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Valko03

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Tout ce qui a été posté par Valko03

  1. L'élevage des cétoines Les cétoines, quelque soit l'espèce, s'élèvent généralement de la même manière au point de vue de l'aménagement du terrarium. Nous allons voir ci-dessous les différents points à respecter pour élever la plupart des espèces. Le terrarium des adultes: Pour maintenir et reproduire des cétoines adultes, il faut un terrarium assez spacieux divisé en deux parties. La première partie est "aérienne", c'est à dire qu'elle doit permettre la mise en place de branches mais également aux adultes de voler. La deuxième partie est la partie "terrestre" ou plutôt "souterraine", car celle-ci devra avoir une bonne épaisseur de substrat (voir plus bas) adapté afin de permettre aux adultes, surtout les femelles de s'enterrer pour pondre leurs oeufs et assurer leur descendance. Les dimensions du terrarium dépendra bien sûr de la taille des adultes, pour une vingtaine de Pachnoda ephippiata, un terrarium de 40 x 20 x 40 cm conviendra. Pour des Mecynorrhina polyphemus , un terrarium de 60 x 30 x 60 cm permettra de maintenir environ 10-15 individus. Ce terrarium sera placé à une température entre 23-24°C, en évitant toutefois de placer un cordon ou tapis chauffant qui a l'inconvénient de dessécher rapidement le substrat et détruire les oeufs qui auront été pondus. Le plus simple consiste, pour le cas d'élevage de plusieurs espèces, de consacrer une pièce qui sera maintenue à la température adéquate ou dans le cas d'un élevage unique, on peut placer les terrariums des adultes dans un grand terrarium ou une "armoire" chauffé. Une lampe (ampoule ou tube néon) sera placée au dessus du terrarium pour l'activité des adultes qui est diurne. La durée d'éclairage sera environ de 12 heures, les lampes étant branchées sur minuterie. Le substrat devra être gardé humide (80%) mais jamais mouillé ou sec sous peine de voir dépérir les oeufs et jeunes larves, voir même les adultes. On maintiendra toutefois une bonne ventilation afin d'éviter de voir se développer, sous une hygrométrie excessive, des mousses, moisissures et acariens. ( cf Cyril: je place de la mousse dans le terra pour que l'hygrométrie reste constante). Le terrarium des larves: Le terrarium des larves sera un simple aquarium en PVC transparent où l'on placera celles-ci dans le substrat nourricier adéquat, que l'on renouvellera au moment voulu. Pour certaines espèces, les larves sont cannibales et l'on devra les séparer afin de les élever individuellement. Pour cela on utilisera des récipients en PVC dont la taille variera selon l'espèce. On peut également utiliser des bocaux, de type bocaux à conserve dont le couvercle en verre (sans le joint bien sûr) laissera passer l'air nécessaire à la ventilation ou encore des bocaux à confiture avec le couvercle percé de quelques trous. Ces terrariums seront placés comme pour les adultes à une température située aux environs de 23-24°C. La luminosité n'est pas nécessaire, ce qui permet de placer ces terrariums à un endroit sombre sans problème. Le substrat: a- Les larves Le substrat nourricier des larves de cétoines est constitué de terreau végétal naturel, de bois décomposé et feuilles mortes. on pourra éventuellement utilisé un terreau commercial mais celui-ci ne devra en aucun cas contenir de traitements et de bois résineux. Pour le terreau végétal naturel, on utilisera de préférence les essences suivantes: chêne, châtaignier, bouleau, hêtre. Celles-ci sont les principales essences, d'autres sont également valable. A ce mélange de terreau, feuilles et bois en décomposition (ces deux derniers étant broyés avant d'être introduit dans le terreau), on ajoutera de la bouse de vache (surtout bien séchée et stérilisée afin d'éviter des fermentation). La bouse de vache aura pour effet d'apporter un plus pour la croissance des larves mais également de baisser l'acidité du substrat et diminuera le développement des maladies. Le substrat devra être remplacé dès qu'un nombre important de crotte arrivera en surface de celui-ci. On pourra également faire un apport de fruits et légumes en introduisant de temps en temps quelques tranches de pommes et rondelles de carottes sur le substrat. Note : Pour la bouse faire trés attention sur ce point, utiliser ce produit avec modération, surtout que de plus en plus d'éleveur bovin , traite leur animaux avec du vermifuge, qui est fatal pour les cétoines, c'est pour ça que l'on voit souvent des pett bousier mort à côté des bouses. b- Les adultes Le substrat utilisé pour les adultes sera identique à celui des larves que l'on prendra soins de tamiser (tamis de 5mm), ce qui nous permettra de récolter les jeunes larves plus facilement (par tamisage régulier). Bien que le substrat est à la base prévus pour la ponte et l'incubation des oeufs, le mélange sera identique afin que les larves puissent se nourrir à la naissance. L'alimentation des adultes: L'alimentation des adultes est très facile a fournir puisqu'il s'agit principalement de fruits mûrs. Les fruits utilisés sont très variés et on peut citer: bananes, pommes, goyaves, kiwis, mangues, melons, poires, pêche, etc.... On leurs donnera également du pollen de fleurs (se trouve en hypermarchés). Un peu de nectar de fleur ou de miel pourront être donnés de temps en temps ainsi que tout autre liquide sucré en fermentation. L'élevage: Les adultes placés dans leur terrarium convenablement aménagé, laissons faire la nature......Les accouplements effectués, les femelles vont passer la plupart de leur temps enterrées dans le substrat où elles vont déposer leurs oeufs. Ces derniers sont entourés d'une petite "coque" fabriquée par la femelle et cela afin de les protéger jusqu'à l'éclosion. Quelques jours ou quelques semaines après la ponte (selon l'espèce et la température), l'éclosion a lieu. Les larves seront récoltées régulièrement afin d'être placées dans un terrarium à part des adultes et contenant un substrat plus riche (voir plus haut). Ces larves seront élevées dans ce même substrat, qui sera changé lorsqu'un dépôt de crottes apparaîtras en surface. Quelques semaines ou mois plus tard (selon les espèces et la température), les larves arrivent en fin de croissance et se nymphoses dans une coque fabriqué avec des particules du substrat. Juste avant la nymphose, on pourra ajouter au substrat plus de particules de bois et éventuellement un peu d'argile pour la fabrication des coques. La nymphose effectuée, on attendra quelques jours afin que la nymphe soit "endurcie" et l'on prélèvera très délicatement les nymphe afin de les placer dans un "incubateur" qui se constituera d'une boite PVC dans laquelle on mettra une couche de tourbe maintenue légèrement humide. Une très bonne ventilation devra être mis en place sur cet "incubateur" car les nymphes craignent l'humidité excessive. Les adultes émergent quelques semaines ou quelques mois plus tard selon les espèces et le cycle recommence................
  2. L'élevage des grillons L'élevage des grillons est aujourd'hui très important pour les éleveurs de mygales, scorpions, mantes, lézards, etc... Ces petits insectes sont la principale alimentation vivante mais leur élevage bien que très simple nécessite quelques règles pour qu'il soit rentable en quantité. L'élevage que nous allons décrire ci-dessous est la description d'un élevage en masse (stades séparés) nécessitant toutefois de la place pour y être effectué. Nous terminerons par la description d'un terrarium permettant l'élevage complet sans séparation des stades. L'élevage en "masse": Matériel: - 10 ou plus TravelBox (caisse de rangement en PVC transparent disponible en supermarché) selon le nombre de grillons que vous voulez obtenir. Nous utilisons des TravelBox d'environ 50 x 30 x 25 cm. L'avantage des TravelBox c'est que contrairement aux bac en verre, ils n'ont pas de joint de silicone permettant la fuite des jeunes grillons. - 4 douilles avec ampoule de 40W (pour les adultes) - 1 minuterie - du moustiquaire métallique et un tube de silicone - des plateaux à oeufs (3 par Box) - des buvettes à oiseaux (1 par Box) - des couvercles en PVC de bocaux (1 par Box) - des boites PVC de 5 cm de haut - du sable de Loire et de la tourbe Installation: Tout d'abord, il faut installer les TravelBox pour les adultes. Nous allons donc installer la douille au niveau du couvercle afin d'obtenir un chauffage d'appoint pour les adultes. En général l'aération des deux ouvertures prévues sur les côtés pour porter la boite suffit mais on peut faire une ouverture supplémentaire sur le couvercle en complément. Boucher ces ouverture à l'aide du moustiquaire et la silicone. A l'intérieur de la boite, nous allons superposer 3 plateaux à oeufs qui serviront de cachette. Le couvercle PVC permettra de placer l'alimentation et la buvette (on mettra dans l'ouverture un morceaux de papier essuie-tout afin d'éviter les noyades) pour eux s'abreuver. Voila le "terrarium" des adultes prêt très rapidement. Il ne reste plus qu'à placer le pondoir qui sera composé d'une boite PVC d'environ 5 cm de haut dans laquelle on place un mélange de 50% de tourbe et 50% de sable de Loire maintenu humide. Ce substrat sera recouvert d'un moustiquaire métallique afin d'éviter aux adultes de creuser et de dévorer leurs oeufs. La lampe sera branché sur la minuterie à raison de 12 à 14 heures par jour. Nous pourrons placer dans un de ces "terrariums" environ 30-40 adultes. Les autres TravelBox seront garni de la même manière mais sans lampe et sans pondoir, ceux-ci servant à la croissance des jeunes (voir plus loin). Alimentation: Pour l'élevage de nos grillons, nous utilisons une alimentation "fabrication maison" qui fonctionne d'ailleurs très bien pour tous les stades et que l'on utilise depuis environ 10 ans (fonctionne également aussi très bien pour les blattes). Voici le recette: - 40% de TetraPond Sticks (aliments en granulés pour poissons de bassin) - 25% de son - 15% de lait en poudre - 1% de pollen (en rayon diététique) - le reste (soit 19%) en biscuits secs genre Petits-beurre Le tout sera passé à la moulinette afin d'obtenir une farine que l'on distribuera aux grillons. Un complément végétal sera également distribué. Ce complément consistera en feuilles de choux (quasi en permanence, surtout chez les micro-grillons qui se mettront en dessous pour éviter la déshydratation) et de temps en temps un morceau de pomme Golden (pas trop). Ces végétaux seront consommés pour permettre l'hydratation des individus mais la buvette devra être également présente en permanence. Reproduction et séparation des stades: La reproduction est très simple, il suffit de placer un pondoir dans les Box des adultes. Les femelles ne tarderont pas à pondre. Le système de séparation des stades est très simple. Il suffit d'enlever les pondoirs tous les 2 à 3 semaines selon le nombres de femelle pondant et de placer un pondoir par Box de croissance. Cela permettra d'avoir des individus de même taille par box. Ces Box seront placé à une température de 25 à 28°C pour la croissance des jeunes (chauffage par cordon, tapis, pièce chauffée ou éventuellement par lampe). Pour le nettoyage des Box, il convient de garder un Box vide, ainsi le nettoyage est plus simple, il suffit de transférer et le nettoyage sera plus facile pour vous. Élevage permanent en un seul terrarium: Avoir une quantité de grillons disponible en permanence sans en avoir des masses, cela est également possible en pratiquant l'élevage dans un seul terrarium, c'est à dire tous stades mélangés. Pour cela, il vous suffit de vous procurer un aquarium de 100 x 40 x 50 cm (ou plus grand selon votre choix). Un couvercle fait de moustiquaire métallique sera fabriqué afin d'éviter les évasions. Cet aquarium sera agencé de plateaux à oeufs superposés (4-5 plateaux), servant de cachettes. Une ou deux lampes de 40W seront installées afin de mettre un point chaud à disposition des adultes. Un pondoir sera également mis à leurs disposition dès l'apparition des adultes (pondoir identique aux précédents). Ce pondoir sera toutefois laisser jusqu'à l'éclosion et sera changé de temps en temps afin d'éviter tous pourrissement des oeufs au bout de quelques reproductions. Bien sûr on oubliera pas d'y mettre le récipient avec la nourriture et l'abreuvoir. Espèces de grillons régulièrement élevés: - Acheta domestica (grillon domestique) - Gryllus campestris (grillon champêtre) - Gryllus bimaculatus (grillon provençale) - Gryllus assimilis (grillon des steppes) - Gryllus sigillatus (grillon à ailes courtes)
  3. L'élevage de criquets (Locusta migratoria & Schistocerca gregaria) L'élevage des criquets est aujourd'hui comme pour celui des grillons, très important pour les éleveurs de mygales, scorpions, mantes, lézards, etc... Ces insectes sont une des principales nourriture vivante mais leur élevage bien que simple nécessite quelques règles pour qu'il soit rentable en quantité. On trouve de nos jours dans les élevages, de nombreuses espèces de criquets mais deux espèces sont élevées en "masses" comme alimentation (Locusta migratoria & Schistocerca gregaria). L'élevage que je vais décrire ci-dessous est la description d'un élevage permettant d'obtenir une population importante de criquets (stades séparés) mais nécessitant toutefois de la place pour y être effectué. Je terminerai par la description d'un terrarium permettant l'élevage complet sans séparation des stades. L'élevage en "masse": -Matériel: - 10 terrarium à fabriquer vous même (entièrement en contreplaqué de 1 cm avec vitre coulissante en façade; deux aération seront faite de chaque côté en moustiquaire métallique, dans le bas et le haut afin d'éviter toute condensation en permettant une bonne aération de l'enceinte d'élevage). On fabriquera des terrariums de dimensions suivantes: 60 cm de long, 40 cm de large et 60 cm de haut - 20 douilles avec ampoule de 40W (2 par terrarium) - 1 minuterie - du moustiquaire métallique - des buvettes à oiseaux (1 par Box) - des couvercles en PVC de bocaux (1 par Box) - des boites PVC de 20 cm de haut pour les terrariums des adultes (pondoir) - du sable de Loire et de la tourbe - des boites PVC de 5 cm de haut pour les terrariums des L. migratoria & S. gregaria pour la germination du blé pour l'alimentation. Installation: Nous allons donc installer les douilles sur le haut du terrarium afin d'obtenir un chauffage d'appoint pour les adultes. Autour de ces lampes on installera un cylindre en moustiquaire métallique afin que les criquets puissent s'agripper afin de se "chauffer" et muer. Le couvercle PVC permettra de placer l'alimentation sèche et la buvette (on mettra dans l'ouverture un morceaux de papier essuie-tout afin d'éviter les noyades des jeunes) pour eux s'abreuver. Voila les terrariums sont prêt . Il ne reste plus qu'à placer le pondoir dans ceux abritant les adultes qui sera composé d'une boite PVC d'environ 20 cm de haut dans laquelle on place un mélange de 50% de tourbe et 50% de sable de Loire maintenu humide. Ce pondoir sera changé régulièrement afin de les placer dans des terrariums vides prévu pour recevoir les jeunes. La lampe sera branché sur la minuterie à raison de 12 à 14 heures par jour. Nous pourrons placer dans un de ces "terrariums" environ 20-25 adultes. Alimentation: L'alimentation des criquets, varie selon les espèces élevées. Pour les 2 espèces concernées (Locusta migratoria & Schistocerca gregaria), l'alimentation consistera de: blé germé, son, feuilles de choux Reproduction et séparation des stades: La reproduction est très simple, il suffit de placer un pondoir dans le terrarium des adultes. Les femelles ne tarderont pas à pondre après les premiers accouplements. Le système de séparation des stades est très simple. Il suffit d'enlever les pondoirs tous les mois selon le nombres de femelle pondant et de placer un pondoir par terrarium de naissance. Cela permettra d'avoir des individus de même taille par box. Ces terrariums seront placé à une température de 25 à 28°C pour la croissance des jeunes (chauffage par lampe comme indiquée ci-dessus). Pour le nettoyage des terrariums, il convient d'en garder un vide, ainsi le nettoyage est plus simple, il suffit de transférer les criquets dans un terrariums propre et le nettoyage sera plus facile pour vous. Élevage permanent en un seul terrarium: Avoir une quantité de criquets disponible en permanence sans en avoir des masses, cela est également possible en pratiquant l'élevage dans un seul terrarium, c'est à dire tous stades mélangés. Pour cela, il vous suffit de vous procurer un aquarium de 120 x 50 x 60 cm (ou plus grand selon votre choix). Un couvercle fait de contreplaqué avec des aérations en moustiquaire métallique sera fabriqué afin de garder une bonne température tout en conservant une bonne aération.. Cet aquarium sera agencé avec de la même façon que ceux cités ci-dessus. trois lampes de 40W seront installées afin de mettre des points chauds à disposition des adultes mais également de garder une bonne température dans le terrarium. Un pondoir sera également mis à leurs disposition dès l'apparition des adultes et des accouplements (pondoir identique aux précédents). Ce pondoir sera toutefois laisser jusqu'à l'éclosion et sera changé de temps en temps afin d'éviter tous pourrissement des oeufs au bout de quelques reproductions. Bien sûr on oubliera pas d'y mettre le récipient avec la nourriture et l'abreuvoir.
  4. Généralités sur l'élevage des blattes L'élevage des blattes est aujourd'hui très facile et simple à réaliser. Les terrariums utilisé pour leur élevage est très proche de celui utilisé pour les grillons. L'élevage des blattes est comme pour les grillons et les criquets très rencontrer chez les terrariophiles. En effet, elles servent aussi d'alimentation pour les mygales, scorpions, lézards, etc... Matériel pour leur élevage en quantité: - 5 ou plus TravelBox avec couvercle (caisse de rangement en PVC transparent disponible en supermarché). Nous utilisons des TravelBox d'environ 50 x 30 x 25 cm. L'avantage des TravelBox, c'est que cela est léger à manipuler et prend peu de place en les ampilants. - 5 douilles avec ampoule de 40W (sauf si la pièce est chauffée, vous n'avez pas besoin de ce "chauffage" par lampe. - 1 minuterie si chauffage par lampe - du moustiquaire métallique et un tube de silicone - des plateaux à oeufs (4 par Box) - des buvettes à oiseaux (1 par Box) - des couvercles en PVC de bocaux (1 par Box) - du papier essuie-tout Installation: Nous allons donc installer la douille au niveau du couvercle afin d'obtenir un chauffage d'appoint pour les blattes. L'aération des deux ouvertures prévues sur les côtés pour porter la boite suffit. On bouchera ces ouverture à l'aide du moustiquaire et la silicone. A l'intérieur de la boite, nous allons superposer 4 plateaux à oeufs qui serviront de cachette. Le couvercle PVC permettra de placer l'alimentation et la buvette (dont on mettra dans l'ouverture un morceaux de papier essuie-tout afin d'éviter les noyades des jeunes). Voila les "terrariums" prêt très rapidement. La lampe sera branché sur la minuterie à raison de 14 heures par jour. Nous pourrons placer dans un de ces "terrariums" environ 30-40 adultes. Les autres TravelBox serviront à y placer les jeunes que l'on récupérera dans ceux des adultes, vous permettant donc de séparer les différentes tailles. Alimentation: Comme pour l'élevage de nos grillons, nous utilisons une alimentation "fabrication maison" qui fonctionne d'ailleurs très bien pour tous les stades et que j'utilise depuis plus de 10 ans. Voici la recette qui est la même que pour les grillons: - 40% de TetraPond Sticks (aliments en granulés pour poissons de bassin) - 25% de son - 15% de lait en poudre - 1% de pollen (en rayon diététique) - le reste (soit 19%) en biscuits secs genre Petits-beurre Le tout sera passé à la moulinette afin d'obtenir une farine que l'on distribuera aux grillons. Un complément végétal sera également distribué. Ce complément consistera en feuilles de choux et de temps en temps un morceau de pomme Golden (pas trop). Ces végétaux seront consommés pour permettre l'hydratation des individus mais la buvette devra être également présente en permanence comme sécurité. Reproduction, entretien, etc... La reproduction est très simple, les adultes, selon les espèces, fond des oothèques ou directement des jeunes. En général, on aperçoit rarement les oothèques mais on découvre plein de petites blattes sous les plateaux à oeufs. Pour le nettoyage des Box, il convient de garder un Box vide, ainsi le nettoyage est plus simple, il suffit de transférer et cela sera plus facile pour vous. Élevage permanent en un seul terrarium: Avoir une quantité de blattes disponible en permanence sans en avoir des masses, cela est également possible en pratiquant l'élevage dans un seul terrarium, c'est à dire tous stades mélangés. Pour cela, il vous suffit de vous procurer un aquarium de 100 x 40 x 50 cm (ou plus grand selon votre choix). Un couvercle fait de moustiquaire métallique sera fabriqué afin d'éviter les évasions (sur tout pour les espèces grimpant sur les vitres (Gomphadorrhina, Princesia, Rhyparobia...). Pour éviter les évasions de ces espèces lors de l'ouverture du bac, il est préférable d'appliquer une couche de vaseline sur quelques cm sur le haut du bac. Cet aquarium sera agencé de plateaux à oeufs superposés (4-5 plateaux), servant de cachettes. Une ou deux lampes de 40W seront installées afin de mettre un point chaud à disposition des adultes. Bien sûr on oubliera pas d'y mettre le récipient avec la nourriture et l'abreuvoir. Les jeunes naissant dans ce terrarium seront laissé dans celui-ci. Il faut toutefois noter que pour certaines espèces, même ce type d'élevage est assez envahissant.
  5. Morelia spilota cheynei Nom vernaculaire : Python tapis des jungles Répartition géographique : Nord Est de l'Australie Taille : jusqu'à 1.8 mètres Description : C'est un python de taille modeste, allant de 140 à 180 cm. La tête est massive et très démarquée du cou particulièrement fin. La langue et l'intérieur de la bouche sont bleu très foncé. Les fossettes thermosensibles, situées au-dessus de l'avant des lèvres supérieures et sous l'arrière des lèvresinférieures, sont nombreuses et bien marquées. La couleur de fond est noire ou brun très foncé avec des taches allant de gris pâle au jaune vif et de forme très variable. C'est un serpent à la fois terrestre et arboricole. Difficulté : facile Elevage : La taille de terrarium conseillée pour un couple est de 150x70x80. Celui-ci sera de type tropical humide avec pour substrat des copeaux de bois. Il faudra y placer des cachettes au sol et en hauteur en liège et feuillage ainsi que des grosses branches et un grand bac d'eau. Nutrition : Rongeurs -Oiseaux -Lézards - Eclairage : tube néon 2.0 (2% d'uvb) Température jour: chaud 32 - froid 28 Température nuit: chaud 28 - froid 26 Conseils : Ce serpent étant arboricole, il est donc préférable de chauffer en radiant à partir du plafond avec une ampoule céramique ou un tapis et de disposer judiceusement le branchage. Reproduction: facile Accouplement : A partir de février Gestation : 70 Ponte : 16 oeufs en moyenne Incubation : 60 Période de repos : oui Divers : Le cheynei est un très joli serpent, de taille moyenne et facile à maintenir. C'est un bon mangeur au caractère variable. * Source Google
  6. Pour commencer, voici la classification détaillée du Python Royal : Ordre : squamates (Squamata) Sous ordre : ophidien (Serpentes) Super famille : boides (Boidea) Famille : boides (Boidae) Sous famille : pythonines (Pythoninae) Genre : Python Espèce : Python Regius Le Python Regius est présent sur le continent africain, principalement dans l'ouest, (du Sénégal au Togo, en Guinée, en Côte d'Ivoire, au Ghana) et dans certaines zones de l'Afrique centrale. La protection des espèces sauvages Depuis le 1er juin 1997, le décret n°338/97 de la CEE qui régit la protection des espèces sauvages est applicable sur l'ensemble territoire de la Communauté européenne. Il renforce la Convention internationale sur le trafic des espèces menacées (CITES, dite convention de Washington) et réglemente l'importation, l'exportation et la commercialisation des espèces animales et végétales. Ces dernières sont classées dans quatre annexes : * L'annexe A répertorie toutes les espèces classées en voie d'extinction par la convention de Washington, plus quelques espèces particulièrement menacées. Leur importation et leur exportation sont interdites, et elles ne peuvent être vendues qu'avec une dérogation exceptionnelle (études scientifiques dûment justifiées). * L'annexe B regroupe essentiellement les espèces de l'annexe II de la convention de Washington. Elle autorise un prélèvement contrôlé de ces espèces dans la nature ainsi que leur commerce. * L'annexe C regroupe les espèces interdites à l'exportation à partir de certains pays. * L'annexe D recense les espèces pour lesquelles un contrôle est indispensable en raison du taux élevé d'importations. L'importation des espèces des annexes A et B est soumise à une autorisation délivrée par les autorités compétentes (ministère de l'Environnement en France, qui consulte les experts concernés). Pour les espèces des annexes C et D, on exige seulement l'autorisation du pays exportateur. La législation française assure une totale protection à toutes les espèces indigènes de reptiles et d'amphibiens : la capture, le ramassage, le transport, l'utilisation de tout ou partie d'un animal vivant ou mort, sa commercialisation sont interdits ; les seules exceptions concernent les vipères, qui peuvent être détruites(mais laissées mortes sur place) en cas de danger immédiat, et les du genre Rana, qui peuvent être capturées pour la consommation familiale. ATTENTION : Tous les serpents vivant en Europe sont légalement protégés. Même les serpents européens nés et vivant en captivité ne peuvent être vendus ou achetés sans une autorisation spéciale délivrée par les autorités de protection de la nature.
  7. Suite Les pathologies liées à la reproduction Si les serpents ont été accouplés, établissez avec votre vétérinaire un plan de contrôle de la femelle en gestation. La rétention d'oeufs est assez fréquente chez les sauriens, en particulier les caméléons, les iguanes et certains dragons aquatiques, mais elle est plus rare chez les serpents. En général, pour les reptiles, cela ne concerne qu'un ou deux oeufs. On peut également constater ce phénomène chez la femelle adulte du Python royal, non seulement après l'accouplement mais également si elle vit seule. En général, ces problèmes sont dus à des erreurs d'élevage. Les parasites externes Les petits acariens d'un brun noirâtre, qui se nourrissent du sang du serpent parasité, appartiennent à l'espèce Ophionyssus natricis et il n'est pas rare d'en voir sur les animaux en captivité. On les retrouve sur tout le corps du serpent, immobiles ou en mouvement, surtout autour des yeux et du pli inter-mandibulaire vers la bas. Les acariens peuvent véhiculer des bactéries responsible de graves septicémies et servir de réservoir pour les virus de la terrible maladie virale à corps inclus. L'acarien Ophionyssus natricis a un cycle de vie d'environ 10 à 30 jours, il n'a pas besoin d'hôte intermédiaire et vit en terrarium. Chaque femelle pond en moyenne 80 oeufs. Si le boïdé est attaqué par les acariens, il faut d'abord le tremper, pendant 1 heure au moins, dans de l'eau tiède et une infusion de camomille, dans une vasque pouvant être refermée par un couvercle doté d'aérations suffisantes pour permettre une bonne ventilation. Ensuite, après avoir séché l'animal, vous pourrez utiliser un spray anti-parasitaire à base de permétrine en évitant de pulvériser le produit directement dans les cavités naturelles du serpent, ou bien une solution aqueuse d'ivermectine à 0,001 % que l'on utilisera tous les 10-15 jours, 3 ou 4 fois en tout. Attention : Certains sprays antiparasitaires pour chien et chats, don't l'efficacité et la sécurité sont prouvées pour ces mammifères, sont particulièrement toxiques pour certains serpents. Par exemple, l'on a prouvé la toxicité du fipronil (Frontline) pour le Python royal. Il est absolument indispensable de traiter en même temps terrarium par exemple avec de la vapeur en utilisant un appareil électrique ou en nettoyant avec de l'eau de Javel diluée, puis de rincer le tout très soigneusement. Les parasites internes Après avoir acheté un boïdé, il est nécessaire de faire effectuer par votre vétérinaire un examen des fèces pour déceler l'éventuelle présence de nématodes et autres vers intestinaux (par exemple les cestodes) ou pulmonaires, grâce à un examen microscopique approfondi. Un examen des liquides endo-cloacaux frais permettra de déceler la présence de protozoaires flagellés pathogènes. La maladie virale à corps inclus (MVCI) Cette pathologie très connue, en particulier sous la dénomination anglo-saxonne d'IBVD (Inclusion Body Virale Disease) est redoutée par tous les terrariophiles. Signalée pour la première fois en 1975, elle frappe surtout les boïdés, même si, ces dernières années, les colubridés ont également été assez souvent frappés. L'agent étiologique est un rétrovirus dont on a déjà isolé certains sérotypes. A l'heure actuelle, nous n'avons pas de certitude quand au mode de diffusion de cette pathologie. La transmission pourrait avoir lieu : - par contact direct entre un serpent malade et un serpent en bonne santé ; - entre la mère et les nouveau-nés dans l'oviducte, à la fois pour les espèces ovipares comme le Python royal et les espèces ovovivipares comme le Boa constricteur et ses sous-espèces ; - pendant l'accouplement. L'on n'a pas encore éclairci le rôle en tant que réservoir et vecteur de la MVCI de l'acarien des ophidiens : l'Ophyonissus natricis. Sa diffusion dans la nature n'est pas connue. La MVCI est présente dans les collections de serpents du monde entier, France comprise, et actuellement on considère le problème sanitaire le plus grave dans l'élevage des boïdés. Elle se manifeste le plus fréquemment chez les serpents adultes mais elle peut également frapper des jeunes sujets. Elle est plus grave chez les Pythons (en particulier chez le Python molurus bivittatus ou Python molure de Birmanie) que chez les boas qui, souvent, sont des porteurs asymptomatiques. La MVCI est mortelle pour le serpent touché car il n'existe pas, à l'heure actuelle, de traitements efficaces. Le reptile peut être maintenu en vie pendant quelques mois, grâce à une alimentation forcée par sonde gastrique mais dans l'état actuel des connaissances, il est conseillé de supprimer le sujet car, de toute manière, le serpent est destiné à mourir et tant qu'il est en vie, il constitue un réservoir pour cette maladie virale contagieuse. Les symptômes de la MVCI Chez les boïdés, les signes les plus fréquents en cas de MVCI sont les suivants : - régurgitations ; - absence de réflexe de redressement (si le serpent est placé ventre en l'air, il reste dans cette position, car il est incapable de se retourner) ; - paralysie flasque (molle, sans contraction) complète ou de certaines parties du corps qui peut survenir progressivement (au début, les boïdés peuvent ne plus parvenir à saisir leur proie, manquant leur cible d'une manière répétée) ; - tendance à "observer les étoiles". En fait, cela signifie que le reptile lève la tête vers le haut, en l'inclinant légèrement à l'arrière et, parfois, présente des mouvements d'oscillations ; - perte de la vue ; - stomatites ; - amaigrissement ; - mue difficile ; - apparition de nodules cutanés ; - altération des cellules sanguines. Chez les Pythons asiatiques, mais également chez le Python royal, normalement, on ne constate que les signes neurologiques que nous venons de décrire (paralysie flasque, "observation des étoiles", etc.) sans signes gastro-intestinaux (régurgitations). Malheureusement, les vétérinaires n'ont pas encore la possibilité de formuler de diagnostic précis car, à l'heure actuelle, il n'existe pas de test sérologique (en phase d'étude aux E.U). Après un prélèvement sanguin sur un boïdé présentant un certain nombre des signes cliniques que nous venons d'énumérer, il est possible de soupçonner une MVCI dans les cas suivants : - augmentation du nombre de globules blancs ; - corps inclus à l'intérieur des globules rouges. Les corps inclus sont des corpuscules arrondis bleuâtres aux bords nuancés (après colorations avec des colorants cytologiques courants) que l'on retrouve également dans le cytoplasme des cellules de différents organes (pancréas, foie, rein, amygdales oesophagiques et estomac) du serpent malade. Eventuellement, le prélèvement par endoscopie de fragments de tissu du foie ou de l'estomac du serpent sous anesthésie permettra de confirmer ce soupçon de maladie virale à corps inclus. Il est donc essentiel que les boïdés (en particulier les Boas constricteurs) subissent réellement une quarantaine, si possible de 6 mois et que les terrariophiles s'abstiennent de mélanger à leurs serpents, qu'ils élèvent depuis quelques années ou quelques mois, des sujets de provenance inconnue. "Observer les étoiles" et corps inclus Si le serpents a tendance à regarder "en l'air", cela ne signifie pas pour autant qu'il soit atteint de la MVCI. En effet, les symptômes de cette maladie (tête en l'air, inclinée) sont communs à d'autres pathologies : - encéphalites - mycobactériose - maladies fongiques - maladies parasitaires - maladies protozoaires - ingestion ou contact direct avec un produit toxique - conséquences de traumatismes Eliminer un serpent présentant ces symptômes sans procéder à des examens approfondis ultérieurs serait malheureusement une grossière erreur. * Sources Google
  8. Malheureusement, même les Pythons royaux peuvent tomber malade et c'est le vétérinaire qui devra diagnostiquer et prescrire la thérapie appropriée pour qu'ils guérissent. Trop souvent encore, les pathologies les plus courantes chez les boïdés sont liées à des erreurs commises par les terrariophiles ou les importateurs et les commerçants. Nous allons maintenant passer à la description de certaines pathologies que l'on rencontre plus ou moins fréquemment chez les Pythons royaux. Les problèmes de mue (dysecdysis) Les mues difficiles sont très courantes et, en général, elles sont liées à une humidité insuffisante à l'intérieur du terrarium, à l'absence d'objet ou de surface sur lesquels l'ophidien peut se frotter fréquemment pour briser l'exuvie qui se change dans la direction cranio-caudale (c'est-à-dire en partant de la tête vers la queue) ou à la présence de pathologie cutanées concomitantes (dermatites, cicatrices, blessures, abcès, acariens, etc...). Si vous rencontrez ce problème, je vous conseille de placer le serpent, s'il n'est pas atteint de graves pathologies respiratoires, dans un conteneur en plastique de dimensions appropriées, doté d'ouvertures pour l'aération et muni d'un couvercle. Après avoir rempli ce récipient d'eau tiède et d'infusion de camomille, laissez le reptile y "tremper" pendant quelques heures. Pour éviter que l'animal ne prenne froid, la vasque doit être placée dans le terrarium d'élevage chauffé d'une manière appropriée. Ensuite, il suffira de gratter délicatement avec le pouce (dans la direction tête-queue) la surface de l'ophidien pour favoriser le changement de peau. Malgré tout, il est possible que le problème ne soit pas entièrement résolu, en particulier au niveau des lunettes (les paupières soudées). Dans ce cas, mouillez souvent l'oeil avec quelques gouttes "d'Humiscreen", à température ambiante, pendant plusieurs jours. Ne pas enlever la peau retenue par la lunette avec un morceau de ruban adhésif, cela peut s'avérer extrêmement dangereux et vous risqueriez de blesser grièvement l'oeil du reptile. Une visite chez un vétérinaire vous apportera toute l'aide nécessaire. Les blessures cutanées et les abcès Ce sont des lésions fréquentes dans les terrariums et elles peuvent être provoquées par les morsures d'autres serpents (par exemple si l'on met ensemble plusieurs mâles pendant la saison des amours) ou plus communément par des souris et des rats (ou d'autres petits rongeurs) si on les donne vivants. S'il n'est pas possible d'administrer des proies mortes, comme je vous le conseille, il est préférable de couper, avec un couple-ongles, par exemple, les incisives des petits rongeurs, en particulier les plus agressifs tels que les hamsters et les gerbilles, avant de les placer dans le terrarium. Les blessures peuvent également être provoquées par la présence d'objets coupants et n'ayant pas été convenablement émoussés tels que des roches, des morceaux de bois, etc... Il ne faut pas négliger les lésions cutanées, même les plus petites, car elles peuvent évoluer rapidement et se transformer en septicémie généralisée qui débouche, dans un laps de temps, à la mort du reptile. Après une visite attentive, le vétérinaire prescrira un traitement antibiotique par voie générale, éventuellement précédé d'une intervention chirurgicale sous anesthésie pour pouvoir coudre la blessure ou nettoyer la lésion en enlevant le pus et les morceaux de tissus nécrosés ou infectés. Les brûlures Les serpents constricteurs recherchent en effet la chaleur et ont tendance à s'enrouler autour des lampes (les plus dangereuses sont celles en vitrocéramique placées à l'interieur du terrarium et sans protection) car leur sensibilité à l'égard de la chaleur intense est faible et lente. Il est préférable de placer les lampes et les néons à l'extérieur du terrarium. Les pierres chauffantes doivent fonctionner uniquement le soir et non pas le jour. Dans certains cas, les brûlures peuvent être provoquées par une décharge électrique qui risque de tuer l'animal. Vérifier régulièrement le bon fonctionnement du système électrique du terrarium afin d'éviter des incidents de ce type. Si votre serpents se brûle de cette manière, débranchez l'électricité puis mouillez les blessures avec de l'eau tiède, recouvrez avec un chiffon mouillé (veillez à ce qu'il ne soit pas avalé par l'animal) et amenez rapidement le reptile chez un vétérinaire. Ne mettez jamais de poudre cicatrisante sur les brûlures !!! Le traitement est parfois très long et les cicatrices subsisteront pendant toute la vie de l'animal, provoquant souvent des problèmes de dysecdysis (mue difficile). Pendant le traitement et la convalescence il faudra enlever du terrarium les différents accessoires, mis à part la tanière refuge et, sur le fond, il faudra placer plusieurs couches de feuilles de papier journal que l'on renouvellera souvent. La dermatite vésiculaire (ou bulleuse) C'est une pathologie facile à reconnaître et qui est provoquée le plus souvent par une stagnation d'humidité au fond du terrarium. Une des causes peut être le fait que l'eau de la vasque est souvent renversée. Les matériaux de fond tels que les écorces, les copeaux et les sciures, s'ils ne sont pas changés fréquemment provoquent des stagnations h'humidité dans les zones les plus fraîches à proximité d'un ou de plusieurs coins du terrarium. Des lésions apparaissent au niveau des plaques ventrales du reptile qui se remplissent d'un liquide jaune paille et se soulèvent tandis que, rapidement, les zones hémorragiques apparaissent. Au début, les lésions ne sont pas infectées mais, rapidement, des germes pathogènes s'installent risquant de provoquer des septicémies et la mort du reptile. Dans ce cas également, le vétérinaire devra prescrire un traitement antibiotique approprié et donner des information sur la manière d'aménager le terrarium pour qu'il soit semi-stérile comme décrit pour les brûlures. La stomatite C'est une pathologie caractéristique et fréquente. Le serpent peut avoir la bouche ouverte, des tuméfactions au niveau des lèvres, émettre une salive abondante et dense, parfois rosée, à cause de la présence de saignements. Normalement, il cesse de s'alimenter. Le vétérinaire nettoiera soigneusement toute la partie nécrosée qui stagne entre les rangées dentaires et les lèvres, en utilisant un instrument pour ouvrir la bouche et un bâtonnet avec une extrémité en coton imbibé de substances désinfectantes (collutoires à usage humain ou vétérinaire à base de chlorhexidine). Cette opération délicate au cours de laquelle des dents risquent de tomber (ne vous inquiétez pas, elle seront remplacées rapidement) devra être répétée à plusieurs reprises. Au début, il faudra le faire tous les jours, ensuite on réduira la fréquence, jusqu'à ce que le serpent guérisse. Il est conseillé d'appliquer un traitement antibiotique par voie générale et de respecter un certain nombre de règles d'hygiène. Par ailleurs il est important de donner au serpent une alimentation appropriée. Il s'agit d'une pathologie essentiellement bactérienne mais qui peut être également mycosique ou virale. Une mauvaise alimentation ou un milieu non adapté peuvent en favoriser l'apparition. Les reptiles capturés dans leur milieu, surtout s'ils le sont à l'âge adulte, s'adaptent souvent assez mal à la captivité. Ainsi, les Pythons royaux africains souffrent souvent de stomatites, qui peuvent prendre des formes extrêmement graves, provoquées par les traumatismes que s'inflige le serpent en se lançant contre les vitres du terrarium. Les maladies respiratoires Ces affections peuvent atteindre des boïdés qui viennent d'être importés. Il arrive, rarement heureusement, qu'elles soient provoquées par des vers pulmonaires : les pentastomides. Elles peuvent également survenir pendant la saison froide ou pendant l'inter-saison, quand les animaux sont sortis sons précautions adéquates, ou bien lorsque le terrarium n'est pas bien chauffé (anomalies du système électrique) ou bien encore dans des terrariums surpeuplés et dotés d'un système de ventilation insuffisant. Ce sont des pathologies qu'il faut traiter rapidement. Les symptômes (qui ne se manifestent pas tous en même temps) sont les suivants : - respiration parfois bruyante, bouche ouverte ; - bruits respiratoires (sifflements) ; - émission de matières visqueuses par les narines et la bouche ; - anorexie (manque d'appétit) ; - tendance à rester étendu et non pas enroulé, apathie. Le vétérinaire devra alors prescrire une thérapie appropriée après avoir effectué les contrôles nécessaires pour découvrir la cause et l'évolution de la maladie en cours et après avoir déterminé si les sacs aériens ont été touchés. Le météorisme et la constipation Ce sont des pathologies liées à un régime alimentaire inadéquat. Le fait de donner trop fréquemment des proies (en particulier si elles sont de grande dimension et adultes) à un boïdé qui vit dans un environnement restreint et qui bouge donc peu, ou bien qui vit dans un terrarium peut humide ou froid, risque de favoriser l'apparition de ces graves affections. Les proies surgelées administrées froides ou mal conservées peuvent provoquer de graves dommages (gastrites et météorisme). Les ophidiens atteints par ces pathologies présentent les symptômes suivants : - augmentation du volume de différentes parties du corps ; - anorexie (manque total d'appétit) ; - absence d'émission de fèces et d'urine ; - fatigue et mouvement réduits ; - présence éventuelle de prolapsus du côlon à tracers le cloaque ; - régurgitation et/ou vomissements ; - tendance à rester étendu. Après un diagnostic effectué par le vétérinaire, le traitement approprié devra être appliqué.
  9. Valko03

    Mes 3 Pantherophis guttata

    A 3 dans la même cachette...faut pas pousser non plus
  10. Valko03

    un ptit reportage.

    Intéressant en effet Merci à toi.
  11. Valko03

    l'atn

    Je l'avais oublié celui-là, MERCI Toxine
  12. Valko03

    Anatomie du lézard (Iguane)

    Super boulot Toxine...Génial
  13. Voiçi le tout nouveau terra pour mes 3 élaphes construit de mes mains
  14. Valko03

    pampan le pachy

    Trop mignon, vraiment
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