Jackard

Lorsqu'on est de la région de Visé, c'est dommage de détester les oies ! Surtout celles qu'on entend pourtant régulièrement en soirée, les "Oies Sauvages" ...

Oui, j'en aurais un un jour, cela est quasi certain. Auparavant, avec mes premiers moutons, Texel hollandais, à l'esprit grégaire quasi nul, peu mobile et à la vitesse de pointe minime, le chien cela n'aurait pas été du tout ! J'ai d'ailleurs une connaissance agriculteur qui en a un et c'est la cata. Par contre dans ses vaches, l'instinct du même chien est tout à fait appréciable. Pour les Bleu du Maine, plus "naturel" et plus agile, cela devrait par contre marcher. Jusqu'à présent, mes jeunes jambes me permettent de faire le chien moi-même lorsque je les manipule. Mais je prévois en effet qu'un jour un border vienne me suppléer. Il devrait idéalement être expérimenté afin de compenser l'inexpérience de mon troupeau et surtout la mienne. Quand j'aurais mon "chez moi", je pourrais y penser en lui procurant tout le confort qu'il mérite.

Les prix sont extrèmement variable. Cela dépend de la qualité du bélier, son origine, sa descendance, ses résultats, son âge, le statut sanitaire de l'élevage, son génotype... On peut dire qu'à l'heure actuelle, un bélier Bleu du Maine qui réussi en concours et transmet ses qualités à sa descendance vaut en moyenne 550 €. J'en ai vu monter jusqu'à 1000 € ! Mais bon, des béliers qui se vendent au dessus de 500 €, ce sont des exceptions, sinon cela se saurait. Ce sont surtout des tarifs appliqués pour des champions français. Un bélier de concours commun en Belgique se vendra 300 €. Pour en revenir à des tarifs raisonnables, un bel agneau de reproduction se vend 200 € au printemps. Un agneau destiné au croisement se vendra 150 €. Ce sont ici des prix indicatifs qui sont donnés juste pour avoir un ordre d'idée. Comme déjà dit, cela dépend de beaucoup de paramètres. Je n'élève pas des Ardennais Roux mais j'ai un ... bélier, acheté en co-propiété avec un autre élevage. Il était tellement beau que quand je l'ai déniché pour l'éleveur d'Ardennais que je connais, j'en ai pris une petite part... Je mettrai une photo prochainement.

Pour info : concours des races Ardennais Roux, Bleu du Maine, Suffolk, Hampshire, Vendéen et Texel le samedi 04 juillet 2009 après-midi à Hannut à l'occasion de la manifestation annuelle organisée par l'Association Provinciale des Eleveurs Ovins de Liège. (je ferais un poste en temps voulu avec les informations complètes).

Y-a-t-il une différence quand à l'obéissance à la voix ou au sifflet pour le travail sur troupeau ? L'un s'éduque-t-il plus facilement que l'autre ?

Pour des Ardennais Roux, relativement légers, peu exigeant en nourriture et à prolificité moyenne (1,5), 10 ou 12 brebis suitées dans 1,5 ha cela devrait passer sans aucun problème. Cela dépend également de la richesse du terrain, du climat de la saison... De plus, il y a de toute manière plusieurs façon d'organiser la gestion des pâtures (avoir une charge de brebis déterminée et acheter du fourrage pour l'hiver ; une charge moindre et faire du foin soi-même ; pâturer avec une autre espèce animale,...). Au fil des ans, on s'organise bien souvent en fonction de ce qui s'avère le mieux pour soi-même et pour ses moutons, avec l'avantage d'une maitrise censée s'améliorer de divers paramètres ; censée car bien que lorsqu'on on "travaille" au contact du vivant, une année n'est pas l'autre et on ne peut jamais être sûr de rien. Tout dépend donc des moyens qu'on se donne et des objectifs qu'on attend.

Si le travail a été correctement effectué du côté de l'AWEOC, le buvard doit en effet être stocké dans une banque de données et peut donc servir pour l'analyse du génotypage.

En mode d'élevage d'herbage traditionnel, on compte habituellement de 10 à 12 brebis suitées à l'hectare (10.000 m²). Il peut cependant avoir des variations. Si part exemple les moutons restent en permanence sur une prairie, la charge devra être moins importante. On considère aussi qu'à 3 mois, les agneaux mangent pratiquement autant que les adultes.

Duc du Haumont, lors de sa grande époque quand il fut champion à Sedan. Depuis il a transité en Flandres où je l'ai racheté afin de pouvoir bénéficier de ses qualités de raceur assez remarquables.

Magnifique, et tant mieux si la petite chienne est prometteuse ! Les moutons étaient-ils déjà "habitués" au(x) chien(s) ?

Bonjour, Je connais 2-3 tondeurs qui tondent des moutons régulièrement dans la province. Combien de moutons y-a-t-il à tondre ?

Prelevement de sang sur buvard pour analyse de genotype scrapie et contrôle de filiation = 4 € pour uniquement stocker le sang sur buvard. En principe, lors des pesées des agneaux, un des jeunes et sa mère sont choisis aléatoirement pour être prélevés afin de faire un test de filiation (les mâles reproducteurs sont quand à eux prélevés lors de leur admission en expertise). S'agissant d'une démarche propre à l'AWEOC afin de vérifier éventuellement le respect des déclarations de lutte et de naissance, l'éleveur ne doit pas payer. Il payera si, à sa propre demande, on prélève des moutons dont il veut connaître le génotype, voire la filiation (inutile en principe). On parle donc de 4 € pour simplement avoir le support (buvard + sang) avec lequel les analyses seront effectuées (support buvard identique pour génotypage et/ou filiation). L'analyse du génotype sera quand à elle facturée 19,50 €, à ajouter donc au 4 € du prélèvement. Il s'agit d'une démarche que l'éleveur fait principalement lorsqu'il veut connaitre le génotype de quelques agneaux qui mériteraient d'aller à la reproduction ; sinon ce sont des frais, non nécessaires, que beaucoup jugeront inutiles à l'heure actuelle.

Il s'agit d'un agneau ramené de France l'été dernier qui depuis a été placé chez un éleveur du coin.

Idéalement les applombs s'apprécient lorsque le mouton se présente au carré, c'est à dire antérieur et postérieur au même niveau : Maintenant, il n'est pas inutile de regarder l'animal dans d'autres positions. De plus, lorsque l'animal se déplace, on peut deviner des défauts de marche, bien souvent liés à ses problèmes d'applombs au repos.

En province de Liège, je pense que cela se fait sur simple demande lors de la visite. Tout dépend de l'organisation de l'expert-évaluateur. Le mieux est quand même de lui demander lorsqu'il prend rendez-vous avec vous pour les expertises.

De nature, l'Ardennais Roux est alerte et sauvage. C'est un animal à l'esprit grégaire très développé qui a tendance à fuir l'humain. Mais certains sujets réceptifs à l'homme peuvent être +- apprivoisés. Cela dépend donc de l'animal et de l'éleveur. Il est évident que l'éleveur qui va dans ses moutons 365 jours par an est reconnu par ses animaux, surtout si il ne vient pas les mains vides ! On remarque aussi que dans un troupeau, certains moutons sont + familier sans qu'on puisse expliquer pourquoi, cela est valable pour toutes les races.

Bonjour, j'ai élevé et élève des moutons des différentes races que vous citez. Je précise que ces animaux étaient et sont de pure race inscrits, donc qui présentent les caractéristiques propre à leur race. Ce ne sont pas des animaux dont on devine la trace de telle ou telle race (au niveau de ce qu'on voit en morphologie extérieure = phénotype) mais qui intrinsèquement ne reproduisent bien souvent pas les qualités des races devinées. - Suffolk : race lourde dites de bergerie. Prolificité moyenne (+- 1.6). Les brebis agnelent en décembre-janvier et produisent des agneaux à vitesse de croissance élevée. Quelques semaines + tard, les agneaux sont bons pour l'abattage, à Pâques bien souvent. Au delà, ils deviennent trop gras que pour offrir une carcasse de qualité. Au niveau agnelage, c'est la race avec laquelle j'ai eu le + de difficulté et une des raisons qui m'a poussé à arrêter la race. Possibilité d'agneler + tard, certainement, et de les faire à l'herbe mais comme déjà dit, ils se mettent un peu trop facilement de gras sur le dos et les carcasses trop lourdes sont difficilement commercialisables. - Bleu du Maine : race d'herbage de grand format s'élevant très bien sur de bons pâturages. Agnelage de printemps facile (bassin très large) et prolificité sont les grands atouts de la race. Ce sont des mères très douces et laitières qui leur permettent d'élever sans problème leurs 2-3 agneaux. Conformation des carcasses des agneaux un peu moindre que le Suffolk mais le nombre d'agneau par mère compense largement. Cette race est souvent considérée comme lignée maternelle avec laquelle on croise un bélier lourd et viandeux -> amélioration de la musculature des agneaux que la mère Bleu met au monde et élève facilement. - Ardennais Roux : race peu exigeante à agnelage facile avec un bélier la même race (expérience malheureuse avec des béliers Texel -> césarienne). Agnelage de printemps souvent mais aussi dans d'autres périodes de l'année. J'en ai déjà eu en août, en décembre,... La mise au bélier doit donc être bien contrôlée. Carcasse légère et pas trop conformée... difficilement commercialisables donc. Prolificité : +- 1,5. Les Ardennais Roux ont la réputation d'être sauvage, mais là, c'est plus l'éleveur qui selon moi influence le contact qu'il a avec ses animaux. Pour + d'infos, n'hésitez pas.

Le mouton est très sensible au cuivre, qui, assimilé en de trop grande quantité, s'avère mortel pour lui. Les fientes des poules et des canards, pour autant que la densité sur le parcours ne soit pas trop importante ne posent généralement pas de problèmes à ce niveau là. Ce sont les excréments de porcs, libérant du cuivre dans le terrain, qui peuvent amener des soucis au niveau de la santé des ovins. Il s'agit donc de ne pas laisser pâturer ses moutons dans des prairies où du lisier de porc, excellent engrais qu'il est, vient d'être fraichement épandu. Il est aussi important d'empêcher l'accès des moutons au mangeoire, abreuvoir et pondoirs de la basse-cour. Quand à un coq agressif envers les ovins, je n'en ai jamais entendu parler.

Le fait que les véritables Marans noir uni (on voit souvent des poules Marans dites noires qui sont en fait des "mauvaises" cuivrées) sont relativement rares me conforte dans l'idée que le coq noir est du type Estaires.

Si les puristes des races Estaires ou Marans passent par ici, je crois qu'ils diront que ce n'est tout à fait l'une ou l'autre race, on devine des croisements +- lointain sur les 3 sujets. Cela dit, le 1er coq noir, bien que bas sur pattes, serait plutôt typé Estaires. Le coq noir à camail argenté, sans doute Estaires également, bien qu'il existe des Marans noir à camail argenté également. La couleur de l'oeuf des poules doit pouvoir clarifier la chose. Le 3ème fait penser à un Marans de variété froment, bien que l'on perçoive du blanc dans l'oreillon (oreillon sablé). Il est préférable de les accoupler avec des poules qui sont de même variété que le coq.

Tes premiers poussins bleus ! J'espère qu'ils répondront à tes attentes ...

Très belle diversité dans les couleurs !

C'est bien les femmes ça ...

Bravo aux heureux parents... ils n'auront pas mis longtemps pour officialiser leur rencontre !

Super intéressant de voir comme la sélection peut orienter l'apparence d'une race ! Prévoir la visite d'un concours lors d'un voyage aussi lointain est la preuve de la passion et motivation qui t'anime