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Pétition : Deutsche Bank, ne financez pas la disparition du tigre du Bengale!
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Messieurs Fitschen et Jain, Madame, Monsieur, Au Bangladesh, le projet de centrale de Rampal menace de par sa proximité les Sundarbans, un site naturel classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Sa forêt de mangrove, la plus grande de la planète, abrite une biodiversité exceptionnelle dont les très menacés tigres du Bengale et tortues fluviales de l’Inde. Sur place, les défenseurs de l’environnement alertent sur les conséquences dévastatrices qu’auraient le projet de méga-centrale au charbon pour les forêts de mangrove. Les tigres du Bengale et d’autres espèces rares perdraient leur habitat. De nombreuses espèces de poissons disparaitraient elles aussi. De leur côté, les défenseurs des droits humains contestent les expulsions forcées des populations autochtones et les compensations insuffisantes leur ayant été attribuées. Je vous exhorte à ne pas participer au financement de la centrale de Rampal et plus généralement du secteur du charbon. Je vous prie de croire, Messieurs Fitschen et Jain, Madame, Monsieur, à l'assurance de ma considération et de ma vigilance citoyenne. Cliquez ICI pour SIGNER la PETITION En plus de signer la pétition, il vous est possible de contacter individuellement les responsables de la Deutsche Bank (merci de rester courtois(e), les menaces et les insultes ne feraient que desservir la cause défendue): • M. Jürgen Fitschen, co-président de la Deutsche Bank AG • M. Anshu Jain, co-président de la Deutsche Bank AG Deutsche Bank AG Taunusanlage 12 60262 Francfort-sur-le-Main Allemagme Tél.: +49 69 91000 Fax: +49 69 91034225 Formulaire de contact (en anglais) Succursale de la Deutsche Bank en France Deutsche Bank AG 3 avenue de Friedland 75008 Paris Tél.: +33 1 44 95 64 00 Fax: +33 1 53 75 07 01 Courriel : deutsche.bank@db.com Sauvons la forêt -
Début : 20/5/2015 - Fin ? Auteur : Sauvons la Forêt Cibles : Aux dirigeants et au Conseil d’administration de la Deutsche Bank et de toutes les banques concernées par le projet Rampal La région des Sundarbans abrite la forêt de mangrove la plus grande et la plus riche en biodiversité de la planète. Classée sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997, elle est le foyer du tigre royal du Bengale, du daim tacheté, des dauphins du Gange et de l’Irrawady ainsi que de la très menacée tortue fluviale de l’Inde. Les forêts protègent aussi l’intérieur du pays et ses habitants en agissant comme barrière naturelle contre les cyclones, raz de marée et inondations. Tigre du Bengale (Panthera tigris tigris). Hollingsworth, John and Karen, retouched by Zwoenitzer — Fish & Wildlife Service / domaine public Les forêts et ses habitants sont aujourd’hui en grand danger. Le gouvernement du Bangladesh veut construire à seulement 14 kilomètres des Sundarbans une double centrale électrique au charbon de 1320 mégawatts. Pour les écologistes locaux, la construction de la centrale de Rampal provoquera la destruction des mangroves et par conséquent l’habitat du tigre du Bengale. En service, la centrale réchauffera et contaminera l’eau du fleuve Passur. 500 000 personnes sont concernées par la construction de la centrale de Rampal. Des organisations locales déplorent l’expulsion des populations autochtones et les compensations insuffisantes leur ayant été attribuées. Les pêcheurs redoutent la disparition de leur source de revenu. Heureusement, il est encore possible de bloquer ce projet à un milliard d’euros s’il ne trouve pas suffisamment d’investisseurs. Son promoteur, la National Thermal Power Corporation, ferait actuellement le tour des banques internationales pour boucler son financement. Le Crédit agricole vient de décider de ne pas accorder de crédit pour le projet de centrale de Rampal. Écrivons aux dirigeants de la Deutsche Bank pour les inciter à suivre cet exemple ! Cliquez ICI pour SIGNER la PETITION Pour plus d'informations : • Article de l’Observatoire des multinationales Climat : les banques françaises sommées d’« en finir avec le charbon » • Article de l’Humanité Les banques françaises s’empaleront-elles à Rampal ? • Article de Rue89 Bordeaux A Bordeaux, l’image des banques noircie par le charbon • Article de Slate Catastrophe à retardement au Bangladesh • Rapport des Amis de la Terre Charbon : l'argent sale des banques françaises • Site de Banktrack Rampal Coal Based Thermal Power Plant • Site officiel de l’UNESCO Les Sundarbans • Document de la FAO Les mangroves, richesse méconnue • Journal du CNRS L’inquiétant recul des mangroves Sauvons la Forêt 20/5/2015
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Le jardinier brun, un étrange oiseau collectionneur (Amblyornis inornata)
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Oiseaux
Le Jardinier brun (Amblyornis inornata) est une espèce d’oiseaux de la famille des Ptilonorhynchidae. Il possède une bande vocale immense et « collectionne » des objets (fleurs, plantes, etc.) pour faire son nid et attirer la femelle jardinière. Les indigènes locaux lui donnent le nom de « Buruk guria » qui signifie « oiseau maître-chanteur » en raison de son registre vocal et de ses dons d’imitation. metzger6666 29/10/2012 Ces éléments décoratifs ne garnissent pas forcément tous les berceaux, chaque mâle disposant d’un goût artistique légèrement différent ou étant tributaire de leur disponibilité et de leur variété, selon les lieux. La disposition est aussi sujette à variation selon les individus mais généralement les fruits les plus colorés se trouvent dans le jardin, les fleurs à proximité de l’entrée et les autres éléments décoratifs (insectes, crottes de mammifères) sont placés à l’entrée. Certains jardins sont nettement plus foncés que d’autres avec, comme ornementation principale, des crottes de mammifères et des morceaux de charbon de bois. D’autres sont prioritairement bleus avec surtout des baies de cette couleur et d’autres encore sont davantage rouges avec des fruits et des fleurs de cette teinte dominante. A proximité des villages, des éléments de décoration provenant de l’homme comme des boites en fer, des bouteilles, des sachets et des étuis en plastique de couleur rouge et bleu sont incorporés aux constructions. Malheureusement, ces déchets sont devenus plus communs dans leur environnement de nos jours. Les décorations perdent en poésie mais sont presque toujours choisies dans les couleurs rouges et bleues. Une fois la construction terminée, s'ensuit l'attente d'une dulcinée. A l’arrivée d’une femelle, le mâle se précipite à l’intérieur de sa hutte, s’aplatit sur le sol et se cache derrière des décorations tout en émettant son chant composé d’imitations. Après ces vocalises, il s’étire et sort de sa cachette pour se placer à l’entrée et tenter de voir la femelle avant de disparaître à nouveau au fond sans cesser de chanter... Outre ses talents de constructeur, le jardinier brun est aussi un bon vocalisateur... qui peut imiter plusieurs sons, dont ceux émis par d'autres espèces d'oiseaux tels que de loriquets et autres perroquets. Parmi de nombreux sons qu'il est capable d'imiter : bruits de coups de hache, aboiements de chiens, bruit du flottement d’une bâche au vent ou même d’un générateur ! Conservation : Malgré une petite aire de distribution, l’espèce n’est pas considérée comme globalement menacée. Elle est supposée présenter des effectifs stables d’où un classement en « préoccupation mineure » (BirdLife International 2013). Wikipedia -
Le jardinier brun, un étrange oiseau collectionneur (Amblyornis inornata)
Admin-lane a posté un sujet dans Oiseaux
Le jardinier brun est une oiseau originaire de Papouasie occidentale. Il est connu pour sa capacité a imiter de nombreux sons, à l’image de certains perroquets. Pour séduire la femelle il construit une grande hutte qu’il décore méticuleusement, comme on peut le voir au cours de cette vidéo. LabofOrnithology 18/5/2015 Pour que la hutte du jardinier brun (Amblyornis inornata) soit solide, le pilier central est souvent un jeune arbre vigoureux : il sert à maintenir la structure. La base se compose de branchettes d’orchidées et de mousses entrelacées petit à petit par l’animal. Ensuite, il amasse de façon symétrique et circulaire d’autres rameaux, de façon à élever la hutte et construire un toit tout en laissant une large ouverture à la base. Il termine sa construction en la coiffant d’une sorte de parasol de branchettes, rendant l’édifice imperméable. Puis, l’entrée est décorée de fruits principalement rouges et bleus. L’oiseau y dispose aussi des insectes et des fleurs destinés à attirer la femelle. Cette hutte ne sert qu’à la parade nuptiale, le nid étant construit par la suite dans la fourche des arbres. Futura Sciences 28/5/2015 -
Le cycle cellulaire correspond aux différentes étapes de la vie d'une cellule. Parmi ces étapes, figure la phase de réplication de l’ADN. Des chercheurs viennent de dévoiler chez la plante modèle Arabidopsis thaliana un mécanisme moléculaire inédit de régulation de cette étape. Celui-ci se fonde sur la dégradation d’inhibiteurs de la réplication de l’ADN par la protéine F-box, FBL17. La croissance, le développement et la reproduction de tout organisme vivant reposent sur un mécanisme fondamental : le cycle cellulaire. Il contribue notamment à générer la biomasse des quelque 600 milliards de tonnes de carbone que représentent les plantes terrestres. Dans une cellule eucaryote, les quatre étapes d’un cycle cellulaire sont la phase de synthèse (S) au cours de laquelle l’ADN est dupliqué, la phase de mitose (M) correspondant à la division cellulaire et générant deux cellules filles identiques, et deux phases dites G1 et G2 (pour gap) préparant les phases S et M, respectivement. Floraison de l’Arabette des dames (Arabidopsis thaliana), plante de la famille des Brassicacées dont l’aire de répartition va de l’Europe jusqu’à l’Asie en passant par l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Marie-Lan Nguyen, Wikimedia Commons, CC by 2.5 La bonne progression du cycle cellulaire repose sur l’activité des complexes CDK (Cyclin-Dependent Kinase), qui est étroitement régulée en fonction des différentes phases du cycle. De nombreux travaux ont ainsi mis en évidence un rôle majeur du système de protéolyse protéasome dépendant de l’ubiquitine en assurant la dégradation sélective et irréversible de régulateurs du cycle. Dans les cellules de mammifères, l’entrée en phase S est notamment contrôlée par le complexe ubiquitine ligase SCFSkp2 qui reconnaît et dégrade les inhibiteurs de CDK. Un défaut dans cette régulation conduit au développement de tumeurs ou à une croissance ralentie des souris. Chez les végétaux, le contrôle du cycle cellulaire présente d’importantes similitudes avec celui des animaux, cependant des travaux récents ont révélé des différences fondamentales, comme l’absence de certains régulateurs ou l’existence de régulateurs propres aux plantes, qui sont autant de mécanismes spécifiques à élucider. En particulier, la machinerie moléculaire spécifique aux plantes, contrôlant une des étapes clés du cycle cellulaire, à savoir l’entrée en phase de réplication de l’ADN, est encore bien mal décrite. Il est toutefois essentiel de comprendre cette étape du contrôle du cycle cellulaire car elle intègre de nombreux signaux endogènes (à l'intérieur du corps, comme les hormones de croissance) et exogènes (à l'extérieur du corps, comme des stress liés à l’environnement) contrôlant ainsi la prolifération cellulaire et donc la croissance des plantes. En comparant la taille de la rosette de six semaines de la plante modèle Arabidopsis thaliana sauvage (à gauche) avec celle du mutant fbl17 (à droite), au même stade, on constate un retard important de croissance. Ce mutant présente différentes anomalies cellulaires et du développement, comme l’absence de branchement et d’endoréplication des trichomes, la désorganisation du méristème de la racine principale et des défauts de ségrégation des chromosomes (illustrés dans les trois encarts, à droite). Pascal Genschik L’équipe de Pascal Genschik à l’institut de Biologie moléculaire des plantes (IBMP-CNRS), a mis en évidence qu’une protéine F-box appelée FBL17 et faisant partie d’un complexe ubiquitine ligase SCFFBL17, était essentielle au bon déroulement du cycle cellulaire à tous les stades de développement de la plante. Ainsi, la délétion du gène FBL17 conduit à un retard important de la croissance des plantes mutantes en partie dû à l’accumulation de protéines KRP pouvant inactiver les complexes CDK-cyclines de plantes. Malgré une forte inhibition de la prolifération cellulaire, certaines cellules du mutant fbl17 gardent l’aptitude à entrer en phase S et même à se diviser. Cette incroyable plasticité n’est pas sans dommage pour la plante mutante, puisque nombre de ses cellules présentent des anomalies de ségrégation des chromosomes et sont en situation de mort cellulaire. Grâce à ces travaux publiés le 5 mai 2015 dans la revue The Plant Cell, les chercheurs confortent le rôle de FBL17 comme régulateur majeur du cycle cellulaire chez les plantes. Ils suggèrent de plus l’implication de cette protéine dans le maintien de l’intégrité du génome végétal et mettent en évidence des similitudes fonctionnelles très intéressantes d’un point de vue évolutif avec la protéine animale Skp2. L’élucidation du mode de fonctionnement de la protéine FBL17 devrait ouvrir de nombreuses perspectives sur le plan fondamental et évolutif pour la compréhension de la régulation du cycle cellulaire ainsi que sur le plan des applications pour manipuler la croissance des plantes. Futura Sciences 29/5/2015
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Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Des satellites ont permis aux glaciologues d'observer un amincissement record de 12 mètres par an des glaciers du massif du Mont-Blanc dans leur partie la plus basse. Le Cnes nous propose en vidéo un point sur cette situation inquiétante. En analysant les images satellites, on observe un amincissement constant des glaciers du Mont-Blanc sur leurs parties les plus basses. Ce constat est le résultat d’une étude poussée d’images provenant de trois satellites optiques : les deux Pléiades et Spot 5. Lancés récemment, les satellites Pléiades ont une très haute résolution, donnant des images bien plus fines et riches en informations qu'auparavant. CNES 19/5/2015 Entre 2003 et 2012, ces satellites ont pu mettre en évidence un amincissement très net de la glace durant environ une dizaine d'années. Des changements aussi constatés par de nombreuses études réalisées sur place. Les glaciers sont de bons indicateurs de l’évolution climatique, la fonte des glaces s’étant accompagnée d’une augmentation de 1 °C de la température annuelle moyenne de la région. Futura Sciences 29/5/2015 -
Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Le mont Shindake, sur l’île de Kuchinoerabu, est toujours en éruption dans la préfecture de Kagoshima, dans le sud-ouest du Japon. À 3 heures du matin, heure locale, samedi, la fumée s’élevait à plus de 200 mètres au-dessus du cratère. Selon l’Agence météorologique japonaise, le mont Shindake, situé au centre de l’île serait entré en éruption peu avant 10 heures du matin vendredi. La fumée s’est élevée à plus de neuf kilomètres de haut à un certain moment, et les cendres sont retombées autour du cratère. L’agence met en garde contre de possibles éruptions de grande ampleur avec une forte puissance explosive. Les 137 personnes qui se trouvaient sur l’île au moment de l’éruption ont toutes évacué. Un grand nombre d’entre elles ont emporté des vêtements ainsi que quelques effets personnels. Elles se sont dites inquiètes de ce que la période d’évacuation pourrait se prolonger. Elles ont confié vouloir rentrer chez elles le plus vite possible. NHK World 30/5/2015 -
Tokyo - Une forte secousse a été ressentie samedi à Tokyo en raison d'un séisme de magnitude 7,8 à 874 kilomètres de la capitale japonaise, dans l'océan Pacifique, selon l'Institut américain de géophysique (USGS). Les bâtiments ont tremblé pendant environ une minute vers 20H30 (11H30 GMT), a constaté un journaliste de l'AFP. Le centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique a estimé que le séisme était de magnitude 8,5 mais qu'il n'y avait pas de risque de tsunamis. L'épicentre se trouvait à 676 kilomètres de profondeur, selon les dernières données de l'USGS. Les deux pistes de l'aéroport de Narita, le principal aéroport international de Tokyo, étaient temporairement fermées afin de permettre des inspections. La circulation du métro de la capitale ainsi que des trains a dû être interrompue. Il s'agit du deuxième séisme à Tokyo au cours de cette semaine. Lundi, un premier séisme avait sécoué la région de la capitale sans faire de dégâts ou de victimes. Il avait atteint une magnitude de 5,6 selon l'agence de météorologie japonaise, et de 5,3 selon l'Institut américain de géophysique (USGS). Il n'y avait eu aucun risque de tsunami. Romandie 30/5/2015
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Paris : le Pont des Arts croûle sous les cadenas
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Divers - Insolite
Paris - Trop de romantisme pèse : la mairie de Paris va retirer à partir de lundi les centaines de milliers de cadenas d'amour accrochés au célèbre pont des Arts, qui a fléchi sous leur poids l'an dernier. Le Pont des Arts, qui enjambe la Seine et offre l'une des plus belles vues de la capitale, est connu du monde entier pour ses cadenas d'amour que les couples viennent fixer le long du parapet, avant de jeter la clé dans le fleuve. Mais l'an passé, une partie du grillage de la passerelle s'était effondrée, sans faire de victime, sous le poids du métal. Panorama sur le pont des Arts et l'Institut de France, de nuit. Benh LIEU SONG CC BY-SA 3.0 Dégradation du patrimoine, risque pour la sécurité des visiteurs: la mairie de Paris a donc décidé de retirer définitivement les cadenas du pont dès lundi. On va retirer près d'un million de cadenas, soit 45 tonnes, explique Bruno Julliard, premier adjoint au maire de Paris, qui déplore cette laideur. La mairie va dans un premier temps remplacer des grilles et panneaux en bois par des oeuvres de plusieurs artistes avant d'installer des panneaux vitrés dès l'automne, a-t-il précisé. C'est un peu idiot et dommage, regrette Jean, 57 ans, qui déambule bras dessus bras dessous sur la passerelle avec Marion, 42 ans, sa compagne illégitime. C'est tout un symbole de déposer un cadenas pour sceller son amour sur ce pont, ici à Paris, la ville des amoureux, croit ce touriste venu du sud de la France. On pourrait ramasser tous les cadenas et les rassembler, en faire une sorte de statue ou de monument, suggère pour sa part Guillermo, un Argentin de 33 ans qui s'apprêtait à en déposer un dans l'espoir d'épouser sa nouvelle petite amie. Pont des Arts avec en arrière-plan le palais du Louvre. Mbzt cc by-sa3.0 Pour Vincent Jouaneau, guide qui accompagne deux couples philippins, il est hors de question de prévenir les groupes. Les prochains, je les emmènerai sur le Pont Neuf, à quelques dizaines de mètres, déposer leurs cadenas autour de la statue d'Henri IV, plaisante-t-il. Un scénario que la mairie de Paris a d'ores et déjà anticipé: Nous allons mettre en place un dispositif similaire sur le Pont de l'Archevêché, derrière Notre-Dame, autre endroit ciblé par les couples, prévient Bruno Julliard. Nous souhaitons que Paris reste la capitale de l'amour et du romantisme, dit l'élu, annonçant une campagne prochaine de sensibilisation invitant les amoureux à témoigner de leur amour autrement, pourquoi pas en faisant des selfies. De Rome à Moscou en passant par Berlin, les cadenas d'amour ont essaimé jusqu'à l'excès dans de nombreuses villes européennes, où le phénomène est plus ou moins toléré par les autorités. Le rite des cadenas symbolisant l'amour éternel semble avoir démarré à Rome, popularisé par deux romans à l'eau de rose de Federico Moccia, Trois mètres au-dessus du ciel (1992) et sa suite J'ai envie de toi (2006). Dans ce dernier livre, le héros et l'héroïne accrochent un cadenas avec leur nom sur un lampadaire du Ponte Milvio près de Rome, s'embrassent et jettent la clé dans les eaux du Tibre. Le phénomène est même devenu mondial, avec des cadenas recensés jusqu'à Marrakech ou en Chine. Romandie 30/5/2015 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Pékin (AFP) - Les autorités chinoises ont détruit vendredi quelque 600 kg d'ivoire, événement très médiatisé censé afficher la détermination de Pékin à combattre la contrebande des défenses d'éléphants, qui continue de prospérer au sein du premier pays consommateur d'ivoire au monde. Défenses gravées, baguettes en ivoire sculpté et autres objets ouvragés --pour 660 kg au total selon les officiels-- ont été enfournés dans une broyeuse d'où sortaient poudre blanche et nuages de poussière, sur un site en banlieue de Pékin. Quelque 600 kg d'ivoire d'éléphant sculpté montré à la presse avant d'être détruit par les autorités à Pékin, le 29 mai 2015 (c) Afp Diplomates étrangers et médias internationaux avaient été convoqués pour cet événement soigneusement mis en scène, qui rappelait une opération spectaculaire l'an dernier à Dongguan (sud) où avaient officiellement été détruites six tonnes d'ivoire. "Nous allons contrôler strictement le commerce et la transformation de l'ivoire, jusqu'à ce que soient finalement interrompus toute vente et tout traitement commercial de l'ivoire", a insisté vendredi Zhao Shucong, patron de l'Administration étatique des Forêts, en charge du dossier. La Chine représente plus de 70% de la demande mondiale d'ivoire, selon des ONG, qui imputent à l'essor insolent de la consommation chinoise la mort de dizaines de milliers d'éléphants chaque année sur le continent africain. Sous le feu des critiques internationales, Pékin avait annoncé en février une interdiction d'un an à l'importation d'ivoire ouvragé --une mesure jugée "symbolique" par des ONG, qui rappellent que l'essentiel de la contrebande concerne l'ivoire brut. En décembre, l'ONG environnementale Save the Elephants et la fondation Aspinall évaluaient à plus de 100.000 le nombre d'éléphants abattus entre 2010 et 2012, en raison d'un commerce chinois croissant dans des proportions "hors de contrôle". Selon elles, le prix de l'ivoire brut en Chine --où il fait aussi partie de la pharmacopée traditionnelle-- a bondi de l'équivalent de 750 dollars le kilo en 2010 à 2.100 dollars en 2014. Le groupe britannique TRAFFIC, réseau de surveillance du commerce de la faune sauvage, avait de son côté fustigé en mars la multiplication des annonces pour des articles en ivoire de contrebande et autres objets issus d'espèces animales menacées sur les sites de commerce en ligne chinois. ----->C'est une tragi-comédie qui vient de se jouer ! Tragique : parce que ce n'est pas avec un artefact de ce type que l'on pourra endiguer le braconnage ! Comédie : parce que 600 kg d'ivoire representent en gros un douzaine de défenses d'éléphants... et que c'est une pincée de sel compte tenu des milliers de tonnes qui sont, hélas, sur le marché... C'est également une farce parce que les autorités chinoises disposent de plus de 30 usines de transformation de l'ivoire... Et si la volonté était réelle de stopper ce commerce de la mort, les autorités commenceraient par fermer ces usines... et appliquer des règles strictes pour lutter contre ! Et je suis d'accord avec les ONG à propos de l'une des premières décisions annoncées par la Chine : l'interdiction d'un an à l'importation d'ivoire ouvragé... Puisque c'est réellement l'ivoire brut qui est fait l'objet de la plus importante contrebande.... puisque... les principales usines au monde de transformation sont... en Chine !!!! Sciences et avenir 29/5/2015 -
L'UE engage le fer avec la Chine sur le solaire
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Le Solaire
Bruxelles (AFP) - La Commission européenne a ouvert une enquête contre l'industrie solaire chinoise, accusée par des entreprises de l'UE de faire transiter certains de ses produits via Taïwan et la Malaisie pour ne pas payer de droits de douane, indique vendredi le Journal officiel de l'Union européenne. "La Commission a conclu qu'il existe suffisamment de preuves pour justifier le lancement d'une enquête", indique l'exécutif européen dans le JO. Des panneaux solaires à Hami, dans le nord-ouest de la Chine, le 8 mai 2013 (c) Afp Une plainte avait été déposée au printemps par l'entreprise SolarWord, qui accuse la Chine d'expédier composants et cellules photovoltaïques vers Taïwan ou la Malaisie, afin d'éviter de payer les droits de douane. "Les fabricants solaires chinois contournent les mesures anti-dumping de l'UE en exportant leurs produits en premier lieu vers la Malaisie et Taïwan avant qu'ils ne soient importés en Europe. Ils falsifient l'origine des produits, ce qui est de la fraude douanière et doit cesser", a estimé Milan Nitzschke, président de EU ProSun, qui rassemble de nombreuses entreprises du secteur. Face aux pratiques des producteurs solaires chinois, l'UE impose déjà depuis fin 2013 des mesures contre le dumping et les subventions sous forme de taxes dont le taux moyen est de 47,7%. Ces mesures s'appliquent à un tiers des producteurs chinois, jusqu'à fin 2015 et peuvent être prolongées. Le secteur en Europe a été sévèrement affecté par ces pratiques, souligne EU ProSun, soulignant que de nombreuses entreprises ont mis la clé sous la porte. La "fraude massive" des producteurs chinois a fait perdre "plus de 500 millions d'euros de chiffres d'affaires aux Etats membres", estime le groupement d'entreprises. L'enquête pourrait donner lieu à l'adoption de mesures contre le dumping pour les importations de panneaux solaires venant de Taïwan et de Malaisie. Sciences et avenir 29/5/2015 -
Australie : La grande barrière de corail en danger !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans LE CORAIL
Sydney (AFP) - L'Australie s'est dite certaine vendredi d'en avoir fait assez pour protéger la Grande barrière de corail, écosystème de récifs coralliens le plus étendu au monde, et éviter que l'Unesco ne la place sur sa liste du patrimoine naturel en péril. En 2013, l'Unesco s'est inquiétée des menaces croissantes pesant sur la Grande barrière, site d'une très grande richesse marine, inscrit depuis 1981 au patrimoine de l'humanité. Elle doit présenter dans les prochaines heures son projet de recommandation pour le site avant une décision définitive en juin. Vue aérienne de la Grande Barrière de corail, près des côtes du Queensland en Australie, le 20 novembre 2014 (c) Afp "Ils peuvent constater qu'on fait un vrai travail pour améliorer le récif", a déclaré le ministre de l'Environnement Greg Hunt à la Australian Broadcasting Corporation. "Nous avons présenté notre dossier à l'Unesco et ils nous ont dit que ce que l'Australie avait fait ces 18 derniers mois était extraordinaire", a-t-il assuré. "Je crois que nous avons mis en œuvre des changements historiques pour nous assurer que dans un siècle, la Grande barrière sera non seulement dans le même état, mais même en meilleur état que depuis le début de la colonisation européenne". La Grande barrière de corail, une étendue de 345.000 km2, compte quelque 3.000 "systèmes" récifaux et un millier d'îles tropicales. Mais elle souffre du réchauffement climatique, de la prolifération d'une étoile de mer dévoreuse de coraux, de la pêche, des rejets massifs de nitrates et pesticides provenant des exploitations agricoles et du développement industriel sur la côte consécutif au boom minier. Des chercheurs australiens avaient constaté en février que les coraux de la Grande Barrière ingèrent des débris de plastique dont le Pacifique est abondamment pollué "à un rythme à peine inférieur à celui auquel ils consomment habituellement le plancton". En mars, l'Australie avait présenté un plan de préservation sur 35 ans qui interdit tout déversement de déchets de dragage et fixe des objectifs en matière d'amélioration de la qualité de l'eau et de protection de la vie marine. L'Etat du Queensland, d'où partent les touristes qui visitent la Grande barrière, avait aussi annoncé des lois pour limiter le développement portuaire. Sciences et avenir 29/5/2015 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris (AFP) - Un "événement" est survenu jeudi à la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle), entraînant un arrêt automatique du réacteur, a annoncé jeudi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui précise qu'il n'y a pas eu de rejets radioactifs dans l'environnement. Cet incident a été classé 1 sur l'échelle des incidents nucléaires qui part de zéro et va jusqu'à 7, a précisé l'ASN. La centrale de Cattenom (Moselle) le 17 août 2013 (c) Afp Une ouverture de vanne intempestive dans le circuit secondaire est à l'origine de l'événement, survenu sur le réacteur n°1. Une injection d’eau de sécurité a été enclenchée. La centrale nucléaire française de Cattenom. Stefan Kühn CC BY-SA 3.0 "Le diagnostic de cet événement technique est en cours par les équipes de la centrale", indique EDF sur son site. La mise à l’arrêt se déroule "sans difficulté et conformément aux procédures". "Cet événement n’a pas d'impact sur la population ni de risque sur l’environnement", souligne EDF. Sciences et avenir 28/5/2015 -
Laronxe (Meurthe-et-Moselle) (France) (AFP) - Traire des plantes comme des animaux, en extrayant des molécules actives des racines sans détruire le végétal: l'idée a pris forme en Lorraine, où une petite start-up a breveté cette technologie inédite remarquée par le géant BASF, avec qui elle a noué un partenariat. A Laronxe (Meurthe-et-Moselle), 1.000 m2 de serres renferment les secrets, précieusement gardés, pour la culture de ces biomolécules, essentiellement destinées aux industries pharmaceutiques et cosmétiques. Des plantes dans le laboratoire de la société "Plant advanced technologies" (PAT), le 28 mai 2015 à Laronxe dans l'est de la France (c) Afp "A la différence de nos concurrents, on ne détruit pas la plante. Dès lors, la même plante peut être remise en culture, et l'on peut presque indéfiniment la traire pour extraire des biomolécules", résume le PDG de Plant advanced technologies (PAT), Jean-Paul Fevre. Le processus, complexe, consiste à stimuler la plante afin qu'elle produise les molécules, "en jouant par exemple sur la nutrition ou le stress hydrique", explique le patron, avant de recueillir le précieux substrat des racines, après les avoir plongées dans différents bains solvants. L'opération de traite peut être reproduite tous les mois avec la même plante, avec une productivité impressionnante: "là où avec une plante sur un balcon, on arriverait à obtenir 0,1% de molécule d'intérêt par rapport à la matière sèche, nous arrivons à en extraire 50 à 100 fois plus", se félicite M. Fevre. Dès lors, si les molécules naturelles ne sont pas brevetables, PAT a déposé à quatre reprises ses procédés de production et d'extraction, ainsi que ses inventions d'usage, ce qui permet désormais à la PME lorraine d'être la seule détentrice au monde de cette technologie. Fleuron de la start-up: une mystérieuse plante d'Amérique du Sud, baptisée "Edulys", et dont les biomolécules extraites sont la base d'un soin anti-âge "remarquable" de Chanel depuis plusieurs années, selon le PDG. PAT travaille également avec "un très grand laboratoire pharmaceutique français", indique Jean-Paul Fevre, alors qu'un tiers des médicaments contiennent des molécules végétales. Le prix de vente des molécules miraculeuses? "Beaucoup, beaucoup plus cher que de l'or", élude le patron, qui se satisfait lorsque la production atteint entre 1 et 4 grammes par mètre carré et par an. Cotée en bourse, la société, au cœur d'un consortium, BioProLor, qui réunit notamment le CNRS, l'INRA ou l'INSERM, et financé par le Conseil régional de Lorraine, a suscité l'intérêt du géant allemand BASF, leader mondial de la chimie, qui entend développer l'activité. "Avec BASF, on diversifie notre marché économique et on élargit le champ de recherches, notamment sur les biopesticides, soit la protection des végétaux. Aucune PME n'est capable de construire à elle seule des processus d'homologation sans ce savoir-faire", justifie Jean-Paul Fevre, dont la société prévoit de quasiment doubler son chiffre d'affaires en un an. BASF "testera et validera les propriétés d'actifs naturels à visée cosmétique ou phytopharmaceutique produites en Lorraine", a notamment expliqué son président France, Xavier Susterac, jeudi, lors d'une signature de convention entre BASF et la Région Lorraine, qui ambitionne d'être au cœur d'une "Bioengineering valley", une pépinière des biotechnologies. Le partenariat a également pour but de découvrir et de produire de nouvelles biomolécules, alors que PAT traite désormais environ 200 espèces, après en avoir testé plus du quadruple. Le vice-président de PAT, Frédéric Bourgaud, est particulièrement optimiste: "Les marges de développement sont encore énormes" avec les découvertes faites depuis 2010 par PAT, qui pourraient, assure-t-il, servir à la lutte contre la maladie d'Alzheimer ou le cancer. Sciences et avenir 29/5/2015
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Canada : Deux hommes sauvent un lynx (Vidéo)
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Ce félin s'est pris la patte dans un des pièges jonchant le sol d'une sapinière au Canada. Heureusement, deux hommes vont venir à son secours. Aux abords d'une sapinière, deux hommes s'approchent, peut-être attirés par des plaintes ou un bruit de branches brisées. Ils aperçoivent un Lynx du Canada (Lynx canadensis) dont la patte avant gauche est prise dans un piège. Ils rejoignent l'endroit où l'animal est prisonnier puis entreprennent de le libérer. Mais les animaux acculés dans des positions désavantageuses peuvent devenir agressifs. Les hommes usent d'un stratagème et finissent par rendre sa liberté à l'animal qui disparaît en une fraction de seconde. Sa blessure devrait cicatriser rapidement. Sciences et avenir 29/5/2015 -
Madagascar : le caméléon panthère cachait onze espèces
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Reptiles, amphibiens....
Caméléon panthère mâle (Furcifer pardalis), photographié à Madagascar. Michel C. Milinkovitch Caméléon panthère mâle (Furcifer pardalis), photographié à Madagascar. Michel C. Milinkovitch Caméléon panthère mâle (Furcifer pardalis), photographié à Madagascar. Michel C. Milinkovitch Caméléon panthère mâle (Furcifer pardalis), photographié à Madagascar. Michel C. Milinkovitch Caméléon panthère mâle (Furcifer pardalis), photographié à Madagascar. Michel C. Milinkovitch Caméléon panthère mâle (Furcifer pardalis), photographié à Madagascar. Michel C. Milinkovitch Caméléon panthère mâle (Furcifer pardalis), photographié à Madagascar. Michel C. Milinkovitch Caméléon panthère mâle (Furcifer pardalis), photographié à Madagascar. Michel C. Milinkovitch Caméléon panthère mâle (Furcifer pardalis), photographié à Madagascar. Michel C. Milinkovitch Caméléon panthère mâle (Furcifer pardalis), photographié à Madagascar. Michel C. Milinkovitch Caméléon panthère mâle (Furcifer pardalis), photographié à Madagascar. Michel C. Milinkovitch Pour celles et ceux qui se poseront la question... mais pourquoi, il y a seulement des individus mâles photographiés ? La réponse est simple : parce que les mâles sont plus richement colorés que les femelles. Ces dernières sont souvent de couleurs ternes voire plutôt dans les tons bruns... En conséquence, il est plus difficile de faire la distinction entre les différentes les espèces ! Par ailleurs, c'est la diversité des couleurs qui a interpelé les chercheurs... Et ils avaient bien raison de penser qu'il y avait anguille sous roche !!! Sciences et avenir 29/5/2015 -
Le stress, un problème récurrent chez l'homme mais aussi chez le lapin domestique. Ce nouveau compagnon a du mal à s'adapter à la vie urbaine. Caresser ses grandes oreilles, toucher son petit nez, le prendre dans ses bras... le lapin en fait craquer plus d'un ! Des câlins appréciés mais attention à ne pas l'effrayer : il est très sensible au stress. Lorsqu'il est stressé, Bob se recroqueville dans un coin. Sylvain Parriaux Cette fragilité lui vient de son instinct naturel. En effet, ce léporidé a de nombreux prédateurs dans la nature, ce qui le rend très attentif aux stimuli extérieurs. Notre vie urbaine peut ainsi lui causer un stress trop élevé qui peut aller jusqu'à des problèmes médicaux. Quels sont les bons gestes à adopter pour lui éviter un stress inutile ? Le bruit est un facteur de stress important. Musique forte, porte qui claque, et le lapin aura tendance à vouloir se cacher (comme il le ferait à l'état naturel). De même, les voyages ou les déplacements sont peu appréciés car il est très sédentaire dans la nature. Il n'aime pas non plus les intrus ou la présence d'un autre animal tel qu'un chien car il risque de se sentir menacé. Mais comment savoir s'il est stressé ? "Généralement, le lapin est très excité, il respire très vite. Dans certain cas extrêmes, il peut également crier très fort", explique Dr. Minh Huynh, vétérinaire spécialiste européen en médecine zoologique. Il peut aussi se recroqueviller avec les oreilles plaquées contre son corps. Des symptômes à prendre au sérieux car le stress peut lui causer des problèmes médicaux. Les problèmes liés au stress touchent fréquemment l'alimentation. Le lapin risque de ne plus s'alimenter ce qui peut lui causer des carences, voire mettre sa vie en danger. Son transit digestif peut aussi s'arrêter. Mais bien plus grave, il peut mourir d'un arrêt cardiaque. En effet, ce petit mammifère est très fragile du coeur. "Le lapin est très sensible aux cathécholamines, hormones libérées en cas de stress. Avec cette décharge, il peut y avoir une tachycardie brutale et donc un décès", précise Dr. Minh Huynh. Ainsi, un lapin peut littéralement mourir de peur lorsqu'on le soumet à un changement brutal de son environnement. Malgré un physique qui donne envie de le garder dans ses bras toute la journée, il faut éviter de trop le manipuler. Un conseil à donner aux enfants qui peuvent se montrer, sans le vouloir, un peu trop brutaux avec leur nouveau compagnon. Il faut aussi placer la cage dans un endroit calme afin qu'il ne soit pas trop soumis aux bruits. En y ajoutant un abri ou une boîte où il puisse se cacher. Cependant, le stress varie en fonction des espèces, voire des races. Selon le Dr. Minh Huynh, "les races domestiquées ont été sélectionnées génétiquement pour être plus dociles et donc moins sujettes au stress. Par exemple, le lapin bélier qui a été sélectionné depuis des années est moins sensible au stress que le lapin de garenne." Ainsi, avant de prendre un lapin, mieux vaut vérifier que son mode de vie soit compatible avec la race choisie... et les conditions dans lesquelles il est appelé à vivre ! Sciences et avenir 28/5/2015
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Les objectifs d'Aichi pour la diversité biologique
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Les « Objectifs d'Aichi » (au nombre de vingt), constituent le nouveau "Plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020" pour la planète, adopté par les Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) en octobre 2010. (« Aichi » renvoie au nom de la préfecture d'Aichi, au Japon). Il vise à "Vivre en harmonie avec la nature", avec comme vision à l'horizon 2050 que d'ici là, « la diversité biologique est valorisée, conservée, restaurée et utilisée avec sagesse, en assurant le maintien des services fournis par les écosystèmes, en maintenant la planète en bonne santé et en procurant des avantages essentiels à tous les peuples ». Les parties se sont notamment entendues pour : - réduire au moins de moitié, ou lorsque c’est possible à près de zéro, le taux de perte d’habitats naturels, y compris les forêts ; - fixer un objectif de sauvegarde de la biodiversité pour 17 % des zones terrestres et des eaux continentales et pour 10 % des zones marines et côtières ; - Les gouvernements s’engagent en outre à restaurer au moins 15 % des zones dégradées et feront un effort spécial pour réduire les pressions affligeant les récifs coralliens. Les 20 objectifs principaux sont organisés en 5 buts stratégiques (A, B, C, D, et E) traitant les causes sous-jacentes à la perte de la biodiversité et de la société. (Voir tableaux ci-dessous). But A : s'attaquer aux causes sous-jacentes de la perte de biodiversité, en intégrant ces problèmes aux préoccupations des gouvernements. Objectif A.1 : « D’ici à 2020 au plus tard, les individus sont conscients de la valeur de la diversité biologique et des mesures qu’ils peuvent prendre pour la conserver et l’utiliser de manière durable ».Objectif A.2 : « D’ici à 2020 au plus tard, les valeurs de la diversité biologique ont été intégrées dans les stratégies et les processus de planification nationaux et locaux de développement et de réduction de la pauvreté, et incorporées dans les comptes nationaux, selon que de besoin, et dans les systèmes de notification ».Objectif A.3 : « D’ici à 2020 au plus tard, les incitations, y compris les subventions néfastes pour la diversité biologique, sont éliminées, réduites progressivement ou réformées, afin de réduire au minimum ou d’éviter les impacts défavorables, et des incitations positives en faveur de la conservation et de l’utilisation durable de la diversité biologique sont élaborées et appliquées, d’une manière compatible et en harmonie avec les dispositions de la Convention et les obligations internationales en vigueur, en tenant compte des conditions socioéconomiques nationales ».Objectif A.4 : « D’ici à 2020 au plus tard, les gouvernements, les entreprises et les parties prenantes, à tous les niveaux, ont pris des mesures ou ont appliqué des plans pour assurer une production et une consommation durables, et ont maintenu les incidences de l’utilisation des ressources naturelles dans des limites écologiques sûres ». But B : réduire les pressions directes exercées sur la biodiversité et encourager son utilisation durable. Objectif B.5 : « D’ici à 2020, le rythme d’appauvrissement de tous les habitats naturels, y compris les forêts, est réduit de moitié au moins et si possible ramené à près de zéro, et la dégradation et la fragmentation des habitats sont sensiblement réduites ».Objectif B.6 : « D’ici à 2020, tous les stocks de poissons et d'invertébrés et plantes aquatiques sont gérés et récoltés d’une manière durable, légale et en appliquant des approches fondées sur les écosystèmes, de telle sorte que la surpêche soit évitée, que des plans et des mesures de récupération soient en place pour toutes les espèces épuisées, que les pêcheries n’aient pas d’impacts négatifs marqués sur les espèces menacées et les écosystèmes vulnérables, et que l’impact de la pêche sur les stocks, les espèces et les écosystèmes reste dans des limites écologiques sûres ».Objectif B.7 : « D’ici à 2020, les zones consacrées à l’agriculture, l’aquaculture et la sylviculture sont gérées d’une manière durable, afin d’assurer la conservation de la diversité biologique ».Objectif B.8 : « D’ici à 2020, la pollution, notamment celle causée par l’excès d'éléments nutritifs, est ramenée à un niveau qui n’a pas d’effet néfaste sur les fonctions des écosystèmes et la diversité biologique ».Objectif B.9 : « D’ici à 2020, les espèces exotiques envahissantes et les voies d’introduction sont identifiées et classées en ordre de priorité, les espèces prioritaires sont contrôlées ou éradiquées et des mesures sont en place pour gérer les voies de pénétration, afin d’empêcher l’introduction et l'établissement de ces espèces ».Objectif B.10 : « D’ici à 2015, les nombreuses pressions anthropiques exercées sur les récifs coralliens et les autres écosystèmes vulnérables marins et côtiers affectés par les changements climatiques ou l’acidification des océans sont réduites au minimum, afin de préserver leur intégrité et leur fonctionnement ». But C : améliorer l’état de la biodiversité en sauvegardant les écosystèmes, les espèces et la diversité génétique. Objectif C.11 : « D’ici à 2020, au moins 17 % des zones terrestres et d’eaux intérieures et 10 % des zones marines et côtières, y compris les zones qui sont particulièrement importantes pour la diversité biologique et les services fournis par les écosystèmes, sont conservées au moyen de réseaux écologiquement représentatifs et bien reliés d’aires protégées gérées efficacement et équitablement et d’autres mesures de conservation efficaces par zone, et intégrées dans l’ensemble du paysage terrestre et marin ».Objectif C.12 : « D’ici à 2020, l’extinction d'espèces menacées connues est évitée et leur état de conservation, en particulier de celles qui tombent le plus en déclin, est amélioré et maintenu ».Objectif C.13 : « D’ici à 2020, la diversité génétique des plantes cultivées, des animaux d’élevage et domestiques et des parents pauvres, y compris celle d’autres espèces qui ont une valeur socio-économique ou culturelle, est préservée, et des stratégies sont élaborées et mises en œuvre pour réduire au minimum l'érosion génétique et sauvegarder leur diversité génétique ». But D : accroître les avantages pour tous de la biodiversité et des écosystèmes. Objectif D.14 : « D'ici à 2020, les écosystèmes qui fournissent des services essentiels, en particulier l’eau et contribuent à la santé, aux moyens de subsistance et au bien-être, sont restaurés et sauvegardés, compte tenu des besoins des femmes, des communautés autochtones et locales, et des populations pauvres et vulnérables ».Objectif D.15 : « D'ici à 2020, la résilience des écosystèmes et la contribution de la diversité biologique aux stocks de carbone sont améliorées, grâce aux mesures de conservation et restauration, y compris la restauration d’au moins 15 % des écosystèmes dégradés, contribuant ainsi à l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à ceux-ci, ainsi qu’à la lutte contre la désertification ».Objectif D.16 : « D’ici à 2015, le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation est en vigueur et opérationnel, conformément à la législation nationale ». But E : renforcer la mise en œuvre grâce à la planification participative, à la gestion des connaissances et au renforcement des capacités. Objectif E.17 : « D’ici à 2015, toutes les Parties ont élaboré et adopté en tant qu’instrument de politique générale, et commencé à mettre en œuvre une stratégie et un plan d’action nationaux efficaces, participatifs et actualisés pour la diversité biologique ».Objectif E.18 : « D’ici à 2020, les connaissances, innovations et pratiques traditionnelles des communautés autochtones et locales qui présentent un intérêt pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique, ainsi que leur utilisation coutumière durable, sont respectées, sous réserve des dispositions de la législation nationale et des obligations internationales en vigueur, et sont pleinement intégrées et prises en compte dans le cadre de l’application de la Convention, avec la participation entière et effective des communautés autochtones et locales, à tous les niveaux pertinents ».Objectif E.19 : « D’ici à 2020, les connaissances, la base scientifique et les technologies associées à la diversité biologique, ses valeurs, son fonctionnement, son état et ses tendances, et les conséquences de son appauvrissement, sont améliorées, largement partagées et transférées, et appliquées ».Objectif E.20 : « D’ici à 2020 au plus tard, la mobilisation des ressources financières nécessaires à la mise en œuvre effective du Plan stratégique 2011-2020 pour la diversité biologique de toutes les sources et conformément au mécanisme consolidé et convenu de la Stratégie de mobilisation des ressources, aura augmenté considérablement par rapport aux niveaux actuels. Cet objectif fera l’objet de modifications en fonction des évaluations des besoins de ressources que les Parties doivent effectuer et notifier ». Lire aussi : Conférence mondiale sur la biodiversité de Nagoya (2010), Gestion restauratoire et Décennie des Nations unies pour la biodiversité. Wikipedia -
Journée mondiale de la biodiversité 22 mai (2015)
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Biodiversité - Synergie
A l'occasion de la Journée internationale de la diversité biologique, qui est célébrée le 22 mai, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé à combattre la perte de diversité biologique par une action mondiale. « La diversité des formes de vie présentes sur terre est essentielle pour le bien-être des générations actuelles et futures. La préservation, la restauration et l'utilisation durable de la biodiversité peuvent contribuer à résoudre toute une série de problèmes de société », a dit M. Ban dans un message pour cette journée. Un héron mâle dans un sanctuaire pour oiseaux en Inde. Photo ONU/John Isaac Plus de 3 milliards d'individus dépendent de la biodiversité marine et côtière et 1,6 milliard de personnes comptent sur les forêts et les produits forestiers non ligneux pour trouver leurs moyens de subsistance. La dégradation des habitats et la perte de biodiversité menacent les moyens de subsistance de plus d'un milliard de personnes vivant sur des terres sèches et subhumides. Selon le Secrétaire général, la protection des écosystèmes et l'accès des groupes de population pauvres et vulnérables aux services écosystémiques ont un rôle déterminant à jouer dans l'élimination de l'extrême pauvreté et de la faim. « La réduction de la déforestation et de la dégradation des terres, de même que l'accroissement des stocks de carbone dans les forêts, les zones arides, les pâturages et les terres cultivées, sont des facteurs de progrès économique et social non négligeables et un moyen peu coûteux d'atténuer les effets des changements climatiques », a-t-il souligné. D'après le Secrétaire général, les objectifs de développement durable et le programme de développement pour l'après-2015, qui sont en cours de négociation, offrent l'occasion de prendre en compte la biodiversité à tous les niveaux et d'amorcer une mutation profonde de l'utilisation qu'en font nos économies et nos sociétés et de la place qu'elles lui réservent. Le Plan stratégique pour la diversité biologique (2011-2020) adopté à l'échelle mondiale et les Objectifs d'Aichi pour la biodiversité qui lui sont associés constituent un modèle utile dont les États Membres peuvent s'inspirer pour mettre en œuvre le programme de développement durable pour l'après-2015. ONU 22/5/2015 -
Au pied de la Tour Eiffel, les abeilles butinent entre fraisiers et plants de tomate: en plein Paris, des chefs cuisiniers séduits par la mode du "consommer local" se lancent dans l'installation de potagers sur les toits. Ogier Pottiez, deuxième de cuisine du restaurant «Frame», rattaché à l'hôtel Pullmann-Tour Eiffel dans l'ouest de Paris, remplit un panier de mesclun, fraises et fleurs mauves de ciboulette au goût d'ail, qu'il cueille dans un jardin planté sur le toit des cuisines. Ogier Pottiez, deuxième de cuisine du restaurant "Frame", le 21 mai 2015 dans un potager sur les toits de l'hôtel Pullmann-Tour Eiffel - MIGUEL MEDINA AFP «Aucun transport. La salade du jour change quotidiennement d'ingrédients en fonction de la récolte. Tout arrive ultra-frais et parfumé dans l'assiette des clients», explique le jeune cuisinier de 30 ans. Sur 600 mètres carrés, la tache verte que constitue ce verger-potager dominé par la silhouette effilée de la Tour Eiffel est un havre de fraîcheur noyé dans l'univers minéral des trois barres d'immeubles qui l'encadrent. Dans cette mini-économie circulaire, du miel est aussi produit grâce aux abeilles de cinq ruches. Et des œufs frais pour le brunch du dimanche, grâce aux poules qui picorent les épluchures et restes de nourritures du restaurant... Seul bémol: malgré sa relative grande surface, dans une ville aussi densément peuplée que Paris (plus de 11.000 habitants/km2), ce potager est loin de satisfaire aux besoins en légumes du restaurant et reste une vitrine de prestige. Le chef Yannick Alleno a été l'un des premiers à se lancer en installant un petit jardin d'herbes aromatiques au-dessus de son restaurant «Le Terroir parisien», dans le cœur de Paris. C'est un jeune ingénieur à la fibre écolo, Nicolas Bel, qui a créé ce mini-jardin, tout comme celui du Pullmann-Tour Eiffel. Il nourrit d'autres projets de tailles diverses, allant jusqu'à 1.000 mètres carrés, et a fait le triple pari, avec sa startup Topager, de rendre «tendance» mais aussi «écologique et rentable» l'agriculture urbaine en France. Si Paris est encore en retard par rapport à New York ou Montréal pour les surfaces plantées sur les toits, elle est en passe de prendre une longueur d'avance en matière de «cohérence environnementale», estime Nicolas Bel, qui vient de recevoir des élus de New York intéressés par ses méthodes. Quel est le secret pour obtenir des rendements «comparables à ceux des maraîchers de région parisienne, sans produit phytosanitaire ?» La réponse tient dans une sorte de potion magique pour jardin, dont la recette a été établie en lien avec l'Institut national de la recherche agronomique (INRA). Dans ce «substrat» plus riche et plus léger que la terre sont recyclés des déchets urbains comme les tontes de gazon et les déchets de bois, mélangés à du marc de café, du mycélium de champignons, quelques vers de terre... Le tout, doublé d'un compost maison pour nourrir les plantes. A ceux qui s'inquièteraient d'une pollution de ces produits frais cultivés en plein centre-ville, Nicolas Bel répond que l'ozone «n'affecte pas les végétaux», pas plus que les particules fines, qui restent au ras du sol et ne s'élèvent pas en altitude. «En ville, c'est la pollution des sols qui pourrait être gênante, et le passage des métaux lourds dans les légumes via les racines. Les analyses sur nos produits cultivés sur des toits montrent que nous obtenons des taux très faibles de pollution, de l'ordre de 10 à 30% des normes européennes» dit-il. Les méthodes de travail sont bio. Les plantes cohabitent utiles: basilic et œillets voisinent avec les tomates pour repousser les pucerons. Savon noir et purin d'ortie sont utilisés contre les maladies. Les espèces sont alternées au fil des saisons pour ne pas appauvrir les sols. Mais pour la rentabilité, on est encore loin du compte. A ce sujet, un des plus récents potagers sur les toits de Paris, créé en mars à l'école de restauration Ferrandi, est devenu un laboratoire. «L'idée, c'est qu'un jardin sur le toit ne doit pas être réservé à la haute gastronomie. Nous voulons montrer que l'amortissement est possible rien que sur les récoltes», dit Pablo Jacob, 25 ans, étudiant de dernière année et futur chef. Le jardin de Ferrandi est composé de bacs en bois sur une large terrasse au 6e étage en plein ciel. Un investissement de 7.500 euros en matériaux. Montrant une herbe aromatique assez rare, la «mertansia maritima», au goût d'huître puissamment iodée, Pablo calcule que s'il devait l'acheter sur le marché de gros de Rungis, où s'approvisionnent les restaurateurs, il ferait exploser son prix de revient par portion. «Pour être rentable, il faut choisir des espèces à forte valeur ajoutée et y consacrer du temps», sourit-il. «Mon ambition, c'est que tous les lycées hôteliers et de restauration en France, qui ont plus de place que nous, se disent +on y va+», dit-il devant ses bacs de mélisse, sauge, hysope et aspérule odorante. Le jeune homme a été à bonne école. En stage chez le chef trois étoiles Michel Bras à Laguiole dans l'Aveyron (sud de la France), il a découvert «la panoplie des saveurs» des fleurs, fruits et légumes tout juste cueillis. Cette logique «locavore» (consommation locale) se développe «que l'on soit à la campagne ou en plein Paris», dit Pablo Jacob. «Chez les futurs chefs, ça cartonne. Ce n'est pas une simple mode, c'est là pour rester». 20 Minutes 29/5/2015
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Turquie : une tortue sauvée grâce à l'impression 3D
Admin-lane a posté un sujet dans Les Sauvetages - Vos Sauvetages
La science avance à l’allure du lièvre, mais n’oublie pas la tortue au passage. En Turquie, une tortue grièvement blessée par l’hélice d’un bateau a été sauvée grâce à l’impression 3D, rapporte le site 3D Printing Industry. L’animal, retrouvé flottant dans l’eau, «presque sans vie», le bec arraché et les mâchoires cassées, était devenu incapable de se nourrir, et aurait sans doute dû dépendre de l’homme jusqu’à la fin de ses jours sans l’intervention d’une entreprise turque de prothèses médicales fabriquées par imprimante 3D. Muhabbete Gel 14/5/2015 Une équipe de l’université du Pamukkale, après avoir soigné les plaies de la tortue et commencé à la nourrir à la main, a décidé de faire appel à l’entreprise pour fabriquer une prothèse capable de rendre son indépendance à la créature marine. La blessée est donc passée au scanner, les données ensuite transformées en modèle 3D, permettant l'impression d'un bec en titane. Image Btech Après une délicate opération chirurgicale, le bec a été greffé sur la tortue de 45 kg, lui donnant au passage un look branché qui pourrait faire fureur au cinéma. Après quelques semaines de convalescence, elle devrait pouvoir regagner la mer. 20 Minutes 23/5/2015 -
Chez l'oie des neiges, une distance de 1 500 km sépare le site de nidification le plus au sud de celui situé le plus au nord. Les oies qui se rendent dans les colonies les plus septentrionales doivent donc puiser davantage dans leurs précieuses réserves de graisses, ce qui devrait, en théorie, hypothéquer leurs chances de survie. Pourtant, il n'en est rien, rapporte une équipe de recherche franco-québécoise dans un récent numéro du Journal of Wildlife Management. Une oie des neiges (Chen caerulescens) phase blanche (plumage), appelée aussi oie blanche au Canada. C'est une espèce d'oie qui habite surtout au Canada arctique et passe l'hiver sur les côtes américaines atlantique et pacifique. On la retrouve parfois en Europe. Jcwf CC BY-SA 3.0 Guillaume Souchay et Gilles Gauthier, du Département de biologie et du Centre d'études nordiques, Josée Lefebvre, du Service canadien de la faune, et Roger Pradel, de l'Université de Montpellier, en ont fait la démonstration en comparant le taux de survie des oies nichant dans deux colonies du Nunavut. - La première est établie sur l'île Bylot, - et la seconde niche 800 km plus au nord, près d'Eureka, sur l'île d'Ellesmere. Les oies qui se rendent à Eureka font une migration plus longue de 20% et elles se retrouvent dans un milieu où la saison sans gel est plus courte de 36% que les oies de Bylot. Elles dépensent donc plus d'énergie pour se rendre sur un site de nidification où elles disposent de moins de temps pour se reproduire et refaire leurs forces avant la migration d'automne. Pour estimer le taux de survie des adultes dans chacune de ces colonies, les chercheurs ont capturé plus de 7 000 oies et ils les ont munies d'un collier et d'une bague portant une combinaison unique permettant de les identifier. Les observations subséquentes de ces oies combinées au retour de bagues provenant d'oies abattues par les chasseurs ont permis d'établir qu'entre 2007 et 2011, les taux de survie fluctuaient entre 0,72 et 0,79 et qu'ils étaient comparables dans les deux colonies. Oie des neiges phase bleue. Des zones protégées ont été établies le long du fleuve Saint-Laurent afin de préserver les terres humides qu'elle fréquente pour son alimentation lors de ses deux migrations annuelles, comme la Réserve nationale de faune du cap Tourmente. Il est possible de l'observer également sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent à Cap-Saint-Ignace et à Québec où d'ailleurs se déroule le festival de l'oie blanche à chaque automne. Adrian Pingstone / domaine public L'Oie des neiges est une espèce très grégaire toute l'année. Elle niche en grandes colonies dans la toundra arctique dès le mois de juin. Les oiseaux s'accouplent généralement avec un partenaire de leur phase mais les couples mixtes existent. Cela dit, quelle que soit la couleur le bec et les pattes sont roses. Le départ en migration a lieu dès le mois de septembre. Pendant l'hiver l'Oie des neiges se mêle volontiers à d'autres espèces d'oies telles que l'Oie de Ross ou la Bernache du Canada. Comment expliquer qu'il n'y ait pas de prix à payer pour nicher plus loin et dans un environnement moins hospitalier ? "Nous n'avons pas vu de différence dans le taux de survie des adultes, mais les coûts sont peut-être ailleurs, fait valoir Gilles Gauthier. Il se peut qu'un plus faible pourcentage d'oies parviennent à se reproduire dans les colonies situées plus au nord ou que la survie des jeunes y soit plus faible". Par ailleurs, poursuit-il, si les oies se donnent la peine de migrer plusieurs centaines de kilomètres plus au nord pour nicher, elles y trouvent sans doute leur profit. "La densité d'oies est plus faible dans ces colonies, de sorte qu'il y a probablement moins de compétition pour la nourriture. De plus, la densité des prédateurs y est moins élevée". La conclusion de cette étude comporte une bonne nouvelle pour les aménagistes de la faune, ajoute le professeur Gauthier. "Nos résultats montrent que le taux de survie des adultes mesuré à l'île Bylot peut être extrapolé à l'ensemble de la population d'oies des neiges. Il n'est donc pas nécessaire de mesurer ce paramètre dans chaque colonie pour bien gérer l'espèce". Techno-Science 25/5/2015 - Wikipedia
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Du jamais vu : plus de 130 faucons kobez font escale près de Lyon
Admin-lane a posté un sujet dans Rapaces diurnes
Le fait est rarissime. À la date du 20 mai, la Ligue de protection des oiseaux signale des observations massives de ce migrateur dans le Rhône et le Nord-Isère. En raison de forts vents d’Est, le petit faucon aux couleurs vives, d’habitude peu fréquent sous nos latitudes, aurait dérivé vers la France durant son voyage entre l’Afrique et l’Europe centrale. Il n’y a pas que l’aéroport de Saint-Exupéry à servir de « hub » pour d’autres destinations continentales. À quelques « miles » de cette plateforme de correspondances, les verdoyantes plaines agricoles de Genas et de Pusignan, gorgées d’insectes, offrent à cette saison un terrain d’atterrissage idéal à différentes espèces de migrateurs en transit vers l’Europe centrale. Un Faucon kobez (Falco vespertinus). Il se nourrit essentiellement de gros insectes mais également de petits mammifères et oiseaux. Il s'agit d'une espèce diurne qui apprécie la campagne ouverte avec quelques arbres, non loin de l'eau. Ce faucon se reproduit en colonie, réutilisant de vieux nids de corvidés, comme ceux du corbeau freux. La ponte comporte de 2 à 4 œufs. Photo Martin Mecnarowski/Wikipédia Et, de la même manière que le passionné d’aéronautique pourrait s’extasier de la présence inhabituelle sur le tarmarc lyonnais d’un avion aux couleurs d’un pays lointain, l’ornithologue amateur aura célébré ces derniers jours avec enthousiasme l’observation exceptionnelle et répétée de plusieurs faucons kobez (1) au milieu desdites plaines, ainsi qu’au sud-ouest du Rhône. À la date du 20 mai, ce petit rapace à la robe soignée et un brin « flashy » (la femelle arbore ainsi un bel orangé sur une partie de son plumage, quand le mâle présente une culotte tirant vers le rouge), a été aperçu à onze reprises autour de Lyon par des bénévoles de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) depuis début mars, avec un pic notable depuis début mai. Et ce n’est pas tout : mercredi soir, plus de 120 kobez ont encore été dénombrés dans la plaine de la Bièvre (Nord-Isère). Plus de 130 individus : « Un record » dans les annales de la LPO. En temps normal, seuls quelques-uns de ces rapaces – au mieux – stationnent dans la région avant de reprendre leur vol vers les steppes de Hongrie où ils aiment à se reproduire, après un festin hivernal de juteux criquets africains. « L’hypothèse, qui demande à être vérifiée, est que, dans leur remontée, ces kobez ont été déportés de l’Italie vers le sud-est de la France en raison de forts vents d’Est », suppose Cyrille Frey, chargé d’études à la LPO du Rhône. Une donnée milite en faveur d’un tel scénario : pour la première fois en France, l’association rapporte l’observation ces jours-ci d’un traquet kurde, réfugié bien malgré lui au sommet du Puy-de-Dôme, près de Clermont-Ferrand. D’ici à ce que quelques faucons kobez choisissent de poser leurs valises dans la région de Lyon pour y faire leur nid, au prix d’une sérieuse infidélité à leur Hongrie natale… En 2001, un couple de kobez avait déjà donné naissance à des petits à Versailleux, dans l’Ain. Bonne pioche : les étangs de la Dombes regorgent de grenouilles dont raffolent les oisillons, parmi bien d’autres vertébrés. De quoi improviser de savoureuses bouillies, façon goulash hongrois… (1) « Kobez » dérivé de « kobtchik », le nom russe de cet oiseau. Le Progrès 24/5/2015 - Wikipedia -
Initiatives ruches : bâtiments publics, entreprises...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Abeilles
Motivées par une volonté de préservation de la biodiversité, mais pas seulement, les sociétés de l’agglomération strasbourgeoise sont de plus en plus nombreuses à accueillir des ruches sur leur site. Explications. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les abeilles se sentent désormais mieux en ville qu’à la campagne. « En raison du développement de la monoculture et de l’usage de produits chimiques, elles disparaissent progressivement des champs, où elles n’ont plus de quoi se nourrir, déplore l’apiculteur strasbourgeois Jean-Claude Moes. Au contraire, elles trouvent des condi-tions de vie propices dans les zones urbaines, où l’on applique de plus en plus la règle du zéro phytosanitaire ». Les trois ruches installées en terrasse au centre commercial Rivétoile, près de la place de l’Étoile à Strasbourg. Photo Rivétoile Face à ce constat, des collectivités locales ont décidé d’introduire des ruches dans leur environnement, à l’instar des Villes de Schiltigheim, Fegersheim et Lampertheim depuis un peu moins d’une poignée d’années. S’inspirant de leurs actions, de plus en plus d’entreprises font de même. « En la matière, les sociétés de l’agglomération strasbourgeoise font partie des pionnières et des bonnes élèves » , pointe Jean-Claude Moes en citant, parmi elles, le magasin Les Galeries Lafayette, la menuiserie Abeco ou encore la malterie Cargill. Dernier exemple en date : la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) a installé, mercredi dernier, trois ruches dans son dépôt de la Kibitzenau, en partenariat avec l’Association apicole de Strasbourg. Cette initiative, qui s’inscrit dans la politique de développement durable de l’entreprise, vise à participer « à la protection et à la réinsertion des abeilles en ville » , à favoriser « la pollinisation et à maintenir ainsi la biodiversité ». Une volonté que partagent, pour ne citer qu’eux, les Transports Woehl, qui abritent trois ruches au Port-du-Rhin, depuis 2011. « Il s’agit pour nous d’une démarche environnementale au même titre que l’utilisation d’un véhicule au gaz naturel pour nos livraisons dans Strasbourg » , explique Jean-Philippe Gilger, en charge du dossier pour le transporteur. Ce geste est d’autant plus simple, selon lui, qu’apiculteurs privés ou associatifs proposent désormais des solutions clés en main aux entreprises : « Chez nous, c’est Jean-Claude Moes qui s’occupe de la gestion et du soin de nos abeilles, ainsi que de la récolte et du conditionnement du miel. Accueillir une ruche ne pose donc aucune difficulté, à la condition de lever l’aspect psychologique, c’est-à-dire la peur, qui peut freiner certains. » « Oui, les abeilles peuvent piquer, mais elles ne sont pas agressives et ne vont pas forcément entrer dans les bureaux ou les ateliers. En revanche, elles sont indispensables à la biodiversité. Il est donc important de combattre la méconnaissance de leur monde, martèle Jean-Claude Moes. Quand les gens sont conscients de l’enjeu que représente leur protection, les choses se passent très bien. La meilleure preuve se trouve à la chocolaterie Suchard qui, après avoir implanté trois ruches, en compte maintenant 18 dans son usine à Neudorf, grâce au parrainage de ses salariés ». La présence de ruches est intéressante pour la biodiversité, mais aussi pour les entreprises, poursuit Jean-Claude Moes. Par exemple, le fait d’en avoir posé trois en terrasse a permis au centre commercial Rivétoile « de gagner des points dans le cadre de la certification Breeam-in-Use, qui confirme les qualités intrinsèques de notre bâtiment en matière d’exploitation technique, de performance environnementale et de maîtrise des risques » , se réjouit sa directrice, Florence Feldmann. « Nos colonies d’abeilles prospèrent bien et ne sont à l’origine d’aucune nuisance », constate-t-elle, en précisant d’ailleurs que « les riverains du centre viennent de voter leur reconduction ». Pas question, pour autant, que Rivétoile accroisse son cheptel. « Nous sommes un centre commercial, rien d’autre, dixit Florence Feldmann. Nous n’avons pas vocation à devenir des apiculteurs professionnels ou à nous lancer dans une production importante de miel. Celui que nous récoltons déjà nous sert lors d’ateliers culinaires ou est offert à nos partenaires et à nos clients à l’occasion d’événements. Il est très recherché ! » Précision : les quelque 20 000 abeilles qui peuplent une ruche produisent, en moyenne, 15 à 30 kilos de miel par an. Du fait qu’elles butinent en ville « des « plantes exotiques [NDLR : inexistantes à la campagne], salive Jean-Claude Moes, leur miel offre des saveurs gustatives étonnantes. Une raison de plus d’encourager les entreprises à s’intéresser aux abeilles. » L'Alsace 25/5/2015 -
Guzet : les bouquetins se sont bien implantés en Ariège
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actualités - Informations mammifères terrestres
À l'occasion du lundi de Pentecôte, sept bouquetins ont été lâchés à Cauterets, poursuivant ainsi les efforts de réintroduction de l'espèce de ce côté des Pyrénées. Lundi 25 mai 2015, sur le site du clôt à Cauterets, sept nouveaux bouquetins ibériques en provenance de la Sierre de Guadarrama, près de Madrid, sont venus conforter la population de 24 adultes déjà relâchés depuis juillet 2014, sur le territoire du Parc national des Pyrénées, a annoncé la structure dans un communiqué. Un lâcher de bouquetins a eu lieu lundi 25 mai à Cauterets dans les Pyrénées ( Photo PNP Laurent Nedelec) Ce complément de cinq femelles et de deux mâles, était particulièrement attendu afin de poursuivre le développement de la population. Rappelons qu’un cabri né la semaine passée et la mort d’un mâle durant l’hiver portent désormais l’effectif à 31 individus. Fait rare, quatre bouquetins en provenance d’un précédent lâcher étaient présents sur le site pour ce moment fatidique. Les animaux, très vifs, ont rapidement pris du champ. Cet événement a réuni une cinquantaine de spectateurs et de personnalités, des agents du Parc national des Pyrénées ainsi que de l’ONCFS du département. Les financeurs de ce programme de réintroduction sont l’Europe, l’État, la région Midi Pyrénées, le commissariat au massif des Pyrénées, le département des Hautes-Pyrénées, EDF, le parc animalier des Pyrénées et le Parc national des Pyrénées. Actu côté Toulouse 26/5/2015