Ostracodus

Bonjour Vautour, autre grand prêtre des annuels qui s'est aussi occupé de cette femelle robuste encore alevin je crois, merci de ton éclairage. Quand tu as collecté des annuels américains, tu avais affaire à des trous d'eau isolés ou à des trous d'eau multiples, potentiellement connectés en cas de forte pluie, avec sans doute chacun des délais d'assèchement variables? Je pense à une possibilité de brassage de populations avec des œufs plus ou moins âgés. Et quand vous stockez vos œufs, tous les paquets sont-ils mis en eau ou, s'il faut faire un choix, prenez-vous ceux des souches avec la plus grande longévité?

Merci à vous et à geo pour les précisions: finalement avec 10 mois elle est encore dans la moyenne (haute). Question bête: les œufs que tu obtiens avec des femelles de cet âge ont-ils une différence quelconque par rapport à une très jeune femelle ? Je veux dire par exemple le taux d'éclosion, le taux de rampant... Et si on sélectionne les œufs des femelles les plus âgées, ne risque-t-on pas d'allonger la durée de vie de la souche, petit à petit, de génération en génération, en même temps que le délai d'arrivée à maturité sexuelle puisque ce ne serait plus un critère de maintien de l'espèce en milieu temporaire ? Du coup on modifie une caractéristique de base de l'espèce ?

Pour clore cette longue présentation qui s'est développée en interrogations de débutant commentées par les spécialistes de longue date sur les killis, mieux vaut commencer par s'entraîner à la rigueur des changements d'eau des petits bacs, rigueur que je n'ai pas sur ce plan. Néanmoins, ce grand bac (pour des killis, 300 litres) est intéressant: dans la pouzzolane grouillent les aselles et les vers aquatiques (lumbriculus) qui se nourrissent des restes de chironomes congelés. Grouillent également des daphnies non identifiées et des isopodes... entre autres. Côté échec attendu les plantes qui manquent de fertilisation (pouzzolane seule, il faut une complémentation ou un fond plus riche) et... Nothobrachius rachovii: mes quatre mâles issus d'un éleveur espagnol sont morts rapidement avec des symptômes de vieillesse. Rescapés de la trentaine d'œufs reçue par la poste, avec des morts prématurées et de nombreux rampants, le plus vieux a vécu quatre mois. Je n'ai pas décelé de maladie: ils sont devenus rampants en quelques jours. La seule qui tienne le choc vient d'un éleveur de choc. La femelle donnée par geopanchax a toujours été en forme ; elle est encore vivante et affamée. Cela fait je pense 10 mois pour elle, ce qui commence à faire pour un rachovii. Elle commence à avoir des yeux plus gonflés il me semble. Côté repro: pas assez d'œufs récoltés à cause des mâles. Mais l'idée n'est pas mauvaise: ils allaient dans les petits pots de verre comme dans un nid pour pondre et je crois qu'avec des mâles plus costauds cela peut marcher. Je vais me détourner des nothos [vers un aquaterra] parce qu'il me faut plus de bacs pour gérer les éventuelles repro avec des petits bacs en parallèle conduits selon les directives rigoureuses des habitués, le grand bac étant très intéressant mais plutôt un complément de plus petits, une sorte d'agrément qui permet des découvertes si l'on a une bonne loupe binoculaire. En clair il faut une fishroom et un grand bac peut être très riche d'observations, en plus, avec des essais de bestioles à tenter, notamment dans un refuge connecté. La pouzzolane est impressionnante dans son potentiel de maintien de proies grouillantes en même temps que des poissons, grâce aux cachettes multiples. Les poissons ne se sont jamais blessés et pourtant ils ont chassé dans les recoins de la pouzzolane. Les nothos sont quand même des poissons fantastiques et les confrontations entre mâles sont incroyables de beauté.

Attention: quand on utilise un tel mot il faut être précis et je suis bien placé dans ce domaine. Il est diffamatoire d'écrire que la photo était diffamatoire et ce terme contient en soi des conséquences juridiques avec lesquelles je ne plaisante pas. Ce n'était que la photo de départ retouchée en version photo ancienne par photoscape à laquelle j'ai ajouté un œil avec word puisque geo avait signalé avec humour l'œil vitreux du sandre, puis une paire de lunettes. Ni l'oeil ni la paire de lunettes n'étaient crédibles. Quelqu'un aurait-il pu penser que l'auteur de la photo de départ pleine d'humour était en fait privé d'humour, avait un œil commun avec un sandre et que les deux portaient des lunettes communes? Quand on n'a pas d'humour, on ne poste pas une photo de soi pleine d'humour et quand on veut se justifier de la sorte on fait un effort pour vérifier le sens des mots dans un dictionnaire. Par ailleurs un simple MP pour signaler la susceptibilité aurait suffi à faire en sorte que j'enlève cette photo. Je fais une pause sur ce site.

J'avais mis une photo hors concours qui surfait sur l'humour de la photo de djsmokvins mais elle n'apparaît plus: parce qu'elle était hors concours ou parce que l'humour a été mal pris (auquel cas j'éviterai de la poster ailleurs sur le site également)? Pour le Notho il ne voit pas aussi bien que les autres la nourriture: il passe souvent à côté sans la voir et se jette dessus quand elle est dans un angle assez précis des yeux. Je l'ai remarqué après l'avoir pris en photo il y a deux semaines: le flash s'est déclenché et il l'a pris de près en plein dans les yeux. C'est sans doute seulement un hasard, je ne pense pas qu'il puisse y avoir des conséquences... Il réagit bien en cas de mouvement, après c'est étrange, parfois comme les autres, parfois douteux. Les yeux ne sont pas du tout abimés en apparence.

Joli. Je pense que tu aurais pu recadrer davantage encore autour de l'œil, du moins de la tête. Puisqu'il est question d'œil de poisson, est-ce que quelqu'un sait si des études ont été faites sur la vue des poissons? Que voient-ils, eux comme forme et comme couleur? J'ai un Notho rachovii qui visiblement est myope ou astigmate.

C'est vrai que là je me disais que ce poisson ressemblait à une gouache. Peut-être que la réalité, du moins la vision moyenne humaine, se situe quelque part entre l'instantané ainsi révélé et notre mauvaise vue.

Non ce n'est pas ça: il ne s'agit pas de recadrer mais d'améliorer la netteté de la photo, d'enlever l'effet de "bouger".

J'ai fait un tuto très simple pour ceux qui souhaitent rendre leur photo dans certains cas plus proche de l'impression visuelle réelle. L'adresse est celle-ci: [url]http://www.aquario-poitou-charentes.fr/post25173.html#p25173[/url] Comme je le signale sur ce tuto: - Le postulat est le suivant : toutes nos photos, qu’on le veuille ou non, sont retouchées, car les réglages de nos appareils numériques dans leurs différents modes sont déjà des retouches par logiciel intégré. - Le but est de réaliser une phase de retouche sur ordinateur afin que l’image se rapproche peut-être davantage de l’impression visuelle réelle et mette ainsi la retouche au service de la beauté de nos poissons, sans la travestir. - [b]En aucune manière la finalité n’est de pousser à la retouche, ni de prétendre que les résultats obtenus sont supérieurs sans discussion possible à la photo initiale : chacun ses goûts, le but n’est que de signaler quelques possibilités faciles à qui l’ignore.[/b] Sinon Mine a écrit: "et là tu as le temps de participer..." Mine, pour finir ma journée d'hier il me reste aujourd'hui plusieurs cours à préparer, 104 copies à corriger, mon cahier de textes à rédiger (il doit être consultable sur Internet). Donc je travaille un peu et je fais (surtout) des pauses pour ma famille ou pour le site... Je ne pourrai pas avant les vacances... Par contre j'aurai de quoi poster quelques photos à deviner sur notre faune dans l'esprit de ce qu'a fait geopanchax récemment dans un post que j'ai manqué.

Quelques exemples avant-après à partir des photos de Mine et geopanchax pour le concours « œil de poisson » : [url]http://www.aquario-poitou-charentes.fr/concours-f20/concours-photos-octobre-novembre-2014-t1122.html[/url] [attachment=7]IMG_5315%20(Copier).JPG[/attachment][attachment=6]IMG_5315%20(Copier)bis.JPG[/attachment] [attachment=5]IMG_5317%20(Copier).JPG[/attachment][attachment=4]IMG_5317%20(Copier)bis.JPG[/attachment] [attachment=3]P1210601.JPG[/attachment][attachment=2]P1210601bis.JPG[/attachment] [attachment=1]poisso10.jpg[/attachment][attachment=0]poisso10bis.jpg[/attachment]

[b]Tuto : recadrer et retoucher une photo (de poisson) sans réfléchir et sans mentir.[/b] 1. Ce tuto est [b]destiné à Messieurs-dames Tout-le-monde [/b]ressentant une crainte quelconque devant la complexité des logiciels de retouche quand il s’agit [b]simplement de recadrer et d’ajuster la qualité de l’image[/b]. 2. Il se fonde sur les [b]fonctions basiques de deux logiciels gratuits[/b], Paint et Photoscape, sans jamais entrer dans les réglages complexes des multiples possibilités de ceux-ci : un débutant s’adresse à des débutants. 3. Le postulat est le suivant : toutes nos photos, [b]qu’on le veuille ou non, sont retouchées[/b], car les réglages de nos appareils numériques dans leurs différents modes sont déjà des retouches par logiciel intégré. 4. Le but est de réaliser une phase de [b]retouche sur ordinateur afin que l’image se rapproche peut-être davantage de l’impression visuelle réelle[/b] et mette ainsi la retouche au service de la beauté de nos poissons, sans la travestir. 5. En aucune manière la finalité n’est de pousser à la retouche, ni de prétendre que les résultats obtenus sont supérieurs sans discussion possible à la photo initiale : chacun ses goûts, [b]le but n’est que de signaler quelques possibilités faciles à qui l’ignore[/b]. 6. Les opérations décrites ne prennent que quelques secondes : il ne s’agit pas de se prendre la tête mais de profiter de réglages déjà faits. Geopanchax me pardonnera j’espère d’avoir utilisé une de ses photos du concours « œil de poisson » pour ce tuto. Voici le lien du concours : [url]http://www.aquario-poitou-charentes.fr/concours-f20/concours-photos-octobre-novembre-2014-t1122.html[/url] [b]I. Recadrer la photo grâce à Paint. (le II. évoquera la retouche avec Photoscape)[/b] (en fait c'est encore plus simple avec Photoscape: en bas à gauche on fait découper/découpage libre/on sélectionne/puis découper et c'est fait) A. Faire une copie de la photo de départ et travailler sur celle-ci pour éviter une erreur rédhibitoire. C’est ce qu’à fait geo comme le montre le nom de sa photo. Ouvrir la photo par un double-clic (dans mon cas grâce à la visionneuse windows). [attachment=19]1.jpg[/attachment] B. Clic droit sur la photo pour choisir le logiciel Paint (la plupart du temps on peut faire « ouvrir avec » sans avoir besoin d’ouvrir la photo ; je le fais pour vérifier qu’il s’agit de la bonne…). [attachment=18]2.jpg[/attachment] C. Paint s’ouvre donc avec la photo. [attachment=17]3.jpg[/attachment] D. Cliquer sur l’icône « cadre » : une croix apparaît quand on met ensuite le curseur sur la photo ; il suffit de cliquer en maintenant appuyé et de faire glisser pour choisir le bon cadrage, puis de relâcher quand on est satisfait. En cas de mauvais cadrage il suffit de cliquer sur la photo et de recommencer. La photo de geo était déjà bien cadrée, c’est juste pour l’exemple. [attachment=16]4.jpg[/attachment] E. Quand on est satisfait de son cadrage, cliquer sur « Rogner » : attention, bien vérifier qu’on le fait sur une copie de la photo de départ. [attachment=15]5.jpg[/attachment] F. Paint réalise donc le recadrage. La taille de la photo indiquée en bas ne change pas, c’est dommage de ne pas avoir cette information. [attachment=14]6.jpg[/attachment] G. Redimensionner éventuellement la photo si l’on pense qu’elle est trop importante pour le site de l’APC. Il suffit de cliquer sur « Redimensionner ». [attachment=13]7.jpg[/attachment] H. Choisir « Pixels » et réduire le nombre de pixels : les deux valeurs Horizontal-Vertical se modifient en même temps pour respecter la proportion. Souvent une des dimensions inférieure à 1000 indique que l’image sera acceptée sur le site, mais on ne peut pas voir la taille obtenue, ce qui est regrettable. A ce stade on peut toujours revenir en arrière pour modifier les opérations grâce à la flèche bleue dirigée vers la gauche, en haut à gauche au-dessus de « Accueil ». Cliquer ensuite sur OK pour valider. [attachment=12]8.jpg[/attachment] I. Choisir le format : je prends JPEG par habitude pour le compromis qualité/poids mais BMP, plus lourd, est de plus haute qualité, sans aucune perte de précision. [attachment=11]9.jpg[/attachment] J. Mettre le nouveau nom pour ne pas confondre avec l’image initiale puis enregistrer. [attachment=10]10.jpg[/attachment] [b]II. Retoucher la photo grâce à Photoscape : méthode pour aquariophile paresseux.[/b] (Si elle regarde bien l’impression d’écran, Mine trouvera une info qu’elle m’avait demandée… Chhhuutttt…) A. Ouvrir la photo dans Photoscape (comme dans les I.A et I.B en choisissant Photoscape). Le logiciel s’ouvre donc comme ci-dessous. [attachment=9]11.jpg[/attachment] On peut découper avec Photoscape comme avec Paint, c'est même peut-être plus facile (en bas à gauche on fait découper/découpage libre/on sélectionne/puis découper et c'est fait) B. Faire un effort surhumain en cliquant sur « Tonalité auto ». [attachment=8]12.jpg[/attachment] C. A tout moment dans Photoscape on peut annuler, refaire (bouton à droite du bouton « annuler ») autant de fois qu’on le souhaite : c’est bien pratique pour comparer la photo avec et sans retouche. [attachment=7]13.jpg[/attachment] D. Cliquer sur « Contraste auto ». Dans le cas de la photo de geo cela n’a rien changé mais souvent c’est différent. [attachment=6]14.jpg[/attachment] E. Pour corriger le léger flou quasi obligatoire de la prise de vue, cliquer sur « Bords nets ». [attachment=5]15.jpg[/attachment] F. Le réglage par défaut est 1.5, 100% je crois. On peut s’amuser à modifier très légèrement les valeurs pour voir la différence. Personnellement, mais cela n’engage que moi, je trouve que la beauté réelle des écailles est davantage respectée. [attachment=4]16.jpg[/attachment] G. Cliquer sur enregistrer… [attachment=3]17.jpg[/attachment] H. Choisir « enregistrer sous » pour modifier le nom afin de ne pas confondre les différentes versions des photos. [attachment=2]18.jpg[/attachment] I. Mettre le nom et enregistrer. [attachment=1]19.jpg[/attachment] J. Choisir qualité 100% si le poids en kB n’est pas trop important. Baisser le pourcentage si c’est trop gros pour le site de l’APC. [attachment=0]20.jpg[/attachment]

J'y réfléchis... En concours secondaire il faudrait retrouver les espèces à partir de l'oeil.

A ce rythme là tout le monde devrait être vainqueur... Les photos sont excellentes , il va falloir faire fort

J'ai peur que la difficulté du thème effraie certains... personnellement je ferai les photos à la Toussaint seulement. C'est un vrai défi.

Merci pour les précisions parce que... je pensais utiliser la fibre de coco d'une ancienne suspension pour plantes :$ . Je l'ai mise dans l'eau hachée menue et ça me paraissait bien sauf l'impressionnante quantité de tanins que je souhaiterais éviter, du moins pas à ce point. Le caractère acide du support de ponte est-il essentiel?

Merci beaucoup je vais tâcher de suivre les consignes. J'ai de la fibre de coco mais non coupée, penses-tu que ça peut coller si je la coupe en petits morceaux? J'aurai d'autres questions plus tard, recueillies d'après d'autres interventions de ta part concernant les Notho.

[quote="MINE 79"]Je ne t'apprends rien en te disant que sous l'emprise d'une émotion : peur, excitation, plaisir ... nos poissons, killies ou autres, changent d'apparence. j'ai même eu assez souvent des mâles cichlidés avec l'apparence de femelles qui échappent ainsi à la territorialité du dominant : et même les forts en thème s'y trompent. A l'AFC ils sont appelés des "brésiliennes".[/quote] Pour les cichlidés ok mais pour les autres je ne pense pas que ce soit systématique. Par exemple chez un Aphyo australe doré je n'ai jamais vu de changement de teintes. Il faut dire aussi que je ne nettoyais jamais mes lunettes non plus . Mes Notho ne changent pas de couleur à cette occasion je crois, c'est toujours aussi intense. A part les cichlidés d'autres espèces jouent-elles les "brésiliennes"? Bonne chance pour tes gros bleus, on suit ça de près.

C'est exactement ça, sur les bords du Né en zone inondable. Je me dis que si je trouve lepidurus je devrais peut-être observer Chirocephalus mais je n'en ai jamais trouvé et je ne sais pas si c'est également en hiver. Je parle d'un coin possible entre Cognac et Barbezieux sans vouloir être trop précis pour éviter un carnage vu que ces espèces sont fragiles.

Pour info voici une photo d'un des lepidurus apus trouvés devant chez moi l'hiver dernier: [attachment=0]Lepidurus apus.JPG[/attachment] En ce moment c'est un champ de maïs banal. En hiver et au printemps, dans les ornières des tracteurs, cela grouille de daphnies, d'ostracodes et de copépodes ainsi que de la renoncule Ranunculus Trichophyllus qui paraît se maintenir ici en annuelle. Vautour, est-ce vrai que tu connais des stations de Chirocephalus dans le coin?

Je confirme pour l'avoir vu que cet eggersi est 1000 fois plus beau en vrai. C'est curieux que l'eggersi bleu n'ait pas plus de succès.

J'ai donc aperçu UN œuf (quelle victoire) de rachovii et je souhaite vérifier s'il y en a d'autres. Evidemment le premier qui était resté miraculeusement en équilibre sur un bout de laine est tombé, du moins j'espère car je ne le vois plus. Je dois donc si j'ai bien compris retirer le pondoir, enlever une petite partie de l'eau pour ne pas en mettre partout (les œufs peuvent-ils flotter un peu si l'on remue ou coulent-ils nettement?) et verser le tout dans un tamis fin de couleur sombre pour repérer les œufs. S'il n'y en a qu'un ou deux, dois-je les laisser et remettre le pondoir? Ce serait bien étonnant d'en avoir plus de 10 car je ne les ai jamais vus entrer. Ensuite j'ai entendu ou lu plusieurs méthodes: je mets le tout bien essoré, presque sec, dans un sac plastique noir très serré ou dans un sachet transparent que j'ouvre régulièrement?

Donc... je vieillis aussi. Je crois qu'un jour je vais prendre le temps de clarifier tout cela dans mon petit cerveau car je sens que je patauge. Mon niveau dans ce domaine est tellement basique que je me demande même si les espèces de chiens ne sont pas qu'une seule espèce avec des formes multiples (des loups trafiqués finalement), mais des exemples comme le mulet me posent encore plus problème... J'imagine la complexité pour des poissons avec des répartitions aussi localisées et les risques de consanguinité. J'ai lu une thèse sur les Nothobranchius concernant la part génétique dans la répartition des sexes (opposée à des influences extérieures possibles) et l'originalité dans les mécanismes qui entrent en jeu dans le sexage, c'était compliqué...

J'en apprends tous les jours sur les Notho... Il est splendide en plus. Et en terme de sex ratio il est réputé donner quoi celui-là? Déséquilibré aussi?

:blob10: Je sais que d'autres ne sont plus à leur premier œuf de Nothobranchius (d'ailleurs ils ont oublié la date)... mais moi c'est mon premier œuf de rachovii issu d'un des œufs de départ d'un éleveur espagnol et de la femelle donnée par géo. :fleur: [attachment=0]Premier oeuf.jpg[/attachment] Donc samedi j'enlève et je fouille... et je mets une étiquette avec une date comme les grands... mais je n'ai pas de sachet. Je vais bien trouver quelque chose. Ils sont sympa de pondre dans cet unique petit pondoir, comme des oiseaux avec un nid. Les confrontations entre mâles sont splendides, une vraie danse qui tient du flamenco avec la femelle qui se balade sans aucune crainte au milieu des mâles.

Ben mince... J'aurais pensé comme toi. Même s'il a sans aucun doute raison, on peut tout de même trouver tes résultats pertinents. Qu'est-ce qu'une espèce alors si le résultat d'un croisement avec une autre est fécond? C'est (c'était) pour moi, avec ma très faible expérience en génétique, un critère de base, mais peut-être qu'il faut considérer que nous avons des espèces en cours de différenciation possible. Disons que peut-être les caractères responsables de l'obtention d'une nouvelle génération ne sont le résultat que d'une infime partie du génome d'une espèce et que le caractère éloigné ou proche de deux espèces est peut-être fondé sur une proportion d'un ensemble plus vaste de gènes. C'est vrai que finalement les phénotypes (ce qui peut être visuellement observé) sont souvent dus à une adaptation à l'environnement, par exemple des couleurs dont la répartition efface les contours ainsi moins discernables (prédateurs/proies) ou des teintes brillantes qui perturbent tout autant dans des biotopes alternant lumière et ombre (papillons tropicaux), ou bien encore une teinte vive sur l'extrémité de la queue attirant l'attaque à l'opposé des organes vitaux. Une localisation proche aboutit donc parfois à des phénotypes proches par adaptation au milieu et aux prédateurs présents sans lien obligatoire avec un génotype commun. Du coup il faudrait gagner au loto, collecter suivant un axe d'une espèce d'un groupe vers une autre du même groupe et financer les études génétiques par des professionnels... Néanmoins, il me semble que pour les Nothobranchius, de plus en plus de chercheurs les utilisent comme base d'étude, notamment en génétique. Je ne serais pas étonné que ce soit aussi le cas des ASA par les chercheurs outre-Atlantique.