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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Il y a quelques jours, un matou noir et blanc pesant quelque 15 kilos (un chat adulte en bonne santé doit en moyenne peser 4,5 kilos) a été trouvé lors de la saisie d'une maison dans le New Jersey.Le pauvre animal, une femelle âgée de 4 ans, ne pouvait plus se laver et parvenait à peine à se mouvoir. Photo de Sprinkles à son arrivée au refuge. Michael Ein / pressofatlanticcity Couverte de parasites, elle a été confiée à un refuge situé à Sea Isle City, qui prend soin d'elle et lui fait suivre un régime drastique. Le personnel de l'association a bon espoir de la voir retrouver un poids normal d'ici un an à un an et demi. Le vétérinaire a dit qu'elle était le plus gros chat qu'il ait jamais vu raconte la bénévole Stacy Jones Olandt à WPVI. Baptisé Sprinkles, elle pèse l'équivalent d'un homme de 300 kilos. "Quelle que soit sa position, elle est coincée. Elle peut à peine bouger". Et d'ajouter : "Nous avons vu de gros chats, de 9-10 kilos, mais là c'est tout simplement monstrueux. Les chats en général, ne se suralimentent pas". CatchTheAction 29/4/2015 Depuis son arrivée au centre, la chatte a été débarrassée des parasites dont elle était couverte et a déjà perdu un peu de poids. Et elle a conquis le coeur de tous les bénévoles du refuge. "Elle est douce, douce, douce. Je n'ai jamais vu autant de personnes ayant le coeur brisé et de l'espoir en même temps" confie Stacy Jones Olandt. Wamiz 30/4/2015
  2. Longtemps ignorée, la biodiversité en milieu urbain est source de richesses pour la ville et ses habitants. La municipalité a décidé de prendre le problème à bras-le-corps en favorisant l’implantation de plusieurs espèces. Jusque dans les années 1980, l’utilisation intensive de produits phytosanitaires dans les espaces publics a fini par détruire la biodiversité notamment à Lille. "Tout l’art aujourd’hui consiste à la restaurer car, à certains endroits, elle a totalement disparu", analyse Lise Daleux, l’adjointe à l’écologie à la mairie de Lille. En broutant près de la Citadelle de Lille, les vingt-six moutons doivent "tondre" quelque trente-trois hectares d'herbes. Photo : N.D/metronews Ce volontarisme municipal est motivé par plusieurs objectifs. "Il y a d’abord une question de survie, car la biodiversité c’est la vie tout simplement, ajoute Lise Daleux. On souhaite aussi assurer la continuité écologique. Dans une grosse structure urbaine comme Lille, il faut que les différentes espèces puissent se déplacer. Enfin, il y a aussi une demande des habitants à plus de nature". La communication massive autour du faucon pèlerin ou des ruches de l’opéra a surtout servi à sensibiliser à la question de la biodiversité. Car on favorise aussi la préservation d’autres espèces moins bankable comme le triton ou le martin-pêcheur. La ville s’est même dotée, depuis plusieurs années, d’un écologue dont c’est le travail à plein temps. "Je suis en charge de la politique de protection de la nature et de la restauration de la biodiversité autant de la faune que de la flore, détaille Yohan Tison. Ce n’est pas seulement pour faire beau, c’est surtout très utile. Une biodversité riche est le reflet d’un environnement de qualité. Et il y a tout un écosystème qui en découle". Par exemple, soigner l’accueil des chauves-souris dans le parc de la Citadelle permet indirectement de réguler le nombre d’insectes et évite aux promeneurs de se faire dévorer à chaque balade. Ville et nature doivent faire bon ménage. C’est même devenu une obligation légale depuis les dispositions prises par le Grenelle de l’envirionnement initié en 2007. "Depuis dix ans il y a une saine évolution, apprécie Yohan Tison. Et la liste des espèces n’est pas figée, tous les ans il y a par exemple de nouveaux groupes de libellules qui reviennent à Lille, c’est encourageant." On pourrait les croire échappés du zoo tout proche. Et pourtant les moutons qui paissent juste à côté des remparts de la Citadelle sont là pour une mission bien précise : préserver les fortifications séculaires. "L’idée est qu’ils viennent brouter ce que les jardiniers n’arrivent pas à enlever et qui pourrait avec le temps attaquer les murs, explique Lise Daleux, l’adjointe à l’écologie. A certains endroits auxquels on accède difficilement et où il faudrait utiliser du pesticide, on préfère mettre des moutons, autant pour l’utilité que pour le côté sympa que ça dégage. Les gens qui se promènent avec des enfants sont ravis de croiser les bêtes." MetrOnews 2/5/2015
  3. Les coraux rouges arborescents du genre Corallium, bien connus pour leur utilisation en joaillerie, étaient réputés avoir une structure différente selon les espèces. Des chercheurs de Marseille ont étudié le squelette de différentes espèces provenant de Méditerranée, d'Atlantique et du Pacifique. Leurs observations réalisées aux échelles macroscopiques à microscopiques par différentes méthodes les conduisent à proposer un modèle original de croissance des squelettes de coraux. Ces travaux sont publiés dans la revue American Mineralogistsous la rubrique "Crossroads in Earth and Planetary Materials" (article numéro 681). Les biominéraux sont des minéraux synthétisés par des organismes vivants. Ils forment le plus souvent soit des squelettes, ils ont alors une fonction de support ou de transport ; soit des coquilles ou carapaces, ils servent alors de protection à l'organisme. Ces fonctions, support ou protection, sont nécessairement associées à des morphologies particulières: fémur-tibia ou coquille d'huitre, par exemple. L'un des objectifs, loin d'être atteint, de la biominéralogie est de comprendre comment les organismes fabriquent ces morphologies complexes et souvent adaptatives. Pour certains auteurs, les phases amorphes, comme celles des carbonates de calcium (ACC) qui sont de fréquents précurseurs dans la cristallisation des biominéraux, jouent un rôle important dans la morphogenèse car ils peuvent être moulés sous différentes formes. Pour d'autres, c'est la cristallographie qui joue un rôle important. Mais alors, il faut comprendre et expliquer comment les biominéraux appliquent les règles strictes de la cristallographie tout en formant des morphologies variées et éloignées des cristaux inorganiques à facettes. Jeunes colonies de corail rouge (Portofino, Italie). Yoruno CC BY-SA 3.0 Face à ces grandes questions de la biominéralisation, les auteurs ont étudié la structure et les modalités de biominéralisation des coraux rouges précieux du genre Corallium provenant de Méditerranée, d'Atlantique et du Pacifique par micro-tomographie X, microscopie électronique à balayage, et microsonde électronique. Des études antérieures, avaient conduit à l'idée que les espèces de la famille des Coralliidae montraient différents types de squelettogenèse. Ces travaux montrent que ce n'est pas le cas et conduisent à proposer un modèle unificateur pour toutes les espèces du genre Corallium. Les six espèces étudiées, bien connues pour leur forme arborescentes, possèdent deux types de structures biominérales: un squelette interne (formé de façon extra cellulaire) et des sclérites (initialement intra cellulaires) qui sont des petits grains de calcite magnésienne que l'on trouve à l'intérieur des tissus qui eutourent le squelette. L'Algérie détient les plus grandes réserves mondiales de corail rouge, dont la pêche est réglementée par l'État. Lastal CC0 Les squelettes de toutes les espèces de coraux précieux étudiées montrent un coeur entouré d'une zone annulaire. Les coeurs sont faits de sclérites assemblés par un ciment de même nature (calcite magnésienne). Par contre, les zones annulaires sont constitués d'anneaux de croissance concentriques composés de cristallites nanométriques (Ces caractéristiques contrastées impliquent deux modes de croissance différents, déjà évoqués par Lacaze-Duthiers en 1864 et plus récemment par les chercheurs du Centre scientifique de Monaco pour le corail rouge de Méditerranée, et appliqués ici à l'ensemble des espèces du genre Corallium: un mode 'bloc et ciment' pour l'extrémité de la branche, associé à une croissance axiale rapide de l'ordre de 2mm/an ; un mode couche par couche pour les zones annulaires, associé à une croissance radiale lente de l'ordre de 0,2 mm/an. Ce mode de croissance rappelle la façon dont certains grands immeubles sont construits avec d'abord un axe central (central core), puis les composants périphériques. Corail rouge dans un aquarium en Allemagne. H. Zell CC BY-SA 3.0 L'équipe a observé que le passage d'un mécanisme à l'autre est contrôlé anatomiquement par la présence ou non d'un réseau de canaux jouant le rôle de barrière empêchant l'agrégation des sclérites périphériques. Ce réseau est présent dans la partie inférieure des branches de corail, mais il est absent à l'extrémité, ce qui autorise l'agrégation de sclérites aux pointes des branches. Les morphologies des parties inférieures des branches (sub-apex) et des extrémités de branches (apex) sont différentes: - l'apex, recouvert de nombreux polypes, est plus fin que dans les parties inférieures et montre des dépressions allongées aux bordures dentelées qui hébergent les polypes. - En dessous, la branche est plus régulière avec de nombreuses crénelures longitudinales qui hébergent les canaux du système circulatoire. Ces morphologies contrastées sont en rapport avec l'anatomie de l'organisme qui présente de nombreux polypes aux extrémités des branches et des canaux le long des branches, et donc directement conditionnées par la génétique. Dans le même ordre d'idée, le positionnement des polypes en sommet de branche pourrait influer sur l'enclenchement ou non d'une bifurcation et ainsi jouer un rôle dans la ramification du squelette. Corail naturel. Artur Jarosz GFDL Pour les auteurs, les cellules et les organes de l'animal (canaux, polypes) apportent de fortes contraintes de forme et les cristallites qui constituent le squelette s'adaptent à ces formes tout en fabriquant des structures cristallines organisées et hiérarchisées. La petite taille des cristallites ( Techno-Science 2/5/2015
  4. Le gouvernement népalais a perdu espoir de retrouver des survivants une semaine après le séisme qui a fait plus de 6600 morts. Une partie de l'aide humanitaire est bloquée sur le seul aéroport international du pays, à Katmandou. Pratiquement tout espoir de déceler un signe de vie dans les ruines de Katmandou a disparu et les secours s'activaient samedi pour rejoindre les rescapés dans les zones les plus excentrées qui n'ont pas encore reçu de biens de première nécessité. [...] Dans de nombreuses zones, les survivants attendent encore une aide alimentaire ou espèrent être emmenés en lieu sûr. "Nous estimons qu'environ un millier de personnes ont besoin d'être secourues dans les zones de Sindhupalchowk, au nord-est de Katmandou, et de Rasuwa", a précisé Rameshwor Dangal, responsable à l'agence nationale de gestion des catastrophes. Par ailleurs, des dizaines de milliers de survivants continuent de vivre dehors sous des tentes à Katmandou. L'Unicef a exhorté à tout mettre en oeuvre pour éviter l'émergence d'épidémies parmi le 1,7 million de jeunes qui vivent dans les zones les plus touchées, à quelques semaines du début de la mousson. L'antenne onusienne a prévenu que la santé de nombreux enfants était "en jeu". Ils sont sans abri, profondément marqués et dépourvus d'accès à l'eau potable. "Les hôpitaux sont débordés, l'eau est rare, des corps sont toujours ensevelis sous les gravats et des gens continuent de dormir dehors. C'est un terrain parfait pour la prolifération de maladies", a alerté Rownad Khan, adjoint au représentant de l'organisme spécialisé de l'ONU pour l'enfance. Les recherches s'étaient poursuivies vendredi pour notamment localiser un millier d'Européens, pour la plupart des amateurs de trekking qui se trouvaient dans la région de l'Everest et dans celle de Langtang, une zone d'accès compliquée située près de l'épicentre du tremblement de terre qui a détruit les infrastructures. Des ressortissants français manquent toujours à l'appel. A Paris, le ministère des Affaires étrangères a déclaré samedi être toujours sans nouvelles de 135 Français. Une partie de l'aide humanitaire destinée aux survivants est actuellement bloquée sur le seul aéroport international, à Katmandou, car les services des douanes sont débordés, selon l'ONU. Le pays a besoin de tentes et de bâches, des produits que le gouvernement a exempté de toute taxe vendredi, mais Jamie McGoldrick, coordinateur de l'ONU sur place, a déclaré que les autorités devaient encore assouplir les formalités douanières pour accélérer leur distribution. "Elles ne doivent pas s'en tenir aux procédures douanières valables en temps de paix", a-t-il dit. Il a aussi expliqué que l'aide était en train de s'accumuler à l'aéroport de Katmandou au lieu d'être acheminée dans les zones où la population en a besoin. Le gouvernement népalais n'a pas réagi dans l'immédiat à ces déclarations. Mais vendredi, le ministre népalais des finances, Ram Sharan Mahat, s'était plaint que certains produits inutiles restaient stationnés à l'aéroport. "Nous avons reçu du thon et de la mayonnaise. A quoi cela va-t-il nous servir ? Nous avons besoin de céréales, de sel et de sucre", a-t-il déclaré à des journalistes. Romandie 2/5/2015
  5. Mesdames et Messieurs les Présidents, Mesdames et Messieurs les Premiers ministres, En Afrique du Sud, les braconniers tuent tellement de rhinocéros que ceux-ci pourraient bientôt disparaître. Depuis de nombreuses années, gouvernements d’Afrique et d’ailleurs, organisations internationales, écologistes et citoyens du monde entier, essaient de mettre un terme à ce fléau. Le sort des rhinocéros et des autres animaux victimes de braconnage nous tient tous à cœur. Je ressens ainsi comme une énorme claque la volonté de la République d'Afrique du Sud de légaliser le commerce des cornes de rhinocéros. Je suis persuadé(e) que cette légalisation, loin d’agir à la survie de l’espèce, offrira au contraire des nouvelles cartes aux groupes criminels internationaux touchant de près ou de loin au braconnage. La légalisation pourrait entrainer un massacre de rhinocéros comparable à celui des éléphants après l’autorisation du commerce de l'ivoire en 2008. Les rhinocéros doivent être protégés. Leurs cornes ne sont pas une marchandise. Je vous exhorte à maintenir et à mettre en œuvre efficacement l’interdiction de toute forme de commerce de cornes de rhinocéros sans aucune exception. À mes yeux, celle-ci est nécessaire à la survie de l'espèce. Je vous prie de croire, Mesdames et Messieurs les Présidents, Mesdames et Messieurs les Premiers ministres, à l'assurance de ma considération et de ma vigilance citoyenne. En plus de signer la pétition, il vous est possible de contacter directement ses destinataires (quelle que soit votre ressenti, merci de rester courtois(e). Les menaces ou insultes ne feraient que desservir la cause défendue) : • M. M. Jacob Zuma, Président de la République d’Afrique du Sud Ambassade d’Afrique du sud à Paris 59, Quai d’Orsay< 75343 Paris Cedex 07 France Tél : +33 (0)1 53 59 23 23 Courriel : info@afriquesud.net • État membres de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction Secrétariat CITES Maison internationale de l'environnement 11 Chemin des Anémones CH-1219 Châtelaine, Genève Suisse Tél : +41 (0)22 917 81 39/40 Fax : 41 (0)22 797 34 17 Courriel : info@cites.org Sauvons la forêt 8/4/2015
  6. Début 8/4/2015 - Fin ? Auteur : Sauvons la Forêt Cibles : Gouvernements d’Afrique du Sud et des États membres de la CITES Le gouvernement d’Afrique du Sud envisage les mesures les plus folles pour lutter contre le braconnage, y compris la légalisation du commerce de cornes de rhinocéros. Légaliser la vente de l’ivoire avait pourtant exacerbé le massacre des éléphants par le passé. Écrivons aux autorités sud-africaines et aux États membres de la CITES ! Corne de rhinocéros, broyée, certains lui attribuent de supposées vertus aphrodisiaques. La boîte contient du bézoard prélevé dans l'estomac des animaux ruminants. Stahlkocher CC BY-SA 3.0 Le braconnage est en pleine recrudescence en Afrique du Sud. 1215 rhinocéros y ont été tués en 2014. Ils étaient seulement 13 en 2007. À ce rythme, le rhinocéros aura bientôt disparu du pays abritant à ce jour 80% de sa population mondiale. Le gouvernement sud-africain semble ne plus savoir quoi faire pour stopper les braconniers et envisage désormais la légalisation du commerce des cornes de rhinocéros. La logique avancée est celle de faire baisser le prix des cornes et ainsi de dissuader le crime organisé de vendre ce produit devenu moins rentable. Rhinocéros blanc en liberté dans une réserve d'Afrique du Sud : en liberté ? et pour combien de temps ? Et ces animaux photographiés sont-ils seulement encore en vie ? Pierre Blouch CC BY-SA 2.5 Il est difficile d’imaginer les braconniers abandonner leur juteux business. On les conçoit plutôt en train de chercher à corrompre des fonctionnaires pour faire déclarer légales des cornes braconnées… De plus, la légalisation fera augmenter la demande et pourrait faire franchir le pas aux acheteurs potentiels rebutés jusqu’ici par l’illégalité du commerce. Et l’expérience passée est édifiante : en 2008, quatre pays d’Afrique avaient légalisé le commerce de l’ivoire. Les braconniers s’étaient alors déchainés sur les éléphants. Un tel massacre ne doit pas se reproduire ! Autre argument, le prélèvement des cornes sur des animaux vivants permettrait de les épargner. Le système imaginé serait ni plus ni moins de créer des élevages de rhinocéros. Sans cornes. Sans commentaires… Motif d’espoir, l’Afrique du Sud doit convaincre la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) lors de sa conférence du Cap de 2016 pour pouvoir légaliser le commerce de corne de rhinocéros. Demandons aux dirigeants sud-africains ainsi qu’à ceux des États membres de la CITES de rejeter une mesure qui, loin des objectifs fixés, profitera au crime organisé et stimulera l’extinction du rhinocéros ! Cliquez ICI pour SIGNER la PETITION Informations supplémentaires : En français • Article d’Afrik.com Afrique du Sud : vers la légalisation du commerce de cornes de rhinocéros • Article du Monde Le massacre des rhinocéros atteint un nouveau record en Afrique du Sud • Article de la Tribune de Genève Mieux protéger les rhinocéros en vendant leurs cornes? • Article du Journal de l’économie L'Afrique veut légaliser le business des cornes de rhinocéros • Article du Monde L'Afrique du Sud envisage de légaliser le commerce des cornes de rhinocéros • Article du Petit journal Vers une légalisation de la vente des cornes de rhinocéros • Article de Jeune Afrique Afrique du Sud : légaliser le commerce de cornes pour sauver les rhinocéros de l'extinction ? • Article de Global Voices Des idées folles, mais peut-être le seul espoir pour sauver le rhinocéros africain • Article du Temps La CITES, gardienne des espèces menacées En anglais • Billet posté sur le site du National Geographic Rhinos and Elephants Are in Trouble—So Why Adopt Contradictory Emergency Measures? • Communiqué de l’organisation WESSA South Africa’s Rhino Horn Trade Proposal risks rhino extermination Sauvons la forêt 8/4/2015
  7. Un consortium pétrolier formé par la compagnie espagnole d'hydrocarbures Repsol, BG et PAE a découvert un gigantesque gisement de gaz naturel dans le sud de la Bolivie. Cette découverte garantira des livraisons à l'Argentine, a annoncé le président Evo Morales. Le président bolivien en personne a annoncé la découverte mardi lors d'une cérémonie sur les terrains de la concession du consortium pétrolier dans le département de Tarija (sud). "Aujourd'hui, nous faisons connaître ce nouveau gisement; c'est un nouveau site où ont été investis 100 millions de dollars", a précisé le président. Repsol opère dans le bloc Caipipendi. Photo d'archive / noticiasfides Repsol est détenteur des opérations du site gazier de Caipipendi, avec 37,5% des parts, avec ses partenaires, le britannique British Gas (37,5%) et le groupe argentin d'hydrocarbures Pan American Energy (PAE)(25%). Le nouveau gisement devrait produire environ 2 millions de mètres cubes (mmcd) de gaz par jour, ce qui devrait assurer la livraison par la Bolivie des 16 mmcs fournis actuellement à l'Argentine. La Bolivie exporte également 30 mmcd au Brésil, à partir d'autres sites opérés par Petrobras. Les investissements du consortium pétrolier international du bloc Caipipendi-Huacaya sont de l'ordre de 350 millions de dollars, destinés au développement d'autres mégagisements entre les départements de Tarija et Chuquisaca, les plus riches du pays. Le consortium Caipipendi exploite également le puits de gaz de Margarita, avec des investissements de 1,4 milliard de dollars pour la production de gaz naturel, avec comme principal marché l'Argentine. La Paz et Buenos Aires ont signé un contrat de vente de gaz naturel jusqu'en 2027. Romandie 2/5/2015
  8. Cinq personnes ont été emportées et tuées lors de crues éclair dans le nord-est de l'Australie, ont annoncé des responsables samedi, après ce que la Première ministre de l'Etat du Queensland a décrit comme un déluge. La police a reçu 4000 appels d'urgence. My New Style 1/5/2015 La ministre de la Police, des incendies et urgences dans l'Etat du Queensland a indiqué que les autorités avaient reçu quelque 4000 appels d'urgence vendredi après-midi. 60 opérations de sauvetages ont été conduites. Le sud-est du Queensland a été balayé par une tempête vendredi, la Première ministre de l'Etat annonçant un déluge: 277 mm de pluie sont tombées en trois heures. Des milliers de maisons sont toujours privées d'électricité, mais le gros de la tempête est passé et les vents se dirigent maintenant vers l'Etat de New Wouth Wales, qui a connu une autre tempête dévastatrice le mois dernier. Romandie 2/5/2015
  9. Une jeune otarie a été retrouvée par la police et les équipes locales de protection des animaux, errant dans les rues de San Francisco (Californie). Dans une vidéo publiée, jeudi 30 avril, par les sauveteurs du Marine Mammal Center, on voit les policiers tenter de rassurer l'animal, qui s'était réfugié sous une voiture garée sur le trottoir. One-minute World News 1/5/2015 Francetv info 1/5/2015
  10. Une semaine après le séisme qui a frappé le Népal, les survivants sont à la recherche de nombreux disparus et le pays vit dans le chaos en espérant une aide extérieure. De nombreux Népalais ont manifesté ce 1er mai à Katmandou pour pousser la communauté internationale et le gouvernement local à les soutenir. Le séisme du 25 avril a fait plus de 6 200 morts et beaucoup de gens sont encore portés disparus. Les survivants se retrouvent souvent sans-abris et doivent s'organiser avec les moyens du bord pour survivre. "Depuis le tremblement de terre, nous n'avons ni tente, ni nourriture", déclare notamment un homme. Une équipe de France 3 a suivi une famille, les parents et leurs deux enfants, installée sous une bâche, pour se protéger du soleil ou de la pluie. C'est dans un parc qu'ils ont trouvé refuge. "Tout est difficile ici. On ne peut pas dormir, les enfants sont malades, ils sont dévorés par les moustiques", confie le père. L'eau potable, premier besoin des réfugiés, est distribuée via des camions-citernes. Ce soir, les habitants de Katmandou ont allumé des bougies en hommage aux victimes dont le nombre ne cesse de gonfler. 1 000 Européens manquent toujours à l'appel, dont 159 Français. Le gouvernement népalais a exclu samedi toute probabilité de retrouver d'autres survivants une semaine après le séisme qui a fait 6621 morts au Népal. "Une semaine s'est écoulée depuis le désastre. Nous avons fait de notre mieux en matière de secours et d'aide, mais maintenant je ne crois pas qu'il y ait encore une possibilité de retrouver des survivants sous les décombres", a déclaré samedi matin le porte-parole du ministère de l'Intérieur Laxmi Prasad Dhakal. Selon lui, le dernier bilan s'établit à 6621 morts et 14'023 blessés. Plus de cent personnes ont par ailleurs été tuées en Inde et en Chine. Les recherches s'étaient poursuivies vendredi pour notamment localiser un millier d'Européens, pour la plupart des amateurs de trekking qui se trouvaient dans la région de l'Everest et dans celle de Langtang, zone d'accès compliquée près de l'épicentre du tremblement de terre qui a détruit les infrastructures. "Ils sont portés disparus, mais on ne sait pas quel est exactement leur statut", a précisé Rensje Teerink, ambassadrice de l'UE au Népal à des journalistes à Katmandou. Elle a précisé que le nombre de ressortissants de l'UE dont la mort a été confirmée s'élevait à douze. Romandie Francetv info 2/5/2015
  11. L'Arve en crue atteignait samedi un niveau inquiétant à Genève. Les fortes pluies de la nuit sur les contreforts du Mont-Blanc ont eu des conséquences sur la vallée de l'Arve et sur le Chablais. Le débit de la rivière était de 865 mètres cubes par seconde à l'aube. Il est de 77 mètres cubes par seconde en temps normal. "Il s'agit du débit le plus important jamais enregistré depuis 1935, date de la mise en place de la centrale de mesure sur l'Arve. C'est une crue historique", a expliqué aux médias François Pasquini, directeur du service de l'écologie et de l'eau du canton de Genève. L’Arve à Annemasse, Haute-Savoie, France. Yann Forget CC BY-SA 3.0 La rivière montait fortement depuis 19h00. Plusieurs inondations ont déjà eu lieu de part et d'autre. La situation est surtout tendue en ville depuis 23h00, a fait savoir Nicolas Schumacher, commandant du Service d'incendie et de secours (SIS) de la Ville de Genève. Une cinquantaine de sapeurs-pompiers sont sur le terrain. La police cantonale recommande aux piétons de ne pas aller au bord de l'Arve. Après les pluies diluviennes dans la région, la situation restait délicate entre Troistorrents et Val-d'Illiez (VS) samedi matin. Un important glissement de terrain menace en raison du terrain gorgé d'eau, a indiqué l'Etat-major en cas de catastrophe de la région. La route entre les deux villages a été fermée dès 6h00 et les occupants d'un chalet ont été évacués et relogés chez des proches. L'unique autre maison dans le secteur est inoccupée. La route entre Val-d'Illiez et Les Crosets reste fermée au trafic en raison de plusieurs éboulements et des coulées de boue. A Morgins, la route menant au vallon de They est également fermée ainsi que la route des Rives à Champéry. En revanche, les trains ont pu à nouveau circuler entre Massongex et Monthey dès 7h30. L'Arve, à droite, rencontre le Rhône, à Genève. Nauticashades CC BY-SA 3.0 Les eaux de la Vièze sont en décrue, les précipitations ayant cessé. Mais le dispositif de surveillance reste en place, selon l'Etat-major. Le géologue cantonal se rendra sur place pour évaluer la situation et des travaux de déblaiement sont en cours. St-Gingolph (VS) s'est réveillé dans les gravats samedi matin. Dans la nuit, la Morge, rivière qui marque la frontière entre la Suisse et la France, est sortie de son lit et a inondé des rues de la localité, charriant boue et gravats dans les rues. Des maisons ont été fortement endommagées, a indiqué à l'ats un photographe de l'agence Keystone sur place. Les quelque 300 personnes qui avaient dû être évacuées vendredi soir à Monthey en raison de la crue de la Vièze ont pu regagner leur domicile samedi matin. Durant la nuit, deux fortes montées d'eau ont été signalées, un pic étant atteint vers 3h du matin. Vers 8h00, la situation est revenue à la normale. Mais une surveillance du niveau des eaux est maintenue durant tout le week-end, a indiqué la Ville de Monthey. Romandie 2/5/2015
  12. Depuis 2014, la GDT, association de photographie nature allemande, organise un prix pour sacrer les meilleurs photographes parmi ses adhérents. L'occasion pour nous de découvrir d'autres facettes de cette Nature toujours somptueuse mais parfois cruelle. " 2ème de la catégorie " Émotions" - Grenouilles oxyrhines et Crapaud commun à Brandenburg (Allemagne). Katharina Becker Les photographes du prix du Photographe nature GDT de l’année 2015 ont cherché, à travers des clichés poétiques, tragiques, tendres ou parfois comiques, à retranscrire la diversité et la beauté de la Nature. "Après la tempête" Gagnant de la catégorie "Émotions" - Manchots empereurs morts, Baie d'Atka, Antarctique. Stefan Christmann Au total, 4.000 photos de 242 photographes de 6 pays différents, tous membres de la GDT ("Gesellschaft Deutscher Tierfotografen" ou "Société allemande de photographie animalière"), étaient en compétition. " Lieux de repos" Gagnant de la catégorie "Atelier Nature" - Barges rousses et Bécasseaux maubèches, Hollande. Jessica Winter Au sein de cette galerie gigantesque, 70 œuvres soit 10 par catégorie, ont été sélectionnées par le jury de photographes professionnels. "Fourmi sur une gentiane" 2ème de la catégorie "Autres animaux" - Photographie prise à Blauberge, mont alpin de Bavière (Allemagne). Andreas Volz Les membres de la GDT ont alors pu participer à l'ultime sélection en élisant la meilleure image. Sciences et avenir nous invite à découvrir quelques photographies de ces artistes de talent, amoureux de la Nature. "Un fantôme dans le delta d'Okavango" Gagnant de la catégorie "Autres animaux" - Petite grenouille dans une fleur à proximité du delta d'Okavango, au Botswana. Alejandro Prieto Une exposition à l’Agence fédérale pour la conservation de la nature (Bundesamt für Naturschutz) à Bonn, en Allemagne, réunira les clichés lauréats de cette cuvée 2015 du 13 mai jusqu’à fin septembre. "Grandes émotions" 2ème de la catégorie "Mammifères" - Bœuf musqué photographié à Dovrefjell, Norvège. Florian Smit "Roi du Kalahari" Gagnant de la catégorie "Mammifères" - Un lion à la crinière noire défend son territoire dans le Kalahari (Namibie). Jan van der Greef "Cygne dans la boue" 2ème de la catégorie "Oiseaux" - Un Cygne tuberculé prend la pose dans un marais de la réserve naturelle de Brandenburg, dans la région de Berlin (Allemagne). Sigi Zang "Mystique" Gagnant de la catégorie "Oiseaux" - Chouette hulotte, aux alentours de Munich (Allemagne). Jan Piecha Sciences et avenir 30/4/2015
  13. Une étude scientifique de plus le confirme : mieux vaut laisser les vaches profiter de la présence de leur veau. Sociabilité, extraversion,… on a tout à y gagner. Chez de nombreux animaux sociaux, la séparation mère-enfant est traumatisante... Séparer les veaux de leurs mères dans les 24 heures suivant la naissance est pourtant une pratique commune dans le milieu agricole. Alors, productivité améliorée ou conséquences néfastes affectant comportement et rendement ? Les scientifiques ont voulu trancher la question. Les veaux élevés avec leur mère sont plus sociables et moins stressés que les veaux séparés de la vache après 24h. Mychele Daniau/AFP Kathrin Wagner et ses collègues de l’université de Médecine vétérinaire de Vienne (Autriche) ont étudié le comportement de 26 veaux et autant de vaches. Parmi les veaux : 11 étaient séparés de leur mère dans les premières 24 heures (groupe 1) et 15 restaient à leurs côtés jusqu’au cinquième jour (groupe 2). Après ce délai, le second groupe rejoignait le premier dans un enclos isolé. Les veaux appartenant au groupe 1 étaient nourris automatiquement 6 fois par jour pour 6 d’entre eux et deux fois par jour pour les autres. Quant aux veaux du second groupe, 9 des nouveaux-nés avaient un contact avec leur mère 2 fois par jour pendant 15 minutes. Le reste des veaux pouvait voir leur parente quand bon leur semblait. Les scientifiques ont analysé le rythme cardiaque, le niveau de cortisol, une hormone du stress, et le comportement de ces animaux et de leur mère tout au long de l'expérience. Sans surprise, une séparation précoce de la mère et l'enfant a eu des conséquences néfastes sur veaux et vaches : - Les petits isolés 24 heures après leur naissance se sont révélés bien plus stressés et craintifs que les autres. - Les animaux restés 5 jours aux côtés de leur mère ont en effet pu créer un lien réconfortant et apaisant avec la vache qui les avait portés. Une force qui les a rendus plus sociables, plus actifs et plus curieux de leur environnement. - Les mères qui étaient en contact permanent avec leur petit se sont elles aussi montrées plus aventureuses en approchant des objets inconnus avec plus de facilité que les autres. Cependant, dès qu'elles étaient isolées, elles devenaient bien plus stressées que leurs congénères. Mais pourquoi les agriculteurs séparent-ils les veaux de leur mère ? Pour nombre d’entre eux, il s’agit d’une pratique traditionnelle, qu’ils n’ont pas remise en cause. Parmi les arguments pro-séparation, il y a celui de l’hygiène, mais surtout... un argument financier. - Tout d'abord, la question sanitaire. À la naissance, le veau est vulnérable car son système immunitaire est peu efficace. Il en est de même pour sa mère, affaiblie par la sécrétion de cortisol qui induit en partie la production de lait mais affecte en même temps ses défenses immunitaires. Fragiles, le couple mère-enfant serait donc plus susceptible de développer des maladies au contact l'un de l'autre, les conditions hygiéniques étant moins bonnes quand les animaux vivent ensemble. - La raison financière enfin : les veaux séparés, alimentés à la main, consomment moins de lait et moins souvent que lorsqu’ils tètent (10 à 5 fois par jour contre 2). Mais la séparation n’a pas que des avantages et elle provoque un sentiment que nul agriculteur ne souhaite voir naître chez ses animaux : le stress. Conséquences négatives sur la santé (immuno-dépression), sur la qualité de la viande et la production laitière: le stress signifie une perte à tous les niveaux. Il inhibe la production d’ocytocine, l’hormone de l’attachement mère-enfant, ce qui augmente la quantité de lait résiduel, celui qui reste dans les pis après la traite et qui peut représenter 15 à 25% du lait de la vache. Une mère et son veau. Marcel Mochet/AFP Réunis, les animaux formeront un troupeau plus serein, où les relations sociales seront meilleures. Les effets sur la santé des animaux sont aussi positifs, car les troupeaux, exposés à de plus nombreuses maladies quand vaches et veaux cohabitent, deviennent plus résistants. Quant aux veaux, ils grandissent plus vite, sont sevrés plus tôt et quand ils tombent malades, guérissent plus rapidement. Alors, pourquoi les priver d'un lien si fort ? Sciences et avenir 1/5/2015
  14. La "grosse pomme" veut recycler jusqu’aux trognons avec son plan "zéro déchet" d’ici 2030. Un objectif ambitieux pour une mégapole qui se rêve écologiquement exemplaire pour ses 400 ans, en 2024. Le maire de New York, le démocrate Bill de Blasio, vient d’annoncer officiellement que sa ville voulait ne plus jeter en décharge ses ordures ménagères et industrielles d’ici 2030. Une gageure pour une métropole de près de 8,5 millions d’habitants qui génère 50 000 tonnes de déchets par jour... Chaque semaine, un New Yorkais moyen jette 7 kilos d’ordures chez lui et 5 kilos au travail ou dans les magasins. Aujourd’hui, 15% seulement de ce volume est recyclé. Le reste est acheminé par camions dans des décharges situées de plus en plus loin de la ville, certaines étant situées en Caroline du sud, à plus de 800 kilomètres. L’ensemble des foyers devront être équipés de composteurs pour les résidus de cuisine d’ici 2018. Johanna Hoelzl / DPA / dpa Picture-Alliance/AFP Pour y parvenir, le maire a annoncé vouloir aider les petites entreprises de recyclage situées si possible sur le territoire de New York. L’ensemble des foyers devront être équipés de composteurs pour les résidus de cuisine d’ici 2018 (ce que la ville de Paris n’a pas encore commencé à faire). L’usage des sacs jetables sera réduit et la réutilisation des appareils électriques, électroniques et des textiles sera favorisée. Une aide de la mairie sera allouée aux entreprises mettant sur le marché des produits recyclables. Les services municipaux devront montrer l’exemple et toutes les écoles seront labellisées "zero waste". Ce plan est supporté par un collectif d’associations environnementales qui ne cessent de dénoncer la gabegie qui règne sur l’élimination des déchets de la ville. « Transform, dont trash NYC » dénonce un secteur inefficace, polluant pour le voisinage des stations de transfert des déchets, et offrant de très mauvaises conditions de travail pour ses ouvriers. Avec le maire, cette association veut moderniser le secteur et promouvoir ainsi des emplois plus qualifiés et plus sains. Car ce "plan déchet" fait partie d’une opération plus vaste de rénovation écologique et économique en profondeur de la ville. Bill de Blasio a en ligne de mire l’année 2024 qui marque le 400ème anniversaire de la première installation de colons sur Manhattan. D’ici là, le maire veut sortir de la pauvreté 800 000 new-yorkais, permettre à 25% supplémentaires de salariés d’être à moins de 3/4 d’heure de leur travail par transport en commun, ou encore de commencer à réduire les émissions de gaz à effet de serre avec un objectif de -80% en 2050. Sciences et avenir 1/5/2015
  15. La Rochelle - Un aspirateur flottant pour nettoyer les mers des hydrocarbures: la société bretonne Ecocéane, basée à Paimpol (Côtes d'Armor), a mis au point le Spillglop-250, un bateau capable d'aspirer une nappe de pétrole flottant à la surface de l'océan et ce en haute mer et par gros temps. ecoceane 30/9/2014 Le tout premier Spillglop-250 l'a été à Taïwan. Il a été lancé le 30 avril à La Rochelle, en présence de plusieurs délégations internationales: Taïwan, Nigéria, Egypte, Angola, Qatar et Russie. Mais pas la France ni aucun pays européen. Nous sommes confrontés à un paradoxe administratif français, se désole Robert Gastaldi. Depuis 2009 et le tout premier prototype de Spillglop, nous sommes invités à des voyages avec le président de la République. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, nous a présentés au président de l'Angola. Le ministère de l'Ecologie nous parraine mais nous ne sommes pas reconnus en France par les organismes chargés de la lutte contre les pollutions, le Cedre (Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) et le Ceppol (Centre d'expertises pratiques de lutte anti-pollution). Pourtant le Cedre a validé le Cataglop. Mais il n'en a pas fait autant pour le Spillglop et n'a dont rien transmis à l'Union européenne, en l'occurrence à l'European Maritime Safety Agency (EMSA), parce que son bassin d'essai serait trop petit pour l'accueillir, alors qu'il est basé sur la même technologie. Le Cedre aurait toutefois conseillé à la société bretonne d'aller se présenter à l'Homsett, son homologue américain. Ce dernier a reconnu le concept comme unique au monde, ce qui a permis à Ecocéane de survivre. Aujourd'hui Ecocéane emploie 25 personnes et a développé un chiffre d'affaires de cinq millions d'euros. En 2016 nous tablons sur 25 à 30 millions et en 2019 sur 150 millions d'euros de chiffre d'affaires. D'ici là, nous aurons créé environ 1.200 emplois dont 800 en France, souligne Robert Gastaldi. Romandie 1/5/2015
  16. Katmandou - Un millier de ressortissants de l'Union européenne (UE) sont toujours recherchés au Népal pratiquement une semaine après le violent séisme survenu en pleine saison pour les amateurs de trekking, a dit l'ambassadeur de l'UE au Népal vendredi. La plupart faisaient du trekking dans la région de Langtang, près de l'épicentre du séisme, ou de l'Everest, a dit Rensje Teerink à des journalistes à Katmandou. Ils sont portés disparus mais on ne sait pas quel est exactement leur statut, a-t-elle ajouté. VICE News 30/4/2015 Des informations non confirmées ont fait été d'importantes avalanches ayant rasé des villages dans la région de Lantang, une zone au nord de Katmandou que les secours peinent à rejoindre. Selon la presse népalaise, des dizaines d'étrangers ont pu être évacués de Langtang. La France recherche toujours 159 ressortissants, la plupart partis en montagne, a indiqué de son côté le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Romandie 1/5/2015
  17. Les travaux de remise en état sur le lieu du déraillement de Daillens tournent à plein régime. Les CFF prévoient d’ouvrir une voie de circulation pour lundi matin, 4 mai 2015. Les trains ICN pourront circuler normalement dans les deux sens, de même qu’une partie du trafic régional. Les clients des TGV Lausanne – Paris empruntent les TGV au départ de Genève. Le retour complet du trafic à la normale prendra plusieurs jours ; l’offre sera adaptée en fonction de l’évolution des travaux. Cliquez ICI pour lire la suite. CFF.CH 1/5/2015
  18. L'aisance de ce jaguar pour attraper les poissons sous l'eau est impressionnante... mais pas surprenante. La nage est indispensable à la survie de ce félin. Surprenant ? Pas tellement... Contrairement à d'autres félins tel que le chat sauvage, le jaguar (Panthera onca) adore l'eau ! Avantagé par son corps compact et musclé, il peut nager sans difficulté. Plus qu'un plaisir, cette aisance dans l'eau est vitale à ce félin pour se nourrir. WoodlandParkZoo 18/7/2008 Sciences et avenir 30/4/2015
  19. Les carburants issus de plantes alimentaires ne pourront excéder 7% du volume consommé dans les transports en 2020. En attendant la seconde génération qui n’entrera pas en compétition avec l’alimentation. Le Parlement Européen a mis un point final à près de cinq ans de débat en adoptant le 28 avril 2015 une loi limitant l’incorporation des agrocarburants à 7% dans l’essence et le gazole. L’objectif de 10% d’énergie renouvelable dans les transports est maintenu. Il est complété par l’apport des véhicules électriques et pour 0,5% par les carburants de nouvelle génération qui utiliseront toute la plante et non plus sa seule partie alimentaire. Le bilan en émissions de gaz à effet de serre devient négatif lorsque la culture provient de champs qui ont été gagnés sur des prairies ou des zones naturelles ou forestières. Christophe Di Pascale / Photononstop / AFP Car si les 28 Etats membres discutent depuis si longtemps des agrocarburants, c’est parce qu’ils utilisent les parties nobles des plantes, c’est-à-dire les graines de tournesol et le colza pour produire les huiles des biodiesel, et la betterave et l’amidon des grains de maïs et de blé pour l’éthanol incorporé dans l’essence. L’usage énergétique entre donc en concurrence avec la production alimentaire. Par ailleurs, les bilans en émissions de gaz à effet de serre dépendent des conditions de culture. En pratique, la substitution d’un carburant issu du pétrole par celui issu de plantes permet de réduire les émissions de CO2. Mais cet avantage disparaît et devient même négatif lorsque la culture provient de champs qui ont été gagnés sur des prairies ou des zones naturelles ou forestières. Dans ce cas, la quantité de carbone relâchée dans l’atmosphère par le labourage est nettement supérieure aux gains en émissions attendues par l’usage de l’agrocarburant. Ce "changement indirect de l’affectation des sols" est notamment particulièrement pénalisant pour l’huile de palme importée de pays comme l’Indonésie où cette culture gagne sur des forêts tropicales primaires. La filière française du bioéthanol pousse en tout cas un soupir de soulagement. Le Parlement européen a un temps plaidé pour réduire la part des agrocarburants à 5%. Cette limitation aurait été un coup dur pour une filière qui génère 32% de la production européenne d’éthanol et a investi plus d’un milliard d’euros en dix ans pour construire ses raffineries. Les industriels devront cependant fournir aux Etats un rapport sur les émissions générées par les changements d’affectation des sols. Et la situation devrait encore évoluer d’ici 2020. Les carburants de seconde génération utilisant la cellulose des parties ligneuses des plantes entrent actuellement dans une phase d’essai industriel. Dix-huit mois après l’entrée en vigueur de la loi prévue pour 2017, les 28 Etats membres devront faire un point sur les avancées de ces nouvelles technologies de raffinage. Sciences et avenir 30/4/2015
  20. Des équipes cynotechniques tentent de retrouver les survivants du séisme dans la région de Katmandou. Parmi eux, trois chiens français. Portraits de ces sauveteurs singuliers. Hatos et deux de ses compagnons sont arrivés au Népal dimanche 26 avril 2015 au soir. Et depuis lundi 27, ils font tout ce qu'ils peuvent pour retrouver des survivants sous les décombres des habitations dévastées par le tremblement de terre survenu samedi 25. Hatos, un malinois de l'équipe de pompiers français, est à la recherche des survivants du séisme du Népal Pompiers de l'Urgence Internationale Leur aide est précieuse : grâce à leur flair et à une formation spéciale, ces chiens sauveteurs sont capables de détecter la présence de victimes ensevelies. "Notre équipe cynotechnique a commencé par la ville de Bahktapur (située à 13 kilomètres à l'est de Katmandou et à 1.400 mètres d'altitude)", raconte Philippe Besson, président et fondateur de Pompier de l'Urgence Internationale (PUI), la seule ONG française classifiée par l'ONU. "Les deuxième et troisième jours, nous avons été engagés sur Katmandou. Maintenant on voudrait aller dans les villages extérieurs, poursuit Philippe Besson. Mais ils sont accessibles seulement par hélicoptère, alors on négocie pour en avoir un rapidement, car le temps commence à passer...". Or, les chances de retrouver des survivants s'amenuisent de jour en jour. Hatos, un malinois de l'équipe de pompiers français sur place au Népal. Pompiers de l'Urgence Internationale Les équipes cynotechniques françaises des PUI ont été rejointes à Paris par les espagnoles de l'IAE, avec qui elles sont habituées à opérer. Et depuis mercredi 29 avril, elles travaillent de concert avec les équipes chinoises (62 sauveteurs dont 6 chiens) rencontrées à Katmandou. Qui sont ces chiens sauveteurs ? "Nous avons dix chiens et six maîtres-chiens dans notre structure, explique Philippe Besson. Environ les trois quarts sont des professionnels et l'autre quart est composée de pompiers volontaires. Le chien appartient à son maître, rarement à la caserne. Le maître a une double casquette : il est avant tout pompier, spécialisé dans l'intervention à l'étranger, mais c'est également un maître-chien. Le chien est choisi par le futur maître, avec l'aide du conseiller technique, c'est-à-dire le pompier maître-chien le plus expérimenté. Car c'est comme un couple : il faut que les caractères s'accordent. Par exemple, pour un pompier un peu hyperactif, il faut un chien calme". L'équipe de secours chinoise au Népal, avec ses chiens sauveteurs. AFP Le chien est généralement choisi jeune, dans un élevage bien connu pour ses méthodes calmes. "Ce sont souvent des Malinois, comme Hatos. Les Espagnols, eux, ont un Labrador. La race n'a pas beaucoup d'importance, il peut même s'agir d'un bâtard. Nous avons également déjà pris un chien à la SPA. C'était un excellent chien. Le problème c'est que l'on connaît souvent moins bien son passé. Or c'est un élément important : nous devons nous assurer que le chien ne sera jamais agressif. Nous ne pouvons pas risquer qu'il morde une victime !" Le chien arrive généralement vers l'âge de 3 - 4 mois. Sa formation est progressive : - d'abord des exercices d'obéissance classiques : "Le but est de lui apprendre à chercher. D'abord son 'doudou', son jouet préféré. Puis son maître. Et enfin des personnes étrangères", résume Philippe Masson. - Puis les scénarios se compliquent et les entraînements visent à désensibiliser le chien : "On lui fait traverser un petit gué pour qu'il n'ait pas peur de l'eau, on l'habitue à travailler dans le bruit, avec un feu à proximité. Mais aussi à ne pas manger la nourriture trouvée lors d'un exercice, car si l'on intervient dans un supermarché, il ne s'agit pas que le chien se mette à manger tout ce qu'il trouve plutôt que de chercher les victimes !". Le chien et son maître forment un binôme unique, comme ici au Népal. Pompiers de l'Urgence Internationale D'ailleurs la récompense que le chien obtient pour avoir cherché convenablement, n'est jamais une friandise. "Il reçoit son jouet favori, une sorte de manchon qu'il aime mâcher". Et pour le réprimander ? "Uniquement par la voix. Nous ne sommes jamais violents avec le chien : il ne faut pas lui apprendre l'agressivité". 20Minutes 28/4/2015 Le chien apprend à chercher et à "marquer" lorsqu'il détecte la présence de quelqu'un. "Son attitude de marquage varie : il aboie généralement, mais il peut aussi gratter. Seul son maître le connaît suffisamment pour savoir s'il effectue un marquage". En 2 à 3 ans, le chien est fin prêt. Il passe un test afin de valider ses aptitudes. Il travaillera jusqu'à environ 8 ans. Les chiens aiment-ils leur "métier" ? "Les chiens sont entraînés quotidiennement : pour eux c'est du jeu. Ils sentent néanmoins la différence lorsque nous partons en mission. Mais ils sont alors très excités et de joie !". Un peu comme lorsqu'un chien lambda part en promenade avec son maître. Quant au Népal, la mission se déroule bien pour le moment. Les chiens n'ont pour l'heure pas retrouvé de personnes vivantes. "Notre mission est prévue jusqu'au 5 mai. Nous sommes en train de voir si nous pourrons envoyer une relève. Pour le moment il y a de grandes difficultés logistiques. L'aéroport de Katmandou est saturé, car il n'a qu'une seule piste". Les chiens dans les équipes de secours internationales Belgique : 4 chiens - 44 sauveteurs Royaume-Uni : 4 chiens - 67 sauveteurs Singapour : 4 chiens - 69 sauveteurs Japon : 4 chiens - 70 sauveteurs France et Espagne : 6 chiens - 15 sauveteurs Norvège : 5 chiens - 35 sauveteurs USA : 6 chiens - 57 sauveteurs Chine : 6 chiens - 62 sauveteurs Russie : 7 chiens - 90 sauveteurs Pays-Bas : 9 chiens - 62 sauveteurs Pologne : 12 chiens - 81 sauveteurs Sciences et avenir 30/4/2015
  21. Au Vietnam, dans cet élevage de crocodiles qui serviront à fabriquer des sacs et des bottes, Paul Sanfourche a pu filmer les méthodes barbares infligées à ces animaux. Extrait du reportage diffusé dans "Envoyé spécial". Spécialisé dans l’export de peaux de reptiles, le Vietnam est devenu l’un des plus gros fournisseurs de l’industrie du luxe. Pour en faire des sacs, mais aussi des vestes, des bottes, la peau de ce reptile se vend à prix d’or. Les plus grandes enseignes parisiennes affichent des prix exorbitants et les clientes fortunées en raffolent. Attention : la vidéo ci-dessous pourrait heurter la sensibilité de certaines personnes et en particulier celle de nos plus jeunes lecteurs. Mais comment sont traités ces animaux dont le sort est scellé d’avance ? A une heure de la capitale économique Ho Chi Min ville, une ferme de crocodiles. Plus de 2 000 spécimens qui nécessitent 6 à 7 kg de viande de poulet chacun, trois fois par mois. Cette ferme vend 8 000 peaux à 300 euros par an : "Je peux vous dire que le patron aime vraiment ses animaux, et il les traite vraiment très bien", explique cet employé chargé de nourrir les bêtes tous les dix jours. Voilà vingt-cinq ans que le patron s’est lancé le premier dans cet élevage à grande échelle. Un filon très avantageux : chaque peau de croco est revendue 300 euros. Et le business est florissant, puisque la ferme vend désormais plus de 8 000 peaux par an. Lorsqu’ils atteignent l’âge adulte, les crocodiles partent à l’abattoir. Muselés, ils sont transportés vivants dans des sacs en toile jusqu’à leur destination finale. Un coup de ciseaux dans le cerveau, et le tour est joué : Dans cet abattoir, ces crocodiles sont exécutés au moyen d’une lame de ciseaux plantée au sommet du crâne. Une mort pas toujours instantanée puisque ce jour-là, la queue de l’un des crocodiles continue à frétiller. Quant au dépeçage, il ne dure qu’une dizaine de minutes, et laisse apparaître la chair à vif de l’animal. "Ceux qui achètent des peaux de luxe, je pense qu’ils acceptent ça. C’est comme le cuir de vache. Ce ne sont pas des animaux sauvages, et on les tue comme des vaches dans un abattoir. Mais le problème, c’est de savoir comment on les tue, il faut que ce soit rapide, et puis le moins douloureux possible", explique le patron, qui ne semble pas choqué par les méthodes employées. Et puis, les acheteurs du monde entier se battent pour ces peaux, alors pas de quoi verser une larme (de crocodile). Sur Twitter, le sort réservé à ces reptiles a énormément choqué : Spider @weeb_spideer Je rêve ou il vient de planter un ciseau dans la gueule du croco? #EnvoyeSpecial 9:21 PM - 30 Apr 2015 Jonnie @auboutdurouleau Quelle horreur, pauvres crocodiles ... #EnvoyeSpecial je vais vomir 9:21 PM - 30 Apr 2015 Eléonore ن @EleonoreSixou 30000euros le sac de crocodile. Et quand tu vois comment ils sont tués, c'est bien le prix de leur souffrance. #EnvoyeSpecial 9:24 PM - 30 Apr 2015 La rédaction d'Envoyé spécial invite les téléspectateurs à réagir à l'émission sur sa page Facebook ou via Twitter avec le hashtag #EnvoyeSpecial. Francetv info 1/5/2015
  22. Le préfet des Alpes-Maritimes vient d'autoriser à partir de ce vendredi 1er mai et pour une durée de 2 mois, une opération de tir de prélèvement de loups dans la vallée de la Vésubie et les Préalpes de Grasse. Détail de communes concernées. Liste des communes concernées par ces tirs de prélèvements : Belvédère, La Bollene Vésubie, Lantosque Luceram, Roquebillière, Saint-Martin Vésubie et Utelle, hors de la zone coeur du Parc National du Mercantour, ainsi que dans les Préalpes de Grasse dans les communes de: Andon en partie, Caussols, Cipières, Courmes, COoursegoules, Gourdon, Le Bar-sur-Loup et Saint-Vallier-de-Thiey. Selon la préfecture des Alpes-maritimes, le département est de loin le plus touché par les prédations. Celles-ci ont concerné près de 35% des pertes connues au niveau national en 2014. Dans un communiqué, il est aussi précisé que "ce prélèvement s’intègre dans le quota d’animaux susceptibles d’être prélevés sans nuire au maintien dans un état de conservation favorable des populations de loup au sein de leur aire de répartition naturelle, défini au plan national dans le cadre du plan loup". Depuis le début de l'année 2015, 156 attaques ayant occasionné 510 victimes sont attribuées au loup dans les Alpes-Maritimes. Les bergers reçus par la ministre de l'Environnement : Plusieurs bergers étaient ce mercredi à Paris au ministère de l'Environnement. Ils ont été reçus par Ségolène Royal. Christian Estrosi pour la Métropole de Nice Côte d'Azur et Christophe Castaner, maire de Forcalquier étaient à leur coté. Le député-maire de Nice et les bergers ont souhaité qu'il soit surtout possible de tuer plus de loups sauvages car l'animal est considéré pour l'instant comme un animal protégé. Deux représentants des bergers à la sortie du ministère : Jacques Courron Président fédération départementale ovine 06 et Francis Solda Pdt centre d'études et de recherches pastorales Alpes-Méditerranée. La délégation avait formulé quatre propositions, dont celle de faire des tirs de défense dans tous les parcs nationaux y compris celui du Mercantour. F3 Côte d'Azur 30/4/2015
  23. Une étude révèle que la perte de biodiversité s'accélère pour chaque degré Celsius d'accroissement de la température sur le globe. Chaque degré supplémentaire sur notre planète condamne de nouvelles espèces animales. C'est la nouvelle alerte lancée par une étude publiée dans la revue Science (en anglais), jeudi 30 avril. Une espèce animale sur six risque de disparaître sous les effets du réchauffement climatique si les émissions de dioxyde de carbone (CO2) se poursuivent au rythme actuel. Un ours polaire, espèce menacée, en Alaska. (PATRICK KIENTZ / BIOSPHOTO / AFP) Pour parvenir à ce résultat, des scientifiques de l'université du Connecticut (Etats-Unis) ont analysé 131 études portant sur l'impact du changement climatique sur la faune et la flore, menées dans plusieurs régions du monde et selon différentes méthodes. "Les risques d'extinction vont s'accélérer avec la hausse des températures du globe, pour menacer jusqu'à 16% des espèces animales s'il n'y a pas de changement des politiques actuelles", souligne Mark Urban, le principal auteur de ces travaux. Le chercheur a constaté que la perte de biodiversité s'accélérait pour chaque degré Celsius d'accroissement de la température sur le globe. Selon l'hypothèse d'une augmentation de 2°C des températures mondiales d'ici la fin du siècle par rapport à l'ère préindustrielle, qui, selon la plupart des climatologues, est sous-estimée, cette dernière recherche a calculé que 5,2% des espèces seraient menacées d'extinction. Avec une hausse de 4,3°C – l'hypothèse avancée par certaines études –, c'est une espèce sur six qui pourrait disparaître à terme. Autre enseignement de cette étude, le danger varie selon les régions du monde, selon qu'elles sont plus ou moins affectées par le réchauffement. Ainsi, dans des pays de l'hémisphère austral, où certains habitats se réduisent sans possibilité pour des animaux de se déplacer suffisamment vite, les risques de disparition sont les plus élevés : jusqu'à 23% des espèces en Amérique du Sud et 14% en Australie et en Nouvelle-Zélande seraient menacées. L'Amérique du Nord et l'Europe sont les régions où le risque est le plus faible, avec respectivement 5% et 6% des espèces en danger. Francetv info 1/5/2015
  24. En direct de Katmandou, Carol Cuello fait un point sur la situation sur place. Les secouristes continuent d'arriver massivement au Népal, cinq jours après le séisme qui a frappé le pays. Plus de 6 200 personnes ont perdu la vie dans la catastrophe. Les secouristes du monde entier sont à pied d'oeuvre pour tenter de retrouver des survivants. Mais, "plus les heures passent, plus il est difficile de retrouver des survivants. Aujourd'hui, il y a eu deux miraculés qui ont été sortis des décombres, mais d'ici un jour ou deux, il faudra déblayer les gravats à l'aide de pelleteuses. Les corps qui seront retrouvés seront incinérés", rapporte Carol Cuello. La météo pose problème au Népal. "La mousson a deux mois d'avance. C'est une alternance de pluie diluvienne et de chaleur très forte. Ce phénomène météo pourrait favoriser l'apparition d'épidémies de diarrhées ou de choléra", conclut le journaliste de France 3, en direct de Katmandou. Francetv info 1/5/2015
  25. Le terrible séisme qui a détruit la capitale népalaise et fait au moins 6 000 morts dans le pays laisse des enfants à la rue. France 2 s'est rendue dans un orphelinat. Au Népal, les rescapés du terrible séisme qui a fait au moins 6 000 morts manquent de tout, en particulier les enfants qui souffrent de malnutrition. Les habitants vivent toujours dans la crainte de répliques, ils ont peur que les bâtiments s'effondrent. Les conditions météo sont difficiles, il continue de pleuvoir sur la capitale, Katmandou. Dans un orphelinat, une vingtaine de filles, âgées de 3 à 17 ans sont regroupées. À cet âge, difficile de vivre au quotidien sous une tente. "On n'a pas une vie normale, on ne va pas à l'école, on doit rester ici toute la journée. On ne peut pas rentrer à la maison, même pour une douche. On a peur que le toit s'effondre et que le tremblement de terre revienne", déplore une jeune fille. "Il y a trop de répliques, c'est trop dangereux pour que des enfants reviennent vivre à l'intérieur", explique la directrice qui avait néanmoins prévu des vivres pour ses protégées. Francetv info 1/5/2015
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