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Franzi

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Tout ce qui a été posté par Franzi

  1. c est pas vraiment gagné !!
  2. ok merci suivant l evolution je te demanderais pour l instant elle comprend vite elle est geniale
  3. Franzi

    Mante religieuse

    Mantis religiosa (Mante religieuse) Mantoptère Manteidae source : Jacquart julien ; jakar.julien@caramail.com Morphologie : Taille : Mâle 60mm, femelle 75mm , de couleur vert pomme Prothorax allongé formant un "cou" Pattes antérieures ravisseuses, la partie terminale peut se replier et se loger au bord inférieur de la cuisse formant ainsi une pince Extrême mobilité de la tête (triangulaire) Possède des ailes Voici la patte ravisseuse source : perso.orange.fr/insectes.net/mante/mant1.htm Éthologie : La femelle dévore volontiers le mâle après l'accouplement Les pattes ravisseuses permettent à la mante de saisir sa proie et de la maintenir pour la dévorer. Afin d'évaluer la distance de la proie, elle se "balance" de gauche à droite, s'approche doucement pour la saisir de façon extrémement rapide Reproduction : En septembre, la femelle édifie 1 à 4 oothèques (contenant 200 à 300 oeufs) fixées à des pierres ou à des branches (souvent le long des murs) Éclosion en juin Oothèque fixée à une branche
  4. Franzi

    blattes

    LES BLATTES Description Ordre Dictyoptères "à ailes en réticulées". Caractéristiques : généralement deux paires d'ailes, bien qu'elles puissent être de taille réduite ou même absentes ; les ailes antérieures présentent des nervures bien développées et elles ont tendance à être durcies ; elles chevauchent la ligne médiane ; les ailes postérieures, membraneuses, sont repliées sous les ailes antérieures ; longues antennes, longilignes et multi-segmentées ; omnivores, avec pièces buccales adaptées au broyage ; tarse à 5 segments ; métamorphose incomplète, avec les stades neuf et larve. Famille Blattidés. Caractéristiques des différentes espèces Blatte orientale (Blatta orientalis) Individus adultes : 20 - 24 mm de long ; couleur : brun foncé, presque noir ; les ailes des mâles recouvrent deux tiers de l'abdomen, les ailes des femelles sont atrophiées ; ces blattes peuvent grimper sur des surfaces verticales rugueuses, mais pas sur des surfaces verticales lisses. Blatte germanique (Blattela germanica) Individus adultes : 10 - 15 mm de long ; couleur : brun jaunâtre avec deux marques longitudinales foncées sur le pronotum ; ailes bien développées chez les deux sexes ; ces blattes peuvent grimper sur toutes surfaces verticales. Autres espèces Blatte américaine (Periplaneta americana) Individus adultes : 28 - 44 mm de long ; couleur : brun rouge avec bordure jaune tout autour du pronotum ; aucune nervure submarginale jaune sur les ailes antérieures ; dernier segment du cerque deux fois plus long que large. Blatte australienne (Periplaneta australasiae) Individus adultes : 30 - 35 mm de long ; couleur : brun clair avec nervure jaune ivoire comprenant une large tache noire bilobée bien distincte ; nervure submarginale jaune à la base des ailes antérieures. Larves: Quelle que soit l'espèce, les larves présentent des caractères apparents similaires à ceux des individus adultes, bien que leur taille soit réduite. Les larves sont blanches dès l'éclosion ou après la mue, mais la cuticule fonce rapidement pour atteindre sa couleur définitive. Localisation On rencontre couramment des blattes dans les locaux commerciaux où sont entreposées ou produites des denrées alimentaires. Grégaires et nocturnes, elles passent leurs journées cachées dans des fissures ou des lézardes, près des éviers, canalisations, cuisinières, arrières de placards et compartiments moteur des réfrigérateurs. Elles infestent en particulier les immeubles comportant des gaines d'entretien et des installations de plomberie complexes. L'infestation peut démarrer par l'introduction d'oeufs ou d'individus adultes sur du linge, (les matières premières, dans (les cartons ou des caisses, ou bien lorsque les insectes pénètrent dans les immeubles par les canalisations ou les vide-ordures. B. orientalis et B. germanica sont les plus communes en Europe du Nord. On les rencontre parfois ensemble mais, d'une façon générale, 8. ,germanica préfère les environnements plus chauds et humides, tels qu'immeubles équipés du chauffage central, alors que B. orientalis est plus souvent localisée dans les environnements moins humides et plus frais, tels que sous-sol et canalisations. P. americana et P. australasiae sont des espèces tropicales et subtropicales que l'on rencontre également en climat tempéré dans les ports et les zones de chalandise. Importance Les blattes sont les vecteurs potentiels de pathologie telles que dysenterie, gastro-entérite, typhoïde et poliomyélite. Omnivores, leur régime alimentaire comprend des substances en fermentation, des pansements usagés, des cheveux, le cuir, le papier peint, les fèces et les denrées alimentaires. Les denrées alimentaires peuvent être contaminées simplement par transfert mécanique des agents pathogènes à partir du corps de l'insecte, ou par transmission dans les fèces. En outre, les denrées peuvent être polluées par l'odeur caractéristique des blattes, qui est produite par les fèces et les sécrétions des glandes salivaires ou abdominales, ou bien encore par les animaux morts. Cycle de vie de Blatella germanica Individu adulte 12 mm Oothèque portée par la femelle Cycle de vie Blatte orientale La femelle produit 5 oothèques à intervalles mensuels. Les oothèques ont une paroi épaisse et résistante ; elles mesurent 12 mm de long, elles contiennent chacune jusqu'à 16 neufs, et elles sont fixées au substrat à proximité d'une source de nourriture. Elles peuvent ensuite être recouvertes de débris. Les larves éclosent 6 à 12 semaines plus tard, et elles subissent de 7 à 10 mues avant maturité, ce qui prend entre 10 mois et 2 ans, selon la température ambiante et la réserve de nourriture. A chaque mue successive, les ailes, les antennes et les cerques se développent et la larve acquiert progressivement les caractères de l'individu adulte. Les individus adultes vivent environ 4,5 mois à 25°C. La lente prolifération de B. orientalis limite le risque d'infestation en conditions normales d'hygiène. Blatte germanique La femelle produit de 4 à 8 oothèques à environ 1 mois d'intervalle. Chaque oothèque possède une paroi épaisse et résistante ; elle mesure 6 mm de long et contient jusqu'à 30 neufs mais, contrairement à B. orientalis, la femelle porte l'oothèque jusqu'à peu de temps avant l'éclosion, quelque 2,5 à 4 semaines plus tard. Elle fait en sorte de cacher l'oothèque près d'une source de nourriture, où surviendront l'éclosion et les 5 à7 mues de la larve avant maturité. A 25°C, la maturité est atteinte en 3,5 mois. Ce délai est fortement influencé par la température ambiante. Les individus adultes vivent environ 8,5 mois à 25°C. La blatte germanique est particulièrement vivace pour les raisons suivantes 1 - chaque oothèque renferme un grand nombre d'oeufs, 2 - la femelle protège les oothèques en les portant jusqu'à proximité de l'éclosion, 3 - le temps entre éclosion et maturité est court, 4 - étant de taille réduite, les individus peuvent se dissimuler facilement.
  5. Tordeuse des bourgeons de l'épinette Classification photo: T. Arcand, SCFEspèce Choristoneura fumiferana (clem.) Famille Tortricidae La tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) est une espèce de papillon de nuit qui fait partie de l’ordre des lépidoptères. Description Papillon de petite taille, gris brun tacheté de blanc , avec une envergure d’ailes d’environ 20 mm. La chenille est cylindrique, brune tachetée de jaune ou de blanc et mesure entre 20 et 30 mm lorsque sa croissance est terminée. Cycle vital chenille photo: T. Arcand, SCFLa métamorphose est complète, c’est-à-dire que les papillons passent par quatre stades au cours de leur vie : l’oeuf, la larve, la nymphe (chrysalide) et l’adulte. La ponte a lieu en juillet et août. Chaque femelle peut pondre jusqu’à 200 oeufs vert pâle, qu’elle dépose en masses aplaties de 10 à 50 oeufs, sur les aiguilles des pousses de conifères. Dix à quatorze jours plus tard, les larves apparaissent, se dispersent et ne s’alimentent pas, mais se tissent un petit cocon de soie appelé hibernaculum, sur les arbres hôtes, dans lequel elles muent une première fois et passent l’hiver. Au printemps, les chenilles sortent de leur abri, se dispersent et commencent à s’alimenter. Le développement larvaire complet comprend 6 mues. La pupaison, étape de la métamorphose, a lieu vers la fin de juin et le début de juillet et dure entre 10 et 14 jours. Les chrysalides rougeâtres sont suspendues par des fils de soie dans les arbres. Les adultes vivent environ dix jours et se consacrent à la reproduction. Habitat La TBE est répandue partout en Amérique du Nord. Elle se retrouve là où poussent ses essences préférées de conifères, autant en milieu forestier qu’urbain. Alimentation Malgré son nom, la TBE préfère s’alimenter sur le sapin baumier, mais s’attaque également à plusieurs autres conifères, dont l’épinette blanche, l’épinette rouge et l’épinette noire. Les chenilles se nourrissent du pollen des fleurs, des bourgeons fraîchement éclatés et des aiguilles des arbres. Les adultes ne se nourrissent pas. Communication Les antennes en forme de plume des papillons mâles sont couvertes de milliers de récepteurs olfactifs qui captent des messages chimiques présents dans l’air. Ces messages, des parfums émis par les femelles, sont appelées phéromones sexuelles. Grâce à ses antennes particulièrement développées, un mâle peut percevoir à quelques kilomètres de distance l’odeur d’une femelle de son espèce qui “appelle”. En suivant cette trace, le mâle parvient à rejoindre la femelle pour s’accoupler. Un ravageur de nos forêts La TBE est le plus important ravageur de forêts de sapin et d’épinette en Amérique du Nord. Les invasions périodiques de TBE dans les forêts de conifères entraînent des pertes économiques énormes à l’industrie forestière. Des défoliations répétées sur plusieurs années nuisent à la croissance des arbres et provoquent leur mort. Néanmoins, cet insecte joue un rôle bénéfique à long terme. Il accélère l’évolution normale de la forêt, diversifie les peuplements d’arbres et les communautés animales qui y vivent. Un milieu trop uniformisé favorise les épidémies de ravageurs qui y trouvent leur nourriture préférée en grande quantité. Plusieurs ennemis naturels aident au contrôle des populations de TBE. Ce sont des oiseaux, des araignées et des insectes. La TBE est également attaquée par des insectes parasites, dont certains n’attaquent qu’elle. Des maladies (virus, bactéries et champignons) affectent également la TBE. Lutte biologique Depuis 1987, le seul insecticide utilisé au Québec contre la TBE est le Bacillus thuringiensis variété Kurstaki (b.t.), une bactérie qui agit sur les chenilles uniquement. Le b.t. paralyse l’intestin des insectes qui ne peuvent plus se nourrir et meurent quelques heures plus tard. Cet insecticide biologique est sans danger pour la santé humaine et l’environnement. À ce moyen de lutte, on doit ajouter des mesures préventives afin de contrôler les populations de TBE. Ainsi, les arbres affaiblis ou malades sont éliminés et on effectue des éclaircies dans les peuplements de sapin et d’épinette afin de favoriser la croissance et la vigueur des arbres. De cette façon, on rend les peuplements d’arbres plus résistants aux attaques de ravageurs.
  6. Franzi

    Syrphes

    Syrphes Classification photo: T. Arcand, SCFFamille Syrphidae Les syrphes font partie de l’ordre des diptères qui comprend également les mouches, moustiques, mouches à chevreuil, etc. La famille des syrphes comprend environ 950 espèces en Amérique du Nord. Description Elles sont souvent de coloration noire et jaune, et , selon les espèces, plus ou moins velues. Certaines sont uniformément noires ou brunes. Leur taille varie de quelques millimètres à environ 2 cm. Plusieurs ressemblent de façon saisissante aux abeilles, guêpes ou bourdons. Contrairement à ces derniers, les syrphes ne possèdent pas de dard et ne peuvent pas piquer. Les yeux sont gros et semblent couvrir toute la tête. La forme des larves varie selon les espèces. Elles peuvent être de type asticot et généralement verdâtres, ou aquatiques avec l’extrémité postérieure prolongée en un long tube respiratoire ressemblant à une queue de rat, ou encore ovales et aplaties. Cycle vital photo: T. Arcand, SCF La métamorphose est complète, c’est-à-dire que les syrphes passent par quatre stades au cours de leur vie : l’oeuf, la larve (photo à droite), la nymphe et l’adulte. Les oeufs sont déposés individuellement ou en masses sur les plantes ou dans le sol, près de la source de nourriture des larves. Les femelles de certaines espèces pondent leurs oeufs parmi ceux d’une autre espèce d’insecte (pucerons, araignées rouges, par exemple) qui serviront de nourriture aux larves. Selon les espèces, les larves ou les adultes hivernent. Habitat Les syrphes se retrouvent dans divers habitats, tant à l’état larvaire qu’adulte. Selon les espèces, les larves vivent dans la végétation en décomposition ou sur les plantes, dans l’eau polluée, la charogne ou les excréments, ou dans les nids d’hyménopères sociaux. Les adultes volent fréquemment parmi les fleurs, dans presque tous les milieux. Alimentation Plusieurs espèces sont carnivores à l’état larvaire et se nourrissent principalement de pucerons. Une larve peut dévorer de 400 à 900 pucerons au cours de sa période de croissance qui dure de 3 à 4 semaines. Les adultes prélèvent de la sève, du nectar et du pollen des fleurs en guise de nourriture. Moyen de défense Les syrphes sont étonnantes de part leur ressemblance avec les abeilles ou les guêpes. Comme elles, les syrphes fréquentent les fleurs. Ainsi, les prédateurs confondent facilement ces mouches avec les hyménoptères butineurs et s’abstiennent le plus souvent de s’en prendre à elles, de peur d’être piqués. Ce phénomène, appelé mimétisme, est courant dans le monde animal. Face à un prédateur, une syrphe ne se montre pas agressive car elle ne possède pas d’arme offensive tel qu’un dard. Elle opte pour la fuite ! Comportements Les adultes sont actifs le jour. Ils voltigent ou font du vol stationnaire au-dessus des fleurs. Leurs déplacements, lors du vol, sont très rapides. Les syrphes qui fréquentent les fleurs sont utiles puisqu’en transportant du pollen de fleur en fleur, elles favorisent leur pollinisation. Des alliés dans la lutte biologique Les pucerons sont de petits insectes de l’ordre des homoptères, qui se nourrissent en perforant les parois des plantes et en aspirant leur sève. Ils nuisent aux plantes en les affaiblissant et en leur injectant des agents pathogènes (virus) présents dans leur salive. Les larves carnivores de syrphes sont très utiles dans les jardins en tant que destructeurs efficaces de pucerons. Lexique Mimétisme : C’est vers 1860 que le naturaliste anglais Henry Bates a décrit le phénomène du mimétisme. Il s’agit de l’imitation d’un animal non comestible ou sachant se défendre (le modèle), par un animal inoffensif (le mime). La coloration très voyante du modèle et du mime est appelée coloration avertissante. L’avertissement est souvent donné par des couleurs jaune et rouge en combinaison avec du noir. L’homme utilise les mêmes couleurs pour prévenir d’un danger, comme des panneaux d’avertissement rouges et jaunes, des voitures de pompier rouges, des feux de signalisation rouges et jaunes, etc. Il existe plusieurs centaines de cas de mimétisme dans le nature. La majorité se retrouve parmi les insectes et autres arthropodes. photo: T. Arcand, SCF La sésie, un papillon qui imite la guêpe.
  7. Papillon tigré du Canada Classification photo: D. DionEspèce : Pterourus glaucus canadensis (R. & J.) Famille Papilionidae Ordre Lépidoptères On retrouve cinq espèces de Papilionidae au Québec. Les espèces les plus communes sont le Papillon tigré du Canada et le Papillon du céleri. Description Papillon diurne de grande taille, jaune avec des bandes noires sur les ailes antérieures. Les ailes postérieures sont ornées de quelques taches bleues et orangées et portent une prolongation en forme de queue. L’envergure des ailes atteint de 100 à 140 mm. photo: M. Parrot La chenille, tout d’abord brune, ressemble aux excréments d’oiseaux, puis devient verte dans les stades plus avancés et porte deux taches en forme d’oeil sur le thorax. Ce dernier est pourvu d’une glande rétractile en forme de Y, l’osmeterium, qui répand une mauvaise odeur lorsque la chenille est dérangée. Cycle vital La métamorphose est complète, c’est-à-dire que les papillons passent par quatre stades au cours de leur vie : l’oeuf, la chenille (larve), la chrysalide (nymphe) et l’adulte. Les adultes sont présents de la fin mai jusqu’à juillet. Les oeufs sont pondus sur les plantes-hôtes dont s’alimentent les chenilles. Ces dernières sont présentes de la mi-juillet jusqu’au début de septembre. La chrysalide passe l’hiver attachée à une branche ou à la tige d’une plante. Habitat Les chenilles vivent en divers milieux, là où se retrouvent leurs plantes-hôtes, comme les forêts mixtes, les parcs et les vergers. Les adultes se rencontrent près des endroits où vivent les chenilles, fréquemment sur les fleurs. Alimentation Les chenilles se nourrissent du feuillage d’arbres et d’arbustes divers, tels le cerisier sauvage, le peuplier faux-tremble, le bouleau, le pommier, le frêne, le saule et l’aulne. Les adultes s’alimentent du nectar des fleurs. Au printemps, ils apprécient particulièrement les lilas. Comportement Le Papillon tigré du Canada a un vol puissant et rapide qui lui permet de franchir de grandes distances. Il peut voler très haut, planant au-dessus du sommet des arbres. Lexique Papillon diurne : On distingue les papillons diurnes des papillons nocturnes par la forme des antennes, capitées chez les premiers et de différents types sauf capité chez les seconds. De plus, les papillons de jour ont habituellement le corps effilé et tiennent leurs paires d’ailes collées l’une contre l’autre au-dessus du corps, au repos. Les papillons de nuit ont le corps velu et volumineux et gardent en général les ailes de chaque côté du corps lorsqu’ils ne volent pas. De loin les plus nombreux, les papillons nocturnes représentent environ 85% des lépidoptères.
  8. Franzi

    Moustique

    Moustiques Classification photo: James GathanyFamille Culicidae Les moustiques font partie de l’ordre des diptères qui comprend également les mouches, mouches à chevreuil, etc. Le nom maringouin donné au moustique serait emprunté de langues de tribus brésiliennes. On compte 52 espèces de moustiques au Québec dont une trentaine piquent les humains, 74 espèces au Canada et environ 3000 dans le monde. Description Petites mouches délicates, généralement de 6 mm de longueur ou moins, avec de longues pattes et un appareil buccal pointu et allongé. Les moustiques possèdent une seule paire d’ailes, dont les nervures ou les marges sont couvertes d’écailles et de soies sensibles aux variations de température et d’humidité de l’air. Les antennes sont plumeuses chez les mâles et pourvues de courtes soies chez les femelles. Les larves, sortes de vers grouillants, et les nymphes, en forme de virgules, sont aquatiques. Cycle vital La métamorphose est complète, c’est-à-dire que les moustiques passent par quatre stades au cours de leur vie : l’oeuf, la larve, la nymphe et l’adulte. La femelle dépose de 50 à 300 oeufs de forme allongée à la surface d’un plan d’eau stagnante, ou sur un sol humide. La ponte peut s’étaler sur une période de plusieurs heures à quelques jours. Selon la température de l’eau, la durée du développement de l’embryon, dans l’oeuf, va varier. Mais une fois les bonnes conditions de température et d’humidité rencontrées, il ne faudra que quelques jours pour qu’une jeune larve de 1,5 à 2 mm de longueur sorte de l’oeuf. Au cours de sa croissance, la larve va muer 4 fois. Une fois sa croissance achevée, la larve mue une dernière fois et se transforme en nymphe, étape de la métamorphose qui dure de 2 à 3 jours.L’adulte qui émerge alors est prêt pour entreprendre sa vie terrestre. Les moustiques adultes peuvent vivre d’une semaine à plus de trente jours. Les femelles vivent plus longtemps que les mâles, ces derniers mourant peu après l’accouplement. Chez certaines espèces, les femelles accouplées hivernent dans les creux des arbres, les terriers, les caves, etc. Oeufs Larve Nymphe Habitat Les moustiques sont présents sur tous les continents, à l’exception de l’Antarctique.On les retrouve tant en milieux naturels qu’urbains. Les larves peuplent les milieux formés d’eau douce stagnante et peu profonde. Il peut s’agir d’étangs, marécages, trous d’eau provisoires, contenants divers remplis d’eau de pluie, etc. Alimentation L’ appareil buccal des moustiques mâles et femelles permet d’aspirer la sève et le nectar des plantes. La femelle, dont la trompe est plus rigide que celle du mâle, peut percer la peau d’un animal, y injecter de la salive et aspirer une petite quantité de sang. Elle a besoin du sang d’un hôte pour assurer le développement de ses oeufs. Les moustiques ne cherchent pas à piquer de préférence les êtres humains. Selon le milieu où elles vivent, les hôtes peuvent varier car les femelles cherchent à piquer les animaux qui les entourent. Dans les régions tempérées, comme au Canada, la femelle pique généralement une seule fois. Après avoir pris son repas de sang, la femelle doit se reposer et digérer. Les éléments nutritifs absorbés assureront le développement de ses oeufs. Les larves de moustiques filtrent l’eau et se nourrissent de bactéries, de champignons et d’algues microscopiques. À la recherche d’un hôte La femelle est tout d’abord attirée par les mouvements et les formes d’un hôte. Après s’en être approchée, certaines couleurs vont l’attirer particulièrement (du bleu à l’orangé chez certaines espèces). Les yeux des moustiques sont sensibles aux radiations infrarouges. La femelle peut être guidée par ces radiations vers les animaux à sang chaud. L’attraction se poursuit quand la femelle perçoit l’odeur de substances chimiques, comme le gaz carbonique, que l’hôte dégage en respirant. Finalement, des odeurs émises par l’hôte, comme celle de la transpiration, stimule le moustique à piquer. Communication De deux à quatre jours après leur sortie de l’eau, les moustiques partent en quête de partenaires sexuels. Les femelles peuvent attirer des mâles par des signaux. Les battements de leurs ailes créent des vibrations sonores reconnaissables (de 200 à 400 battements par seconde) et des glandes spéciales libèrent des phéromones sexuelles. Les antennes des moustiques portent de petites soies sensitives servant à détecter les substances chimiques présentes dans l’air. Les soies présentes sur les antennes des mâles sont plus nombreuses et bien étalées, un avantage lorsqu’il faut capter les messages chimiques présents dans l’air, envoyés par les femelles. Les antennes sont aussi dotées d’un organe de Johnston formé de soies spéciales qui permettent de percevoir des ondes sonores, comme celles produites par le battement d’ailes d’autres insectes. Ainsi, c’est le bruit produit par la vibration des ailes d’une femelle qui incite un mâle à la rejoindre pour l’accouplement. Les signaux émis par les femelles varient d’une espèce à l’autre, ce qui permet aux mâles de reconnaître une partenaire de sa propre espèce. Source principale: Bourassa, Jean-Pierre. 2000. Le Moustique, par solidarité écologique. Boréal. Lexique Muer : un insecte mue en se débarrassant de sa peau devenue trop petite pour lui permettre de croître. Après la mue, une nouvelle peau légérement extensible se reforme. Phéromone : produit chimique libéré par un animal et ayant des effets sur le comportment de ses congénères. Radiations infrarouges : les ondes qui sont produites lorsqu’un corps animal dégage de la chaleur.
  9. Criquets, sauterelles et grillons Classification Le grillon automnal photo: M. ParrotFamille Acrididae (criquets) Famille Tettigoniidae (sauterelles) Familles Gryllidae et Oecanthidae (grillons) Les criquets, sauterelles et grillons font partie de l’ordre des orthoptères. Au Québec, on retrouve une trentaine d'espèces de criquet, une douzaine d'especes de grillon et une quinzaine d'espèces de sauterelle. Description Le criquet tacheté photo: T. ArcandLa première paire d’ailes est plus épaisse et rigide que la seconde. Les ailes postérieures sont repliées en évantail sous les ailes antérieures, au repos. Les pattes postérieures sont très développées, adaptées pour le saut. L’appareil buccal est de type broyeur. Les stades immatures sont semblables aux adultes, mais sans ailes complètes. Criquets La coloration, brune, verte, jaune, varie beaucoup d’une espèce à l’autre. Les antennes sont plus courtes que le corps. Les tympans sont situés latéralement, sur le premier segment de l’abdomen. L’ovipositeur est court. Sauterelles sauterelle (B. Drouin, MAPAQ)La coloration est généralement verte. La forme du corps est cylindrique ou comprimée latéralement. Les antennes sont plus longues que le corps. Les tympans sont situés sur les pattes antérieures. L’ovipositeur est long, en forme de sabre. Grillons La coloration est souvent noire ou brune. Le corps est aplati dorso-ventralement et les ailes sont posées horizontalement sur le corps. Les antennes sont longues. Les tympans sont situés sur les pattes antérieures. L’ovipositeur est long, de forme cylindrique. Cycle vital La métamorphose est incomplète, c’est-à-dire que ces orthoptères passent par trois stades au cours de leur vie : l’oeuf, la larve et l’adulte. Les oeufs sont déposés dans le sol, vers la fin de l’été ou à l’automne, où ils passent l’hiver et éclosent au printemps suivant. Habitat On les retrouve sur le sol et la végétation des champs et parterres et occasionnellement, dans les habitations. Les criquets vivent dans divers habitats, mais on les retrouve généralement dans les mileux secs. Le criquet des champs affectionne particulièrement les milieux humides. La plupart des insectes qui chantent autour des habitations sont des grillons. On rencontre le grillon printanier à la lisière des forêts mixtes. Alimentation Les grillons se nourrissent de matière végétale ou animale en décomposition, d’insectes et de fruits. Les sauterelles se nourrissent de plantes et parfois d’autres insectes. Les criquets ont un régime strictement végétarien. Comportement La stridulation Ces insectes produisent des sons dans le but principal de trouver un partenaire pour la reproduction. Chez la majorité des espèces, ce sont les mâles qui stridulent. Chaque espèce a un chant spécifique, caractérisé par son rythme et sa durée. Certaines espèces ne chantent que le jour, d’autres uniquement la nuit, d’autres encore, sont actives de jour comme de nuit. Chez les grillons et les sauterelles, les sons sont produits par le frottement d’une aile antérieure contre l’autre. Un rebord tranchant situé sur la face dorsale d’une aile est frotté contre une arête dentelée située sur la face ventrale de l’autre aile. Chez les criquets, c’est le frottement du bord interne dentelé de la patte postérieure contre le rebord externe durci d’une aile qui produit les sons. Chant du criquet des champs (Chorthippus curtipennis Harr.) Chant du grillon printanier (Gryllus veletis A. & B.) Source des chants d’insectes : Pelletier, Georges, Guide sonore et visuel des insectes chanteurs du Québec et de l’est de l’Amérique du Nord, 1995, Broquet. Moyens de défense Certaines espèces passent inaperçues aux yeux de leurs ennemis grâce à des colorations qui permettent de se camoufler dans leur habitat. S’ils se sentent menacés, c’est en bondissant qu’ils échappent aux prédateurs. Certaines espèces de criquet, lorsqu’elles sautent, déploient leurs ailes postérieures de couleur vive en émettant un crépitement. Ce comportement a pour but d’effrayer l’ennemi. Lexique Ovipositeur: structure plus ou moins allongée selon les espèces, située à l’extrémité de l’abdomen des femelles, qui a pour fonction de déposer les oeufs à l’endroit précis où ils doivent éclore. Tympan : organe qui perçoit les sons. Les tympans sont constitués d’une membrane tendue sur une bordure sclérifiée (dure).
  10. Franzi

    luciole

    Lucioles, mouches-à-feu Classification photo: Yves Dubuc Insectes du Québec sur Internet Famille Lampiridae Ordre Coléoptère Description Leur corps est aplati et mou, de forme allongée et ovale. Couleur variable: noir, brun, verdâtre, jaunâtre ou rougâtre. Les femelles n'ont pas d'ailes ou ont des ailes réduites. Leur abdomen est généralement muni d'un organe ayant la propriété d'émettre de la lumière. Cet organe est situé dans les 2 ou 3 derniers segments de l'abdomen. Il s'agit du phénomène de bioluminescence. Cycle vital La métamorphose est complète, c’est-à-dire que les lucioles passent par quatre stades au cours de leur vie : l’oeuf, la larve, la nymphe et l’adulte. Les oeufs sont pondus sur le bois humide ou le sol, durant l’été. Les larves hibernent sur ou sous la surface du sol, à l’intérieur de logettes formées de matière organique. La métamorphose a lieu au printemps de la deuxième année et les adultes, qui émergent au début de l’été, vivent jusqu’au mois d’août. Habitat Le jour, les adultes se tiennent sur la végétation ou dans les anfractuosités de l’écorce. Ils sont actifs la nuit, en bordure des forêts et dans les boisés. Les larves vivent sous l’écorce ou au niveau du sol, ainsi que dans les endroits humides. Alimentation Larves et adultes sont prédateurs d’insectes et de mollusques terrestres. Ils injectent dans leurs proies une substance toxique contenant des sucs digestifs, pour ensuite aspirer les tissus partiellement digérés. Comportements La plupart des espèces sont nocturnes. Mâles et femelles émettent des signaux lumineux intermittents, habituellement au début de l’été. Ces signaux sont essentiels pour reconnaître les partenaires sexuels. Chaque espèce a un rythme propre caractérisé par la durée du signal lumineux et par le temps entre deux signaux. Un phénomène de mimétisme existe chez plusieurs espèces de luciole. Les femelles imitent les signaux lumineux d’autres espèces afin d’attirer des mâles qu’elles capturent et dévorent. Une idée brillante ! Des chercheurs de l’Université Laval ont mis au point une technique qui utilise le gène de la bioluminescence pour mieux étudier un parasite qui infecte 15 millions de personnes à travers le monde. Les chercheurs ont intégré au génome du parasite (un protozoaire microscopique du genre Leishmania) le gène responsable de la bioluminescence chez la luciole, afin d’estimer plus rapidement et avec plus de précision le nombre de parasites dans un échantillon de cellules humaines. Grâce à un appareil appelé luminomètre, il est possible de mesurer l’intensité de lumière émise par les parasites dans les cellules infectées. Ces travaux de recherche pourraient mener à l’élaboration de médicaments plus efficaces contre ces parasites qui s’attaquent aux cellules du système immunitaire et peuvent causer la mort. Lexique Bioluminescence: Chez les lucioles, la lumière est émise à partir de l’organe photogénique situé dans les derniers segments de l’abdomen. Les cellules de cet organe contiennent de la luciférine, une protéine qui, une fois oxydée par l’enzyme luciférase, émet de l’énergie sous forme de lumière (verte, bleue, jaune ou rouge, selon les espèces). Cette lumière est froide parce que presque 100% de l’énergie est transmise sous forme de lumière et très peu sous forme de chaleur. La fréquence et la durée des pulsations lumineuses sont dues au flux d’air entrant dans les trachées (petits tubes où circule l’air dans le corps des insectes) de l’organe photogénique: au contact de l’air, la luciférine est oxydée et produit instantanément de la lumière. Le phénomène de la bioluminescence est également observé chez d’autres animaux vivant dans les profondeurs des océans.
  11. Franzi

    Dytique

    Dytiques Classification Famille Dytiscidae Ordre Coléoptère La famille des dytiques comprend plus de 500 espèces en Amérique du Nord. photo: M. Parrot Description Le corps est lisse et très dur, de forme ovale et hydrodynamique. La coloration est brune, noire ou verdâtre. Les pattes postérieures sont aplaties et frangées de longs poils, servant d’excellentes rames. Selon l’espèce, la taille varie de 3 à 35 mm. Les larves aquatiques ont un corps allongé, brun pâle ou jaunâtre. Leur appareil buccal consiste en une paire de mandibules allongées, en forme de faucilles, perforées et pourvues d’un conduit intérieur par lequel elles aspirent les tissus liquéfiés de leurs proies. Cycle vital La métamorphose est complète, c’est-à-dire que les dytiques passent par quatre stades au cours de leur vie : l’oeuf, la larve, la nymphe et l’adulte. Les oeufs sont déposés individuellement sur les feuilles flottantes ou dans les tissus des plantes aquatiques, ou encore en masses près de la rive. Les larves parvenues à maturité rampent sur le rivage pour s’empuper dans le sol humide. En général, les adultes hivernent dans l’eau, parfois aussi les larves. Les dytiques peuvent souvent vivre plus d’une année. Habitat On retrouve les dytiques dans les mares, étangs, lacs et cours d’eau tranquilles. Alimentation Larves et adultes sont de féroces prédateurs qui s’attaquent à une variété d’animaux aquatiques incluant d’autres insectes et arthropodes ainsi que de petits poissons et des têtards. Leurs façons de s’alimenter diffèrent cependant. Les larves injectent par le canal situé à l’intérieur de leurs mandibules des sucs digestifs dans la proie, pour ensuite aspirer les parties molles partiellement digérées de la victime. Les adultes déchiquètent leurs proies en morceaux et les mâchent à l’aide de leurs mandibules. Comportements Les dytiques sont des nageurs fort actifs qui bougent leurs pattes postérieures simultanément comme des rames. Ils ont une bonne capacité de vol et sont souvent attirés par la lumière des lampadaires, la nuit. Ils volent d’un étang à l’autre surtout en période de reproduction. Pour constituer leur réserve d’air, les adultes pointent l’extrémité de l’abdomen à la surface de l’eau. Ils emmagasinent de l’air sous leurs élytres, en contact avec des stigmates, ce qui leur permet de demeurer sous l’eau pour de longues périodes. Les larves respirent grâce à un stigmate situé au bout de l’abdomen, qu’elles pointent à la surface de l’eau. D’autres habitants des étangs Les dytiques partagent leur habitat aquatique avec de nombreuses espèces d’insecte. En voici quelques-unes. photo: M. ParrotLes patineurs font partie de l’ordre des hémiptères (punaises). Ils vivent à la surface de l’eau et chassent les insectes aquatiques qui montent à la surface et d’autres qui tombent et flottent sur l’eau. Leur habileté à flotter et à patiner à la surface de l’eau est due à la structure des segments terminaux de leurs pattes, couverts de poils hydrophobes qui retiennent de minuscules bulles d’air, jouant le rôle de flotteurs. Les patineurs ailés sont responsables de la dispersion de l’espèce. photo: B. Drouin, MAPAQ Les léthocères, ou punaises d’eau géantes, insectes de taille impressionnante, se nourrissent d’autres insectes et d’animaux aquatiques tels que têtards, salamandres et petits poissons. Ils respirent grâce à deux tubes situés à l’extrémité de l’abdomen, qu’ils pointent hors de l’eau. Ils quittent fréquemment l’eau et volent, souvent attirés par les sources lumineuses. photo: M. ParrotLes gyrins, aussi appelés tourniquets, font partie de l’ordre des coléoptères. Ce sont de rapides nageurs qui patinent à la surface de l’eau en décrivant des cercles. Ils sont également d’excellents plongeurs et ont une bonne capacité de vol. Leurs yeux sont divisés en deux parties par les côtés de la tête. Ils peuvent ainsi voir en même temps sous la surface de l’eau et au-dessus. Lexique Élytres : la première paire d’ailes, durcies, chez les coléoptères. Stigmates: ouvertures situées sur les côtés des segments, par lesquelles l’air pénètre dans les conduits qui assurent la distribution d’air dans le corps de l’insecte.
  12. Franzi

    cigale

    Cigales Classification Famille Cicadidae Ordre Homoptères On retrouve plus d’une centaine d’espèces de cigale en Amérique du Nord. La cigale ridée photo: T. Arcand, SCF Description Insectes de grande taille (3 à 5 cm de longueur). La coloration est noire et les deux paires d’ailes sont membraneuses et posées en forme de toit sur le corps, au repos. La tête est large et porte des yeux proéminents situés latéralement. Les antennes sont courtes. L’appareil buccal est de type suceur. Les larves sont brunes et leurs pattes antérieures, en forme de cuillère, sont adaptées pour creuser dans le sol. Cycle vital La métamorphose est incomplète, c’est-à-dire que les cigales passent par trois stades au cours de leur vie : l’oeuf, la larve et l’adulte. Les femelles pratiquent des incisions dans les rameaux d’arbres et d’arbustes où elles déposent leurs oeufs. Ils éclosent après un mois ou passent l’hiver. Les adultes vivent un mois ou plus. La durée du cycle, de quelques années, varie avec les espèces. Celles dont le cycle dure 13 et 17 ans ne sont pas présentes au Québec. Habitat Les adultes vivent sur l’écorce des arbres et les larves, dans le sol. Parmi les espèces présentes au Québec, la cigale ridée se retrouve dans les forêts de pins et la cigale caniculaire, dans les forêts mixtes. Alimentation Les adultes se nourrissent de la sève des arbres à partir des branches. Les larves perforent les racines pour en aspirer la sève. Comportements Les cigales se déplacent rapidement et ont une bonne capacité de vol. Bien qu’elles soient actives le jour, il est rare de pouvoir les observer. Au contraire, il est fréquent d’entendre leur chant, un long bourdonnement, lors de chaudes journées de juillet et d’août. Ce sont les mâles qui chantent afin d’attirer les femelles. Chaque espèce possède un chant caractéristique. Certaines espèces ont plus d’un type de chant, dont un spécifique pour courtiser la femelle. Les cigales produisent des sons en contractant des muscles qui font vibrer deux membranes situées dorsalement, sur les côtés de l’abdomen, près du thorax. Il s’agit de deux timbales que possèdent uniquement les mâles. Les sons sont amplifiés grâce à des sacs remplis d’air, présents dans l’abdomen, qui résonnent avec les vibrations des timbales. Les cigales perçoivent les sons à l'aide de tympans situés sous l’abdomen. Chant de la cigale ridée (Okanagana rimosa Say) Chant de la cigale caniculaire (Tibicen canicularis Harr.) Source des chants d’insectes : Pelletier, Georges. Guide sonore et visuel des insectes chanteurs du Québec et de l’est de l’Amérique du Nord. 1995. Broquet.
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    cicindèle

    Cicindèles Classification Famille Cicindelidae Ordre Coléoptère La famille des cicindèles comprend environ 130 espèces en Amérique du Nord. La cicindèle à six points photo: L.-G. Simard Description Selon l’espèce, la longueur du corps des adultes varie entre 10 et 20 mm. La majorité des espèces est de couleur foncée, noire ou brune. Les élytres portent souvent des points ou des bandes sinueuses blanc ivoire. Une faible proportion des espèces est colorée vivement, avec des reflets métalliques. La tête, large, porte de gros yeux et de fortes mandibules dentelées, en forme de faucilles. Les pattes sont longues et grêles, parfaitement adaptées pour la course. Les larves ont le corps en forme de S et sont munies d’épines. La tête très grosse porte des mandibules longues et acérées. L’abdomen porte sur le dessus deux crochets charnus qui aident l’insecte à s’agripper aux parois de son terrier. Cycle vital La métamorphose est complète, c’est-à-dire que les cicindèles passent par quatre stades au cours de leur vie : l’oeuf, la larve, la nymphe et l’adulte. Les oeufs sont déposés individuellement, chacun dans un trou creusé dans le sable, agrandi par la larve avant chaque mue et avant d’hiverner. Il y a trois stades larvaires. La pupaison a lieu dans une chambre souterraine creusée par la larve. Les cicindèles hivernent à l’intérieur de tunnels profonds comme adulte ou au dernier stade larvaire. Le cycle peut être complété en deux ou trois ans. Habitat Les cicindèles se retrouvent surtout sur les terrains ouverts, sablonneux et ensoleillés, comme les plages, les chemins forestiers et les champs asséchés. Les larves vivent dans de profonds terriers verticaux creusés dans le sable. Alimentation Larves et adultes sont prédateurs d’autres insectes. Les adultes, dotés d’une très bonne vision, pourchassent leurs proies au sol. Les larves chassent à l’affût. Elles demeurent cachées, à l’entrée de leur terrier, avec la tête dépassant et les mandibules prêtes à saisir un insecte passant à leur portée. Les crochets abdominaux les retiennent fermement aux parois du terrier, les empêchant d’être tirées en-dehors lorsqu’elles capturent une grosse proie. Cette dernière est ensuite tirée au fond du trou où elle est dévorée. Comportements Les cicindèles sont actives le jour, surtout par temps ensoleillé. Les adultes sont très agiles au sol et comptent parmi les insectes les plus rapides à la course. Les adultes détectent tout d’abord une proie visuellement, par ses mouvements. Selon la taille de l’insecte, le comportement de poursuite sera enclenché ou non. Les cicindèles vont le plus souvent s’attaquer à des proies plus petites qu’elles. Une fois qu’elles ont pris un insecte en chasse, elles courent rapidement, puis s’arrêtent quelques secondes, le temps d’ajuster leur vision pour localiser à nouveau la proie et reprennent la chasse aussitôt. Moyens de défense Les cicindèles échappent aux prédateurs en volant rapidement sur de courtes distances. Leur coloration, le plus souvent foncée avec des taches ou des lignes pâles, aide au camouflage. Les lignes blanches brisent la forme de l’insecte ce qui contribue à confondre le prédateur. Les espèces aux couleurs métalliques et iridescentes sont très visibles en pleine lumière, mais deviennent sombres à l’ombre. De plus, elles changent légèrement de couleur selon l’angle de vision. Cette propriété aide la cicindèle à échapper au prédateur lorsqu’elle se déplace. Les cicindèles, lorsque menacées, peuvent émettre des substances chimiques qui repoussent les ennemis. Cet effet est accentué lorsqu’il y a regroupement de cicindèles. Certaines espèces qui volent au cours de la nuit peuvent capter les ultrasons émis par les chauve-souris et éviter leur attaque en changeant brusquement leur direction de vol. Elles peuvent même émettre des ultrasons pour confondre les chauve-souris. Lexique Élytres: la première paire d’ailes, durcies, chez les coléoptères.
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    coccinelle

    Coccinelles Classification Famille Coccinellidae Ordre Coléoptère On retrouve plus de 90 espèces de coccinelle au Québec. Larve photo: B. Drouin Description La coccinelle maculée photo: B. Drouin, MAPAQ La forme du corps est plutôt arrondie et convexe. La coloration est vive et varie selon l’espèce, avec des taches noires sur fond jaune ou rouge, ou à l’inverse, des taches rouges ou jaunes sur fond noir. Une espèce, la coccinelle asiatique, originaire du sud-ouest asiatique, présente plusieurs types de coloration allant du jaune au rouge, avec un nombre variable de taches. Les larves sont allongées et colorées vivement en général. Elles portent souvent des tubercules ou des épines sur le dessus du corps. Cycle vital La coccinelle asiatique photo: C. Cloutier, U. LavalLa métamorphose est complète, c’est-à-dire que les coccinelles passent par quatre stades au cours de leur vie : l’oeuf, la larve, la nymphe et l’adulte. En général, les femelles déposent leurs oeufs, de couleur orangée, en petites masses sur les feuilles. Le développement des larves comprend 4 stades qui dure 6 semaines ou moins. La nymphose a lieu sur le feuillage et les adultes émergent quelques jours plus tard. Les adultes hivernent en solitaires ou en groupes, habituellement sous les feuilles mortes ou dans les débris sur le sol. Certaines espèces, comme la coccinelle à deux points et la coccinelle asiatique, hivernent dans les habitations. Habitat Larves et adultes sont présents en divers milieux, sur le feuillage où ils trouvent leurs proies. Il est fréquent de les retrouver dans les jardins, sur les arbustes et plantes basses, attirés par leur mets favori, les pucerons. Alimentation Les coccinelles sont friandes de pucerons. Un individu peut en dévorer plus de cent par jour. Larves et adultes s’attaquent également à d’autres petits insectes présents sur les plantes comme les cochenilles ainsi que les oeufs et les larves de doryphore de la pomme de terre. Moyens de défense Face à un ennemi, la coloration vive de la coccinelle indique qu’elle possède une arme chimique de défense. Si l’ennemi persiste à l’inquiéter, la coccinelle s’envole, se laisse tomber au sol ou exsude d’une articulation de ses pattes un liquide jaune au goût amer et à l’odeur repoussante. En dernier recours, elle peut “faire la morte”, ce qu’on appelle tomber en thanatose (du grec thanatos qui signifie mort), en repliant ses antennes et ses pattes le long du corps et en demeurant immobile. Plusieurs prédateurs n’aiment pas manger un insecte mort. Des alliés dans la lutte contre les insectes nuisibles Les coccinelles contribuent à la santé de nombreuses cultures fruitières et potagères. Dans les serres notamment, elles agissent comme agents de contrôle d’insectes ravageurs comme les pucerons et les cochenilles. Voilà pourquoi elles méritent bien leur surnom de “bêtes à bon dieu”!
  15. marmara je demande tes conseils j ai un chiot terre neuve femelle un vrai amour !! je voudrais savoir si tu as des conseils pour son education et l apprentissage a la propreté et dois je faire appel a un educateur canin ? je veux pas qu en ayant grandie vu son gabarit qu elle soit insupportable et je ne tiens pas a faire les betises des maitres qui apres en ont apres leur chien alors que c est de leur faute !! merci
  16. beau coup de gueule mais il a tellement raison !
  17. Franzi

    notre terre neuve

    un magnifique chien avec des eleveurs tres sympa et tres pro www.domainedelafleurdeschamps.fr
  18. [img]http://www.animaux-de-compagnie.net/[/img]voila nous avons trouvé notre chien une jolie terre neuve du nom de diva ce n est pas un dogue du tibet mais nous le regrettons pas du tout
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