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Chance-reptil-virus

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Tout ce qui a été posté par Chance-reptil-virus

  1. Si je passe un jour futur vers chez toi, se serait une joie de les voir.
  2. Hello Doom, Un régal pour les yeux ces Pituophis !!! J'adore les sayi, quel magnifique tête !!! Et quand à ta femelle Lodingi, que dire sinon qu'elle est de toute beauté. J'aime beaucoup la photo où débute sa mue. De belles photos, les deux dernières sont un peu plus floues, dommage car les positions de ta femelle sont sympa.
  3. Toujours aussi belles tes photos Je déteste les blattes mais là j'avoue que tu as de beaux spécimens. Tes autres insectes sont également très intéressants et assez peu commun. Quel effet a cette mauvaise mue sur ta femelle Sphodromantis sp. Cameroun: ? Belle famille. Un petit faible pour ta femelle sunglow souche Tremper, très belle couleur !!!
  4. Hello, Bon apparemment rien de bien grave, juste un "coincement de queue". Ca arrive hélas. Vérifie juste s'ils défèquent bien tous les deux. Cet écrasement de queue ne peut que gêner le transit. Si tout va bien de ce côté là, pas de soucis. Tu ne l'a pas trop blessé sans quoi tu verrais des traces ventrales, bleus ... Donc, ne psychose pas, et ne t'en fait pas, une queue coincée ne va pas les traumatiser, mais bon, ne recommence pas Si ta vitre coulisse mal, met un peu d'huile dans le rail. Courage et tiens-nous au courant. Bye
  5. Hello Alexis, Il y a t'il des marques au niveau de l'endroit où il s'est coincé la queue ? Regarde sous son ventre si tu ne vois pas une couleur bleue ou violette au niveau de la blessure. Il y a t'il des vertèbres cassées ? ( Forme de la queue déviée ou déformée)? Surveille s'il défèque bien et regarde si le cloaque ne s'infecte pas. Essaie si tu le peux de faire une photo de la zone blessée du dessus du corps et du dessous (ventrale). Après réponse à toutes ces questions on y verra plus clair. Mais rassures-toi, ton serpent a été choqué par la blessure mais ne t'en voudra pas. Il n'a pas de sentiment et ne sait même pas que c'est de ta faute s'il a mal ou a été blessé. Quand au fait de savoir s'il souffre, tu peux le voir s'il se tortille dans tous les sens, ou s'il traine difficilement son arrière corps, s'il peine en se déplaçant. A très vite et courage. Bye.
  6. Elle est super utile, elle sait s'arrêter seule, incroyable Il fallait juste l'inventer, la mettre en vidéo pour être visionné plus de 800 000 fois ...
  7. Qu'est ce qu'il est beau !!!! Ses couleurs sont magnifiques Il fait rêver ...
  8. Ce Concours Photo est dépassé je crois Noël est passé. Il n'y a a plus qu'à l'annuler et peut-être en faire un autre ? Merci à tous ceux qui ont participé à ce concours. A très bientôt.
  9. Hello, Super si tu as trouvé un bon produit, mais par précaution, n'oublie pas de rincer ton hétérodon à l'eau tiède afin qu'il ne s'intoxique pas, on n'est jamais trop prudent et change bien son eau tous les jours. A très bientôt.
  10. Apparemment le jean est très utile surtout porté long comme tu le dis Philip et large. Ce doit être pour cette raison que de nombreux herpétogistes portent des jeans quand ils sont sur le terrain. On en apprend tous les jours. J'ignorais totalement tout cela.
  11. Hello, Je n'ai pu répondre avant étant absente. Je vois que tu as essayé de nombreux traitements assez diverses. Attention de ne pas donner lui n'importe quoi. Comme tu as fait une analyse de selles, quel était le nom de ces vers ronds ? Le nom latin. Comment maintiens-tu ton Iguane? Température? Hygrométrie ? UV ... Il est possible que les vers ne partent pas malgré les traitements car ton iguane est trop stressée. Merci de donner des nouvelles. Bye.
  12. MORSURES DE SERPENT A GAOUA : Quand la sorcellerie s’en mêle ... La région du Sud-Ouest a une flore riche, abondante et est de ce fait favorable à un développement d’une faune diversifiée. Avec en sus son relief accidenté et caillouteux, elle constitue un terrain propice aux serpents. Cependant, tous ne sont pas inoffensifs comme la couleuvre d’Esculape (ndlr : serpent non venimeux symbole du dieu grec de la médecine, souvent enroulé autour du bâton d’Esculape, emblème des pharmaciens et des médecins) ou le python. Il y en a qui sont venimeux et très mortels tels que les vipéridés. Conséquence : les cas de morsures sont légion dans la région. Ils sont même un véritable problème de santé publique. En 2009 par exemple, et selon les données recueillies au service d’urgences du Centre hospitalier régional de Gaoua (CHR), il y a eu 120 cas dont 5 décès. Mais cela n’est que la partie visible de l’iceberg. La sorcellerie qui hante constamment les esprits en cas de morsure freine la prise en charge rapide et augmente le nombre de décès. Nous avons tenté de mieux cerner ce problème de morsure de serpent dans la région où la croyance, la pauvreté, les modes de vie sont des facteurs d’aggravation. Les morsures de serpents sont fréquentes dans la région du Sud-Ouest. Le hic est que l’idée de sorcellerie entrave le mode de prise en charge. La croyance est simple et basée sur le fait qu’une morsure de serpent n’est pas forcément gratuite. « Un serpent peut être envoyé dans le but de faire du mal à quelqu’un », a martelé le tradipraticien et adjudant- chef à la retraite Sansan Kambou. Et M. Kambou d’ajouter : « Un serpent normal quand vous le tuez, il y a des intestins. Par contre, un serpent envoyé quand vous le dépecez par le dos, il n’y a pas d’intestins. En ce moment-là, il faut le suspendre sur une branche d’arbre, la tête en bas jusqu’à la guérison du malade. Si vous le jetez la victime meurt. » Il en convient cependant qu’il peut arriver qu’une morsure soit des plus ordinaires, c’est-à-dire sur le coup de la coïncidence. C’est pourquoi en ce qui concerne la conduite à tenir, il dit : « Il faut envoyer le malade en urgence, mais il faut consulter pour un traitement traditionnel. Dans le cas contraire, le malade peut mourir malgré les soins à l’hôpital ». Visiblement contrarié entre-temps par notre favorable volonté de comprendre, il lâche : « Vous pouvez interroger beaucoup de Lobi. Dans l’ancien temps, il y a des gens qui se transformaient en éléphant, en panthère, etc., les gens ne croient pas mais c’est comme ça. » L’adjudant-chef à la retraite soutient avoir traité et guéri 5 personnes. Le réflexe des gens lorsqu’un serpent mord un proche est de dépecer le reptible pour vérifier la présence des viscères. Nous en avons fait le constat avec un vieux mordu par un gros serpent et qui avait été soigné à l’hôpital. Nous y avons trouvé la vipère dépecée. Une autre personne, fonctionnaire de son état qui avait perdu son père des suites de morsure de serpent, nous a confié que ce dernier a été "fait" par la sorcellerie. « Lorsque mon père a été mordu par un serpent, mon petit frère l’a fait dépecer. Il n’a trouvé aucun intestin. On lui a conseillé de le suspendre sur une branche d’un arbre de la cour. Il l’a fait et avant le soir le serpent mort avait disparu ». Recours fréquent à la médecine traditionnelle Cet état d’esprit fait que lorsqu’il est question de soigner le mordu, si le recours au traitement à la poudre noire ne prend pas le dessus sur celui de la médecine moderne les deux se côtoient. Généralement, le traitement traditionnel se fait les premiers instants pour parer à toute éventualité. Ce fut le cas de l’élève Doulaye. Doulaye Palé venait de réussir avec brio à son Certificat d’études primaires dans la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Nako. Il était même le premier de la CEB. Comme bon nombre d’enfants de son âge, il partit aider ses parents au champ dans son village à Poyo. Pendant qu’il fauchait l’herbe, il empoigna un serpent qui le mord au bras. Ses parents décidèrent de le traiter de façon traditionnelle. Mais les notions qu’il avait reçues à l’école concernant les serpents venimeux lui ont permis de mesurer le risque qu’il encourait. Il demanda à ses parents de l’envoyer à l’hôpital. Ce qui fut fait le même jour. C’est d’ailleurs là-bas que nous avons échangé avec son grand-frère, Sib Tiolaté, qui était à son chevet. Pendant notre entretien, nous avons remarqué qu’il évitait de dire que le serpent l’avait mordu. A chaque fois, il disait que la paille l’avait piqué. Cela nous a rappelé qu’en la matière, c’est l’expression consacrée en pays lobi. C’est ainsi qu’il a expliqué qu’on évite de dire que le serpent l’a mordu afin que le produit traditionnel qui lui a été administré garde ses vertus. En outre, selon lui, lorsqu’on appelle le nom du serpent qui a mordu quelqu’un, ce dernier réagit dans l’organisme avec beaucoup de vigueur et le traitement devient caduc. C’est ainsi que nous avons pu comprendre que l’enfant avait eu un traitement à domicile avant d’être évacué à l’hôpital. C’était une scarification au front sur laquelle une poudre noire avait été appliquée. En plus, il a bu une potion. Qu’à cela ne tienne il avait en plus reçu les soins nécessaires à l’hôpital ; le sérum anti-vénin lui a même été administré. Du reste, son visage s’est empli de joie lorsqu’il était question de savoir comment il se portait. Et pourtant, elles sont nombreuses à perdre la vie dans le silence ces personnes victimes de morsures de serpent et qui optent de recourir exclusivement à la médecine traditionnelle. Filtounoté Kambou, infirmier de son état, a perdu son grand-frère Irfité Kambou dans ces conditions. Il explique : « Quand il a été mordu par un serpent, j’étais à Ouagadougou. Lorsque je suis venu, j’ai été informé et le lendemain je l’ai trouvé au village en très mauvais état. C’est ainsi que j’ai décidé de l’amener à l’hôpital où il a reçu des soins intensifs. Malheureusement, il n’a pas survécu. Il est décédé le 10 juillet 2009. Comme je n’étais pas là, les parents ont préféré le garder à la maison et lui administrer des produits traditionnels. Cela s’est compliqué par la suite ; il avait la jambe presque pourrie. » C’est en effet après une dizaine de jours de traitement à la poudre noire et aux décoctions qu’il avait été conduit au CHR de Gaoua. Yerbina Somé du village de Wolwolà dans la commune rurale de Bousséra est une autre victoire récente de la "piqûre de la paille". Mais pour cette femme, le traitement traditionnel n’a duré que deux jours au village. Son fils Da Sié a décidé d’interrompre un tel traitement pour l’évacuer au CSPS de Bousséra. Le major Sylvain Nikièma qui l’avait reçue au CSPS a jugé entre- temps, son cas critique et l’avait référé à l’hôpital de Gaoua. Le sérum, cher malgré tout Le 8 décembre dernier, c’était le 19e jour de sa morsure et la victime était pratiquement dans le coma. Selon lui, les dépenses à ce jour, s’élevaient à plus de 135 000 F CFA. Pourtant, les derniers examens ont révélé un cas de complication notamment une insuffisance rénale. Mais le fils, ne pouvant plus honorer les ordonnances, a obtenu l’autorisation de rentrer avec son malade après avoir formulé une demande. Bohité Kambiré a, quant à lui, eu plus de chance en recourant à un tradipraticien. Ce dernier est également un militaire à la retraite et est réputé dans le traitement des morsures de serpent à Gaoua. Selon M. Kambiré, deux de ses enfants ont été sauvés par ce dernier. Dans son témoignage, il a fait savoir que plusieurs autres personnes ont été soignées par ce guérisseur du nom de Nébilima Bako. Il a même des recettes pour éloigner ces reptiles des concessions. Contacté, il nous a présenté le nombre de cas qu’il a soignés en 2009 : dans le Poni, il dit avoir soigné 16 cas, 3 au Noumbiel, 4 cas dans la Bougouriba et 1 cas au Boulgou. A la question de savoir quel a été le taux de réussite, en militaire il répond que c’est positif. C’est-à-dire un taux de guérison de 100%. Mais le bilan n’est pas aussi rose qu’il veut le faire croire. Il se trouve qu’une patiente qu’il dit avoir tirée d’affaire est pourtant décédée des suites de sa morsure. Mais cette situation déplorable lui avait échappé. Le parent de la défunte, Ditouté Da, n’avait pu le tenir informé du décès de la femme pour laquelle il avait sollicité un traitement. « Avec la mort de cette femme, je crois vraiment aux morsures de serpent par sorcellerie » avait déclaré M. Da Ditouté ; car pour lui, toutes les conditions étaient réunies pour qu’elle soit sauvée. Il dit avoir évacué la femme seulement quelques heures après la morsure. En plus, le sérum était disponible pour la traiter. De surcroît, de son côté, c’était une pratique contraire aux précédentes. Il avait commencé par la médecine moderne le même jour. Le contact avec le tradipraticien a été pris lorsque la situation lui semblait désespérée. Bien que le sérum au coût initial est de 78 000 F CFA soit subventionné à 25 000 F CFA par l’Etat, certains pensent que c’est son prix est malgré tout inabordable. La plupart de ceux qui ont eu recours aux tradipraticiens pour soigner les envenimations par morsures de serpent soutiennent avoir opté pour ce type de soin en raison également de son coût peu élevé. Pour une personne mordue, c’est généralement un poulet et 15 ou 20 F CFA qu’il faut donner après guérison. Pour Ditouté Da, c’est la pauvreté qui est à l’origine du recours aux détenteurs de la poudre noire. A ce propos, il s’en explique : « De nos jours, on dit que la tuberculose se traite gratuitement. Qui va se permettre dans un tel cas de figure de traiter sa tuberculose à l’indigénat ? » Il fait par ailleurs savoir qu’un tradipraticien l’avait impressionné en soignant son enfant mordu par un serpent alors qu’il s’était évanoui et saignait abondamment. Le gamin s’est remis de sa morsure au bout de quelques heures. Maintenant, le sérum est disponible à l’hôpital de Gaoua. Ce qui n’était pas le cas dans les années 2002 jusqu’en 2006. La provision en sérum se faisait à Bobo. C’était curieusement à Batié que beaucoup de personnes se rendaient pour se ravitailler en sérum. Tombeau Koné est infirmier. Il était lui aussi renommé dans le traitement des morsures de serpent à Gaoua à cette période. Son procédé était singulier. Il soignait les patients grâce à un appareil d’électrochoc. « C‘est un traitement qui consiste à faire une décharge sur un rayon d’environ 5 cm en 6 fois. Ça fait mal puisque c’est du courant. Quand vous finissez de décharger, vous voyez que le malade transpire et après, la douleur disparaît » dit-il. Là encore, les statistiques qu’il a présentées démontrent que celles des centres de santé sont loin de refléter la réalité pour ce qui concerne les morsures de serpent. « Dans la première tranche, j’ai eu à traiter au moins 100 personnes et 96 d’entre elles ont été sauvées », selon Tombeau Koné. La deuxième évaluation a été également satisfaisante car le taux de succès était de 98%. M. Koné dit qu’il avait l’autorisation de la direction régionale de la Santé. L’obligation lui était faite de remplir régulièrement des fiches d’évaluation. A la question de savoir pourquoi les victimes avaient recours à lui au lieu d’aller à l’hôpital, l’infirmier répond : « Il n’y avait pas de sérum ici. Pour en avoir, il fallait envoyer en chercher à Bobo. C’est pourquoi on me faisait appel à chaque fois qu’il y avait un cas ». Il fait savoir que le traitement était sans séquelles. En sus, il présentait le plus bas tarif pour la prise en charge d’une morsure de serpent : il réclamait juste 250 F CFA pour la recharge de la batterie. Avec la disponibilité du sérum, il a rangé son matériel d’électrochoc, qui est d’ailleurs tombé en panne. Des malades qui arrivent en retard à l’hôpital Dr Harouna Doro, médecin- chef au service des urgences du CHR de Gaoua, a soutenu que les 120 cas reçus à l’hôpital et les 5 décès enregistrés sont loin de refléter la réalité. Il indique que, malgré tout, les morsures occupent le 5e rang dans les pathologies prises en charge par l’hôpital. Pour lui, le centre de santé est mieux indiqué pour une prise en charge des morsures de serpent dont certaines sont très dangereuses. Il soutient que dans le protocole de prise en charge d’une morsure le sérum est généralement utilisé aux 3e et 4e stades car certains serpents peuvent mordre sans pour autant être inquiétants par leur venin. « Malheureusement la plupart des malades nous arrivent en retard à un moment où ils sont anémiés », déplore Dr Doro. L’une des caractéristiques du venin du serpent est sa capacité à lyser les globules rouges du sang et à provoquer des saignements. C’est à ce titre que les cas critiques nécessitent généralement une transfusion sanguine. Ce que les tradipraticiens ne peuvent pas faire. Et selon le médecin-chef, les élèves sont les principaux fournisseurs de sang à l’hôpital. Pourtant, c’est pendant les vacances que le taux de morsures est plus élevé. Un centre de transfusion est donc nécessaire pour juguler le problème selon le pharmacien de l’hôpital, Dr Millogo. Pour l’heure, le sérum polyvalent permet de lutter efficacement contre les morsures. Le directeur général des médicaments, de la pharmacie et du laboratoire, Dr Mahamadou Compaoré, a tout de même relevé un fait qui avait attiré l’attention de plus d’un lors d’une rencontre pendant la tournée du ministre de la Santé. Selon lui, au Burkina particulièrement dans la portion comprise entre Gaoua et Sindou, il y a deux espèces de serpents qui n’ont pas été prises en compte dans le cocktail de venin fabriqué. La recherche des deux types de serpent a d’ailleurs été sans succès. Et Dr Compaoré de dire que « si ce serpent mordait quelqu’un, il va être difficile de sauver cette personne même avec le sérum polyvalent ». Toutefois, et selon toujours le directeur des médicaments, le sérum polyvalent permet actuellement de réduire de façon considérable la mortalité liée aux morsures de serpents. La fréquence des morsures dans la région est, de l’avis de Lazare Bougouma, chef de service départemental de l’Environnement et du Cadre de vie, liée à une insuffisance de prise de précautions. « Ce n’est pas à Gaoua seulement qu’il y a beaucoup de serpents, ailleurs aussi on en trouve », fait-il savoir d’emblée. Dans la plupart des cas de morsures, le serpent mord en légitime défense. Malheureusement, les élèves sont les plus touchés. En témoignent les nombreux communiqués nécrologiques à la radio. Dans la CEB de Loropéni, par exemple, il y a eu au cours de l’année scolaire écoulée 5 cas dont 3 décès parmi les élèves. Le conseiller Ditouté Da a du reste énuméré quelques cas de figure où la vigilance et la précaution ne sont pas de mise dans la région : c’est notamment la marche la nuit sans des chaussures protectrices ni une torche pour éclairer le chemin. Aucune précaution non plus n’est prise dans les travaux champêtres. Mais pour Dr Stanislas Kambou que nous avons également interrogé lors de la tournée, l’un des principaux facteurs favorisant les morsures dans la région est le manque d’hygiène caractérisée par les cultures proches des maisons d’habitation. Comme conseil, il préconise de cultiver le maïs et le mil loin des concessions. S’agissant des morsures de serpents que certains imputent à la sorcellerie, le docteur Kambou, chargé de la recherche et du système d’informations à la santé dans les 15 pays membres de la CEDEAO, déclare plutôt sceptique : « Vous savez qu’en Afrique, aucune mort n’est naturelle. Il y a toujours quelqu’un qui vous en veut. Dans tous les cas, même si la poudre noire est appliquée, je demande d’aller à l’hôpital pour qu’on fasse le sérum ». Par Hompko Sylvestre KAMBOU (Collaborateur) Sidwaya Sources: jeudi 31 décembre 2009. http://www.lefaso.net/spip.php?article34721
  13. En trek, mieux vaut porter un jean pour survivre aux morsures de serpents Les morsures de serpent sont douloureuses et peuvent mettre votre vie en danger. Chaque année, on estime à 2 millions le nombre d’humains victimes d’une morsure de serpent et à 100 000 le nombre de tués. Un conseil simple est de porter un pantalon en trek. Cette étude a voulu vérifier si un jean pouvait modifier les conséquences d’une morsure de serpent en réduisant la quantité de venin injecté lors d’une morsure dans un membre. L’étude a été menée en laboratoire avec un modèle expérimental de membre humain représenté par un gant rempli de solution saline chaude. Les attaques ont été menée par des crotales soit sur des gants nus, soit sur des gants recouverts de jean. Les attaques étaient filmées pour analyse. Une réduction de 60 à 66% de la quantité de venin injecté est observé avec les gants recouverts de toile de jean alors que la latence de l’attaque, le nombre de morsures, la durée de mise en contact des crocs étaient similaires. Tout laisse à penser que la toile de jean joue un rôle protecteur, que ce soit le nombre de morsures sèches constatées (sans venin), et la grande quantité de venin retrouvée imprégnant le jean et n’ayant donc pas pénétré la blessure. A noter que les crotales de grande taille maintiennent leur crocs dans la blessure plus longtemps et injectent de 26 à 41 fois plus de venin que les petits crotales. Porter un jean pendant un trek peut limiter les complications d’une morsure et en plus cette prévention ne coûte pas cher. Par Thierry MONOD 04 janvier 2010 Source: Denim Clothing Reduces Venom Expenditure by Rattlesnakes Striking Defensively at Model Human Limbs Shelton S. Herbert, William K. Hayes Annals Of Emergency Medecine Volume 54, Issue 6, Pages 830-836 (December 2009) http://www.annemergmed.com/article/S0196-0644 Crédit Photo Creative Commons by Cheloran
  14. Hello, Pour moi, il n'y a pas de Lampro plus farouche que d'autres. Tous les serpents le sont. Pour qu'un serpent bouge, il faut qu'il se sente bien en sécurité et ne soit surtout pas stressé. Il faut que tu prennes le serpent que tu souhaites le plus avoir et ensuite à toi de faire en sorte qu'il se sente au mieux dans son terra, qu'il soit maintenu au calme, sans stress ... et il bougera hormis les périodes de digestion et de mue. Il faut privilégier les terras en bois où le serpent ne peut voir et être vu que par le devant, c'est une sécurité pour lui. Il ne faut pas non plus hésiter à le manipuler un peu afin de lui montrer que la main qui le touche ne lui veut pas de mal. Voilà ce que j'ajouterais. Bye.
  15. Les petits points noir sur le corps bougent ou sont fixés comme des taches? Fait lui prendre un bain d'eau tiède, ensuite essuie la bien avec un papier essuie-tout blanc. Regarde bien si sur le papier essuie-tout tu ne vois pas de petits acariens noir ou rouge. Si tu en vois, écrase les. Dans ce cas, on verra que faire pour lui faire un déparasitage externe. Les parasites externes peuvent apporter des parasites internes. Pour les vers ronds qu'as-tu fais exactement, et pendant combien de jours consécutifs? C'est important de savoir cela pour bien la soigner et ne pas faire d'erreur. Elle pèse combien?
  16. Hello, Quand tu lui as donné du Panacur 2,5% N.D, as-tu fait le traitement sur plusieurs jours ? En photo, ton iguane est très jolie et à l'air relativement bien portante. A t'elle le ventre gonflé ? Mue t'elle bien? Est elle calme ou très nerveuse? Semble t'elle souffrir de ses vers? Comment sais-tu que ce sont des vers ronds? As-tu fait faire des analyses de selles? Je pense qu'on va pouvoir la guérir, mais il va falloir traiter sur environ 5 jours à 0,1mg. Ensuite, il faudra lui redonner une autre dose environ 15 jours après pour les tuer définitivement. Enlève aussi la couverture ou le tissu qui est dans son terra, il est possible qu'il soit porteur de vers. Ne met, comme te l'a dit Marie-laure, que du papier essuie-tout au sol (sopalin) que tu jettes tous les jours pour éviter aux vers de se "promener". Change aussi l'eau de son bac également tous les jours. Que lui donnes-tu à manger ? Ne vois-tu pas de parasites externes sur sa peau (petits point noir ou rouge) ? Merci une fois de plus de répondre à ces questions. A très bientôt.
  17. Chance-reptil-virus

    Aidez moi !!!

    Hello Théo, Super contente pour toi que Funky aille bien J'espère que tu passes de bonnes vacances. Joyeux Noël.
  18. Moi aussi, en la voyant, je l'ai trouvé excellente
  19. C'est de plus en plus consternant !!! Mais quand est-ce que les gens vont prendre conscience que les reptiles ne sont pas des jouets ??? "J'espère qu'elle va bien digérer" => Quelle horreur, il se moque complètement du bébé mangé. Jamais vu ça. A tuer celui-là !!!
  20. Hello Diamond, Depuis 6 mois ton iguane a des vers ronds ? As-tu essayé le Panacur 2,5% N.D ou le Flagyl 2,5% N.D (en ml) ? Le Panacur agit sur les grands et petits Strongles, les Ascaris, les Oxyures et les Strongyloïdes. Le Flagyl est utilisé pour lutter contre les parasites sensibles. Consulte ce lien qui donne les doses exactes : /notes-medicales-f68/utilisation-du-panacur-du-flagyl-d-ivomec-t7477.htm Tu peux te faire prescrire ce médicament par un vétérinaire ou par ton médecin, à moins que ta pharmacie accepte de t'en vendre sans ordonnance. Ton Iguane est il très maigre ? Vois-tu les vers dans ses crottes ? Peux-tu mettre une photo que l'on voit son état? Mange t'il ? As-tu consulter un vétérinaire ? Où habites-tu, dans quelle région ? Peut-être une personne peut t'aider et récupérer ton Iguane. Merci de répondre à toutes ces questions afin que l'on puisse t'aider au mieux. A très bientôt.
  21. Elles ont une ligne jaune, mais les photos ne la mette pas en évidence. Je ne suis vraiment pas douée en photo, désolée. A bientôt.
  22. Le Basilic Autrefois, nos bourgs et nos campagnes étaient hantés Par un monstre cruel qui venait perturber Les habitants paisibles de toute la contrée, Se jetant dans le noir, sur toute âme attardée, La dévorant sans hâte et sans trace laisser. Ce serpent venimeux, cette bête diabolique, Cette sorte de dragon qu'on nommait basilic Qui aimait les fontaines et les lieux maléfiques Pour le passant errant, toute une symbolique !... Sa tête, tachée de blanc, portait trois caroncules. Il avait des pouvoirs, surtout au crépuscule, Il détruisait les pierres de son haleine fétide, De ses yeux flamboyant, au regard morbide, Il allumait le feu aux corps des victimes. Quand elles ne mouraient pas, il les laissait infirmes. Difficile de le capturer, pour lui enlever ses pouvoirs Il fallait, par ruse, présenter un miroir qui lui renvoyant l'image de ses yeux, Retournait contre lui sa puissance et ses feux. Le Basilic est aussi nommé basilicoq qui se traduit par coq serpent ou roi des coqs. Cette croyance est due aux œufs sans jaunes ni coques qui seraient le produit de l'accouplement D'une poule pondeuse et d'un genre de serpent Donnant naissance au basilic et cocatrix, Monstres mythologiques antiques comme le Phénix. Le Basilic, tel qu'on se le représentait durant l'Antiquité, avait la forme d'un petit serpent. Sources : Poème de Fernande Germain - Charbonneau-Lassay, Les Bêtes fabuleuse et R. Mineau et Racinoux Les Légendes de la Vienne.
  23. MYTHES, MYSTERES ET LEGENDES : Le Basilic Basilic par Ulisse Aldrovandi, en 1642. Le basilic est une créature légendaire, souvent présenté comme un reptile, mentionné dès l'antiquité greco-romaine comme étant un petit serpent au venin et au regard mortel. Durant le Moyen Âge, il fut plus souvent décrit comme un mélange de coq et de serpent et fut l'objet d'importantes superstitions, tant sur ses origines que sur ses pouvoirs d'empoisonnement et de pétrification. Le basilic apparut dans de nombreux bestiaires et des encyclopédies avant de devenir, à l'époque moderne, une créature du bestiaire de nombreux jeux de rôle. ETYMOLOGIE Le nom de « basilic » est issu du grec ancien βασιλίσκος / basilískos, diminutif de βασιλεύς / basileús en latin, qui signifie « roi » ou « petit roi ». Selon Édouard Brasey, le basilic était considéré comme le roi des serpents, d'où ce nom. Les Romains le nommaient « sang de Saturne ». Dans des textes en vieux français, on trouve le terme de basilicoq. LEGENDE Antiquité gréco-romaine Le basilic est censé être né, comme la plupart des serpents mentionnés par la mythologie grecque, du sang qui coula de la tête tranchée de la gorgone Méduse alors que Persée volait en la tenant dans sa main. Les noms des serpents qui naquirent de ce sang ne sont pas précisés. Aristote (IVe siècle av. J.-C.) aurait mentionné le pouvoir de pétrification du basilic : « il est vrai que si le basilic peut nous donner la mort, nous pouvons lui rendre la pareille en lui présentant la surface polie d'un miroir : les vapeurs empoisonnées qu'il lance de ses yeux iront frapper la glace, et, par réflexion, lui renverront la mort qu'il voudra donner » et Alexandre le Grand aurait fait forger un bouclier poli comme un miroir afin de se protéger des basilics lorsqu'il était en route pour conquérir les Indes. Selon le poète grec Nicandre de Colophon (IIe siècle av. J.-C.), il s'agit d'un serpent de petite taille, au corps brillant.[réf. nécessaire] Pline l'Ancien mentionne le basilic comme un serpent portant une tâche claire en forme de couronne sur la tête, dont le regard brise les pierres et brûle l'herbe. Dans la tradition antique, le venin du basilic est réputé mortel et sans antidote. Les Romains attribuaient au basilic des propriétés médicinales pour guérir les maladies et les envoutements. Dans sa Pharsale, Lucain décrit le basilic comme le roi des serpents africains : « Nous allons chercher ces reptiles de Libye pour nos morts raffinées ; l'aspic est un objet de commerce ! L'hoemorrhoïs, autre serpent qui ne laisse pas aux malheureux une goutte de leur sang, déroule ses anneaux écailleux. Puis, c'est le chersydre destiné aux plaines des Syrtes perfides, et le chélydre qui laisse une trace fumante, et le cenchris qui glisse toujours tout droit et dont le ventre est tacheté comme l'ophite thébain, l'hammodyie, dont la couleur ressemble, à s'y méprendre, à celle du sable, et le céraste vagabond et tortueux, et le scytale, qui seul, durant les frimas épars, s'apprête à jeter sa dépouille, et la brûlante dipsade, et le terrible amphisboene aux deux têtes, et le natrix, fléau des ondes, et le jaculus ailé, et le paréos dont la queue marque sa route, et l'avide prester, qui ouvre sa gueule écumante et béante, et le seps venimeux, qui dissout les chairs et les os, et celui dont le sifflement fait trembler toutes ces bêtes terribles, celui qui tue avant de mordre, le basilic, terreur des autres serpents, roi des déserts poudreux. » — Lucain, Pharsale, livre IX La vulgate latine, traduction de la Bible, mentionne aussi le basilic, mais il s'agit d'une mauvaise traduction de l'hébreux Tsépha. La présence du basilic dans la Bible força les encyclopédistes chrétiens à trouver une explication plus rationnelle à l'existence du basilic que celle fournie par la Pharsale de Lucain. MOYEN AGE, RENAISSANCE ET FOLKLORE Apparence Au Moyen Âge et notamment en France, l'apparence du basilic se modifia : décrit comme un serpent à l'origine, il devint quadrupèrde et couronné et se vit attribuer une paire d'ailes souvent épineuses, ainsi que la tête, les pattes et les ergots d'un coq, un plumage jaune et un dos crènelé couvert d'émeraudes, parfois aussi avec une tête de reptile ou un crochet au bout de la queue,. Il prit généralement l'apparence d'un coq à queue de dragon ou d'un serpent aux ailes de coq, ou d'un dragonnet d'une quinzaine de centimètres de long pourvu d'un souffle délétère et empoisonné. En 1642, la gravure de l'Histoire naturelle des serpents et dragons d'Ulisse Aldrovandi attribue au basilic huit pattes et des écailles. Les représentations du basilic sont extrêmement variables, avec pour seule constante le pouvoir meurtrier de son regard. Allégorie de la force de la foi : un basilic est foudroyé par la vision de son propre regard dans un miroir, Wolframs-Eschenbach, cimetière de l'église St.Sebastian, 1741, par Johann Michael Zinck de Neresheim LIENS AVEC LA COCATRIX Le basilic fut longtemps confondu avec le cocatrix, notamment en ce qui concerne sa naissance. La figure du cocatrix est en fait née d'une interprétation du texte de Lucain. Au XIVe, Chaucer parle du basilicoq. Le basilic, ou basilicoq, est censé naitre d'un œuf de coq âgé de sept à quatorze ans, nommé « coquatrix », qui est pondu dans du foin et ensuite couvé par un serpent ou un crapaud : « Quelques-uns forgent l'origine et naissance du basilic en ceste sorte, à sçavoir que quand un coq commence à devenir fort vieil, ce qui arrive au septième ou au neuvième ou au plus tard au quatorzième de son âge, il pond un œuf aux plus chauds mois de l'ésté, qui s'est formé de l'excrément pourri de sa semence ou d'un ord et bourbeux amas d'humeurs, et de cet œuf plusieurs pensent que le basilic naist » — Manuscrit du XVIe Un coq accusé d'avoir pondu un œuf de « cocadrille » fut brûlé publiquement au bûcher durant le Moyen Âge. Le démonologue Henry Boguet affirme que le basilic est issu de l'union d'un coq et d'un crapaud. Dans le Berry, le basilic était confondu avec la cocatrix sous le nom de cocadrille. Paul Sébillot rapporte ainsi qu'en Berry, « tant que la cocadrille n'est pas sortie de l'œuf, elle y vit sous la forme d'un serpent très délié, mais fort long. Celui qui a l'imprudence de casser l'œuf tombe mort si le serpent le voit le premier; dans le cas contraire, le reptile crève instantanément. Il n'acquiert tout son développement qu'au bout de sept ans; au sortir de l'œuf, ce n'est toujours qu'un serpent au regard homicide; un peu plus tard, il lui vient des pattes, ce qui accroit encore son funeste pouvoir, à tel point qu'il lui suffit de passer sous le ventre d'un bœuf pour l'éreinter ». Le folkloriste Laisnel de la Salle rapporte au XIXe que les œufs d'où naissent les « cocadrille » ont la taille des œufs de merle, sont presque ronds, mais n'ont pas de jaune. Ils sont nommés « œufs de jau » ou « coquard » et les paysans leur attribuaient toutes sortes de propriétés magiques et malfaisantes, tandis que les sorciers étaient réputés recherchés avidement ces œufs, particulièrement ceux pondus au pays des infidèles, pour leur puissance évocatrice. AUTRES LEGENDES Un basilic en 1890 dans Die historischen Notizen des Bürgermeisterei-Dieners, par Johannes Janssen Une belette combattant un basilic, gravure d'un auteur inconnu du XVIIe Jean-François Bladé rapporte que dans le Sud-Ouest de la France, « le Basilic a le corps d'une loutre, avec une tête d'homme couronnée d'or, comme les empereurs et les rois ». Le fer, le plomb et le poison ne peuvent rien contre lui car d'un seul regard, il fait tomber hommes et bêtes raides morts; Aussitôt qu'on lui montre son visage dans un miroir, il crève, mais un autre basilic nait sept ans après. Un proverbe du XVIe dit que : « Le Basilic tue seulement avec sa vue » — Rapporté par Édouard Brasey Cependant, il pouvait aussi tuer par son souffle tant son haleine est répugnante, ou même par le contact de sa peau, puisqu'il sécrète du venin. Selon Claude Seignolle, « Nuit et jour, le basilic voyage sous terre, cherchant le fond des citernes et des puits. Malheur aux hommes, malheur aux femmes, malheur surtout aux enfants qui se penchent sur les margelles, pour cracher ou jeter des pierres dans l'eau. D'en bas, le basilic les appelle, et on n'en entend plus parler » D'après Jorge Luis Borges, le basilic vit dans les désert qu'il créé par sa seule présence. Les oiseaux tombent morts à ses pieds et les fruits pourissent, l'eau des fleuves où il s'abreuve reste empoisonnée pendant des siècles. Les voyageurs expérimentés prenaient des coqs pour les accompagner, ou des miroirs afin que le basilic soit foudroyé par sa propre image. Le basilic était réputé avoir quelques points faibles, ainsi, la seule plante capable de résister à son souffle était la rue, « herbe de grâce », réputée pour ses nombreuses propriétés à l'époque. Le basilic craignait aussi quelques autres animaux, comme le coq dont le chant le mettait en fuite, et la belette, dont il craignait également l'odeur, réputée être le seul animal capable de le vaincre. Après un combat contre le basilic, la belette se soignait avec des feuilles de rue. Un autre ennemi du basilic est l'éale, décrit comme un monstre amphibie de la taille d'un cheval possédant des défenses et des cornes mobiles, une mâchoire de sanglier et une queue d'éléphant. Le basilic ne s'y attaquerait que lorsque ce dernier dort. La belette est elle même l'ennemi du cobra, lointain cousin du basilic. SYMBOLIQUE Le lion, symbolisant le Christ, tue le basilic, symbole de Satan, sur la cathédrale de Gurk (vers 1180) Cet être fabuleux est l'incarnation même du pouvoir royal qui foudroie ceux qui lui manquent d'égards. C'est l'un des symboles de Satan et la représentation du danger mortel que l'on ne peut éviter à temps et dont seule la protection d'un ange divin peut préserver. Représentation dans les arts Le basilic est présent dans les arts, notamment pour décorer des fontaines. Héraldique D’argent au basilic de sable, couronné, becqué et armé d’or, lampassé, ailé et dardé de gueules, qui est de Kazan. Le basilic est un meuble héraldique : il est représenté comme un dragon à tête de coq. Ses ailes sont préférentiellement formées de plumes, et non membraneuses comme celles du dragon. Le basilic dans la culture populaire moderne Voltaire, Zadig chapitre XVI « Le basilic ». Harry Potter, le personnage inventé par J. K. Rowling, doit affronter un basilic dans le roman Harry Potter et la Chambre des secrets (1999). François Bourgeon évoque également ce mythe dans Le Dernier Chant des Malaterre, le troisième tome de la série de bande dessinée Les Compagnons du crépuscule Dans le jeu de rôle Palladium, le basilic est un dragon. Dans les jeux de rôle Donjons et dragons (Les Royaumes oubliés), le basilic est une créature capable de transformer d'un regard les gens en pierre. Cependant, ils ne peuvent pas s'en prendre aux morts-vivants. Bryan Perro mentionne aussi le basilic dans le premier tome de la série Amos Daragon Dans le jeu de cartes Magic : l'assemblée, le basilic est une créature verte. S'il bloque ou devient bloqué par une créature, cette créature est détruite à la fin du combat. Dans le jeu vidéo Heroes of Might and Magic III, le basilic est une des créatures de l'un des châteaux du jeu, capable de pétrifier ses adversaires. Dans le manga Basilisk, le héros a le pouvoir de contrôler ses ennemis d'un simple regard tandis que l'héroïne peut elle vaincre n'importe quel ninja grâce à un simple regard. D'où le nom de la série. Dans le jeu vidéo World of Warcraft les basilics ressemblent à des crocodiles (appelés crocilisque dans le jeu) pourvus de 6 pattes et pouvant assommer leurs ennemis d'un regard. Sources :Par Del Rey Victor - "Mythes, mystères et légende".
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