Dr.House-reptizoo

oui c'est faux! j'ai contacté ma ddsv,l'iguane ne demande pas de certificat de capacité si le quotat de 10 iguanes(ou lezard de plus de 1.50 metres)n'est pas depassé! Merci pour cette précision reptiguane

En Belgique, nous avons beaucoup de zoo et de laboratoires, écouler les productions de venimeux à des organismes autorisés, n'est pas du tout compliqué. J'imagine que c'est ce que notre ami doit faire. Je me tâte tout de même de connaitre sa réponse.

Non kiho, les « crocs » ou « crochets » des Morelia, ne sont pas placés à l'arrière de la mâchoire supérieure, ils ne peuvent donc pas être "alyphes opisthodontes", ce sont donc des aglyphes sans diastème. « Opisthodonte » désigne les serpents qui possèdent des « crocs » ou « crochets » situés a l’arrière de la mâchoire supérieure également dépourvus de canal ou de sillon. En revanche les Morelia possèdent une mâchoire supérieure dont les crochets acérés sont légèrement courbés vers l’avant, ceci afin de faciliter la prise des oiseaux dont l'enchevêtrement de plumes est plus difficile à percer que les poils de rongeurs et autres mammifères.

la queue est bien grosse pour une femelle, il s'agit vraisemblablement d'un jeune mâle, néanmoins d'autres photos de la queue mais vue du dessous nous seraient très utiles, pour confirmer cela

Voici une petite présentation de l’ Heterodon nasicus que j’ai élaboré de façon très simple. Nous ne parlerons, dans cet article, que de la classification et la dentition de l’Heterodon nasicus, ne vous attendez pas à une fiche descriptive ou d’élevage car il n’en est rien . Tout d’abord, un peu de classification : Le sous ordre « Ophidia » ou « Ophidien » regroupe 18 familles de serpents, les plus connues étant, les Boïdés, les Vipéridés et les Colubridés. L’ Heterodon nasicus fait partie de la grande famille des Colubridés. La classification actuelle reconnaît 3 sous espèces: Heterodon nasicus nasicus (Baird & Girard, 1852) Heterodon nasicus gloydi (Edgren, 1952) Heterodon nasicus kennerlyi (Kennicott, 1860) Certains auteurs estiment que la sous-espèce Heterodon nasicus kennerlyi devrait être élevée au rang d'espèce (Smith et al.). Maintenant penchons nous sur sa dentition : Chez les serpents on peut distinguer 2 types de dentition, celle dite « aglyphe », dont les dents ne sont pas sillonnées et ne peuvent donc pas permettre l’écoulement d’un venin, et celle dite «glyptodonte», dont les crochets sillonnés permettent l’écoulement du venin depuis la Glande de Duvernoy. Ces 2 types de dentition sont elles-mêmes divisées en plusieurs groupes, nous n’allons évoquer ici que le "type" qui nous intéresse, dans ce cas-ci, la dentition dite « aglyphe », ceci afin de ne pas embrouiller vos esprits. Chez les serpents dits à dentition « aglyphe » on distingue 2 "groupes", les aglyphes sans diastème et les aglyphes opisthodontes. Le groupe « aglyphe sans diastème » comprend les serpents dont la mâchoire est totalement dentée. Le groupe « aglyphe opisthodonte » comprend les serpents dont la mâchoire supérieure dispose de 2 dents plus longues situées a l’arrière de la mâchoire supérieure. C’est à ce même groupe qu’appartiennent les Xenodontidae et donc notre Heterodon. Voilà, vous en savez maintenant un peu plus sur l’Heterodon nasicus, si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser à la suite de cet article .

Je ne trouve vraiment rien à ce sujet, cette info pourrait bien être erronée Si c'est le cas, faites comme si je n'avais rien dis

Enfaite il me semble qu'il bénéficie d'une protection spéciale, je ne retrouve plus rien à ce sujet non plus, mais j'en suis presque certain, j'en ai d'ailleurs discuté avec ma directrice DSV.

Bonjour, Toutes les sous espèces de Trachemys scripta, peuvent s’accoupler entre elles, la descendance n’est pas stérile, en revanche ce type de croisement n’est pas à encourager, car au final c’est la pureté de l’espèce qui disparait, rendant les identifications encore plus compliquées... Mais tu fais ce que tu veux, ce n'est que mon avis @+

ah bon et depuis quand?? Eh oui, cette nouvelle législation datant de début 2008(si mes souvenirs sont bons) en étonne plus d'un, mais que veux tu, c'est la loi.

On présume souvent que les caméléons sont solitaires et intolérants envers les autres animaux. Cette affirmation est en partie vraie et peut être appliquée à quelques espèces seulement (Chamaeleo dilepsis, Chamaeleo chamaeleon, namaquensis, Chamaeleo (Trioceros) cristatus, montium). De nombreuses espèces vivent en populations et colonies denses, jusqu'à un individu par mètre carré : Furcifer pardalis (R. Tremper, pers.com), lateralis (W. Schmidt, 1985), Chamaeleo (Trioceros) affinis (Necas, 1995), bitaeniatus (Bustard, 1996), Hoehnelii (Hebrard 1983, Hebrard & Madsen 1984, Toxopeus et al 1988), Chamaeleo calyptratus (Necas, 1990, 1991, 1995), Bradypodion thamobates (Langerwerf 1992, Raw 1976). Quelques uns forment même des couples permanents : Chamaeleo (Trioceros) Hoehnelii (Hebrard 1983, Hebrard et Madsen 1984, Toxepeus et al 1988). Les caméléons devraient peut-être être décrits comme des animaux sociaux avec quelques exceptions. Grace à leur excellente vue, les contacts visuels entre les animaux de la même espèce sont naturels. Cependant, il est logique que les mâles soient mutuellement intolérants à de courtes distances. En effet, pour éviter les conflits constants, les caméléons établissent des territoires qui permettent des contacts visuels sans plus de provocation. De plus, en raison de l'infériorité de leur ouïe, de la supériorité de leur vue, et de leur paresse en général, les caméléons ont développé un système de communication visuelle (un système de signaux optiques dont quelques uns sont spécifiques aux espèces), rendant possible le passage intraspécifique de l'information aussi bien que la différenciation interspécifique. Les formes individuelles ou les mécanismes du système de communication visuelle peuvent être classés en actifs (signaux) et passifs (ceux qui ne peuvent pas être influencés par l'individu, résultant de leur évolution). source: Joyaux cachés de la nature (Petr Necas).

C'est un joli bébé, mais pourquoi l'appelles tu « Léa », es tu certain de son sexe? Petit bb iguane deviendra grand ps: une petite précision pour nos lecteurs français: la détention de l'Iguane iguana nécessite l'obtention du certificat de capacité et de l'autorisation d'ouverture d'établissement

Content que cela vous plaise, il y en aura d'autres

Très prochainement, je vous parlerai d’une autre hypothèse concernant l’utilité des crochets de l’Heterodon

Parmi les différents « mystères » qui entourent l’Heterodon ssp, aussi bien dans le milieu scientifique que dans le milieu terrariophile, une question se pose : à quoi donc peut bien lui servir sa dentition particulière et notamment ses 2 crochets placés à l’arrière de sa mâchoire ? Du fait qu’il est incapable de tuer ses proies par « constriction » et qu’il possède, comme dit précédemment, des crochets placés à l’arrière de sa mâchoire maxillaire, ce serpent à très vite été soupçonné d’avoir utilisé cette adaptation pour la déflation des crapauds lors de leur ingestion. En outre, les études scientifiques basées sur l'alimentation de l’ Heterodon nasicus et autres Xenodontidae n'ont pas réussi à affirmer cette hypothèse, car, comme vous allez le constater en lisant cet article, les crapauds ne représentent vraisemblablement que + ou moins 50% de l'ensemble de son régime alimentaire. Selon des études menées par de nombreux chercheurs et rapportées par Platt, tout au long de ses recherches, les amphibiens représenteraient 57% de l'alimentation totale, tandis que le reste se composerait de reptiles et de leurs œufs, d’oiseaux et de petits mammifères. Sur les 57% de la consommation d'amphibiens, environ 88% étaient des crapauds, qui ne représentent que 50% de l'alimentation totale de l’ Heterodon. Selon une autre étude menée par Ruthven, les amphibiens ne composeraient que 44% de l'alimentation totale (les crapauds ne représenteraient que 22% du total), tandis que les reptiles et les mammifères représenteraient respectivement 39% et 33%. Curieusement, Ruthven a également signalé des cas où certains Heterodons tentaient même de manger des œufs et des tortues juvéniles. Sur la base de ces études, nous pouvons donc affirmer que dans la nature, les crapauds représentent moins de la moitié du total de l’alimentation de l’ Heterodon. Par conséquent, dire que les dents placées à l’arrière de leur mâchoire maxillaire leur servent uniquement pour dégonfler les crapauds semble improbable. Aussi, contrairement à l'affirmation de Miller proposant que l'usage principal des crochets seraient de servir à la perforation des poumons de proies vivantes (comme les crapauds, leur soi-disant aliment principal), afin d'aider le serpent à avaler de grosses proies, des rapports récents démontrent que les crapauds qui ont été régurgités de l'estomac des Heterodons capturés étaient tous intactes, sans perforations ni déflation des sacs aériens. Si nous regardons les autres Xenodontidae ressemblant de près ou de loin à l’Heterodon, nous pouvons constater que leur alimentation se compose d'aliments variés, dont les amphibiens ne composeraient qu’une faible partie. En effet beaucoup d’entre eux n'ont pas la possibilité de se nourrir de crapauds et leur alimentation est composée en grande partie de lézards, de leurs œufs, de petits mammifères et dans certains cas des chéloniens juvéniles, ce qui nous prouve bel et bien que l'obligation de disposer d'une méthode de perforation des sacs aériens des crapauds est trop limitée pour être utile. Les mâchoires de l’ Heterodon sont suffisamment puissantes pour écraser les petites proies tandis que leurs « crocs » sont assez grands pour causer d'importants dommages à la proie au niveau des organes internes provoquant ainsi des hémorragies massives. Minton suggère que les dents sont utiles à l’immobilisation de la proie. D'un point de vue taille, cela semble logique. Lorsque la proie est trop grande, les « crocs » facilitent la tenue de la proie. Toute personne ayant observé un Heterodon dans la nature ou en captivité, a sans doute noté que ces serpents sont lents et incapables de capturer la plupart des proies vivantes par le biais de la poursuite. Au contraire, ils sont, comme Platt l’a noté, des chasseurs opportunistes à l’affût, mais aussi des mangeurs de charognes et d'animaux malades ou affaiblis, certains pourraient même, et ce de façon occasionnelle, se nourrir d’insectes, quand la nourriture se fait rare. Maintenant, vous en savez un peu plus sur ce serpent si fascinant qu'est l'Heterodon, si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser à la suite de ce post

Il me faut absolument ce gène dans mon élevage, si un jour tu peux en avoir, n'hésite pas à me le faire savoir. Merci

Oui, ils sont en effet très originaux, de plus, les sélectionneurs de divers pays commencent à produire des formes dites phases, et on commence à voir chez certains passionnés bien qu’ils soient très rares, des spécimens, anery et amélanistiques. Les éleveurs les possédant sont encore plus rares en France, d’où leur prix actuel si élevé, mais avec le temps les prix devraient se démocratiser. Affaire à suivre...

S'il n'est pas traité et si la granulométrie est inférieure ou égale à 1 mm, c'est parfait pour les Sauriens.

Je ne connais pas ce matériau, mais pour répondre à ta question, tout dépend de la granulométrie de celui-ci.

Je viens de retrouver ce vieux post que je n'avais jamais vu et en profite pour le relancer car le sujet est très intéressant et peu présent sur les forums. Le comportement des Heterodons est, comme Sophie nous le disait précédemment, pas semblable au comportement placide des gut. L' Heterodon pour ceux qui ne connaissent pas l'espèce peut avoir un comportement inquiétant pour le profane car il se gonfle, s'aplatit, souffle comme une vipère ou presque, et ne ne donne pas l'envie de le prendre lol. Mais les terrariophiles qui élèvent cette espèce auront pu remarquer, que ce comportement pouvant être parfois impressionnant n'est que dissuasif et sert uniquement à faire peur. Il est très rare qu'un Heterodon morde son propriétaire ou autre sauf exception, et ce n'est peut être pas plus mal, car la morsure et l'action toxique de la salive de ce serpent est au cœur de tous les débats, dans le milieu terrariophile, comme dans le milieu scientifique. Nous aurons l'occasion d'en discuter dans cette section qui est encore très désertée par les membres, le "phénomène Heterodon" n'a pourtant pas finit de faire parler de lui

Ils sont superbes, et j'aime particulièrement Banzaï, le petit orange hypo/salmon hypo que je trouve magnifique, où te l'es tu procuré, j'en cherche depuis des lustres?

Oui excellente fiche, j'ai transferé le message de Mac dans ce message pour ne pas poluer ta fiche. Ps: En plus d’être un matériau d’incubation idéal, la vermiculite est également un excellent substrat pour les serpents nécessitant une forte hygrométrie Merci Alicia.

Il serait ridicule que je te souhaite la bienvenue dans l'équipe, puisque je l’ai déjà fais, en revanche j’aime beaucoup ta petite introduction. @+

Maintenant que tu effectues le nourrissage à la pince la plus petite va reprendre du poil de la bête et très vite rattraper la plus grosse, comme je te lai dis, lorsqu’on maintient 2 tortues aquatiques dans le même aquaterrarium on ne peut pas contrôler qui mange quoi, et il y en a toujours une plus grosse même si elles n'est pas dominée, surtout chez les nord américaines connues pour leur appétit vorace. En attendant, pas de panique, un reptile grandit toute sa vie

Tu dois certainement parler d’un message où je dis que la chasse stimule l’appétit, où des congelés mal conservés qui deviennent limite dangereux pour le serpent qui le mange... Mais si ton serpent mange du congelé c’est parfait, il ne risque pas de se faire mordre, en revanche pour les animaux anorexiques le fait de proposer du vivant peut stimuler l’appétit car la chasse est la première étape du mécanisme de prédation, la constriction étant la suivante...

Oui certes, mais cela ne change rien au problème, la loi est la loi et si elle est là ce n'est pas pour rien, personne n'est sensé ignorer la loi, et ceux qui l'enfreignent et en particulier pour des espèces potentiellement dangereuses, ne doivent pas pleurer quand ils se font chopper.