déjà des liens dans ses brebis. Vu que vous ne conserverez apparement pas l'agneau, si il vous faut acheter un reproducteur, autant acheter un animal aux origines + éloignées. En ce qui concerne la reproduction en tant que tel, beaucoup d'éleveurs mettent leur bélier dans le troupeau en temps voulu et ce pour 2 raisons principales : - race élevée : certaines races rentrent en période ovulatoire à certaines périodes. Cette période ovulatoire est définie par le raccourcissement de la durée des jours (en gros : lumière qui pénètre dans l'oeil et l'information joue alors sur les hormones). Les races qui produisent des agneaux dits de bergerie (Suffolk, Hampshire,...) peuvent êtres mises à la reproduction dès le mois de juillet, ce qui donnera des agnelages dès décembre jusque janvier et les agneaux seront commercialisables à Pâques. Pour les races dits d'herbage (Texel, Bleu du Maine,...) c'est en septembre bien souvent que la lutte commence pour avoir des agnelages au printemps. Les mères sortent alors à la belle saison avec leurs petits et les allaitent jusque début juillet. Un cas à part, les races qui désaisonnent (par exemple la race Île de France) ne sont pas sensibles au raccourcissement des jours et sont en période d'ovulation quasi toute l'année. On peut dès lors espérer pour ces races 3 agnelages échelonnés sur une période de 2 ans. - effet-bélier : le fait d'introduire brusquement un bélier dans un troupeau de brebis qui n'est plus en contact avec des mâles depuis +- 2 mois, et ce 15 jours auparavant de leur début estimé de période d'ovulation (sortie d'anoestrus) stimule les femelles, augmente la prolificité et regroupe les agnelages. C'est un plus grand confort pour l'éleveur qui devra surveiller les mises-bas (race + délicate) et le lot d'agneaux n'en sera que + homogène. Maintenant, en ce qui concerne la race Ardennais Roux, on peut très bien laisser le mâle avec les brebis tout au long de l'année, les mises-bas ne nécessitant quasi aucune surveillance. C'est d'ailleurs la méthode qui se rencontre le + souvent dans la race. Personnellement, je préconiserai néanmoins de retirer le reproducteur des brebis les mois de juillet et août si l'hiver les animaux ne profitent pas d'un abri. Bien que sa rusticité ne soit plus à prouver, il est préférable qu'un petit roux ne naisse pas par temps trop humide sans avoir un toit sous lequel s'abriter. Pour ce qui est de la déclaration de lutte, il suffit de renvoyer les dates d'entrée et sortie du séjour que passera le bélier dans le troupeau. Si c'est toute l'année, ce sera simplement par exemple du 1er janvier au 31 décembre. Les agnelles Ardennaises peuvent être sans problème mises à la lutte la première année. La nature décidera du moment où la jeune femelle aura les capacités de porter son voire ses agneaux. N'hésitez pas à poser des questions, elles ne sont ni idiotes ni vaines. Il est tout à fait normal de ne pas tout savoir quand on commence. Et après des années d'élevage, quelque soit l'espèce qu'on élève, on en apprend quand même tous les jours.

Poser la question c'est y répondre. Il est évident que reproduire en consanguinité étroite n'est pas recommandable en ce qui concerne la race Ardennais Roux. Les animaux hors-sang ne sont pas légions et quand on analyse les cartes généalogiques, on se rend compte qu'on remonte bien souvent aux 2-3 mêmes élevages de départ. Attention que pour pouvoir bénéficier des services de l'AWEOC, un reproducteur mâle Ardennais Roux doit être expertisé et sa carte généalogique doit être pleine (grands-parents et parents identifiés et reconnus). Concrètement pour vous, le mieux n'est-il pas d'utiliser votre agneau (effectivement apte à la saillie à 6 mois) sur les femelles avec lesquelles il n'a pas de lien de parenté et de trouver un éleveur qui pourrait vous louer ou prêter les services d'un mâle reconnu pour les autres ? Il y aurait certainement moyen de trouver un arrangement (vous mettez 2 brebis (la mère et la soeur de l'agneau) pendant la lutte chez lui et il en met chez vous le même nombre à votre agneau par exemple). Il vous faudra dès lors remplir le formulaire "bélier loué" que vous recevrez lors de vos "déclaration de luttes" de l'AWEOC. Rien de bien compliqué. Sinon, cette année un bélier Ardennais Roux, ARR ARR et indemne de maedi sera peut-être disponible à l'insémination artificielle. Il s'agit de ce bélier (photo que j'avais déjà postée auparavant) : [img][/img] Peut-être serait-il intéressant de l'utiliser sur les brebis consanguines à votre agneau. La technique a ses avantages et incovénients. Pour cela, il y a lieu de prendre contact avec le centre d'insémination de Faux-les-Tombes : http://www.fundp.ac.be/facultes/sciences/departements/veterinaire/recherche/centres/physiologie/centresmoutons/cisovines/cisoaccueil

Tu as de la chance de savoir sexer tes Ardennaises dès la naissance ... Je crois que c'est une faute d'orthographe. Il a voulu dire mal formé. Car les Ardennaises ne sont pas autosexables. :clind:

:o :o :o Belles installations Rien de tel que pour commencer un élevage que de démarrer sur des bases solides.

Tu as de la chance de savoir sexer tes Ardennaises dès la naissance ...

A l'heure actuelle, l’Association wallonne des Eleveurs d’Ovins et de Caprins (AWEOC) est, je pense, agréée pour la tenue des livres généalogiques de : 1. au moins, les races ovines suivantes : a) Ardennais Roux b) Ardennais Tacheté c) Bleu du Maine d) Entre-Sambre-et-Meuse e) Hampshire f) Ile-de-France g) Laitier Belge h) Mergelland i) Rouge de l’Ouest j) Soay k) Suffolk l) Swifter m) Texel (Belge) n) Texel (Français) o) Vendéen p) Zwartbles 2. et de au moins, les races caprines suivantes : a) Anglo-Nubienne b) Blanche c) Chamoisée d) Naine e) Pie f) Poitevine g) Toggenburg Pour plus de certitudes quand à cette liste, s'adresser à : aweoc@aweoc.be Attention, si certaines races ont leur livre généalogique dit "ouvert" et ce à condition de répondre à des critères très précis, le livre généalogique de la plupart des races est dit "fermé" et un animal non-inscrit ne pourra dès lors jamais faire partie des programmes de sélection.

Tout dépend des animaux proposés et de l'attente que vous avez de vos animaux. La qualité se paie. Trouvez des Ardennais roux pour 70-80 €, peut-être, mais pour quels résultats ? Si c'est dans un soucis de rentabilité, à moins d'avoir un bon coup de bol, mais je pense pas qu'il faut pas s'attendre à grand chose en recherchant des animaux de cet valeur. C'est un peu dommage d'acheter le prix plutôt qu'un animal. Evidemment c'est tant mieux si ont sait concilier les deux, mais mais mais ... 115 € pour des agnelles conformes et inscrites à l'AWEOC, ce n'est pas un rien trop cher, c'est même + qu'honnête ! La plus value qu'apportera des animaux qui au départ offrent certaines garanties (généalogie, index de prolificité, pesée, ... = système de sélection géré par l'AWEOC) comble bien souvent très très vite ce qu'on a investit. En effet, ils coûtent à l'entretien la même chose que les autres, mais on aura mis toutes les chances de son côté dès le départ. Maintenant si c'est juste pour brouter un fond de pelouse et n'en rien faire d'autres, alors, ce sera toujours trop cher. Le prix qu'on met pour quelque chose, et encore + pour des êtres vivants dans la passion qui nous anime, est fonction des objectifs que nous en attendons. Je crois que cela est valable pour chaque espèce que chacun élève ici.

J'élève du Ronquières à épaules jaunes. J'ai remarqué que les dindes avaient des tarses + pâles, se rapprochant du blanc, que les dindons. Cela dit, la couleur légèrement rosée des tarses de ton dindon est bonne et ne sera jamais pénalisée au niveau standard. C'est la couleur habituelle qu'on rencontre dans la population des dindons de Ronquières.

Très beaux moutons. Je vois que tu as des agneaux tachetés aussi ? En as-tu beaucoup comme cela ? Le bélier, c'est le cornu en bas à gauche sur la photo ? Est-il inscrit à l'AWEOC ? Est-il génotypé contre la tremblante du mouton (ARR ARR - ARR ARQ - ...) ? Si tel était le cas, je serais peut être intéressé ...

Personnellement je suis partagé entre 2 races : - le Bleu du Maine, pour sa facilité d'élevage - le Texel de type culard, pour le formidable rendement de carcasse qu'ils offrent, digne d'un Blanc-bleu-belge (j'en profite pour annoncer que j'ai plusieurs brebis suitées chacune de 2 agneaux à vendre - tous inscrits AWEOC - élevage indemne maedi)

Voici l'heureuse élue :