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  1. askook

    Abeilles

    Pathogènes et insecticides : un cocktail mortel pour les abeilles L'infection par Nosema ceranae, un parasite responsable de la nosémose(1), entraîne une plus forte mortalité des abeilles lorsque celles-ci sont exposées à de faibles doses d'insecticides. C'est ce que viennent de mettre en évidence des chercheurs du Laboratoire Microorganismes : Génome et Environnement (LMGE, CNRS/Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand 2) et du Laboratoire de Toxicologie Environnementale (LTE, INRA Avignon). Ces résultats sont publiés dans la revue PLoS ONE. En France, les abeilles domestiques de l'espèce Apis mellifera représentent l'outil de travail d'environ 70 000 apiculteurs professionnels et amateurs. Leur influence directe sur la qualité et la quantité des récoltes, ainsi que sur le maintien de la biodiversité florale, est aujourd'hui largement reconnue et souligne le rôle prépondérant des abeilles, domestiques et sauvages, dans le fonctionnement des écosystèmes. Cependant, depuis plus de 15 ans, les colonies d'abeilles sont en proie à un mal étrange et peu compris des apiculteurs et des scientifiques, avec chaque année, des milliers de colonies qui disparaissent. Pour expliquer ce phénomène, observé principalement par les apiculteurs européens et américains, de nombreuses pistes sont avancées : - l'appauvrissement de la diversité et de la qualité des ressources alimentaires (en lien avec les changements climatiques), - l'intensification des monocultures et la modification des paysages, - l'action d'agents pathogènes responsables de maladies comme la varroase(2), les loques(3) et la nosémose, - le stress chimique provoqué par l'exposition des abeilles aux produits phytosanitaires et vétérinaires ou encore certains prédateurs tels que le frelon asiatique. Bien que de nombreuses données soient disponibles sur l'influence des stress nutritionnel, parasitaire et chimique sur la santé des abeilles, aucun d'entre eux n'a pu être isolé comme unique responsable du déclin des populations d'abeilles. Aujourd'hui, les spécialistes du domaine s'accordent pour orienter les recherches sur les effets combinés de plusieurs de ces facteurs. C'est dans ce contexte que des équipes de recherche du CNRS, de l'INRA et de l'Université Blaise Pascal ont associé leurs compétences respectives en parasitologie et en toxicologie pour évaluer l'influence des interactions pathogène-toxique sur la santé des abeilles. En laboratoire, les chercheurs ont exposé de façon chronique des abeilles naissantes saines et d'autres contaminées par Nosema ceranae à de faibles doses d'insecticides. Résultat : les abeilles infectées par Nosema ceranae puis exposées de façon chronique aux insecticides succombent, même à des doses se situant en dessous du seuil entrainant la mort, ce qui n'est pas le cas de leurs congénères non infectées. Cet effet combiné sur la mortalité des abeilles apparaît pour une exposition quotidienne à des doses pourtant très faibles (plus de 100 fois inférieures à la DL50(4) de chaque insecticide). La synergie observée ne dépend pas de la famille d'insecticides puisque les deux molécules étudiées, le fipronil et le thiaclopride(5), appartiennent à des familles différentes. Le mode d'action responsable de cette synergie n'a cependant pas été encore identifié. Cette étude montre donc que l'interaction entre nosémose et insecticides constitue un risque significatif supplémentaire pour les populations d'abeilles et pourrait expliquer certains cas de surmortalité. Ce travail indique également que des doses d'insecticides considérées comme ne pouvant entrainer la mort expriment pourtant un potentiel toxique létal pour des organismes parasités et donc fragilisés. Par conséquent ces résultats montrent la nécessité d'améliorer la gestion et la protection du cheptel apicole face au danger que représentent les pollutions environnementales et les pathogènes (seuls ou en combinaison) sur la santé de l'abeille. L'équipe « Interactions Hôtes-Parasites » du Laboratoire Microorganismes : Génome et Environnement (LMGE, CNRS/Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand 2) travaille justement à rechercher de nouveaux moyens de lutte contre cet agent pathogène. Notes 1. La nosémose est une maladie transmise par Nosema ceranae, un champignon microscopique colonisant l'intestin des abeilles. 2. La varroase est une maladie due à un acarien (Varroa jacobsoni) qui se nourrit de l'hémolymphe des abeilles. 3. Les loques sont des maladies du couvain transmises par des bactéries. 4. Dose létale 50 = dose induisant 50% de mortalité dans la population. 5. Ces deux molécules appartiennent respectivement aux familles des Phénylpyrazoles et des Néonicotinoïdes. Références Exposure to Sublethal Doses of Fipronil and Thiacloprid Highly Increases Mortality of Honeybees Previously Infected by Nosema ceranae. C. Vidau, M. Diogon, J. Aufauvre, R. Fontbonne, B. Viguès, J-L. Brunet, C. Texier, D.G. Biron, N. Blot, H. El Alaoui, L.P. Belzunces, F. Delbac - PLoS One Auteur Centre National de la Recherche Scientifique Source: http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=2891 Article: http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0021550
  2. On the occurrence of the watersnake Sinonatrix aequifasciata (Barbour, 1908) (Serpentes, Colubridae, Natricinae) in Vietnam Hamadryad Vol.29, N°1, pp.110-114, 2004 G. Vogel, P. David, O.S.G. Pauwels & N. Brachtel http://pauwelsolivier.com/docs/Vogel2004Hamadryad-SinonatrixaequifasciatainVietnam.pdf
  3. Ethnozoology of the dibomina (Serpentes: Colubridae: Graya ornata) in the massif du Chaillu, Gabon Hamadryad Vol.27, N°1, pp.136-141, 2002 Olivier S.G Pauwels, André Kamdem Toham & Victor Mamonekene http://pauwelsolivier.com/docs/Dibomina.pdf
  4. Etnozoology of the dibomina (Serpentes: colubridae: Graya ornata) in the massis du Chaillu, Gabon
  5. askook

    Protobothrops maolanensis

    Depuis 2009 et l'article d'Orlov, Ryabov & Nguyen (Two New Species of Genera Protobothrops Hoge et Romano-Hoge, 1983 and Viridovipera Malhotra et Thorpe, 2004 (Ophidia: Viperidae: Crotalinae) from Karst Region in Northeastern Vietnam. Part I. Description of a New Species of Protobothrops Genus. Russian Journal of Herpetology 16 (1)) la dénomination valide est Protobothrops sieversorum. Avec cet article, ils ont, aussi, fait basculer Zhaoermia mangshanensis dans le genre Protobothrops et décrit Protobothrops trungkhanhensis
  6. Un nouveau genre (Sinovipera) et une nouvelle espèce (sichuanensis) pour décrire une nouvelle espèce originaire de Chine décrit par Peng Guo & Yuezhao Wang à partir de deux spécimens femelles. Article: A new genus and species of cryptic Asian green pitviper (Serpentes: Viperidae: Crotalinae) from southwest China http://pages.bangor.ac.uk/~bss166/Sinovipera.pdf
  7. askook

    Serpents australiens

    Je ne sais pas si cela à de l'importance, mais certaines espèces de ta liste, ne vivent pas en Australie mais sur des îles qui appartiennent à l'Australie, comme Calamaria modesta et Lycodon capucinus qui vivent sur les îles Cocos. Il doit y avoir d'autres espèces dans ce cas là...
  8. Protobothrops maolanensis, originaire de Chine et décrit par Jian-Huan Yang, Nokolai L. Orlov & Ying-Yong Wang devient la douzième espèce du genre Protobotrhops. Article: A new species of pitviper of the genus Protobothrops from China (Squamata: Viperidae) http://www.mapress.com/zootaxa/2011/f/z02936p068f.pdf Protobothrops cornutus (Smith, 1930) Protobothrops elegans (Gray, 1849) Protobothrops flavoviridis (Hallowell, 1861) Protobothrops jerdonii (Günther, 1875) Protobothrops kaulbacki (Smith, 1940) Protobothrops mangshanensis (Zhao, 1990) Protobothrops maolanensis Yang, Orlov & Wang, 2011 Protobothrops mucrosquamatus (Cantor, 1839) Protobothrops sieversorum (Ziegler, Hermann, David, Orlov & Pauwels, 2000) Protobothrops tokarensis (Nagai, 1928) Protobothrops trungkhanhensis Orlov, Ryabov & Nguyen, 2009 Protobothrops xiangchengensis (Zhao, Jiang & Huang 1979)
  9. http://www.pluzz.fr/la-morsure-du-serpent-indien-2011-07-07-16h30.html
  10. askook

    Serpents australiens

    Elle est toujours d'actualité ta recherche De tête, tu peux rajouter Acrochordus arafurae Dendrelaphis calligastra Dendrelaphis punctulatus Ramphotyphlops bicolor Ramphotyphlops braminus Ramphotyphlops leucoproctus Stegonotus cucullatus Stegonotus parvus Typhlops muelleri Je regarderai si j'en trouve d'autres...
  11. askook

    Gopherus sp

    Une tortue peut en cacher une autre Documentée dans la revue ZooKeys, la description, par des zoologues canadiens et américains, d’une nouvelle espèce de tortue des déserts mexicains et américains, relève d’un imbroglio scientifique que les chercheurs ont dû démêler avec des outils dignes de la série ‘les Experts’. Génétique, expertise médico-légale… : le Pr Bob Murphy, du Royal Ontario Museum (Toronto, Canada) et ses collègues ont 'expertisé' deux spécimens de tortues, censées appartenir à la même espèce, avant de classer finalement la seconde dans une nouvelle espèce, créée pour la circonstance. Le premier des deux animaux étudiés était le spécimen ‘type’ (l’individu naturalisé servant historiquement de référence) de la tortue terrestre d’Agassiz (Gopherus agassizii), du désert californien, décrite en 1861 mais ‘traînant’, depuis cette époque, une accumulation de confusions quant à son nom usuel (devenu ‘tortue du désert’), sa date de découverte (devenue 1863), et son habitat d’origine (devenu l’Arizona). Le Pr Murphy et ses nombreux collaborateurs de diverses universités ont eu fort à faire pour rétablir l’exacte identité de cet animal. La seconde tortue examinée était un spécimen plus récent originaire de la péninsule de Basse Californie, au Mexique. Son aire de distribution s’étend aussi sur l’Arizona. C’est elle que nos ‘experts’ viennent de classer, au vu des différences génétiques, dans une nouvelle espèce, Gopherus morafkai, d’après le nom du Pr Morafka, un pionnier de l’étude de ces reptiles. Du coup, il s’avère que la première espèce, la véritable tortue d’Agassiz - nom donné naguère, indifféremment, aux populations du Mexique, d’Arizona et de Californie - ne vit en réalité que dans ce dernier état, perdant ainsi 70% de son habitat ! Un chiffre à prendre en compte pour préserver ce reptile, déjà menacé par les maladies et l’urbanisation. Dernier point : la nouvelle espèce, la tortue de Morafka, pourrait en fait recouvrir elle-même deux espèces, très proches mais distinctes ! D’autres travaux en perspectives pour les zoologues… Source: http://actualite.portail.free.fr/tech-sciences/sciences/02-07-2011/zoologie-histoire-et-confusion-une-tortue-peut-en-cacher-une-autre/ Article: http://www.cnah.org/pdf_files/1784.pdf
  12. Réintroduction des tortues dans la réserve de Katané : Le lâcher ou la fin d’un long processus Ce sont, cette année, douze tortues qui sont lâchées dans la réserve de Katané à l’Ouest de Ranérou. Une manière pour le Parc national de reconstituer cette faune qui faisait la fierté du Ferlo. Douze tortues élevées dans le village de Noflaye, située à 35 km de Dakar ont été transférées dans la réserve de Katané, dans le département de Ranérou. Un programme de conservation de cette espèce a été lancé en 1993 afin de recueillir des tortues dans un parc dans le but de faire reproduire l’espèce pour pouvoir à long terme faire des lâchers dans la nature. Les tortues sillonnées ou tortues de savanes, l’une des plus grosses tortues continentales, sont aujourd’hui considérées comme la troisième plus grosse espèce de tortue terrestre. On la trouve sur toute la bande sahélienne. Autrefois commune au Sénégal, la tortue sillonnée est aujourd’hui en voie de disparition. Outre les animaux dont les hyènes et les chacals, l’homme reste la plus grande menace pour les tortues. Les spécimens sont chassés pour leur chair. Au Sénégal, la tortue sillonnée est aussi convoitée pour diverses raisons : certains la cherchent parce qu’elle porte bonheur, d’autres parce que amenant la longévité, la fécondité. Pour beaucoup la tortue soigne l’asthme. Il y a des menaces liées au surpâturage et à l’avancée de l’homme. Au Sénégal, on trouve plus de tortues dans les maisons que dans la forêt. Nous sommes un jour de vendredi, les tortues sont chargées dans des véhicules. Le groupe devait regagner Ranérou le même jour. Les spécimens sont mis dans les boîtes en bois jusqu’au site. Le groupe s’est arrêté à Linguère pour permettre aux bêtes de souffler. Le lendemain soir, nous voilà arrivés dans le nouveau département de Matam, Ranérou, où se trouve le village des tortues. Une séance de sensibilisation et d’exhibition devant les populations de Ranérou, notamment les enfants est aussitôt organisée. Il fallait permettre un contact entre les populations et les animaux. Toute la soirée était réservée à cette séance. Le lendemain matin, des antennes ont été posées sur toutes les tortues pour un suivi dans la réserve de Katané. Le dimanche matin, accompagnée des officiels du département dont le préfet, la délégation dirigée par les parcs nationaux a pris la direction de l’enclos de Katané. Sur place, les populations attendaient. Katané est un petit village peul de quelques cases où vivent des éleveurs. L’architecture des cases et la disposition des maisons renvoient exactement au mode de vie des populations. Ici, hommes et animaux sauvages se côtoient sans se gêner. Le village est divisé en deux entités. A gauche, les habitations constituées de cases rondes et d’enclos des ruminants. Un peu plus loin des champs familiaux en jachère, vastes et déserts, recouverts de crottes de vaches, attendent d’être cultivés. Malgré les premières pluies tombées il y a deux jours, les éleveurs n’ont pas encore travaillé la terre. L’enclos de Katané est une véritable forêt ‘artificielle’ au cœur de la savane. Long de 700 ha, la réserve comprend quatre parties : deux en acclimatation et deux en observation. ‘Le fait que nous ayons clôturé cette localité limite l’accès aux populations et aux troupeaux à la recherche de pâturage. Le résultat est concluant : nous avons aujourd’hui une régénération naturelle. Il y a une zone accessible aux populations afin qu’elles puissent se ravitailler en bois, fruits, etc.’ déclare Kalidou Diédhiou, chef de secteur des parcs nationaux. L’épreuve du lâcher La sensibilisation sur l’importance de la réserve a permis une large communion entre les populations et techniciens du parc national et des Eaux et Forêts. Puis c’est le lâcher. Le lâcher se fait dans deux endroits différents. Dix grosses tortues sont relâchées dans le premier endroit près de la grande mare. Les dix sont sorties de leur caisse avant d’être posées sur terre. Après des séances de photos, les tortues sont libres. Une dizaine de minutes plus tard, les tortues se sont fondues dans la nature. Un tour dans la forêt a permis à l’équipe scientifique de trouver, à l’aide des antennes, certaines tortues. Puis nous sommes allés à la recherche d’anciennes tortues relâchées en 2006, sur le même endroit. Un gros trou, appelé terrier sert de refuge aux tortues pendant les périodes de chaleur. ‘Les tortues vivent individuellement pendant sept mois au fond des terriers sans manger ni boire. Elles quittent les terriers pendant les premières pluies pour manger et doubler leur poids. Les femelles continuent de manger, tournent, se battent et s’accouplent. Et cela va durer jusqu’en mi-Octobre. Les pontes ont généralement lieu en Novembre’, clame Antoine Cadi, docteur en écologie. En effet selon, les explications des scientifiques, la tortue sillonnée vit dans les régions où le climat est rude. Pendant l’été, elle résiste à de fortes chaleurs et l’hiver aux nuits très froides. Pour se protéger de la chaleur, les tortues font des trous de 4 à 5 mètres de long pour une profondeur de 1,5 mètre où elles peuvent trouver l’humidité nécessaire pour survivre. Leur alimentation est constituée de plantes, de racines et de charognes. Plus loin dans le parc, un second lâcher est aussi effectué. Les deux petites tortues sont posées à côté d’une mare d’eau. Profitant de la liberté, elles ont glissé entre les branches pour disparaître.Sur le chemin, d’autres animaux qui sont également lâchés dans l’enclos ont fini de se démultiplier. Les populations du parc sont estimées à 110 bêtes. On y retrouve des Oryx, trois sortes de gazelles, des tortues. Source: http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=73492
  13. Légende ou réalité? Voici la réponse... Les égoutiers de Paris sont plutôt habitués à croiser des rats dans les égouts de Paris. Mais en mars 1984, c’est une rencontre d’une toute autre nature que les pompiers de l’époque ont fait. Au niveau du pont neuf, c’est tout simplement un crocodile de près d’un mètre qui les attendait tapi dans l’ombre. Et après avoir attrapé la bête, des spécialistes ont donné leur verdict, il s’agissait d’un crocodile du Nil. Personne ne sait comment il a atterri là-bas. Ce qui est sûr c’est qu’Eleanore (c’est le nom donné au crocodile) ne se balade plus dans les égouts de Paris. Il est en effet à Vannes en Bretagne ou il coule des jours heureux du long de ses désormais 3 mètres de long. Il faut dire que la durée de vie moyenne d’un crocodile est d’environ 100 ans. Si les égoutiers n’étaient pas tombés sur lui ce jour-là, peut être que le crocodile marauderait toujours aujourd’hui dans les égouts de Paris…. Cette véritable histoire du crocodile des égouts de Paris fait d’ailleurs partie de l’une des légendes urbaines traitées dans la nouvelle attraction le Manoir de Paris. C’est dire si elle est restée dans l’inconscient collectif de la ville et des Parisiens. Source: http://www.pariszigzag.com/histoire-insolite-paris/un-crocodile-dans-les-egouts-de-paris/
  14. Publiée dans le Journal of Experimental Zoology, une étude cubaine suggère un fort taux d’hybridation, dans la nature, entre le très commun crocodile d’Amérique (Crocodylus acutus) et le très rare crocodile de Cuba (Crocodylus rhombifer), dont l’espèce risque de disparaître, victime de cette dilution génétique. Avec seulement 4.000 individus répartis sur deux marais de la grande île, le crocodile de Cuba est classé comme ‘en danger critique’ par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). "Cela signifie que toute perte d'animaux, que ce soit une perte de fait ou une perte par hybridation, est une grave préoccupation", a expliqué John G. Robinson, de la Wildlife Conservation Society. Ce qui n’est pas le cas du crocodile d’Amérique, une espèce commune dans toutes les Caraïbes. Or, le premier, inféodé aux eaux douces, voit son habitat devenir de plus en plus saumâtre, probablement à cause des activités agricoles, un phénomène qui attire le second et amène les deux espèces à cohabiter de plus en plus, et à se reproduire ensemble. Des scientifiques dirigés par Yoamel Milián-García, de l'Université de La Havane, prélevant des échantillons d'ADN sur 89 crocodiles sauvages, ont constaté que les crocodiles d’Amérique vivant à Cuba sont plus étroitement apparentés aux crocodiles cubains que les autres populations de crocodiles d’Amérique. Ceci suggère que les deux espèces s’accouplent beaucoup plus souvent encore qu'on ne le pensait. Une hybridation qui pourrait, à terme, provoquer l'extinction de la lignée cubaine. "Un réveil" pour les écologistes, qui avaient déjà œuvré à la protection des marais de Zapata, où vivent environ 3.000 crocodiles cubains, selon John G. Robinson, pour qui une stratégie évidente serait de rétablir le flux d'eau douce dans ces marais, ce qui les rendrait moins attractifs pour le ‘squatteur’ américain. Source:http://actualite.portail.free.fr/tech-sciences/sciences/03-07-2011/le-crocodile-cubain-menace-par-lhybridation/ Article: http://dna.ac/PDFs/Milian-Garcia&l_11_Cuban_crocodiles_potential_hybrids.pdf
  15. askook

    Mes racks

    Après deux ans d'élevage en rack, je me suis aperçu que petit à petit je perdais l'envie de m'occuper et d'élever des "virus" Avec les racks, je n'ai gardé que des espèces de taille moyenne et qui n'avaient que peu d'activité. Des espèces faites pour l'élevage en rack... En ayant plus de spécimens actifs et de bonne taille, style Pituophis, j'ai perdu une grande partie de mon plaisir et de mon envie... Pour retrouver tout cela, je reviens à l'élevage en terrarium...
  16. Luke Yeomans spécialiste de l'Ophiophagus hannah (cobra royal) est mort d'un attaque cardiaque, apparemment dû à une morsure de l'un de ses "protégés". Snake sanctuary owner Luke Yeomans dies from cobra bite BBC's Angelina Socci: "It is believed Luke Yeomans suffered a heart attack after being bitten by one of his own snakes" The owner of a Nottinghamshire snake sanctuary has died after apparently being bitten by one of his own animals. Luke Yeomans, 47, was due to open the King Cobra Sanctuary, in Eastwood, to the public this weekend. Police confirmed they were called to a property in Brookhill Leys Road, near Eastwood, where Mr Yeomans had suffered a suspected heart attack. Officers confirmed the snake had been contained and there was no danger to the public. Depleted habitat It was also confirmed the victim was pronounced dead at the scene. The RSPCA, Health and Safety Executive and Broxtowe Borough Council have been informed of the incident. Nottinghamshire Police said an investigation into the circumstances surrounding the death was under way. In an interview with the BBC earlier this year, Mr Yeomans said he had started the sanctuary in 2008, in reaction to the depletion of the snake's natural habitat in the forests of south-east Asia and India. He said he had always been obsessed with snakes, catching his first adder at the age of seven and sharing his bedroom with a collection of gaboon vipers and Indian cobras in his teens. At the age of 16 he opened his first pet shop, specialising in snakes and other reptiles and two years on he started to breed his own. Mr Yeomans compared his passion for snakes with other people's obsessions with fast cars. "People do say that I am mad but I say it's better than people saying you're bad. I think everything I am doing is good," he said. Source: http://www.bbc.co.uk/news/uk-england-nottinghamshire-13965282
  17. L’insecte qui chante avec son sexe C’est un insecte curieux et minuscule, qui va servir de modèle aux derniers des crooners lascifs. Il s’appelle Micronecta scholtzi et appartient à la famille des corises, punaises aquatiques que l’on surnomme aussi “cigales d’eau” en raison de leur chant. En réalité, parler de chant avec les insectes est incorrect puisqu’à de très rares exceptions, aucun son ne sort de leur bouche. Qu’il s’agisse de grillons, de sauterelles, de capricornes, de certaines fourmis ou de corises, ces petits animaux stridulent (mais pas la cigale, qui cymbalise). Comme l’explique le site de l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE), la stridulation est le résultat du frottement d’une râpe ou d’un archet sur un grattoir, comme si on faisait passer une lime ou les dents d’un peigne sur le bord d’une table : “Le son ainsi produit pourrait se comparer à celui d’un instrument à cordes, comme le violon, ou au washboard.” La plupart du temps, ce sont les mâles qui stridulent, afin d’être choisis par une femelle. Pour ce faire, ils utilisent comme archet soit leurs élytres, leurs pattes, mais aussi leurs ailes, leurs antennes, leurs mandibules, etc. Le cas de Micronecta scholtzi est un peu particulier. En effet, même si l’affaire n’est pas bien claire car la bestiole ne mesure que 2,3 millimètres, il semblerait bien qu’elle réussisse l’exploit de striduler avec… son appareil génital, comme une réincarnation d’Elvis Presley, dont le succès auprès de ses groupies féminines tenait tant à sa voix qu’à ses déhanchements suggestifs, au point qu’on l’avait surnommé “Pelvis”. Cette corise se sert d’un paramère (sorte d’appendice situé près du pénis) qu’il frotte contre une arête de son abdomen. Le plus incroyable, dans l’histoire, n’est pas tant que cet insecte joue du violon avec son sexe (après tout, il fait ce qu’il veut) mais que cet archet de seulement 50 microns produise autant de bruit. En effet, comme vient de le montrer une équipe franco-britannique dans une étude publiée le 15 juin par la revue en ligne PLoS ONE, Micronecta scholtzi fait beaucoup de boucan pour une bête de moins de 3 millimètres, vivant dans l’eau et dénuée d’appareil amplificateur qui plus est. On peut l’entendre à plusieurs mètres. Evidemment, si l’on s’en tient à la valeur absolue du chant émis, cette corise n’entre pas dans le Livre des record, malgré des pointes stridentes à 105 décibels. D’autres animaux, beaucoup plus gros, comme le cachalot ou l’éléphant, sont aussi plus bruyants, mais si l’on rapporte le son émis à la taille de l’animal, M. scholtzi apparaît comme un champion du monde (une “donnée aberrante” disent les chercheurs qui n’ont pas le sens de la compétition). Pourquoi cet insecte au sexe stridulant fait-il autant de bruit ? Madame est-elle dure d’oreille ? L’idée du mâle est sûrement de brailler plus fort que les autres pour se faire détecter et choisir par la femelle. C’est une variante acoustique de la livrée chatoyante du faisan doré mâle qui est aussi voyant qu’une Ferrari dans un parking de supermarché. La stratégie a son revers de la médaille : plus on tente de se faire remarquer, plus on risque de l’être… par un prédateur. Apparemment, cela n’a pas l’air de gêner notre punaise aquatique. Peut-être les animaux qui la chassent sont-ils sourds ? Source: http://blog.slate.fr/globule-et-telescope/2011/06/20/l-insecte-qui-chante-avec-son-sexe/ Article: http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0021089
  18. askook

    Faits divers

    Sébastien, un trentenaire résidant dans le Soissonnais est passionné de serpents. Hier, cette « marotte » lui a valu une peine d'amende. Le tribunal correctionnel de Soissons l'a condamné pour « exploitation irrégulière d'établissement détenant des animaux non domestiques ». Pour résumer, il a acquis un couple d'une espèce protégée, puis a revendu les petits sur Internet. Néanmoins, le jeune homme s'est défendu à la barre d'alimenter tout trafic. En six mois, entre mai et novembre 2009, Sébastien a ainsi cédé une douzaine de Boa de Duméril, une espèce originaire de Madagascar. Pays qui n'exporte plus de serpent depuis plusieurs années. « Comment vous les êtes-vous procuré ? », interroge la présidente du tribunal. Le Soissonnais, qui s'est présenté sans avocat, répond sans ambages : « J'ai acquis un couple chez un éleveur français ». Le but recherché au début est de pouvoir élever plusieurs de ces bébêtes à la langue fourchue. Sans pour autant devenir un grossiste. L'amateur sans lance dans les démarches pour être dans les clous. Sur ce point, la législation française constitue une vraie jungle. Selon le niveau de dangerosité de l'animal, son classement parmi les espèces protégées… Les règles varient. Pour s'être un peu perdu dans ce maquis, « l'éleveur » Soissonnais va être sanctionné. Une douzaine de serpenteaux cédés Dans les mois précédents les faits, il réside dans l'Oise. Une rupture amoureuse le pousse à déménager, et à s'installer dans l'Aisne. Manque de pot, il a un couple de serpent sur les bras… Et douze petits serpenteaux. Le passionné lambda peut détenir jusqu'à trois serpents de moins de trois mètres à la maison sans autorisation. Au-dessus de cette limite, ou dans le cas où l'espèce est classée, il est nécessaire d'être titulaire d'un certificat de capacité. Il est obtenu après une centaine d'heures de formation. Sébastien le sait et a déjà effectué des démarches : visite de la direction des services vétérinaires, demande de détention préfectorale, formation pour le certificat de capacité. Néanmoins, l'ensemble des dossiers est à refaire en cas de changement de département. Sans le certificat, impossible de céder les animaux. Mais interdiction également de les détenir… Le serpent qui se mord la queue en somme. Petit problème supplémentaire : la progéniture de son boa de Duméril. Pour s'en séparer, Sébastien a recours à Internet. Il revend les « petits » pour une centaine d'euros pièce. Puis sépare son mâle et sa femelle afin de ne plus avoir de descendance. Mais les fonctionnaires de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont eu vent de ce petit commerce. « Concernant la mise en vente, le stockage, la législation est stricte. Vous avez été négligent », relève le ministère public. Une peine d'amende est requise pour les infractions commises. Le tribunal suivra cette direction en condamnant le prévenu à verser la somme de 800 euros. Source: http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/il-revendait-des-serpents-sur-internet
  19. askook

    Décès de Bill Haast

    Pour ceux qui ne connaissaient pas Bill Haast http://en.wikipedia.org/wiki/Bill_Haast Vidéo:
  20. askook

    Décès de Bill Haast

    Le monde du venimeux vient de perdre une référence...
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