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Tout ce qui a été posté par askook
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Concernant les Epicrates, tu peux les élever avec moins d'humidité et compenser se manque, par un bac d'eau de taille adaptée aux animaux pour qu'ils puissent s'immerger complétement. J'ai élevé mes Epicrates sur du papier journal et avec un taux d'humidité ne dépassant jamais 60% pendant des années sans soucis. Seuls les juvéniles avaient droit à un taux d'hygrométrie important. Sans cette humidité, ils faisaient de mauvaise mue et étaient vite déshydratés. Ceci est juste ma façon d"élever cette espèce et comme déjà dit plus haut, l'humidité dans les terrariums n'est pas mon fort...
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Je suis, en général, contre l'humidité excessive dans les terrariums.. Je trouve que cela apporte plus de problème qu'autre chose... J'ai trop vu et soigné de serpents ayant la face ventrale atteint par la maladie des ampoules (blister disease) en raison d'un taux d'humidité trop important dans leur terrarium et d'un substrat souillé. Il est, à mon goût, préférable d'avoir peu d'humidité et de pulvériser soit le matin, soit le soir, voir les deux, lorsqu'il le faut (période de mue, grosse chaleur, etc...) avec le bon vieux pulvérisateur à main. Il existe peut-être de bon système de brumisateur, bien adapté pour les serpents demandant un taux d'humidité important, mais je fais parti de la vieille école de la terrariophie et j'ai tendance à me fier plus à mon instinct, qu'aux accessoires.
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Faits divers concernant les ophidiens
askook a répondu à un(e) sujet de Reptile-city62 dans Serpents
Une femme trouve un serpent dans son sac Somerset, Angleterre – Alors qu’une femme se saisissait de son sac à provisions rangé dans sa cuisine, elle y a trouvé un python de 90 centimètres. Lesley Coles, 63 ans, s’est mise à crier avant de jeter le sac dehors et d'appeler sa famille à l’aide. Elle raconte : "Je suis terrifiée par les serpents […] j’ai un chien et deux chats et je sais que les pythons peuvent les tuer en les étouffant". Sa fille, qui vit près de chez elle a indiqué que "la RSPCA (la SPA anglaise) est venue enlever le serpent. C’était seulement un jeune mais ils peuvent mesurer cinq mètres". Source: http://www.zigonet.com/femme/une-femme-trouve-un-serpent-dans-son-sac_art7675.html -
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La mue chez les serpents Plus ou moins régulièrement, les serpents semblent "changer de peau". En réalité, ils se débarrassent des celules cornées mortes de leur épiderme. Si les mammifères "desquament" discrètement et en permanence, tandis que les lézards perdent leur mue par lambeaux, les cellules superficielles de l'épiderme des serpents se renouvellent de manières synchrone. La couche épidermique intermédiaire, envahie de vaisseaux sanguins, se compose de cellules qui se multiplient continuellement et rapidement, se déposant ensuite parallèlement à la surface et enfin s'aplatissant. Cet aplatissement de cellules, qui meurent an raison de l'accumulation de kératine*, forme la troisième couche: la couche de corne externe. A l'approche de la mue, la prolifération de cellules dans la couche interne ralentit et un liquide (exsudat**) destiné à séparer les couches de corne les plus externes (anciennes) des nouvelles est sécrété. La couche intermédiaire se disjoint alors de la couche épidermique superficielle par introduction d'air, tandis que l'épiderme profond se kératinise peu à peu. On constate une superactivité hypophysaire et thyroïdienne lors de la mue, mais sans encore comprendre les relations entre ces phénomènes. Lorsque le serpent croît, cette enveloppe rigide devient trop étroite et le serpent doit s'en débarrasser. Ce changement physiologique est particulièrement fatiguant pour les serpents qui doivent interrompre toute activité pendant plusieurs jours et il est précédé d'une période d'environ deux semaines pendant laquelle le serpent ne s'alimente pas. La mue peut alors commencer. La peau du serpent et les interstices entre les écailles perdent alors leur brillance, s'obscurcissent, ainsi que les yeux qui prennent un aspect laiteux dû à l'opacification de la lunette (les yeux des serepnts sont protégés par une couche de corne transparente). Cette période dure de 4 à 5 jours pendant laquelle les serpents sont irascibles. Lorsque leurs yeux ont pris une teinte presque bleutée, leur vue est devenue pratiquement nulle et les serpents sont alors particulièrement vulnérables. Ils recherchent les lieux humides, car ils ont besoin d'humidité pour reproduire l'exsudat qui décollera la vieille peau. Si le milieux est trop sec, la mue n'a pas lieu ou la peau se décolle en lambeaux sous l'action du frottement. Dans des conditions normales, les yeux redeviennent transparents deux ou trois jours après, et le liquide intercellulaire est réabsorbé: la vieille peau est décollée. Le serpent cherche alors un endroit adapté pour la détacher, se frottant de temps en temps le bout de l'écaille rostrale sur le substrat. Lorsqu'il réussit enfin à rompre et à décoller la mue de sa lèvre, l'exuvie*** est enfin sur le point de tomber. Il trouve alors un point d'appui entre des pierres, des branches ou de la végétation, sur lesquelles il peut accrocher les lambeaux venant de se décoller de la tête. Il commence alors à contracter progressivement ses muscles latéraux et à se contorsionner afin de sortir de son fourreau corné et pour faciliter son retournement le long se son corps, centimètre par centimètre: l'exuvie s'enlevant comme un bas. Epuisé mais pourvu de sa nouvelle peau, le serpent peut enfin reprendre ses activités normales. L'exuvie est abandonnée par le serpent, dont les couleurs apparaissent plus brillantes. On peut ainsi la découvrir sur une branche ou un rocher. Comme un moule, elle présente en creux relief les écailles et permet l'identification de l'espèce. Le procesus est le même pour tous les serpents, mais la fréquence varie selon les espèces, l'âge ou l'état de santé. La mue survient une à trois par an chez un crotale adulte, trois à quatre fois pour les serpents français, et plus fréquemment chez les boidae. Un jeune crotale mue environ sept fois par an durant les deux premières années de son existence (la première mue étant effectuée dans les heures ou les jours qui suivent sa naissance), les intervalles devenant de plus en plus longs au cours de la croissance. Mues défectueuses La déshydratation de l'animal, et surtout de l'air ambiant, contribue à provoquer des défauts de la mue. Des plaques sèches persistent sur le corps et il devient indispensable de vaporiser de l'eau sur le corps en vue de les ramollir. On peut aider la mue du serpent en le trempant dans l'eau tiède durant 1 à 2 heures, ou en le plaçant dans des serviettes humides, ses mouvements incessants faciliteront la chute des dernières plaques de mue. Lorque les peaux sèches persistent malgré tout, on doit avoir reours à une prophylaxie, c'est-à-dire fournir un degré hygromètrie correct en fonction de l'espèce et la mue suivante se faisant normalement, entraîne les débris de l'autre. on a ainsi vu des serpents se séparer de deux exuvies superposées. L'endroit le plus délicat lors de la mue des serpents est la lunette cornée de l'oeil. Il est conseillé de ne pas y toucher sinon de le faire délicatement avec un coton imbibé d'eau tiède. Une action trop brutale entraînerait un abcès précornéen. En captivité, une mue effectuée en une seule pièce est interprétée comme un signe de bonne santé. * Kératine: Substance dure de structure fibreuse formant le revêtement des écailles. ** Exsudat: Liquide organique qui suinte au niveau d'une surface enflammée, qui passe dans les tissus àn travers les parois de vaisseaux sanguins. *** Exsuvie: Partie superficielle del'épiderme rejetée à cahque mue (vieille peau).
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Vie en captivité Terrarium L'on rencontre souvent dans la littérature des tailles minimum de 80 x 40 x 50 cm pour maintenir les serpents des pins. Personnellement, je trouve ces dimensions un peu petites. Je maintiens mes spécimens adultes, quelque soit la sous-espèce, dans des terrariums de 105 x 60 x 60 cm. Des dimensions de 120 x 70 x 60 cm me paraissent être le maximum. L'aménagement du terrarium doit être simple et sobre. Les décors devront être solidement fixés, les serpents des pins pouvant tout bousculer sur leur passage. Le substrat peut être composé de copeaux, ou de papier journal. Si l'on emploie ce dernier type de substrat, on peut dire adieux à l'esthétique car il sera constamment chiffonné. Les serpents des pins cherchant en permanence à passer en dessous. On peut, pour permettre aux spécimens de fouir, mettre à sa disposition un grand récipient rempli de copeaux. Pituophis melanoleucus melanoleucus. Photo Chance & Askook. Différentes cachettes seront disposées au sol et une grosse branche pourra être installé à l'horizontale. On peut aussi compléter le décor avec des plantes atificielles. Un récipient d'eau, toujours propre sera disposé au point froid. Celui n'aura pas besoin d'être grand, il est rare de retrouver un spécimen de Pituophis melanoleucus ssp dans son bac d'eau. Par contre, il devra être lourd, sinon il sera souvent renversé. Le taux d'humidité ne devra pas dépasser les 50%, et le sol devra être toujours sec. Le chauffage peut être par rayonnement ou par conduction (câble ou plaque placés sous le terrarium). Les température seront les mêmes pour les trois sous-espèces (melanoleucus, lodingi, mugitus). En journée, elles seront comprise entre 24 et 26° C, avec un point chaud à 28/30° C qui servira au spécimen, à se réchauffer le matin ou à digérer. La nuit, elles seront abaissées à 20/22° C. L'éclairage devra être modéré, mais présent et d'une durée de 10 à 12 heures en période d’activité. Il sera dispensé par un ou deux tubes fluorescents, sans UV. Cet éclairage est important, car les serpents des pins n’ont en aucun cas de mœurs totalement nocturnes comme beaucoup de terrariophiles le pense, ou comme on peut souvent le lire. Mes Pituophis melanoleucus melanoleucus et Pituophis melanoleucus lodingi sont en mouvement toutes la journée et ne vont nullement dans les cachettes, seul mes Pituophis melanoleucus mugitus sont plus discrets dans cette même période. Nourriture La prise de nourriture (proies mortes) ne pose, généralement, aucun problème. Certains spécimens de Pituophis melanoleucus lodingi, peuvent refuser toutes proies mortes d'un coup d'un seul, et n'accepter que des proies vivantes ou assommées. Les serpents des pins ayant un gros appétit, il faut veiller à ne pas suralimenter les spécimens détenus en captivité. Mes spécimens adultes mangent deux grosses souris, en un seul repas, toutes les deux semaines. Les proies acceptées peuvent êtres des rats, des souris, de jeunes lapins, des hamsters et des poussins. Ces derniers devront être proposés que très occasionnellement. Reproduction La reproduction de Pituophis melanoleucus ssp est facile et courante. Tous les spécimens, qui sont proposés, sont issus de captivité. Les Pituophis melanoleucus ssp sont, pour la plupart, protégés à l'état sauvage dans une bonne partie de leur aire de répartition. Pour l'obtenir une reproduction (attendre l'âge de 3 ans pour une femelle), il faut commencer par faire une période d'hibernation de 2 à 3 mois à une température de 12/14° C et sans luminosité. Pour certains spécimens, une simple période de repos à 18° C, sans lumière et sans alimentation suffit. Une fois, les spécimens sortis de cette hibernation, l'accouplement ne tarde pas. Il faut éviter de mettre plusieurs mâles ensemble. Des combats violents entre mâles sont fréquents. J'ai déjà perdu un mâle suite à des morsures reçues lors d'un combat. Au bout de 6 à 8 semaines, une ponte comprise entre 4 (pour de jeunes femelles) et 14 oeufs (jusqu'à 24 pour Pituophis melanoleucus melanoleucus) sera déposée dans le terrarium. Malgré une boite de ponte, il arrive très fréquemment que la ponte soit faite n'importe où dans le terrarium (c'est le cas, pour toutes mes pontes de serpents des pins). Une fois, la ponte faite, il faut mettre les oeufs dans un incubateur. Et c'est là que le point le plus délicat arrive. La température de l'incubation doit être comprise entre 25 et 27° C, avec un taux d'hygrométrie entre 90 et 100%, en faisant attention à ne pas dépasser la valeur maximale. Une incubation avec une température trop élevée, donne des juvéniles malformés ou mort-nés. Spécimen nouveau-né malformé de Pituophis melanoleucus melanoleucus. Photo Chance & Askook. Les naissances arriveront au bout de 60 à 67 jours d'incubation. Les nouveau-nés mesureront entre 35 et 60 cm selon la sous-espèce. L'alimentation de ces jeunes ne pose aucun souci, seul quelques rares spécimens refusent leur premier repas, après la mue post natale. Ces premiers repas seront composés de souriceaux ou ratons. Les jeunes seront élevés dans un premier temps à l'unité. Personnellement, je préfère les élever, dès leur premier repas pris, par deux. J'ai remarqué que les jeunes spécimens devenaient beaucoup plus vite sociable, et avaient moins tendance à vouloir mordre, élever ainsi. Conclusion Les serpents des pins (Pituophis melanoleucus ssp) sont des spécimens qui ne posent aucun problème à maintenir. Avec de bonnes conditions de maintien, leur espérance de vie peut atteindre les 15 à 19 ans. Seule leur taille, leur réputation agressive peuvent être un frein lorsque l'on veut acquérir un serpent des pins. Pituophis melanoleucus melanoleucus, a la réputation d’être la sous-espèce la plus agressive de toute. Ce qui lui vaut d’être la moins populaire chez les terrariophiles. En ce qui concerne mon expérience, je n’ai jamais rencontré de problème particulier d’agressivité chez le serpent des pins du Nord. Pituophis melanoleucus mugitus, est un peu plus discret et farouche que les deux autres sous-espèces. Pituophis melanoleucus mugitus. Photo Chance & Askook
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Pituophis melanoleucus ssp Généralités Origine Le genre Pituophis fut décrit par Holbrook en 1842. L’origine du nom Pituophis divise les auteurs. Pour certains, il viendrait du grec "pity" qui veut dire: pin et "ophios" qui veut dire: serpent. Pour d’autres, les racines seraient latines et grecques. De "pituitarius": sifflement et "ophios": serpent. La première origine est la plus largement acceptée, cependant la deuxième semble la plus applicable. Systématique Comme pour l’origine, la systématique du genre Pituophis est incertaine. En 2000, Rodríguez-Robles, J.A. & De Jesús-Escobar, J.M ont révisé ce genre et ont replacé certaines sous-espèces (affinis, annectans, bimaris, catenifer, deserticola, sayi, vertebralis) de Pituophis melanoleucus chez Pituophis catenifer. Seules maintenant sont valides les sous-espèces suivantes. - Pituophis melanoleucus melanoleucus (Daudin, 1803) - Pituophis melanoleucus lodingi Blanchard, 1924 - Pituophis melanoleucus mugitus Barbour, 1921 Avec tous ces changements de systématique, les noms communs des espèces et sous-espèces du genre Pituophis sont confus. On rencontre dans la littérature les noms suivants (serpent taureau, serpent des pins, serpent taupe, serpent gopher). En ce qui concerne Pituophis melanoleucus, le nom commun approprié est serpent des pins. - Pituophis melanoleucus melanoleucus : serpent des pins du Nord - Pituophis melanoleucus lodingi : serpent des pins noir - Pituophis melanoleucus mugitus : serpent des pins de Floride Répartition géographique La répartition géographique du Pituophis melanoleucus se trouve à l’Est des Etats-Unis. Du New-Jersey au Nord (Pituophis melanoleucus melanoleucus) jusqu’en Louisiane au Sud (Pituophis melanoleucus lodingi). Elle se réparti ainsi selon les sous-espèces : - Pituophis melanoleucus melanoleucus : New Jersey (Sud), Virginie (Ouest), Caroline du Nord (Sud), Kentucky (Sud/Est), Caroline du Sud (Ouest), Tennessee (Est), Georgie (Nord), Alabama (Sud). - Pituophis melanoleucus lodingi : Alabama (Sud/Ouest), Missisippi, Louisiane (Est), Floride. - Pituophis melanoleucus mugitus : Caroline du Sud (Sud), Georgie, Floride (Sud). Carte pour illustration. Source: Google Biotope Pituophis melanoleucus ssp fréquentes des biotopes variés. Ces biotopes partent des côtes de l’océan Atlantique jusqu’aux régions montagneuses, mais aucun biotope se trouve à plus de 700 m d’altitude. Ils vivent dans les régions boisées (pinèdes, forêts de chênes), les prairies buissonneuses, les plaines, les exploitations agricoles, pâturages. Les serpents des pins évitent toutes zones humides Description Aspect: Les spécimens Pituophis melanoleucus ssp sont des grands et puissants colubridés. Leur tête est distincte du cou, avec un museau pointu recouvert d’une écaille rostrale agrandie. Les spécimens du genre Pituophis possèdent plus d’écailles sur le dessus de la tête que tout autre colubridé, avec quatre écailles préfrontales au lieu des deux habituelles. Ils possèdent de grands yeux ronds. Une bande sombre traverse le front à l’avant des yeux. Leur écaillure est fortement carénée. Coloration Pituophis melanoleucus melanoleucus est considérée en général par les terrariophiles la plus belle. La coloration de fond de Pituophis melanoleucus melanoleucus est beige clair, presque blanche dans la plus grande majorité des spécimens. Elle peut cependant être jaunâtre, brunâtre, gris clair ou rougeâtre. Sur le dos, se trouvent de 25 à 32 dessins noirs ou sépia très bien définis, partant du cou, devenant de plus en plus espacés en allant vers la queue, tout en passant du marron foncé pour finir brun rougeâtre vers la queue. Sur celle-ci, on trouve de 5 à 8 taches. Sur les flancs se trouvent de multiples petites taches. La face ventrale est blanche, jaunâtre généralement maculé de noir. Pituophis melanoleucus melanoleucus. Photo Chance & Askook La livrée et les dessins de Pituophis melanoleucus mugitus sont assez proches de Pituophis melanoleucus melanoleucus. La différence essentielle réside dans la couleur de fond, qui est très variable. Elle va du blanc au gris pâle ou gris cendré, en passant par brun rougeâtre ou bronze. Sur le dos, se trouvent de 25 à 31 dessins, mal définies sur la partie antérieure du dos, devenant plus distinctes sur la partie postérieure. Elles sont elles-mêmes fortement variables, étant presque invisibles chez certains spécimens, brun-rougeâte, brique, bronze foncé. Sur la queue, on trouve de 5 à 10 taches. Pituophis melanoleucus mugitus. Photo Chance & Askook La couleur de fond de Pituophis melanoleucus lodingi est uniformément noire ou marron foncé. De faibles dessins peuvent s’apercevoir sur la partie postérieure du corps ou sur la queue. En Floride, le croisement naturel entre Pituophis melanoleucus lodingi et Pituophis melanoleucus mugitus donne naissance à des spécimens de couleur noir ou brun très foncé, avec une face ventrale blanchâtre parsemée de taches noires. Pituophis melanoleucus lodingi. Photo Chance & Askook Taille Pituophis melanoleucus melanoleucus: de 130 à 160 cm. Maximum connu 210 cm. Pituophis melanoleucus lodingi: de 120 à 160 cm. Maximum connu 230 cm (spécimen appartenant à un terrariophile suédois). Pituophis melanoleucus mugitus: de 120 à 170 cm. Maximum connu 228 cm. Biologie Moeurs Les Pituophis melanoleucus ssp sont terricoles. Ils fréquentent les sols sableux (typique d'une bonne partie de son aire de répartition) pour y creuser des terriers ou la litière des sous-bois, dans lesquels ils passent la journée. Ils profitent aussi de refuges sombres touts faits, du style terriers de rongeurs, tas de bois, crevasses, cavernes. Actifs le matin et en fin de journée, il profite de ces moments pour partir en chasse. Si les températures deviennent trop élevées, les serpents des pins transfèrent leur activité principale en fin de journée jusqu'aux premières heures de nuit. Pituophis melanoleucus mugitus. Photo pour illustration. Source: google Peu enclin à grimper, certains spécimens surtout les jeunes, peuvent quand même se rencontrer dans des buissons pour aller se nourrir en pillant les nids de ses occupants. Nourriture L'alimentation naturelle des Pituophis melanoleucus ssp est composé de gopher ou spermophile (animal voisin de l'écureuil mais aux moeurs terrestres et doté d'une queue courte). Elle se compose aussi de rongeurs, d'oiseaux, de volailles ainsi que de leurs oeufs. Le fait de manger de la volaille ne rend pas toujours, aux yeux des fermiers, très sympathique les serpents des pins. Comportement Les Pituophis, en général, ont mauvaise réputation. Les Pituophis melanoleucus ssp ont tendance à ouvrir en grand leur gueule, à souffler et à faire vibrer leur queue lors que l’on essaie de les attraper, voire lorsqu’ils sont jeunes à frapper. Ces frappes sont défensives et se font généralement gueule fermée. Une fois toutes ces attitudes d’intimidation passés et une fois dans la main, les serpents des pins sont aussi calmes qu’un "Pantherophis guttatus". Reproduction Selon l'aire de répartition des serpents des pins, la durée de la période d'hibernation varie. Elle peut commencer en septembre et finir en avril. Pour Pituophis melanoleucus mugitus, il arrive, dans sa partie la plus au sud de son aire de répartition, de trouver au mois de décembre des spécimens encore en activité. La période d'accouplement commence quant à elle, juste après la sortie d'hibernation et dure jusqu'en mai ou juin. Après une gestation de 6 à 8 semaines, une ponte allant de: - Pituophis melanoleucus melanoleucus: 4 à 24 oeufs. - Pituophis melanoleucus lodingi: 4 à 8 oeufs - Pituophis melanoleucus mugitus: 4 à 8 oeufs. est déposée en juin ou juillet. La taille des oeufs est comprise entre: - Pituophis melanoleucus melanoleucus: 45 et 70 mm de long pour un diamètre de 25 à 45 mm - Pituophis melanoleucus lodingi: 70 et90 mm de long pour un diamètre de 30 à 45 mm. - Pituophis melanoleucus mugitus: 70 et 110 mm de long pour un diamètre de 30 à 50 mm. Ponte de Pituophis melanoleucus melanoleucus. Photo Chance & Askook La femelle dépose sa ponte dans un trou, creusé par ses soins, dans un substrat sablonneux. Ces emplacements sont utilisés pendant plusieurs années par la femelle, ainsi que d'autres. Les nouveau-nés naissent en août/septembre (Pituophis mlanoleucus melanoleucus) ou septembre/octobre (Pituophis melanoleucus mugitus). Ils ont alors une longueur de: - Pituophis melanoleucus melanoleucus: 35 à 50 cm - Pituophis melanoleucus lodingi: 40 à 50 cm - Pituophis melanoleucus mugitus: 36 à 60 cm La coloration correspond plus ou moins aux spécimens adultes, mais la couleur de base est, généralement, légèrement plus lumineuse. Pour les jeunes Pituophis melanoleucus lodingi, leur coloration peut être noire ou brun noir. Ils possèdent des dessins qui ressemblent à ceux du Pituophis melanoleucus melanoleucus. À la fin de la première année, le dessin disparaît et la plupart des animaux deviennent noir. Jeune spécimen de Pituophis melanoleucus lodingi. Photo pour illustration. Source: Google
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Au-delà de son métier de taxidermiste, François Leroux vend des reptiles, et les soigne. Le tout par passion. Enfant déjà, il ramassait vipères, couleuvres et lézards. Alors pas étonnant que François Leroux, taxidermiste installé à Blois depuis 33 ans, continue à vouer une passion pour les reptiles qu'il propose à la vente, et qu'il soigne. « Des exotiques, car les français sont protégés. J'exerce en plus l'activité de guide de safaris chasses et photos, au Burkina Faso. Ce qui me permet de rencontrer toutes sortes de reptiles. » “ Les plus compliqués, ce sont les venimeux ” François est auxiliaire vétérinaire de formation. Il a travaillé en clinique durant trois ans. « Mais je suis surtout autodidacte. Je me documente beaucoup personnellement. Et j'ai des copains vétérinaires. Cela aide ». Il arrive ainsi à maîtriser les principales pathologies et les petits bobos de ses pacifiques bébêtes, et de celles que lui amènent des collectionneurs passionnés. Abcès, stomatites, infections respiratoires, parasites, dûs parfois à un problème d'hygiène. « Généralement, ils sont faciles à soigner, mais de temps en temps, il faut s'y mettre à deux ! » La femme de François donne alors un coup de main. « Les plus compliqués, ce sont les venimeux. Là, j'y vais doucement, car c'est dangereux. Certains particuliers élèvent des crotales par exemple, alors que c'est interdit. Ces gens-là sont inconscients. Mais, la réglementation est mal adaptée, car sur Internet, on peut acheter n'importe quoi ». Source: http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=41&num=1350545