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diadophis1

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Tout ce qui a été posté par diadophis1

  1. Non pro bug catcher, au costa rica il y a Micrurus multifasciatus et il est bicolore. Par ailleurs certaines couleuvres tel le genre pliocercusqui le copie ce qui rend la tâche difficile. Mais généralement, quand les gens vont au Costa Rica, ils rencontrent Micrurus nigrocinctus ou Micrurus alleni et ces 2 espèces sont des ''bandes simples''.
  2. La plupart des gens connaissent à propos des serpents corails la bonne vieille expression anglo-saxonne qui dit ‘’red next yellow, kill the follow, red next black, venom lack. En gros, pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais, cela signifie que lorsque la bande jaune touche la bande rouge, le serpent est venimeux et lorsqu’il touche la noire, il ne l’est pas. Ceci dit, ce terme ne s’applique qu’aux États-Unis puisqu’il existe 5 types de coloration pour 76 espèces (ce nombre varie selon les auteurs et les différentes taxonomie, ici basée sur le reptile-database) dont 4 qui vont à l’encontre de ce terme. Je vous les montre à l’instant : 1-a) Le ‘’bande simple’’ régulier L’expression anglo-saxonne s’applique chez ce type de serpent corail. La séquence de couleur est la suivante : rouge-jaune-noir-jaune-rouge. Cette variété est retrouvé dans les 3 Amériques. Voici des exemples : Micrurus distans oliveri Micrurus alleni 1-b) Les ‘’bandes simples saturées de noir’’ La séquence de couleur est identique qu’en 1-a), mais il y a une saturation de pigment noir dans les bandes rouges qui donne l’impression que le serpent est bicolore. Par contre, sur le ventre, le serpent est généralement orné des 3 couleurs. Cette variante est principalement trouvée dans la moitié nord de l’Amérique du Sud. Voici des exemples : Micrurus medemi Micrurus langsdorfii 2- Les ‘’triades’’ Ce type de coloration est le deuxième le plus commun après les ‘’bandes simples’’. La séquence est très différente : rouge-noire-jaune-noire-jaune-noire rouge. Le terme triades vient du fait qu’il y a 3 bandes noires qui se succède. 2 espèces sont trouvée au Mexique (Micrurus laticollaris) ainsi qu’au Guatemala (Micrurus elegans). Ensuite, 2 autres espèces se trouvent au Panama (Micrurus ancoralis, Micrurus dissoleucus peut-être une 3èmeMicrurus dumerili). Le reste des espèces peuplent l’Amérique du sud Voici des exemples : Micrurus isozonus Micrurus elegans Micrurus dissoleucus dissoleucus 3- Les ‘’triades accessoires ou fausses-triades’’ Ce type est beaucoup moins fréquent et comprend seulement une poignée d’espèce comme Micrurus bocourti ou Micrurus sangilensis, certaines sous-espèces et|ou localité de Micrurus dumerili pour ne citer que ces 3 exemples. Les fausses triades se reconnaissent par la présence de 2 petites bandes noires (souvent juste une saturation de pigment sur l’écaille) ceinturant les jaunes. Ces triades sont incomplètes sur le ventre et c’est d’ailleurs ce qui les distinguent des vraies triades. Les espèces sont limitées à la moitié nord de l’Amérique du sud. Micrurus sangilensis 4- Les bicolores typiques Comme l’indique le nom, ces serpents sont ornés de 2 couleurs, sur le dos comme sur le ventre. Chez quelques espèces la bande claire pariétale ainsi que des anneaux sur la queue sont d’une troisième couleur, mais le corps est à plus de 90 % bicolore (ex : Micrurus bernadi, Micrurus mipartitus). Ici il faut noter que chez 3 espèces (Micrurus diastema, Micrurus hippocrepis et Micrurus annellatus), les individus peuvent être ‘’bandes simples’’ ou bicolore dépendamment des individus et-ou des localité et-ou des sous-espèces. Les bicolores typique se retrouvent du Mexique jusque dans la moitié nord de l’Amérique du sud. Micrurus camilae Micrurus limbatus Micrurus mipartitus Micrurus multiscutatus 5- Les ‘’dos-noirs’’ (Leptomicrurus) Autrefois classé dans le genre Leptomicrurus (ce genre a été dissout), il n’y a que 4 espèces dans cette catégorie (Micrurus collaris, narducii, renjifoii et scutiventris). Physiquement, il ressemble à des bicolores excepté que les bandes claires sont rarement complètes dorsalement ou le sont au niveau du cou et ou de la queue (particulièrement chez les juvéniles), ce qui donne l’aspect qu’ils ont le dos noir avec des marques claires sur les flancs.. La queue est généralement arrondie. On retrouve ces serpents corails dans la moitié nord de l’Amérique du sud. Micrurus collaris Micrurus narducii Micrurus renjifoii Micrurus scutiventris Source des photos : Fororeptile.com Correcamino et Wquatman (flickr.com) Snakesofcolombia.com Dirk Embert Serpentesdevenezuela.net Konrad )pacasaweb.google.com UTA (Université du Texas à Austin) Devon Graham
  3. Super nice merci pour les infos ! je pensais qu'ils étaient plus dur que ca a garder. En t k longue vie à ces magnifiques bêtes ! Pat
  4. diadophis1

    mon premier

    Très bon débat !!!! Au fait Calomel; il s'agit bel et bien de 2 thamnophis sirtalis sirtalis, la parietalis n'habite pas le Québec et les population les plus proches sont à plusieurs centaines de km de notre province, dans le nord-ouest de l'Ontario. Ceux qui me connaisse savent très bien que je fais du terrain depuis très longtemps et que je m'oppose à la garde en captivité des espèces indigènes. Perso, j'ai 2 caméras et je trouve que les photos, ça fait de fichus de bon souvenir. Très sage décision de les laisser libres, comme ça tu pourras en voir année après année Bonne fin de journée Pat
  5. Calomel, la couleuvre brune était anormalement calme (générallement elles gigottent plus que ça!) et je pouvais faire tout ce que je voulais avec. Quant à la couleuvre tachetée, je l'ai photographié rapidement entre 2 éclairs, mais elle était extrêmement nerveuse et agressive. Cynthia, je crois que la couleuvre brune à récemment été répertorié à St-Eustache donc il y aurait définitivement du travail à faire sur le terrain de ton côté. Merci Simon pour la spécification de la tachetée à St-Eustache. Salut tout le monde Pat
  6. Ah ca fait toujours du bien de retourner dans ces bon vieux spot............ Au fait Cynthia, ces 2 espèces de couleuvres pourrait potentiellement êtres présentes dans ton bout.........
  7. Juste avant l'orage, j'ai eu bien du fun, mais comme je venais d'attraper une couleuvre tachetée (ps les photos sont pas débile car je l'ai ai prises entre 2 cellules orageuses), un vilain nuage méchant viens se poster directement au dessus de ma tête et commence a vider sa pluie et ses éclairs dessus. J'ai eu peur de scrapper ma caméra parce que là où j'étais, il a aucune place pour se cacher, excepter en dessous d'une roche, mais je suis trop gros pour ça, cela va de soit. J'ai également eu peur quand l'idée que je pourrais servir de paratonerre m'a trotter en tête. Finallement je me suis cacher en dessous d'un viaduc et je suis rester planter là pendant 1 heure et demi. En tout cas, je vous écris bien au sec et voilà quelques photos de mon après-midi! Bonne fin de journée
  8. Oui dans le cas des couleuvres, c'est bien de l'hibernation!
  9. Déjà avoir un serpent à 2 têtes dans une portée relève statistiquement presque de l'impossible, mais avoir une deuxième difformité, alors là c'est rare. Es-tu sure qu'il n'est rien arrivé alors que ta femelle était gestante ou lors de l'incubation ??? Salut a + Patrice
  10. Salut Cloud, les couleuvres québécoises entrent en hibernation la fin de l'automne venu. Seules les couleuvres vertes, à collier et tachetées pondent des oeufs, les autres sont ovovivipares et ont des petits vivants. Côté ''psychopathe'' les couleuvres brunes le sont moins que la couleuvre tachetée ou la couleuvre d'eau. Elles peuvent toutefois utiliser le stratagème de certains natricinés en s'applatissant et en tentant de mordre, mais vu leur petite taille c'est plus comique que d'autre chose. Hier soir était le bon exemple que la couleuvre brune peut être assez abondante dans de petits secteurs, mais malgré tout elle demeure la couleuvre la plus rare du Québec. On continue sans cesse de passer le bulldozer dans ces petits secteurs. J'ai récemment parlé à un biologiste qui suit leur cas et on s'est entendu pour dire que la couleuvre brune perd ses habitats de manière alarmante. Par ailleurs, lors d'une rencontre avec les gens concernés, le statut de ''menacé'' pourrait être proposé pour cette espèce. Bonne fin de journée Pat
  11. Salut tout le monde Vous savez que tonton diadophis a toujours une bonne carte dans sa manche lorsque c'est le temps d'aller faire du terrain. En gros, peu importe où je vais, je finis toujours par trouver quelque chose.......... Bon, ce soir, je voulais voir une couleuvre tachetée, mais je me disais qu'une brune, je serais bien content compte tenu que j'en ai pas à Sherbrooke. Je suis donc parti dans mes vieux spot afin de dénicher quelques spécimens. Finalement, j'ai fini avec: - 2 grenouilles des bois - + de 20 couleuvres rayées (mais moins de 30) - et 12 couleuvres brunes Dans le cas des couleuvres rayées, aucune femelle gestante n'a été trouvée; seulement des mâles et des femelles immatures. Par contre, elle venait pratiquement toutes de muer ou allait le faire bientôt ce qui signifie que le site en est un où plusieurs serpents se regroupent pour muer. Chez les couleuvres brunes, j'ai trouvé 9 femelles gestantes et 3 mâles adultes. J'ai pris des photos de 7 spécimens sur les 12 que je vous montre à l'instant LES MÂLES Mâle 1 Mâle 2 LES FEMELLES Femelle 1 Femelle 2 Femelle 3 Femelle 4 Femelle 5 Bonne fin de journée Patrice Lavigne
  12. Personnellement (certains pourraient me regarder croche), mais je ne suis pas pour la garde en captivité de gros serpents constricteurs qui dépassent la taille de 2,50m-3m. Je crois qu'il existe un risque et ce risque est souvent sous-estimé par les propriétaires. Ce type de serpents ne devraient être gardés que par des gens aillant une excellente connaissance de l'animal et également une excellente connaissance des procédures sécuritaires à employer au quotidien avec l'animal. Noter que bien des gens vous diront qu'ils ont les connaissances, mais ils ne les mettent pas en application. Ce python vient de démontrer que même s'il est généralement calme (ou du moins ce que le propriétaire croyait), il peut arriver une situation dans laquelle il pourrait potentiellement devenir dangereux. N'oubliez pas qu'à chaque année en Amérique du nord, il y des accidents parfois mortels (ou presque) impliquant de grands serpents constricteurs, tels les pythons de Séba, de Birmanie, Réticulé, Améthistes ainsi que les anacondas. Bonne fin de journée Patrice
  13. Etes vous sur que le Jameson n'as pas la queue noir et le vert de guinée (viridis) n'a pas la queue plus rougeatre ou orangée ou jaunatre ??? regardez : Jameson http://i14.photobucket.com/albums/a333/FLVenom/Picture1736Small.jpg Viridis http://itgmv1.fzk.de/www/itg/uetz/herp/photos/Dendroaspis_viridis16.jpg
  14. J'ai 2 questions: 1-Est-ce qu'il son CB 2- Est-ce que tu as des problèmes avec (genre nourriture, température, e.t.c) Salut
  15. Voici quelques informations sur la couleuvre brune basée sur des inventaires personnels ainsi que des communications faites par des herpétologistes. Nom vernaculaire : Couleuvre brune Nom scientifique : Storeria dekayi Sous-espèces : La couleuvre brune du nord (Storeria dekayi dekayi) occupe le territoire québécois. La couleuvre brune du Midland (Storeria dekayi wrightorum) s’intergrade avec la sous-espèce nominale et il est possible que ces intergrades se retrouvent au Québec, mais la présence officielle de cette sous-espèce n’est pas attestée. Longueur adulte : maximum connu de 527 mm, généralement de 20 à 35 cm. mais il est parfois possible d’observer de gros individus qui dépassent 400 mm. Écaillure : carénée et l’écaille anale est divisée. Notez sur la photo du haut les écailles carénées, ainsi que les 2 taches sous l’œil et la marque sur la temporale. Sur la photo du bas, un grosse femelle sortant d’hibernation. Description générale de l’adulte : La couleur de fond est généralement grisâtre ou brun clair et il y a deux rangs de points foncés sur le dos. Parfois, ces points se fusionnent et donnent l’impression qu’elle a 2 lignes foncées. Par contre, les traits les plus caractéristiques se retrouvent sur la tête : il y a généralement 2 taches foncées sur les écailles labiales sous les yeux et il y a une autre marque foncé qui traverse l’écaille temporale. Cette façon demeure la plus simple pour la différencier de la couleuvre à ventre rouge. Description du juvénile : Les petits naissants sont plus foncés que les adultes, presque noirs. Il faut également noter qu’ils possèdent un collier clair et dans ce sens, il peut être possible qu’une personne non expérimentée confonde la couleuvre brune et la couleuvre à collier. Cette dernière a les écailles lisses et n’a pas de marque sur les écailles labiales et temporales. En vieillissant, la teinte plus claire apparaît, mais le collier peu rester saillant un certain temps. Même si cela peut parraître difficile pour certains, je vous invite à comparer la photo de ce mâle aux deux photos plus haut (2 femelles) afin de distinguer la forme de la tête Dimorphisme sexuel : Chez la couleuvre brune, le mâle est généralement plus petit que la femelle. Par contre, une communication personnelle (Mathieu Ouellette, 2005) stipule que la forme de la tête varie d’un sexe à l’autre ; le mâle a le museau plus allongé tandis que celui de la femelle est plus court et légèrement plus bombé. Par ailleurs, une étude démontre également des différences dans la forme du crâne entre les 2 sexes. L’habitat : Dans la plupart des cas, les couleuvres brunes sont trouvées dans des zones en friche, quoiqu’elle a également été aperçue dans des boisés. J’ai pu observer à de multiples reprises que cette petite couleuvre semble profiter des modifications, parfois majeures, faites aux habitats d’origine. En ce sens nous pouvons la trouver dans des endroits un peu inusités. Je me rappelle en avoir vu sous un sac de plastique le long d’une rue achalandée, dans le gazon près d’un parterre de fleurs. Également je peux citer des chemins de fer, le long d’une piste cyclable (dans une zone gazonnée), dans un convoi de planches dans la cour d’une usine e.t.c. En temps normal, cette espèce se fait discrète et se cache sous des débris, des roches, des planches ou autres objets quelconques qui jonchent le sol. Cependant, on peut parfois l’observer à découvert, particulièrement au printemps, à la sortie des hibernacles. La couleuvre brune pourrait être potentiellement présente dans les zones ceinturant la grande région métropolitaine. Soyez donc vigilant si vous allez chercher dans les municipalités incluses dans la partie rougeâtre de la carte. La distribution : La couleuvre brune est très peu répandue : elle est principalement insulaire et habite la grande région de Montréal. Seule quelques populations disséminées habitent la rive nord de la métropole. Il est fort probable que certaines localités ne soient pas connues dans cette zone ainsi que dans d’autres zones telles les terres en aval de la rivière des Outaouais ainsi que dans les terres le long du St-Laurent, en amont de Montréal. Certaines mentions ont été faites ailleurs au Québec, mais nous pouvons parier que plusieurs d’entres elles concernaient en réalité des couleuvres à ventre rouge (Storeria occipitomaculata) Le statut : À moins d’avis contraire (suite à la découverte de la couleuvre mince sur le territoire québécois), la couleuvre brune est l’espèce de couleuvre la plus rare du Québec. Il ne faut pas se méprendre ; elle peut être localement abondante (mon record personnel est de 52 dans la même journée), mais le fait que son aire de distribution connue soit très limitée en association avec le fait que ses habitats disparaissent de manière alarmante, sont des facteurs qui influencent son statut. J’ai malheureusement été encore témoin cette année de cette destruction d’habitats ; le résultat : la fragmentation d’une large population en plusieurs petites qui sont maintenant géographiquement limitées dans de petits territoires et | ou la disparition d’une de ces populations. La couleuvre brune est encore considérée ‘’ susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable’’. Il semble cependant que ce statut n’empêche pas les promoteurs immobiliers de tout détruire et du même coup, exproprier ou tuer les espèces animales et végétales qui habitent le milieu et ce, même si certaines d’entres elles sont rares. Faire des mentions : Compte tenu de la situation de cette espèce, mentionner ses observations de couleuvres brunes (et toutes les autres aussi d’ailleurs) à l’AARQ (Atlas des amphibiens et des reptiles du Québec) demeurent l’une des meilleures façon de protéger ce serpent, car elle est la base de donnée la plus complète jusqu’à aujourd’hui. Les données qui sont aimablement fournies par des particuliers, sont consultées par les autorités compétentes et sont l’un des meilleur reflet de la situation de telle ou telle espèce. C’est souvent grâce aux informations de cette banque de donnée qu’une espèce peut être protégée pour de vrai ! [b]Pour communiquer des mentions, vous pouvez aller sur le site : http://www.atlasamphibiensreptiles.qc.ca Pour me joindre (questions ou commentaires) diadophis@hotmail.com Bonne fin de journée Patrice Lavigne
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