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Le Taipan, le serpent le plus venimeux au monde.
askook a répondu à un(e) sujet de kidmix dans Serpents Venimeux
Les vastes espaces de l'Outback australien regorgent d'animaux venimeux comme les serpents ou les araignées. Nombre d'entre eux comptent parmi les animaux les plus venimeux de la planète. C'est le cas du taïpan. On dit qu'il s'agit du serpent le plus dangereux au monde. Le venin d'une seule de ses morsures suffirait à tuer jusqu'à cent personnes. Mais son venin peut aussi sauver des vies lorsqu'il est utilisé comme médicament et à condition que quelqu'un veuille bien s'aventurer à attraper cet animal extrêmement dangereux. Le professeur Bryan Grieg Fry fait partie des rares personnes qui s'attèlent à cette tâche au péril de leur vie. Il sillonne le pays pendant des mois entiers pour attraper des taïpans pour ses recherches. 360° - GEO l'a accompagné. Ses amis l'appellent " Snake ", serpent, un surnom qui collera sans doute à la peau de Ryan Cole, 18 ans, pendant toute sa vie. Il est l'une des rares personnes à avoir survécu à une morsure de taïpan. S'il existe aujourd'hui un antidote au venin de ce dangereux serpent, c'est grâce à des hommes comme Bryan Fry qui s'est donné pour mission de prélever du venin afin de l'étudier. Ce professeur de Melbourne traverse régulièrement l'Outback australien pour attraper ces reptiles aussi farouches qu'agiles. Malgré les sérums anti-venin existants, une morsure pourrait avoir des conséquences dramatiques. Le venin du taïpan est beaucoup plus puissant que celui du cobra. Rien d'étonnant dès lors à ce que la simple vue d'un de ces serpents glace nombre d'Australiens. Surtout lorsque le taïpan, à l'instar d'autres serpents, visite des habitations à la saison des pluies. Une affaire rentable pour Kristopher Foster, dont le métier est d'attraper des serpents. Il intervient jusqu'à cinq fois par jour pour récupérer des taïpans, des serpents bruns ou encore d'inoffensifs pythons tapis errant dans des maisons. Qu'est-ce qui pousse des hommes comme Kristopher Foster ou Bryan Fry à s'exposer volontairement à un tel danger ? Les morsures de serpents ont déjà coûté la vie à trois amis de Bryan Fry et il a lui-même souffert pendant neuf mois des suites d'une morsure par un serpent d'eau venimeux. Pourtant, il est passionné par les reptiles et en a fait son métier. En tant que biologiste et chimiste, il recherche les propriétés positives du venin de serpent. Isolés, ses composants peuvent être utilisés pour soigner des blessures graves. Ils permettent de reconstruire des nerfs endommagés et de lutter contre les pathologies cardiaques. Ces bienfaits compensent-ils le danger auquel s'expose quotidiennement le chercheur ? Le taïpan, ce tueur craint des hommes, deviendra-t-il un jour, grâce à Bryan, un animal utilisé en recherche médicale pour sauver des vies ? Vidéo: http://videos.arte.tv/fr/videos/360_geo-3889372.html * Merci Laurent -
Elaphe mandarina axanthic nouvelles photos
askook a répondu à un(e) sujet de ArsKo dans Vos P'tits Virus
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Elaphe mandarina axanthic nouvelles photos
askook a répondu à un(e) sujet de ArsKo dans Vos P'tits Virus
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Elaphe mandarina axanthic nouvelles photos
askook a répondu à un(e) sujet de ArsKo dans Vos P'tits Virus
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Cette question divise le monde de la terrariophilie mais il n'y a pas de quoi. Les textes de loi concernant les caméléons et le CDC sont clairs et précis. Il ne peut y avoir aucun doute possible. D'après l'arrêté Perret du 10 août 2004 tous les genres, espèces et sous-espèces de la famille des caméléons (Chamaeleonidae) sauf trois espèces (Chamaeleo calyptratus, Chamaeleo pardalis*, Chamaeleo jacksoni**) sont soumis au CDC. * Chamaeleo pardalis devenu depuis Furcifer pardalis ** Chamaeleo jacksonii devenu depuis Trioceros jacksonii Certains jouent sur la division de la famille des Chamaeleonidae en deux sous-famille Chamaeleoninae et Brookesinae (ce qui n'est même pas reconnu par tous les taxonomistes), en estimant que les membres de la sous-famille des Brookesinae ne sont pas soumis au CDC. C'est une erreur et c'est prendre un risque... Après il se peut que certaines DDSV soient plus conciliantes sur les textes de loi que d'autres. Mais attention, un fonctionnaire peut en cacher un autre et ce dernier peut être plus regardant sur les textes. Extrait de l'arrêté Perret. ESPÈCES DONT LA DÉTENTION NE PEUT ÊTRE AUTORISÉE, sauf dérogation accordée pour certaines à titre transitoire, qu’au sein d’un établissement d’élevage ou de présentation au public d’animaux d’espèces non domestiques autorisé conformément aux articles L. 413-2 et L. 413-3 du code de l’environnement à détenir des animaux de l’espèce considérée. Chamaeléontidés spp. sauf Chamaeleo calyptratus Chamaeleo jacksoni Chamaeleo pardalis
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Faits divers concernant les amphibiens
askook a répondu à un(e) sujet de Reptile-city62 dans Amphibiens
Tueur de grenouille jugé Un Allemand de 47 ans a été condamné, à l’issue d’un procès ultramédiatisé, pour avoir tiré sur l’amphibien, dont il ne supportait pas les coassements, à coup de carabine. Jamais le Tribunal de Krefeld, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, n’avait vu autant de caméras et de journalistes. «Même le procès du violeur de discothèques n’avait pas attiré autant de monde», assure un journaliste de la presse locale. L’homme qui se présentait devant les juges n’était pas un tueur en série. Non, il était accusé d’avoir tué une grenouille. Un coup de carabine à air comprimé en pleine nuit. Un tir en pleine tête! «Ce fut une véritable exécution», a raconté le propriétaire, Andreas van Straelen, qui a porté plainte pour infraction à la loi sur la protection des animaux. Apparemment Frank H., âgé de 47 ans, ne supportait plus les coassements nocturnes de ses voisins amphibiens. En pleine nuit, il a perdu le contrôle de ses nerfs. Devant la justice, il n’a pas voulu reconnaître les faits. «Je n’ai jamais tué de grenouille», s’est-il défendu. «Complètement faux!» a rétorqué l’amateur d’amphibiens. «Frank m’a menacé plusieurs fois en disant qu’il allait flinguer ces sales bêtes», ajoute-t-il. Andreas van Straelen avait fait installer un système de caméras à infrarouge pour protéger les grenouilles qui vivaient dans la mare artificielle de son jardin. «J’ai tout vu à l’écran. Frank a ouvert la fenêtre. Il a sorti la carabine. Et pan!» Un mort, un blessé. Le plus tragique dans l’histoire, c’est que le tueur s’est trompé de cible. «Knötti» ne pouvait pas coasser. «Il avait vraisemblablement une anomalie génétique», s’est lamenté Andreas van Straelen qui a conservé le corps de la victime pendant plusieurs mois au congélateur. «C’était une pièce à conviction», explique-t-il. L’astuce du juge Pour sanctionner Frank H., le juge n’a pas retenu l’infraction à la loi sur la protection des animaux. Il a voulu épargner à la justice une enquête onéreuse pour des faits somme toute «minimes». Pour élucider le meurtre de la grenouille, il aurait fallu commander de coûteux rapports d’experts. Frank H. a été condamné jeudi dernier pour possession illégale d’armes. Lors d’une perquisition à son domicile, la police avait trouvé dans le grenier deux fusils de la Seconde Guerre mondiale. Or il aurait fallu un permis de port d’armes! Pour un homme vivant de l’aide sociale, l’amende a été salée: 1500 euros pour deux fusils qu’il assure ne jamais avoir utilisés. «La peine sera suffisante pour le dissuader de commettre d’autres méfaits», a estimé le président du tribunal, faisant clairement allusion au meurtre de la grenouille. Andreas van Straelen a été déçu par le jugement. «Cela ne me rendra pas ma grenouille», a-t-il déclaré à la presse. Il est néanmoins satisfait que le procès ait été autant médiatisé. «Mon objectif était de montrer qu’il n’est pas possible de tirer impunément sur des espèces protégées», a-t-il lancé. Quant à la grenouille amputée, Andreas van Straelen l’a rebaptisé «Achab», comme le capitaine du roman d’Herman Melville qui s’était fait arracher une jambe par le cachalot «Moby Dick». Frank H. devra désormais supporter les coassements nocturnes de cette grenouille handicapée. Sans broncher. Source: http://www.lematin.ch/actu/monde/tueur-grenouille-juge-408526 -
Lamprophis aurora “Aurora”, un nom de divinité pour un serpent mythique. Un nom vraiment approprié à cette très belle espèce, encore trop peu connue et détenue en captivité. Généralités Systématique Lamprophis aurora fut décrit par Linné en 1758 sous le nom de Coluber aurora. Entre 1758 et 1843, date à laquelle Fitzinger lui donna son nom actuel, Lamprophis aurora fut décrit dans les genres Natrix (Merrem, 1820), Lycodon (Boie, 1827), Coronella (Schlegel, 1837). Etymologie Aurora vient du latin "aurum" qui signifie or. En ce qui concerne Lamprophis aurora, son nom lui vient de la ville d’Aurora dans la province du Cap-occidental (Afrique du Sud) aux alentours de laquelle a été trouvé le premier spécimen décrit. Pour la petite histoire, le nom de cette ville fut donné en l’honneur de la fille (Aurore) du premier pasteur de l’église du village. Répartition géographique Lamprophis aurora vit en Afrique du Sud, Lesotho et au Swaziland. Sa présence est connue dans les neuf provinces de l’Afrique du Sud [Cap-du-nord (Est), Cap occidental (Sud) Cap oriental (Sud), Kwazulu-natal, Etat-libre d’Orange, Nord-Ouest, Limpopo, Gauteng, Mpumalanga], avec des populations plus ou moins nombreuses selon les provinces. C’est dans les provinces du Gauteng et de l’Etat-libre d’Orange que l’on trouve le plus grand nombre de Lamprophis aurora. Biotope Lamprophis aurora se rencontre dans les prairies humides, les savanes arbustives, les forêts de plaine, les landes et les zones côtières. Les tas de bois, les éboulis rocheux, les terriers abandonnés et les termitières lui servent d’abris. Il est possible de rencontrer des spécimens près des habitations et bâtiments agricoles, à la recherche d’une proie. Photo de Johan Marais pour illustration Description Coloration Lamprophis aurora possède une couleur de fond vert clair à vert olive foncé ou brun-jaunâtre qui fonce avec l’âge, ainsi qu’une ligne dorsale jaune orangé qui part de la tête pour se terminer au bout de la queue. Cette ligne dorsale peut s’estomper avec l’âge. Les écailles ventrales sont blanc-verdâtre à blanc ou crème. Les juvéniles possèdent des taches noires sur le dessus de leur tête, ainsi qu’une petite tache noir à chaque extrémité de leurs écailles dorsales, ce qui leur donnent un aspect tacheté. Photo pour illustration. Source: Inconnue Taille Lamprophis aurora mesurent entre 45 et 70 cm. Les femelles qui sont plus grandes que les mâles peuvent atteindre 90 cm. Biologie Moeurs Lamprophis aurora est terrestre. De mœurs crépusculaire et nocturne, c’est à ce moment là que Lamprophis aurora part en chasse. Nourriture Lamprophis aurora se nourrit à l’âge adulte de lézards, de petits rongeurs et plus rarement de grenouilles qui sont tués par constriction, alors que les jeunes se nourrissent exclusivement de petits geckos terrestres. Reproduction La reproduction est ovipare. Les pontes ont lieu en octobre/novembre (été en Afrique du sud) et se composent de 5 à 12 œufs mesurant 35-50,5 x 12,2-20,7 mm. Les jeunes naissent en décembre/janvier et mesurent à la naissance entre 200 et 250 mm et pèsent entre 7 et 9 grammes. Vie en captivité Acquérir un spécimen de Lamprophis aurora est pour l’instant assez compliqué et onéreux (à partir de 120€, pour un spécimen mâle juvénile né chez un éleveur à presque 300€ en animalerie). Seuls quelques rares spécimens nés en captivité (souvent des mâles) se rencontrent chez des éleveurs étrangers. Cela devrait vite évoluer. Lamprophis aurora n’est pas une espèce compliquée à élever. Seuls les jeunes spécimens posent des soucis d’alimentation. Une fois qu’ils acceptent de manger seul de jeune souris, plus aucun problème de maintenance ne sera rencontré. Terrarium Un terrarium d’une taille de 60 (80) x 40 (50) x 40 (50) cm conviendra parfaitement à un couple. Température: La température diurne devra se situé entre 24 et 28(30)°C avec un maximum de 32°C sur un point très localisé. La température sera descendue à 20-22(24)°C la nuit. Attention à ne descendre que très rarement en dessous de 18°C. La température sera obtenue soit par lampe chauffante, soit par plaques ou cordons chauffants placé en dessous du terrarium. Hygrométrie: En journée, le taux d'humidité de l'air sera compris entre 50 et 75%. L’idéal est de garder le terrarium ainsi que son substrat sec et de mettre à la disposition du ou des spécimens, en cas de besoin, une boite remplie de sphaigne humide. Eclairage: Un éclairage naturel est suffisant si la pièce est bien éclairée. Si ce n’est pas le cas, il est possible d’utiliser un éclairage artificiel de style tube fluorescent "blanc industriel" ou tube fluorescent 2.0, bien que les U.V se soient pas nécessaires. Décor: En raison de ses mœurs terrestres, Lamprophis auora n’a pas vraiment besoin de branche pour grimper. Par contre, une végétation au sol et quelques petits arbustes seront les bienvenus. Le décor sera complété par quelques racines, écorces et pierres. Plusieurs cachettes seront mises, aussi, à la disposition des spécimens dont une toujours humide. Le substrat peut se composer de copeaux, de tourbe ou de tout autre substrat même papier essuie-tout ou journal. Photo de Rwin pour illustration. Source: http://www.hetslangenforum.nl/ Nourriture La nourriture des spécimens adultes est constituée de rongeurs. Ils acceptent aussi les lézards, ainsi que les grenouilles. Les nouveau-nés sont de très mauvais mangeurs, refusant toute nourriture à base de rongeur. Ils sont une nette préférence pour les lézards. Dans les toutes premières semaines ou mois, il faut, très souvent, soit les gaver (pattes de souris ou tête de souriceau), soit imprégner les proies de l’odeur d’un gecko. Photo de Chance et d'Askook Reproduction La maturité sexuelle chez Lamprophis aurora est atteinte vers l’âge de 2 ans mais une femelle âgée de 18 mois peut se reproduire, si elle possède la taille et le poids suffisants. En captivité, une période de repos pendant deux à trois mois(février/avril) à une température de 16/18°C, voire même (10)12/14(15)°C, sera la bienvenue pour cycler les reproducteurs. Après être sorti d’hivernation et après quelques repas, une première mue déclenche l’activité sexuelle. Après l’accouplement, on peut espérer la ponte un mois plus tard. Celle-ci sera composée de 5 à 12 œufs. Une fois, la ponte mise dans l’incubateur, il faudra entre 55 à 65 jours à une température, constante jour et nuit, comprise entre 27 et 29°C et un taux d’hygrométrie proche des 90% pour que les éclosions interviennent. Il faut compter environ 70 jours à 25°C. Il est possible d’avoir une à trois pontes dans la même année, si le couple n’est jamais séparé. Hermann (1989) a incubé à une température comprise entre 26 et 28° C avec une baisse la nuit à 25-26°C. L'éclosion a eu lieu entre 61 et 63 jours. Schiffers-Lange (1995) a incubé 7 oeufs (2.5) à une température comprise entre 27 et 29°C avec une baisse de température la nuit à 23-24°C. L'éclosion a eu lieu entre 68 et 70 jours. Photo pour illustration. Source: Inconnue Comportement Lamprophis aurora est craintif et ne présente aucun signe d'agressivité, même s’il lui arrive d’avoir des soubresauts et de siffler lorsque l’on cherche à l’attraper. Bibliographie Ferri, V - (1992). Le grand livre des serpents du monde entier. Edts De Vecchi Hermann, R - (1989). Lamprophis aurora (Linnaeus 1754), eine selten gehaltene Hausschlange. Sauria 11 (3) : 25-30 Schiffers-Lange, J - (1995). Erfolgreiche Nachzucht von Lamprophis aurora (Linnaeus 1754) Elaphe 3 (4): 18-21 Sources internet biodiversity explorer: http://www.biodiversityexplorer.org breeders' expo Europe: http://www.breeders-expo.de colubridae.nl: http://www.colubridae.nl/lamprophisaurora.html reptarium: http://www.reptarium.cz reptilia denmark: http://www.reptilia.dk/
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Super... J'espère que tout se passera bien pour l'incubation. Ton incubateur qui est en panne, c'est celui qui tu as acheté? Si c'est le cas, pas de chance sur ce coup là... Mais ne panique pas, si tu as un incubateur de dépannage, tout devrait bien se passer. Et puis, nous sommes toujours là, pour t'indiquer quelques astuces en cas de besoin. Poste régulièrement des photos... Effectivement, nous n'enterrons jamais nos oeufs dans la vermiculite, nous les posons juste dessus, histoire d'avoir toujours un oeil dessus et de pouvoir les observer à tout moment. En enterrant les oeufs, tu ne peux pas les observer entièrement... Sa soeur est en mue. Elle devrait suivre ta femelle...
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Comment les abeilles adaptent-elles leur vitesse pour éviter les obstacles ? A l'inverse des humains, les abeilles sont dotées d'une vision dorsale leur permettant d'esquiver les obstacles situés au-dessus de leur tête. Cette vision dorsale participe-t-elle au contrôle de leur vitesse ? Eh bien oui ! L'abeille se révèle capable d'ajuster sa vitesse en fonction des distances qui la séparent des obstacles, y compris dorsaux. Cela lui est possible grâce au défilement visuel perçu, notamment au-dessus de sa tête. C'est ce que viennent de démontrer expérimentalement des bioroboticiens de l'Institut des sciences du mouvement (CNRS / Université de la Méditerranée). Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont, au préalable, modélisé la navigation en vol de cet insecte dans les trois dimensions. Leurs travaux sont publiés le 12 mai 2011 dans la revue PLoS One. Comment une créature aussi minuscule que l'abeille, dont le cerveau est plus petit que celui d'un oiseau, parvient-elle à contrôler son vol et ainsi, à éviter les obstacles en vol ou au sol ? On sait aujourd'hui que les prouesses sensori-motrices de ces miniatures volantes reposent sur un système nerveux composé de cent mille à un million de neurones. Lorsque l'insecte vole au-dessus du sol, l'image de l'environnement défile d'avant en arrière dans son champ visuel, créant ainsi un flux optique défini comme la vitesse angulaire à laquelle défilent les contrastes présents dans l'environnement. Par définition, ces flux optiques sont fonction du rapport entre la vitesse et les distances aux surfaces. Pour prédire le vol des abeilles, les chercheurs ont conçu, il y a un an, un modèle de simulation appelé ALIS. A partir de données essentiellement visuelles (objets présents, déplacement de ces objets…), ce dispositif permet après traitement informatique, de reproduire les trajectoires des insectes. Ces spécialistes en biorobotique ont ensuite construit une chambre de vol aux formes géométriques complexes que les abeilles butineuses ont appris, petit à petit, à traverser pour aller récolter une récompense d'eau sucrée. Cette chambre est dotée de plusieurs rétrécissements où le sol et le plafond, puis les parois latérales se rapprochent. Les chercheurs ont ainsi observé que l'abeille diminue sa vitesse proportionnellement à la section minimale de la chambre de vol, que la section minimale soit horizontale ou bien verticale. Autrement dit, l'animal ralentit sa vitesse de vol dès lors qu'un obstacle se rapproche. Sa vitesse dépend de l'encombrement de son champ visuel et donc de la distance aux obstacles. Ce comportement est parfaitement prédit en simulation par le modèle ALIS : les trajectoires d'abeille volant dans la chambre de vol correspondent parfaitement aux trajectoires d'insecte virtuel prédites par modélisation. Les scientifiques proposent l'existence de régulateurs qui maintiennent les flux optiques, en d'autres termes les rapports vitesse/distances perçus visuellement, à des valeurs constantes. Ainsi, si l'insecte vole dans un environnement qui devient de plus en plus encombré, son « régulateur automatique » le contraindrait à diminuer sa vitesse de manière à maintenir constant le rapport vitesse/distances. Le modèle de « régulateur de flux optique » permet de comprendre comment une abeille parvient à voler sans jamais avoir besoin de mesurer ni sa vitesse, ni sa position par rapport aux parois. Elle s'affranchit ainsi des capteurs de l'aéronautique traditionnelle, comme les radars doppler qui délivrent la vitesse par rapport à sol. Ces capteurs ultra-précis présentent l'inconvénient d'être encombrants, onéreux et gourmands en énergie. Ces travaux illustrent le double enjeu, fondamental et appliqué, de la biorobotique et pourraient trouver des applications dans l'aérospatial, tant sont cruciales les phases où un avion vole en environnement confiné. Source: http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2181.htm Article: http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0019486
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Pour comprendre comment ces oiseaux-mouches se servent de leur langue pour boire, l'étudiant américain Alejandro Rico-Guevara de l'Université du Connecticut a imaginé un dispositif artificiel transparent qui permettait d'observer la langue du colibri. Contrairement à ce que les chercheurs pensaient, c'est grâce à la transformation de sa langue qui devient fourchue qu'il parvient à collecter le nectar des fleurs, et non en captant cette substance par capillarité.
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Au cours des 250 millions d’années d’évolution des insectes, jamais on n’avait vu apparaître de nouvelles ailes. Des transformations, oui. Des pertes, oui. Mais pas d’ajout. Une équipe de l’Institut de biologie du développement de Marseille-Luminy (CNRS/Université Aix-Marseille 2) vient de briser ce dogme en apportant les preuves que le casque exubérant des membracides, un groupe d’insectes cousin des cigales, est en fait une troisième paire d’ailes profondément modifiée. Cette découverte est publiée dans la revue Nature du 5 mai 2011 dont elle fait la couverture. Les membracides (1) sont un groupe d’insectes cousin des cigales, dont les espèces rivalisent d’originalité dans leurs formes, leurs textures et leurs couleurs. Cette diversité est largement conférée par une structure surprenante, recouvrant en grande partie leurs corps: un casque. Celui-ci ressemble parfois à une fourmi en posture d’attaque, d’autres fois à une déjection d’oiseau, à une feuille morte, à une épine… Avant que l’équipe de Nicolas Gompel et Benjamin Prud’homme, tous deux chercheurs CNRS, ne les observe au microscope électronique, l’origine évolutive de cette structure était encore controversée. Contrairement à la corne du scarabée rhinocéros, le casque des membracides n’est pas une simple excroissance de la cuticule (2), mais un appendice dorsal attaché de chaque côté du thorax par une articulation, avec des muscles et de la membrane flexible qui lui permettent d’être mobile. Ces observations anatomiques ont été confirmées par les chercheurs au niveau génétique: les mêmes gènes interviennent pour le développement du casque et des ailes. Les membracides seraient donc des insectes à trois paires d’ailes, dont l’une est profondément modifiée, méconnaissable. Cette découverte est le premier exemple d’un changement du plan d’organisation des insectes par l’ajout d’une nouveauté évolutive. Ce plan se définit par un corps divisé en trois parties (tête, thorax et abdomen), une paire d’antennes, trois paires de pattes et, le plus souvent, deux paires d’ailes, toujours présentes sur le deuxième et le troisième segment du thorax. Mais, il existe des variations autour de ce plan général. Chez les mouches et les moustiques, par exemple, les ailes postérieures sont réduites à de petits ballons appelés balanciers. Chez les coléoptères (coccinelles, scarabées, hannetons…), la première paire est transformée en élytres, ces »ailes » dures et souvent colorées qui protègent les ailes postérieures. Chez certains insectes, les ailes ont même totalement disparu. C’est le cas pour les puces ou les poux au mode de vie parasite, ou pour les punaises rouges, communément appelées Gendarmes. Comment une nouvelle paire d’ailes a-t-elle pu apparaître chez les membracides ? « Chez les insectes, la formation des ailes est normalement réprimée sur tous les segments par les gènes Hox, sauf sur le deuxième et le troisième segment thoracique. » explique Nicolas Gompel. Le gène Hox qui intervient dans le premier segment du thorax, ne serait-il pas exprimé chez les membracides ? Non, la protéine Hox, le produit du gène, est bien détectée dans le casque en formation. Ce gène serait-il inactif ? Là encore la réponse est non: son injection chez la drosophile inhibe bien la formation des ailes. « Nous sommes confrontés à un paradoxe : un gène Hox qui est capable de réprimer la formation des ailes mais qui ne la réprime pas. Nous pensons que les changements évolutifs touchent plutôt le programme génétique de formation des ailes ; ces gènes seraient devenus insensibles à la répression par le gène Hox », précise Nicolas Gompel. Ces résultats vont également à l’encontre de l’idée selon laquelle le plan du corps est uniquement régi par les gènes Hox. En effet, le gène Hox n’a pas changé alors que le plan du corps, lui, a évolué. Depuis son apparition, il y a environ 40 millions d’années, le casque des membracides s’est totalement dédouané des contraintes structurelles liées au vol. « C’est une aile qui n’en n’est plus une, en somme. Libéré de sa fonction pour le vol, cette aile a pu diversifier sa forme et sa texture sans modération dans ce groupe d’insectes.», conclut Benjamin Prud’homme. Source:http://archipeldessciences.wordpress.com/2011/05/06/des-insectes-a-3-paires-dailes/#more-1449 Notes: (1) Les membracides ou Membracidae sont un groupe d’insectes cousin des cigales. En France, il n’en existe que 4 espèces. Ils sont par contre des milliers à se cacher dans les forêts tropicales d’Amérique du Sud et d’Asie. Leur casque leur permettrait de se camoufler, de faire peur… et ainsi de les soustraire à leurs prédateurs. (2) La cuticule est le squelette des insectes. C’est un squelette externe, une carapace qui leur permet de limiter les pertes d’eau en milieu aérien. Article: http://www.nature.com/nature/journal/v473/n7345/full/nature09977.html
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Un dragon barbu s'invite au cours INTRUSION | Quelle n’a pas été la surprise d’un enseignant du Gymnase libre de Zurich lorsqu’un lézard exotique a fait irruption dans son cours lundi dernier vers 10 heures. Le professeur a immédiatement fait appel à un professeur de biologie, qui a identifié l’animal comme étant un dragon barbu ou Pogona vitticeps. Equipé de gants et d’un filet, il a récupéré l’animal. La recherche de son détenteur au sein de l’école ayant été vaine, la police a été prévenue. Le lézard, d’une longueur de 35 centimètres environ, a été remis a un spécialiste en reptiles, a précisé mercredi la police municipale zurichoise, qui recherche son propriétaire. Originaire des régions désertiques et semi-désertiques d’Australie, le dragon barbu est d’allure massive et sa tête triangulaire est équipée d’une barbe d’épine. Ses flancs présentent également des écailles épineuses. Lorsqu’il se sent menacé, l’agame barbu ouvre largement la gueule tout en déployant sa barbe d’épines qui se colore de noir afin d’impressionner ses adversaires ou prédateurs. Cette espèce se rencontre de plus en plus souvent en captivité, parmi ce qu’on appelle les nouveaux animaux de compagnie ou NAC. Source: http://www.tdg.ch/gymnase-zurich-dragon-barbu-invite-cours-2011-05-11
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Des zoologistes cambodgiens viennent de publier, dans la revue Zootaxa, la description d’une nouvelle espèce de lézard fouisseur qu’ils ont découverte dans leur pays. Il est dépourvu de pattes, mais ce n’est pas un serpent. Il n’a pas d’yeux, mais cela ne lui manque guère. Dibamus dalaiensis ("le lézard aveugle de la montagne Dalaî") est bien un lézard, dont les mœurs souterraines expliquent l’étrange anatomie : pas besoin d’yeux ni de pattes pour vivre sous le sol, et y ramper en se tortillant. Découvert par Neang Thy, zoologiste travaillant pour le ministère de l'Environnement cambodgien et pour l’ONG Fauna & Flora International (FFI), lors d’une exploration du massif des Cardamomes, au Cambodge, l’animal est nouveau pour la science. "Au début, je pensais que c'était une espèce commune", a déclaré le scientifique, spécialiste des reptiles et amphibiens locaux depuis presque une décennie. Lui et ses collègues ont passé près d'un an à s'assurer que cet étrange animal était bien une nouvelle espèce. Source: http://www.maxisciences.com/l%E9zard/decouverte-d-une-nouvelle-espece-de-lezard-aveugle-et-sans-pattes_art14540.html Article: http://www.mapress.com/zootaxa/2011/f/z02828p068f.pdf