Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Admin-crevette-passion

Membres
  • Compteur de contenus

    5 095
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Admin-crevette-passion

  1. Cliquer sur le lien pour télécharger le dossier complet http://www.jbl.de/download/co2/JBL_CO2_fr.pdf TÉLÉCHARGER ADOBE http://get.adobe.com/fr/reader/
  2. La présence de nitrates dans l'aqua est normale et elle assure la croissance des plantes. une accumulation trop importante de nitrates encourage le développement des algues indésirables. .Que faire en cas de problème? -Diminuer les concentration excessives de nitrates par un renouvellement d'eau. -Utiliser un réducteur de nitrates pour éviter une nouvelle augmentation du taux de nitrates.
  3. Les matières azotées ( excédents de nourriture, déjections des poissons...) sont transformées en ammoniac toxique puis en nitrites également toxiques et enfin en nitrates. Une exposition prolongée à des concentrations de nitrites trop importantes, présente un danger pour vos espèces. Il faut donc tester au début, puis régulièrement, la teneur en nitrites de l'eau de votre aqua. .Que faire en cas de problème? Si vous décelez une présence anormale de nitrites: -Rechercher les causes (surplus de nourritures, débris de végétaux...). -Limiter si possible la population. -Réduire les distributions de nourriture. Procéder à un renouvellement d'eau partiel. -Aérer l'aqua.
  4. Une eau contenant certains sels ( calcium et magnésium ) en grande quantité est dite " dure ", et à l'inverse, en petite quantité " douce ". Cette dureté influe sur tous les être vivants dans l'aquarium. La dureté total doit être comprise entre 6° et 16° GH Allemands ( soit 10° et 28° TH Français ). Que faire en cas de problème? En cas de valeur GH trot élevée, vous pouvez utiliser de l'eau non minéralisée ( exemple: eau osmosée ) qui fait descendre la valeur GH.
  5. Elle détermine la présence de carbonates et bicarbonates qui sont responsables du "pouvoir tampon" de l'eau et donc de la stabilité de son pH. Plus le KH est élevé, plus le pH est stable. La dureté carbonatée doit être comprise entre 3° et 10° KH Allemand ( soit 6° et 18° THCa Français).
  6. Admin-crevette-passion

    L'eau

    1 L'eau L'eau au cours de son cheminement de l'atmosphère ( nuages où elle est pure) jusqu'au robinet de notre évier se charge de différents constituants : * Dans leurs trajets atmosphériques les gouttelettes de pluie absorbent ( ou se combinent avec ) du gaz carbonique (CO2), sans parler d'autres corps apportés par les fumées industrielles ou d'origine naturelle ( activités volcaniques ). * Dans le sol, suivant la nature de celui ci, cette eau se charge de différents éléments, soit par action chimique ( dissolution du calcaire par exemple) soit par simple dissolution (acides humiques des tourbières ) soit en entraînant des débris solides divers ( sable… ). * Avant d'arriver chez nous elle passe à travers des canalisations et des installations de traitement où là encore peuvent s'ajouter d'autres éléments et où d'autres sont retirés en plus ou moins grande partie. Une des premières, caractéristiques de l'eau est son pouvoir moussant : peut on ou pas se savonner facilement et agréablement les mains ? Cette possibilité est liée à sa " dureté ". Une eau est dite " dure " si son pouvoir moussant est faible, " douce " dans le cas contraire. Ce pouvoir moussant dépend en fait de la teneur en carbonates d'alcalino-terreux, c'est à dire en sels, résultats de l'action de l'acide carbonique ( H2O + CO2 ) et de lui seul sur le ou les corps suivants : Béryllium, Calcium, Magnésium, Strontium, Baryum, Radium, à l'exception de tous autres. Dans la réalité de nos bacs seuls les sels de calcium et de magnésium jouent un rôle. Cette dureté s'appelle le DEGRÉ HYDROTIMETRIQUE ou plus simplement dureté totale notée TH. L'autre grande caractéristique d'une eau est son " acidité " c'est à dire sa teneur en ion H+, notée pH ( potentiel Hydrogène ). Mais il se trouve que ces 2 notions ne sont pas tout à fait indépendantes. En effet l'acidité d'une eau peut être modifiée en y versant, par exemple, une certaine quantité d'acide mais on constate que, suivant la teneur en carbonates d'un certain type, il faut verser plus ou moins d'acide pour obtenir une variation significative de pH. Il a été donc nécessaire de définir ce pouvoir appelé pouvoir tampon au moyen d'une autre notion : le titre alcalimétrique complet appelé encore dureté carbonatée noté TAC. Les relations entre ces 3 notions sont d'avantage expliquées dans la partie compléments de chimie Nota : nous ne rentrerons pas dans le détail de la structure de la dissolution de l'eau en présence d'acide et parlerons, par la suite, dans un souci de simplification de la dissociation H2O -> H+ + OH- ; tout en sachant que cette représentation est obsolète. Nous ne parlerons pas ici des autres caractéristiques entre autre de la salinité, de la teneur en chlorures, ni de sa transparence, ni… 2 Unités et Mesures 2.1 pH Il se définit comme la concentration en cations H+ dans l'eau. Sa valeur s'exprime en un nombre qui est le résultat de l'application d'une formule mathématique ( le logarithme décimal ) à cette concentration. La raison en est que ces teneurs s'expriment par des nombres très grands il a donc été décidé de donner non pas sa teneur mais le logarithme décimal de cette teneur. La valeur d'un pH est, par le choix de cette formule, comprise entre 0 ( extrêmement acide ) et 14 (extrêmement basique). Le choix de cette formulation a pour conséquence : * qu'une eau à un pH de 5, par exemple, contient 10 fois moins d'ions H+ qu'une eau dont le pH est de 6. * que mélanger, par parties égales, une eau à pH 5 avec une eau à pH 6 donne une eau à un pH proche de 6 mais pas du tout de 5.5 ( en réalité ce sera un pH de 5.74 ). Une eau présentant un pH de 7 est dite neutre, au dessus de 7 elle est dite basique ou alcaline, en dessous de 7 elle est dite acide. 2.2 TH ou Titre Hydrotimétrique Afin de mesurer cette dureté totale il a été décidé d'adopter comme unité de mesure, en France, la quantité de produit nécessaire pour neutraliser une certaine quantité de carbonate de calcium à savoir : un degré correspond à une quantité de 10 mg/l de carbonate de calcium ( CaCO3 ). Les allemands ont choisi une autre définition ( le GH correspondant à 10 mg/l d'oxyde de calcium ou de magnésium ). Ce choix fait que, contrairement au pH, le TH d'un mélange est le TH obtenu par application d'une règle de trois aux TH des eaux utilisées. La correspondance entre ces 2 unités est la suivante : * 10 degré français = 5.6 degrés allemands * 1 degré allemand noté GH ou dGH = 1.78 degré français Vous pourrez aussi trouver comme unité de mesure le nombre de milligrammes (de carbonate de calcium) par litre noté " ppm " et 100 ppm sont équivalents à 10 degrés français. 2.3 TAC ou Titre alcalimétrie complet Il s'agit, là, de mesurer la concentration en ions Carbonates (CaCO3) et bicarbonates ( Ca(HCO3)2 ). Nous nous retrouvons devant la même situation que ci dessus : * une définition Française notée TAC. * une définition allemande le KH . Il est à noter que si, en règle générale, le TH est supérieur au TAC, ceci n'est pas une règle absolue. Certaines eaux sud américaines et celles du lac Tanganyika ont un TAC supérieur au TH et cela pourrait être constaté dans certains de nos bacs. Ceci mérite une explication : en fait les tests commercialisés en aquariophilie pour la mesure du TH ( ou du GH, c'est la même chose exprimée en une autre unité) ne mesurent pas la teneur en Ca++ et Mg++ mais, pour des raisons de pratique, mesurent la teneur en anions HCO3- et font l'hypothèse, en général vraie, qu'il y a autant de ces anions que de cations Ca++ et Mg++ ; dans le cas où l'eau contiendrait d'autres cations ( sodium de NaCl par exemple ) cette hypothèse est fausse. Les méthodes de mesure utilisées sont des tests : * basés sur la coloration d'une eau après adjonction d'un liquide ou d'un comprimé et : * soit comparaison de la couleur obtenue avec une gamme fournie avec le kit * soit comptage du nombre de gouttes versées nécessaire pour avoir un changement " franc " de couleur. * tests basés sur la comparaison de la couleur que prend une partie d'une bandelette trempée dans l'eau, comparée à une gamme présente sur la bandelette * utilisation d'un pH-mètre électronique. Cet appareil très précis est apparemment facile d'utilisation : il donne par affichage le pH avec une grande précision. En fait il faut ré étalonner cet appareil fréquemment ( c'est à dire mesurer le pH de solutions stables et ayant un pH bien déterminé puis régler l'appareil ), changer les électrodes de temps en temps et il coûte assez cher. Un autre appareil est souvent utilisé : le conductivimètre. Cet appareil mesure la conductivité d'une eau, c'est à dire la facilité que possède cette eau à laisser passer un courant électrique. En fait cette mesure porte sur la totalité des ions présents dans l'eau, y compris les sels métalliques ( fer, cuivre, plomb…), les phosphates et autres anions et cations. Bien qu'il ne faille pas penser qu'une eau douce soit forcément une eau peu minéralisée ( une eau salée est peut être douce ! !, toute comme une eau ferrugineuse c'est à dire riche en sels de fer). A l'inverse, une eau très peu minéralisée est forcément une eau douce. Ce qui explique l'utilité de cet appareil qui, en plus, est beaucoup plus facile à mettre en œuvre qu'un pH mètre électronique. Remarques générales sur les mesures : Il ne faut pas s'illusionner sur la précision des résultats obtenus pour, notamment, les raisons suivantes : Dans l'utilisation des tests où il faut agiter le liquide il faut éviter d'obturer l'éprouvette dans laquelle se trouve l'eau avec son doigt, l'acidité de la peau pouvant influer sur le résultat. De même il faut penser à rincer, avant usage, cette même éprouvette avec l'eau à tester. Vous prélevez une très faible quantité d'eau dans un milieu non homogène, sauf en cas de brassage très important, c'est à dire que vous effectuez une mesure sur un échantillon qui ne reflète qu'imparfaitement l'eau du bac Vu les cycles d'activité des plantes ( production de CO2 la nuit et pas le jour), des poissons ( inversement ils dégagent plus de CO2 Vieillissement des produits utilisés et conditions de conservation de ceux ci… Il faut aussi souligner que parler du pH d'une eau osmosée ou distillée n'a pas grande signification. le jour que la nuit où ils sont moins actifs ) il faudrait, en toute rigueur, effectuer les mesures à des moments similaires au regard de ces cycles. Ces eaux, très peu minéralisées, ne sont absolument pas tamponnées. Le seul fait de souffler dessus ( d'où gaz carbonique ) suffit à en modifier le pH. Exemple de calcul : A titre d'exemple soit une eau A avec un pH de 7 un GH de 7 et un KH de 5 soit une eau B avec un pH de 8 un GH de 18 et un KH de 15 Si nous faisons un mélange de 75% de A et 25% de B nous obtiendrons une eau avec un pH de 7.51 un GH de (75*7 + 25*18)/100 soit : 9,75 un KH de (75*5 + 25*15)/100 soit : 7,5 Pour les passionnés du calcul du pH vous utilisez soit une calculette, la plupart ont une fonction logarithme, mais il faut penser à bien prendre les logarithmes décimaux soit vous utilisez les fonctions logarithme et puissance de votre tableur préféré. 3 Utilité de ces notions Nos poissons sont habitués à vivre dans une " certaine " eau, il en est de même des plantes de nos bacs. Si ces paramètres ne sont pas à respecter strictement pour leur maintien en bonne santé, cela sera beaucoup plus important et même souvent indispensable pour les reproductions où là il faudra, vraiment, mettre les poissons et leurs œufs dans l'eau qui convient. En fait c'est la notion de pression osmotique qui semble la plus importante, cette pression est liée à la minéralisation de l'eau ; vous vous êtes peut être vous même rendu compte de l'existence de cette pression et de ses effets : Si vous aspirez de l'eau douce par le nez, drôle d'idée, direz vous, mais en se baignant en eau douce, vous ressentirez une forte douleur au niveau de vos muqueuses nasales, en eau de mer vous ne ressentirez rien. Et bien les poissons ressentent un peu de la même façon les différences de type d'eau. Ceci ( la notion de minéralisation ) conduit certains aquariophiles à penser que la notion de dureté, trop partielle, est une notion dépassée. Il faut savoir que les poissons d'eau douce n'avalent pas en permanence de l'eau contrairement à leurs congénères d'eau salée et que leurs échanges vitaux se font par leurs branchies. Grâce à ces organes ils peuvent : * éliminer l'ammoniac, * équilibrer l'acidité de leur sang, * échanger et équilibrer les ions monovalents ( Cl-, Na+, K+), * respirer. Leur adaptation à un type d'eau correspond à leur possibilité d'assurer les fonctions ci-dessus dans un milieu ayant certaines caractéristiques chimiques. Une trop forte modification de ces caractéristiques empêcheront leurs ouïes d'assurer ces fonctions au mieux, ou même de façon suffisante. D'autre part plusieurs observations montrent que pour certaines espèces de poissons ( Pelvicachromis par exemple ) le pourcentage mâle/femelles dans une ponte varie en fonction du pH et de la dureté ; il en est de même, pour d'autres poissons, du nombre d'œufs pondus. Il en est de même pour les plantes, dans certaines conditions il peut arriver que les feuilles de Cryptocorines se dissolvent littéralement ( en fait ce serait un problème de cristaux d'oxalate et de leur dissolution ); mais il faut aussi souligner l'importance du KH, qui fait la liaison avec la teneur en Carbone mis à leur disposition pour, avec l'action de la photosynthèse, permettre la croissance de leurs tissus. 4 Différents types d'eau 4.1 Eau du robinet C'est l'eau banalement mise à votre disposition. Ses caractéristiques peuvent varier sensiblement d'une région à une autre ; il faudra être prudent sur son taux de nitrates qui pourra être relativement élevé. Normalement les caractéristiques de votre eau sont disponibles en mairie. 4.2 Eaux minérales Il y a des eaux douces ; le cas typique est la Volvic, et plus généralement les eaux pour biberons présentent ce caractère ; d'autres doivent être rejetées car trop minéralisées ou minéralisées de façon déséquilibrée. 4.3 Eau osmosée Cette eau peut être achetée dans certains magasins d'aquariophilie. Elle est obtenue par utilisation d'un procédé " l'osmose inverse " : on fait passer de l'eau sous une certaine pression le long d'une membrane, celle ci n'est traversée que par les molécules dont la taille est inférieure à une certaine dimension ce qui élimine la plupart des sels, même certains virus… Si dans des installations industrielles l'eau osmosée est quasiment pure les appareils courants laissent passer quelques molécules autres que celles d'eau mais très peu. Par exemple : la documentation d'un appareil commercialisé indique qu'il retient de 93 à 98% des ions calcium, plus de 99% des bactéries, entre 93 et 97% de la dureté totale. On obtient ainsi une eau très douce, ce qui entraîne que son pH est quasiment sans signification. Des appareils sont disponibles dans le commerce, mais il est à noter : * qu'il faut veiller à ce que la membrane ne sèche pas, * qu'il y a une forte consommation d'eau, grosso modo les 3/4 de l'eau sortent sous forme de rejet (3 volumes d'eau perdue pour un volume d'eau produite), * qu'il y a des risques de fuite avec les tuyaux plastiques de ces appareils, d'où des dégâts des eaux possibles. * que la stagnation de l'eau dans l'appareil qui n'est pas "en service" peut être la cause d'une prolifération de bactéries. Malgré ces contraintes, ces appareils sont très employés chez les aquariophilistes possédants de grands bacs, car l'eau osmosée, dans ce cas, est la meilleure eau, permettant tous les types de biotopes. 4.4 Eaux adoucies Pour certains aquariophiles il faut se méfier de ces eaux. Pour d'autres ( par exemple certains auteurs anglais ) ces eaux sont parfaitement utilisables en aquariophilie pour maintenir des espèces demandant une eau très douce ; mais si on y regarde de plus prés, en général ils précisent que cette eau n'est pas obtenue à partir d'installation domestique. Il semble que cette opposition apparente s'explique par l'utilisation d'appareils fonctionnant sur des principes différents, comme indiqué ci-dessous. Ces eaux sont obtenues par passage sur des résines échangeuses d'ions. Avec certaines de ces résines (cas le plus fréquent) les ions calcium, magnésium sont remplacés par des ions sodium; dans ce cas les résines sont régénérées par du sel (NaCl). On obtient ainsi des eaux qui restent minéralisées, comme l'eau avant traitement et très déséquilibrées dans leur formule. Ces résines sont utilisées fréquemment dans les " adoucisseurs " d'eau. Mais il existe un autre type de résine, les résines cationiques, dont le principe est totalement différent : les ions positifs ( cations ) sont remplacés par des cations H+, ces derniers se combinent pour former de l'eau avec l'oxygène présent. Les cations libérés forment eux des acides ; ces derniers sont éliminés par passage sur des résines anioniques qui remplacent les anions ( SO4- -, CO3- -,… ) par des OH-. En résumé les sels sont retirés sans remplacement. Ce sont les résines utilisées pour les installations de déstalinisation. C'est aussi le principe de fonctionnement des premiers appareils utilisés en aquariophilie avant la mise sur le marché des osmoseurs à un prix abordable. 4.5 Eau distillée pour mémoire vu son prix de revient. 4.6 eau de pluie C'est normalement une eau pure, donc équivalente à de l'eau distillé mais il faut veiller à une pollution due : - aux fumées, donc à éviter en ville, sous le vent d'une industrie polluante… - à l'état de la toiture, chéneaux, gouttières… 4.7 Dans la littérature aquariophile il est fait souvent fait référence aux types suivants Eaux noires : Ce sont des eaux amazoniennes ( Rio Negro, par exemple et, pour la petite histoire, qui leur doit son nom ) claires et transparentes mais très chargées en débris de végétation en cours de décomposition ce qui entraîne un pH bas, ces eaux sont d'autre part très peu minéralisées et ont du coup des duretés très basses par exemple pH = 6, KH = 0, GH = 0,12 Eaux blanches : ce sont elles des eaux péruviennes ou boliviennes elles sont neutre ou acides et moyennement dures par exemple pH = 7,1 GH = 2,9 KH = 3,9 amazoniennes ( eau typique. Un certain nombre d'Apistogramma vivent dans de telles eaux ( A. cacatoides par exemple). 5 Modifications des paramètres d'une eau Certains procédés permettent de modifier les paramètres de l'eau de votre robinet. 5.1 Acidification d'une eau 5.1.1 Adjonction d'acide Il est possible de mettre une certaine quantité d'acide dans un bac moyennant les précautions d'usage ( ne jamais verser de l'eau dans un acide, sinon vous risquez des projections d'acide. ) Le mode opératoire conseillé est le suivant : prélevez quelques litres de votre eau du robinet versez de l'acide en comptant les gouttes jusqu'à l'obtention du pH désiré ; vous aurez ainsi le nombre de gouttes nécessaires par litre en divisant le nombre de gouttes par le nombre de litres d'eau utilisés dans un litre d'eau versez le nombre de gouttes nécessaires, nombre calculé précédemment, pour abaisser le pH de la quantité d'eau que vous allez introduire dans le bac versez ce litre dans l'eau à destination de l'aquarium. Cette opération doit être faite sur l'eau apportée lors des changements car il faut éviter de faire varier brutalement le pH de l'eau dans laquelle sont les poissons, il est souvent conseillé de ne pas dépasser une variation quotidienne supérieure à 0,2. Vous vérifiez enfin la dureté car l'ajout d'acide a pu faire précipiter des carbonates. Cela peut sembler fastidieux mais vous éviterez ainsi un surdosage, pouvant être mortel pour vos poissons. En cas de surdosage les poissons sont " très agités " et il faut, toute affaire cessante, faire de très importants changements d'eau pour ramener le pH à des valeurs non mortelles. 5.1.2 Filtration sur tourbe Il s'agit soit d'installer dans le système de filtration de la tourbe, soit de laisser de la tourbe tremper dans le bac, si possible en regard de la sortie du filtre. Ceci a pour effet d'abaisser le pH et le KH. Pour ce faire il faut utiliser une tourbe ne contenant aucun additif horticole du type engrais, insecticide… Il est conseillé de faire tremper cette tourbe avant utilisation et de ne pas utiliser le premier jus de cette décoction. Souvent l'utilisation de la tourbe entraîne une coloration ambrée de l'eau, phénomène sans gravité pour les occupants. On trouve dans le commerce des granulés de tourbe à utiliser de la même façon et aussi des extraits de tourbe qui donnent sensiblement les mêmes résultats. 5.2 Adoucissement d'une eau Une première solution est de couper l'eau d'origine par de l'eau osmosée ou de l'eau minérale très douce. Une autre est la filtration sur tourbe comme indiqué ci-dessus. 5.3 Augmentation de la dureté d'une eau La solution habituelle est la mise en place de roches calcaires et l'adjonction éventuelle de bicarbonate de soude. De nombreux autres produits sont en vente dans les magasins d'aquariophilie pour obtenir une élévation de la dureté. 5.4 Élévation du pH d'une eau Une solution habituellement adoptée est l'adjonction de bicarbonate de soude à, environ, 30 g par litre pour obtenir un pH de l'ordre de 8, cette solution est sans grand risque de fausses manoeuvres : ce sel a un bon pouvoir tampon et les quantités à mettre pour arriver à un pH absurde vous apparaîtront vite comme, elles aussi, absurdes. 6 Oligo-éléments L'eau apporte tout un tas de substance qui, bien qu'elles y soient présentes à des taux très faibles, ( d'où leur nom d'oligo-éléments, oligo signifie peu en grec), sont très utiles, et même indispensable, à la vie. Les oligo-éléments indispensables les plus couramment cités sont : * Fer : il entre en jeu dans la synthèse chlorophyllienne et dans la formation de l'hémoglobine * Soufre : fabrication de certains acides aminés * Cuivre : fabrication de certaines enzymes * Vanadium : sert à l'assimilation du CO2 par les plantes * Potassium : équilibre intracellulaire * Cobalt : sert à synthétiser des vitamines B * Zinc : nécessaire au métabolisme * Chrome : idem * Magnésium, Phosphore, Calcium : entrent en jeu dans la fabrication des tissus * Strontium et Rubidium : peuvent suppléer à des carences en calcium et potassium Les autres éléments ne sont pas moins indispensables, sous forme de traces. 7 Compléments de chimie Effet tampon : cet effet explique la difficulté, ou la facilité à le faire si l'eau n'est pas tamponnée, à faire varier le pH d'une eau donnée par l'adjonction d'une certaine quantité d'acide (ou de base). Pour l'expliquer simplement faisons la comparaison avec une eau salée : si vous prenez un litre d'eau de mer et y rajoutez du sel sa salinité augmentera proportionnellement à la quantité de sel ajoutée ; elle diminuera, de la même façon, si vous y rajoutez de l'eau distillée. si vous prenez un litre d'eau de mer et que vous y rajoutez un demi-kilo de sel et agitez le tout, une partie du sel ne sera pas dissoute. Maintenant que vous ajoutiez un peu de sel (ou beaucoup d'ailleurs) la salinité de l'eau ne changera pas. Si vous y ajoutez de l'eau distillée la salinité ne changera pas tant qu'il restera du sel non dissous. Et bien l'effet tampon est similaire : tant qu'une certaine quantité d'acide ne sera pas ajoutée le pH d'une solution ne variera pas. Il y a un équilibre qui existe, qu'il faut assez fortement perturber pour arriver à le déplacer. Par contre une fois la quantité nécessaire ajoutée il bougera facilement, quitte à ce qu'un autre effet tampon se produise à un autre niveau de pH. En effet il est possible de tamponner une solution à des niveaux de pH différents mais là nous sortons du domaine qui nous intéresse. Cette notion est très importante : le KH est un indicateur du pouvoir tampon d'une eau. A des valeurs élevées de celui ci il est très difficile de faire varier le pH ; à des valeurs faibles (inférieures à 4 ou 5) un petit apport d'acide peut entraîner une baisse importante du pH, ce qui peut arriver, notamment dans le cas d'adjonction de CO2 dans un bac. D'où un risque d'acidose qui peut être mortel pour les habitants du bac. Acides fort : par définition les acides sont dits forts si toutes leurs molécules se dissocient. Les acides forts les plus répandus sont HCl et H2SO4. C'est à dire que chaque molécule d'HCl donne un cation H+ et un anion Cl-. Acides faibles : par définition toutes leurs molécules ne se dissocient pas, seul un certain nombre le font par exemple pour l'acide phosphorique et il se met en place un équilibre entre le nombre de molécules dissociées et le nombre de celles non dissociées, équilibre dépendant de l'acide concerné. D'autre part, s'il y a plusieurs atomes d'hydrogène dans la molécule de l'acide faible par exemple H3PO4 (acide phosphorique ) il ne faut pas croire que tous les atomes d'hydrogène jouent le même rôle, dans le cas de l'acide cité un seul de ces atomes se dissocie et faiblement, les autres se dissocient 10000 fois ( environ ) moins. Cela veut dire qu'une molécule de cet acide ne crée qu'un H+ et que seulement quelques pour cent des molécules de la solution le font, enfin un effet tampon est créé par le moyen de l'équilibre évoqué ci-dessus. Acides humiques : Ces acides expliquent l'action de la filtration sur tourbe. Cette dernière contient ce type d'acides. Le mécanisme en serait le suivant : ces acides cèdent leurs H+ et captent à la place des Ca++ et Mg++, ou des complexes ioniques contenant ces cations. Ceci explique l'action de la filtration sur tourbe qui d'une part acidifie l'eau et qui d'autre part en baisse le TAC. Sels de l'acide carbonique : L'acide carbonique ( H2O +CO2 ) possède 2 Hydrogènes " acide " et il se décompose de 2 manières : en H+ et HCO3- en 2 H+ et CO3- - En réagissant sur le calcium cela donne : l'hydrogénocarbonate de calcium Ca(HCO3)2, encore plus connu sous le nom de bicarbonate de calcium le carbonate de calcium CaCO3. Le premier est quasiment insoluble dans l'eau. Par contre le deuxième est soluble dans l'eau et c'est lui qui est à l'origine de la dureté carbonatée. Décalcification biogène : Dans certains bacs on peut constater, au fil du temps, une baisse de la dureté carbonatée, il se produit des réactions du type : HCO3- -> CO2 et OH- , CO2 utilisé par les plantes OH- + HCO3- -> H2O et CO3- - CO3- - + Ca++ -> CaCO3 Le carbonate ainsi formé se dépose et vous explique les dépôts blanchâtres que vous avez, éventuellement, observés sur les feuilles et le sol. Il est à noter que ce phénomène, rare, n'intervient qu'en cas de carence en CO2, bac très sous peuplé, très sur planté par exemple, et ne présente de réel danger qu'en cas de très forte carence de ce dernier. Copyright (aquanostalgie)
  7. Le CATAPPA Nom commun : Badamier, Amandier des Inde est un arbre exotique. Depuis quelques années, ses feuilles sont largement utilisées en Asie par les éleveurs. Les feuilles séchées, mises à flotter dans les aquariums, libèrent dans l'eau un tanin qui aurait de nombreuses vertus thérapeutiques : Citation: - Renforce la santé et la vitalité - Stimule la reproduction - Couleurs plus vives - Anti-stress - Propriétés anti-fongiques, anti-bactériennes et anti-parasitaires - Réduit le pH de l'eau - Simule les conditions de "l'eau noire" Utilisation : Je dépose les feuilles sur l'eau du bac (2 a 3 feuille pour 60 litres d'eau) les laisser flotter dans l'aqua, au bout d'un moment elle coule .
  8. On entend régulièrement dire que l’ortie séchée est un aliment de choix pour nos crevettes. Mais qu’en est-il vraiment ? Quels sont les raisons qui la rend si populaire au près des éleveurs expérimentés ? Et comment l’utiliser ? Cette herbacée qui pousse facilement sur tous les sols est une plante commune chez nous. On la rencontre régulièrement dans les jardins, terrains vagues et dans les bois. L’ortie fait partie du genre Urtica qui est composé de 36 espèces dont 7 européennes. Cette plante qui jouit d’une mauvais réputation au près des jardiniers et promeneurs en culotte courte, est garnie de poils urticants et irritants au contact de la peau qui contiennent de l’acide formique, de l’histamine, de l’acétylcholine et de la sérotonine. Ortie et aquariophilie Cette herbacée présente de nombreux avantages pour nous aquariophile, le premier est son coût et sa disponibilité. Un autre point intéressant est sa conservation une fois séchée ce qui permettra d’en avoir facilement à porté de mains toute l’année. Si maintenant nous nous penchons sur ses apports nutritionnels, on constate qu’une fois séchée elle est composée à 40% de protéines. L’ortie est également riche en sels minéraux comme le Calcium, le potassium et la silice qui sont tous les trois important dans le processus de mue de nos crevettes. En plus de fournir une source non négligeable en vitamine A, C, et en fer, elle est riche en fibres végétales facilitant le transit. L’acide formique, l’histamine, l’acétylcholine et la sérotonine présents dans les poils urticants jouent plusieurs rôles sur nos crevettes, en plus de renforcer leurs défenses immunitaires, va fortement accroître la production d’hormones sexuelles. Quand et comment la récolter ? On conseille de la récolter au printemps car les diverses substances qu’elle renferme sont généralement plus concentrées à cette période de l’année. Il est préférable de récolter seulement la tête de la plante et les premières feuilles (les 5 ou 6 premiers cm du haut de la plante). Je conseille de la récolter dans un endroit que l’on connaît afin d’éviter d’introduire dans nos bacs des plantes ayant subies une pulvérisation d'insecticides ou d’herbicides. Comment la préparer? Une fois la récolte effectuée, il est conseillé d’inspecter les feuilles pour voir si elles n’abritent pas d’insectes. Vient ensuite la phase de séchage qui peut s’effectuer traditionnellement dans une pièce qui n’est pas trop humide ou dehors directement au soleil. Personnellement j’utilise une méthode un peu plus rapide qui consiste à placer la récolte fraîchement cueillie au four à micro-onde. Comment l’utiliser dans le bac ? Il est conseiller de l’utiliser 2 à 3 fois semaine pour nourrir nos crevettes en distribuant quelque feuilles ou une tête (variable suivant la population). Les feuilles séchées coulent difficilement dans le bac, il est conseillé d’utiliser un petit montage pour les faire couler. Certain utilise un pic à brochette pour se faire, personnellement j’utilise un élastique et un simple cailloux. Mises en garde. Je déconseille d’utiliser l’ortie en quantité trop importante ou dans des bacs de très faible volume. En effet, le purin d’ortie (macération des orties dans de l’eau) est utilisé par les jardiniers comme anti-herbe ou pire comme insecticide. Publié par Marcus le 25/4/2007 Copyright aquaportail (sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ortie et http://www.science-et-magie.com/sm0plant)
  9. Légumes acceptés Salade Avocats Carottes Poivron Pointes d'asperges Concombres Courgette Choux-fleur Choux Chinois Citrouille Petit pois Brocoli Épinard fruits acceptés Banane Brugnon Kiwi Raisin Pomme Tomate Fraise Pastèque et melon Mangue Ne pas laisser les aliment plus de 24 h sinon il polluent l'eau....... !
  10. Catappa Ortie Chêne Noisetier Hêtre Fruits d'Aulne Luzerne Chêne Américain Charme toute les feuilles doive être sécher et ramassée en automne sauf la luzerne.. Et les Orties sécher c'est bon
  11. Nom scientifique: Geosesarma sp. Nom commun: Geosesarma sp vampire Taille: 2.5 cm Température: 22°/ 28° Origine: Indonésie ; Inventorié dans une île voisine de Sulawesi Alimentation: Omnivore mais semble apprécier une nourriture plutôt carnée. Reproduction: Reproduction en eau douce Les femelles portent des œufs environ 2 fois par an . Le nombre de descendants est de 40 à 80. Utilité: Surtout esthétique . Particularité: Pas de prédation intraspécifique : on peut les maintenir en groupe d'une dizaine d'individus. Le crabe Vampire n'est un pas un crabe d'aquarium mais d'aquaterrarium ou terrarium. Il se baigne peu...!!
  12. Nom scientifique: Aegla platensis Nom commun: Aegla sp argentine Taille: Mâle / Femelle 4 cm Température: 18°/ 24° Origine: Argentine Alimentation: Régime plutôt omnivore. Il est surtout actif au moment du nourrissage. Il accepte spiruline et tablettes pour poissons de fond. Peut manger quelques petits escargots (physes d'après mon expérience) Reproduction: Eau douce. Longue. les premiers œufs (orange) se font voir après quelques mois sous l'abdomen de la femelle. La croissance des petits est tout aussi longue. Particularité: Comme dis plus haut, essentiellement visible et actif lors des repas, et ne sortent qu'au repas ou la nuit.
  13. Nom scientifique: Pseudosesarma moeshi Nom commun: crabe à pinces rouges Taille: 5.0 cm Température: 21 °C/ 29 °C Origine: Asie du sud-est, Thaïlande . Alimentation: Omnivore. On peut lui donner des pastilles pour poissons de fonds (omnivore et herbivore), des asticots (magasin de pêche), des vers de vase congelés, des mouches, toutes sortes de viandes ainsi que des crevettes gamarus (vivantes de préférence , et il est amusant de le voir attraper en vol une crevette...). Peut aussi manger des petits escargots. Pour la partie végétale, il mange des feuilles à moitié décomposées des plantes d'aquarium et on peut mettre un petit bout de courgette. Il mange aussi des granulés pour poissons exotiques ainsi que des flocons même s'ils ont vraiment du mal à les attraper ! Il peut aussi abandonner toutes nourriture pour se délecter sur un Cadavre de poisson (tout comme les crevettes) . Reproduction: Difficile Possibilité de reproduction en eau saumâtre car les larves ne peuvent pas peuvent survivre en eau douce . l'accouplement ne peux se produire que juste après la mue de la femelle; le mâle retourne alors la femelle sur le dos et dépose son sperme sur son ventre. Dans les heures qui suivent l'accouplement, la femelle pond et le mâle repasse sur les œufs pour les féconder. la femelle porte les œufs sous son plastron qui s'ouvre pour en accueillir plus de 100 . la période d'incubation est de 10 a 20 jours suivant la température.mettre les larves en eau saumâtre et puis les nourrir de phytoplancton. Utilité: Marrant à observer ! détritivore: aime manger certaines espèces de plantes . Les plus gros font des festins d'escargots après avoir éclaté la coquille avec leurs pinces. Offre un joli spectacle d'escalade ! Particularité: C'est un excellent grimpeur. Il a besoin de sortir de l'eau souvent, le mieux étant l'aquaterrarium.Le bac a décantation peut lui servir de plage a condition du lui fournir un accès direct (soit par des plante ou décoration du bac) et de le recouvrir du plaque (en plexiglas par exemple) pour éviter qu'il ne tombe a l'intérieur ! Il ne doit pas être placé avec des poissons à grandes nageoires. Il a besoin de cachettes, sous l'eau mais aussi au dessus de l'eau. On peut déposer la nourriture près de sa cachette hors de l'eau. Ce crabe mue ,il est préférable de laisser la mue près de lui pour qu'il se sert du calcium pour reformer la nouvelle carapace. On distingue les mâles des femelles par ses couleurs plus foncées et ses pinces plus grosses et d'un rouge plus vif. le plastron(sous le ventre) du mâle est pointu et celui de la femelle est arrondit. Prévoir un bac de MINIMUM 80cm de façade et 4 individus. si l'aquarium est trop petit, les spécimens s'échappent
  14. Nom scientifique: Uca pugilator Nom commun: Crabe Violoniste Taille: Mâle / Femelle 5 cm Température: 23°/ 28° Origine: Sud-Est asiatique Alimentation: Ce crabe est omnivore il faudra donc lui fournir une alimentation variée composée de matières végétales aussi bien qu'animales. Se nourrit principalement de feuilles et de mollusques dans la nature. Reproduction: Ce crabe se reproduit en eau saumâtre (d'ailleurs les larves ont besoin d'eau saumâtre pour se développer) Particularité: L'environnement idéal est un aquaterrarium. les mâles possèdent une pince beaucoup plus développée que l'autre. Elle s'apparente à un violon, d'où le nom de ce crabe.
  15. Nom scientifique: Cardisoma / armatum Nom commun: crabe arc en ciel Taille: Male 10 cm / Femelle 10cm Température: 25°/ 28° Origine: Ouest Africain Malawi Alimentation: Omnivore, à l'approche des mues, lui fournir une nourriture riche en calcium, telle que coquilles d'escargot. Lui fournir de la nourriture végétale assez souvent car ces crabes se nourrissent de plantes et de feuilles mortes dans la nature. Les épinards ou la salade bouillis sont relativement bien acceptés . Reproduction: Encore inconnu Particularité: Assez agressif avec ses congénères. Aime se trouver hors de l'eau. Le maintien dans un aquaterrarium s'avère indispensable. volume minimal de 240L(120*40*40)pour maintenir ces crabes. Les mâles peuvent se battre entre eux et donner lieu a de véritables combats de titans assez spectaculaires à regarder , surtout lorsque ces crabes sont de belle taille !
  16. Nom scientifique: Platyphelpusa armata Nom commun: Crabe commun du Tanganyika Taille: jusqu'à 12 cm pattes étendues, 5 cm de diamètre hormis les pattes. Température: 10-25°C Origine: Lac Tanganyika, spécimens collectés au Burundi, au point nommé West Bujumbura. Environnement Adéquat: aquaterrarium Alimentation: omnivore Utilité: curiosité Particularité: Il vit dans les premiers mètres superficiels du lac, sur les côtes rocheuses. Son nom se justifie par l'armature de pointes qui hérisse le corps et les pinces.
  17. Nom Scientifiquement: Naticoides Taia Nom allemand: Escargot Piano Taille: 3 à 5 cm Température: Min.=22 °C, Max.=28 °C Paramètre de maintenance: pH de 7,2 GH 16 Origine: Birmanie au Vietnam, Inde - Asie du Sud-Est. Couleur: Le corps est rayé jaune-brun. La socialisation: Avec petit poissons, crevettes, escargots, n'est pas un problème. Alimentation: Comprimés écrasés, les légumes de la salade, des carottes, etc ils mangent également la parties de plantes morte. Ces escargots se nourrissent par filtration, ce qui signifie qu'ils absorbent leur nourriture comme un filtre. Reproduction: Les escargots sont des vivipares. La femelle donne naissance environ tous les 10-14 jours. Les jeunes sont déjà 2-4mm Ils aiment creuser dans le sable et sont plus ou moins immobile Le mâle à une antenne plus grosse que l'autre La femelle à les deux antennes les même Un mâle: Une femelle: Taille de l'Aquarium: 50L minimum
  18. Nom scientifique: Planorbella duryi Taille: 3.0 cm Température: Min. = 10 °C, Max. = 32 °C Origine: Toutes les régions tropicales et tempérées du monde. Respiration: Aérienne, par des poumons. Reproduction: Se reproduit à une vitesse incroyable peut pondre plusieurs ronds d'oeufs par jour. Utilité: Gros mangeurs d'algues, et de certains déchets. Particularité: Il a une coquille discoïde plate. Il est inoffensif pour des plantes en bonne santé, seules les feuilles abimées et donc destinées à mourir risquent de souffrir de perforation. A la différence de tous les autres gastéropodes d'eau douce, le planorbe a de l'hémoglobine dans le sang, ce qui lui donne une coloration rougeâtre. Il existe une variabilité de la taille et de la coloration dans les populations de planorbis corneus entretenues dans les aquariums, ce qui permet d'identifier des variétés orangées (les plus appréciées), brunes, brun-rouge, beige clair, etc... Les planorbes sont hermaphrodites, c’est-à-dire qu’ils sont à la fois mâles et femelles. Toutes se croisent entre elles et tous les hybrides obtenus peuvent se reproduire avec n'importe quel spécimen d'une variété. La taille adulte obtenue peut varier en fonction des conditions d'entretien de la population.
  19. Nom scientifique: Tylomelania Taille: 8 cm Température: Min. = 27 °C, Max. = 31 °C Paramètres de maintenance : pH : 7 à 8 GH : 5 Origine: lac Poso "Danau Poso" à Sulawesi en Indonésie Description: la coquille est en forme de spirale et conique, et elle est fermée par un opercule de couleur foncé Il existe plusieur espèce de tylo Compatibilité: Avec petit poissons , crevettes............ Nourriture: Ils aime les algues molles et les plantes mortes qui se sont accumulés au fond du bac. Comprimé de fond, l'égumes. Reproduction: Le Tylomelania est vivipares. ils donnent un jeune tous les 20 à 25 jours. Les jeunes grandissent dans une poche d'incubation jusqu'à éclosion. La croissance des jeunes escargots est très lente et la surpopulation est exclue.
  20. Nom scientifique: Pomacea bridgesii Taille: 6 à 7 cm Température: Min. = 20 °C, Max. = 30 °C idéal 25°C Paramètres de maintenance : pH : 6 à 8 GH : 1 à 20 Origine: les régions tropicales. Description: Esthétique, de couleur jaune, blanche ou brune bouteur occasionnel d'algues,omnivore. Les ampullaires font partie des mangeurs de plantes ce qui est désastreux pour nos bacs mais comme déjà constaté, Pomacea Bridgesii fait l´exception et va mourir même de faim au milieu des plantes si elle n´est pas suffisamment nourrie. Excellent indicateur de pollution des aquariums Respiration: Il possède deux systèmes respiratoires : poumon et branchies. Il peut aussi développer un tube qui lui permet de respirer au-dessus de l'eau à la manière du tuba d'un plongeur. Nourriture: Nécessite une alimentation appropriée pour éviter les malformations lors de la croissance de la coquille. Les ampullaires aiment les végétaux comme le concombre, les carottes, la salade, l´épinard, la nourriture de poissons, les poissons mortes, les œufs des poissons et escargots, les crevettes; elles en mangent tous. Attention avec Pomacea Bridgesii qui a les dents doux et ne peut manger que les végétaux mou ou cuits ou la nourriture de poissons. Reproduction: La reproduction dépend de certaines choses. Tout d´abord il en faut deux pour multiplier, un mâle et une femelle; mais remarquer la différence n´est pas toujours facile. Il vaut mieux conserver quelques escargots pour avoir plus de possibilités. La femelle dépose de 100 à 200 œufs sur la vitre ou sur le couvercle du bac, à dix centimètres au-dessus du niveau de l'eau. Les œufs éclosent 9 à 10 jours après et les jeunes mesurent environ 1 mm. Retirez rapidement, un ampullaire mort, car il se décompose très rapidement.
  21. [u]Nom scientifique:[/u] Asolene spixi Taille: 4.0 cm Température: Min. = 24 °C, Max. = 24 °C Paramètres de maintenance : pH:6.5-7.5 Origine: Sud est du Brésil: Rio Grande do Sul et Rio Parana. Reproduction: Il faut impérativement un mâle et une femelle. Les Œufs sont déposés sur la végétation aquatique ou sur la vitre et ils sont protégés par une membrane gélatineuse. Pour une période d'environ. 15 à 20 jours selon la température de l'eau Comportement: Asolene spixi est un escargot relativement lent. Il est nocturnes et se déplace rarement pendant la journée et la plupart se cache dans le sol. Pendant les mois d'hiver, cette espèce d'escargot peut devenir très inactif et reste en partie enterré dans le sol jusqu'à la températures élever au printemps. Alimentation: Comprimés écrasés, des légumes........ de la salade, des carottes, etc ils mangent également la parties de plantes morte. un conseil donner a manger une fois tous les deux jours. Corps: Une couleur jaune à base brune avec des taches foncées, principalement situés à l'arrière du pied et sur la tête. Utilité: Esthétique. Disponibilité: Rare
  22. Le Sable Les sables seront étudiés exhaustivement dans un chapitre au SOL, je vais auparavant vous donner un aperçu des caractéristiques du sable adéquat qui peut accompagner les décors en roches siliceuses. Iil serait inutile de s’ingénier à réaliser un beau décor minéral à partir de roches sélectionnées dans le but de maintenir dans le bac de poissons et des plantes calcifuges, alors que l’on peut introduire par inattention une grand quantité de calcaire, si l’on ne choisit pas bien le sable qui constituera le sol. DESCRIPTION : Le sable est formé d’une infinité de grains de quartz et autres minéraux. Certains sables sont totalement blancs, ils sont formés de Silice pure (sable de Fontainebleau = 99% de SiO2, sable de Herzogenrath = 99.7% de SiO2). D’autres sables sont colorés en jaunes, en rouges ou en violet par des oxydes de fer. Les sables fluviatiles sont constitués de grains anguleux et luisants, tandis que les sables éoliens (sable de dune) ont des grains arrondis et dépolis. CARACTÈRES : Le sable quartzeux est pratiquement insoluble dans l’eau, et il ne fait pas effervescence avec l’acide. Les grains de sable quartzeux rayent l’acier et le verre. Le sable est une « roche » perméable. ORIGINE : Parmi les roches siliceuses il convient de ne pas oublier que le sable est une roche meuble. La majorité des sables qui nous intéressent en aquariophilie d’eau douce, proviennent de débris de cristaux de silice (SiO2). Parmi le sables quartzeux nous retiendrons en priorité deux sortes de sables : 1) Le sable fluviatile qui est charrié par les cours d’eau. 2) Le sable éolien (sable de dune) qui est érodé par les vents. Ils proviennent de la démolition de roches préexistantes et détritiques. GISEMENTS : Le sable est présent pratiquement dans toutes les régions de France, notamment dans : Les Landes, le Bassin parisien, la Sologne, l’Orléanais, le Maine, etc. quoique de nombreuses côtes présente de belles plages et dunes littorales de sable nous éliminerons ce dernier en aquariophilie d’eau douce. APPLICATIONS AQUARIOPHILES :Selon la nature de l’eau, la destination de l’aquarium (maintenance : De poissons calcifuges, de poissons géophages ou de Cichlidés en général), de la densité et des catégories de plantes à cultiver, le choix du sable aura une importance capitale. En ce qui concerne les eaux très douces (déminéralisées) le sable retenu sera essentiellement sélectionné pour sa neutralité chimique, c’est ainsi que nous emploierons le sable quartzeux. Le sable quartzeux sera également employé sans distinction de calibre pour les aquariums de poissons calcifuges non-fouilleurs. En revanche pour les aquariums de poissons géophages (« qui mangent la terre ») la granulométrie des grains sera prise en considération (calibre 0.3 à 1.2 mm). Ce dernier sable sera choisi parmi les sables éoliens. Pour les aquariums de Cichlidés en général (poissons qui pour la plupart déplacent le substrat ou creusent des excavations pour y loger leur progéniture) le calibre des grains de sable ne devra pas dépasser 5 mm environ. Ce dernier sable sera également choisi parmi les sables éoliens. Pour les aquariums garnis de plantes calcifuges l’on choisira du sable quartzeux fluviatile qui grâce à son profil anguleux permet un bon ancrage des racines et empêche que des fermentations se produisent dans le sol (poches de méthane). Le Grès DESCRIPTION : Le grès qui est classé parmi les roches détritiques est en réalité un sable cohérent. Il est constitué de grains de sable soudés les uns aux autres par un ciment naturel siliceux, calcaire ou ferrugineux. L’on peut distinguer les grès grossiers des grès fins suivant la grosseur de leurs grains. Les grès sont de couleurs variées selon la nature des impuretés qui lient leurs grains. Nous trouvons ainsi des teintes : verdâtres données par la Chlorite, rougeâtres données par l’hydrate de Fer et noirâtres données par le Manganèse. La structure des grès tient également compte de la nature de leur ciment : ciment siliceux, ciment pélitique, ciment calcaire, ciment ferrugineux, ciment dolomitique, etc. CARACTÈRES : Roches assez lourdes, plus dures que l’acier et imperméable à l’eau. Les grès siliceux ne font pas effervescence à l’acide. Le grès de Fontainebleau est l’un des plus purs puisqu’il referme 99% de SiO2. ORIGINE : La plupart des grès se forment au milieu des sables anciens. L’eau qui circule dans le banc de sable dissout lentement une partie de la Silice ou apporte d’autres minéraux en dissolution qui se déposent sur les grains de quartz par évaporation et finissent par les souder Le grès quartzeux a les grains nuis par un tissu lacuneux de quartz qui assure leur cohésion, quant au grès quartzite il est uni par de la silice secondaire. DIVERS GRÈS ET LEURS GISEMENTS : Nous distinguons parmi les grès : - Les Grès à ciment siliceux qui sont eux-même divisés : • en Grès quartzeux présents dans l’Aube (Nogent), • en Grès quartzite présents en Eure-et-Loir (Saint Denis d’Authon), Seine et Oise (Orsay), Sarthe (Saint Léonard des Bois), • en Grès de quartz et de feldspath qui sont à peu près semblables aux précédents. Ils n’en diffèrent que par une teneur de 20% de feldspath (Psammites) et une usure moindre de leurs grains qui sont d’ailleurs plus grossiers. Ils sont souvent colorés en rouge (fer) ou en noir (matière organiques). Le Grès à Psammite qui est assez riches en lamelles de mica est présent dans le Calvados (May sur Orne, Château de falaise), Montagne du roule à Cherbourg, Ardennes etc. Le Grès à Arkose contient plus de 50% de feldspath, il est très semblables au granite et on le trouve principalement dans les Côtes du Nord (Cap Fréhel). - Les Grès à ciment pélitique qui sont des grès « impurs » formes de débris hétéroclites (grains de quartz, de feldspath, de schistes siliceux de quartzite, de mica blanc, de chlorite, de charbon etc.). Le ciment qui soude ces grains est constitué d’une poussière de quartz, de feldspath, de kaolinite, etc. durcie par la silice secondaire. Les grès à fort pourcentage de charbon et de mica sont rencontrés dans le Massif Central. Les grès rouges permiens colorés en rouge par de la Goethite sont rencontrés dans les Vosges, le Morvan et l’Estérel. Les Grauwackes ou Grès quartzo-feldspathiques grossiers de couleur vert sombre à ciment chloriteux sont rencontrés dans les Vosges. - Les Grès à ciment ferrugineux qui sont issus de sables où une concentration de fer a participé à la soudure se rencontrent dans la Seine et Marne (Gournay). - Les Poudingues que nous pourrons encore ajouter à cette liste sont proches des grès. Ils se présentent sous la forme de conglomérats de petits galets dont le ciment est le plus souvent de la Silice. Leurs gisements sont connus dans les Vosges (Mont Sainte Odile) et en Seine et Marne (Région de Nemours). APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Si les Grès sont très appréciés pour leurs propriétés et caractéristiques minérales, ils sont en revanche peu recherchés par les aquariophiles qui ne trouvent pas dans ces roches des qualités particulièrement décoratives du fait de leurs teintes mornes et ternes (exception pour les Grès rouges). Je voudrais réhabiliter ces roches et tout particulièrement certains grès de Fontainebleau dont le relief est parfois très esthétique et la teneur en Silice notamment riche. Par ordre d’intérêt «aquariophile» nous pourrons donc classer les Grès de la façon suivante : - Grès quartzeux et quartzites recommandes en priorité pour les aquariums de poissons et de plantes calcifuges (eaux très douce). - Grès à psammite et à arkose pourront être employés dans les eaux moyennement douces. - Grès à ciment pélitique et Grauwackes peuvent être employés pour les aquariums d’eaux dures. - Grès à ciment calcaire seront réservés de préférence pour les aquariums d’eaux dures à saumâtres. - Grès ferrugineux peuvent être employés pour les aquariums d’eaux très douces à douces pourvus d’une végétation calcifuge. Dans ces cas, il sera absolument nécessaire d’ajouter dans l’aquarium des Chélats pour permettre aux plantes d’assimiler le fer qui se dissout peu à peu. - Poudingues seront employés de préférence pour les aquariums d’eaux moyennement dures. La Meulière DESCRIPTION : La meulière est une roche siliceuse. Elle présente un aspect caverneux plus ou moins élaboré. Elle est le plus souvent de couleur brun-rougeâtre mais aussi blanc-jaunâtre fréquemment tachée de rouille. On trouve souvent des restes de calcaire retenus dans la trame siliceuse de cette roche. Cette trame siliceuse forme un réseau assez lâche. Les meulières forment de gros blocs qui étaient jadis employés comme meules d’où leur nom. CARACTÈRES : Les meulières qui sont restées à l’abri de la décalcification sont formées pat un réseau de cloisons calcédonieuses emprisonnant des îlots de calcaire lacustre. Cher les meulières altérées le calcaire est dissout et il ne reste que la structure caverneuse de Silice. La meulière est dure, elle raye le verre. Son poids est variable suivant le degré de sa structure caverneuse. ORIGINE : Les meulières en France se sont formées il y a environ 30 à 40 millions d’années, dans les bassins lacustres. Pendant la période de genèse leur formation s’est probablement opérée dans un sédiment boueux. Ce sont les eaux descendant du Massif Central qui fortement chargées de sels de calcium et de Silice colloïdale ont permis de constituer leur structure. GISEMENTS : Surtout le bassin parisien : Meulière de Brie et meulière de Beauce. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Les meulières seront choisies en fonction de deux critères : 1) aspect esthétique = plus ou moins caverneux, 2) teneur en concrétions calcaires. Les meulières présentent des zones blanches seront réservées aux aquariums d’eaux dures. De toute façon il est quasiment impossible de débarrasser rapidement une meulière de toutes ses concrétions calcaires, aussi doit ont les écarter des aquariums d’eaux déminéralisées. L’esthétique dû à leur structure caverneuse soit particulièrement séduisant l’on doit cependant se méfier des aspérités tranchantes qui se dégagent de leur trame siliceuse. Cette structure caverneuse a pour autre inconvénient d’emprisonner les particules organiques (surplus de nourritures, animalcules morts, etc.) qui pourront ensuite créer des poches de mini-pollutions. Il est également recommandé de manipuler avec soins ces roches au moment du montage du décor car elles peuvent en cas de chute, rayer les glaces de l’aquarium. Les roches argileuses sont classées sous le terme de roches métamorphiques. Sous ce terme sont incluses d’autres roches que nous avons déjà étudiées (marbres, quartzites, etc.) aussi pour des commodités « aquariophiles » je préfère ouvrir un chapitre à part et dédié à ces quatre genres de roches argileuses que sont les Schistes, les >i>Ardoises, les Micaschistes et le Gneiss. Ce regroupement des roches argileuses n’est d’ailleurs pas uniquement dicté par des considérations « aquariophiles » mais il est également tributaire de l’évolution de ces roches (d’ou le nom de métamorphique). Ces roches ont suivi au cours des temps géologiques des métamorphoses importantes sous la contrainte de pressions considérables, de hautes températures et parfois de l’apport de nouveaux éléments minéraux. Cette transformation s’est opérée dans le temps et dans les conditions ci-dessus à partir de l’argile (Kaolin ou Silicate hydraté d’Alumine produit issu de l’altération des Feldspaths). En résumé l’évolution de ces roches métamorphiques s’est effectué dans le sens suivant : Argile → Schistes ordinaires → Schistes ardoisiers (ou ardoise) → Schistes cristallins. A la lumière de la génèse de ces roches argileuses ont vois d’emblée les avantages de ces matériaux dans la réalisation de décors d’aquarium. Il va de soi que l’argile et les Schistes « tendres » sont exclus d’office en matière de construction de décors d’aquarium. L’un des plus importants avantages desSchistes et Ardoises c’est qu’ils contiennent très peu de calcaire (approximativement : 5% de calcaire). Ce faible pourcentage de calcaire qui n’est d’ailleurs pas totalement soluble n’a pas d’incidence néfaste. Le calcium dissout est en partie estt utilisé par la faune et la flore de l’aquarium. Quant au reliquat il servira d’élément tampon chargé de stabiliser le pH en neutralisant les acides issus des résidus métaboliques. En ce qui concerne le Micaschiste et le Gneiss, ces roches sont pratiquement dépourvues de calcaire. Autre avantage : leur structure stratifiée permet de les débiter aisément sous des formes et volumes adéquates. Enfin sur le plan esthétiques leurs teintes vaviées et satines permettent des contrastes du plus bel effet avec la végétation et les poissons colorés ou luminescents. Les Schistes « Ordinaires » DESCRIPTION : Les Schistes « ordinaires » qui se placent au deuxième stade de l’évolution de roches argileuses et qui revêtent un certain intérêt « aquariophile » sont peu nombreux. - Les Schistes chloriteux : Ce sont des roches finement schiteuses qui possèdent un éclat lustré dans leur clivage. Parmi ces Schistes chloriteux les Prasinites sont les plus connus. - Les Schistes rouges : Les Schistes « ordinaires » peuvent prendre des couleurs très variées, mais la teinte rouge est la plus courante. Les couleurs sont tributaires des substances chimiques présente. En ce qui concerne la couleur rouge elle est due à la présence d’Hématite (Fe2O3). CARACTÈRES : Les Schistes « ordinaires » possèdent le plus souvent une surface ondulée et leur éclat micacé est assez prononcé. Ces Schistes sont relativement tendres puisqu’ils sont rayés par les métaux. Ils sont constitués essentiellement de Silicates d’ Alumine hydratés. Ils ne font pas ou très peu effervescence avec les acides et sont imperméables. Ils se débitent difficilement en feuilles quoique leur structure à éléments très fins ( Argile avec lamelles minuscules de Mica et rares grains de Quartz) tendrait à faire croire que l’on peut les casser en feuillets de faible épaisseur. ORIGINE : contrairement aux ardoises et aux Schistes « ordinaires » ne se trouvent que dans les régions où le métamorphisme s’est exercé sous une plus faible ampleur (moindres pressions et plus basses températures). GISEMENTS : Ardennes, Bretagne, Massif Centrale, Vosges, Pyrénées : Pic du Gar. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Les Schistes, tout en conservant les avantages des roches métamorphiques offrent la possibilité d’être débités en blocs et d’être néanmoins dotés d’un clivage schisteux. Les Schistes débités ne présentent aucune arête ou aspérité dangereuses pour les poissons. A volume égal, leur poids est moins important comparé au Basalte, aux Marbres, aux Grès, aux Silex, aux Quartz, etc. Les Schistes possèdent une neutralité » chimique quasiment parfaite ce qui permet leur utilisation pour toutes les catégories d’eaux et consécutivement la maintenance de toutes les espèces de poissons. Les blocs de Schistes conviennent à très bien pour la réalisation des décors massifs, ou d’empilement de roches (bacs à Cichlidées africains). Leur couleurs aux tons chauds et satines permettent un bel effet de contraste avec la végétation. DESCRIPTION : Les Schistes ardoisiers constituent le troisième stade de la métamorphose de Argile. Sous une appellation vulgaire l’ardoise englobe tous les Schistes ardoisiers issus d’anciennes Pélites. Typiquement riches en Alumine ils sont constitués de particules très fines. Ces particules forment un feutrage de minuscules paillettes de Séricite ou Illite aux quelles s’ajoutent des poussières de menus grains de Quartz et de Feldspath. Ces paillettes sont disposées à plat ce qui donne ce feuilleté propre aux ardoises. Les ardoises sont (comme les Schistes « ordinaires ») de différentes couleurs : Rouge ou violacées = présence d’Hématite, noires = présence de matières charbonneuses, vertes = présence de Pyrite. CARACTÈRES : Roche à l’aspect noirâtre, bleuté, violacé, rouge ou verdâtre. Son toucher est doux et satiné. Son grain est d’une finesse et elle qu’on ne peut distinguer sa texture à l’œil nu. L’ardoise est rayée par les métaux. Elle est sonore. L’ardoise fait peu ou pas effervescence aux acides. Elles se débite aussi bien en lames en dalles ou en blocs. ORIGINE : La génèse des ardoises peut s’expliquer grossièrement de la façon suivante : Les dépôts d’Argile apportés au fond des mers ont été durcis et feuilletés sous l’effets de fantastiques pressions dues à l’accumulation de couches énormes d ‘autres sédiments déposés au-dessus. Sous ces pressions démesurées les particules d’Argile ont glissé sur elles-mêmes et se sont répandues en strates horizontales. Des épaisseurs d’ardoise de 4000 m ne sont pas rares. GISEMENTS : En France les ardoises les plus connues sont celles d’Angers et de Fumay dans les Ardennes. D’autres gisements se trouvent dans le Massif Central (Brive-Tulle), les Alpes, les Pyrénées (Haute Garonne) et les Vosges. L’on trouve également des ardoises noires en Bretagne. En Belgique les gisements les plus connus sont ceux de la région de Vietlalm et de Trois Ponts. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Nous avons là des roches qui remplissent toutes les conditions requises pour la réalisation des décors les plus divers et la maintenance de toutes les espèces de poissons. En résumé ce sont des matériaux de choix qui ont toujours été l’objet de la préférence des aquariophiles. Leur débitage en feuilles, en dalles ou en blocs de toutes les formes nous permet la réalisation de tous les types de décors. En blocs nous pourrons les employer pour construire des décors massifs ou des terrasses. Des blocs à sections symétriques nous permettront de réaliser des empilements très stables. Les dalles disposées en empilements horizontaux alternés constitueront à la fois un décor esthétique et utile aux poissons territoriaux (Cichlidés en particulier). Des feuilles d’ardoise fichées verticalement dans le sol de l’aquarium peuvent à la fois servir de refuges aux poissons du genre Pterophyllum et dissimuler l’arrière du bac et ses parois latérales. Pour augmenter l’effet naturel, ces feuilles seront préalablement découpées en franges sur leur pourtour. L’on peut également augmenter l’effet de « profondeur » de l’aquarium en disposant en quinconce plusieurs feuilles sur la largeur du bac. Comme tous les Schistes les ardoises possèdent une neutralité chimique presque parfaite. Malgré toutes ces qualités, il faut examiner les ardoises avant leur emploi car certaines contiennent des cristaux automorphes de Pyrite (Sulfure de fer). Ces cristaux se dissolvent plus ou moins vite dans l’au selon son degré hydrométrique. Toxiques, ils présentent un réel danger pour la faune et la flore de l’aquarium. Il est facile d’éliminer les ardoises qui contiennent ces beaux cristaux jaune or qui se remarquent aisément à l’œil nu. Le Micaschiste> DESCRIPTION : Le Micaschiste ou Schiste cristallin constitue le quatrième stade de métamorphose des Argiles. C’est une roche feuilletée avec des lits de mica (noir ou blanc) qui alternent avec des lits de grains de quartz. Ce Schistes d’une une cristallisation plus poussée et plus fine que les précédents. Son aspect est d’ailleurs plus brillant aussi. CARACTÈRES : Dans cette roche le Mica prédomine sur l’Argileet le Quartz. C’est une roche entièrement cristalline. Les lits qui composent la structure de cette roche sont minces et pilés. Comme les Schistes ordinaires et les Schistes ardoisiers les cristaux (ici de Mica sont disposés à plat ce qui donne un clivage en feuilles ondulées. Le Micaschiste est plus lourds que les autres Schiste et également plus dur. Il ne fait pas effervescence aux acides ORIGINE : Le Micaschiste est toujours situé sous les ardoises ce qui explique le mécanisme de sa cristallisation. En effet, étant un sédiment plus profondément entassé, il a donc été contraint à une pression plus forte et soumis à de plus hautes températures qui ont entraîné la formation de Mica et du Quartz. Dans le contexte des roches métamorphiques il est en somme le produit final des anciennes roches argileuses. GISEMENTS : Bretagne, Massif Central (région de Tulle), Alpes, Pyrénées Orientales, Côte Méditerranéenne (région de Nice). APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Le Micaschiste qui peur être sortie en blocs ou en dalles ondulées se prêtera aux réalisations obtenus avec les Schistes ordinaires et les Ardoises. Ses couleurs ordinairement plus sombres que les autres Schistes sont à exploiter en contraste avec la végétation. Sa neutralité chimique est pratiquement parfaite ce qui contribue à son emploi en présence des eaux les plus diversement minéralisées. Il est pourtant utile de noter qu’il présente une surface plus rugueuse que les autres Schistes et parfois quelques petites aspérités. Il est préférable lors de l’emploies de cette roche d’être très prudent lors de sa mise en place pour ne pas rayer les glaces de l’aquarium avec les parties quartzeuses de sa structure. Le Gneiss DESCRIPTION : Cette roche qui ne ressemble en rien aux Schistes, mais qui est pourtant assez proche du Micaschistes par sa composition. Étant issu des anciennes roches argileuses elle succède au Micaschiste par une série d’étapes sans transitions brutales. A la différence du Micaschiste le Gneiss se distingue par la présence unique de Mica noir. Il contient néanmoins une forte proportion de Quartz. La roche présente des feuilles alternativement minces, noirs ou clairs. Les cristaux (Mica et Quartz forment des lits en rubans. C’est une roche entièrement cristalline. CARACTÈRES : Identiques au Micaschiste. Elle est un peu plus lourde que ce les autres, également plus dure et pas clivable. ORIGINE : Issus de sédiments très profonds (fosses géosynclinales), soumis à des pressions énormes et à de très hautes températures les Gneiss se sont élaborés aux dépens des sédiments argileux. Certains terrains métamorphiques atteignent jusqu’à 20 000 m d’épaisseur, notamment dans le Massif Central. GISEMENTS :Bretagne, Massif Central, Alpes, Pyrénées Orientales, Vosges, etc. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Cette roche n’étant pas clivable, elle est utile qu’à la réalisation de décors massifs. Sa neutralité chimique la permets à toutes les eaux (douces ou dures). Lourde et très rugueuses elle vas très bien à l’aménagement de grotte ou cavités pour les poissons territoriaux. Attention aux heurts contre les glaces de l’aquarium qu’elle risque de rayer. Roches hétéroclites, particulières ou oubliées Pour terminer le chapitre des ROCHES UTILISABLES je profiter pour « caser quelques roches hétéroclites, particulières ou oubliées lors des descriptions précédentes. J’y ajoute aussi les roches charbonneuses, qui me causent un réel doute en ce qui concerne leur classement dans cet article, malgré leur caractère insolite dans le contexte du décor minéral. Est tant que matériaux durs je ne devrais de les placer avec les roches (en général) alors qu’en réalité elles devraient figurer parmi les matériaux combustibles (lignite, bois fossile, bambou, etc.). Cette classification de ces roches hétéroclites en fin de liste ne signifie pas pour autant que ces minéraux ne soient pas dignes d’intérêt, bien au contraire, ils offrent par leurs structure et composition minérale de grands avantages dans la réalisation des décors d’aquarium. Les Roches Volcaniques Je ne développerais pas sur les roches dont les principales (intrusives ou holocristallines) ont été traités aux début. Pourtant il convient d’ajouter à ces roches celles qui ont formées par une masse en fussions jaillie des volcans. Il s’agit en l’occurrence des roches effusives qui peuvent être divisées en deux groupes : les laves et bombes-scories. La Laves, Bombes –Scories DESCRIPTION : Les laves sont généralement basiques lourdes et sombres. Le Basalte est la roche la commune et représentative. Elle se présente sous un aspect noirâtre, vacuole et parfois cardé. Le Bombes et Scories forment des blocs pouvant aller du volume d’un noyau de pêche à plusieurs mètres cubes. Les bombes ont généralement une forme en fuseau fendillé comme une croûte de pain. Les scories ont de formes les plus diverses et sont plus caverneuses. CARACTÈRES : Les laves sont des roches lourdes malgré leur structure vacuolée. Parfois les ondulations de la coulée ont été conservées par suite d’un refroidissement hâtif (laves cardées). Les bombes et scories sont par contre très vacuoles par suite de l’expulsion des gaz qui étaient mélangés au magma. Elles sont moins lourds que les laves. Silice. Elles sont indissolubles, neutres et très dures (rayent le verre). Elles ne font pas effervescence aux acides. ORIGINE :Issues du magma basaltique très fluide coulant soit sur les flancs des volcans (laves), ou provenant des projections qui s’échappent des cratères (bombes-scories). GISEMENTS : Dans toutes les régions volcaniques du monde. Sur les pentes des volcans. En France : Massif Central, Italie : région de Naples et de la Sicile. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Ces roches pour la plupart caverneuses sont relativement légères et chimiquement neutres. Leurs couleurs (allant du rouge brun au noir) alliées aux formes tourmentées permettant la réalisation de très beaux décors sur les quels les plantes aquatiques contrastent merveilleusement. Les scories sont couramment vendues dans le commerce aquariophile. Une recommandation : faire attention à ne pas rayer les glaces de l’aquarium lors de la réalisation du décor en laissant échapper de vos mains ces roches volcaniques. La Bauxite DESCRIPTION : Parmi les minerais, la Bauxite est une roche blanche à rouge (parfois bariolée) qui peut être emploiée pour la réalisation des décors. Elles se présente quelquefois en nodules ponctués de minuscules cristaux. C’est un minerai d’aluminium souvent mélangé de Fer et de Silice CARACTÈRES : Infusible et insoluble. Semblable à de l’Argile. Pas très dure, d’une densité deux fois supérieure à celle de l’eau. La roche a une cassure terreuse. ORIGINE : Minéral secondaire provenant des désagrégations des sols argileux rouges (au crétacé). GISEMENTS : La France recèle les plus importants gisements d’Europe. Ces gisements sont principalement localisés en Provence : Les Baux (d’où le nom de Bauxite), Paradou, Fontvieille, Allauch. Dans le Var : Thovonet, Pourcieux, Brignoles. Nous trouvons également la Bauxite dans l’Ariège : Payreau, Pereille, Le Pech Saint Sauveur et dans l’Hérault : Villeveyrac, Pierrerac, Vazouls, Saint Chinian, etc. L’on peut ramasser la Bauxite à fleur de terre. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Roche insoluble aussi bien en eau dure qu’en eau douce. Elle ne peut pas causer des ennuis « chimiques » aux habitants de l’aquarium malgré les craintes qu’elle inspire. Son faible poids allié à sa belle couleur rougeâtre lui permet de concurrencer avantageusement les pierres de laves. Les Roche Combustibles Le Coke DESCRIPTION : Parmi les roches combustibles le coke est un matériau qui est issu de la houille. Il se présente sous forme de morceaux ne dépassant pas un dm³. Son aspect est terne et rugueux. Sa couleur est d’un noir cendré. CARACTÈRES : C’est un matériau très léger du fait d’une grande porosité qu’il a acquis lors de sa distillation. Il résiste cependant bien à la compression. Son poids est légèrement supérieur à la pierre ponce. Quoique assez compact il peut se débiter en petits morceaux. Il est assez dur malgré sa légèreté, mais ne raye pas le verre en cas de simple contact. ORIGINE : Le Coke est un matériau obtenu par distillation de la houille. Cette distillation s’effectue en vase clos et à haute température dans les hauts fourneaux. C’est dans les cokeries des bassins houillers du nord et de l’Est de la France que l’on peut se procurer cette roche « artificielle », ou simplement chez les marchands de charbon. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Bien que ce matériau puisse paraître insolite, le Coke peut avantageusement être employé pour la réalisation des décors d’aquarium d’eau douce. Ses avantages sont surtout : son faible poids et son indissoluble structure de carbone. Après sa distillation, ce combustible ne referme qu’une très faible fraction de matières volatiles. Par mesure de précaution il est conseillé de laisser tremper le coke dans l’eau peu minéraliser pendant plusieurs jours (avec changement total de l’eau à plusieurs reprises pendant cette période de trempage) avant son utilisation en aquarium. D’ailleurs ce trempage s’avère nécessaire car le coke est si poreux que certains morceaux flottent dans l’eau comme de la pierre ponce et ce n’est qu’après plusieurs jours d’immersion qu’il coule au fond devant ainsi utilisable. Le trempage permettra encore de débarrasser le coke de poussier accumulé dans ses pores et qui risquerait de troubler l’eau de l’aquarium. Pour donner plus de cohésion à l’ensemble entre eux à l’aide d’une colle aux silicones (incolore). La Couleur noire cendrée du coke permettra de réaliser des heureux effets de contraste avec la fraîche verdure des plantes aquatiques. Après quelques jours d’immersion l’on voit parfois apparaître des taches de rouille sur les morceaux de coke. Il s’agit de granules de fer qui s’oxydent au contact de l’eau, mais qui ne peuvent être dangereux à la santé des poissons. Le Décor minéral (Les roches inutilisables) Les MINÉRAUX TOXIQUES Le problème de l’introduction accidentelle de certaines substances toxiques dans les aquariums lors de l’aménagement du décor minéral m’amène à faire une liste des principaux minéraux dangereux pour la faune et la flore. Cette liste n’a pas la prétention d’être exhaustive, mais j’ai tenu à y faire figurer les minéraux que j’ai sélectionnés parmi ceux que l’on peut facilement rencontrer et qui par leur aspect esthétique particulièrement séduisant risquent d’être utilisés par erreur lors de la réalisation des décors d’aquarium. Je comprends parfaitement que la fastidieuse l’énumération des roches utilisables à laquelle vient maintenant s’ajouter une liste de quelques roches «dangereuses», mais l’important que revêt la mise en garde par une étude sommaire de la toxicologie des corps minéraux dissous dans l’eau, justifiera les motivations qui m’incitent à approfondit les incidences pathologiques et négatives dont peuvent être victime nos poissons d’aquarium et de bassin de plein air. Lors de la dissolution de ces éléments toxiques dans l’eau de nos aquariums ou bassins dans un grand nombre de cas, les phénomènes relatés sont peu spécifiques. En effet, un grand nombre de substances toxiques provoquent chez les poissons la succession des signes suivants : perturbations respiratoires, perte d’équilibre, perte des réflexes et mort. Heureusement, le poisson remis aussitôt dans une eau n’aillant pas de toxique récupère son état normal après un certain temps. Il est aussi difficile de préempté la quantité des actions négatives qu’engendrent ces éléments sur les poissons, car cela tient particulièrement aux caractéristique physico-chimiques de l’eau utiliser (eau douce ou eau dure). Plusieurs conditions augmentent ou réduisent les actions toxiques sur le métabolisme du poisson, particulièrement le taux de dureté, le pH, la tension superficielle, et la température de l’eau. Une minéralisation élever de l’eau neutralise souvent par effet tampon l’action de certaines éléments toxiques. En revanche, déminéralisation de l’eau liée le plus souvent à un pH acide, augmente le danger des éléments toxiques par des effets de dissolution accrue des minéraux la tension superficielle (eau déminéralisée) diminue la viscosité de la mucine des branchies. Cet état améliore la pénétration des éléments toxiques à travers l’épithélium branchial du poisson. La température de l’eau joue aussi un grand rôle sur la sensibilité du poisson aux éléments toxiques. Une légère variation de la température (2 à 3°C) peut modifier fortement l’action négative des éléments toxiques. C’est ainsi que le temps de survie d’un poisson est réduit si la température augmentée. La voie de pénétration des éléments toxiques chez les poissons s’effectue principalement par l’épithélium branchial. «La pénétration trans-branchiale ressemble un peu à une pénétration trans-pulmonaire. Mais une particularité du système circulatoire artériel des poissons intervient ici de manière importante : des branchies partent les artères branchiales efférentes qui se déversent dans les racines de l’aorte, de sorte que le sang, après hétamatose branchiale, arrive dans l’aorte d’où il est distribué à tous les organes et particulièrement à l’encéphale (cercle artériel céphalique). Aussi, l’administration d’une substance par voie trans-branchiale, correspond à une véritable injection dans les artères arrivant au cerveau. Ces substances peuvent donc arriver sans transformation chimique à l’organe récepteur, en admettant qu’elles n’en subissent pas au niveau des branchies (BINET) ». Il est fréquent de rencontrer dans les régions minières des terrils plus ou moins importants qui sont parfois de véritables trésors pour les géologues. Si l’aquariophile est tenté de ramasser en ces lieux des minéraux aux splendides couleurs pour décorer sont aquarium. Il est donc judicieux de mettre en garde les aquariophile contre ce genre de collecte et de les inviter à éliminer tous pierre provenant de remblais miniers métalliques, notamment : - des remblais des mines de plomb où l’on peut trouver : Galène, Blende. - des remblais des mines de cuivre où l’on peut trouver : Chalcopyrite, produits d’oxydation verts ou bleus Malachite, Azurite. - des remblais des mines de toutes sortes où l’on peut trouver : Pyrite, Arséniopyrite, Galène, Sel Gemme, minerai de Potasse, Soufre, etc. La Pyrite DESCRIPTION : La Pyrite (FeS2) est un sulfure de fer. Elle est composée de 46,6% de Fer et de 53,4% de Soufre. Elle se trouve dans les filons miniers et roches diverses. C’est un minéral massif, cristallisé, à facette striées et cassant. Sa couleur jaune le fait ressembler à l’ Or (qui contient parfois). GISEMENTS :Dans tous les filons de minerais métalliques et autres roches APERÇU PHARMACODYNAMIQUE : La Pyrite est relativement insoluble en eau très minéralisée. En revanche en eau peu minéraliser à pH <7 la Pyrite s’hydrolyse et libère de l’acide sulfurique et de l’hydrogène sulfuré. Les effets négatifs sur les poisson se manifestent par des troubles respiratoires pouvant aller jusqu’à la mort. Le Arsenopyrite DESCRIPTION : L’Arsénopyrite ou Mispickel (FeAsS) est un sulfoarséniure de fer à 34,4% d’Arsenic et 19,7% de Soufre. Il se trouve dans les roches et filons qui ont été soumis à de hautes températures. C’est un minéral à l’aspect souvent massif et à cristaux longs et cassants. Sa couleur est blanc métallique. A la cassure il dégage une odeur d’ail caractéristique à d’Arsenic GISEMENTS :Mines de Nickel, d’Argent et d’Étain. APERÇU PHARMACODYNAMIQUE :comme laPyrite il s’hydrolyse facilement dans l’eau peu minéralisée et acide. Lors de sa dissolution il libère de l’hydrogène sulfuré et de l’Arsenic. Outre les troubles respiratoires dus à l’hydrogène sulfuré, l’Arsenic libéré en même temps provoque complémentairement chez le poisson des troubles hépatiques rénaux et nerveux pouvant aller jusqu’à la mort (suivant la concentration des éléments). La Sidérite DESCRIPTION : La Sidérite (FeCO3) ou Sidéiose est un carbonate de fer composé de 62,1% de Fer et de 37,9% de gaz carbonique auxquels s’ajoutent du Calcium et du Magnésium. On la trouve dans les terrains sédimentaires et dans les filons miniers sous forme d’agrégats cristallins. Sa couleur va du blanc au brun avec un aspect vitreux. GISEMENTS :Dans les filons de fer en associations avec la Calcite et la Barytine. On peut également la trouver dans les roches sédimentaires. APERÇU PHARMACODYNAMIQUE :Dans une eau peu minéralisée et acide, elle libère un floculat d’hydroxyde de fer qui peut provoquer chez le poisson une obstruction branchiale par formation d’ocre directement déposé sur les ouïes. Cette obstruction a naturellement pour conséquence des difficultés respiratoires plus ou moins prononcés. La Sidérite peut également produire une alcalinisation de l’eau qui peut alors corroder les ouïes du poisson et former des ulcérations DESCRIPTION : La Trémolite (Ca2Mg5Si8O22(OH)2) prend le d’Actinote si elle contient du Fer . Ces deux minéraux sont issus de calcaires impurs. Ils sont composés d’environ 43% de Calcium/Magnésium associé à du Fer et de 57% de Silicium. Les couleurs vont du blanc au vert foncé (dans ce dernier cas le % du fer est plus important). C’est un minéral à cristaux prismatiques allongés et à l’éclat vitreux. GISEMENTS : La Trémolite se trouve mêlée aux Calcaires, aux Gneiss et aux Schistes. APERÇU PHARMACODYNAMIQUE : La Trémolite et l’Actinote ne sont pas des minéraux très dangereux pour les poissons se trouvant en eau dure. En revanche, en eau douce, ils peuvent alcaliniser l’élément aqueux et provoquer alors une corrosion des muqueuses des poissons. La Chalcopyrite DESCRIPTION : La Chalcopyrite (CuFeS2) est un sulfure de cuivre et de fer contenant environ 34,5% de Cuivre, 30,5% de Fer et 35% de Soufre. Elle se trouve dans les filons sulfurés des mines de Cuivre, et également dans les roches ignées. Elle a une couleur dorée avec de nombreuses taches vertes. Elle est massive et cassantes. GISEMENTS : Mines de Cuivre, de Galène et filons de cristaux divers. APERÇU PHARMACODYNAMIQUE : La Chalcopyrite immergée dans l’eau de l’aquarium va solubiliser le Cuivre. Les ions de Cuivre libérés provoquent alors chez les poissons des blocages enzymatiques dont les conséquences sont très importantes à mortelles. Il faut savoir qu’en eau douce et acide l’effet négatif de ces ions est de 10 à 20 fois plus actif donc dangereux. La Malachite DESCRIPTION : La Malachite (Cu2CO3(OH)2) est un carbonate de cuivre hydraté à 71,9% de Cuivre, 19,9% de gaz carbonique et 8,2 d’eau. On trouve la Malachite dans les gisements altérés de Cuivre. Elle se présente le plus souvent sous forme d’encroûtement fibreux. Sa couleur va du vert clair intense au vert sombre terreux. Sa cassure est équilleuse. GISEMENTS : Mines de cuivre, et terrains riches en minéraux métalliques APERÇU PHARMACODYNAMIQUE : La Malachite est généralement une roche à la couleur splendide qui risque de tenter le néophyte. Sachons pourtant qu’il s’agit d’un minéral bien plus dangereux pour la faune & flore aquatique, que le Cuivre car il est plus solubilisable. Sa toxicité est encore plus si son immersion est effectuée dans une eau douce et acide. Les ions libérés lors de sa dissolution provoquent chez le poisson des blocages enzymatiques entraînent la mort. La Malachite est un des minéraux classés parmi les plus toxiques. L’Azurite DESCRIPTION : L’Azurite (Cu3(OH)2(CO3)2) est également un carbonate de cuivre hydraté contenant environ 69,2% de Cuivre, 25,6% de gaz carbonique et 5,2% d’eau. Elle se trouve dans les couches altérées des gisements de Cuivre, parfois avec de la Malachite. Sa couleur du bleu clair au noir. C’est un minéral assez cassant. GISEMENTS : Mines de Cuivre et terrains riches en minéraux métalliques. APERÇU PHARMACODYNAMIQUE : L’Azurite est généralement une roche à la couleur splendide qui risque de tenter le néophyte. Sachons pourtant qu’il s’agit d’un minéral bien plus dangereux pour la faune & flore aquatique, que le Cuivre car il est plus solubilisable. Sa toxicité est encore plus si son immersion est effectuée dans une eau douce et acide. Les ions libérés lors de sa dissolution provoquent chez le poisson des blocages enzymatiques entraînent la mort. L’Azurite est un des minéraux classés parmi les plus toxiques. La Blende DESCRIPTION : La Blende (ZnS) est un sulfure de zinc composé de 67% de Zinc et de 33% de Soufre. Ce minéral se trouve en filons dans de nombreuses sortes de roches. Elle se présente sous forme de cristaux incolores à opaques et parfois fluorescents. En couches, elle peut être associer avec de la Galène. On peut également la trouver sous forme de stalactites ou en granules. GISEMENTS : Mines de Zinc, de Plomb. Dans les roches ignées et sédimentaires ainsi que dans de nombreux autres minéraux APERÇU PHARMACODYNAMIQUE : La Blende est très toxique car lorsqu’elle est immergée dans l’eau douce et acide. Elle libère à la fois de l’hydrogène sulfuré et du Zinc donc on connaît la toxicité de ses oxydes. Quoique les poissons supportent des doses assez élevées de Zinc sous formes diverses, il est cependant vivent déconseillé d’employer la Blende pour décorer un aquarium car ç fortre concentration ses effets négatifs sont comparables à ceux provoqués par la Chalcopyrite. La Galène DESCRIPTION : La Galène (PbS) est un Sulfure de Plomb. Elle est composée d’environ 86.6% de Plomb et de 13.4% de Soufre. On la trouve en filons, dans les roches sédimentaires et dans les roches ignées. Elle a l’aspect de cristaux cubiques de couleur gris métallique. GISEMENTS : Elle est extraite des mines de Plomb dont elle est le minerai. Elle est souvent associée à : la Pyrite, la Chalcopyrite, la Sidérite, la Calcite, la Barytine, et à la Dolomie. Les gisements européens et particulièrement français (Ille et Vilaine, Finistère, Haute Garonne, Ariège, etc.) d’où sorte de très « beaux » cristaux. APERÇU PHARMACODYNAMIQUE : En plus de l’action spécifique et toxique du Plomb, la Galène qui est introduite dans une eau peu minéralisée s’hydrolyse et libère de l’hydrogène sulfuré. Les effets conjugués produits par ce minerai provoquent un blocage enzymatique et des troubles respiratoires qui entraînent la mort des poissons. Le Plomb concentre principalement ses effets toxiques sur le foie et le sang de l’animal. Le Orpiment DESCRIPTION : L’Orpiment (As2S3) est un trisulfure d’arsenic. Il est compose d’environ 61% d’Arsenic et 39% de Soufre. On le trouve en filons associé au Réalgar ( Sulfure d’Arsenic). Il a l’aspect de feuillets de mica. Sa couleur est d’un jaune résineux. GISEMENTS : Houillères de l’Aveyron, de la Saône et Loire, de la Loire. L’un des principaux gisement français de ce minerai est situé à Lucéram (Alpes Maritimes). APERÇU PHARMACODYNAMIQUE : L ‘Orpiment s’hydrolyse facilement dans l’eau peu minéralisée et libère de l’Hydrogène Sulfuré et de l’Arsenic. Les effets mélangés de l’Hydrogène sulfuré et de l’Arsenic provoquent des troubles respiratoires et nerveux chez les poissons. La mort survient plus ou moins rapidement selon la concentration dissoutes et du pH de l’eau. La Stibine DESCRIPTION : La Stibine (Sb2S3), connue aussi sous le nom de Stibinte, est un Sulfure d’Antimoine. Elle est constituée d’environ 71.7% d’Antimoine et de 28.3% de Soufre. Elle se trouve en filons ou imprégnée aux roches. Elle se présente sous la forme de longs cristaux ou parfois sous de massive et fibreuse. Sa couleur est gris acier. GISEMENTS : La Stibine se manifeste sur les gisements de minéraux à fort concentration d’Arsenic et d’Antimoine. C’est dans les contrées du Massif Central qui y a le plus de chances de rencontre ce minerai, particulièrement le Cantal, en Corrèze et dans le Puy de Dôme. APERÇU PHARMACODYNAMIQUE : Avantageusement la Stibine est peu soluble. L’Antimoine qu’elle retient lui donne des précipités insoluble. Il faut malgré ne par retenir ce minerai pour la réalisation de décor d’aquarium. De plus contient du Soufre et risque provoqué de grave dommage. (ce référaient au paragraphe Soufre). La Soufre DESCRIPTION : Le Soufre (S) est particulièrement mélangé aux roches volcaniques et au Gypse. Quant il est pur il se forme en cristaux jaunes. Il peut avoir la présence d’Argile, de Bitume ou de l’Arsenic. GISEMENTS : elle est présent dans les cratères des volcans, les houillères, ou dans les sédiments des sources thermales. APERÇU PHARMACODYNAMIQUE : ce minerai caustique diffuse de l’Acide Sulfurique provoquant des brûlures aux branchies et aux muqueuses des poissons et provoque une détérioration du mucus. DESCRIPTION :Le Gypse (CaSO4.2H2O) est un sulfate de calcium hydraté qui contient 32,6% de chaux, 46,5% d’acide sulfurique & 20,9% d’eau. On le trouve dans les dépôts sédimentaires sous forme de cristaux de grande taille (en fer de lance). Sa structure est fibreuse, vitreuse, incolore et parfois nacrée. GISEMENTS : Mines et carrières exploitées pour la production de plâtre. Il est présent dans beaucoup de région : Bassin parisien, Tarn, Pyrénées-Atlantiques, Meurthe-et-Moselle, Jura, Charentes, etc. APERÇU PHARMACODYNAMIQUE : Le Gypse étant assez soluble dans eaux, il y libère du calcium. Hormis la monté importante de TH, il risque d’alcaliniser l’eau avec un n’effet négatif de corrosion de épiderme et des branchies du poisson. DESCRIPTION : La Pyrolusite (MnO2) connue également sous le nom de Polianite est un bioxyde de manganèse contenant environ 63,2% de Manganèse et 36,8% d’Oxygène. Elle est quelque fois mélangée à du Phosphore et des métaux lourds. On la trouve encore associée à la Manganite. E se présente sous forme d’une masse soit granuleuse soit fibreuse de couleur noir. GISEMENTS : Se trouve dans les gisements manganésifères et dans les mines de fer. Divers régions en recèlent : Ariège, Hautes-Pyrénées, Corbières, etc.). APERÇU PHARMACODYNAMIQUE : heureusement ce minerais est peu soluble, mais cependant il libère du Manganèse. Quoique le Manganèse soit un microconstituant des animaux supérieurs (Os), cet élément, lorsque sa concentration devient trop forte et atteint 1 mg/l, s’avère alors toxique. En dose importante il réduit l’action du fer et peut de cette façon créer une chlorose calcique chez les plantes et des carences en fer chez les poissons. Quant à la présence éventuelle des métaux lourds dans le minerai de Pyrolusite, ils constituent à eux seuls un danger pour la faune et la flore de l’aquarium. La Halite DESCRIPTION : L’Halite (NaCI) plus connue sous le nom de sel gemme est un chlorure de sodium, il est composé d’environ 39,4% de Sodium et de 60,6% de Chlore. Il se trouve sous diverses formes, notamment en cristaux cubiques incolores, en masse fibreuse rougeâtre, ou en granules blancs. GISEMENTS : Lits d’origine sédimentaire, encroûtements, strates associées au Gypse, etc. Les gisements sont courants en France : mines de sel (Château-Salins, Lons-le-Saunier, Salies-de-Béarn, Dax, etc.). APERÇU PHARMACODYNAMIQUE : Le sel gemme se dissout rapidement dans l’eaux. A forte dose c’est un poison pour les plantes et les animaux aquatique dulçaquicole. Il arrive sur ces dernières en bloquant le mécanisme de la division cellulaire. CONCLUSIONS Pour construire un décor harmonieux, répondant aux exigences spécifique de certaines familles de poissons et l’esthétique avec les plantes, il est nécessaire d’être informer sur tous le minéraux mis à notre disposition et de bien connaître (avantages et inconvénients). Sous risque de réduire le choix, les roches « classiques » alors que le monde minéral nous offres des possibilités plus grande. A l’égard des débutant aquariophiles, je m’excuse donc pour cet exposé quelque peu ingrat qui dépasse la littérature aquariophile. A la lecture des deux derniers chapitres consacrés aux MINÉRAUX TOXIQUES , certains lecteurs s’étonneront à juste titre que la plupart des sels minéraux et leur composés, cités dans ces chapitres, sont signalés comme très dangereux, alors que la pharmacopée aquariophile fait entrer un nombre important de ces éléments (Malachite, Azurite, Arsenic, Sodium, Manganèse, Fer, Cuivre etc.) dans la composition de ses remèdes. Aussi étrange que cela puisse paraître, il faut savoir que certains de ces éléments sont indispensables à la faune et flore aquatique à des doses minimes, alors qu’à des doses plus fortes, ces éléments deviennent toxiques. Cette bipolarité propre à ces éléments nous permet d’une part de les employer à des fins curatives ou préventives (remèdes) ou encore nutritives (oligoéléments) mais d’autre part nous complique fortement nos problèmes de maintenance avec les plantes et animaux. Sources aquabase
  23. Les roches utilisables Les Roches Volcaniques La Ponce DESCRITION : Cette roche est en réalité une Obsidienne qui était aux départ chargée de gaz l’or de éruption volcanique. Ces gaz prisonniers dans la lave sous forme d’une multitudes bulles se sont échappés avant le refroidissement de la roche laissant la roche avec une structure poreuse. Cette roche vacuolaire, rugueuse, très légère est de couleur grise. Les ponces des Iles Lipari sont de couleur blanche. CARACTÈRES : Le faible poids de cette roche lui permet de flotter sur l’eau. ORIGINE : Identique à l’Obsidienne GISEMENTS : Massif Central, Les Monts Dores. Italie : Ils Lipari (Nord de la Sicile). APPLICATIONS AQUARIOPHILES Very Happy’une couleur terne cette roche a l’avantage d’être très légère et de permettre d’installation de gros blocs. Il faud la lester ou coincer ces blocs pour d’éviter leur remontée à la surface de l’eau. En morceau, cette roche est un merveilleux matériau pour la filtration biologique puisque sa structure permet l’installation et la fixation des colonies bactériennes. Les Rhyolites DESCRITION : Ces roches microlitiques renferment des minéraux identiques à ceux du Granite, des cristaux de Quartz, du Feldspath, du Mica et une grande partie de « verre ». Leurs couleurs sont des plus variées puisque l’on trouve des Rhyolites claires, roses, jaunes, rougeâtres, rouges franches, vertes, grisâtres et bleuâtres. Elles sont nommées plus usuellement . CARACTÈRES : Roches très riches en Silice, certaines en contiennent parfois plus de 73%. Leur dureté est égale au Quartz. ORIGINE : Ces roches d’éruptions volcaniques, elles sont issus des cheminées d’ascension du magma rhyolitique. GISEMENTS : Massif Central entre la Bourboule et le Mont Dore (Uscale). Vosges (falaise du Nideck). Provence : l’Estérel (qui est constitué en grande partie de vieilles Rhyolites datent de l’époque primaire (Porphyre). APPLICATIONS AQUARIOPHILES : En raison de leurs belles couleurs et de leur « neutralité chimique » au contact de l’eau de l’aquarium, ces roches sont particulièrement recommandées en matière de décoration. Précautions : éviter les chutes, glissements accidentels de ces roches qui peuvent alors rayer les glaces de l’aquarium. Les Phonolithes DESCRITION :Roches volcaniques dont la structure moléculaire est proche de celle du Trachyte. Elles sont en général des couleurs gris plus ou moins foncé. Plus rares sont c’elles d’un beau gris bleuâtre ou verdâtre. CARACTÈRES : Leur teneur en Silice avoisine 60%. Assez dure elles se clivent souvent en dalles qui résonnent d’un bruit métallique sous les coups. ORIGINE : Identique au Trachyte. Elles forment des dômes et des sommets pointus. GISEMENTS : Massif Central : Les roches Tuilière et Sana-Doire. Corrèze : les orgues de Bort. Monts du Velay et du Vivarais (les sucs). Monts Mézenc et Gerbier de Jonc. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Le clivage de ces roches ont arrive a avoir des dalles plates et très solides pour permettre d’élaboré un décor à strates horizontales. Ces superpositions de dalles avec espaces adéquates forme un décor pouvant monter très haut contre la glace arrière du bac. Les espaces entre ces dalles donne aux poissons des refuges (Cichlidés africains). Les Andesites DESCRITION : Roches vacuolaires, seoriacées et ont de très finement bulle. Leur porosité les rend rugueuses et rudes au toucher. Elles est quelques fois compactes. Cette lave ont généralement un couleur grise ou noire. CARACTÈRES : cette roche ne contient pas d’Orthose mais des Feldspaths calco-sodiques. Si elle n’a pas d’Olivine elle est similaire au Basalte par sa composition. Elles contiennent environ 57% de Silice, et l’on voit a l’intérieur de sa structure des microlites et peu de « verre ». ORIGINE : Cet roches volcaniques est très abondantes dans la Cordillière des Andes (Amérique du Sud) d’où leur nom d’Andesites. Elles forment des coulées sur les flancs des volcans. GISEMENTS : Roches très courantes dans les régions volcaniques. Le Vésuve en Italie en rejette. Massif Central : Auvergne, Cantal, Mont Dore, Chaîne des Puys (roches appeler dans ces régions sous le nom de « pierre de Volvic »). ROCHES APPARENTÉES : Les Porphyres sont pour ainsi dire des variétés d’Andesites à grands cristaux de Feldspaths enrobés dans une pâte finement grenue. Plusieurs gisements de Porphyres se trouvent également en Europe et en Afrique du Nord : Le Porphyre : vert en Grèce (autrefois utiliser par les Grecs et les Romains). Le Porphyre : rouge en Égypte (exploité employer). Le Porphyre : bleu et rouge en France (Estérel). APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Leur relative porosité qui allége le poids de se matériau, nous permet d’utiliser de gros blocs, de les débités très facilement pour la façonner à notre gré et de créer des formes couvrant de grandes surfaces. Leurs teintes assez tristes décourageront certains aquariophiles. En replacement, les Porphyres dispose des mêmes caractéristiques que les Andesites et ont en plus des couleur plus vives et sont plus décoratifs. Les Roches Calcaires L’une d’entre elle : La CRAIE, qui est la plus représentative, ne peut être placer dans l’aquarium d’eau douce. Sa friabilité, sa porosité et ses composants risquent de modifier d’une façon importante les caractéristiques physiques de l’eau du bac. Pour ces raisons je ne faire figurer la craie dans la liste des roches calcaires faisant l’objet de cet article. Par contre les CALCAIRES COHÉRENTS (assez nombreux) pourront être utiles à la décorations des bacs d’eau dure réservés à des plantes et à des poissons calciphiles (ou calcicoles). Comme plantes calcicoles nous trouvons : Elodea, Sagittaria, Vallisneria, etc. Par mis les poissons calcicoles, nous avons la famille des Poeciliidae (Genre : Xiphophorus les Xiphos et les Plays, Genre : Poecilia Guppys et les Mollies). D’autres poissons appartenant à diverses familles : Tanichthys, Ambassis, Badis badis, Melanotaenia, Cichlidés des lacs africains et d’Amériques Centrale et les poissons d’eau saumâtre. Les plantes calcicoles strictes sont encore mal connues par faute d’études réaliser sur la physiologie de cette flore. Si l’on observe in situ (milieu naturel) on se rencontre que les sols des pièces d’eaux calcaires sont généralement peu siliceux, par contre les pièces d’eaux déminéralisées sont pauvres de sol calcaire. A l’inverse de nombreuses plantes d’aquarium qui ne peuvent empêcher la pénétration du Calcium dans leurs tissus et en meurent par intoxication, les plantes « non calcifuges » équilibrent l’absorption et l’assimilation du Calcium comme tout autre élément minéral. Je signaler que si l’on emploi un décor composer de calcaire cohérents, calcaires karstifiés, conglomérats, etc. il y a risque de Chlorose Calcique chez les plantes (déficience en fer provoquée par un excès de calcium). Pourtant cet inconvénient est éliminé grâce à l’emploi d’oligo-éléments tel que le fer chélaté (E.D.T.A.) Chez les poissons la présence du calcaire (en quantité normale c’est-à-dire : 100 à 250 mg/l) est indispensable au moment de leur croissance afin de pouvoir à l’édification de leur squelette. Les poissons dulcaquicoles sont toujours hypertonique par rapport à l’eau douce qui les environne. Leur tégument sont donc continuellement le siège d’une entrée d’eau et d’une parte de sels (minéraux entre autres). L’apport de sels minéraux (y compris le Calcium) s’effectue tant par la voie alimentaire que par l’absorption au niveau des branchies. Leur capacité de contrôle du Calcium est beaucoup plus élevée que chez les plantes, ceci état dû à une organisation anatomique et physiologique plus élaborée. En résumée, la présence du Calcaire sous forme de CARBONATE n’est pas à craindre, le risque réside au niveau de sa transformation en BICARBONATE. Il faut en effet réunir plusieurs conditions pour que ces roches cèdent à l’eau de l’aquarium du Bicarbonate de calcium, notamment : 1-présence d’une forte concentration de gaz carbonique dissout; 2-une descente du pH vers une acidité importante; 3-une descente de la température. En fait, même la Craie qui est un Carbonate de calcium «tendre» est difficilement soluble si ces conditions ne sont pas réunies. Les inconvénients qui naissent d’un excès de calcaire dissout (Bicarbonate de calcium) se traduisent par des incrustation des tissus végétaux, par des dépôts superficiels qui asphyxient les plantes (calcifuges), par une élévation du pH, et parfois créent des incidences sur les organes génitaux des poissons (calcifuges) ainsi que sur le développement embryonnaire de leurs œufs (calcification des ovaires, blocage de l’oviducte, calcification de la membrane secondaire de l’œufs = chorion, etc.). Parmi les CALCAIRES COHÉRENTS, voyons maintenant les principales roches qui peuvent être utilisable en matière de décoration tout en respectant les recommandations. DESCRITION : Les Calcites sont souvent blanches, mais aussi transparentes et parfois fluorescentes. Des impuretés ou du Manganèse peuvent les teinter en rose, rouge, jaune, orange ou parfois bleu. Cette roche possède un plan de clivage aisé. On la trouve sous forme cristallisée, prismatique ou en aiguilles. CARACTÈRES : Roche relativement dure, d’une densité de 2 700 Kg au M³, mais assez cassante. Cette roche est un Carbonate de calcium qui renferme environ 56% de CaO et 44% de CO2. Parfois le Ca est remplacé par du Fer ou du Magnésium. Son identification s’effectue par le test de l’effervescence à l’acide. ORIGINE :Roche formée par précipitation ou cristallisation du Carbonate de calcium, ou encore par évaporation des eaux très chargées en Bicarbonate de calcium. La formation de cette roche s’effectue souvent dans les grottes. Elle donne naissance à des stalagtites, stalagmites, et à des concrétions très tourmentées. GISEMENTS : Rhône : Courson, Maine et Loire : Angers, Mayenne : Louverné, Saône et Loire : au Génelard, Hérault : Brédarieux, Haute Savoie : Meillerie, Savoie : Moutiers en Tarentaise. En Belgique : Rhisnes, Engis, Chlokier, Huy, Landerie, etc. ROCHES APPARENTÉES : L’Aragonite : Issue des eaux chaudes elle est incolore, blanche ou jaune claire, parfois fluorescente. Cassante, le clivage n’est pas très net. Même composition que la Calcite avec parfois du Plomb, du Zinc ou du Stronium. gisement : Landes : Pouillon, Dax, Basses Pyrénées : Vallée d’Argelès, Hérault : Graissessac, Gard : Grande Combe. Belgique : Chaudfontaine. La Giobertite : Forme des masses cristallines d’un blanc terne. On la trouve également sous forme de grands cristaux ou en aiguilles prismatiques. Elles est cassante. Quelque fois teintée ou incolore plus souvent transparente. Elle est composée de Magnésium et de CO2, associés à du Fer et du Calcium. gisements : Landes, Savoie, Bouche du Rhône, Autriche : région de Styrie. Le Porphyre : Elle forme des agrégats bruns, blancs ou gris. Aspect vitreux, cassante. Composée principalement de Carbonate de Fer. Gisement : Pyrénées Orientales, Pyrénées, Basses Pyrénées : Vallée de la Nive, Aude, Tarn, Puy de Dôme, Isère, Côtes du Nord, Gard, Ardèche. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Roches réservées aux aquariums d’eau dure dans lesquels il faudra raréfier d’une par le CO2 à l’aide d’une oxygénation et turbulence forte de l’eau, et part de fréquents changements d’eau pour éviter l’apparition de substances acides (acides humiques, résidus de fermentations, etc.) qui risquent d’augmenter la teneur de l’eau en Bicarbonate de calcium. La filtration ne devra pas recourir non plus à des matériaux à réaction acide comme par exemple la tourbe de sphagnum. Sur le plan esthétique ces roches sont splendides car elles forment des concrétions curieuses, ou des draperies très décoratives qui créent des refuges excellents pour les poissons Attention aux aragonites contenant des métaux Plomb, Zinc qui pourraient causer des effets toxiques à la faune et à la flore, par combinaisons chimiques. Les Marbres DESCRITION : Les marbres sont de couleurs variées : Certaines sont rouges, bleus, noirâtres, verts, violets ou nantis de plusieurs teintes veinées. Cassés ils laissent apparaître une coupe finement cristallisée. Ils se composent d’environ 70% de Bicarbonate de calcium (Calcite) ou d’un mélange de Calcium et de Magnésium (Dolomite). CARACTÈRES : Les marbres sont très durs et compacts. Ils possèdent une haute résistance à la rupture. Ils sont très denses 2 700 Kg au M³. ORIGINE : Les marbres résultent de la cristallisation de roches calcaires. Dans le cas où la roche de base est constituée essentiellement de Carbonate pur, nous aurons un marbre blanc. Les marbres ne sont pas toujours issus de phénomènes de cristallisation, en effets ils peuvent provenir de solutions hydrothermales, dans ce dernier cas ils sont de couleur brunâtre. GISEMENTS : Les marbres se trouvent dans plusieurs pays d’Europe tels : France (Pyrénées, Provence, Jura, Mayenne, Nord), l’Italie, l’Espagne, la Grèce, l’Autriche, la Belgique, etc. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : C’est surtout les magnifiques couleurs de ces roches qui retient notre attention. Si l’on veut préserver l’aspect naturel du décor il faut avoir des blocs entiers et ne pas prendre des morceaux taillés que l’on trouve facilement chez les marbriers. Si ce n’est le problème de ces composants chimique (voir paragraphe : Les Roches Calcaires) qui peuvent avoir une incidence sur l’eau de l’aquarium, je peut rajouter, qu’ils sont l’inconvénient d’être très lourds. Les Dolomites DESCRITION : Roches à toucher rugueux, de couleur : Blanchâtre, rosâtre ou même parfois incolore. La dolomite blanche est exclusivement calco-magnésienne. Elles sont pour la plupart cohérentes. Sur les gisements elles forment des couches d’une épaisseur de plusieurs centaines de mètres. Elles sont composées de Carbonate de calcium et de Magnésium. CARACTÈRES : Ces roches sédimentaires sont assez dures et lourdes. Elles sont cassantes(cassures conchoïdales). Lorsqu’elles sont brisées, elles dégagent une odeur fétide provenant d’un composant organique qu’elles emprisonnent. Elles se dissolvent plus lentement que les autres calcaires sous l’effet d’un acide à froid. ORIGINE : Ces transformation d’anciens Calcaires au contact avec des solutions magnésiennes. Ces roches voisinent souvent avec les marbres. GISEMENTS : Alsace : Sainte Marie aux Mines, Frammont, Haut Alpes : Mont Rond, Gorges du Tarn, Ariège : Salies de Salat, Savoie : Modane, Persey, Isère : Laffrey, Fayolle, Chalandes, Saint Christophe en Oisans, Lande : Lartigue, Saint Pandelon. Les plus célèbres sont naturellement celles du Massif des Dolomites au Tyrol. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Quoique assez lourdes ces roches conviennent parfaitement pour la décoration des aquariums d’eau dure. Elles sont particulièrement intéressantes du fait que leur pouvoir de dissolution est très lent. Elles sont aussi particulièrement recommandées pour la construction des décors d’aquariums réservés spécifiquement aux Cichlidés des grands lacs africains. Parmi toutes les roches ici répertoriées ce sont celles qui contiennent la plus forte proportion de Magnésium. Quand on sait que les eaux des lacs Malawi et Tanganyika sont d’une composition chimique pas très courante Calcium et Magnésium l’on comprend l’intérêt de l’emploi des Dolomites. Concassées, ces roches introduites dans le cycle de la filtration concourent à la stabilisation du pH à des valeurs alcalines. Le Spath-Fluor (Fluorine) DESCRITION : Grosses masse de cristaux qui peuvent se présenter sous des teintes les plus variées : Violette, bleue, verte, jaune ou veinées de lignes blanches. Ces coloris sont dus à la présence de Manganèse et de divers oxydes de métaux (principalement oxyde de fer). La roche est généralement fluorescente. Les cristaux ont presque toujours une forme cubique. Cette roche est souvent appelée par erreur : Quartz vert, violet, etc. CARACTÈRES : Cette roche présente le phénomène de double réfraction. Elle est attaquable aux acides. Si la cristallisation est trop fine la roche risque de se fragmenter. Roche cassante, densité approximative de 3 300 Kg au M³ . Elle se compose d’environ 51% de Fluorure de calcium et de 49% de Fer. GISEMENTS : Tarm : Environs de Lunel et de Saint Jean de Jeanne, Saône et Loire : Romanèche, Var : environs de Largarde Freisset et Cogolin, Territoire de Belfort : Giromagny, Alsace : Sainte Marie aux Mines, Nièvre : Chitry les Mines ; Allier : Prugne, Tarn : Estressin et Seyssuel, etc. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Inclus dans les roches calcaires le Spath Fluor permet cependant de construire de splendides décors à ses magnifiques couleurs luminescentes. Ses couleurs somptueuses le place en équivalence avec l’Améthyste et le Quartz rose, sans hélas posséder la neutralité chimique de ces dernières roches. Le Spath Fluor est couramment commercialise dans le commerce aquariophile L’Apatite DESCRITION : Cette roche se présente sous forme de prisme cristallins longs ou courts. Ses couleurs sont très variées : blanc, brun, vert, violet, jaune ou incolore et parfois fluorescent CARACTÈRES : C’est une roche cassante au clivage prismatique. Sa densité est environ 3 200 Kg au M³. Composition: Fluorophosphate de calcium dont 54% de calcium ORIGINE : De différentes origines puisqu’elle est un constituant annexe et fréquent des roches. On la trouve ainsi, aussi bien dans les formations sédimentaires qu’associée aux roches plutoniques. GISEMENTS : Ariège : Massif de Saint Barthélemy, Loire Atlantique : Orvault et environs de Pontivy, Villeder, Haute Garonne : Saint Béat, Limousin : Vilate en Chanteloube, Chèze en Ambazac, Pont de Barost, Vanzelle en Compreignac, Aven en Besines, Orne : Pont Percé (Alençon), Haute Vienne : Vaulry. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Étant rangée dans les Calcaires, cette roche est néanmoins très stable au point de vue chimique, ce qui nous permettra de la préférer aux autres calcaires d’autant plus qu’elles présente de splendides couleurs. Autre aspect positif, il est intéressant de savoir que cette roche peut par très lente dissolution fournir aux plantes aquatiques le phosphore nécessaire à leur métabolisme. La densité forte de cette roche ne nous permettra pas l’emploi de grands blocs qui s’avéreraient trop lourd. il y a des très beaux agglomérats ou concrétions calcaires que l’on découvre dans les carrières, sablières, ballastières, rivières ou fleuves en période d’étiage. Ces calcaires un peu friables et plus instables du point de vue chimique pourront cependant être utilisés tel pour la décoration aquariums d’eau très dure à saumâtre. L’utilisation de ces roches ne pose aucun problème en eau de mer, bien au contraire, elles ne feront que stabiliser le pH à des valeurs alcalines. La Calcite, Qui est à la base composition minérale des calcaires, se dissout et se recristallise assez facilement. Il est surtout important de savoir que l’on distingue quatre sortes de roches calcaires à savoir : les boues, les craies, les calcaires proprement dits et les marbres. Personnellement et du point de vue aquariophile j’englobe sous le terme de calcaires cohérents, les calcaires dont la pâte crayeuse a cristallisé et les marbres qui sont largement cristallins. Dans la nature les calcaires sont en perpétuelle formation puisque le Carbonate de chaux précipite dans les eaux lorsque leur teneur en Anhydride carbonique s’abaisse. Dans ce cas la réaction chimique est la suivante : (CO3)2CaH2→CO3Ca+CO2+H2O (bicarbonate soluble) (carbonate insoluble) Les calcaires se forment plus couramment dans les eaux chaudes que dans les eaux froides. Toute agitation mécanique de l’eau qui aide au départ de gaz carbonique facilite la formation des calcaires. Outre ces actions physico-chimiques, certains animaux (et les végétaux) concourent à la formation des calcaires par : sécrétions, dépôts de leur squelette ou de la coquille. Au nombre de ces animaux figurent : les Protistes, Foraminifères, les Mollusques, les Coraux, les Echinodermes, les Crustacés, les Annélidées et les Bryozoaires. Quant aux végétaux, ils participent principalement à la formation du calcaire en absorbant l’Anhydride carbonique par le processus de la photosynthèse. Ils peuvent ainsi provoquer une précipitation notable (voir formule ci-dessus) de Carbonate de calcium. A l’intention des aquariophiles en possession d’eau moyennement dure (=TH de 11 à 15°F) mais désireux néanmoins d’employer ces roches hautement décoratives, aux formes tourmentées, percées harmonieusement, caverneuses, je leur signale qu’il est cependant possible d’utiliser ces belles pièces après un traitement simple et pas trop onéreux. Ce traitement de surface fait appel à un hydrofuge liquide (SIKA) qui s‘emploi en bain ou en application. Le produit se combine au Carbonate de chaux ou au Calcium de la roche et forme des cristallisations complémentaires qui obstruent les capillaires. Ce procédé d’obstruction par cristallisation, rend ainsi la roche imperméable et consécutivement indissoluble. En laissant à l’écart les calcaires «tendres» issus des boues et des craies, nous trouverons parmi ces autres roches calcaires utilisables, notamment : Les Calcaires Coquilliers DESCRITION : Ces roches sont exclusivement formés par des débris de gastéropodes et de Lamellibranches. Les calcaires à grand pourcentage de Cérithes sont les plus communs. Parmi les calcaires coquilliers l’on peut distinguer plusieurs sortes : -Ceux formés par des coquilles de Gastéropodes dont la coquille faite d’Aragonites’est transformée en Calcite au cours de l’évolution de la roche. Dans ce cas les empreintes des coquilles sont en relief. En revanche il est plus fréquent que l’Aragonite se dissolve et laisse ainsi des empreintes en creux. Dans ce dernier cas ces roches sont appelées : Calcaires à Cérithes. -Ceux formes par des coquilles de Lamellibranches (le plus souvent des huîtres). Ces calcaires sont appelés : Lumachelles. -Ceux formés par une infinité de petits foraminifères semblables à de grains de mil. Ces calcaires sont appelés : Milioles. -Ceux formés des restes de coquilles Saint Jacques, de Coques et d’un grand pourcentage de foraminifères fossiles les Nummulites (de morphologie circulaire = comparable à une petite pièce de monnaie). Ces calcaires sont appelés : Pierre à liards. -Ceux formés par des débris de squelettes d’Echinodermes (Encrines, Oursins, etc). Ils sont appelés : Calcaires à entroques. -Ceux possédant des empreintes de poissons, de Limnées, de Planorbes, etc. Ces roches sont appellés : Calcaires lacustres CARACTÈRES : Ces roches sont essentiellement constituées de Carbonate de calcium, elles sont plus tendres que l’acier. Leur poids est nettement inférieur aux calcaires cohérents ou à fines cristallisations, ils font rapidement effervescence à froid avec les acides; ORIGINE : Tous ces calcaires sont originaires des sédiments marins ou de Sédiments lacustres. GISEMENTS : Calcaires à Cérithes : Région parisienne et Paris (parc de Vanves), région d’Aquitaine. Lumachelles : Purbeck (Angleterre). Milioles : Région parisienne (Gentilly, Puteaux, Montrouge, Conflans Sainte Honorine). Manche : Saint Vaast les Mello. Pierre à liards : Chaumont en Vexin, Saint Leu, Creil, etc. Calcaire à entroques : Loraine (Lérouville). Calcaires lacustres : Auvergne : Limagne, Provence, Alsace. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Ces calcaires étant relativement légers et présentant pour la plupart des empreintes d’animaux aquatiques, ils répondent à la fois à des besoins d’ordre pratiques et esthétiques. Si l’on tient compte rigoureusement des recommandations afférentes aux calcaires en général et en particulier aux techniques de traitement par cristallisation, ainsi qu’à l’emploi d’eaux dures ou saumâtres, l’on pourra sans crainte faire usage de ce roches. Dans un aquarium l’on peut considérer qu’il n’ a pas de risque de solubilisation des calcaires lorsque : -L’eau est bien oxygène par une agitation à l’aide de bulles d’air ; -Le pH est supérieur à 7,5 ; -La température de l’eau est assez élevée (compatible avec les animaux exotiques) ; -La végétation est dense. Dans de telles conditions il sera même possible que des précipitations calcaires se forment sur ces roches à partir d’eaux dures à très dures. Les Tufs et Travertins DESCRITION : Roches grossièrement litées et vacuolaires. Elles renferment parfois des débris de végétaux en parfaite conservation. Les roches anciennes sont recristallisées en Calcite, alors que les roches récentes sont composées d’Aragonite. CARACTÈRES : Roches caverneuses et légères qui se rayent à l’acier. Elles réagissent au test de l’acide par effervescence. ORIGINE : Ces roches sont plus exactement des dépôts qui se forment aux émergences des sources et lacs calcaires. GISEMENTS : -Tufs = Seine et Marne : Celle sur Seine. -Travertins = Marne : Sézanne. Italie : Tivoli près de Rome. APPLICATIONS AQUARIOPHILES :Grâce à leur légère due à une structure vacuolaire et à leur aspect très décoratif, ces roches sont très utiles pour garnir les aquariums d’eau dure en se conformant aux recommandations données ci-dessus. Les Calcaires Karstifis DESCRITION : Se présentent sous forme de blocs relativement grands et trouvés en de multiples endroits. Cette roche ressemble visuellement à la Meulière. Ses cavités bien arrondies ne présentent pas d’aspérités aiguës et tranchantes comme celles de la meulière. CARACTÈRES : Roches assez lourdes malgré leur structure trouée. Relativement dures. Font effervescence aux acides. ORIGINE : Ces roches ont été modelées par une érosion chimique qui a agit de préférence dans les parties les plus tendres en laissant des lacunes après cette action érosive. L’évolution de ce modelage des roches s’est effectuée en fonction de la structure géologique du terrain et du climat. GISEMENTS : Tous les terrains calcaires. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Ce sont des roches splendides qui outre leur aspect hautement décoratif, pourront donner refuge aux petits poissons. Leur poids qui n’est cependant pas négligeable devra être pris en considération. Se conformer aux recommandations ci-dessus. Les Brèches Calcaires DESCRITION : Conglomérats d’éléments anguleux disséminés au sein d’une gangue et qui n’ont pas été arrondis par les eaux. Certains forment des blocs à ciment calcaire, d’autres sont à blocs calcaires et ciment siliceux, d’autres encore sont à blocs siliceux et à ciment calcaire. CARACTÈRES : Roches très dures et lourdes, utilisées en marbrerie sous le nom de «Marbre noir antique». La couleur souvent noire de ces roches contraste avec celle du réseau blanc de Calcite qui les veine. ORIGINE : Elles se trouvent près de la surface des sols dans les zones qui ont été soumisses à des mouvements tectoniques. Ces calcaires ont été fissurés et les fentes ainsi crées ont été comblées de Calcite (secondaire) blanche et cristallisée. GISEMENTS : Ariège : Aubert, Alpes dauphinoises, Basses Pyrénées : Hendaye. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Se reporter aux Marbres. Les Calcaires Siliceux DESCRITION : Ces calcaires siliceux provenant des grottes se présentent sous la forme de Stalactites et de Stalagmite. Ils sont constitués de Calcite cristallisée, translucide ou parfois colorée selon les oxydes présents sur le terrain. Ils sont harmonieusement frangés par de multiples petites colonnes qui se sont formées individuellement par l’eau minéralisée tombant goutte à goutte du plafond des grottes. CARACTÈRES : Ces calcaires sont lourds. Ils donnent une cassure équilleuse lorsqu’on les brise. Lorsqu’ils son frappé ils émettent une résonance métallique. ORIGINE : Les calcaires siliceux se forment dans les cavités souterraines lorsque les conditions déterminent la précipitation du calcaire et en même temps celle d’autres colloïdes tels que la Silice et Hydrate de fer ce dernier confère au calcaire siliceux une couleur rouge). GISEMENTS : Toutes les régions pourvues de grottes et possédant des terrains calcaires, siliceux, et d’oxydes divers (voir Calcite). APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Malgré leur aspect hautement décoratif et leur relative neutralité chimique, ils présentent cependant un certain danger mécanique pour les poissons en raison d’esquilles et des arêtes tranchantes dont ils sont garnis (après cassures). Vu leur grande valeur décorative, si l’on tient à les employer pour décorer le aquariums il faudra dans ce cas émousser les esquilles et les arêtes. Les Roches Siliceuses C’est roches de premier choix pour aménager des aquarium régionaux ou spécifiques consacrés à des plantes et poissons calcifuges. Je pense notamment aux aquariums de Characidés comme par exemple : Roosevltiella nattereri, Moenkhausia pittieri, Thayeria boehlkei, Thayeria obliqua, Hemigrammus armstrongi, Hyphessobrycon flammeus, Mimagoniates barberi, Cheirodon (Lamprocheirodon) axelrodi, Megalomphodus sweglesi, Crenuchs spilurus, Pyrrhulina metae, Copella arnoldi, Copeina silurus, Petersuis occidentalis, Alestes longipinnis, Micralestes acutidens etc., de Cichlidés comme par exemple :Apistogramma agassizi, Crenicara filamentosa, Microgeophagus ramirezi, Symphysodon aequifaciatus, Symphysodon discus, Nannochromis nudiceps, etc. de Cyprinodontidés (Killies) comme par exemple, Epiplatys dageti, etc., de Gastéropelécidés come par exemple : Carnegiella myersi, Gasteropelecus sternicla, Thoracocharax securis, etc., de Cyprinidés comme par exemple : Labeo bicolor, Rasbora herteromorpha, etc., de Gobitidés comme par exemple : Acanthopthalmus myersi, Acanthopsis choirohynchus,etc. d’Anostomidés comme pat exemple : Abramites microcephalus, Chilodus punctatus, Laemolyta taeniata, Leporinus affinis, etc., de Pantodontidés comme par exemple : Pantodon buchholzi, etc. Poissons pour les quels le titre hydrométriques devrait constamment se situer en dessous de 15° français. Les genres et espèces calcifuges représentent un nombre très important de poissons destinés à peuplement des aquariums et l’intérêt suscité pour le choix des roches siliceuses Il est illogique de dire que les roches siliceuses sont indissolubles et inattaquables aux acides alors que j’écris que la Silice présente dans l’eau provient de la dissolution lente des roches siliceuses. Pour justifier ce phénomène il faut savoir qu’une eau bidistillée à dissoudre 0.2 mg de verre par décimètre carré et par jour (sous forme de Silicates). Il faut noter également qu’en eau chaude la dissolution est un peu plus rapide. Dans les eaux naturelles la Silice se présente sous forme d’orthosilicates, et est utilisée par de nombreuses algues, notamment les Diatomées. On estime qu’une eau viable doit contenir entre 30 et 40 mg de Silice au mètre cube. La Silice fait partie des sels minéraux essentiels aux végétaux et autres organismes aquatiques. DESCRITION : Le Quartz ou Silice pure en bloc cohérent est assez rare, il est le plus souvent disséminé en filon ou en petits cristaux au sein d’autres roches. Suivant son aspect : Cristallisé ou micro-cristallin il prendra des noms divers. CARACTÈRES : Roche totalement insoluble dans l’eau, pratiquement inattaquable aux acides et infusible. Le plus généralement d’aspect translucide, incolore ou teintée de façon différente par des impuretés. En revanche certains quartz, tels de Herzogenrath renferment jusqu’à 99.7% de Silice. Les couleurs les plus communes sont : Le blanc laiteux, le violet, le rose, le brun ou le jaune. Le quartz est lourd et très dur (n’est pas rayé par l’acier). Il ne possède pas de clivage. ORIGINE : Les filons, de terrains qui ont été soumis à de très hautes températures (plus de 1 470°C) recèlent du Quartz cristallisé (Cristal de Roche) alors que les terrains soumis à de plus basses températures (870°C environ) donnent des variétés de Quartz micro-cristallins (Quartz grenu). GISEMENTS : Très répandus à travers le monde : Alpes : région de Saint Gothard (fentes alpines) ; Ardennes belges : région d’Ortho, vallée de l’Ourthe ; Allemagne : région d’Hanovre ; Madagascar ; Amérique du Nord : Colorado ; Amérique du Sud : Brésil, etc. ROCHES APPARENTÉES L’Améthyste : Se présente sous forme de cristaux violets. Gisements : Amérique du Nord : Maine, Pennsylvanie, Caroline ; Amérique du Sud : Brésil, Rio Grande do Sul ; etc. Calcédoine : Formée généralement de Silice concrétionnée. Se trouve en zones concentriques, en volutes et festons. La Calcédoine est une variété fibreuse du Quartz de basses température. La Calcédoine lussatite guttulaire (en gouttes) est parfois fixée sur du Calcaires (Auvergne). Elle est également associée à l’Opale qui est un minéral blanc laiteux à reflet bleuâtre. La Calcédoine provient généralement de dépôts laissés par des eaux riches en Silice. Le Silex : Se présente en rognons ou en lames. Sa couleur peut être noire, brune ou grise. Éclaté il forme des arêtes tranchantes. Il est plus dur que l’acier. Sa formation s’est effectuée simultanément avec les dépôts de Craie à partir de la Silice dissoute dans l’eau de mer. Les Silex ont été également formés à partir de sources minérales riches en Silice (régions volcaniques de l’Auvergne). Le Silex de la craie est commune dans la vallée de la Seine région de Roche Guyon, en Lorraine, dans les Pyrénées (Hendaye), dans le Massif Central : Aurillac, Clermont-Ferrand et en Provence : région de Lure. APPLICATIONS AQUARIOPHILES : Toutes ces roches constituent de matériaux de choix pour réaliser nos décors d’aquarium du fait de leur absence totale de Calcaire (exception pour le Silex de la craie dont les rognons sont enrobés dans une gangue crayeuses). Dans ce cas il faudra débarrasser le Silex de cette gangue calcaire à l’aide d’un marteau (pour la plus grande partie) et dissoudre le reste à l’acide. Malgré leurs avantages : Indissolubilité, neutralité chimique presque parfaite (hormis une légère tendance à l’acidification des eaux peu minéralisées), couleurs chatoyantes et souvent fluorescentes, ces roches possèdent en revanche deux inconvénients : l’un résultant de leur extrême dureté (causes de bris, rayures, coupures) et l’autre (pour certaines) leur coût prohibitif puisque par exemple la Calcédoine, le Jaspe, l’Opale, l’Agate etc. sont exploités comme «pierres précieuses» et d’autre comme «pierre de collections» tels : Le Quartz rose, le Cristal de roche, etc. Quoique ces roches «précieuses» dont l’achat dans le commerce risque d’être trop coûteuse pour l’usage «aquariophile». Il est possibilité de trouver assez facilement et à peu de frais des roches siliceuses comme le Quartz grossier, le Silex et les Grès qui conservent les qualités physico-chimiques des précédentes sans toutefois présenter un aspect extérieur aussi resplendissant. Pour évité les risques découlent de la dureté des roches siliceuses, notamment lors de leurs manipulations au moment de la construction du décor dans l’aquarium sec, il suffit de placer des cartons sur la face intérieure des glaces pour éviter les rayures et les heurts suivis irrémédiablement d’éclats. Ces cartons sont ensuite enlevés dès que le travail de décoration est terminé, et que les roches sont solidement stable pour en garantir leur stabilité.
  24. Les bois que l'on peut mettre en aquarium: - racine de mangrove -racines de Malaisie -racine de mopani - chêne ( bois très solide) -saule -hêtre -bouleau -bois silicifié ( bois qui s'est transformé en pierre avec le temps) - ceps de vigne non traité et bien nettoyées ( enlever l'écorce etc) bois non adapté en aquarium - les résineux du à leur sève ( sapins, pin etc) -arbres fruitiers ( souvent traités et peu résistant) -petites branches etc
  25. un biberon de verre de ma fille quand elle avais 1 mois un capuchon de stylo a bille une rondelle de bouchon de bouteille d'eau de 5L et le tour est jouer Okay Pourquoi un biberon de verre ? ( une fois remplis d'eau il coule ) L'appât idéal un morceau de foi Le piège est en fonctionnement avec une moule comme appât Le lendemain matin
×
×
  • Créer...