Orianne02

Merci Marie Christine C'est grâce à toi que j'ai rencontré mon Willou, il y a plus de 7 ans. Toi qui as un attachement particulier pour les craintifs, au début de mon bénévolat, tu me l'as présenté et ça a été le coup de foudre pour ce loulou terrorisé dans son box, au point de se faire pipi dessus en me voyant. Et pour ça je t'en remercie, cette rencontre a changé ma vie. Il me manque tant mais la vie est malheureusement ainsi faite ...

Merci pour les nouvelles et les photos, ca fait plaisir !

Toujours aussi bluffée par cette métamorphose !

C'est tellement dur la vie de chat ! Surtout l'hiver

C'est bien que ca se passe bien avec tes chats ! J'espère qu'un traitement va le soulager ... c'est chiant ces allergies !

Dingue que cette maman soit un arc-en-ciel et ses filles d'un blanc immaculé ! Elles sont magnifiques toutes les 3

25 On en a jamais eu autant, nan ?! Génial et bravo aux bénévoles présentes

Pauvre louloutte ;-( . C'est vrai qu'elle faisait peine à voir cette pauvre puce. J'avais un petit espoir en la voyant remanger lundi. Qu'elle repose en paix ...

Quelqu'un pourrait-il me donner des nouvelles de Iéna, la chattonne rousse de la salle fourrière 1 qui n'allait pas fort la semaine dernière ? Elle recommençait à manger tout doucement, j'espère qu'elle va bien. Merci d'avance et bon courage en chatterie

Merci à toutes pour vos messages de soutien. C'est encore très douloureux mais je commence à m'habituer à ne plus le voir quand je rentre le soir, à ne plus le sortir, à ne plus avoir cet accueil d'un chien heureux de voir son maître. Je n'ai plus de gamelles à préparer, d'insuline à donner et ça fait bizarre. Surtout, je n'ai plus de câlins à donner, de bisous à faire, de longs moments de complicité à partager avec lui et c'est dur. Je suis meurtrie quand je pense qu'il est sous terre et qu'il doit avoir froid malgré sa couverture (je sais c'est bête car il est mort). Ne plus avoir de contact avec lui me manque terriblement. C'est stupide mais souvent, je sens une de ses couvertures sur laquelle je retrouve son odeur et je me dis qu'il est un peu avec moi comme ça. J'ai l'impression d'être folle. Et je ne sais pas pourquoi mais souvent le plus dur c'est quand je vais me coucher et le matin quand je me lève. Fred95, quand tu dis que je ne n'en aimerais pas un autre autant, c'est aussi ce que je ressens. Je comprends même les gens qui ne veulent pas reprendre un animal après la perte du leur, tant ça fait mal et on peut aussi avoir l'impression de trahir son chien. Avant, je ne les comprenais pas. J'espère qu'il a le repos doux car moi mon coeur est brisé et je n'arrive pas à apaiser cette douleur, ce manque, c'est comme une drogue.

Voilà, j'ai dû me résoudre samedi à faire endormir mon Willy ... J'ai passé toute la matinée avec lui ainsi que Clément, mon papa et mon frère tout en sachant qu'à midi, il faudrait l'accompagner pour lui dire au revoir définitivement. Ce fût très dur. A 12h, j'ai donc dit au revoir à l'amour de ma vie et jusqu'au bout, je me disais "mais qu'est ce que je fais ?". Qui suis-je moi pour avoir ce droit de vie ou de mort ? Même si je sais que je n'avais plus d'alternative. Le pire dans tout ça et qui me rend folle c'est qu'il était tellement content de nous voir, tellement alerte et plein de vie, tout ça à cause de son foutu train arrière qui ne marchait plus ! J'ai eu l'impression de le trahir, lui, si gentil avec sa petite bouille pleine d'innocence qui ne savait pas que c'était la dernière fois qu'on passait des moments ensemble et que j'allais lui faire ça. Il a eu un repas de roi qui a duré toute la matinée. Je l'ai nettoyé, cajolé, embrassé mais je pleurais déjà beaucoup, tout le monde d'ailleurs. Je l'ai regardé, câliner, fais des bisous et lui ai dit plein de mots doux jusqu'à la fin. Clément, mon papa et mon frère étaient là aussi. Je ne savais pas quoi faire pour la suite, j'avais pensé à l'incinération mais ça me faisait mal au coeur de laisser mon chien à des inconnus et de le savoir tout seul. Clément m'a demandé si je voudrais l'enterrer à la campagne chez ses parents, j'ai dit oui. Avec Clément, on y est donc allés tout de suite dans l'après midi et on lui a creusé un beau trou la mort dans l'âme. Quand il a fallu le déposer dans la terre, j'aurais voulu rester avec lui pour toujours, l'embrasser encore et toujours, passer ma main dans ses poils encore et encore, sentir mon odeur ... Quel crève-coeur ! Ce matin, je lui ai fait un beau coeur avec des pierres à l'endroit où il repose désormais. J'essaie de m'enlever ces images de quand on se regarde pour la dernière fois chez le vétérinaire, de celle où je pleure sur lui même quand son coeur ne bat plus, de celle où on le recouvre de cette terre humide et froide et où je me dis que plus jamais je ne le verrais et ne le sentirais plus jamais avec moi et je me sens coupable de tout ça. Je n'arrête pas de pleurer et me demande comment c'est possible qu'en moins d'une semaine mon bonheur ait basculé comme ça. Il me manque tellement et je n'arrive pas à me faire à l'idée de son absence. Notre chat Bibi qui l'adorait semble le chercher en l'appelant. Une partie de mon coeur m'a été arraché et je ne sais pas comment je vais faire pour vivre sans lui, sans sa présence, sans son odeur, sans ces moments de complicité. Ma maman essaie de me consoler en me disant que j'ai mes chats mais ce n'est pas pareil, Willy n'est plus là. Elle me dit que grâce à moi il a eu une belle vie, bien meilleure que la précédente et si je ne l'avais pas adopté il n'aurait sans doute pas été aussi heureux mais rien ne peut me consoler. 12 ans pour un chien c'est une belle vie il paraît. 5 à souffrir et 7 à mes côtés mais j'aurais tant voulu que cela dure plus longtemps. Mon gros loup, mon Willou, ma boulette d'amour que j'aime, mon petit coeur d'amour, ma grougnette, ma crevette, mon bouchon d'amour ... où que tu sois j'espère que tu es heureux et que tu ne m'en veux pas. Tu me manques tant et j'aimerais pouvoir te couvrir de mon amour pour toujours. Ma vie n'a plus le même sens et me laisse un goût amer. Que ça fait mal bordel ! Je t'aime et je t'aimerais toujours mon chien, tu laisses un vide immense dans ma vie ...

C'est gentil les filles mais je le sens pas. Je suis retournée aujourd'hui avec mon papa le voir. Il était content de nous voir et n'était plus sous morphine donc plus alerte. Il est très frustré aussi de ne pouvoir se mouvoir . J'ai passé 3h à lui faire des câlins, à lui parler (sans pleurer devant lui, je suis fière de moi !) et à profiter de ces moments si rapides et si intenses. Sentir ma main dans son pelage, ressentir son odeur encore un peu, ce sont des instants que je voudrais éternels. Le véto lui a fait des test de réflexes, Willy a très légèrement réagi à un stimuli sur les coussinets de la patte gauche. C'est très minime donc je ne me fais pas d'illusions. Aussi, hier j'ai appelé l'osthéo qui s'était occupé de lui il y a quelques années (osthéo très bien, conseillé par Lauriane et dont Isabelle a parlé plus tôt dans le post). Il m'a confirmé qu'une hernie discale peut se remettre avec quelques séances d'osthéopathie mais quand cela est progressif. Là, s'il a les 2 pattes arrières paralysées, il m'a dit qu'il ne pourrait rien faire car c'est impossible de remettre un disque qui est complètement sorti. Mon papa a demandé si on ne pouvait pas attendre le week end et voir mais le véto a confirmé que si d'ici demain et au pire samedi matin, il n'y a pas d'évolution positive, ses chances de récupérer de la mobilité serait proche de 0.01 %. Mon papa s'est proposé de le prendre chez lui et ma mère pour le week end mais il n'avait pas bien saisi. Je lui ai ré expliqué que si on faisait ça comme me l'a dit le véto, ça serait plus pour l'avoir encore 2 jours avec nous que pour qu'il y ait une amélioration. Mais à quel prix ? Le voir triste de ne pas pouvoir se mettre debout ou même juste changer de position ? Le voir se faire dessus pendant 2 jours ? L'entendre gémir ou couiner aussi car là il est à la clinique mais on ne sait comment il se comporte la nuit ou quand on n'est pas là ? Je ne veux pas infliger ça à mes parents et surtout, je ne veux pas qu'ils aient en tête comme dernier souvenir la déchéance de mon gros loup. Bref, je me prépare les yeux remplis de larmes à devoir lui dire au revoir au pire samedi matin. C'est si dur et je ne sais pas comment je vais faire pour vivre sans lui, je l'aime tellement et devoir prendre cette décision me met hors de moi. Comme j'ai dit au véto, j'aurais préféré qu'il me fasse une crise cardiaque ou alors qu'il ai un cancer, quelque chose qui soit très rapide ou un peu progressif. Là, je suis comme une conne à espérer de sauver mon chien alors que je sais que c'est foutu. La vie nous a joué un drôle de tour sur ce coup là ! Le véto m'a dit que ce genre de situation n'était, en effet jamais simple. Je n'ai plus d'appétit et ne ressent qu'un profond sentiment de tristesse, comme si on me coupait d'une partie de moi. C'est pire qu'un chagrin d'amour

Une beauté !