Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

RAF-nacannonce

Membres
  • Compteur de contenus

    6 020
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par RAF-nacannonce

  1. Leiolepis belliana guttata (Hardwicke & Gray, 1827) Synonyme: Leiolepis belliana belliana (Smith, 1935) Leiolepis bellii (Gray, 1845) Liolepis belliana (Boulenger, 1890) Liolepis bellii (Cantor, 1847 ) Uromastyx belliana (Hardwicke & Gray, 1827) Classe: Reptilia - Reptiles. Sous-classe: Lepidosauromorpha - Lepidosauriens. Ordre: Squamata - Squamates (Sauro-ophidiens). Sous-ordre: Sauria - Lézards (lacertilia). Ordre intermédiaire: Iguania - Iguanes. Famille: Agamidae - Agamidés. Sous-famille: Leiolepinae - Leiolepinés. Genre: Leiolepis. Espèce: belliana. Sous-espèce: guttata. Nom vernaculaire: Agame papillon. Nom scientifique: Leiolepis belliana guttata. Répartition: Les espèces de Leiolepis se trouve sur la péninsule malaisienne et dans le Sud-est asiatique (Laotiens, Thaïlande, Vietnam, Birmanie [Myanmar], Sumatra, et île de Bangka) à l'est en Chine méridionale (île de Hainan). Biotope: Forêts ombrophiles. Les agames papillon habitent des secteurs tropicaux côtiers ouverts avec les sols arénacés. STATUT DE CONSERVATION : Non menacé. Biologie: Terrestre, fouisseur. Alimentation: L'agame de papillon est un insectivore, bien qu'ils s'alimentent d'insectes et de petits crabes dans la nature. En captivité un régime d'insectes, type criquets et autres font partie de leurs menu. Quelques fruits et légumes peuvent également être donnés comme festin. Comportement: Diurne. Ces beaux lézards, agiles, actifs creuse profondément. Ils sont réputés pour vivre en colonies. Ils sont en activité aux alentours de midi à températures élevées. Leurs nervures ovales leur permettent d'aplatir leurs corps ; elles sont même réputées pour pouvoir faire des sauts d'une certaine hauteur et longueur, bien que ce comportement exige la confirmation. Ce comportement peut etre lier à l'origine de leur nom commun, agame papillon. Ils préfèrent vivre dans des régions arides et ouvertes. Ce lézards est terrestres, Il vive souvent dans de profondes cavité, qu'ils creusent eux-mêmes. Description : L'agame papillon est récemment devenu plus populaire comme nouvelle animal de compagnie, cependant, très peu de chose sont connu au sujet de leur comportement dans leur environnement naturel. Il peut atteindre 50 centimètres de longueur. Ils ont un corps légèrement aplati et un contour arrondi. Leur queue est longue. Les taches sur le corps sont très petites et ressemblent à des grains de sable. Les pores fémoraux sont présents sur les mâles. Le dos de l'agame papillon est vert gris ou olive, Il y a trois raies dorsales jaune, encadrées avec des cercles jaunâtres dispersés à travers les taches arrières et rouge-orange et noires le long des côtés avec des raies noires. Les longues jambes de derrière sont tacheter jaune-clair identique au couleur dus dos voir un peu plus terne. Terrarium : Le Leiolepis belliana devrait être maintenu dans un terrarium aride avec beaucoup de substrat pour leur offrir de la profondeur pour qu'il puisse creuser. Ils devraient toujours avoir accès à de l'eau en abondance. Température : Les temérature devrait se situé le jour à 35°C au point chaud et 30°C au point. La nuit la température devra être abaissée à environ 10°C. Soit 25°C au point chaud et 20°C au point froid. Reproduction: Encore peu de chose sontconnu au sujet de leur biologie reproductrice. On rapporte que ces lézards sont strictement monogames. Ils sont ovipares, signifiant ils pondent des oeufs plutôt que de donner naissance à de jeunes nouveaux née. Peu est connu au sujet de leur biologie reproductrice, mais ils pondent des oeufs. Sujet : sub-adultes A noter: Il semblerait que leurs reproduction serait assez similaire à celle des uromastyx Sujet: juvenile © Paradis des reptiles by raf Source photo : http://www.doornstaart.nl/leiolepis.htm Source fiche : Raf Si vous avez des precision à apporter à ce sujet elles sont les bienvenues
  2. OSTEODYSTROPHIES Ces pathologies affectent en priorité les juvéniles. L'ostéodystrophie nutritionnelle est due à une alimentation inadéquate ( trop pauvre en calcium et/ou trop riche en phosphore. Un autre type d'ostéodystrophie, aux symptômes analogues, est lié à une carence en rayons ultra-violets. On parle alors plutôt d'ostéodystrophie par carence en vitamine D. Pour eviter l'apparition de ces maladies métaboliques, la prévention joue un rôle essentiel. On s'attachera donc à distribuer une nourriture de bonne qualité ainsi que des suppléments vitaminiques et minéraux en quantités adéquates et de façon régilière et mettre à la disposition des animaux un tube UV. Les ostéodystrophies se traduisent par des déformations des membres, des mâchoires ou de la colonne vertébrale, des difficultés à marcher ou même à se soulever, ainsi que par un retard de croissance. Le traitement consiste à supplémenter l'animal en calcium et en vitamine D3, sachant que les déformations éventuelles restent acquises. PS: texte tiré de l'élevage des geckos léopards ( Philippe Gérard ) Petite précision : si c'est traité rapidement (avec calcium + d3) et que l'individu concerné est juvénile, les déformations peuvent très bien s'en aller.
  3. GASTRO-ENTERITE Les gastro entérites sont dues, la plupart du temps, à des parasites internes.Elles affectent en priorité les spécimens ( sauvegas ), mais peuvent aussi se developper chez les spécimensd'élevage stressés ou maintenus dans des conditions de maintenance laissant à désirer.Il faut savoir, en effet, que la plupart des reptiles abritent dans leur système digestif des micro-organismes saprophytes comme des bactéries, qui ne sont pas pathogènes en temps normal.Il suffit que le reptile soit confronté à de maivaises conditions de captivité telles qu'une température inadéquate, un terrarium surpeupléou manquant d'abris, des manipulations excessives, pourque ses défenses immunitaireschutent. L'équilibre seras alors rompu entre l'hôte et les micro-organismes qu'il abrite. Ces derniers deviendront alors pathogènes et aboutiront notamment à des gastro entérites. Celles-ci se traduisent par des selles liquides, décolorés ou malodorantes, des régurgitations et un amaigrissement. Souvent aussi, les geckos atteints ont l'iris plus foncé que la normale. Pour les traiter, le flagyl par voie orale donne souvent de bons résultats. Ce médicament a également un puissant effet stimulant sur l'appétit des malades. PS: texte tiré de l'élevage des geckos léopards ( Philippe Gérard ) Le flagyl étant un traitement relativement lourd et une surdose pouvant entrainer la mort, les conseils d'un vétérinaire compétent sont à solliciter en cas de troubles laissant penser à une gastro
  4. MALADIES RESPIRATOIRES Les maladies respiratoires sont très rares chez les geckos. Elles sont consécutives à une exposition à des températures trop basses qui rendent le gecko vulnérable vis à vis de certaines bactéries pathogènes. Les symtômes sont très discrets, tout au plus peut-on relever une tendance de l'animal à maintenir la gueule ouverte lorsqu'il est au repos. Le traitement consiste à élever la température (29 à 31 le jour, 27 à 28°C la nuit). Si les symtômes persistent au delà d'une semaine, une antibiothérapie seras nécessaire. Le médicament utilisé alors est en principe le Baytril, en injection. PS: texte tiré de l'élevage des geckos léopards ( Philippe Gérard )
  5. La cryptosporidiose La cryptosporidiose est une maladie extrêmement contagieuse causée par un parasite microscopique appelé Cryptosporidium Parvum. Ce parasite est présent partout dans le monde. Il vit dans les intestins des animaux infectés et est rejeté par les selles. La Cryptosporidiose est une des causes fréquentes de diarrhée. Chez les geckos, les symptômes apparaissent 2 à 10 jours après avoir été infecté. Les geckos ont à ce moment là des diarrhées très fréquenteset qui penvent être sanguinolentes, avec de possible vomissement des proies ingérées. Si un gecko fais ces excréments et qu'un grillons dans le terra passe et mange l'excrément, et qu'un autre gecko mange cette fois le grillons, il y a contamination. Il faut traiter avec un Bactricide pour éliminer toutes parasitoses internes.
  6. STOMATITE Pathologie rare chez les ( léopards), cette maladie affecte parfois les geckos africains à queue grasse importés. Elle consiste en une infection des gencives, avec formation de pus, qui, non traitée, cause la mort de l'animal atteint en se généralisant à tout l'organisme. Les symptômes sont une déformation de la gueule, une incapacité à la fermer et à s'alimenter et l'apparition de masses blanchâtres dans la gueule. Le traitement est à le fois local ( nettoyage des lésions à la Bétadine ) et général ( injections de Baytril pendant dix jours). PS: texte tiré de l'élevage des geckos léopards ( Philippe Gérard )
  7. PERTE DE LA QUEUE Parfois, à la suite d'une bagarre ou d'une manipulation maladroite, un gecko léopard peut perdre sa queue. Cet incident n'est pas négligeable dans la mesure où cet appendice joue un rôle d'organe de stokage. La victime se trouve donc privée d'une réserve métabolique très importante. Le cas échéant, il convient de désinfecter la plaie à la bétadine, loger à part le gecko en lui fournissant nourriture et eau à volonté, jusqu'à ce qu'il ait complètement régénéré sa queue. PS: texte tiré de l'élevage des geckos léopards ( Philippe Gérard )
  8. Salut à tous et toutes, voici un post qui aideras certains à mieux connaître la génétique Bonne lecture GENETIQUE Génétique : L'eublepharis macularius est un des reptiles qui fait le plus l'objet de sélections diverses et ce dans le but de créer et de stabiliser un nombre croissant de variétés de robes et de couleurs. Il suit en cela les traces de certains ophidiens tels que les élaphes guttata ou divers lampropeltis. Dans cette optique son haut taux de reproduction en captivité en fait un candidat idéal pour les éleveurs . Base de la génétique Albinisme: Etre vivant dépourvu du gène codant pour une enzyme la tyrosinase, qui est fondamentale pour la synthèse de la mélanine, le pigment noir. Allèle: Une des variétés possible d'un gène. Chromosomes:Matériel placé dans le noyau cellulaire, constitué d'ADN et porteur du patrimoine génétique (gènes) d'un individu. Ils sont en nombre variable suivant les espèces et généralement arrangés en paires homologues. Gène: Petite portion de matériel héréditaire nécessaire à la réalisation d'un caractère ou d'une fonction donnée. Gène dominant: Allèle qui s'exprime chez un individu hétérozygote et qui fait donc partie du phénotype. Gène récessif: Allèle qui est masqué par le gène dominant chez un individu hétérozygote mais exprimé chez un individu homozygote. Génotype: Ensemble des potentialités génétiques d'un individu ; celles-ci ne sont pas forcément visibles. Hétérozygote:Génotype d'un individu qui porte deux allèles différents pour le même gène. Homozygote: Génotype d'un individu qui porte deux allèles identiques pour le même gène. Mutation : Modification acquise du génotype. Phénotype : Ensemble des caractères morphologiques et physiologiques visibles d'un individu. La majorité des mutations connues chez l'eublepharis macularius impliquent des gènes récessifs si bien que ces mutations ne sont visibles que chez les individus homozygotes . C'est notamment le cas de l'albinisme , de la forme blizzard ou de la forme sans dessin (paternless). Ainsi un eublepharis macularius hétérozygote et donc porteur d'un seul allèle muté, n'exprimera pas la mutation ; son phénotype est "normal". Par contre il peut transmettre la mutation. Un eublepharis macularius homozygote et donc porteur de deux allèles mutés, exprimera la mutation ; son phénotype est "anormal". Il transmettra toujours la mutation. Application dans l'élevage d'eublepharis macularius La loi de Mendel à laquelle obéissent la plupart des mutations connues chez l'eublepharis macularius nous donne les prévisions suivantes pour une mutation récessive. AA : Individu normal (génotype normal) Aa : Hétérozygote (phénotype normal) aa : Homozygote (phénotype anormal) Normal X Normal = X AA A AA/AA A AA/AA 100% des descendants seront normaux. Normal X Homozygote = X AA a Aa Aa A Aa Aa 100% des descendants seront hétérozygotes. Tous les descendants auront un phénotype normal et seront porteurs du gène muté. C'est ce que nous appelons des 100% hétérozygotes. Homozygote X Homozygote = X aa a aa aa a aa aa 100% des descendants seront homozygotes. Normal X Hétérozygote = X AA A AA AA a Aa Aa 50% des descendants seront normaux. 50% des descendants seront hétérozygotes. Comme tous les individus auront un phénotype normal on ne peut pas savoir lesquels seront porteurs du gène muté. C'est ce que nous appelons des 50% hétérozygotes possibles. Hétérozygote X Hétérozygote = X Aa A AA Aa a Aa aa 50% des descendants seront hétérozygotes. 25% des descendants seront homozygotes. Ainsi 75% d'individus auront donc un phénotype normal, on ne peut pas savoir lesquels seront porteurs du gène muté. C'est ce que nous appelons des 66% hétérozygotes possibles. Par contre 25% seront homozygotes. Hétérozygote X Homozygote = X Aa a Aa aa a Aa aa 50% des descendants seront hétérozygotes. 50% des descendants seront homozygotes. Cette combinaison est agréable car elle permet de jouer sur d'autres variations de couleurs chez le spécimen hétérozygote (mandarine, hypomélanique etc.…). C'est une des combinaisons favorites des éleveurs (et de votre serviteur). Par contre tous les descendants hétérozygotes seront 100% hétérozygotes Mise en application avec la reproduction d'eublépharis macularius albinos souche Tremper : Afin d'obtenir une descendance de geckos léopards avec un phénotype anormal (mutation albinos), les deux géniteurs doivent êtres porteurs de ce même gène récessif. Soit les deux parents sont homozygotes, soit un des deux est hétérozygote et l'autre homozygote, soit les deux sont hétérozygotes, toutes autres combinaisons ne donnera que des descendants avec un phénotype normal. Petite précision, lorsqu'on parle d'hétérozygote possible, il s'agit du taux de probabilité d'un individu à être hétérozygote, et non du pourcentage qu'il porte de ce gène récessif. Tout individu hétérozygote, l'est à 100%. Exemple : 66% hétérozygotes possibles, deux chances sur trois d'être en présence d'un individu hétérozygote. (Abréviation d'hétérozygote : "Het"). Albinos X Albinos = X aa a aa aa a aa aa 100% des descendants seront albinos. Het Albinos X Albinos = X Aa a Aa aa a Aa aa Seulement 50% des descendants seront albinos. Het Albinos X Het Albinos = X Aa A AA Aa a Aa aa Seulement 25% des descendants seront albinos. Les gènes co-dominants. En revanche, les mutations impliquant des gène co-dominants -on prendra pour exemple le gène « Giant » - sont visible sur n’importe quel individu porteur d’un allèle muté : on est donc en présence d’un individu de forme « Giant ». En effet, si celui-ci présente deux allèles mutées, il exprimera deux fois ce même gène, ce qui aura pour conséquence de doubler la mutation : on aura donc un individu « Super-Giant ». Quelques soient le nombre d’allèles mutées (1 ou 2), un individu portant un gène co-dominant transmettra toujours la mutation. Exemple de mise en application avec la reproduction d'Eublepharis Macularius « Giant » de souche Tremper. Notons « N » le gène « Giant » et « n » le gène normal. - Un individu de forme « Giant », puisque ce gène s'exprime des qu'un seul allèle est présent aura ce génotype : Nn - Un individu de forme « Super-Giant » aura lui, par contre, ce génotype : NN De cette façon, si l’on accouple un « Giant » avec un « normal », on obtient : X N n n Nn nn n Nn n On obtient alors : 50% de petits de forme « Giant » (Nn). 50% de petits de forme normale. Si l’on reproduit un « Super-Giant » avec un « normal », on obtient : X N N n Nn Nn n Nn Nn On obtient alors : 100% de petits de forme « Giant » (Nn). Si l’on reproduit un « Giant » avec un autre « Giant », on obtient : X N n N NN Nn n Nn nn On obtient alors : 50% de petits de forme « Giant » (Nn). 25% de petits de forme « Super-Giant » (NN). 25% de petits de forme normale. Si l’on reproduit un « Super-Giant » avec un « Giant », on obtient : X N N N NN NN n Nn Nn On obtient alors : 50% de petits de forme « Super-Giant » (NN). 50% de petits de forme « Giant » (Nn). Si l’on reproduit un « Super-Giant » avec un « Super-Giant », on obtient : X N N N NN NN N NN NN On obtient alors : 100% de petits de forme « Super-Giant » (NN).
  9. RAF-nacannonce

    mygale virtuelle

    voila sur ce lien vous pouvez telecharger ( legalement ) une mygale quil faut faire vivre http://www.01net.com/telecharger/windows/Personnaliser/Animaux_virtuel/fiches/3448.html
  10. Les différents "Poils" * Le rat poil lisse (standard) a les poils raides et bien peignés. * Le rat poil rex a un pelage hirsute très mignon. * Le rat poil double rex a un pelage clairsemé par endroit et son poil ne cesse de pousser et tomber durant sa vie. * Le rat poil velours a les poils lisses mais légèrement ondulés. * Le rat nu n'a pas de poil. Les différents "Types" *Le rat bicolore a un pelage de deux couleurs *Le rat masqué a un masque sur la tête et le reste est blanc. *Le rat blaze a le museau blanc et le reste est d'une autre couleur. *Le rat dalmatien est blanc avec des taches noires. *Le rat capped a une capuche sur la tête car il n'y a que la tête qui est colorée, le reste du corps est dans une autre couleur. *Le rat bareback a la tête et les épaules colorées. Le reste du corps est d'une autre couleur. *Le rat hooded est bicolore. La tête et les épaules sont colorées avec un prolongement de couleur en une ligne dorsale. *Le rat british irish a une couleur uniforme avec sur le ventre une tache blanche en forme de triangle. *Le rat husky a le ventre blanc, le dos coloré et un marquage coloré partant des yeux vers le haut du crâne. *Le rat berkshire a le ventre blanc ainsi que les pattes et le reste du corps est d'une autre couleur. *Le rat siamois a le corps de couleur crème avec le bout du nez, les oreilles et le bas du dos plus foncé. *Le rat himalayen est un rat siamois avec le corps est blanc. Le rat normal a des oreilles qui sont haut sur le crâne. Le rat dumbo a les oreilles attachées plus bas sur le crâne. Les différentes "Couleurs" *Le rat albinos est tout blanc avec les yeux rouges. *Le rat noir a une couleur noire ébène. *Le rat agouti est obtenu par le mélange de poils noirs, marrons et gris. *Le rat bleu est obtenu grâce à une variante de gris comme le bleu américain qui est le plus clair, le bleu russe qui est le plus foncé, le bleu agouti qui est un mélange de couleurs agouti et de bleu. *Le rat blanc aux yeux noirs *Le rat abricot *Le rat chocolat *Le rat crème *Le rat gris. etc etc
  11. Thamnophis sirtalis parietalis CLASSIFICATION ordre : squamates sous-ordre : ophidiens famille : colubridés sous-espèce : thamnophis sirtalis parietalis noms communs : serpent-jarretière, couleuvre-jarretière, couleuvre rayée HISTOIRE NATURELLE origine : apparition des serpents il y a 120 millions d'années (on dénombre environ 2600 espèces) répartition géographique : Etats-Unis mode de vie : diurne, terrestre habitat : forêts, fourrés, proche des cours d'eau, étangs statut juridique : aucun BIOLOGIE taille adulte : 50-90 cm - les femelles sont plus grandes que les mâles. gestation : ~ 3 mois naissance : de 15 à 70 petits. longévité : 5-8 ans organes des sens - sens voméro-nasal : + + + (des stimuli chimiques sont recueillis à l'aide des extrémités de la langue bifide et portés dans la cavité buccale jusqu'à l'organe de Jacobson, qui transmet les informations au cerveau ; cette fonction intervient dans la reconnaissance, l'attaque, le pistage des proies, le comportement sexuel, la parade nuptiale, la recherche d'un abri) - audition : - (les serpents ne détectent pas de véritables sons mais sont sensibles aux ébranlements mécaniques) ALIMENTATION Dans la nature : invertebrés aquatiques, jeunes vertébrés (amphibiens, mammifères, oiseaux), poissons d'eau douce. En captivité : juvéniles : poisson et cuisse de grenouille broyés / poisson et souriceau broyés. puis : poissons, cuisses de grenouille en morceaux, souriceaux. Attention : les poissons d'eau de mer (éperlans, friture, maquereau, hareng...) provoquent un grave déficit en thiamine (= vit B1) : proposer en variant les menus : guppys, gardon, ablette, perche, souriceaux frottés sur du poisson. fréquence : juvéniles : tous les 2-3 jours puis : tous les 3-5 jours suivant les individus. quantités : en général, à volonté (les cas d'obésité sont rares). supplémentation : le déficit en calcium est tres fréquent chez les juvéniles lorsque l'alimentation est uniquement composée de filets de poisson. Dans ce cas, une supplémentation en minéraux doit être apportée. TERRARIUM taille minimum pour 1 ou 2 adultes : 60 x 40 x 50 cm taille minimum pour 3 à 5 adultes : 100 x 50 x 50 cm chauffage une zone fraîche et une zone chaude doivent être disponibles l'animal ne doit pas être en contact direct avec la source de chauffage T° jour : 25-26°C (zone fraîche) - 29-30°C (zone chaude) T° nuit : 18-22°C point d'eau un bac d'eau d'environ 20 x 20 x 5 cm permettra de maintenir un bon degré d'humidité et à l'animal de se désaltérer et de pêcher si l'on fournit des proies vivantes. L'eau doit être changée tous les 2-3 jours substrat attention : le sol doit rester sec. - moquette synthétique (pratique et hygiénique), sopalin, journal, éclats de hêtre. - à bannir : terreau et plantes (parasites), copeaux de cèdre (vapeurs toxiques), sable. le terrarium doit être désinfecté à l'eau de Javel diluée ou à l'alcool à 70° toutes les 4 à 6 semaines éclairage alternance jour/nuit : 12h/12h un néon UVB peut être ajouté, mais son intérêt est sujet à controverse : certains éleveurs estiment qu'un apport d'UVB donne de plus belles couleurs à leurs colubridés. aménagement l'animal doit disposer d'1 ou 2 abris (ex : un dans chaque zone) des branches placées dans le terrarium permettent d'agrandir l'espace vital pour ces animaux tres actifs. Préparer le terrarium Avant d'introduire l'animal dans son nouvel habitat il est important d'avoir bien préparé le terrarium. Tous les réglages d'hygrométrie et de températures sont mis au point, améliorés, jusqu'à obtenir un niveau idéal et régulier. Ainsi l'animal est tout de suite placé dans des conditions optimum. Il faut donc installer tous les éléments du terrarium et procéder ensuite à des vérifications : l'hygrométrie : elle peut varier en fonction de la ventilation, du type de chauffage utilisé, de la taille du terrarium... -> Placer un hygromètre à des endroits différents et vérifier le degré d'humidité le plus souvent possible pendant 1 ou 2 jours. Si l'hygrométrie est trop faible ou trop élevée, faire des réglages (changer la taille du récipient d'eau ou sa place sur le tapis chauffant...) jusqu'à obtenir un degré juste et régulier. les températures : elles varient en fonction du type et du nombre de chauffage/néons UV utilisés, de la ventilation, de la taille du terrarium... -> installer des thermomètres dans le terrarium à différents endroits (point chaud, zone chaude, zone fraîche) et contrôler plusieurs fois par jour pendant 1 à 2 jours. Ajuster alors les sources de chauffage : en rajouter, enlever, installer d'autres thermostats, si besoin est, jusqu'à obtenir des températures idéales et régulières. Attention : pour vérifier correctement les températures, poser non seulement un thermomètre à mi-hauteur pour connaitre la température de l'air mais aussi aux endroits ou le serpent evoluera : sol en zone chaude, sol en zone fraîche, branches... La sonde du thermostat doit être placée stratégiquement pour que la température dans les zones chaude et fraîche soit correcte, tout en prenant garde à ce que la source de chauffage reste sans danger pour l'animal. MALADIES parasites externes acariens les plus fréquemment observés : ophionyssus natricis petits animaux rouges foncés à noirs visibles sur le corps du serpent et flottant dans l'eau du bassin symptômes : refus de s'alimenter, bains prolongés, animal agité troubles gastro-intestinaux symptômes : régurgitation, selles anormales, diarrhées, amaigrissement, anorexie causes principales : parasites internes, bactéries (Salmonella, Aeromonas) carence en thiamine (vit B1) symptômes : mouvements incoordonnés, balancements de la tête, anorexie, faiblesse, convulsions, mort. cause principale : alimentation inadaptée (poissons riches en thiaminase, enzyme qui détruit la vit. B1) infection des gencives (stomatite) symptômes : apathie, refus de s'alimenter, gueule ouverte, pus, salivation excessive causes : blessure, stress, carence en vitamine C, ingestion de substrat maladies respiratoires fréquentes chez les animaux importés symptômes : respiration difficile, émission de mucus, anorexie causes : infection bactérienne, parasitaire, virale infections cutanées, mycoses symptômes : petites vésicules blanchâtres sous les écailles, zones cutanées suintantes, coloration brunâtre et aspect ridé des écailles ventrales, chute des écailles ventrales, excroissances cause fréquente : erreur d'hygiène (sol humide) problèmes de mue causes : baisse de l'état général, maladie, humidité trop faible salmonellose reste limitée la plupart du temps à l'intestin ; les salmonelles sont hébergées dans le tractus intestinal de beaucoup de serpents -> après chaque manipulation dans le terrarium, toujours se laver les mains soigneusement, ne pas jeter l'eau du terrarium dans la cuisine ; les personnes fragilisées (malades, enfants, femmes enceintes) ne doivent pas entrer en contact avec l'animal symptôme : aucun (rarement : diarrhée)
  12. Terrapene carolina major CLASSIFICATION ordre : chéloniens sous-ordre : cryptodires famille : emydidés sous-espèce : Terrapene carolina major HISTOIRE NATURELLE origine : les chéloniens se sont différenciés des autres ordres de reptiles très tôt puisqu'on connaît des formes comparables aux formes actuelles dès le Permien (290 millions d'années) répartition géographique : du centre des Etats-Unis au nord du Mexique mode de vie : terrestre, diurne habitat : sous-bois et marais statut juridique : annexe II du CITES BIOLOGIE taille adulte maximum : 18 cm atteints en 4 à 6 ans poids : 700-800g sexage : le plastron est incurvé chez le mâle, l'iris est plus coloré que celui de la femelle maturité sexuelle : mâles 4 ans, femelles 5-7 ans oeufs : 5-7 incubation : 75-99 jours suivant la température (environ 28°C) longévité en milieu naturel : 20-40 ans longévité en captivité : 75 ans en moyenne ALIMENTATION jeunes : principalement insectivores (régime élevé en protéines) : vers de farine + fruits, légumes adultes : plutôt végétariens, l'apport de protéines doit être d'environ 10-20%. Tous les fruits et légumes doivent être lavés soigneusement, exempts de pesticides, et pour la plupart, coupés en morceaux. Une supplémentation en calcium 1 à 3 fois par semaine (suivant l'alimentation fournie) permet d'éviter les carences. légumes : pissenlit, cresson, trèfle, mâche, chicorée, blette, haricots verts, salade romaine, fanes de carottes, feuilles de navet, tiges et feuilles de brocoli, carotte. fruits : fruits rouges (framboise, fraise, myrtille, mure), pomme, figue fraiche, raisin. fleurs : de trèfle, de luzerne, de pissenlit. protéines : croquettes pour chiens (réhydratées), vers de farine, souriceaux, volaille ou boeuf bouilli. TERRARIUM taille minimum L90 x 35 x h30 cm chauffage T° jour : 28-31°C T° nuit : 21-24°C T° d'hibernation : 5-15°C (l'hibernation est conseillée pour la reproduction) T° interne critique : 37°C (provoque la mort de l'animal) la température corporelle des tortues est généralement inférieure de 0,1 à 0,2°C à la température ambiante point d'eau récipient suffisamment large et haut pour que la tortue puisse s'immerger (minimum : hauteur : 5cm - diamètre : 20cm) indispensable pour maintenir un bon degré d'humidité du terrarium, et pour permettre à l'animal de se baigner et se désaltérer l'eau doit être changée tous les 3 jours et aussi après le passage de l'animal car chez les reptiles le bain provoque la défécation substrat moquette synthétique, journal, éclats de hêtre pas de terre, sable, plantes (prolifération des bactéries) éclairage alternance jour/nuit :de 12/12h à 14/10h les tortues ont besoin des rayons UVB pour synthétiser la vitamine D3 : utiliser une lampe UVB 5.0. exposition aux rayons du soleil : plutôt le matin, vérifier la température du terrarium aménagement l'animal doit disposer d'un abri dans lequel il pourra se cacher (hauteur de l'abri égale à celle du terrarium : attention, les tortues pratiquent très bien l'escalade) Préparer le terrarium Avant d'introduire l'animal dans son nouvel habitat il est important d'avoir bien préparé le terrarium. Tous les réglages d'hygrométrie et de températures sont mis au point, améliorés, jusqu'à obtenir un niveau idéal et régulier. Ainsi l'animal est tout de suite placé dans des conditions optimum. Il faut donc installer tous les éléments du terrarium et procéder ensuite à des vérifications : l'hygrométrie : elle peut varier en fonction de la ventilation, du type de chauffage utilisé, de la taille du terrarium... -> Placer un hygromètre à des endroits différents et vérifier le degré d'humidité le plus souvent possible pendant 1 ou 2 jours. Si l'hygrométrie est trop faible ou trop élevée, faire des réglages (changer la taille du récipient d'eau ou sa place sur le tapis chauffant...) jusqu'à obtenir un degré juste et régulier. les températures : elles varient en fonction du type et du nombre de chauffage/néons UV utilisés, de la ventilation, de la taille du terrarium... -> installer des thermomètres dans le terrarium à différents endroits (point chaud, zone chaude, zone fraîche) et contrôler plusieurs fois par jour pendant 1 à 2 jours. Ajuster alors les sources de chauffage : en rajouter, enlever, installer d'autres thermostats, si besoin est, jusqu'à obtenir des températures idéales et régulières. Attention : pour vérifier correctement les températures, poser non seulement un thermomètre à mi-hauteur pour connaitre la température de l'air mais aussi aux endroits ou le reptile evoluera : sol en zone chaude, sol en zone fraîche... La sonde du thermostat doit être placée stratégiquement pour que la température dans les zones chaude et fraîche soit correcte, tout en prenant garde à ce que la source de chauffage reste sans danger pour l'animal. MALADIES parasites externes acariens les plus fréquemment observés : ophionyssus natricis petits animaux rouges foncés à noirs visibles sur le corps de l'animal et flottant dans l'eau du bassin symptômes : refus de s'alimenter, bains prolongés, animal agité troubles gastro-intestinaux symptômes : régurgitation, selles anormales, diarrhées, amaigrissement, anorexie causes principales : parasites internes, bactéries (Salmonella, Aeromonas) mycoses symptômes : sur la peau molle, enduit blanchâtre, épaississement cutané, abcès sur la carapace : perte des écailles, apparition d'une masse cornée molle septicémie symptômes : marbrures rougeâtres sur le plastron, respiration difficile la mort peut être brutale sans aucun symptôme conjonctivite symptômes : paupières soudées pneumonie symptômes : forte sécrétion muqueuse nasale et buccale avec formation de bulles d'air, respiration difficile, râles salmonellose symptômes : souvent aucun, parfois diarrhée, anorexie, apathie de nombreux reptiles sont infectés, et la maladie est très contagieuse, même pour les humains -> toujours se laver les mains après avoir touché l'animal, ne pas laisser les jeunes enfants et les femmes enceintes toucher à l'animal, ne pas vider l'eau du terrarium dans l'évier de la cuisine
  13. Les crocodiliens font partie des reptiles les plus grands et les plus dangereux du monde. Se tenant immergés, avec seulement les yeux, les oreilles et les narines hors de l'eau, ces féroces prédateurs attaquent brutalement, surprenant une antilope venu boire à la rivière ou même un oiseau perché sur une branche au-dessus de l'eau. Il existe douze espèces de crocodiles, un crocodile nain, un faux gavial, un gavial, deux alligators et cinq caïmans dans les régions tropicales. La plus grande espèce, le crocodile marin, peut atteindre 7m de long et à été observée en pleine mer à 1000 km des côtes. Les crocodiliens mangent de tout, insectes, grenouilles, escargots, poissons, tortues et oiseaux. Certains crocodiles mangent même des mammifères de la taille d'un cheval ou d'une vache. Les crocodiliens sont des animaux à sang froid qui contrôlent leur température interne par leur comportement. Un crocodile du Nil adulte, par exemple, prend le soleil sur la berge durant la journée. Mais la nuit, lorsque la température baisse, il se réfugie dans l'eau, plus chaude. Dents : Les crocodiliens ont des centaines de dents au cours de leur vie, mais pas toutes en même temps. Ils les cassent ou les perdent constamment lorsqu'ils chassent. De nouvelles dents repoussent alors pour remplacer celles qui manque ou qui sont cassées. Les dents des crocodiliens sont faites pour agripper et non pour couper. Les crocodiliens ne peuvent donc pas mâcher leur proie et doivent l'avaler entière ou par gros morceaux. Vue : Les crocodiliens ont une vue très développé. Ils perçoivent probablement les couleurs et leurs yeux possèdent une couche réfléchissante au fond qui leur permet de voir la nuit. Taille : La taille des crocodiliens varie beaucoup. Mesurant 1,5 m de long à l'âge adulte, le caïman nain de Cuvier est le plus petit. Le faux gavial est de taille intermédiaire, pourtant il mesure deux fois moins que l'énorme crocodile marin. Déplacements : Sur les berges boueuses, les crocodiliens glissent sur le ventre. Pour parcourir de plus grandes distances, ils marchent sur leur courtes pattes. Certaines espèces, comme le caïman à lunette, peuvent marcher sur plusieurs kilomètres pour trouver de nouveaux terrains de chasse. Attaque : Les grands crocodiliens s'approchent lentement de leur proie : de grands animaux venus boire au bord de la rivière. Les crocodiliens flottent facilement et économisent ainsi leur energie pour une attaque en dérivant au fil de l'eau. Adaptations sub-aquatiques : Un crocodilien peut respirer en étant à demi immergé grâce à ses narines externes qui demeurent hors de l'eau. Il possède également une valve au font de la gorge qui empêche l'eau de rentrer dans la trachée lorsqu'il avale sa proie sous l'eau. Museau : La forme et la longueur du museau des crocodiliens varient selon leur régime alimentaire et leur mode de vie. Le museau des crocodiles est habituellement pointu. Quand un crocodile ferme la bouche, la quatrième dent de la mâchoire inférieure reste visible. Les espèces à large museau, les alligators et les caïmans par exemple, mangent de grosses proies. Quand ils ferment la bouche, la quatrième dent de la mâchoire n'est pas visible. Les gavials ont un long museau étroit et de nombreuses petites dents pointues, qui leur servent à attraper des poissons.
  14. Les souris aficaines (ou multimammate) est une souris très surprenante. Très peu commune (enfin dans mon entourage), elle se présente sous la forme d'une grosse souris (3 ou 4 fois plus gros). Elle est appelée aussi "souris géante". Multimammate veut dire "plusieurs mamelles", il est vrai qu'elle possède 12 paires de mamelles contrairement a 5 chez les souris domestiques. Son nom latin est Praomys natalensis. C'est un animal de compagnie assez nouveau. Ses noms communs sont le Rat Multimammate Natal, le Rat Multimammate, la Souris Multimammate, la Souris géante, le Rat à fourrure douce, le Rat africain à fourrure douce, le Rat africain Commun et le Rat Natal. Origine et histoire : Dans la nature il vit sur des terrains ouverts en Afrique méridionale du sud: On en rencontre au sud du Sahara. C'est un animal actif surtout de nuit qui vit en colonies dans les steppes et préfère les savanes aux déserts de l'Afrique. On le trouve aussi dans les régions habitées, particulièrement dans les entrepôts, puisqu'il sait facilement grimper. Ils sont un véritable fléau naturel comme nos souris de maison et nos rats bruns. Ils se nourrissent de céréales, haricots et dévastent les champs de maïs. Description : Il y a plusieurs espèces du genre multimammate. Ceux-ci sont étroitement liés et il est quasi impossible de les distinguer visuellement. Elle a un aspect assez potelé. La souris multimammaire africaine a une taille de 12-15cm et une queue d'environ 9-15 cm. Son poids est d'environ 65 à 80 grammes. La longueur de son corps est d'environ 9-16 cm. La fourrure est longue, douce et souple au toucher, des poils fins couvrent la queue. Les oreilles sont arrondies et de taille moyenne. La fourrure reste longtemps douce comparée à la fourrure de la souris domestique. Dans la nature les couleurs des petits animaux varient beaucoup. Certains sont brunâtres (agouti), d’autres sont rougeâtres, grisâtres et encore jaunâtres (cinnamon). Le ventre est blanc ou grisâtre. En captivité, la couleur varie de couleur beige tachetée de blanc aux nuances diverses de brun, gris et rouge sur les parties antérieures et blanc sur les parties postérieures. Des crèmes aux yeux roses et avec ou sans grands dessins blancs sur la tête et la culotte. En général il y a la forme sauvage brune ainsi que la forme d'élevage pie. Chez les souris pies, la tête et l'arrière du corps sont en général blanc (yeux, oreilles et pointe de nez sombres- sauf chez les animaux crème qui ont les yeux rouges). Particularités : Les mâles plus âgés ont en général un corps trapu, quant aux femelles, elles ont plutôt du ventre. Elles semblent ainsi toujours "un peu" gestantes et on ne voit pas tellement de différence avec celles qui le sont vraiment. Chez les mâles plus âgés, les testicules sont le plus souvent apparentes. L'espérance de vie est de 2 jusqu'à maximum 4 ans avec une moyenne de 3 ans! ( Il est fait part d'un individu captif qui a atteint l'âge de 5 ans et 2 mois). La souris multimammate est un animal nocturne. C'est un animal social. Une variété de la souris Multimammate est un porteur naturel du Virus Lassa feber (zoonotic desease) - une maladie virale aiguë sévissant en Afrique occidentale – (les seuls transporteurs Multimammate sont les Mastomys huberti et Mastomys erythroleucus qui ne sont pas les formes communes des Multimammates captives). Les Praomys natalensis ont été employés dans les laboratoires pendant des années pour l'étude de diverses maladies chez l'homme. Leur fourrure peut héberger des puces contaminées par les bactéries de la peste, d'où ils sont considérés comme porteur de la peste. La recherche emploie donc aussi les souris multimammates pour la recherche sur la peste et les tumeurs. Les souris M.M. sont très populaires en raison de leur prolificité: 10-18 jeunes par portée ne sont pas rares. L'odeur des animaux n'est certainement pas forte et un nettoyage régulier de la cage suffit. Malheureusement, les mâles qui sont avec des femelles sont agressifs s'ils sont en surnombre: l'idéal est de tenir 1 mâle avec au maximum 6 femelles par cage. Comportement : Son comportement ressemble un peu à celui du rat commun - Rattus norvegicus (en captivité). Ces souris sont propres et sociales. Les mâles peuvent être tenus en groupe. En fait cet animal s'est jusqu'ici avéré être beaucoup moins territorial que le rat domestique, ils sont donc plus faciles à incorporer auprès de nouveaux individus. Ils sont très peu agressifs entre-eux et les mâles peuvent facilement être présentés l'un à l'autre sans combat. Dans la nature, la souris MM vit pendant la journée dans des terriers, plusieurs familles peuvent être trouvées dans le même terrier et vivent en clan uni, certaines espèces ne tolèrent aucun étranger dans leur district, d'autres bien. Cependant elles ne viennent pas aux batailles sanglantes à l'intérieur du clan. Ce sont des animaux fortement sociaux et ne doivent jamais être tenus seuls. Les souris MM reconnaissent les personnes qui les soignent. Elles ne sont, certes pas totalement apprivoisées, mais savent qui leur apporte les aliments. Elle boit peu comme d'autres habitants des régions arides et n'exhale pas l'odeur typique des souris. On peut ainsi tenir ces animaux dans des cages dans nos locaux d'habitation sans être dérangé par l'odeur. Les souris géantes sont des créatures dociles et curieuses, elles vivent en groupes et se 'partagent' les soins maternels et allaiteront tous les jeunes se trouvant dans un nid commun. Dans la nature si une femelle est tuée, ses jeunes sont allaités par les autres mères. Manipulez-les avec douceur et prudence et ne les soulevez jamais par la queue: car parfois effrayées ou trop craintives, elles mordent douloureusement…. Cela peut être évité en permettant aux souris de s'habituer à votre odeur et en essayant de ne pas déranger les jeunes. Ils sont toujours actifs de nuit et au crépuscule, mais aussi pendant le jour - particulièrement les jeunes. Les animaux jeunes sont très nerveux: il arrive qu'ils sautent et il faut être vigilant afin qu'ils ne s'échappent pas! Au moment du nettoyage: recompter régulièrement les jeunes!… Logement, grandeur de la cage et installations : On doit prendre en considération lors de l'acquisition d'une cage: que les souris géantes aiment courir, creuser, grimper et se cacher et donc leur offrir assez d'espace d'action. . En général les souris MM ont besoin d'une cage (à étages) ou un aquarium plus grand que leur taille implique: pour un mâle et à cinq femelles: des cages de 60 x 40 x 50cm (LxBxH) ou de 40x20x50cm pour un couple. Comme litière, on peut utiliser toute litière pour rongeurs vendue dans le commerce. On met à leur disposition un peu de papier-toilette pour la construction du nid. Les rouleaux de papier-toilette vides sont employés comme cache. Comme nichoir ou boîte de nid: un pot de fleurs retourné ou autre, du foin ou la paille donnée comme litière et du papier-tissu est rapidement déchiqueté. Une cage 'à hamster' est une alternative possible à un terrarium : assurez-vous que les barres soient assez rapprochées sinon les jeunes s'échapperont. Ces souris ont le plus souvent un coin particulier favori où elles déposent leurs besoins. Elles aiment monter sur des branches et les ronger. On peut leur fournir des tubes. Reproduction : Toutes les multimammates ont de grandes portées: 12 bébés par portée c'est assez commun, une portée de 22 bébés n'est pas exceptionnelle. Ils commencent à se reproduire tôt: à l'âge de 2 mois et la grossesse dure environ 3 semaines (de 23 à 28 jours). Les bébés sont immatures à la naissance comme les rats et les souris. Les jeunes naissent nus. Les poils poussent à partir du 3ème jour environ. Le dessin de la fourrure est plus tardif et la coloration devient lentement reconnaissable. Les poils sont clairsemés et peu abondants. Les oreilles s'ouvrent 3 jours plus tard. Après 16 jours, les jeunes ouvrent leurs yeux. Les jeunes sont sevrés vers 4 semaines, bien que déjà capables de survivre sans mère à l'âge de trois semaines (de 18 à 21 jours). Ils sont allaités pendant 21 jours mais commencent déjà à se nourrir seuls à partir de 2 semaines. Les jeunes de différentes portées et d'âge différents sont élevés dans un nid commun par toutes les mères. Les jeunes sont aptes à se reproduire vers 6-8 semaines. Il est donc nécessaire de séparer les sexes dès leur sevrage. Le mieux est d'attendre que les femelles aient atteint au moins l'âge de trois mois pour leur première gestation. La première portée est le plus souvent mangée car les glandes de lait ne sont pas encore suffisamment formées. Aussi, plus tard certaines portées seront mangées partiellement ou même complètement… Les mâles ne jouent aucun rôle dans l'élevage des jeunes mais peut rester auprès des mères. Ils élèvent si rapidement qu'un trio est transformé en une colonie avec plus de 30 individus après seulement quelques mois. Les femelles ont environ toutes les 4 semaines entre 8 et 20 jeunes. Elles savent donc avoir jusqu'à 12 portées par an: donc de 150-250 jeunes par an, bien que la femelle ne soit pas toujours pleine… Chacun détenteur de cette espèce devra en tenir compte... La seule option serait de tenir les animaux dans des groupes du même sexe. Dans la nature, la démographie de la MM lors de la saison de reproduction est caractérisée par un déséquilibre sex ratio en avantage pour la femelle. La raison de la disparition des mâles n'est pas connue, mais on peut supposer que cela soit dû à une concurrence interactive: la structure est donc qu'un mâle s'acquiert plusieurs femelles. Nourriture : Cette espèce est omnivore: son alimentation se compose de céréales, graines et semences, de fourrage vert et d'insectes et elle aime les légumes (les feuilles de chou mais aiment aussi les tomates, le maïs sucré, le concombre, la pomme et la carotte..), les pâtes, les graines d'oiseaux (petites graines). Comme nourriture principale, on peut également donner des Pellets (granulés)utilisés dans les laboratoires. Comme friandise occasionnelle: des graines de tournesol et croquettes pour chats. Un mélange de grains pour perruches ondulées et hamster (rapport 50:50), quelques flocons d'avoine et pour les protéines complémentaires: des aliments pour chats (sec=croquettes) et des crickets ou vers de farine vivants (surtout aux femelles gestantes!). On peut ajouter au menu, par exemple les fruits secs, croquettes de maïs, etc et compléter par du pain dur, du yaourt ou jaune d'œuf.. La souris géante n'est pas difficile et accepte volontiers ce qu’on lui présente. Assurez-vous toujours qu'une provision d'eau fraîche soit disponible bien que les animaux boivent comme dit plus haut bien peu, (ne vous attendez pas à ce que des bouteilles en plastique survivent longtemps - les souris MM passent beaucoup de temps à ronger (une protection en fer peut ralentir ou arrêter la destruction). Si les animaux reçoivent trop d'aliments en une fois, ils le répandent et le salissent, il est recommandé de ne donner aux animaux que la nourriture suffisante pour 1 jour. (La quantité varie suivant la sorte de nourriture).
  15. RAF-nacannonce

    venomdoc

    http://www.venomdoc.com/
  16. RAF-nacannonce

    toxinology

    http://www.toxinology.com/
  17. http://www.snakegetters.com/
  18. http://agkistrodon.freeweb.hu/
  19. http://www.venomousreptiles.org/
  20. http://www.rattlesnakes.com/
  21. Les venins de serpent : composition et toxicité Les envenimations ophidiennes constituent un véritable problème de santé publique dans le monde, tout particulièrement dans les pays tropicaux et subtropicaux, où l’incidence de la morbidité et de la mortalité associées aux morsures demeure élevée. Les données épidémiologiques, bien que fragmentaires, permettent d’estimer à plus de 5 millions le nombre de cas d'envenimations par an avec un taux de mortalité de 2,5 % (Chippaux, 1998). Les continents les plus touchés sont par ordre décroissant l’Asie (4 millions de cas), l’Afrique (1 million) et les Amériques (350000). La gravité d’une envenimation va dépendre de plusieurs facteurs : le type d’appareil d’injection. Les serpents Vipéridés ont l’appareil d’injection le plus performant, permettant d’injecter le venin sous pression en infligeant une piqûre plutôt qu’une morsure. la toxicité intrinsèque du venin, qui peut être estimée d’après la valeur de sa toxicité aiguë chez l’animal (DL50 ou dose qui tue 50% des animaux), la quantité de venin injecté qui dépend de la taille du serpent et de l’état de réplétion des glandes, le lieu d’injection, l’âge et l’état de santé de la victime. Composition Les venins de serpent sont des mélanges complexes de protéines sécrétées par des glandes venimeuses qui dérivent de glandes salivaires labiales. Leur fonction première est de participer à l’immobilisation et/ou à la digestion de la proie. On peut distinguer deux types de composants dans les venins de serpent, les enzymes et les toxines. On trouve également des protéines douées d’activité pharmacologique et qui ne sont ni des enzymes, ni des toxines. Les enzymes Les enzymes de nature variées sont très nombreuses dans les venins de serpent. Parmi la trentaine d’activités enzymatiques détectées, la moitié d’entre elles est retrouvée dans tous les venins. Certaines enzymes peuvent exercer un effet toxique local : œdème, suffusions hémorragiques, nécroses. Parmi les enzymes retrouvées dans tous les venins, on distingue : les hyaluronidases qui, en hydrolysant les liaisons glycosidiques de certains mucopolysaccharides du tissu conjonctif, facilitent la diffusion des autres composants toxiques du venin. les protéases, endopeptidases et exopeptidases, dont l’action est souvent peu spécifique. les phospholipases A2 qui hydrolysent les glycérophospholipides et la lécithine des membranes cellulaires et sont ainsi responsables de la lyse des globules rouges, lyse que l’on ne retrouve que rarement dans les envenimations humaines. On trouve également des acétylcholinestérases, des amino-acide-oxydases, des phosphoestérases, des hydrolases, des nucléosidases, des ribonucléases. Les enzymes agissant sur les facteurs de la coagulation sanguine et l'endothélium vasculaire ont une importance particulière. Ce sont pour la plupart des protéases à action procoagulante ou anticoagulante. Elles provoquent une incoagulabilité sanguine et sont présentes et actives surtout dans les venins de Viperidés. On peut citer : les composants agissant sur les parois vasculaires ou hémorragines. Ces métalloprotéases Zinc-dépendantes hydrolysent certains éléments de la paroi vasculaire, entraînant des hémorragies locales spontanées, en nappe, persistantes si le sang est par ailleurs incoagulable ; les composants agissant sur les cellules endothéliales des parois vasculaires qui provoquent la libération de certains effecteurs, prostaglandines ou activateurs de plasminogène. les activateurs de la protéine C ; les composants agissant sur l’activation de la prothrombine ou des facteurs V, VIII, X, XIII ; les composants agissant sur le fibrinogène ; les enzymes lysant la fibrine ; les facteurs agissant sur les plaquettes (activateurs ou inhibiteurs de l’agrégation plaquettaire…). Les toxines Les effets toxiques des venins de serpent sont le résultat de l’action conjuguée des toxines qui les composent. Les toxines sont des polypeptides ou des protéines regroupées en plusieurs catégories selon leur constitution chimique ou leur action pharmacologique. Certaines sont communes à plusieurs espèces ou à plusieurs familles de serpents venimeux, sans toutefois être identiques, d’autres sont plus ou moins spécifiques d’une espèce particulière. Les toxines du système neuro-musculaire comprennent : :arrow:les neurotoxines curarisantes (neurotoxines), dites toxines à trois doigts qui se fixent sélectivement sur les récepteurs post-synaptiques de l’acétylcholine. Elles sont caractéristiques des venins d’Elapidés et d’Hydrophidés. les neurotoxines présynaptiques (neurotoxines) constituées d’une à cinq chaînes polypeptidiques dont l’une au moins est une phospholipase A2. Ces toxines inhibent la libération d’acétylcholine. :arrow:les cardiotoxines, présentes dans les venins de cobras, qui ont une structure à trois doigts comparable à celle des neurotoxines. Ces toxines induisent des nécroses cutanées. :arrow:des toxines que l’on ne retrouve que dans certains genres, telles les sarafotoxines, molécules vaso-constrictrices des venins du genre Atractaspis, les dendrotoxines et fasciculines des venin de Dendroaspis, qui respectivement augmentent la libération d’acetylcholine et inhibent son métabolisme et enfin les myotoxines, petits polypeptides basiques des venins du genre Crotalus ou phospholipases A2 des venins de Vipéridés ou d’Elapidés. Autres composants Certains composants agissent sur certains mécanismes biologiques sans pour cela exercer une toxicité chez l’animal. On peut citer le facteur de stimulation de la croissance du nerf qui induit et accélère la différenciation des neurones sensoriels des ganglions sympathiques (Cohen et Levi-Montalcini, 1956), la convulxine, glycoprotéine capable d’activer les plaquettes sanguines (Marlas et coll., 1983, Francischetti et coll., 1997), la bothrojaracine, inhibiteur spécifique et puissant de la thrombine (Zingali et coll., 1993) et le TSV-PA, un activateur du plasminogène (Zang et coll., 1995). Toxicité A part quelques rares exemples, où la toxicité du venin peut être attribuée à une toxine, les venins de serpent comportent généralement plusieurs protéines toxiques qui peuvent agir en synergie et qui sont à l'origine de la toxicité globale du venin. La toxicité des venins de serpent est déterminée au moyen d'expériences réalisées in vivo chez l'animal. Ces mesures permettent d'obtenir une appréciation globale de la toxicité d'un venin brut, résultante de l'ensemble des activités de ses différents constituants. Les animaux utilisés au cours de cette étude sont principalement des souris, des rats ou des lapins. La voie d'administration de la toxine est variable (sous-cutanée, intradermique, intramusculaire, intrapéritonéale, intraveineuse ou intracisternale). Cependant, la voie intraveineuse caudale donne les résultats les plus homogènes et doit être retenue dans les mesures standardisées. En général, elle fournit aussi les valeurs toxiques les plus élevées c’est à dire les DL50 les plus faibles. Les conditions opératoires doivent être codifiées de façon stricte afin d’obtenir des données reproductibles et comparables (poids et âge identique, même souche d’animal testée, voie d’injection unique pour tous les animaux, injection lente, durée d’observation de 48 heures). Différentes méthodes statistiques permettent la détermination d’un intervalle de confiance (Reed et Muench (1938), Litchfield et Wilcoxon (1949), Spearman et Kärber (OMS, 1981)). Du fait de la grande variété des effets pharmacologiques induits par les venins de serpents, l'OMS préconise de plus des déterminations in vivo de leur toxicité (activité défibrinisante, activité nécrosante, activité hémorragique ). Plusieurs auteurs ont décrit l'existence d'une variation dans la symptomatologie de l'envenimation par des serpents appartenant à la même espèce (Chippaux et coll., 1991a). Ces variations intraspécifiques sont en général liées à la localisation géographique des individus (Jimenez Poras, 1964 ; Rael et coll., 1985). Cette variabilité d’origine génétique (Nkinin et coll., 1996b) mais dont l’expressivité serait liée au régime alimentaire (Daltry et coll., 1996) est à prendre en compte lors du processus d’immunisation de l’animal qui fournira le sérum antivenimeux. De nombreuses études ont montré que la toxicité du venin diminue avec l'âge du serpent alors que l'activité protéolytique augmente (Minton, 1967 ; Lomonte et coll., 1983 ; Mackessi, 1988). Cette observation peut être expliquée par le fait qu'un individu jeune, donc de petite taille, nécessite un venin puissant pour immobiliser sa proie alors qu'un adulte s'attaque plus volontiers à des proies de grande taille et nécessite de ce fait un venin dont l'activité protéolytique est plus élevée. Fabrication des sérums antivenimeux et standardisation Fabrication Compte tenu de l’existence d’une variabilité génétique de la composition des venins de serpent de même espèce, il est nécessaire d’effectuer des immunisations en utilisant un mélange de venin provenant d’individus de localisation géographique variable. Le venin est obtenu soit par pression mécanique de la glande venimeuse ou par stimulation électrique des muscles striés entourant la glande. Les sérums antivenimeux sont obtenus par l'hyperimmunisation graduelle d'animaux (chevaux, chèvre, mouton) avec un ou plusieurs venins médicalement importants provenant d'un pays ou d'une région géographique spécifique. Si un seul venin est utilisé pour l'immunisation, le sérum antivenimeux est dit monovalent, lorsque plusieurs venins sont utilisés, il est dit polyvalent. Du fait de la complexité de la composition des venins, un sérum polyvalent possède un pouvoir de neutralisation plus faible qu'un sérum monovalent dont on peut notablement diminuer la dose administrée, ce qui réduit le risque de réactions secondaires. Généralement, les cliniciens préfèrent utiliser des sérums polyvalents, d'une part car les symptômes cliniques sont rarement révélateurs d'une espèce et que d'autre part, la discussion concernant le choix d'un sérum antivenimeux monovalent peut retarder le traitement. L'immunisation de l'animal au moyen d'un venin non modifié permet d'obtenir des sérums plus efficaces car les venins désactivés sont généralement immunologiquement moins actifs. Cependant, certains venins très toxiques nécessitent la préparation d'un toxoïde obtenu par complexation du venin avec la formaline ou avec d'autres aldéhydes tels que le glutaraldéhyde. Il est également possible de détoxifier le venin par action de radiations ionisantes. Le venin, détoxifié ou non, est ensuite associé à un adjuvant (adjuvant de Freund, bentonite, gel d'hydroxyde d'aluminium, alginate de sodium) qui a pour effet d'une part de diminuer la toxicité du venin en limitant la diffusion de celui-ci à partir du point d'injection et d'autre part qui permet une stimulation intense du système immunitaire. Le protocole d'immunisation dépend de la toxicité et de l'immunogénicité du venin, de l'espèce animale utilisée pour l'immunisation, de la réponse de l'animal et de son état de santé. L'étape d'hyperimmunisation est très délicate à réaliser, car elle nécessite un ajustement permanent entre la quantité de venin injectée et le niveau d'anticorps produits par l'animal (10 à 50 injections durant une période de 15 mois peuvent être nécessaires pour obtenir une bonne immunisation de l'animal). Les animaux reçoivent en moyenne 2 à 3 injections de rappel par mois, à une semaine d'intervalle et leur sang est prélevé quelques jours après chaque injection. Les sérums d’animaux hyperimmunisés ne sont plus utilisés à l’état brut. Des améliorations successives ont été apportées à la préparation des sérums antivenimeux pour obtenir une plus grande efficacité et une meilleure tolérance. Les immunoglobulines sont traitées par protéolyse ménagée. L'immunoglobuline G (IgG) est une protéine volumineuse de masse molaire égale à environ 150 kDa, qui se compose de deux fragments Fab thermostables porteurs de la spécificité immunologique (Fab = fragment antigen binding) et d'un fragment Fc thermolabile réagissant avec le complément. Une digestion par la pepsine libère le fragment F(ab’)2, de masse molaire moyenne de 90 kDa et porteurs de deux sites de fixation de l'antigène, comme l'immunoglobuline native. Un traitement par la papaïne sépare le fragment Fc des fragments Fab individualisés, de masse molaire moyenne de 50 kDa et porteurs, chacun, d'une seule valence de fixation de l'antigène : ces caractéristiques confèrent aux fragments Fab des propriétés biologiques différentes, par rapport à l'anticorps d'origine ou au fragment F(ab’)2. Les sérums antivenimeux actuels sont généralement des F(ab’)2. En pratique, le protocole de purification peut être ainsi schématisé : Digestion du plasma ou du sérum par la pepsine à pH acide. Précipitation par le sulfate d'ammonium à 15 ou 20%. Coagulation des Fc par la chaleur (F(ab')2 thermostables) et décomplémentation (57-58°C). Refroidissement rapide à 40°. Elimination des protéines dénaturées par centrifugation ou filtration. Précipitation sélective des immunoglobulines par le sulfate d'ammonium à 55% de saturation. Elimination du sulfate d’ammonium par dialyse. Elimination des lipides par adsorption sur hydroxyde d'aluminium. Le produit obtenu subit alors divers contrôles avant le conditionnement final : contrôles bactériologiques par ensemencement de milieux de culture appropriés contrôles toxicologiques par inoculation chez l'animal pour vérifier l'absencede pyrogène contrôles immunologiques pour mesurer l'efficacité protectrice. La composition en anticorps d'un sérum antivenimeux peut être vérifiée en effectuant un Western blot, après migration électrophorétique du venin. Le sérum doit réagir avec toutes les bandes protéiques du venin séparées selon leur poids moléculaire.
  22. Producteurs de sérums antivenimeux AVENTIS PASTEUR 58, avenue Leclerc, 69007 LYON, France Serpents : sérums polyvalents, Afrique, Proche-Orient Scorpions : sérum polyvalent, pays de l'Afrique du Nord, Proche-Orient BIO FARMA J.L. Pasteur 28, PO Box 47, BANDUNG, INDONÉSIE Serpents : sérums polyvalents, Asie du Sud-Est BIOLOGICALS PRODUCTION SERVICE Alabang Muntinlupa, PHILIPPINES Serpents : sérum monovalent (Naja n. philippinensis), Philippines CENTRAL RESEARCH INSTITUTE Simla Hills, HP KASAULI, INDE Serpents : sérums polyvalents, Inde et Asie du Sud-Est INSTITUT PASTEUR D'ALGÉRIE Rue du Docteur-Laveran, ALGER, ALGÉRIE Serpents : sérum polyvalent, Afrique du Nord, Proche-Orient Scorpions : sérum polyvalent, Afrique du Nord INSTITUT PASTEUR DE TUNIS 13, Place Pasteur, TUNIS, TUNISIE Serpents : sérum polyvalent, Afrique du Nord, Proche-Orient Scorpions : sérum polyvalent, Afrique du Nord INSTITUT PASTEUR DU MAROC Place Charles Nicolle, CASABLANCA, MAROC Serpents : sérum polyvalent, Afrique, Proche-Orient Scorpions : sérum monovalent (Androctonus mauretanicus) INSTITUTE OF IMMUNOLOGY INC. Rockefeller str. 2, Zagreb, Croatie Serpents : sérum polyvalent, vipères européennes INSTITUTO BUTANTAN Avenue Vital Brasil, 1500, SAO PAULO SP, BRÉSIL Serpents : sérums polyvalents, Amérique latine Scorpions : sérums polyvalents, Amérique du Sud sérum polyvalent anti-scorpions + anti-araignées Amérique du Sud INSTITUTO CLODOMIRO PICADO Universidad de Costa Rica, SAN JOSÉ, COSTA RICA Serpents : sérums polyvalents, Amérique latine KNOLL AG Postfach 21 08 05, LUDWIGSHAFEN, ALLEMAGNE Serpents : sérum monovalent (Naja n. sputatrix) Scorpions : sérum polyvalent, Afrique du Nord LABORATORIOS DE BIOLOGICOS Y REACTIVOS DE MEXICO Amores 1240, Colonia dei Valle, MEXICO 03100, DF, MEXIQUE Serpents : sérum polyvalent, Amérique centrale Scorpions : sérum polyvalent, Amérique du Nord NATIONAL ANTIVENOM AND VACCINE PRODUCTION CENTRE National Guard Health Affairs, Riyadh, Arabie Saoudite Serpents : sérums polyvalents, Proche-Orient Scorpions : sérums polyvalents, Proche-Orient NATIONAL INSTITUTE OF HEALTH Biological Production Division, ISLAMABAD, PAKISTAN Serpents : sérum polyvalent, Inde RAZI VACCINE & SERUM RESEARCH INSTITUTE PO Box 1136, 1558 TÉHÉRAN, IRAN Serpents : sérums monovalents (Naja n. oxiana, Vipera lebetina, Echis carinatus) sérum polyvalent, Iran, Proche-Orient Scorpions : sérum polyvalent, Iran, Arabie saoudite SERUM INSTITUTE OF INDIA LTD 212, Hadapsar, PUNE 411028, INDE Serpents : sérum polyvalent, Inde Serpents : sérum polyvalent, Afrique équatoriale et subtropicale SOUTH AFRICAN VACCINE PRODUCERS PO Box 28999, SANDRIGHAM 2131, AFRIQUE DU SUD Serpents : sérum monovalent (Dispholidus typus, boomslang) sérum polyvalent, Afrique Scorpions : sérum monovalent (Parabuthus transvaalicus) Araignées : sérum monovalent (Latrodectus indistinctus THAI GOVERNMENT PHARMACEUTICAL ORGANIZATION 75/1 Rama VI Road, BANGKOK 10400, THAÏLANDE Serpents : sérums monovalents (Naja n. kaouthia, Calloselasma rhodostoma, Daboia russelli) THERAPEUTIC ANTIBODIES 1207 17 Avenue South, NASHVILLE, TN 37212, USA Serpents : sérums monovalents (Daboia russelli, Echis ocellatus) sérums polyvalents, vipères européennes, faune Amérique du Nord THE THAI RED CROSS SOCIETY Queen Saovabha Memorial Institute, BANGKOK, THAÏLANDE Serpents : sérums monovalents (Naja n. kaouthia, Ophiophagus hannah, Bungarus fasciatus, Daboia russelli, Calloselasma rhodostoma, Trimeresurus albolabris) WYETH-AYERST LABORATORIES PO Box 8299, PHILADELPHIA, PA 19101-1245, USA Serpents : sérum polyvalent, faune de l'Amérique du Nord et de l'Asie du Sud-Est sérum monovalent (Micrurus f. fulvius)
  23. Morelia amethystina nom commun: python améthyste législation: annexe 2 C.W espèces dangereuses au sens de l’arrêté du 21 novembre 1997 répartition: Papouasie-Nouvelle-Guinée et îles environnantes (aru etc...). Biotope: il est a la fois arboricole et terrestre. Description: morelia amethystina , présente des forme très varié. a fin de les différencier et de s y retrouver,elles sont nommer soit d'un signe particulier a la forme soit du nom de la localité d'origine. Merauke,Aru etrc... leur forme est grande est svelte ,avec une longue queue partiellement préhensile , la tète est bien démarquer du coup. il possède des fossettes loréales. ces dent sont longues et acérées. il possède de magnifique reflet irisées. Taille : de 3 à 4 mètres Terrarium: il est préférable d'avoir un terrarium de grande taille un 150 X100X120 est parfait pour un couple voir un trio. l'équipement doit comprendre un grand bac d eau (facile d entretien vue le caractère assez affirmer du serpent). des cachettes au sol et en hauteur et aux diffèrent gradient thermique. des branche solidement fixer. le substrat, peut être soit de copeaux de hêtres soit de papier journal (moins esthétique mes tellement plus hygiénique). le chauffage serrât de préférence par le sol (plaque ou câble) et en même temps par le plafond (ampoule ou céramique). les vitres du terrarium doivent êtres suffisamment épaisse pour résister aux assaut d un sujet adulte. il devra impérativement êtres équiper d une serrure. Températures: 32°/26° jour et 25°/23° nuit. Hygrométrie: 70 à 80% Comportement: si il ne sont pas nées en captivité leur caractère est souvent redoutable, mes ils se calme en quelques années pour se qui est de frapper quand ont passe devant le terrarium, mes pas pour les intrusions dans leur terra. de plus j ai observer que se serpent a la faculté si une vitre est ouverte et que l'on se crois a l'abri derrière la seconde , de pourvoir lancer une attaque en contournant l'obstacle pour arriver a ces fins. certains sujet s'adapte néanmoins a la présence de leur soigneur et préfère la fuite a l'attaque (mes ils sont rare,generalement c est plutôt l 'inverse qui a lieu). Alimentation: c'est un vraie petit ogre!! se serpent est toujours affamer... par conséquent faire très attention lors de l'alimentation. ces proies sont en captivité ,souries,rats, cobayes et lapins en fonction de la taille du serpent. personnellement je préfère nourrir avec du rats. et je recommande de nourrir ces serpent avec des rongeurs mort. Reproduction: il faut bien évidemment réunir un couple âgée pour la femelle de quatre ans au moins ou aillant obtenue une taille et un diamètre respectable. certain préconise l'introduction de plusieurs mâles pour stimuler l' accouplement, personnellement je trouve sa risquer car les combats vont avoir lieu entre les mâles et le dominer ne pouvant s enfuir en milieu clos risque d'avoir des blessure irrévocable si ont intervient pas rapidement pour les séparer. il est généralement donner une période d'hivernage pour déclencher le cycle, personnellement les adulte sont séparer et j'abaisse de 5°c ma température et alimente moins pendant un a deux mois (ont ne peut pas franchement parler d'hivernage dans mon cas). a la fin de cette période je réunis mâle et femelle dans le terrarium du mâle, les premier accouplements ont généralement lieu dans les heures qui suivent. Ponte: la femelle pond en général de 10 à 20 oeufs. L'incubation : elle se fait en incubateur pour éviter d'épuiser la femelle. sa température est de 29 à 31°. L'éclosion : parvient entre le 75 ème et le 105 ème jours. alimentation et maintenance des jeunes : les bb seront maintenue dans des boite plastique type fauna box avec un sopalin en guise de substrat une petite coupelle d'eau et une cachette. pour l'alimentation l'idéal étant de les démarrer au rosé de rats fraîchement tuer.
×
×
  • Créer...