Martine95630

Bonne Bretagne !

J'ai dit ça aussi pour autant de douleurs. Mais il s'en trouve toujours un pour venir tenter de mourir à mes pieds, me regarder de ses yeux d'ambre comme s'il était évident qu'il avait trouvé quelqu'un pour l'aimer, miauler de faim en ronronnant quand même, c'est fou les variantes. Tunis avait même les deux pattes avant cassées, du rafinement. Alors, je cède. Et j'aime à nouveau sans oublier les autres, mes étoiles dans mon ciel. Oursblanc, y'a qu'une solution : ferme ta porte à double tour. Sinon, un jour ou l'autre, un autre chat d'amour te convaincra que c'est toi qu'il lui faut.

Et quand aurais-je le temps de faire un blog, ma chère Del, outre le fait que je sois quasi une quiche en informatique et que je ne sais même pas en quoi ça consiste ? Mes mémoires seraient à plusieurs tomes si je devais les écrire, même maintenant. Et je serais morte avant d'avoir fini. Ce qui serait rageant, quand même, conviens-en. Non, j'ai prévu un recueil de nouvelles. J'y travaille mollement, par-ci par-là, au gré de mon inspiration et de mes disponibilités. Ca ne va pas vite. Mais les nouvelles sont courtes par définition, donc, pas de problème d'achèvement. On verra ça en son temps.

Le feuileton continue. Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Surtout si on en rajoute. J'explique : Le 5 juillet, j'ai récupéré 3 chatons en Normandie, 2 avec encore les yeux bleus et une d'environ 2 mois, tachetée de gris, très causante pendant tout le trajet. Les deux loupiots ont été nommés Emy et Elliott, la "grande" Enora. Elle a été adoptée par une amie d'Isa chez qui, rebaptisée Canelle, elle est bien. Emy et Elliott ont été pris en charge par une autre asso. Il en reste des quantités, bourrés de coryza et autres saletés et la saoûlarde qui les détient ne veut pas les lâcher. Misère animale. Misère humaine. Ceux qu'elle n'a pas voulu nous donner doivent être morts, pauvres amours. Et les mères survivantes en ont fait d'autres. C'est sans fin. La semaine suivante, m'arrivaient 5 chatons, rescapés d'une fourrière qui euthanasie beaucoup. Enfin, 4 : l'un était mort en venant de l'Oise. Episode très douloureux car une autre est morte dans ma voiture, un petit noir et blanc la nuit suivante. Une petite mère aux grands yeux, toute pouillée, se blotissait contre lui en cherchant à se réchauffer. J'en ai pleuré. Dans la cage d'à côté, une jolie calico bleue semblait ne rien avoir. Je l'ai baptisée Etoile pour lui porter chance. Et Petit Coeur le pauvre petit bout de 640 grammes qui luttait contre l'infection. Je les ai ememnées en Mayenne pendant ma semaine carrelage, le soin de chatons étant trop demander à mon fils qui passait nourrir et changer les litières des 11 restants at home. Commode, dans une voiture chargée à bloc de bricolages et autres déménagements de petites vacances, que de caser une cage de convalo. En effet, le véto avait diagnostiqué le coryza pour les deux et indiqué le même traitement. Mais après 15 jours de lutte, Etoile s'est éteinte. 15 jours, ce n'est rien dans une vie et pourtant, elle me manque à un point que l'on peine à imaginer. Quant à Petit Coeur, un jour batifolant avec ses petites pattes et luttant contre ses séquelles motrices, un jour fiévreuse et l'oeil collé, elle me fait peur et me ravit tous les jours. Elle me laisse aussi quelques crottes en cours de route, ça et là, quand elle doit être prise de court pour essayer de rejoindre son bac à popo, dans la cage de convalo, en hauteur. Un autre s'y adonne aussi. J'ai des doutes sur une de mes petites mayennaises car j'ai retrouvé des crottes à peu près du même calibre (et consistance, désolée de donner des détails mais c'est important pour l'investigation) un peu partout au rez-de-chaussée. Et il y a 2 jours, c'était sur mon dessus de lit. Comme j'ouvre le lit en grand pour me lever et que ces temps-ci, je le laisse ouvert toute la journée, je n'avais même pas vu. J'ai découvert le "cadeau" en plein minuit, au moment de me coucher (je laisse mon lit pas refait toute la journée mais je le refais pour me coucher. Ne pas chercher à comprendre). Donc, ça s'est fait la nuit précédente, pendant que je dormais. Charmant. Sans compter que la crotte de jeune chat, ce n'est pas un parfum d'intérieur qui inspirerait les publicistes... Alors, le lave linge tourne, tourne, tourne encore. Heureusement que ça sèche bien. Côté rangement, je laisse un peu de côté ces temps-ci, occupée que je suis à changer des caisses à litière pour 12 chats, nettoyer des crottes, soigner l'oeil de l'un, le bobo de l'autre, les courser tous pour les vaporiser à l'anti-puces, vaporiser toute la maison régulièrement, etc... + diverses broutilles comme les papiers, les courses et autres monotonies quotidiennes. Mais les mouflets ont décidé de m'aider : Ebony fait la bagarre avec mes deux petites mayennaises ou avec Petit Coeur ou les quatre ensemble. Et tout ce qui est sur la table, le coffre, etc... voltige. D'où chute éparpillée de courriers et objets divers. J'ai particulièrement apprécié l'épisode de la gamelle fraîchement remplie de pâtée, atterrie à l'envers sur le carrelage avec tout son contenu et traînée un peu partout pour tenter de récupérer ledit, pendant que je me douchais. Pourquoi se douche-t-on, aussi, dans une telle maison de fous, je me le demande ? Dernièrement, ils ont trouvé les enveloppe où je stockais les graines récoltées pour la prochaine foire aux plantes, les ont déchirées en les traînant un peu partout dans la pièce et soigneusement dispersé les graines, ce qui confondrait tous les ornithologues, persuadés qu'il n'y a que les oiseaux qui le font. Cette fois-ci, ce ne sera pas de la faute de Del si l'annonce est fantaisiste par rapport au contenu parce que j'ai balayé le tout en groupe et que je ne trierai pas. J'avais oublié également la propension des jeunes chats à jouer avec les pieds dans les lits, principalement lorsqu'il n'y a qu'un drap sur les pieds et que les griffes arrivent droit dessus. Or, c'est sensible, les pieds. Ma Gaufrette avait attrapé le coryza des petites. Remis mais fragile, elle est donc, tranquille, dans la salle de bains avec Gribouille. Mais j'ai éloigné les deux petites de Mayenne pour éviter la contagion et qu'elles n'épuisent pas les deux mamies. Et j'ai redécouvert avec ravissement (Tunis, le plus jeune avant elles a quand même 7 ans) les joies des jeux, câlins intempestifs et prolongés et attaques de pieds, toute la nuit... C'est mignon, ces petites bêtes ! Heureusement, DeeDee fait seulement câlin et ne semble pas intéressée par le reste. Mais Dana compense pour 2, ça me fait de beaux cernes le matin. Sans doute parce que ça manquait, on m'appelle de toutes parts pour des sauvetages et des petites femelles à peine pubères mais pleines jusqu'au yeux : le profil du boa qui a mangé une antilope. Certaines sont nourries, d'autres pas trop. J'en ai trappé une cette semaine, l'autre est prévue juste après. Une asso du coin les stérilise et les tatoue. Si elles sont mignonnes, elles pourront sans doute être adoptées. Celle que j'ai emporté hier soir stressait dans la voiture, pauvre bichette. Et ça lui a fait faire un gros pipi et un non moins gros popo bien odorant... Vous souvenez-vous de la chaleur d'hier ? Suffocant. Ca diffuse les odeurs, un vrai plaisir. A la suite, j'allais dîner avec une amie. J'ai laissé la caisse empoisonnée dans le jardin, près du portail, pour ne pas l'oublier. Même à distance, ça nous enfumait. J'ai lâché la salade compo pour aller nettoyer ça : un carnage. Il y a des bons côtés aussi : mes 4 FA qui m'attendent dans l'escalier, perchés sur le placard à chaussures, juste à bonne hauteur pour frotter leurs 4 museaux contre ma figure quand j'arrive le soir, avec force miou, grou, mrou et autres mots d'amour. S'ensuit une comptétion pour savoir qui sera dans mes bras le premier. Et on ronronne à l'unisson. Piyou, mon tunisien de 10 ans, le maître des lieux, souffre de tout ce monde, exclusif qu'il est. Du coup, il réclame des câlins à grands miaulements plaintifs et vient, dès que je suis couchée, se coller contre moi (chouette, la bouillotte-chat de 7 kg par la touffeur estivale), me faisant transpirer d'autant. Il pousse sa tête contre moi avec force avant de s'installer. Il est malheureux, ma grande brute. Alors, dégoulinante comme à la sortie de la baignade, je le laisse s'installer et je le câline. Pas moyen de faire autre chose. Tunis a décidé de se retirer dans ses appartements, soit un panier en osier posé sur le rebord de la fenêtre, contenant des rallonges électriques, divers objets et une assiette qui a survécu à un gymkana félin qui avait atteint la hauteur de poutres : je l'avais retrouvée sur le coffre, crochet X arraché. Elle est restée dans le panier. Tout ça est hautement inconfortable mais, le derrière calé en biais, il affecte là-dedans l'air du sphinx qui louche et qui est au-dessus des vicissitudes d'une vie de chat de protectrice aux pensionnaires bien trop nombreux à son goût. Il fait le bégueule comme ça, mon Tunis, mais c'est un sensible introverti. Je le prends donc d'autorité, le poupoune et lui fais des bisous sur les yeux, ce qui le fait gronder sourdement puis râler de son bruit de gorge qui lui tient lieu de ronronnement. Ce matin, il s'est installé sur le fauteuil. Peut-être a-t-il compris qu'il n'est pas nécessaire qu'il se défigure le popotin dans des paniers encombrés d'objets inconfortables pour que je l'aime. Gribouille vieillit. Elle a le regard un peu terne que prennent les vieux chats. Je trouve que son poil est moins fourni et que les angles de son visage se voient plus. Elle n'est pas maigre mais à vrai dire, elle a toujours été une petite puce. Je la vois vieillir avec tristesse. Et le temps chaud ne lui vaut rien depuis quelque années. Mais elle mange bien, apprécie la compagnie et les câlins et ne souffre pas. Vieillis, ma belle, mais doucement. Et Petit Coeur, le plus petit bout du lot mais le plus bougeant, qui m'escalade le dos de ses petites griffes acérées, le derrière suivant comme il peut, pour venir se lover contre mon chignon, ronronner comme un chat de 10 kg, changer de position vingt fois en n'omettant pas de me mettre son troufignon sous le nez au passage, pour trouver la bonne place, chaude, moelleuse, où on peut enfin se faire câliner et s'endormir. Les chats, ça devrait être remboursé par la sécu.

Eh oui. Etre polyglotte permet de voir la vie sous de meilleures auspices, certains jours. Une vraie pub pour les cours de langues ! Trolley, George Clooney, pour le deuxième, ça ne lui a pas porté tort. Penses-y.

On peut voir ça autrement : Trolley, c'est un nom so british ! Genre chien de meute courante qui boit du thé à la pause. Non ? Et puis ça se prononce TROLI, théoriquement. Après, on peut ruser et oublier de prononcer le T (ce qui évite de postillonner sur tout le monde avec l'accent d'Oxford). Et en un rien de temps, ça devient ROLLIE. Not so bad.

Laisser les volets et stores de châssis de toiture fermés. C'est basique, mais ça marche. Disposer des serpillères mouillées sur les surfaces étanches : carrelage, lino, paillasses d'évier, lavabos : ils vont parfois se coucher dessus. Laisser des bacs d'eau un peu partout, en plus grand nombre et quantité que d'habitude. Je mets aussi une grande bassine avec environ 5 cm d'eau dans la douche car mes 2 tunisiens vont se mettre les pattes dedans avec béatitude ou baquent tout le bonhomme et campent dedans, à telle enseigne que le deuxième veut la place et qu'il s'ensuit un ras-de-marée général avec traces résiduelles de la montée des eaux un peu partout dans la maison. Je leur donne aussi l'eau de cuisson des haricots verts quand elle a refroidi, ils adorent et lapent ça comme des goulûs (ce n'est pas mauvais pour nous non plus, mis au frigo. Pas pour les chats, le frigo parce que sinon, diarrhée verte). Et quand je ne cuis pas de haricots et que je fais ma feignasse-aux-conserves - un vrai calvaire dans ma pièce commune que de cuire quoi que ce soit ces temps-ci - je leur donne l'eau des bocaux de haricots verts, macédoine de légumes, petits pois, etc... ils lapent tout.

Damned ! J'm'ai trompée de fille en "ette" Désolette ! Rainette, donc, why ? Couette, toutes mes excuses les plus plates.

Il est mimi, ce petit mélange tout ébouriffé ! Un slogan pour lui : GELULE, pas remboursé par la sécu mais anti-dépressif garanti. Posologie : promenades et câlins matin, midi et soir.

Quelqu'un a vu Tao récemment ? Des nouvelles ?

pour la race, mon fils dirait "tapis brosse-barreau de chaise" mais il a une bonne bouille. Je fais connaissance puisqu'il paraît qu'Oursblanc va l'amener à la chatterie. A mon avis, si tu attaques au fromage fondu, ce Pollux-là m'a tout l'air capable de lubrifier le gobage de biscuit avec !

Pourquoi son nom ne lui va-t-il pas, Couette ? Trolley, pour un vieux toutou, c'est pas neuf ! Autre option ? Il n'a pas de roulettes ou pas de caténaire ? Vous devriez faire une galerie de photos de bonnes bouilles de vieux chiens, ça pourrait inciter les gens à les regarder. Non ?

Moi non plus. Une vie, c'est une vie. Ca devrait servir de ligne de conduite à chaque être humain à la surface de la planète et à ceux qui sont censés apporter de l'aide, encore plus qu'aux autres. Ignoble de constater que sous couvert de protection animale, on massacre sans se poser de questions. Une vie, c'est une vie. C'est ma devise à défaut d'être une ligne morale générale. C'est ce qui me permet de continuer quand j'ai le coeur trop lourd de trop de vies qui n'ont pas pu être sauvées, que la maladie ait été plus forte que les soins ou que des sans-âmes, quelque part, massacrent des animaux qu'on n'a pas pu sauver, que les efforts monstrueux déployés sans aucuns moyens pour si peu de vies sauvées me semblent si épuisants et dérisoires. Une vie, c'est une vie. Ca me fait repartir et tenir tête. Bises, Evelyne

Je ne choisis pas mes sauvetages, c'est évident. J'avais une autre petite calico comme Sucrette, une calico bleu, un noir et blanc et mon Petit Coeur. La prochaine fois, je tâcherai de viser une portée de tigrés gris ou de noirauds, ça simplifiera.

JulesXboxer, vous me gênez beaucoup : je n'en mérite pas tant. Del, je suis allée sur ce post, ai vu que tu avais mis la photo. Les explications de Chuppylulu sont les plus parlantes. Donc, Lars avait raison : ma poupette a une robe avec un nom à ch..r J'ai mis une réponse. Ca ne l'empêche pas de s'amuser (ce matin, elle mettait une tripotée à sa baballe, faite avec un sac plastique solidement noué en boule, ce qui a le double avantage d'être gratuit - sac à pain de mie recyclé - et de faire ffchrrtttt, ce qui est passionnant). Elle ronronne dès qu'on la prend, un amour. Je l'emmène la semaine prochaine chez des adoptants potentiels sérieux. Wait and see. Une chose est sûre : si elle est bien adoptée, elle me manquera, ma crevette à la robe compliquée.

Oursblanc, si tu te mets du fromage fondu sur les orteils, déjà, tu seras en photo sur le forum ! Ensuite, tu ne te doutes pas du supplice auquel tu t'exposes parce que la langue de chat, ça râpe. Et là, il y a foule de chats. Ca me rappelle un vieux film avec Fernandel ou Bourvil, je ne sais plus, qui se faisait torturer par léchage de la plante de pieds par une chèvre. Mort de rire, il hoquetait "non, pas la chèvre !". Un classique. Ca va être rock'n roll à la chatterie, samedi.

Bon anniversaire !

tellement obnubilée par ma chatoune "quadricolore", j'ai failli zapper ton anniv' honte à moi ! BON ANNIVERSAIRE !!! :SMILEYFLEUR: :SMILEYFLEUR: :SMILEYFLEUR: :SMILEYFLEUR:

Rappelle-moi, Del : Lars, c'est bien la spécialiste du furet ?... Elle dit ça sans ou avec photo de ma crevette ? Parce que comme chat écaille noire panachée de blanc pour Petit Coeur, il faudra repasser. S'il y a une couleur dominante (en surface), ce n'est pas le noir mais bien le blanc. Difficile de dire dans ce cas qu'elle serait écaille noire panachée de blanc. Donc, si c'est la démonstration qui aboutit au brown (couleur qu'elle n'a pas, la dame est polyglotte) blotched (pas tant que ça) tabby (yes, sur la tête), panachée pas du tout d'un blanc qu'elle a en couleur de base... I've got a doubt (in english in the text pour donner dans le style).

Toi, je me suis habituée. Mais des lapins féroces et des chiens qui ne ressemblent pas à des chiens et on ne me dit rien ? C'est vrai que l'épisode du chinois qui servait de coussin au popotin décontracté de Tyson, ça valait la photo. Et tout ça avec un naturel renversant ! Il est inventif, ce chat-là.

Les Poilus de Chatou, là, c'est un scénario de film ! Le hic est que l'un des protagonistes a une bedaine tellement grosse qu'avant qu'il entre dans le circuit (taille fox), il faudrait lui botter le train pour tasser le tout, style Tex Avery. Mes pôv' articulations et muscles malades n'y suffiraient pas ! Mais l'idée me plaît bien. Dans la mesure où je suis insomniaque depuis l'enfance quand je ne souffre pas assez pour être réveillée, il est difficile que je rêve. D'ailleurs, à part quelques rares cauchemars prégnants, je ne me souviens jamais de rien sauf d'avoir fait la crêpe : un côté, l'autre, à peu près toutes les 10 minutes dans mon lit. Ce, depuis... ma naissance. Ma mère témoigne : je ne dormais que 3 heures par 24 h, hurlais tout le temps. Et ça ne s'est pas arrangé. Sauf côté hurlements : j'arrive à me contenir. D'où mon air éveillé, mes valises à soufflet sous mes yeux bleus qui pourraient être beaux autrement, mon teint bouffi et mon attention vascillante parfois (et quand on pense que j'ai un métier à responsabilités, ça fait frémir...) Entrer dans la délinquance en rêve, non, pas possible. Mais en délire semi-éveillé, ça me semble à ma pointure. Je plaide la pathologie, votre honneur. Del, on s'échangera les oranges en cas de besoin.

Si c'est Tyson, Oursblanc, hésite : c'est lui qui va bouffer Pollux. Tyz', il aime bien la plaisanterie cordiale et un tantinet musclée mais il a le sens du respect qu'on lui doit, non mais ! Quand tu veux à la chatterie, on te fera les honneurs des lieux. Pour le fromage fondu, y'a pas de ruminante couperosée rigolarde à la coop, c'est donc de la bonne vache comme le nom l'indique. Si, c'est écrit dessus. Et ça doit être vrai parce que ça lèche dur : toute une organisation, tu as ceux qui te mangent la moitié du doigt, ceux qui lèchent superficiellement, ceux qui gobent d'un coup, ceux qui lichouillent tellement peu et lentement qu'on pourrait mourir avec le doigt tendu, ceux qui étalent, ceux qui récupèrent ce qui reste, ceux qui se loupent et font par conséquent profiter les voisins. Tyson lèche les papiers alu pour ne rien perdre. Tout le monde en rang d'oignon comme à la parade, attendant sa lichette. Sauf les francs-tireurs qui se montent sur les postérieurs, à la verticale, pour atteindre ce que tu destines aux copains des boxes en hauteur, ceux qui te montent sur les genoux, sur les épaules, pour tenter de griller un tour, ceux qui fauchent carrément une portion, ceux qui t'arrachent la main avec la portion d'un coup de griffe pour être sûrs, etc... Très cool. Et en plus, après, tu sens le fromage fondu malgré le savonnage vigoureux, un vrai bonheur ! Pas sexy en boîte. Tu éviteras ce samedi soir-là.

Il y a des choses qui me retiennent de reculer, c'est comme ça. Quant à la deuxième partie, ce n'est pas de l'humour. Aux dires de mon propre fils, je suis la plus cool des bonnes femmes jusqu'à ce qu'on dépasse la dose prescrite. Après quoi, je me change en Alien, actions à l'avenant. L'état de la mère doit être définitif hélas, je le crains. Quant aux petits, la dernière conversation date d'hier soir aux environs de 22h00. Leur promenade nocturne aussi, par conséquent. S'ils ont eu l'idée d'aller promener leurs petites pattes bien loin, je n'aurai sans doute pas de nouvelles. Dans tous les cas et quoiqu'il leur arrive, ça ne pouvait pas être pire.

si c'est dans la galerie, tu avais apporté ton propre grillage alors ? parce que les portes sont en plexi... Les ravages du soleil, sans doute. On ne se méfie pas assez. Bon, c'est peut-être Toudoux parce que des blancs à poils un peu longs, il n'y a que lui dans la galerie. Si c'est ça, je n'ai pas noté que la jeune fille qui était là avec Karine le leur ait dit. Or, il y a un chien dans la famille, un gros. Il vaut peut-être mieux les prévenir, pour qu'ils veillent au grain le temps que Toudoux prenne ses repères, y compris ceux d'alerte de présence (ils compensent mais ils ne peuvent pas tout faire d'un coup).

Ca méritait de la pub :