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  1. askook

    Couleur caméléon????

    Hello, J'ai trouvé cet article sur internet. LE CAMELEON Il est de notoriété publique que le caméléon change de couleur selon l'endroit ou il se trouve. Ainsi il deviendrait vert s'il est dans un environnement a prédominance verte, bleu si son environnement est bleu, rouge s'il est rouge et il deviendrait fou s'il est sur des tissus écossais par exemple !!!!!! La réalité est beaucoup moins fantaisiste puisque le caméléon change de couleur selon son état d'esprit du moment. Par exemple, il devient beaucoup plus foncé lorsqu'il se met au soleil (car les couleurs foncées absorbent mieux les UV), et d'une façon générale, il change de pigmentation selon le fait qu'il ait peur, froid, faim, qu'il soit intimidé, qu'il soit a l'affût, qu'il dorme, ou alors pour communiquer avec ses congénères (mon réceptivité sexuelle par exemple) Le principe physique dont résulte le changement de couleur est assez compliqué mais on peut le résumer en sachant simplement qu'il s'agit d'un transfert de mélanine vers des cellules receptives cituées sur la surface externe de l'epiderme. Que pensez-vous de ce texte? Est-ce vrai que le Caméléon change de couleur suivant son "état d'esprit", comme le précise cet article? Merci de vos réponse pour m'éclairer un peu!
  2. Mort de la "tortue de Darwin" à l'âge de 176 ans Une tortue de 176 ans, qui était réputée avoir appartenu à Charles Darwin, est morte le 23.06.06 dans un zoo australien. La tortue géante, qui répondait au nom de Harriet, serait l'une des trois tortues rapportées des Galapagos par Darwin lors de son périple historique sur le "Beagle" en 1835. Certains scientifiques doutent toutefois de la véracité de cette histoire même si des tests génétiques ont confirmé le grand âge de Harriet. Car ceux-ci ont aussi montré qu'elle était originaire d'une île que Darwin n'a pas visitée. Voici Harrietainsi qu'un lien: http://www.weizmann.ac.il/home/comartin/harriet.html Selon la légende locale, Harriet n'avait que cinq ans et n'était probablement pas plus large qu'une assiette lorsqu'elle a été capturée pour être rapportée en Angleterre. Elle est repartie pour les antipodes au bout de quelques années et s'est retrouvée au jardin botanique de Brisbane en Australie au milieu des années 1800. Là, on l'avait prise pour un mâle et surnommée "Harry", avant d'être rachetée par la société Australia Zoo alors qu'elle pesait 150 kilos. Ce parc zoologique de l'Etat du Queensland appartient au "chasseur de crocodile" Steve Irwin et à son épouse Terri. "Harriet est morte paisiblement la nuit dernière, fort heureusement, après une très courte maladie", a annoncé vendredi un vétérinaire, le Dr Jon Hanger, sur les ondes de l'Australian Broadcasting Corporation. Selon lui, elle a succombé à une attaque cardiaque. Quant à Steve Irwin, il a déclaré samedi qu'il considérait Harriet comme un membre de sa famille: "Harriet a représenté une part énorme de la vie de la famille Irwin. Elle est peut-être l'une des plus vieilles créatures vivantes de la planète et son décès aujourd'hui n'est pas seulement une grande perte pour le monde mais un jour très triste pour ma famille. C'était une grande dame." Selon le livre Guinness des records, la plus vieille créature vivante connue était une certaine Tui Malila, une tortue de Madagascar qui avait été offerte à la famille royale des îles Tonga par l'explorateur britannique James Cook dans les années 1770. Elle est morte en 1965 à l'âge canonique de 188 ans. Source: La république du Centre Mais le 30.03.06, un autre article était paru Le personnel du zoo de Calcutta est en deuil. En effet, il déplore la perte d’Adwaitya (traduction : « l’unique »), une tortue géante âgée de 255 ans, probablement la plus vieille au monde. Recueillie aux Seychelles en 1875 par des marins britanniques, puis offerte en cadeau au patron de la Compagnie des Indes orientales Robert Clive, la tortue d’Aldabra avait vécu dans le jardin de ce dernier avant de rejoindre un zoo de Calcutta. La tortue géante est morte le 22 mars, à l’âge – présumé – de 255 ans. Tous les employés du zoo se sont déclarés attristés par cette sombre nouvelle. Source: Christophe Olry, Futura-Sciences, le 30/03/2006 à 17h48 Quoi qu'il en soit, l'année 2006 est fatale pour les très vieilles tortues
  3. Les mammifères ne sont les seuls vertébrés à communiquer grâce aux ultrasons. Amolops tormotus, une espèce de grenouille vivnat près des sources d'eau chaude de Huangshan, dans l'est de la Chine, communique avec ses congénères à de hautes fréquence couvrant ainsi le bruit de son environnement. Amolops tormotus Alors que les amphibiens, les reptiles et la plupart des oiseaux n'émettent ni ne perçoivent de sons supérieurs à 12 kHz, les grenouilles mâles de cette espèce répondent à des fréquences allant juqu'à 34 kHz. Leurs oreilles présentent des caractéristiquent "extrêmement inhabituelles": tympans particulièrement fins et concaves, canaux auditifs complexes, osselets internes très légers. Article paru dans Science et Avenir -N°711- Mai 2006
  4. Tant que le lit de la rivière se fait acceuillant, les salamandres d'Oklahoma ne sont pas pressées de grandir... Chez Eurycea tynerensis, une salamandre du plateau d'Ozark, à l'ouest du fleuve Mississipi (Etats-Unis) des chercheurs de l'université du Texas ont découvert que le passage de la forme juvénile aquatique à la forme adulte terrestre dépend en effet de la microsructure de son habitat. Eurycea tynerensis Photo pour illustration Dans les rivières à gros blocs, où subsistent toujours des espaces interstitiels remplis d'eau, les salamandres se maintienent à l'état pédomophe: elles jouissent de leur maturité sexuelle mais conservent des caractères juvéniles, en particulier les branchies. Les rivières qui s'assèchent à la saison chaudes, ou celles donts les lits sont faits de sédiments fins (colmatant tout interstice), voient en revanche éclore des adultes à l'état métamorphosé. Il leur faut alors vivre à l'air libre et errer en quête de nouveaux points d'eau et de partenaires. Selon les chercheurs, les deux formes régionales ont désormais bien "fixées" et connaissent une histoire évolutive différente. Au point que les salamandres pédomorphes du plateau d'Ozark pourraient bien un jour ne plus être capables de se mtamorphoser, un peu comme les axolotls mexicains que l'on connaît plus - ou presque- qu'au stade larvaire. Article paru dans Science et Avenir -N°711- Mai 2006
  5. askook

    Bébés dermatophages

    Boulengerula taitanus a une manière originale de nourrir sa progéniture. Les jeunes de cet amphibien ovipare, sans pattes, du sud du kenya se repaissent de la peau de leur mère Un comportement parental jamais vu selon les chercheurs qui l'on décrit (Nature, 13/04/06) Boulengerula taitanus Au moment de la couvaison, la couche externe de la peau des femelles Boulengerula devient plus épaisse, elle se charge en une graisse nutritive Pendant les deux mois qui suivent la sortie de leur œuf, les petits amphibiens sont totalement dépendants de leur mère. Ils se nourrissent de cette couche externe, qu'ils dècollent à l'aide de leurs mâchoires inférieures et de dents spécialement adaptées Juvéniles se "nourrissant de leur mère"........ Gros plan d'une dent d'un juvénile L'analyse du contenu de leur estomac indique qu'ils se nourrissent exclusivement de l'épiderme externe maternel. En fait, tant qu'ils n'ont pas acquis leurs dents d'adulte, ils sont incapables de manger des termites ou de creuser le sol :albino: En observant la croissance des petits Boulengerula taitanus, les chercheurs ont pu constater qu'en une semaine ils s'étaient allongés de 11 % tandis que leur mère avait perdu dans le même temps 14 % de sa masse corporelle Cette espèce appartement à l'ordre des Gymnophiona et à la famille des Caeciliiadae, décrite par Loveridge en 1935, mesure jusqu'à 33 cm et possède des moeurs souterraines Source: Sciences et Avenir N°712 de Juin 2006 et photos pour illustration tirées de google
  6. L'équipe de Richard Shine (Université de Sidney) a mesuré les pattes du crapaud buffle (Bufo marinus). En moyenne, celles des portées 2006 sont 10% plus longues que celles des générations précédentes. Photo pour illustration Ce qui explique que cette espèce nuisible, débarquée en Australie il y a 70 ans, progresse de plus en plus vite. Alors qu'ils parcouraient 10 km par an en 1935, les envahisseurs en font aujord'hui 50! L'invasion progressive de Bufo marinus est un bel exemple d'évolution en marche. Et personne n'y échappe. L'an dernier, la même équipe a montré que deux espèces de serpents on vu leur tête rapetisser, ce qui les empêche de manger ces amphibiens à la toxicité fatale. Article paru dans Sciences et Avenir - N°701 - Avril 2006
  7. askook

    Le crapaud de Kihansi

    Les petits crapauds tanzaniens (Nectophrynoides asperginis) en tragique disparition. Comment sauver une espèce dont l’écosystème est détruit à jamais ? C’est le problème que posent les derniers crapauds de Kihansi, aujourd’hui hébergés par des zoos américains. Nectophrynoides asperginis (crapaud de Kihansi) Dans le zoo du Bronx, après la salle des serpents et ses pythons gigantesques, se trouve une pièce isolée au taux d’humidité très élevé et au plafond très bas. Cinq petits terrariums abritent 159 amphibiens de couleur moutarde, à peine plus gros qu’un ongle (environ 20 mm), et qui sont sans doute les derniers représentants de leur espèce. Douze mille huit cents kilomètres séparent ces crapauds vivipares de leur habitat naturel, à savoir les gorges de Kihansi, situées dans les montagnes d’Udzungwa, en Tanzanie. Cascades de Kihansi en Tanzanie Depuis des millions d’années, une cascade gigantesque répandait sur ces gorges un crachin constant et y soufflait un vent perpétuel, créant ainsi un environnement très spécifique où vivaient ces crapauds en compagnie d’autres créatures endémiques. En 2000, un barrage hydroélectrique a diminué le débit de la chute d’eau de 90% et l’écosystème humide des gorges a disparu. Depuis, des scientifiques de toutes les disciplines se sont succédé afin d’imaginer des moyens sophistiqués et inédits pour sauver le crapaud et son monde perdu. L'histoire qui sa suivre, montre à quel point il est facile pour l’homme de perturber la nature, et que même les meilleurs scientifiques ne sont pas toujours capables de réparer les dégâts. Les hautes montagnes d’Udzungwa dominent une mer de savane sèche et font partie de l’arc montagneux de l’Est africain, un archipel en forme de croissant qui regroupe neuf chaînes de montagnes. On y trouve les forêts vierges les plus anciennes de la planète. Grâce à leur isolement et à la stabilité du climat, la flore et la faune de cette région ont eu 10 millions d’années pour évoluer tranquillement. Des milliers d’espèces spécifiques de plantes et d’animaux vivent dans ces neuf chaînes de montagnes. Certaines limitent leur habitat à une seule chaîne, voire à un endroit très localisé. Le crapaud de Kihansi (Nectophrynoides asperginis) est le vertébré qui dispose du territoire le plus petit : 2 hectares seulement. Et, selon certains biologistes, il vit dans ces gorges ou à proximité depuis au moins 10 millions d’années. Les gorges commencent à l’endroit où le fleuve Kihansi chute d’une hauteur de 100 mètres puis de 750 mètres, et poursuit son cours sur 4 kilomètres de méandres et de cascades. Le débit du fleuve reste constant toute l’année, alors que les autres cours d’eau de la région disparaissent à la saison sèche. Les falaises à pic et les eaux tumultueuses ont longtemps dissuadé les humains de pénétrer dans ce sanctuaire, permettant ainsi à ces créatures de la bruine de vivre à l’écart du monde des vivants. Mais la forte déclivité du terrain et le débit constant du cours d’eau forment également des conditions idéales pour les centrales hydrauliques. En 1983, des ingénieurs ont donc imaginé de dévier le cours du fleuve via un barrage érigé au-dessus des gorges vers un tunnel équipé d’une turbine. D’après une étude sur ce réservoir de 20 hectares, l’impact écologique de ce projet de 270 millions de dollars, financé à l’origine par des prêts de la Banque mondiale, devait être bénin. “Cette population était vouée à disparaître” En 1994, les travaux commencèrent. Des banques de développement norvégiennes, suédoises et allemandes vinrent par la suite participer au projet, en insistant sur le respect de la faune et de la flore. C’est pourquoi, en 1996, alors que la construction du barrage était déjà très avancée, on permit aux biologistes, et notamment au spécialiste en herpétologie Kim Howell, de l’université de Dar es-Salaam, d’aller explorer les gorges. Ils y découvrirent environ 50.000 représentants des fameux crapauds, dissimulés dans d’épais tapis de mousse. Les biologistes comprirent tout de suite qu’il y avait peu d’espoir de sauver le batracien. “Des que nous avons découvert l’endroit, nous avons su que cette population était vouée à disparaître”, explique un consultant étranger, qui, comme beaucoup d’autres, a tenu à garder l’anonymat du fait des tensions politiques engendrées par le barrage. Les biologistes cherchèrent alors d’autres sites pour y transplanter les crapauds. Sans succès. Ils conseillèrent alors de ne dévier que la moitie du débit du fleuve, mais cette recommandation resta lettre morte. En 1999, des journaux européens eurent vent de ces études jamais publiées et de l’existence du Nectophrynoides asperginis, ce crapaud en voie de disparition. Craignant l’extinction de l’espèce, le gouvernement tanzanien a permis à la Wildlife Conservation Society (institution américaine de protection et de conservation des animaux et des écosystèmes, basée a New York, dans le parc zoologique du Bronx) de prélever 500 crapauds afin de les élever en captivité dans une demi-douzaine de zoos américains. Mais les amphibiens souffraient en captivité et furent rapidement victimes de problèmes pulmonaires, d’infections, de problèmes osseux, de parasites intestinaux et de carences nutritionnelles. Toute reproduction semblait exclue. Au printemps 2004, les zoos du Bronx et de Toledo (dans l’Ohio) ne comptaient plus que 70 survivants. Mais, en 2005, les crapauds ressuscitèrent. Les vétérinaires du zoo avaient prescrit des traitements efficaces et avaient découvert que l’éclairage ultraviolet du zoo était trop fort : les crapauds préféraient la lumière tamisée d’ampoules de 12 volts. Ils recommencèrent alors rapidement à se reproduire et il y a désormais 300 crapauds répartis entre les deux zoos. Un spécimen de Nectophrynoides asperginis avec un juvénile, de couleur violet, sur son dos L’environnement des gorges ne peut être restauré Pendant ce temps-la, à Kihansi, la situation a commencé par s’améliorer. Grâce à un système d’irrigation par aspersion installé début 2001 (de l’eau envoyée sous pression retombe en fine pluie artificielle), les plantes des marécages ont doucement récupéré. Durement touchée, la population des proies du crapaud, comme l’insecte endémique Ortheziola, a également augmenté, explique Peter Hawkes, un entomologiste consultant de Pretoria, en Afrique du Sud. Encore plus encourageant, d’après des rapports internes de juin 2003, environ 20.000 crapauds ont à nouveau peuple la zone. Mais, un mois plus tard, cette population s’effondrait à nouveau. On n’en comptait plus que 40 en août 2003, et seulement 5 en janvier 2004. Depuis, ils ont sans doute tous disparu. Pour les biologistes, il y a plusieurs coupables. La cause première est sans doute un champignon, la chytridiomycose, une infection mortelle de la peau, qui fait des ravages chez les amphibiens du monde entier. D’après les données recueillies, le champignon n’était pas encore présent au début des travaux. Les systèmes d’aspersion pourraient avoir propagé le virus, tout comme les bottes des dizaines de scientifiques venus des quatre continents. D’autres remarquent que cet effondrement de 2003 coïncide avec la brève ouverture des vannes du barrage destinée à éliminer les sédiments. D’après des analyses, ces sédiments étaient gorgés de pesticides utilisés en amont par un nombre croissant de cultivateurs de maïs, et ces fortes concentrations toxiques auraient pu tuer les crapauds. Mais il ne s’agit là que des causes immédiates. Pour de nombreux scientifiques, l’environnement des gorges a été irrémédiablement altéré et ne peut être restauré : les changements ont affaibli les crapauds, et les produits chimiques ou les maladies n’ont fait que les achever. Par exemple, la bruine produite par la cascade recouvrait le sol de limon fertile, alors que l’arrosage artificiel se contente de vaporiser de l’eau qui laisse les sols friables et sensibles à l’érosion. La force des chutes d’eau provoque également un vent incessant, dont le rôle dans cet écosystème demeure inconnu. “On ignore jusqu’a quel point ce système artificiel est adéquat”, explique l’ingénieur en ressources hydrauliques John Gerstle, de Hydrosphere Ressources Consultants, à Boulder, dans le Colorado, qui a supervisé jusqu’en 2004 une grande partie des travaux de restauration dans les gorges. “Il est difficile de reproduire une situation que l’on ne comprend pas parfaitement.” Source: naturendanger.canalblog.com
  8. La "grenouille persillée" a toujours vue sur le Mont-Saint-Michel Pelodytes punctatus (pélodyte ponctué ou grenouille persillée), minuscule batracien rare et protégé de la baie du Mont-Saint-Michel, ne craint pas les travaux prévus pour désensabler le Mont: il a pris ses aises dans un nouveau site aménagé pour lui, coupant court aux critiques de ses détracteurs. Les grands travaux visant à rendre son caractère insulaire au "rocher" doivent débuter en juin mais, depuis un an, un chantier visant à déplacer la population des pélodytes s'est mis en place. L'anse de Moidrey - ancienne boucle du Couesnon, la rivière qui se jette dans la baie - où s'ébattait jusqu'à présent le batracien, va en effet devenir un bassin de stockage des eaux, peu compatible avec les pélodytes, qui aiment les mares de faible profondeur. Alors, le syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel a fait construire pour la petite grenouille, à l'ouest de cette anse, un espace privé de 10 petites mares reconstituant son habitat d'origine, sur un terrain d'environ 80 hectares hors de l'aire des travaux. Le pélodyte n'est pas très visible: il fait entre 3 et 4 cm en moyenne, se cache dans des petits trous de mulots ou des souches, ne sort que la nuit, et dispose d'un camouflage très fin, une robe grisâtre tachetée de vert vif. Pelodytes punctatus. Photo pour illustration. Source: google Il n'en fallait pas plus pour que certains mettent en doute son existence sur le site, et s'insurgent contre les frais engagés par le syndicat mixte, qui s'élèvent à 200.000 euros, pour "une fantaisie environnementale". "Ce n'est pas une fantaisie, mais une précaution environnementale nécessaire. Après une enquête publique en 2002 et des études sur l'environnement, la préfecture a donné en 2003 son autorisation pour le désensablement du Mont, assortie d'une obligation ferme de protéger les pélodytes", explique Claire Montemont, responsable presse du syndicat mixte. Un an après la création du nouvel habitat, "le pélodyte existe bel et bien dans la Baie", explique Romain Criou, biologiste, qui a comptabilisé au moins "191 pontes, soit autant de femelles", au fil de ses observations sur le nouveau site, de février à avril, pendant la période de reproduction. Une ponte représente de 200 à 700 oeufs, et la prédation, "pas plus importante qu'ailleurs", n'empêche pas la survie de l'espèce, estime le biologiste, du bureau d'étude breton Althis, basé à Lizio (Morbihan). Selon lui, les pontes sont presque quatre fois plus nombreuses que celles recensées lors d'une précédente étude en 2002. Le batracien est une espèce "pionnière qui colonise des milieux instables", et le mouvement de population s'est fait naturellement, sans intervention humaine, explique M. Criou. Très sensible aux conditions extérieures (climat, pesticide, drainage des terres agricoles), la "grenouille persillée" se trouve presque exclusivement en Espagne et en France, surtout sur le littoral atlantique, le pourtour méditerranéen et les grands fleuves. Source: La république du Centre du 15 mai 2006
  9. Chrysopelea ornata La couleuvre volante ou serpent doré des arbres est l'un des cinq espèces de serpent capables d'étirer ses côtes et de se glisser obliquement d'arbre en arbre, donnant parfois l'impression de voler. Ce serpent de la famille des Colubridae et de la sous-famille des colubrinae, fait partie des couleuvres possèdant une dentition opisthoglyphe. Ses dents venimeuses implantées sur l'arrière des mâchoires ne semblent pas constituer un danger pour l'homme et aucun cas d'envenimation n'a été signalé. Sa morsure est sans suite, seuls quelques picotements se font resentir au point de la morsure. Mais prudence est de rigueur!! Chrysopelea ornata est divisée en deux ou trois-sous-espèces selon les auteurs: ornata, ornatissima, sinhaleya. L'aire géographique de cette espèce est située en Asie du sud-est: De l'Inde et du Sri Lanka à l'Indonésie et du sud-est de la Chine jusqu'à la Péninsule Malaise. Description. D'une taille d'environ 100 à 120 cm avec un maximal de 140 cm, c'est une couleuvre qui possède une tête bien distincte du cou, avec un museau déprimé et des yeux relativement grands. Possédant un corps allongé et mince, qui lui donne une allure athlétique. Son écaillure est lisse ou faiblement carénée et possède des carènes latérales entre les écailles ventrales et celles des flancs, lui évitant de glisser des branches. De coloration très variable, mais toujours d'une grande beauté. La tête est noire, marquée de bandes transversales et de points jaunes, les écailles labiales sont jaunes. Sa livrée est vert jaunâtre et chaque écaille est bordée et divisée par du noir et la face ventrale est jaune. Habitat et moeurs. Chrysopelea ornata est une espèce arboricole et héliophile. Elle se rencontre dans les forêts tropicales claires et pluviales, les plantations et les plaines. Elle fréquente aussi les arbres isolés dans les clairières, voire même dans les villes et aux abords des habitations. Active et visible essentiellement la journée et surtout pendant la saison des pluies, Chrysopelea ornata vit et mue dans le feuillage pas trop dense des arbres ainsi qu'à leur cime. Elle se déplace au sommet des arbres en grimpant, sautant ou glissant. Chrysopelea ornata excelle dans l'art de l'escalade, rien ne résiste aux dons de grimpeur qu'elle possède, et parvient même à descendre le long d'un tronc très lisse en s'agrippant à d'infimes aspérités aux moyens de ces carènes latérales. Chrysopelea ornata est capable de planer en se lançant d'un arbre, le corps tendu et rigide, oblique par rapport au sol, comme une véritable flèche. De plus, la surface ventrale de son corps de creuse, ce qui augmente la résistance de l'air. Ainsi la couleuvre volante peut franchir des distances assez impressionnnantes, de plus d'une dizaine de mètres. Il arrive de rencontrer des spécimens au pied des arbres ou dans l'herbe, ce sont en général des jeunes ou des femelles venues à terre pour pondre. La ponte a lieu en général en deux fois, de février à juin, et comporte à chaque ponte de 5 à 15 oeufs mesurant en moyenne 28 à 36 mm x 13 à 16 mm. Dans son habitat naturel, l'alimentation se compose essentiellement de petits lézards, d'oiseaux, de minuscules mammifères et parfois de grenouilles. Les proies sont tuées par constriction (petits mammifères) ou ingurgitées vivantes et tuées par les crochets opisthoglyphes (lézards). Photo pour illustration. Source: google Vie en captivité Malgré son caractère agressif, sa facilité à frapper gueule largement ouverte et sa dentition opistoglyphe, Chrysopelea ornata reste un serpent magnifique et intéressant à détenir en captivité, si l'on observe quelques règles. Terrarium. Chrysopelea ornata a besoin d'un terrarium vaste 100/120 x 50/60 x 60/80 cm avec des aérations latérales. L'essentiel du décor se composera de nombreuses branches horizontales ou obliques, garnies de végétation artificielle. Une ou deux cachettes aériennes obscures avec une petite entrée adaptée à la taille des individus seront indispensables. Même si cette espèce reste assez farouche et prompte à mordre, Chrysopelea ornata reste très curieuse. Je possède un couple d'individu qui ne sortent que leur tête de la cachette et observent tout ce qui se passe dans la pièce dès qu'ils aperçoivent quelqu'un et cela pendant des heures. On complétera le décor par un récipient d'eau suffisamment grand pour qu'il puisse s'y baigner complètement. Le sol n'a que peu d'importance car Chrysopelea ornata n'y vient que très rarement. Le tout est de respecter un sol sec avec une hygiène rigoureuse. L'éclairage sera assuré par un tube fluorscent d'une forte intensité et de préférence avec des U.V pendant 12 à 14 heures. Ce point est vital pour cette espèce. Le chauffage se fera par une lampe de type "spot" bien protégée, afin d'éviter les brûlures, ou par un système Tofhor installé à mi-hauteur dans le terrarium. La température diurne sera comprise entre 27 et 29 °C avec un point chaud à 30-32 °C, la nuit elle sera descendue à 24-25 °C. L'humidité de l'air se situera entre 70 et 80 % avec un sol et un décor toujours sec dans sa plus grande partie. Des pulvérisations quotidiennes sont les bienvenues, car le serpent doré des arbres vient boire les gouttes à peines sorties du pulvérisateur. Nourriture. La nourriture sera constituée de souris et souriceaux, que Chrysopelea ornata accepte sans aucun problème, dès qu'elle est bien adaptée à la vie en terrarium. Pour les individus sauvages (ce qui est souvent le cas), ils n'acceptent en général que des lézards. Il n'y a plus alors qu'à user de stratégie pour les habituer à la souris. Cela se fait très rapidement, car Chrysopelea ornata a un gros appétit et vu sa vivacité, il est donc prudent de séparer ou de bien surveiller ls individus lors de la prise de nourriture, car le cannibalisme accidentel est possible. Pour faciliter la prise de nourriture chez des spécimens nouvellement arrivés, je conseille de frotter des souriceaux sur des mues de lézards puis de les mettre dans une niche ou cachette en altitude. Reproduction. La reproduction est assez facile et fréquente en captivité. Le plus dur reste l'incubation des oeufs et l'élevage des jeunes. Pour Chrysopelea ornata, pas besoin d'hivernation, seule une période très humide divisée en deux (juin-juillet et de fin août-septembre) stimulera le ou les accouplements. Une première ponte d'environ une dizaine d'oeufs sera déposée dans le bac prévu à cet effet et rempli de vermiculite. Puis deux, trois voire quatre pontes suivront à quelques mois d'intervalle. Mais à partir de la troisième pontes, les oeufs ne sont plus fécondés. Pour les pontes fertiles, les oeufs sont palcés en incubateur à une température de 29,5/30 °C avec une hygrométrie à saturation, ce qui vous permettra de voir éclore les oeufs au bout de 70 à 92 jours. Lorsque les jeunes éclosent et c'est déjà un exploit! Il faut vite les séparer les uns des autres afin de pouvoir les chouchouter car les juvéniles sont vraiment tout petit, ne mesurant que de 11 à 15 cm , et fragiles. De plus, mauvais mangeur, il faut souvent les gaver avec des morceaux de souriceaux. Spécimens nouveau-nés. Conclusion. Chrysopelea ornata est une espèce intéressante à élever. D'une beauté magnifique, avec une acclimatation assez rapide tout en restant relativement farouche. Elle reste une de mes espèces favorites et j'espère vous avoir donnée l'envie de l'élever. Mais attention, comme beaucoup de serpents asiatiques les individus sauvages sont parasités, et hélas peu d'individus nés en captivité sont disponibles.
  10. Lampropeltis mexicana Description et répartition: Le serpent roi de San Luis est un serpent originaire du nord du Mexique et du sud des Etats-Unis. Il fréquente les endroits désertiques, forestiers et montagneux. Cette très belle espèce fait notamment pensé de par de ses couleurs a un faux corail pourtant c’est un serpent roi au même titre que les Lampropeltis getulus ssp. Les couleurs types du Lampropeltis mexicana sont des dessins annelés rouge ou orange alternant d’un gris plus ou moins foncé. Il existe trois sous espèces de Lampropeltis mexicana: -Lampropeltis mexicana mexicana -Lampropeltis mexicana thayeri -Lampropeltis mexicana greeri Ces trois sous espèces se différencient par leurs couleurs qui peuvent être plus ou moins marqué, de leurs écailles, et du nombre d’œuf lors des pontes: 6 œufs pour le Lampropeltis mexicain thayeri et le Lampropeltis mexicana greeri alors que le Lampropeltis mexicana mexicana en ponds 12 en moyenne. Cette espèce a des mœurs assez discrète nocturne et terrestre, elle a une activité très importante la nuit. La taille est en moyenne de 90cm. Comme tout les lampropeltis c’est un serpent ophiophage. Terrarium et maintenance: Un terrarium de 60x40x40 cm est généralement suffisant pour maintenir un seul spécimen , le terrarium sera de type semi désertique et sera installé comme tout terrarium: gamelle d’eau cachettes substrat et des températures adaptés pour l’espèce:le jour 28-30° au point chaud et au point froid environ 25°,la nuit le point chaut et le point froid seront de 20-22°C. étant donné que ce serpent vit dans un milieu semi-désertique l’hygrométrie doit être de l’ordre de 45-50%. L’éclairage sera assuré par la lumière du jour ou par un tube UV. Le seul point négatif de cette espèce est que certains juvéniles sont assez difficiles a faire démarrer tout comme le Lampropeltis alterna. Reproduction: Pour espérer avoir de la reproduction le couple de lampropeltis devra avoir été au repos pendant un peu plus de deux mois aux alentour de 13°C, cette étape est généralement indispensable. L’incubation dure plus ou moins cinquante jours et l’incubateur devra être a la température de 28°C. Le nombre d’œufs dépendra de la sous espèce: 6 en moyenne pour le greeri et le thayeri et 12 en moyenne pour le mexicana. Les jeunes a l’éclosion feront environ 20cm. Lampropeltis mexicana greeri: Photos pour illustration Lampropeltis mexicana thayeri: Photos pour illustratrion Lampropeltis mexicana mexicana: Photos pour illustrations La fiche d'élevage et le texte original sont de Reptidico
  11. Vie en captivité En matière de maintenance et d'élevage, Thamnophis sirtalis a beaucoup d'atouts: Elle est de taille raisonnable, réellement facile à élever, se reproduit très bien en captivité et possède un caractère docile. Installation en captivité. Le terrarium est de taille modeste 60/80 x 40 x 30 cm pour un couple, allant jusqu'à 80 x 50 x40cm pour un groupe de 5 à 6 individus. On utilise un terrarium spécifique et classique pour serpent, avec une bonne aération et une ouverture horizontale coulissante qui n'offre pas de possibilité d'évasion. Il faut éviter absolument les bacs munis de couvercle que l'on pose car Thamnophis sirtalis peut prétende au titre de "reine de l'évasion". En effet, il faut avoir à l'esprit que ces serpents sont des artistes en la matière, de part leur rapidité et en raison de leur taille modeste. Le chauffage est assuré par un câble chauffant ou tapis chauffant que l'on placera sous une moitié du terrarium, afin d'atteindre un point chaud à 29-30° C, dans la plus grande partie du terrarium la température sera comprise entre 23-26° C. La nuit, on coupera ou l'on réduira le chauffage pour que la température descende à 20-22° C. L'éclairage est également important, surtout sil'on considère que dans la nature Thamnophis sirtalis s'expose au soleil. On installera dans le terrarium, un tube de couleur blanc industriel qui fonctionnera 12 heures par jour. Pour le fond du terrarium, on peut employer un substrat constitué de fragments de bois ou d'écorces, facilement remplaçable et relativement esthétique. Par contre, on évitera tout substrat meuble comme le sable ou le terreau qui sont vecteurs de parasites ou de stomatites lorsqu'ils sont ingérés involontairement. Pour les terrariophiles peu désireux de mettre ce genre de substrat, ce qui est mon cas, le papier essuie-tout, le papier journal, ou les revêtements de sol plastique font l'affaire et ont un avantage pour l'entretien et l'hygiène. En revanche, et ceci est fondamental, le substrat garnissant le fond du terrarium devra rester rigoureusement sec, un sol humide aboutissant immanquablement à des maladies cutanées sévères. Ne négligez pas ce risque,car Thamnophis sirtalis est particulièrement prédisposée à ce type de maladie. Un récipient d'eau (à maintenir toujours propre) permettra à Thamnophis sirtalis de boire et de s'immerger, voire de chasser si l'on y place des poissons vivants. Au-dessus de ce récipient, on installera une branche ou une souche garnie de feuillage artificiel, qui auront l'effet d'augmenter l'espace vital du terrarium et de répondre aux envies de grimper des serpents-jarretière. Vous y verrez un ou deux individus s'y lover et profiter de la lumière. Et l'on terminera l'installation par une cachette, toujours indispensable. Alimentation. Sur le plan alimentaire, Thamnophis sirtalis est assez facile à satisfaire, mais il faut prendre certaines précautions. En effet, le régime piscivore du serpent-jarretière, si pratique à certains égards l'expose à souffrir de carences en calcium et d'hypovitaminose B1. Ces risques sont maximisés si on les nourrit de filets de poissons et non de poissons entiers. Alors pour éviter tout cela, le menu recommandé se composera de petits poissons frais entiers (goujons, vairons, guppys), de morceaux de saumon frais, de souriceaux, vers de terre, en alternant le tout. Les repas seront composés de deux à trois proies distribués une fois par semaine. L'hypovitaminose... L'hypovitaminose... L'hypovitaminose... l'hypovitaminose... L'hypovitaminose B1, se traduit par une dégénérescence cérébrale mortelle, dont les symptômes sont principalement des troubles de la locomotion avec des convulsions du premier tiers du corps. Cette maladie dûe à la présence de substances appelées thiaminases qui détruisent la vitamine B1, contenue dans le chair de poisson. Or, il faut savoir que la congélation a pour effet d'augmenter la teneur en thiaminases, c'est la raison pour laquelle, on utilisera plutôt du poissons frais, et que certaines de variétés de poissons sont particulièrement riches en thiaminases. Ces espèces à risques, sont notamment les poissons rouges, les sardines, les éperlans, les carpes, les poissons-chats. Reproduction. La reproduction de Thamnophis sirtalis peut être facilement obtenue, moyennant certaines conditions préalables. Premièrement, les géniteurs doivent être en parfaite santé et sexuellement mature, c'est généralement le cas dès l'âge de 18 mois, bien que certains spécimens précoses soient disposés à se reproduire dès la fin de leur première année. Une vraie période d'hivernation, pour une bonne reproduction, est indispensable. Pour des spécimens détenus en captivité depuis plusieus années, une simple période de repos peut parfois suffire Pour les terrariophiles qui vont faire hiverner les reproducteurs (ils donneront une plus grande longévité à leurs animaux, environ 7 ans avec un record de 11 ans), ils abaisseront graduellement la température jusqu'à 10/15° C et réduiront la durée d'éclairage à 8 heures d'éclairage par jour et ceci pendant trois à quatre mois (d'octobre/novembre à février/mars). Ensuite, ils reviendront progressivemen aux conditions normales de maintenance. Les serpents-jarretière sortent de leur léthargie et s'accouplent. L'accouplement a lieu vers mars-avril et la mise bas en jun. Il peut y avoir une portée en automne. La durée de gestation est extrêment variable, de 2 mois (T.s similis, T.s tetrataenia) à 5 mois (T.s fitchi, T.s pickeringi) selon les sous-espèces et leur aire géographique. Plus l'aire géographique se trouve au nord, plus la durée de gestation est longue. Les portées sont comprises entre 18 et 25 jeunes, mesurant une vingtaine de centimètres, selon la taille de la femelle. Ces jeunes naîtront enveloppés dans une poche transparente qu'ils perceront immédiatement après leur naissance. N'hésitez-pas à les aider si vous voyez qu'ils éprouvent une certaine difficulté à se défaire de cette poche. Dés la naissance, il faut séparer les jeunes de la mère, car l'ophiophagie entre parents et nouveaux-nés est courant chez le genre Thamnophis. Les jeunes sont à élever séparément ou du moins lors de la distribution des repas, car gâre au canibalisme accidentel. Ces repas se composeront au début de morceau de vers de terre, de petits poissons (danio, guppy) ou de morceaux de saumon frais, le tout adapté à leur taille. La prise ne nourriture ne pose généralement aucun problème, et l'on nourrira tout ce petit monde à la fréquence d'un repas tous les 3 jours.
  12. Thamnophis sirtalis Le genre Thamnophis ou serpent-jarretière a une réputation de "serpent pour terrariophiles débutants". Cela est vrai!!! Mais, il est important de bien connaître cette espèce et son maintien en captivité, car souvent faute de documentations, ces serpents en pâtissent, sont détenus dans de mauvaises conditions et meurent. Et pourtant, le genre Thamnophis est facile et agréable à élever, et cela est bien dommage que peu d'éleveurs en France s'y intéressent. Ce serpent de la famille des Colubridae et de la sous-famille des Natricinae (serpents aquatiques et apparentés), compte, le plus souvent 12 sous-espèce et quelques fois 13 ou plus selon les auteurs. La systématique du genre Thamnophis n'est pas encore clairement établie et est sujette à contreverse. Parmi cette douzaine de sous-espèces, on compte des variétés extrêmement comunes (Thamnophis sirtalis sirtalis, Thamnophis sirtalis parietalis), et de véritables beauté ou raetés (Thamnophis sirtalis similis, Thamnophis sirtalis tetrataenia). Thamnophis sirtalis est l'un des serpents le plus commun et le plus répandu d'Amérique du Nord, son aire géographique se répand de la moitié Sud du Canada, dans la plupart des Etats-Unis sauf dans le Sud-Ouest et le Centre-Ouest. De part son grand nombre de sous-espèces et de sa répartition géographique, Thamnophis sirtalis fréquente toute une gamme de biotope humides. Cela comprend les marais, les prairies, les friches, les haies, les forêts tempérées et les abords des cours d'eau. On les rencontre aussi bien en plaines que dans les montagnes jusqu'à une altitude de 2 000 mètres. La couleur et les dessins sont très variables. Suivant les sous-espèces, les individus peuvent être brun foncé, noir, vert ou olive, avec des lignes de couleur bien délimitées sur le dos et les flancs. Des séries de points noirs ou roussâtres sont souvent visibles entre les différentes lignes. Avec l'âge, des taches rouge apparaissent en arrières de la mâchoires. En dehors de la forme type des différentes sous-espèces, il faut signaler chez Thamnophis sirtalis de fréquents cas de mélanisme (spécimens entièrement noir). Ce phénomène s'observe surtout dans la partie la plus septentrionale de l'aire de répartition. En revanche, les cas d'albinisme sont relativement rares. Je vais essayer de différencier les différentes sous-espèces une par une, de part leur coloration et leur aire géographique. - Thamnophis sirtalis sirtalis ou serpent-jarretière commun oriental Elle se caractérise par une couleur de fond marron foncé, olive ou noire, rechaussée de lignes longitudinales jaunes le long de la colonne vertébrale et sur les flancs. Des taches noires sont présentes entre la ligne dorsale et les lignes latérales. On rencontre cette sous-espèce au sud de l'Ontario (Canada), à l'est du Minnesota et de l'Iowa jusqu'au sud du Missouri et de l'Arkansas, de l'est du Texas en traversant jusqu'aux côtes de l'Atlantique et jusqu'au sud de la Floride. Cette sous-espèce est la plus répandue et la plus commercialisée. Thamnophis sirtalis sirtalis Photo pour illustration - Thamnophis sirtalis annectans ou serpent-jarretière commun du Texas Elle possède de larges rayures de couleur orange sur le dos et les flancs. Ces rayures se situent le long de la 3 ème rangée d'écailles mais peuvent s'étendre le long de la 2 ème et de la 4 ème rangée. On la rencontre sur les bords de l'Oklahoma et du Texas jusqu'au sud du Texas. Thamnophis sirtalis annectans Photo pour illustration - Thamnophis sirtlais concinnus ou serpent-jarretière commun à taches rouge De couleur de fond noir avec des rayures d'un gris-jaunâtre très éclatant. Elle possède une unique rangée large, bien marquée, en bas de chaque côtés de son corps, avec des taches rouges. Le dessus de la tête est également marqué de rouge. Son aire géographique se situe du nord-ouest de l'Oregon et dans l'extrême sud-ouest de Washington. Cette sous-espèce est très attrayante. Thamnophis sirtalis concinnus Photo pour illustration - Thamnophis sirtalis dorsalis ou serpent-jarretière commun du Nouveau-Mexique Ressemble à Thamnophis sirtalis parietalis, mais le marquage rouge du bas des flancs est plus réduit (moins net) principalement confiné entre les écailles au lieu d'être sur les écailles. On peut la trouver dans la vallée du Rio Grande et à l'extrême ouest du Texas. Thamnophis sirtalis dorsalis Photo pour illustration - Thamnophis sirtalis fitchi ou serpent-jarretière commun des vallées De couleur gris-foncé allant jusqu'au marron avec une rayure dorsale bien marquée et le dessus de la tête est noir. Cette sous-espèce se trouve dans le nord et sur les côtes de la Californie, cependant elle n'occupe pas les zones abondamment peuplées par Thamnophis sirtalis infernalis. On la trouve aussi dans le nord-ouest du Nevada, dans le sud-ouest et l'est de l'Oregon, dans l'Idaho, l'Utah, l'ouest du Montana et de Washington jusqu'à la Colombie Britannique (Canada) et au sud-est de l'Alaska. Elle est la sous-espèce que l'on rencontre le plus au nord de l'aire de répartition de Thamnophis sirtalis. Thamnophis sirtalis fitchi Photo pour illustration - Thamnophis sirtalis infernalis ou serpent-jarretière commun aux flancs rouges de Californie Ressemblant de près à Thamnophis sirtalis parietalis, elle présente sur le dos une rayure gris foncé bien définie et des rayures sur les flancs un peu moins prononcées. Il y a des taches rouges sur le corps au-dessus des rayures costales et le dessus de la tête est également rouge. Son aire géographique se répartie le long des côtes de la Californie (du bas du Comté de Humboldt jusqu'au Comté de San Diego). Thamnophis sirtalis infernalis Photo pour illustration - Thamnophis sirtalis pallidula ou serpent-jarretière commun maritime Assez sililaire à Thamnophis sirtalis sirtalis, mais la rayure du dos est faiblement marquée ou absente. Les petites taches couvrant le corps sontégalement plus marquées. Cette sous-espèce se trouve dans les provinces maritimes canadiennes, surtout aux alentours du Québec, et dans les zones adjacentes de la Nouvelle-Ecosse. - Thamnophis sirtalis parietalis ou serpent-jarretière commun aux flancs rouges Elle possède une rayure dorsale bien marquée avec des rayures moins bien marquées sur les flancs. Elle est aussi marquée de bandes fortement rouges entre les rayures du dos et des flancs, ce qui lui donne une apparence hautement attractive au niveau des couleurs qui peut faire penser à un damier. Le dessus de la tête est normalement brun-olive. Son aire de répartition géographique se situe au Canada dans le sud-est de la Colombie Britannique, à Alberta et au sud du Manitoba jusqu'aux grandes plaines des bords de L'Oklahoma et du Texas aux Etats-Unis. Thamnophis sirtalis parietalis Photo pour illustration - Thamnophis sirtalis pickeringi Ressemble à Thamnophis sirtalis concinnus mais avec moins de marquage qui est généralement plus foncé en coloration et la rayure est plus étroite. Le dessus de la tête est en général de couleur foncée. On la trouve au Canada sur l'île de Vancouver et dans les côtes adjacentes du sud-ouest de la Colombie-Britannique et dans l'ouest de Washington aux Etats-Unis. - Thamnophis sirtalis semifasciatus ou serpent-jarretière commun de Chicago Similaire aux autre sous-espèces par sa coloration, elle diffère par le fait qu'il y a des barres noires verticales cassants les rayures des flancs dans la zone du cou. On la rencontre dans l'Illinois, dans le sud-est du Wisconsin et dans l'exrême nord-ouest de l'Indiana. - Thamnophis sirtalis similis ou serpent-jarretière de Floride En grande partie de couleur marron foncé avec des rayures dorsales d'un jaune terne. De distinctes lignes bleues brillantes sont présentes sur les flancs, parcourant sur la 2 ème et 3 ème rangées d'écailles. Elle se rencontre essentiellement dans la Péninsule de la Floride. Cette sous-espèce est l'une des plus attrayante. Thamnophis sirtalis similis Photo pour illustration - Thamnophis sirtalis tetrataenia ou serpent-jarretière de San Francisco Le marquage rouge entre les lignes du dos et des flancs forme une ligne continue cassée par une ligne vertébrale d'un jaune très lumineux ou d'un vert-bleu vif. Le dessus de la tête estégalement rouge clair et le dessous est bleu-vert. Son aire de répartition est limitée au Comté de San Mateo en Californie et près de l'aéroport de San Francisco. Cette dernière sous-espèce est l'une des plus belles variétés de serpent-jarretière. D'autre part, c'est l'un des serpents les plus rares et les plus menacés d'Amérique du Nord, avec une aire de répartition excessivement réduite. A ce titre, et de manière fort logique, elle est strictement protégée. Il n'en demeure pas moins qu'elle fait rêver plus d'un terrariophile. Thamnophis sirtalis tetrataenia Photo pour illustration Description. L'aspect général de ce serpent est svelte, avec un corps long et fin, et des écailles carénées. La tête est légèrement élargie à l'arrière, bien distincte du cou et possède un museau assez court et des yeux de taille moyenne, avec une pupille ronde. D'une taille allant de 50 à 80 cm, et pouvant atteindre 130 cm pour une femelle adulte, qui est toujours plus grande et plus grosse qu'un mâle. Ces dimensions varient d'une sous-espèce à l'autre. Moeurs. Thamnophis sirtalis est un serpent terrestre et semi-aquatique, qui grimpe et nage très bien. Actif de jour comme de nuit par temps chaud, le serpent-jaretière passe les premières heures de la matinée à se chauffer au soleil, sur une pierre ou une souche par temps frais. Rapide et nerveuse, Thamnophis sirtalis ne se laisse pas facilement attraper et quand on arrive à la saisir, elle éjecte ue odeur nauséabonde par le cloaque et s'agite dans tout les sens. Parfois elle mord, mais vue sa petite taille de sa mâchoire, ses morsures restent sans conséquences. Bien qu'un cas d'envenimation léger a été observeé chez un herpétologue américain suite à une morsure de Thamnophis sirtalis(Herpetological Review, N°17, mars 1986, New-Jersey, USA et David, P & Ineich, I. 1999) De ses moeurs semi-aquatiques, Thamnophis sirtalis a un régime alimentaire qui se compose de poissons, d'amphibiens (anoures, urodèles) et de vers de terre (lombrics). Certaines sous-espèces (Thamnophis sirtalis parietalis, Thamnophis sirtalis pallidula) ont des moeurs plus terrestres que d'autres, fréquentant des biotopes plus secs et de ce fait, ont un régime alimentaire à base de rongeurs. Outre la spécificité liée au régime alimentaire, les Thamnophis sirtalis présentent une double originalité. La première concerne leur comportement au moment de l'hivernation. La plupart des serpents, au moment des premiers froids, se cherchent un abri calme et plutôt solitaire.Thamnophis sirtalis, au contraire, se regroupe pour la circonstance, parfois par centaines ou plus d'individus. Cela donne au printemps des phénomènes d'émergence en masse, lorsque tous les sujets se réveillent en même temps et sortent de l'abri. La seconde originalité, par rapport à beaucoup d'autres colubridés, est le mode de reproduction ovovivipare. Autrement dit, ils donnent naissance à des jeunes serpenteaux, le développement des oeufs s'opérant dans l'organisme de la femelle. Ces mises bas donnent un nombre très variable de jeunes, pouvant aller de 6 à 50 jenes jusqu'à un maximum de 85, avec une moyenne qui se situe entre 18 et 30 jeunes. Les accouplements ont lieu à la sortie de l'hivernation en avril et la mise pas en juin. Il peut aussi y avoir une portée en automne.
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    Anatomie du serpent

    Voici deux dessins sur l'anatomie du serpent Extrait de "Les serpents" Oeuvre collective. Edts Bordas, Paris. 1994 Extrait de " Atlas de la terrariophilie: Les serpent" Oeuvre collective. Edts Animalia. 2001
  14. Nomenclature des écailles du corps chez les serpents Dessins extraits du Guide des reptiles de France de Jacques Fretey A. Ventrales ou Gastrostèges B. Dorsales carénées C. Dorsales lisses Les dorsales se comptent selon trois méthodes indiquées ci-dessus - en diagonale - en angle - à l'horizontale D. Préanale E. Anale (ici divisée, mais peut être entière) F. Sous-caudales ou Urostèges entières G. Sous-caudales divisées (paires) H. Terminale
  15. Nomenclature des plaques céphaliques chez les serpents Dessins extraits du Guide des Reptiles de France de Jacques Fretey 1. Rostrale 2. Prénasale 3. Postnasale 4. Labiales ou Supralabiales (se comptent de la rostrale cers l'arrière) 5. Loréale ou Frénale 6. Préoculaires 7. Intersusoculaires 8. Suboculaires ou Sousoculaires 9. Infralabiales (se comptent de la mentale cers l'arrière) 10. Postorbitaires ou Postoculaires 11. Temporales 12. Frontale 13. Pariétales 14. Supraorbitaires ou Supraoculaires 15. Préfontales ou Intercanthales 16. Canthales 17. Apicales ou Postrostrales 18. Internasales 19. Mentonnières ou Sous-mandibulaires 20. Mentale ou Sous-mandibulaire médiane 21. Postmentonnières ou Gulaires 22. Ventrales 23. Préventrales 24. Gulaires
  16. askook

    La mue chez les serpents

    La mue chez les serpents Plus ou moins régulièrement, les serpents semblent "changer de peau". En réalité, ils se débarrassent des celules cornées mortes de leur épiderme. Si les mammifères "desquament" discrètement et en permanence, tandis que les lézards perdent leur mue par lambeaux, les cellules superficielles de l'épiderme des serpents se renouvellent de manières synchrone. La couche épidermique intermédiaire, envahie de vaisseaux sanguins, se compose de cellules qui se multiplient continuellement et rapidement, se déposant ensuite parallèlement à la surface et enfin s'aplatissant. Cet aplatissement de cellules, qui meurent an raison de l'accumulation de kératine*, forme la troisième couche: la couche de corne externe. A l'approche de la mue, la prolifération de cellules dans la couche interne ralentit et un liquide (exsudat**) destiné à séparer les couches de corne les plus externes (anciennes) des nouvelles est sécrété. La couche intermédiaire se disjoint alors de la couche épidermique superficielle par introduction d'air, tandis que l'épiderme profond se kératinise peu à peu. On constate une superactivité hypophysaire et thyroïdienne lors de la mue, mais sans encore comprendre les relations entre ces phénomènes. Lorsque le serpent croît, cette enveloppe rigide devient trop étroite et le serpent doit s'en débarrasser. Ce changement physiologique est particulièrement fatiguant pour les serpents qui doivent interrompre toute activité pendant plusieurs jours et il est précédé d'une période d'environ deux semaines pendant laquelle le serpent ne s'alimente pas. La mue peut alors commencer. La peau du serpent et les interstices entre les écailles perdent alors leur brillance, s'obscurcissent, ainsi que les yeux qui prennent un aspect laiteux dû à l'opacification de la lunette (les yeux des serepnts sont protégés par une couche de corne transparente). Cette période dure de 4 à 5 jours pendant laquelle les serpents sont irascibles. Lorsque leurs yeux ont pris une teinte presque bleutée, leur vue est devenue pratiquement nulle et les serpents sont alors particulièrement vulnérables. Ils recherchent les lieux humides, car ils ont besoin d'humidité pour reproduire l'exsudat qui décollera la vieille peau. Si le milieux est trop sec, la mue n'a pas lieu ou la peau se décolle en lambeaux sous l'action du frottement. Dans des conditions normales, les yeux redeviennent transparents deux ou trois jours après, et le liquide intercellulaire est réabsorbé: la vieille peau est décollée. Le serpent cherche alors un endroit adapté pour la détacher, se frottant de temps en temps le bout de l'écaille rostrale sur le substrat. Lorsqu'il réussit enfin à rompre et à décoller la mue de sa lèvre, l'exuvie*** est enfin sur le point de tomber. Il trouve alors un point d'appui entre des pierres, des branches ou de la végétation, sur lesquelles il peut accrocher les lambeaux venant de se décoller de la tête. Il commence alors à contracter progressivement ses muscles latéraux et à se contorsionner afin de sortir de son fourreau corné et pour faciliter son retournement le long se son corps, centimètre par centimètre: l'exuvie s'enlevant comme un bas. Epuisé mais pourvu de sa nouvelle peau, le serpent peut enfin reprendre ses activités normales. L'exuvie est abandonnée par le serpent, dont les couleurs apparaissent plus brillantes. On peut ainsi la découvrir sur une branche ou un rocher. Comme un moule, elle présente en creux relief les écailles et permet l'identification de l'espèce. Le procesus est le même pour tous les serpents, mais la fréquence varie selon les espèces, l'âge ou l'état de santé. La mue survient une à trois par an chez un crotale adulte, trois à quatre fois pour les serpents français, et plus fréquemment chez les boidae. Un jeune crotale mue environ sept fois par an durant les deux premières années de son existence (la première mue étant effectuée dans les heures ou les jours qui suivent sa naissance), les intervalles devenant de plus en plus longs au cours de la croissance. Mues défectueuses La déshydratation de l'animal, et surtout de l'air ambiant, contribue à provoquer des défauts de la mue. Des plaques sèches persistent sur le corps et il devient indispensable de vaporiser de l'eau sur le corps en vue de les ramollir. On peut aider la mue du serpent en le trempant dans l'eau tiède durant 1 à 2 heures, ou en le plaçant dans des serviettes humides, ses mouvements incessants faciliteront la chute des dernières plaques de mue. Lorque les peaux sèches persistent malgré tout, on doit avoir reours à une prophylaxie, c'est-à-dire fournir un degré hygromètrie correct en fonction de l'espèce et la mue suivante se faisant normalement, entraîne les débris de l'autre. on a ainsi vu des serpents se séparer de deux exuvies superposées. L'endroit le plus délicat lors de la mue des serpents est la lunette cornée de l'oeil. Il est conseillé de ne pas y toucher sinon de le faire délicatement avec un coton imbibé d'eau tiède. Une action trop brutale entraînerait un abcès précornéen. En captivité, une mue effectuée en une seule pièce est interprétée comme un signe de bonne santé. * Kératine: Substance dure de structure fibreuse formant le revêtement des écailles. ** Exsudat: Liquide organique qui suinte au niveau d'une surface enflammée, qui passe dans les tissus àn travers les parois de vaisseaux sanguins. *** Exsuvie: Partie superficielle del'épiderme rejetée à cahque mue (vieille peau). Références bibliographiques BAUCHOT, R. (1994) - Les serpents. Edt Bordas BROGARD, J. (1987) - Les maladies des reptiles. Le point vétérinaire FERRI, V. (1992) - Le grand livre des serpents du monde entier. Edt De Veecchi
  17. Le genre Pituophis, décrit par Holbrook, 1842 est placé dans la famille des Colubridae et dans la sous-famille des Colubrinae. La systématique du genre Pituophis n’est pas bien définie et est très discutée. J’utiliserai ici, la systématique la plus utilisée. Ce genre comprend 5 espèces (Pituophis catenifer, Pituophis deppei, Pituophis lineaticollis, Pituophis melanoleucus, Pituophis ruthveni). Pituophis catenifer (Blainville, 1835) Synonyme : Pituophis wilkesii Baird & Girard, 1853 ; Pituophis heermanii Hallowell, 1853 ; Elaphis reticulatus Duméril, Bibron & Duméril, 1854 ; Pituophis mexicanus Duméril, Bibron & Duméril, 1854 ; Coluber catenifer Boulenger, 1894 ; Pituophis catenifer rutilus Van Denburgh, 1920 ; Pituophis catenifer stejnegeri Van Denburgh, 1920 ; Pituophis catenifer coronalis Klauber, 1946 ; Pituophis catenifer fuliginatus Klauber, 1946 ; Pituophis melanoleucus catenifer Hirschkorn, 1986 Nom commun : Serpent gopher Répartition géographique : Amérique du Nord (Etats-Unis, Mexique) Répartition de Pituophis catenifer au Etats-Unis Sous-espèces : Pituophis catenifer catenifer (Blainville, 1835) Nom commun : Serpent gopher du Pacific Pituophis catenifer affinis Hallowell, 1852 Nom commun : Serpent gopher du Sonora Pituophis catenifer annectans Baird & Girard, 1853 Nom commun : Serpent gopher de San Diego Pituophis catenifer bimaris Klauber, 1946* Nom commun : Sepent gopher de Baja Californiae Pituophis catenifer coronalis Klauber, 1946 Nom commun : Serpent gopher de l’île Coronado Pituophis catenifer deserticola Stejneger, 1893 Nom commun : Serpent gopher du haut bassin Pituophis catenifer fulginatus Klauber, 1946 Nom commun : Serpent gopher de l’île de Saint Martin Pituophis catenifer insulanus Klauber, 1946** Nom commun : Serpent gopher de l’île de Cedros Pituophis catenifer pumilis Klauber, 1946 Nom commun : Serpent gopher de Santa Cruz Pituophis catenifer sayi (Schlegel, 1837) Nom commun : Serpent taureau Pituophis catenifer vertebralis (Blainville, 1835)*** Nom commun : Serpent gopher du cap Pituophis catenifer sayi Photo pour illustration * Certains auteurs considèrent que Pituophis catenifer bimaris n’est qu’une variante en coloration de Pituophis catenifer vertebralis ** Certains auteurs considèrent Pituophis catenifer insulanus comme étant une espèce valide Pituophis insulanus (serpent taupe de l’île de Cedros) *** Certains auteurs considèrent Pituophis catenifer vertebralis comme étant une espèce valide Pituophis vertebralis (serpent taupe de San Lucan) Pituophis deppei (Duméril, 1853) Synonyme : Elaphis deppei Duméril, 1853 ; Elaphis pleurostictus Duméril, Bibron & Duméril, 1854 ; Coluber deppii Boulenger, 1894 Nom commun : Serpent des pins mexicain Répartition géographique : Amérique du Nord (Mexique) Répartition de Pituophis deppei au Mexique Sous-espèces : Pituophis deppei deppei (Duméril, 1853) Nom commun : Serpent des pins mexicain Pituophis deppei jani (Cope, 1861) Nom commun : Serpent des pins du nord Mexique Pituophis deppei deppei Photo pour illustration Pituophis lineaticollis (Cope, 1861) Synonyme : Arizona lineaticollis Cope, 1861 ; Coluber lineaticollis Boulenger, 1894 ; Pituophis deppei Johnson, 1984 Nom commun : Serpent gopher Répartition géographique : Amérique du Nord (Mexique) – Amérique Centrale (Guatemala) Répartition géographique de Pituophis lineaticollis au Mexique Sous-espèces : Pituophis lineaticollis lineaticollis (Cope, 1861) Nom commun : Serpent gopher de Cope Pituophis lineaticollis gibsonii Stuart, 1854 Nom commun : Serpent de Gibson Pituophis lineaticollis lineaticollis Photo pour illustration Pituophis melanoleucus (Daudin, 1803) Synonyme : Coluber melanoleucus Daudin, 1803 ; Churchilla bellona Baird & Girard, 1852 ; Pituophis bellona Baird & Girard, 1852 Nom commun : Serpent des pins Répartition géographique : Amérique du Nord ( Canada, Etats-Unis, Mexique) Répartition de Pituophis melanoleucus au Etats-Unis Sous-espèces : Pituophis melanoleucus melanoleucus (Daudin, 1803) Nom commun : Serpent des pins du nord Pituophis melanoleucus lodingii Blanchard, 1924 Nom commun : Serpent des pins noir Pituophis melanoleucus mugitus Barbour, 1921 Nom commun : Serpent des pins de Floride Pituophis melanoleucus mugitus Photo pour illustration Pituophis ruthveni Stull, 1929 Synonyme : Pituophis melanoleucus ruthveni Daudin, 1803 ; Pituophis catenifer ruthveni Fugler, 1955 ; Nom commun : Serpent des pins de Louisiane Répartition géographique : Amérique du Nord ( Mexique) Photo pour illustration
  18. Malhotra & Thorpe (2004) suite à des analyses phylogénétiques ont déterminé une nouvelle classification du genre Trimeresurus sensu lato . Ce genre a été divisé en 7 genres (Trimeresurus, Parias, Cryptelytrops, Peltopelor, Viridovipera, Popeia, Himalayophis), ainsi que la division du genre Ovophis (Ovophis, Garthius). J'ai repris tout le genre Trimeresurus depuis 1983 et remis la nouvelle classification en gras Ce genre étant très complexe, il se peut que cette liste ne soit pas compléte N'hésitez pas à rajouter les oublis Trimeresurus albolabris Cryptelytrops albolabris Trimeresurus andersonii Cryptelytrops andersonii Trimeresurus barati Popeia barati*** Trimeresurus borneensis Trimeresurus brongersmai Trimeresurus cantori Cryptelytrops cantori Trimeresurus chaseni Garthius chaseni Trimeresurus cornutus Protobothrops cornutus Trimeresurus elegans Protobothrops elegans Trimeresurus erythrurus Cryptelytrops erythrurus Trimeresurus fasciatus Cryptelytrops fasciatus Trimeresurus flavomaculatus Parias flavomaculatus Trimeresurus flavomaculatus mcgregori Parias mcgregori** Trimeresurus flavoviridis Protobothrops flavoviridis Trimeresurus fucatusPopeia fucatus*** ** Trimeresurus gracilis*** *** * Trimeresurus gramineus Trimeresurus gumprechti Viridovipera gumprechti Trimeresurus hageni Parias hageni Trimeresurus insularis Cryptelytrops insularis* Trimeresurus jerdonii Protobothrops jerdonii Trimeresurus kanburiensis Cryptelytrops kanburiensis Trimeresurus kaulbacki Protobothrops kaulbacki Trimeresurus labialis Cryptelytrops labialis Trimeresurus macrolepis Peltopetor macrolepis Trimeresurus macropsCryptelytrops macrops Trimeresurus malabaricus Trimeresurus malcolmi Parias malcolmi*** * Trimeresurus mangshanensis Zhaoermia mangshanensis Trimeresurus medoensis Viridovipera medoensis Trimeresurus monticola Ovophis monticola Trimeresurus monticola zayuensis Ovophis zayuensi*** *** Trimeresurus mucrosquamatus Protobothrops mucrosquamatus Trimeresurus nebularisPopeia nebularis*** ** Trimeresurus okinavensis Ovophis okinavensis Trimeresurus popeiorum Popeia popeiorum Trimeresurus puniceus Trimeresurus purpureomaculatus Cryptelytrops purpureomaculatus Trimeresurus sabahi Popeia sabahi*** Trimeresurus schultzei Parias schultzei Trimeresurus septentrionalis Cryptelytrops septentrionalis* Trimeresurus stejnegeri Viridovipera stejnegeri Trimeresurus strigatus Trimeresurus sumatranus Parias sumatranus Trimeresurus tibetanus Himalayophis tibetanus Trimeresurus tokarensis Protobothrops tokarensis Trimeresurus tonkinensis Ovophis tonkinensis Trimeresurus trigonocephalus Trimeresurus truongsonensis Trimeresurus venustus Cryptelytrops venustus Trimeresurus vogeli Viridovipera vogeli Trimeresurus xiangchengensis Protobothrops xiangchengensis Trimeresurus yunnanensis Viridovipera yunnanensis *Anciennes sous-espèces de Trimeresurus albolabris ** Espèce valide selon Malhotra & Thorpe (2004) *** Anciennes sous-espèces de Trimeresurus popeiorum *** * Ancienne sous-espèce de Trimeresurus sumatranus *** ** Espèce décrite par Vogel, Davis & Pauwels, 2004. Espèce très proche de Popeia popeiorum *** *** Pas reconnu par tous les auteurs comme étant une espèce valide *** *** * Sa classification n’étant pas bien déterminée, cette espèce reste "incertae sedi"[/b]
  19. Le genre Bothriechis, décrit par Peters, 1859 est placé dans la famille des Viperidae et dans la sous-famille des Crotalinae. Ce genre comprend 8 espèces (Bothriechis aurifer, Bothriechis bicolor, Bothriechis lateralis, Bothriechis marchi, Bothriechis nigroviridis, Bothriechis rowleyi, Bothriechis schlegelii, Bothriechis thalassinus). Bothriechis aurifer (Salvin, 1860) Synonyme : Thamnocenchris aurifer Salvin, 1860 ; Bothrops aurifer, Müller, 1878 ; Lachesis aurifer Boulenger, 1896 ; Bothrops nigroviridis aurifer Barbour & Loveridge, 1929 Nom commun :Bothriéchide doré, vipère des palmiers tachetée de jaune Répartition géographique : Amérique du Nord (Mexique) - Amérique Centrale (Guatemala) Photo pour illustration Bothriechis bicolor (Bocourt, 1868) Synonyme : Bothrops bicolor Bocourt, 1868 ; Bothrops (Bothriechis) bernoulli Müller, 1878 Nom commun :Bothriéchide bicolore, vipère des palmiers du Guatemala Répartition géographique : Amérique du Nord (Mexique) - Amérique Centrale (Guatemala, Honduras) Photo pour ilustration Bothriechis lateralis Peters, 1862 Synonyme : Lachesis lateralis Boulenger, 1896 ; Bothrops lateralis Villa et al., 1988 Nom commun :Bothriéchide rayé, vipère des palmier à lèvres jaunes, fer-de-lance vert des palmiers Répartition géographique : Amérique Centrale (Costa Rica, Nicaragua, Panama) Bothriechis marchi (Barbour & Loveridge, 1929) Synonyme : Bothrops nigroviridis marchi Barbour & Loveridge, 1929 Nom commun :Bothriéchide de March, vipère des palmiers de March Répartition géographique : Amérique Centrale (Honduras) Photo pour illustration Bothriechis nigroviridis Peters, 1859 Synonyme : Bothrops (Bothriechis) nigroviridis Müller, 1878 ; Bothrops nigroviridis nigroviridis Barbour & Loveridge, 1929 ; Trimeresurus nigroviridis Pope, 1955 ; Bothrops rowleyi Bogert, 1968 ; Bothrops nigroviridis Peters & Orejas-Miranda, 1970 ; Bothrops marchi Wilson & Meyer, 1985 Nom commun :Bothriéchide noir et vert, vipère des palmiers mouchetée de noire Répartition géographique : Amérique du Nord (Mexique) - Amérique Centrale (Costa Rica, Guatemala, Nicaragua, Panama) Photo pour illustration Bothriechis rowleyi (Bogert,1968) Synonyme : Bothrops rowleyi Bogert, 1968 Nom commun :Bothriéchide de Rowley, vipère des palmiers de Rowley Répartition géographique : Amérique du Nord (Mexique) Photo pour illustration Bothriechis schlegelii (Berthold, 1845) Synonyme : Trigonocephalus schlegelii Berthold, 1845 ; Lachesis nitidus Günther, 1859 ; Bothrops schlegeli Jan, 1863 ; Bothrops (Teleuraspis) nigroadspersus Steindachner, 1870 ; Thanatophis torvus Posada Arango, 1889 ; Lachesis schlegelii Boulenger, 1896 ; Trimeresurus schlegelii Bocourt, 1909 ; Bothrops schlegelii supraciliaris Taylor, 1954; Bothrops supraciliaris Solorzano et al., 1998 Nom commun :Bothriéchide de Schlegel, vipère de Schlegel, vipère des palmiers à cils Répartition géographique : Amérique du Nord (Mexique) - Amérique Centrale ( Bélize, Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Panama) – Amérique du Sud (Colombie, Equateur, Pérou, Vénézuela) Bothriechis thalassinus Campbell & Smith, 2000 Répartition géographique : Amérique Centrale (Guatemala, Honduras) Photo pour illustration
  20. Le genre Atropoides, décrit par Werman, 1992 est placé dans la famille des Viperidae et dans la sous-famille des Crotalinae. Ce genre comprend 3 espèces (Atropoides nummifer, Atropoides olmec, Atropoides picadoi). Atropoides nummifer (Rüppell, 1845) Synonyme : Atropos nummifer Rüppell, 1845 ; Bothrops nummifer Jan, 1863 ; Porthidium nummifer, 1994 Sous-espèces : Atropoides nummifer nummifer (Rüppell, 1845) Atropoides nummifer mexicanus (Duméril, Bibron & Duméril, 1854) Atropoides nummifer occiduus (Hoge, 1966) Nom commun :Trigonocéphale sauteur Répartition géographique : Amérique du Nord (Mexique [mexicanus, nummifer, occiduus])- Amérique Centrale (Belize [mexicanus], Costa Rica [mexicanus], El Salvador [occiduus], Guatemala [mexicanus, occiduus], Honduras [mexicanus], Nicaragua [mexicanus], Panama [mexicanus]) Photo pour illustration Atropoides olmec (Pérez-Higareda, Smith & Julia-Zertuche, 1985) Synonyme : Porthidium olmec, Pérez-Higareda, Smith & Julia-Zertuche, 1985 Nom commun :Trigonocéphale sauteur d’Olmec Répartition géographique : Amérique du Nord (Mexique) Photo pour illustration Atropoides picadoi (Dunn, 1939) Synonyme : Trimeresurus nummifer picadoi, Dunn, 1939 ; Bothrops picadoi, Smith & Taylor, 1945 ; Porthidium picadoi, Welch, 1994 Nom commun :Trigonocéphale sauteur de Picado Répartition géographique : Amérique Centrale (Costa Rica, Panama) Photo pour illustration
  21. Le genre Bothriopsis, décrit par Peters, 1861 est placé dans la famille des Viperidae et dans la sous-famille des Crotalinae. Ce genre comprend 7 espèces (Bothriopsis bilineata, Bothriopsis medusa, Bothriopsis oligolepis, Bothriopsis peruviana, Bothriopsis pulchra, Bothriopsis punctata, Bothriopsis taeniata). La systématique de ce genre ainsi que de ses espèces n’est pas encore bien établie. Bothriopsis bilineata (Wied-Neuwied, 1821) Synonyme : Cophias bilineatus Wied-Neuwied, 1821 ; Bothrops bilineatus, Duméril, Duméril & Bibron,1854 ; Bothriopsis taeniata Parkinson, 1999 Sous-espèces : Bothriopsis bilineata bilineata (Wied-Neuwied, 1821) Bothriopsis bilineata smaragdina (Hodge, 1966) Nom commun : Trigonocéphale à deux lignes, jararaca vert Répartition géographique : Amérique du Sud (Bolivie [smaragdina], Brésil [bilineata, smaragdina], Colombie [smaragdina], Equateur [smaragdina], Guyana [bilineata], Guyane française [bilineata], Pérou [smaragdina], Surinam [bilineata], Venezuela [bilineata, smaragdina]) Photo pour illustration Bothriopsis medusa (Sternfeld, 1920) Synonyme : Lachesis medusa Sternfeld, 1920 ; Bothrops eneydae Sandner-Montilla, 1976 Nom commun : Trigonocéphale de Sternfeld Répartition géographique : Amérique du Sud (Venezuela) Bothriopsis oligolepis (Werner, 1900) Synonyme : Lachesis bilineatus var. oligolepis Werner, 1900 ; Lachesis chloromelas, Boulenger,1912 ; Bothrops chrysomelas Amaral, 1926 ; Bothrops oligolepis Peters & Orejas-Miranda,1970 ; Bothriechis oligolepis Schätti, Kramer & Touzet, 1990 Nom commun : Trigonocéphale inca Répartition géographique : Amérique du Sud (Bolivie, Pérou) Bothriopsis peruviana (Boulenger, 1903) Synonyme : Lachesis peruvianus Boulenger, 1903 ; Bothrops peruviana, Amaral,1929 ; Bothrops peruvianus Peters & Orejas-Miranda,1970 ; Bothriechis oligolepis Schätti, Kramer & Touzet, 1990 Nom commun : Trigonocéphale péruvien Répartition géographique : Amérique du Sud (Bolivie?, Pérou) Bothriopsis pulchra (Peters, 1862) Synonyme : Trigonocephalus pulcher, Peters 1862 ; Lachesis pulcher, Boulenger,1896 ; Bothrops albocarinata Shreve,1934 ; Bothrops alticola Parker, 1934 ; Bothrops albocarinatus Peters & Orejas-Miranda, 1970 ; Bothrops alticolus Peters & Orejas-Miranda, 1970 ; Bothriopsis albocarinata Campbell & Lamar, 1989 ; Bothriopsis alticola Campbell & Lamar, 1989 ; Bothriechis albocarinata Schätti & Kramer & Touzet, 1990 ; Bothriechis alticolus Schätti & Kramer, 1991 ; Bothriechis oligolepis albocarinatus Schätti & Kramer, 1993, Bothriopsis albocarinatus Welch, 1994 ; Bothrops pulchra, 1930 ; Nom commun : Trigonocéphale équatorien Répartition géographique : Amérique du Sud (Colombie, Equateur, Pérou?) Photo pour illustration Bothriopsis punctatus (Garcia, 1896) Synonyme : Lachesis punctata, Garcia 1896 ; Lachesis monticelli, Peracca,1910 ; Bothrops leptura Amaral,1923 ; Bothrops monticelli Smith, 1958 ; Bothrops punctata Peters, 1960 ; Bothrops punctatus Peters & Orejas-Miranda, 1970 ; Bothriechis mahnerti Schätti & Kramer, 1991 ; Bothrops osbornei Freire, 1991 ; Bothriechis punctatus mahnerti Schätti & Kramer, 1993, Bothriopsis albocarinatus Welch, 1994 ; Bothrops pulchra, 1930 Nom commun : Trigonocéphale ponctué Répartition géographique : Amérique Centrale (Panama)- Amérique du Sud (Colombie, Equateur, Pérou) Photo pour illustration Bothriopsis taeniata (Wagler, 1824) Synonyme : Bothrops taeniatus Wagler, 1824 ; Bothriechis taeniatus, Schätti & Kramer,1991 Sous-espèces : Bothriopsis taeniata taeniata (Wagler, 1824) Bothriopsis taeniata lichenosa (Roze, 1958) Nom commun : Trigonocéphale de Castelnaud Répartition géographique : Amérique du Sud (Bolivie [taeniata], Brésil [taeniata], Colombie [taeniata], Equateur [taeniata], Guyana [taeniata], Guyane française [taeniata], Pérou [taeniata], Surinam [taeniata], Venezuela [lichenosa, taeniata]) Photo pour illustration
  22. Le genre Bothrocophias, décrit par Gutberlet & Campbell, 2001 est placé dans la famille des Viperidae et dans la sous-famille des Crotalinae. Ce genre comprend 4 espèces (Bothrocophias campbelli, Bothrocophias hyoprora, Bothrocophias microphtalmus, Bothrocophias myersi). La systématique de ce genre est assez récente et n’est pas encore très bien établie. Bothrocophias campbelli (Freire-Lascano, 1991) Synonyme : Bothrops campbelli Freire-Lascano, 1991 ; Trigonocephalus pulcher Peters, 1863 ; Lachesis pulcher Boulenger,1896 ; Bothrops pulchra Amaral, 1930 ; Porthidium almawebi Schätti & Kramer, 1993 Nom commun : Trigonocéphale de Campbell Répartition géographique : Amérique du Sud (Colombie, Equateur) Photo pour illustration Bothrocophias hyoprora (Amaral, 1935) Synonyme : Bothrops hyoprora Amaral, 1935 ; Bothrops hyoprorus Amaral, 1935 ; Bothrops pessoai Prado, 1939 ; Porthidium hyoprora Campbell & Lamar, 1989 Nom commun : Trigonocéphale à groin d’Amazonie Répartition géographique : Amérique du Sud (Bolivie, Brésil, Colombie, Equateur, Pérou, Venezuela) Photo pour illustration Bothrocophias microphthalmus (Cope, 1876) Synonyme : Bothrops microphthalmus Cope, 1876 ; Lachesis microphthalmus Boulenger, 1896 ; Porthidium microphthalmus Schätti & Kramer, 1993 Nom commun : Trigonocéphale microphthalme, trigonocéphale à petits yeux Répartition géographique : Amérique du Sud (Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou) Photo pour illustration Bothrocophias myersi (Gutberlet & Campbell, 2001) Synonyme : Bothrops pulcher Campbell & Lamar, 1989 ; Porthidium almawebi Schätti & Kramer, 1993 Nom commun : Répartition géographique : Amérique du Sud (Colombie) Photo pour illustration
  23. Le genre Agkistrodon, décrit par Palisot de Beauvois, 1799 est placé dans la famille des Viperidae et dans la sous-famille des Crotalinae. Ce genre comprend 4 espèces (Agkistrodon bilineatus, Agkistrodon contortrix, Agkistrodon piscivorus, Agkistrodon taylori). Cette dernière espèce étant une ancienne sous-espèce d’Agkistrodon bilineatus. Le genre Agkistrodon a été divisé en 5 genres (Agkistrodon, Calloselasma, Deinagkistrodon, Gloydius, Hypnale) par Gloyd (1977, 1979) et Hoge & Romano Hoge (1981) Agkistrodon bilineatus (Günther, 1863) Synonyme : Ancistrodon bilineatus Günther, 1863 Sous-espèces : Agkistrodon bilineatus bilineatus (Günther, 1863) Agkistrodon bilineatus howardgloydi Conant, 1984 Agkistrodon bilineatus lemosespinali Smith & Chiszar, 2001 Agkistrodon bilineatus russeolus Gloyd, 1972 Nom commun :ancistrodon à deux lignes, mocassin à deux lignes Répartition géographique : Amérique du Nord (Mexique [bilineatus, russeolus])- Amérique Centrale (Belize [russeolus], Costa Rica [howardgloydi], El Salvador [bilineatus], Guatemala [bilineatus], Honduras [howardgloydi], Nicaragua [howardgloydi]) Agkistrodon contortrix (Linné, 1766) Synonymes : Boa contortrix Linné, 1766 ; Ancistrodon contortrix Baird, 1854 ; Trigonocephalus contortrix Duméril & Bibron, 1854 ; Cenchris atrofuscus Theobald, 1868 Sous-espèces : Agkistrodon contortrix contortrix (Linné, 1766) Agkistrodon contortrix laticinctus Gloyd & Conant, 1934 Agkistrodon contortrix mokasen Palisot de Beauvois, 1799 Agkistrodon contortrix phaeogaster Gloyd, 1969 Agkistrodon contortrix pictigaster Gloyd & Conant, 1943 Nom commun : Ancistrodon tête cuivrée, mocassin à tête cuivrée Répartition géographique : Amérique du Nord (Etats-Unis [contortrix, laticinctus, mokasen, phaeogaster, pictigaster], Mexique [pictigaster]) Photo pour illustration Agkistrodon piscivorus (Lacepède, 1789) Synonymes : Crotalus piscivorus Lacepède, 1789 ; Trigonocephalus piscivorus Duméril & Bibron, 1854 ; Ancistrodon piscivorus Cope, 1860 ; Toxicophis piscivorus Baird & Girard, 1853 Sous-espèces : Agkistrodon piscivorus piscivorus (Lacepède, 1789) Agkistrodon piscivorus conanti Gloyd, 1969 Agkistrodon piscivorus leucostoma (Troost, 1836) Nom commun : Ancistrodon piscivore, mocassin à bouche de coton Répartition géographique : Amérique du Nord (Etats-Unis [piscivorus, conanti, leucostoma]) Photo pour illustration Agkistrodon taylori (Burger & Robertson, 1951) Synonyme : Agkistrodon bilineatus taylori Burger & Robertson, 1951 Nom commun : Ancistrodon du Mexique, mocassin du Mexique Répartition géographique : Amérique du Nord : (Mexique) Photo pour illustration
  24. Famille des Viperidae Oppel, 1811 Sous-famille des Azemiopinae Liem, Marx & Rabb, 1971 Genre Azemiops Boulenger, 1888 Sous-famille des Causiinae Cope, 1860 Genre Causus Wagler, 1830 Sous-famille des Crotalinae Oppel, 1811 Genre Agkistrodon Palisot de Beauvois, 1799 Genre Atropoides Werman, 1992 Genre Bothriechis Peters, 1859 Genre Bothriopsis Peters, 1861 Genre Bothrocophias Genre Bothrops Wagler, 1824 Genre Calloselasma Cope, 1860 Genre Cerrophidion Campbell & Lamar, 1992 Genre Crotalus Linné, 1758 Genre Deinagkistrodon Gloyd, 1979 Genre Gloydius Hoge & Romano Hoge, 1981 Genre Hypnale Fitzinger, 1843 Genre Lachesis Daudin, 1803 Genre Ophryacus Cope, 1887 Genre Ovophis Burger in Hoge & Romano Hoge, 1981 Genre PorthidiumCope, 1871 Genre ProtobothropsHoge & Romano Hoge, 1983 Genre Sistrurus Garman, 1884 Genre Triceratolepidophis Ziegler, Herrmann, David, Orlov & Pauwels, 2001 Genre TrimeresurusLacepède, 1804 Genre Tropidolaemus wagler, 1830 Genre Zhaoermia Grumprecht & Tillack, 2004* Sous famille des Viperinae Oppel, 1811 Genre Adenorhinos Marx & Rbb, 1965 Genre Atheris Cope, 1862 Genre Bitis Gray, 1842 Genre Cerastes Laurenti, 1768 Genre Daboia Gray, 1842 Genre Echis Merrem, 1820 Genre Eristicophis Alcock & Finn, 1897 Genre Macrovipera Reuss, 1927 Genre Montatheris Broadley, 1996 Genre Proatheris Broadley, 1996 Genre Pseudocerastes Boulenger, 1896 Genre Vipera Laurenti, 1768 *Gumprecht & Tillack (2004) ont noté que le genre Ermia érigé par Zhang (1993) pour l'espèce précédemment connue sous le nom de Trimeresurus mangshanensis était déjà donné pour un genre de sauterelle donc, non disponible pour la vipère de Mangshan. Gumprecht & Tillack porposent un nouveau nom de genre, Zhaoermia comme nom de remplacement d'Ermia. Comme le nom original de ce genre, il honore un éminent herpétologue chinois Zhao Ermi. La vipère de Mangshan doit être désignée sous le nom de Zhaoermia mangshanensis.
  25. Infra-ordre des Serpentes Linné, 1758 Parvordre des Scolecophidia Cope, 1864 Super-famille des Typhlopoidea Gray, 1825 Famille des Anomalepididae Taylor, 1939 Famille des Typhlopidae Gray, 1825 Super-famille des Leptotyphloidea Stejneger, 1891 Famille des Leptotyphlopidae Stejneger, 1891 Parvordre des Alethinophidia Nopsca, 1923 Super-famille des Anilioidea Stejneger, 1907 Famille des Aniliidae Stejneger, 1907 Famille des Anomochilidae Cundall, wallach & Rossmann, 1993 Famille des Cylindrophiidae Fitzinger, 1843 Famille des Uropeltidae Mûller, 1831 Super-famille des Bolyerioidea Hoffstetter, 1946 Famille des Bolyeriidae Hoffstetter, 1946 Super-famille des Booidea Gray, 1825 Famille des Boidae Gray, 1825 Sous-famille des Boinae Gray, 1825 Sous-famille des Erycinae Bonaparte, 1831 Famille des Loxocemidae Cope, 1861 Famille des Pythonidae Fitzinger, 1826 Famille des Ungaliophiidae McDowell, 1987 Famille des Xenopeltidae Bonaparte, 1845 Super-famille des Tropidophioidea Brongersma, 1951 Famille des Tropidophiidae Brongersma, 1951 Super-famille des Acrochordoidea Bonaparte, 1831 Famille des Acrochordidae Bonaparte, 1831 Super-famille des Colubroidea Oppell, 1811 Famille des Atractaspididae Günther, 1858 Famille des Colubridae Oppell, 1811 Sous-famille des Calamariinae Bonaparte, 1838 Sous-famille des Colubrinae Oppell, 1811 Sous-famille des Dipsadinae Bonaparte, 1838 Sous-famille des Homalopsinae Bonaparte, 1845 Sous-famille des Lamprophiinae Fitzinger, 1843 Sous-famille des Natricinae Bonaparte, 1838 Sous-famille des Pareatinae Romer, 1956 Sous-famille des Psammophiinae Dowling, 1967 Sous-famille des Pseudoxenodontinae McDowell, 1987 Sous-famille des Xenoderminae Gray, 1849 Sous-famille des Xenodontinae Bonaparte, 1845 Famille des Elapidae Boie, 1827 Sous-famille des Bungarinae, Fitzinger, 1826 Sous-famille des Calliophiinae McDowell, 1987 Sous-famille des Elapinae Boie, 1827 Sous-famille des Hydrophiinae Fitzinger, 1843 Sous-famille des Laticaudinae Cope, 1879 Sous-famille des Maticorinae Smith, Smith & Sawin, 1977 Famille des Viperidae Oppell, 1811 Sous-famille des Azemiopinae Liem, Marx & Rabb, 1971 Sous-famille des Causiinae Cope, 1860 Sous-famille des Crotalinae Oppell, 1811 Sous-famille des Viperinae Oppell, 1811
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