Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
nico17

pelerin grive merle alouette

Messages recommandés

quelqu'un a t'il déjà créancer un pélerin sur les grives merles alouette ou autre passereaux?

quel espéce ou sous espéce en est le plus adapté?
quel plafond et technique d'affaitage particuliere faut t'il pour faire un faucon à tout petit gibier.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

oui
volilà qq infos
plafond: maximum 50m
terrain haies isolées, buissons isolés au milieu de prairie'( exemple les prairies de taureaux Cool
gibier🔝 grive musicienne et mauvis ensuite litorne,
facile: merle
méthode battre la haie (à plusieurs) jusqu'au bout , ou le gibier est obligé de sortir. le faucon vole juste au dessus et pique dès que l'oiseau essaie de sortir.
lefaucon le plus aptede la forme de ikg au tiercelet de barbarie de 400gr
perso je préfère un petit tiercelet question d'esthétique, les "grandes" formes ressemblent à un énorme orque épaulard avalant une sardine

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
merci Nebli je suis rassuré sur mon choix de sous espéces(barbarie) et biensur se sera un tiercelet.
comment fais tu pour le créancer (escape lancé d'une haie, ....etc)
quel tactique à adopter pour éviter qu'il charrie.
merci d'avance
nico

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Tu as certainement fait le plus difficile en trouvant un Barbarie. Il faudra que tu me communiques l'adresse de ton éleveur si ce n'est pas un secret.

Pour qu'il ne charrie pas?
1) ne jamais, absolument jamais retirer de la nourriture après l'avoir donnée, quitte à ce que l'oiseau mange trop pour une fois;
2) faire manger au poing, ce qui limite les manipulations;
2) corrélativement, ne pas faire manger l'oiseau sur sa proie, du moins tant qu'il n'est pas parfaitement conditionné et qu'il ne vole pas plein poids (il doit attaquer par habitude et passion et non plus réellement par faim).

Pour le 2), j'ai tellement bien réussi avec mon tiercelet que:
- il revient pour sa récompense après avoir manqué, ce qui lui permet entre autre d'être immédiatement positionné quand les chiens tentent de relever après une remise,
- il attend le leurre quand il est sur sa proie, en tentant de venir me rejoindre (en la tirant derrière lui) quand il a faim,
- depuis quelques jours où il vole plein poids et où je lui laisse faire une petite courtoisie, il commence à plumer et manger mais lâche son gibier dès qu'il a le leurre dans les pattes.

Le risque est qu'il ne considère pas la prise comme nécessaire pour être récompensé et qu'il se satisfasse de l'attaque. D'où la possibilité de lui laisser faire courtoisie quand il est devenu régulier. Mais enfin, il vaut mieux un faucon qui revienne vite plutôt qu'il se mette à poursuivre hors de la vue derrière des haies qui cachent tôt ou tard un fusil.

Un tiercelet de pèlerin doit convenir aussi. S'il ne commençait pas à être abîmé de plumage (surtout le balai), le mien serait sûrement intéressé par ces gibiers.

Amicalement,

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
A midi par exemple, le tiercelet a lié un pigeon, un beau diable qui s'est débattu tant et si bien au sol qu'il a réussi à s'échapper avant que j'arrive. Le tiercelet est tout de même reparti derrière mais fort heureusement sans trop insister, réapparaissant à bon plafond (trop haut pour un tireur).
Au delà du fait qu'il ne charrie pas, il est essentiel aussi qu'il ne divague pas non plus quand on chasse dans ces milieux à risques, et qu'il monte vite pour se mettre hors de portée. S'il n'est habitué à son fauconnier seulement, il aura peur de survoler d'autres gens et c'est pas plus mal.
Le mien a été tiré la semaine dernière, bien qu'il était soit passé à 150 m des chasseurs que je n'avais pas vu postés le long de la route. Le tiercelet les avait vu.

Amicalement,

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
1) ne jamais, absolument jamais retirer de la nourriture après l'avoir donnée, quitte à ce que l'oiseau mange trop pour une fois;
2) faire manger au poing, ce qui limite les manipulations;
3) corrélativement, ne pas faire manger l'oiseau sur sa proie, du moins tant qu'il n'est pas parfaitement conditionné et qu'il ne vole pas plein poids (il doit attaquer par habitude et passion et non plus réellement par faim).


1. ok
2. Faire manger au poing ? ...pourquoi ???? certains oiseaux conditionnés lachent la prise pour sauter au leurre.
3. Ne pas faire manger l'oiseau sur sa proie ????? portnunwaq

Deux grandes pistes pour éviter le charriage ( il n'y a pas de secret de fabrication ) :

La première type mc dermott, ou effectivement l'oiseau est conditionné depuis son plus jeune age : il fait prise et lâche la prise pour retour au leurre ou au poing. Dans ce cas, l'oiseau limite abruti, fait à peine le rapprochement entre sa proie et la nourriture ....pas mon truc, mais efficace ....( si l'oiseau n'a pas été conditionné depuis le départ à oublier )

La seconde ou l'oiseau n'est pas conditionné au départ et ou il faut donc s'adapter. Tout le secret réside dans le fait que l'oiseau ne doit jamais avoir l'impression d'être volé - plusieurs pistes pour y parvenir :

1. A l'affaitage : toujours attacher le leurre au sol ou la proie morte, afin que jamais l'oiseau ne puisse se déplacer avec sa prise. ( en cas de leurre, leurrer à l'anglaise avec une grande filière, de manière à ce que l'oiseau ne parte jamais avec le leurre ou alors leurre en plomb de 2 kg...)

2. Démarrer l'oiseau avec des gibiers lourds qu'il ne pourra pas charrier .Laisser faire pleine gorge sur les 1ères prises, s'approcher doucement attacher l'oiseau et le laisser manger tranquillement, jusqu'à plus faim sans le manipuler.

3. Après les 1ère prises, dès que l'étape 2 est acquise, s'approcher doucement de l'oiseau, le laisser plumer et commencer à manger, l'attacher puis toujours lui substituer sa prise à autre chose ( poing ou leurre ). L'oiseau doit venir de lui-même sur le poing ou sur le leurre. Toujours cacher la prise de sa vue lors de la substitution.

Certains oiseaux charrient plus que d'autres, mais il est certain qu'un oiseau qui a été ou a eut le "sentiment" d'être volé d'une prise charriera.
Ne pas faire manger un oiseau sur sa proie, le laisser sur sa faim après une prise est un des plus sur moyen d'y parvenir.

Pour en finir, avec une grive ou un merle, le mieux est encore de rejoindre l'oiseau et de le laisser manger entièrement à chaque prise, si l'oiseau a eu l'habitude de la présence du fauconnier à proximité pendant l'étape 2, il ne s'inquiètera pas. ( On saute l'étape 3 - Tant pis pour le trophé Very Happy !)

* attention à une chose : ne pas confondre charrier ( un oiseau qui s'enfuit avec sa prise le plus loin possible pour aller manger tranquillement ) et descendre avec sa prise. Il faut toujours rejoindre l'oiseau sur sa prise. Si il s'agit d'une alouette.... rien que la descente pour aller se poser au sol peut déjà prendre quelques centaines de m et une alouette est vite avalée.
Dans ce cas, la meilleure solution reste l'émerillon ou/et un imprégné à mort qui attendra crétinement que le fauconnier le rejoigne pour commencer à manger.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
[quote="etienne"]
Citation :

2. Faire manger au poing ? ...pourquoi ???? certains oiseaux conditionnés lachent la prise pour sauter au leurre.


Faire manger au poing évite les manipulations inutiles et contrariantes pour un oiseau en début d'affaîtage. 1) L'oiseau vient de lui-même. 2) On ne s'en occupe plus jusqu'à ce qu'il ait fini son repas, sauf à le réarmer en parallèle pendant qu'il a l'esprit occupé (il compend vite qu'on ne s'intéresse pas à son beefsteak lors de cette intervention).

J'ajouterais aux conditions utiles au foncon qui ne charrie pas qu'il ne faut pas qu'il soit imprégné. De toute façon, d'une manière générale, sauf s'il s'agit d'un autour, un oiseau imprégné devrait être passé par les armes.

Un oiseau qui ne mange pas sur sa proie n'est pas frustré si le leurre lui est donné en substitution.
Proie = leurre comme leurre = poing
Sachant que le lieu le plus sécurisant pour manger est le poing. Pourquoi fuir alors le bonhomme qui est au bout du poing? Au contraire.

Amicalement,

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
qui ne charrie pas qu'il ne faut pas qu'il soit imprégné


Encore une fois désolé ! Very Happy

Ce n'est pas de l'esprit de contradiction, mais je te montre quand tu veux un pélerin imprégné de 1 kg 100 qui attend qu'on le rejoigne pour commencer à plumer ( on a même eu le cas avec un moineau !!!) ... cet oiseau associe tellement le fauconnier qu'il ne pense même pas qu'il peut manger en dehors de sa présence !

Je n'aime pas non plus les imprégnés, mais un des seuls avantages est celui-ci. Avec Mc Dermott, les imprégnés lachent même la prise pour revenir au poing à vue du fauconnier !

Citation :
Fly the snipe a écrit:
Un oiseau qui ne mange pas sur sa proie n'est pas frustré si le leurre lui est donné en substitution.


Il faut tout dire ....merci de valider mon étape 3 Very Happy !

Citation :
le lieu le plus sécurisant pour manger est le poing. Pourquoi fuir alors le bonhomme qui est au bout du poing?


Parce qu'au bout d'un moment entre une pleine gorge sur sa prise et un bout de bidoche, il fera la différence.

Le lieu le plus sécurisant pour manger est celui ou la nourriture ne sera pas subtilisée et disponible à satiété, ( quoi de mieux qu'une proie, loin du fauconnier ? ) cela varie en fonction des oiseaux et change au fil du temps, il faut donc s'adapter.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
je vole actuellement un tiercelet de pélerin poid de vol 470g qui me rempli de bonheur. Pöur un premier faucon il me rempli de joie. Je pourrais le mettre sur grive et merle mais ce serait en baissant son plafond hors je ne veux surtout pas que cela arrive. Il adore les perdreaux et ça tombe bien car c'est le gibier parfait pour lui. Nous avons encore plein de réglage à faire tous les trois (faucon chien et moi) mais cela se passe bien. J'aime les faucons et j'aime surtout les petits faucons. Le tiercelet de barbarie est donc parfait pour moi et pour le gibier que je lui destine.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Si tu aimes vraiment les petits faucons, passe au crécerelle !

pour les alouettes ...oublie...prend un épervier ou un émerillon, proie trop vite avalée pour un pélerin, même si il ne charrie pas.
Pour le reste avoir un barbarie sans plafond pour grive ou merle je ne vois pas bien l'intérêt de faire du haut vol, un épervier ou autour font aussi bien l'affaire.

PS / On passe trois plombes à donner des conseils ....avec pour commentaire et seule réponse ta déclaration d'amour débordante pour les petits faucons... sympa ! tu sais encourager le positivisme ! Very Happy

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
[quote="etienne"]
Citation :
Parce qu'au bout d'un moment entre une pleine gorge sur sa prise et un bout de bidoche, il fera la différence.


C'est une raison pour ne pas donner pleine gorge sur la proie, outre le fait qu'il est plus prudent d'avoir un oiseau gorgé assuré au poing plutôt qu'un oiseau gorgé libre au leurre.

Je pousse maintenant "la luxure" à le remettre sur l'aile après un vol et un poussin, quand une nouvelle occasion se présente rapidement (ex: le chien retrouve un faisan jugé perdu).

En procédant ainsi, je ne vois pas pourquoi il se mettrait à charrier en fin de saison.

Nico, je pense que nous en sommes à peu près au même point avec nos oiseaux et nos chiens respectifs. Mon tiercelet monte spontanément. Il ne remonte pas autant quand nous cherchons à refaire voler après remise. C'est sûr qu'un oiseau ne chassant que les haies n'aura pas vraiment intérêt à monter car il doit arriver avant la remise. Mais enfin, quand ils font les deux (plaine et haies), ils adaptent leur vol à la circonstance.

Pour chasser plus efficacement, et faire commettre des erreurs au gibier, sans doute serait-il préférable de voler deux oiseaux ensemble.

Amicalement,

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pour avoir un oiseau qui ne charrie pas, je rejoins Etienne, le plus simple est de le laisser se détendre et manger sur sa prise (ou leurre).

Une fois sur prise, il est un peu pétrifié, laissez le se secouer et plumer pour commencer à manger. Ensuite, donnez lui son pât au poing, il y montera tout seul à la vue de la viande.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
C'est une raison pour ne pas donner pleine gorge sur la proie,


C'est une vue de l'esprit, on arrive souvent trop tard.
Il n'est pas rare de retrouver un faucon à 5 ou 600 m sur sa proie, le temps d'y arriver la gorge est souvent faite.

Un oiseau "gorgé libre au leurre" ou "assuré libre au poing"...?!? là je ne comprends pas... scratch
Si il fait prise, il mange sur sa proie le temps qu'on le rejoigne.
Si il ne fait pas prise, il se recentre et attend d'être resservi ....
Si on veut le remettre sur l'aile, on essaye d'arriver vite pour substituer la proie.
Point Barre.

Perso, je ne suis pas du tout pour cumuler les prises. A la première prise on rentre, si il a pris il mange, sinon il ne mange pas. C'est un peu con et primaire, mais j'ai la faiblesse de penser que mes oiseaux chassent aussi pour se nourrir de leur prise, pas seulement pour avoir le plaisir de me sauter au poing ! Very Happy

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
fly, voler en caste cela doit être superbe à voir.
quand au stade de nos oiseaux, tu as je pense un peu d'avance mais je m'accroche. En tout cas merci pour ton récit d'affaitage car j'avoue avoir lu tous tes messages.

quelqu'un a t'il déjà volé un tiercelet barbarie sur grive etc??

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
désolé je croyais qu'en anglais on disait" flying a cast of falcons" d'ou ma traduction maladroite

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
je n'ai pas ta maitrise maitre, je fais ce que je peux on est pas aidé dans le sud ouest

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
le sujet me paraissait interessant, mais j'aurais mieux fait de rien posté

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le pélerin à l'alouette ...bof...dans la famille des idées à la noix.

L'intérêt du sujet était surtout le charriage et on a pris la peine d'y répondre correctement, même si tu n'as pas eu l'air de t'y intéresser.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
c'etait une des parties du message, vous avez tous répondu avec convictions. Pour ma part j'ai fait la synthése des points positifs de chacun afin de faire une méthode adaptée à ce que je recherche

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Sois fort Nico, sois fort!

En général, on dit tous la même chose mais sans s'en aperçevoir. L'essentiel, c'est la conviction de chacun d'avoir raison.

I love you

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
sokol a écrit:
Pour avoir un oiseau qui ne charrie pas, je rejoins Etienne, le plus simple est de le laisser se détendre et manger sur sa prise (ou leurre).

Une fois sur prise, il est un peu pétrifié, laissez le se secouer et plumer pour commencer à manger. Ensuite, donnez lui son pât au poing, il y montera tout seul à la vue de la viande.


La prise et le leurre n'ont rien à voir selon moi. Sur le second la nourriture est dosée, sur la première il faut donner le leurre pour limiter le repas, d'où la nécessité de ne pas l'y laisser prendre gorge, d'où la nécessité de passer vite au poing où il sait qu'il ne sera pas dérangé.

Le deuxième paragraphe résume tout et je n'ai rien à ajouter.

Mon tiercelet pignole sur sa prise, arrachant quelques plumes entre les moments où il me cherche et m'attend. Quand j'arrive, je l'aide souvent par exemple en lui tournant son pigeon (ce qui me permet de lui offrir les "magrets" moins porteurs de saloperies que la trachée, les pattes ou les viscères).

Quoi qu'il en soit, les habitudes forment le liant. Le tiercelet a volé tous les jours (à 6 exceptions près) depuis la mi juin, et il n'a dû manger hors du poing que 3 fois. Sauf dans l'erreur, la régularité apporte des solutions naturellement.

Amicalement,

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
le plus beau vol auquel j'ai assisté sur merles et grives ce fut avec deux tiercelets écossais volant de compagnie, sur l'après midi , 4 grives , deux merles et un pic vert durée du vol : env 3 heures, piqués : des dizaines!

le moins intéressant le merle ( il perd ses moyens et ce fait prendre "assez" facilement )
la plus spectaculaire :une musicienne, en plein ciel attaque des deux faucons à un dizième de secondes l'un de l'autre et évitée avec une maestria digne d'un jose tomas( les connaisseurs en tauromachie appécieront) pour les autres :les serres des oiseaux à quelque centimètres
le pic vert, passionnant, jusqu'au premier buffetage ou là l'oiseau a capitulé d'un coup,
l'heureux fauconnier proprio de ces petites merveilles, andy garlick
fut un des meilleurs experts ds l'art de chasser les petits gibiers comme bécassine, tourterelle( au zimbawe avec des tiercelets de laniers), merles , grives, pies
il a malheureusement arrêter la fauconnerie pour notre perte à tous.
ce vol est extrêmement exitant et spectaculaire , les oiseaux acquièrent une condition physique impréssionnante, les oiseaux adorent , et j'ai pu observer pour la seule et unique fois ,un oiseau aller "caché" son gibier avant de revenir chasser .
le terrain les "south down" sur la côte sud de l'angleterre, des zones de prairies vallonnées avec peu de végétation ( surreaux rabougris).

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
FLY : "En général, on dit tous la même chose mais sans s'en aperçevoir"...tout à fait.

A un moment, ton oiseau est bien au sol et mange sur sa prise, que tu le reprennes au poing, au leurre ou au cerf-volant ne change rien au fait qu'il charrie.

Tous les oiseaux récupérés sur prise, sur leurre ou autre finissent nourris peu ou prou sur le poing du fauconnier ! c'est systématique ....et ce n'est pas ce qui influe sur le charriage.

Effectivement, la prise, le leurre ou le poing n'ont rien à voir. Ce qui influe, c'est la manière de s'y prendre afin de ne pas donner le sentiment à l'oiseau qu'on le "vole", quelque soit le support de substitution.

Par ailleurs, tu as un jeune oiseau qui n'a pas encore beaucoup d'experience, après deux ou trois saisons, il est rare qu'un bon faucon attende le retour du fauconnier pour avaler sa proie, il n'aura pas non plus besoin de toi pour évicérer en deux coups de bec et ne te laisser que les pattes.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
petite remarque Voirons, si ces petits gibiers sont magnifiques à voler avec différents oiseaux dont l'aplomado qui devrait être excellent
la législation n'est pas aussi favorable partot , particulièrement en belgique ou ces oiseaux sont protégés.
là où cette pratique est autorisée elle est extrêmement exitante, très exigeante pour les oiseaux et les fauconniers, au niveau condition physique notamment. elle demande une très bonne lecture du terrain , anticipation des remises par exemple,approche, déjouer les nombreuses ruses de ce gibier . un régal car très complète et prolongée, l'oiseau peut rester sur l'aile parfois plusieurs heures.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Exact Nebli, et c'est très dommage. Reste que par exemple : l'alouette est un gibier formidable à chasser mais en irlande il n'est pas possible de la chasser malgré son abondance!!! Par contre les fauconniers anglais peuvent grâce à une dérogation spéciale. Ce qui veut dire aussi que certaine associations sont écoutées et respectées et d'autres le sont moins. Disons que certaines sont plus frileuses que d'autres!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a maintenant quelques années, j'ai assisté dans le pays de galle à des vols d'alouette d'antologie.

Accompagné par deux fauconniers locaux, qui visiblement n'étaient pas toujours regardants sur le style et appréciaient surtout beaucoup les alouettes....

Les alouettes repérées et posées, deux émerillons étaient mis sur l'aile, si l'oiseau n'était pas pris, après une ou deux attaques de concert, il se remisait au sol, ce qui faisait la joie de nos compagnons, ravis d'aller les cueillir Very Happy !

C'est un de mes plus merveilleux souvenirs de débutant, la terreur qu'inspirait ces faucons à leur proie, les tétanisant à terre me paraissait magique, c'est aussi une des seule fois ou j'ai vu voler de l'émerillon.

C'est un oiseau que je ne connais pas très bien, très peu utilisé en France, peut-être à cause des gibiers sur lequel on le créance qui sont à la portée d'un épervier. On lui préfère probablement le bas vol, moins contraignant malgré tout.

Ceci étant dit ce petit faucon peut être une alternative, à la pratique du haut vol à laquelle je réfléchis actuellement, compte tenu de la difficulté que nous rencontrons à continuer à chasser de "grands" gibiers naturels.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Tout ce bazar pour dire que le meilleur et le plus beau à l'alouette reste l'émérillon. C'est fait pour, spectacle et son en plus. un opéra tragique naturel. Pourquoi vouloir changer?

Je suis impatient de reveni d'Orient pour lire la suite!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
de mon bureau a 6h heure du matin, juste avant le boulot y'a des phrase qui donnent envie.
merci pour cette description d'une chasse a l'alouette.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
sokol a écrit:
Je suis impatient de revenir d'Orient pour lire la suite!


Allez! Allez quérir l'or que Cypango mûrit en ses mines lointaires, ainsi que les épices.

Pour trouver un émérillon, il faut se réveiller tôt. La demande est très largement supérieure à l'offre et les rares éleveurs jouent sur du velour.

Personnellement, je comptais sur Voirons, mais mes espoirs furent déçus. Wink

Amicalement,

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pour donner un peu de baume au coeur des amateurs d'émerillons, voici quelques photos prises il y a un mois. L'alouette ne se vole pas avec un pèlerin, c'est le gibier de l'émerillon!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bonjour,

Merci pour ces magnifiques photos ... comme dit plus haut, c'est un oiseau magnifique à tout point de vue !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Toutes les sous-espèces de peregrinus et pelegrinoides peuvent voler les grives et merles mais, bien entendu, ce sont les tiercelets des petites sous-espèces qui conviennent le mieux (minor mais aussi shaheen ou barbarie) et sont les plus spectaculaires à ce vol mais les plus efficaces sont les perlins (hybrides pèlerin/émerillon) qui arrivent à tourner à angle droit.

Le vol sur haies demande une excellente condition physique des oiseaux mais aussi ... des aides! (encore plus que le vol sur pie). Je ne suis pas persuadé que les merles soient plus faciles à prendre, ils sont moins volants que les grives et volent plus près de la remise, ils se jettent aussi souvent au sol et se cachent dans les terres labourées entre deux sillons.

Je ne crois pas que le plafond d'un oiseau en souffre ; le faucon adapte son plafond au biotope dans lequel il est volé.

Je me souviens avoir volé un tiercelet de pèlerin brookei dans les années 70. Il volait joliment et avait un bon plafond mais était totalement inefficace sur perdrix. Au mois de décembre, je l'ai mis sur les grives et merles dans les haies pour développer son 'footing'. En un mois (une vingtaine de vols), il a fait 13 prises et avait un condition physique d'enfer. L'année suivante, il a été mis au vol d'amont sur perdrix et a fait 75 prises et plus de 100 chaque saison les années suivantes!

Dans le temps, il y avait énormément de grives musiciennes lors des migrations et nous les volions au chien d'arrêt dans les betteraves. Les vols étaient difficiles parce que les grives se jetaient en criant dans les betteraves et il fallait les relever plusieurs fois et nous rentrions la plupart du temps bredouilles. C'est du passé ; actuellement elles sont râres dans les betteraves. On a encore des passages de mauvis et de litornes dans les haies où elle se nourissent de baies.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Fly moi aussi je cherche Sad
Il est évident que le merlin est le best pour voler l'alouette. En ce qui concerne le vol de la grive et du merle nous entrons là dans 'la finesse". Petits faucons, petites proies. peut être aussi un affaîtage prenant en compte justement la taille des proies.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
pas seulement le style aussi a de l'imortance
un oiseau très rapide comme le pèlerin a besoin de ressources à chaque fois pour profiter de son arme principale : la vitesse on assiste alors à des piqués au milimètre,à couper le souffle et que l'on peut admirer facilement.

de plus, le faucon ne prend qu'en vol offrant donc plus d'attaques .
des oiseaux comme l'émérillon prennent également en force, rapides en vol battu et maniables ils ont plus de chance de conclure à la remise , très efficace mais moins spectaculaire ou "voyant"
des oiseaux comme l'aplomado , eux sont sans doute les plus efficaces mais paradoxalement les moins attrayants car la poursuite continue dans le couvert avec efficacité mais avec moins de relances
en résumé un pèlerin donnera lieu à plusieurs attaques par prise avec reprise de plafond et piqués successifs, le gibier echappe en général en se remisant et s'il ne peut être lever , sauf pour les grives musiciennes qui peuvent battre parfois "à la loyale " en vol le faucon.

un émérillon poursuivra comme un fou avec une vitesse et une maniabilité diabolique jusque ds les couverts .et beaucoup moins de relances.le gibier trouvera son salut en plongeant ds des couverts touffus
mais peu probable en ciel ouvert ou simplement en se laissant tomber .

un aplomado poursuivra jusque ds les couverts les plus touffus avec la casi impossibilité du gibier d'échapper à la remise mais bien en plein ciel.

un épervier lui accentuera cet aspect et là sa proie trouvera clairement son salut à tir d'aile.
pour le gibier :
le merle est clairement l'oiseau qui se défend le moins bien. il vole le moins possible et esquive à peine l'attaque du faucon
curieusement pas face à un épervier ou là il garde un sang froid et une adresse remarquable.

la grive litorne essaie de tirer le meilleur parti de sa vitesse supérieure mais est légèrement moins maniable que la mauvis et la musicienne
quand elle se sent battue elle tend à plonger dans la végétation après une ou deux esquives mais ce léger décalage permet de la prendre de façon souvent brillante .

la musicienne comme la mauvis comptent plutôt sur un sang froid remarquable esquivant les piqués d'un léger changement de direction qui se joue au milimètre près, un régal et chapeau à ces oiseaux qui m'ont offert parmis les plus beaux vols tout gibier confondus.
c'est du genre : pris! et en même temps on se rend compte que non!qu'il c'est fallu d'un cheveu mais que le brave petit oiseau est là, bien en vol
près à esquiver le piqué suivant .
la draine je n'en ai aucune expérience.
ceci bien sur ne sont que des règles générales , mille paramètres peuvent altérer ce point de vue( âge de l'oiseau , terrain, météo etc...)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
L'alouette ne se vole pas avec un pèlerin, c'est le gibier de l'émerillon!


Merci, de le souligner....j'avais abordé le sujet avec nettement moins de diplomatie Very Happy

Citation :
Le pélerin à l'alouette ...bof...dans la famille des idées à la noix.


Dans les Alpes nous connaissons également la raréfaction des vols de grives, les vols de migration des musiciennes et litornes sont beaucoup plus courts avec des densités beaucoup plus faibles.

Les mauvis deviennent exeptionnelles, il me semble par contre que l'on voit plus de draines, probablement sédentarisées, surtout visibles au printemps, alors qu'il y en avait très peu autrefois.

A défaut de betteraves, nous arrêtons aussi les grives qui tiennent très bien l'arrêt dans les myrtilliers, lors de ces passages...

Pour ce qui est de les chasser, la difficulté réside surtout dans le fait de les faire décoller et voler ....nous avions essayé sur des merles, cela ne parait effectivement pas plus simple, les attaques se soldant presque systématiquement à la remise dans les haies, avec une fuite au dernier moment, quand l'oiseau va prendre. ( un épervier fait clairement mieux l'affaire ).

Puisque l'on parle des petits faucons et de vieux souvenirs ....J'avais à une époque une escadrille de crécerelle, mis sur merles et moineaux ! Sur 7 oiseaux un seul y allait réellement et se passionnait pour cette chasse, les 6 autres en vol servant surtout à terroriser les oiseaux pour qu'ils se remisent. Very Happy

Le problème avec les moineaux ( un peu le même je pense avec tous les petits oiseaux ), après un ou deux vols, impossible de les faire décoller !
Nous les ramassions souvent contre les crépis des façades, blottis entre les chevrons de bas de pente ou ils se réfugiaient. ( escape facile !)

Nous avions déjà noté à cette époque, que les moineaux faisaient presque immédiatement le distingo entre le faucon capable de les attrapper et les 6 autres parasites.

1 sur 7 ... le pourcentage de réussite est faible ! Very Happy par contre et bien entendu sans vouloir comparer crécerelle et émerillon, quand on a la chance d'avoir un bon crécrelle pour débuter, on peut vraiment passer de bons moments et s'amuser.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les deux, mais il se trouve que le seul qui chassait vraiment, aussi bien merle que moineau était un tiercelet.

Sur des ignobles comme les crécerelles, je ne pense pas que ce soit la taille qui fasse la différence, il s'agit surtout du caractère.
J'avais constaté à peu près la même chose avec les buses variables : une de bonne toute les 10... ( quand je dis bonne tout est relatif..on dira plutôt utilisable )

C'est à mon avis surtout pour cela que ces oiseaux sont inutilisables, en dehors de leur vol lent et de la faiblesse de leurs serres, c'est surtout cette léthargie générale couplée à une fénéantise congénitale qui en interdit l'utilisation.

Après tout, pour attraper des moineaux, pas besoin de mains de fer, ni de piqués monstrueux, de même qu'une variable, si elle veut se forcer un peu est tout à fait capable de tenir un petit garenne.

Pour sortir un peu de ce sujet pas très intéressant sur crécerelles et buses, Phénix volait de l'alpomado, je n'ai plus de nouvelles d'alban qui pourrait nous parler de ce petit faucon qu'il avait je crois récupéré. Je ne sais pas si il le volait.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
Bonsoir,

Quand vous parlez de crécerelle, vous parlez des Falco tinnunculus ou des Falco sparverius ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Du tinnunculus, mais cela est juste nous n'avons abordé le sparverius, oiseau que je ne connais pas du tout, mais dont tout le monde commence à parler.

Il parait qu'il est assez intéressant pour de petits vols.
Il y a aussi le hoberau qu'un de nos membres ici présent doit mettre sur l'aile bientôt.

Ceci étant dit, pour mon gout personnel, ces oiseaux ne sont que des pis-aller, le seul "petit" faucon intéressant reste l'émerillon.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
Avez-vous des récits de personnes qui auraient chassé en France éventuellement avec ces deux oiseaux, hobereau et crécerelle d' amèrique ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Inutile de chercher à se compliquer la vie avec un oiseau aux performances naturelles insuffisantes au vol de la plume. Je n'ai fait voler que des tiercelets de crécerelle mais la gamme moyenne des proies volantes allait des bourdons aux grosses sauterelles.
Evidemment, il y eu quelques beaux trophée de souris (je n'ai pas eu alors la présence d'esprit de poser pour la postérité avec ces trophées valorisants et je le regrette désormais).
Personne ne semble faire voler d'hobereaux: rareté? performances moyennes? Je suis sûr que Me NEBLI ou Me GERFAUT ont des info.

Amicalement,

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
Le sparverius est de plus en plus utilisé en Espagne, mais je n'ai pas plus d'info que vous concernant son efficacité.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
Personne ne semble faire voler d'hobereaux: rareté?


Quelques uns font voler du hobereau. Le problème du hobereau, le même que le crécerelle: met le dans un vol de canneton et tu le retrouves au printemps.

Voiron en a fait voler un avec un autre de mes amis, il y a quelques années, même remarque.
Un de mes amis en a un, il attend la fin de l'automne pour le mettre sur l'aile, afin d'éviter les risques de migration.

Mais dans tous les cas très peu d'infos sur cet oiseau.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bonjour a tous!

j'ai un ami qui chasse avec une forme de falco sparverius , 95gr. en chasse! son gibier :du moineua a la grive (mais aussi la caille d'escape...)
tres petite mais tres agressve!On chasse a "vue" ,mais tres tot on va chasser en couple..(le male est en train de dressage)

ciao Franco

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...