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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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Les essaims d'abeilles sont précieux. Appelés par des particuliers ou des municipalités, des apiculteurs amateurs offrent leur service pour les déplacer et éviter leur perte. Pendant longtemps, les pompiers intervenaient lorsque des particuliers découvraient un essaim d'abeilles dans leur jardin, mais les soldats du feu n'assurent plus ce service. Désormais, il faut contacter une société privée... ou alors, un apiculteur qui lui le fera gratuitement. À Tournefeuille (Haute-Garonne), un énorme essaim d'abeilles s'est installé dans une haie. Bien protégé et surtout très expérimenté, l'apiculteur récupère la totalité de l'essaim. Appelés par des particuliers ou des mairies, ces apiculteurs amateurs quadrillent la région. En France, près de 30% des abeilles disparaissent chaque année, victimes des pesticides. Ces essaims sauvages sont donc très recherchés par les apiculteurs. "Celui-ci sera installé dans une ruche définitive pour repeupler une colonie durement touchée après l'hiver", explique la journaliste de France 3. Francetv info 5/5/2015
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L'image est insolite, même en Australie. Un jeune koala a été repéré en train d'errer dans les couloirs du service des urgences d'un hôpital australien de Hamilton, en pleine nuit, le 20 avril. Latest News 4/5/2015 Le marsupial s'est baladé tranquillement dans un lieu désert profitant des portes automatiques pour explorer le centre hospitalier. On le voir ainsi sur les images traverser la salle d'attente, la salle d'accueil des patients, vide, et revenir sur ses pas, pour ressortir des lieux. La vidéo a été partagée dimanche 3 mai sur la page Facebook du Western District Health Service avec ce commentaire humoristique : "On ne sait jamais qui se promène à l'hôpital Hamilton, Blinky Bill [le surnom donné au koala] visite notre salle d'attente des urgences." Selon le directeur de l'hôpital, interrogé par ABC Australie, l'animal n'a pas pu, toutefois, atteindre des lieux sensibles en terme de sécurité sanitaire. Francetv info 5/5/2015
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Tout comme les humains, les chimpanzés imitent les rires de leurs camarades de jeu, même s’ils ne trouvent pas la situation réellement "drôle". Une première preuve que les singes ne font pas qu’imiter les expressions de leurs partenaires, mais que leurs réponses ont une signification sociale et affective, a été fournie par des biologistes comportementaux de l’université de Portsmouth en 2010. "Je ne m’attendais pas à trouver de telles différences entre le rire spontané et le rire forcé chez les chimpanzés, explique le Dr Marina Davila-Ross. Cela prouve que les grands singes ont un usage social des expressions plus complexe qu'on ne le pensait". Les chimpanzés rient de bon cœur, mais savent aussi se forcer. ZSSD / Minden Pictures / Biosphoto /AFP Les résultats, publiés dans la revue Emotion, révèlent d'importantes similitudes avec le comportement humain. "Les humains utilisent clairement le rire comme une réponse importante à un large éventail de situations sociales, mais il est particulièrement intéressant de constater que les chimpanzés semblent également utiliser le rire pour répondre à ces situations distinctes, précise la biologiste. Nous avons trouvé que leur rire forcé est similaire aux rires dans la conversation humaine. Les deux sont plus courts que le rire spontané et les deux semblent avoir été conçus pour promouvoir l'interaction sociale". Nathalie, une femelle chimpanzé confisquée par les autorités thaïlandaises et vit dans le centre gouvernemental deKrabokoo. Elle rit des chatouilles que lui fait Delphine, fondatrice de Blue Tail Animal Aid le 20/2/2014. Les chercheurs ont découvert que le rire forcé est également utilisé différemment selon les groupes sociaux de chimpanzés par rapport à leur utilisation du rire spontané. L'étude du Dr Davila-Ross a porté 59 chimpanzés vivant dans quatre groupes dans le sanctuaire Chimfunshi, en Zambie. Près de 500 scènes ont été enregistrées en vidéo puis examinées à la loupe par les chercheurs. Sciences et avenir 2011 / 5/5/2015
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Il n'y a plus de rhinocéros de Bornéo vivant libre à l'état sauvage
Admin-lane a posté un sujet dans Espèces disparues
Seuls demeurent trois individus vivant en captivité dans la province de Sabah, en Malaisie. Se reproduiront-ils ? Possible en théorie, s'agissant d'un mâle et de deux femelles. Pourtant, la partie est loin d'être gagnée... Le rhinocéros de Bornéo serait éteint à l'état sauvage à Sabah. Jeremy Hance Le rhinocéros de Bornéo (Dicerorhinus sumatrensis harrisoni) serait officiellement disparu à l'état sauvage à Sabah, a annoncé le dimanche 19 avril 2015, Masidi Manjun, le ministre du Tourisme, de la Culture et de l'Environnement de l'Etat de Sabah, en Malaisie. Des experts ont en effet arpenté les forêts de Sabah afin de compter les derniers mammifères présents sur l'île : aucun signe prouvant la présence de rhinocéros n'a été trouvée. Cette sous-espèce vit sur l'île de Bornéo - dont elle tire son nom - qui est à cheval entre trois pays : la Malaisie, l'Indonésie et Brunei. Elle est classée espèce en danger critique par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN). Même s'il ne resterait plus de rhinocéros de Bornéo en liberté à Sabah selon le ministère de l'Environnement malaysien, trois de ces représentants vivraient, en semi-liberté, dans le Borneo Rhinoceros Sanctuary (BRS) dans la Tabin Wildlife Reserve (TWR) : un mâle, Tam, et deux femelles, Iman et Puntung. Selon la Borneo Rhino Alliance (BORA), le but serait de les faire se reproduire rapidement, d'ici les prochaines années afin d'assurer la survie de l'espèce. Malheureusement, Iman, l'une des deux femelles, souffre de tumeurs utérines et Puntung, la seconde femelle, a des kystes utérins, rendant la reproduction naturelle impossible. De fait, la seconde option avancée par l'association serait la Fécondation In Vitro (FIV). En effet, puisque les trois animaux restants ne peuvent pas procréer, il serait plus aisé d'utiliser la technique moderne pour sauver l'espèce. Mais là encore, problème : la FIV est une technologie qui coûte cher. Il faudrait donc trouver les financements nécessaires pour une telle opération. En outre, la reproduction de ce mammifère est compliquée et peu connue des scientifiques. Or, le temps presse : "Le rhinocéros a une gestation de 17/18 mois. Il sera compliqué de repeupler un territoire avec seulement trois d’individus" explique Jacques Rigoulet, vétérinaire et expert du Museum d'Histoire Naturelle de Paris pour la Convention sur le commerce des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES). Mis à part ces trois animaux présents dans la réserve de Sabah, il serait possible qu'il y ait des rhinocéros de Bornéo dans la partie indonésienne de l'île. Cependant, seuls deux individus auraient été observés depuis 2013... un nombre faible pour assurer la survie d'une espèce. Mais, selon Marc Ancrenaz, directeur de l'ONG Hutan, "il est très difficile de savoir où sont les rhinocéros et combien il y en a dans une forêt". Les estimations du nombre de rhinocéros à l'état sauvage restent donc très incertaines. C'est pourquoi des chercheurs ont proposé une autre solution : faire se reproduire les rhinocéros de Bornéo avec des rhinocéros de Sumatra. Puisqu'il ne resterait guère plus d'une centaine d'individus appartenant à l'espèce de Sumatra, cette solution permettrait de consolider l'espèce dans sa globalité. Mais cela signifierait le sacrifice de la sous-espèce de Bornéo, au profit d'une espèce hybride. Les rhinocéros de Bornéo ont souffert de la destruction de leur habitat naturel, à cause de l'exploitation forestière dès les années 1960 suivie par la culture de l'huile de palme dans les années 1990. La déforestation et la fragmentation des territoires causées par ces pratiques a de plus en plus isolés les animaux. Conséquence : les rhinocéros ne se rencontrant que rarement, ils se reproduisaient de moins en moins souvent. De plus, cette destruction de leur habitat a donné un accès plus facile aux braconniers au coeur de la forêt. C'est pourquoi le trafic de la corne de rhinocéros est la cause majeure de l'extinction de ce mammifère, en premier lieu à cause de son prix - 30 000 dollars le kilo- et un marché bien gardé : la médecine traditionnelle chinoise. Dans les années 1980-1990, les associations de conservation des espèces menacées ainsi que le gouvernement malaysien ont axé leurs actions sur la reproduction du rhinocéros, en capturant des individus afin de les faire se reproduire plus rapidement. Or, selon Marc Ancrenaz, "Le problème majeur pour la conservation de cette espèce est qu’elle ne se reproduit pas en captivité ou très rarement". Ainsi, un seul petit est né de cette action de conservation. Encore aujourd'hui, le manque de connaissances concernant la reproduction de ce mammifère a pour conséquence que les organisations de conservation n'arrivent pas à trouver un consensus sur la stratégie à adopter, hésitant entre croisement d'espèces ou sauvegarde de la sous-espèce de Bornéo. Ainsi, "même si l’espèce n’est pas complètement éteinte, elle a de très fortes chances de le devenir bientôt". affirme Marc Ancrenaz. Le Rhinocéros de Bornéo (Dicerorhinus sumatrensis harrissoni), était autrefois commun dans tout Bornéo, mais ne compte plus à l'heure actuelle que quelques individus. La population connue à Bornéo vit à Sabah. Des observations non confirmées d'animaux à Sarawak et Kalimantan ont également été recensées. La sous-espèce de Bornéo est nettement plus petite que les deux autres. Wikipedia Selon Jacques Rigoulet, " Pour qu'une espèce soit officiellement annoncée comme éteinte, il faut attendre 4 à 5 ans suivant l'année où le dernier spécimen a été officiellement aperçu". Or, ce n'est pas encore le cas ici puisque des rhinocéros de Bornéo ont été aperçus en 2013. Sciences et avenir 4/5/2015 -
INDONESIE. 24 cacatoès enfermés dans des bouteilles pour passer la douane
Admin-lane a posté un sujet dans Oiseaux
Le cacatoès soufré est menacé d'extinction à cause du commerce illégal. Malheureusement, les contrebandiers redoublent d'imagination pour faire passer la douane à l'infortuné volatile. La police indonésienne a trouvé 24 cacatoès soufrés (Cacatua sulphurea) enfermés dans des bouteilles vides dans le port de Tanjung Perak à Surabaya, sur l'île de Java en Indonésie, comme le rapportent nos confrères du Dailymail. Des cacatoès ont été enfermés vivants dans des bouteilles afin de passer la frontière indonésienne. SURYANTO / ANADOLU AGENCY / AFP Ces oiseaux vivent sur d'autres îles indonésiennes - l'île de Subawesi et des îles de la Sonde - ainsi qu'au Timor oriental. Ils ont été transportés de cette façon afin de passer la douane illégalement, chaque individu étant vendu environ 885 euros sur le marché noir des animaux exotiques de compagnie. Libéré de leur prison de plastique, les animaux ont ensuite été soumis à un examen médical. Un cacatoès soufré (Cacatua sulphurea) photographié dans le parc aux oiseaux à Kuala Lumpur, en Malaisie. Mahbob Yusof CC BY-SA 2.0 CR = En danger critique d'extinction Cette espèce est placée en danger critique d'extinction par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN). En plus du commerce illégal, le cacatoès soufré est aussi victime de la déforestation car il construit son nid dans les arbres. Ces perroquets blancs à crête jaune ne pondent qu'un ou deux œufs par an, qu'ils couvent ensuite durant environ un mois, un système de reproduction qui les rend d'autant plus fragiles. L'Indonésie, état membre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), condamne officiellement le commerce illégal d'espèces protégées. Le Cacatoès soufré (Cacatua sulphurea), également connu sous le nom de petit cacatoès à huppe jaune, est un oiseau de l'ordre des Psittaciformes et de la famille des Cacatuidae. Cet oiseau comprend 4 sous-espèces C'est un perroquet de taille moyenne (33 à 35 cm de long du bec à la queue pour une masse de 300 à 400 g selon les sous-espèces) tout blanc avec un cercle de peau nue, bleue, autour des yeux, des pattes grises, un bec noir et une huppe jaune ou orange. Le mâle et la femelle sont presque semblables puisqu'ils ne diffèrent que par la couleur des yeux : sombres chez le mâle et rougeâtre chez la femelle. Ils sont grisâtres chez l'immature. Il se nourrit essentiellement de graines, de bourgeons, de fruits, de noix et d'herbes. Il habite les bois et les champs du Timor oriental et les îles indonésiennes de Bali, Timor, Sulawesi (autrefois Célèbes), d'Australie orientale et les petites îles de la Sonde. Il en existe aussi une colonie à Hong Kong qui semble s'être formée à partir d'oiseaux échappés de volières. La femelle pond deux ou trois œufs dans le creux d'un arbre. Les deux parents couvent les œufs pendant 27 ou 28 jours puis élèvent les petits qui demeurent 10 à 12 semaines au nid. Sciences et avenir 5/5/2015 - Wikipedia -
Lors d'une anesthésie générale, des chats ont été exposés à plusieurs genres de musique. Il semblerait qu'ils soient plus calmes lors de l'écoute de la musique classique. De la même façon que la musique est un bon anti-stress pour l'être humain, le chat serait plus détendu lors de l'écoute de certains morceaux. Afin de tester cette hypothèse, des chercheurs portugais ont fait écouter différents genres de musiques (musique classique, heavy metal et pop music) à des chats sous anesthésie générale. Selon l'étude publiée le 30 mars 2015 dans la revue Journal of Feline Medicine and Surgery, les félins seraient plus calmes lors de la diffusion de musique classique durant l'opération. Les chats respireraient plus calmement en écoutant de la musique classique durant une opération. Journal of Felien Medecine and Surgery Les trois vétérinaires participant à cette recherche ont étudié 12 femelles âgées de 9 mois environ durant une ablation des ovaires et de l'utérus. Casque sur les oreilles, chaque chat a été soumis à trois types de mélodies : musique classique, pop music et heavy metal, deux minutes chacune, à trois moments distincts de l'opération. Afin d'analyser l'influence de chacun d'eux sur l'animal, les chercheurs ont mesuré les variations de la respiration ainsi que celles du diamètre de pupille. Deux paramètres sous le contrôle du système nerveux, couramment utilisés par le vétérinaire pour de juger de la profondeur de l'anesthésie. Résultat : la respiration des chats s'est avérée plus lente pendant le morceau de classique, plus rapide avec un rythme de pop music et à son maximum lors de l'exposition à du heavy metal. Le classement reste identique aux trois étapes de l'opération. Il en va de même pour la mesure du diamètre de la pupille : la diffusion de Heavy metal entraîne une dilatation de la pupille, signe d'une excitation de l'animal. A contrario, la diffusion de musique classique correspond à une dilatation pupillaire minimale. Au delà de son aspect insolite, cette expérience présente un réel intérêt pour l'animal. En effet, ces résultats constituent une piste pour le bien être de nos félins domestiques. En effet tout comme la musique classique, les anesthésiants utilisées durant l'opération, ont pour conséquence de diminuer le rythme respiratoire de l'animal. De ce fait, il se pourrait que la diffusion de musique classique durant tout l'opération permette de prolonger et d'amplifier cet effet calmant, et donc de réduire à terme la quantité de produits chimiques employés. Et donc de limiter leurs effets secondaires.
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Quatre personnes aux États-Unis ont été contaminées par le bacille ayant infecté le canidé. Pour la première fois aux États-Unis, le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies d’Atlanta (CDC) rapporte (Pdf en anglais) qu’une petite épidémie de peste pulmonaire qui s’était déclarée dans l'État du Colorado en 2014 avait en fait pour origine… un chien infecté. Celui-ci a contaminé son propriétaire et, au total, ce sont quatre personnes qui ont été atteintes. Aucun cas de transmission de l’agent pathogène responsable de la maladie, Yersinia pestis — présent dans les puces — n’avait jusqu’alors été rapporté pour un canidé, à l’exception d’un cas en 2009 en Chine. C'est la première fois qu'un cas de transmission de la peste du chien à l'homme est documenté. American Pit Bull Terrier (2006). Dustix (Emmanuelle Nicolas) CC BY-SA 1.0 Ce chien, un Pit Bull, est mort après avoir souffert de fièvre, de troubles moteurs et de vomissements sanglants. Son propriétaire, qui avait été en contact étroit avec lui jusqu’à son euthanasie, a alors développé une pneumonie et ce sont les examens sanguins qui ont révélé la présence de Yersinia pestis. Les jours suivants, trois autres personnes, dont deux employés d’une clinique vétérinaire où le chien avait été admis, ont également développé une infection pulmonaire, due au même bacille comme en ont témoigné les analyses biologiques pratiquées. Autre élément troublant : la quatrième malade a sans doute été directement contaminée par le propriétaire du chien lui-même. La transmission d’homme à homme de la peste n’avait pas été décrite sur le sol américain depuis 1924. Les quatre patients ont été traités par antibiotiques et ont tous survécu. Cliquez ICI pour lire le détail de cette affaire... La peste a pour réservoir principal les rongeurs et est transmise entre ces animaux par piqûre de puces. Dans le Colorado, les chiens sont piqués par les puces des "chiens de prairie", des rongeurs qui creusent de vastes galeries souterraines. Ce sont les puces infectées que les chiens ramènent au domicile de leurs propriétaires. (Photo chiens de prairie Ron Singer / U.S. Fish & Wildlife Service / domaine public) Sciences et avenir 4/5/2015
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L'interdiction de chasser l'éléphant d'Afrique ne met pas tout le monde d'accord. Et ses premiers opposants sont les Botswanais eux-mêmes, qui dénoncent ses conséquences désastreuses sur l'économie et l'agriculture. La population des éléphants d’Afrique connaît une situation paradoxale. Au centre et à l’est du continent, les troupeaux deviennent de plus en plus petits, victimes d’un braconnage intense. Au sud et à l’ouest, ils grandissent, à raison de 4% par an. Les pachydermes du Botswana, au sud de l'Afrique, représentent plus d'un tiers de la population totale d'éléphants d'Afrique (Loxodonta africana). Alexander Joe/AFP Au sud, pour poursuivre cet effort de conservation jusque-là payant, le Botswana a adopté une mesure radicale. L'état qui abrite plus d'un tiers des pachydermes africains, a interdit en janvier 2014 la chasse de ces animaux. Problème : les conséquences économiques sur la population rendent la mesure très impopulaire tout en faisant des locaux des ennemis de la conservation de l'espèce. Le village de Mabele est l'un des plus impactés par l'interdiction. Situé entre plusieurs réserves ouvertes, il est souvent la cible des incursions des pachydermes. Debout au milieu de son champ de maïs ravagé par les éléphants, Minsozie, mère de sept enfants, témoigne de sa lassitude auprès de l'AFP : "Quand on pouvait chasser les éléphants, ça n'arrivait pas. Les éléphants ont tout mangé, nous n'aurons pas de récolte. Je ne sais pas ce que nous allons faire. L'argent que gagne mon mari, ça ne suffit pas. Et l'État compense trop peu". Avant l'interdiction, les villages regroupés en communautés disposaient d'un quota d'éléphants qu'ils pouvaient abattre, principalement des vieux mâles. Ces permis de tuer étaient rachetés par des agences de safari spécialisées, générant des revenus substantiels pour les habitants et les fonds de conservation. "La chasse nous rapportait plus de 400.000 euros par an. Nous avions investi dans des services pour la population, (en achetant) notamment six tracteurs pour l'agriculture" raconte Amos Mabuku, président du fonds de conservation de l'Enclave de Chobe, qui administre Mabele et quatre autres villages. Le gouvernement, qui a déjà mis en place des aides financières, souhaite avant tout trouver un accord. Pour lui, l’écotourisme est la solution. Il souhaiterait en effet voir se développer dans des villages jouxtant les réserves comme Mabele des lodges, des safaris photographiques et autres services touristiques. "La chasse ne fournit des emplois que pendant la saison désignée, c'est une forme de revenus fondée sur la consommation", explique Tshekedi Khama, ministre de l'Environnement. "Nous préférons des formes de revenus durables, qui permettent de préserver les espèces". Malheureusement, si plusieurs villageois sont déjà employés dans le secteur du tourisme, leurs revenus sont loin encore de compenser ceux apportés par la chasse. Et les habitants attendent du gouvernement une solution immédiate. Ce que promet justement la ré-autorisation de la chasse... Contrôlée par des quotas : elle promet des retombées immédiates, bien plus perceptibles que les bénéfices lents mais durables d’un écotourisme, qui a pourtant fait ses preuves ailleurs. "L'attitude des gens a changé. Avant, on leur disait 'protégez, et vous en tirerez un profit'. Aujourd'hui, ils nous demandent : "Protéger ? Pour quoi faire ?" Le message est brouillé", déplore Amos Mabuku. Sciences et avenir 5/5/2015
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Suisse : la Station ornithologique ouvre un nouveau nid pour les visiteurs
Admin-lane a posté un sujet dans Oiseaux
La Station ornithologique suisse à Sempach (LU) a ouvert un nouveau centre pour les visiteurs. Avec une exposition interactive, ce bâtiment veut éveiller l'enthousiasme pour les oiseaux indigènes. La technique de cette construction est unique. Ce nouveau centre, au bord du lac de Sempach, a été inauguré samedi lors d'une fête, en présence de la ministre de l'environnement Doris Leuthard et de 400 invités. Selon la Station ornithologique, il est le seul bâtiment de trois étages en torchis de Suisse. Photo du nouveau centre. La Station ornithologique suisse surveille l’avifaune indigène, étudie le comportement des oiseaux sauvages et recherche les causes de menaces sur le monde des oiseaux. Volgelwarte.ch Station ornithologique suisse L'architecture rappelle les hirondelles, qui construisent justement leur nid en torchis. Ce bâtiment de 1000 tonnes a été conçu par le bureau d'architectes biennois mlzd. Cette nouvelle attraction vise à enthousiasmer davantage de visiteurs pour les oiseaux et pour la protection des oiseaux sauvages. Ce bâtiment offre aussi à la fondation davantage de place pour gérer le nombre croissant de visiteurs et d'oiseaux qui nécessitent des soins. Après une visite guidée de l'exposition, la conseillère fédérale Doris Leuthard a dit que le public y découvre que les oiseaux sont des ambassadeurs de la protection de la nature et d'un environnement intact. Sans oiseaux il n'y aurait pas non plus d'êtres humains, a-t-elle noté. Dans son discours, Mme Leuthard a également souligné que 40% des espèces d'oiseaux indigènes sont menacées dans leur existence. Le Conseil fédéral est prêt à promouvoir la diversité des espèces avec des millions supplémentaires, pour autant que les cantons suivent, a-t-elle ajouté. Stanley Maumary 31/12/2013 Le nouveau centre d'information veut inciter à la réflexion, a expliqué Richard Maurer, président de la fondation de la Station ornithologique. Il doit enthousiasmer les visiteurs et sensibiliser les politiciens à apporter une contribution à la biodiversité. Le nouveau bâtiment, dont la construction a duré à peine deux ans, se compose de trois ailes compactes en torchis de Laufental (BL), qui sont reliées par un foyer lumineux en bois de mélèze. Des vitres spéciales ont été installées pour éviter que les oiseaux se blessent. La Station ornithologique a participé au développement du verre de ces vitres. Le bâtiment accueille une exposition interactive consacrée à des thèmes comme la reproduction, l'alimentation, la survie, les plumes, le vol et le vol des oiseaux. Les visiteurs découvrent aussi comment la Station ornithologique s'engage en faveur de la recherche et de la protection et la promotion des oiseaux indigènes. Outre un théâtre avec projection de films et des robots qui ont des voix d'oiseaux, les visiteurs peuvent aussi effectuer, dans un cinéma, un tour de Suisse proposé par le cinéaste animalier Marc Tschudin. Ils peuvent également observer des vrais oiseaux à l'extérieur dans des volières installées dans le jardin ainsi que le long d'un parcours sur les rives du lac, équipé de passerelles d'observation. La nouvelle infrastructure comprend aussi une station de soins pour les oiseaux, qui a déjà été mise en service l'année passée. Des spécialistes s'y occupent jour et nuit d'environ 1000 oiseaux par année, blessés ou abandonnés par leurs parents. Vous avez trouvé un oiseau blessé, malade ou orphelin ? Il lui faut des soins professionnels et immédiats. En cas d’urgence, vous pouvez contacter la Station ornithologique de Sempach au 041 462 97 00, 365 jours par an ! Si nécessaire, il vous sera également communiqué l'adresse de la station de soins la plus proche de votre lieu où amener le patient à plume. (Photo La nouvelle station de soins de la Station ornithologique suisse est prête à accueillir un nombre croissant de patients. photo Station ornithologique suisse) Au total, le nouveau centre pour les visiteurs, la station de soins et la renaturation de la parcelle du lac ont coûté 15 millions de francs. Cette somme a été financée par des dons spécialement versés dans ce but par des fondations, des entreprises et des privés, ainsi que par le fonds de loterie de 17 cantons ainsi que des contributions de la Confédération et de la commune de Sempach. Romandie 2/5/2015 -
Où sont passées les sternes de l’Ile aux Oiseaux ? (Loiret)
Admin-lane a posté un sujet dans Oiseaux
Attendues en avril au terme d’un long périple migratoire, les sternes ne sont jamais arrivées sur l’Ile aux oiseaux (Loiret). Les laridés avaient l’habitude d’y faire leur nid depuis les années 70. Comment l’expliquer ? Sterne pierregarin. Andreas Trepte CC BY-SA 2.5 A chaque printemps, après avoir parcouru des milliers de kilomètres depuis l’Afrique Australe et longé les côtes du Sénégal, les sternes élisent domicile en Val de Loire pour se reproduire dans les iles de sable qui jalonnent le fleuve. Sterne naine en vol. Cory CC BY-SA 3.0 Dans le petit village de Bou (Loiret), ornithologues, promeneurs et amoureux de la nature viennent admirer tous les ans le spectacle des Sternes pierregarin (Sterna hirundo) et des Sternes naines venues par centaines nidifier sur l’ile aux oiseaux. Mais cette année, l’ilôt offre au regard un paysage désertique. Du sable de bout en bout en bout - où les sternes naines aiment habituellement se nicher, de la végétation éparse mais aucun laridé visible. Les Mouettes rieuses et mélanocéphales, qui précédent l’arrivée des oiseaux migrateurs, ont elles-aussi boudé l’île. Début mars, l’absence de leurs cris avait déjà suscité l’interrogation des riverains. Que s’est-il passé ? Mouette rieuse dans le port de Vannes. Matthieu Riegler cc by-sa 3.0 Pour trouver une explication, il faut revenir un an en arrière. Selon Marie des Neiges de Bellefroid de l’association Loiret nature environnement, la colonie de laridés a déserté le méandre de Bou à la mi- avril 2014 pour ne plus y revenir. « L’hypothèse d’un prédateur reste la plus plausible. Des rapaces, des goélands Leucophée ou des mammifères présents sur l’île ont pu menacer la colonie et l’obliger à partir » avance la spécialiste. En aval, près du pont Thinat à Orléans et à Beaugency (Loiret), des colonies de sternes ont été observées. Déjà saturées, il est peu probable qu’elles aient eu la capacité d’accueillir de nouvelles arrivantes. L’absence de baguage empêchent de situer ces oiseaux avec précision, mais on peut supposer qu’elles aient trouvé asile sur l'un des multiples sites de reproduction situés tout au long de la Loire. Image Loire nature Localisation et importance des colonies de Sterne pierregarin sur l’axe Loire-Allier, année 2006 Mouette mélanocéphale adulte. Michel wal CC BY-SA 3.0 F3 Centre Val de Loire 4/5/2015 -
Après 10 jours passés au Népal, le Groupement d'intervention et de secours 74 est de retour à Gaillard en Haute-Savoie. Ce groupe d'intervention et de secours était le premier en France à partir sur le séisme meurtrier. Il avait pour mission de rechercher des corps dans un secteur de Katmandou. Dès la connaissance de la catastrophe, le GIS 74 a activé sa cellule de crise dans son bureau de la Cité de la Solidarité Internationale (CSI) à Annemasse. Rapidement, la quête de certains éléments, tel que la magnitude, l’heure de survenue et la profondeur, a montré la nécessité d’envoyer une équipe rapidement sur les lieux. GIS 74 Six bénévoles ont décollé de Genève le 25 avril pour Katmandou via Abu Dhabi. L’aéroport népalais, initialement fermé a ré-ouvert. L’équipe a notamment pour mission la localisation et la recherche de victimes ensevelies à l’aide de matériels spécifiques (écoute et vidéo). Trois autres bénévoles sont partis dès le 26 avec un complément de matériel. Au total, neuf personnes sont partis dix jours en autonomie complète. Ils étaient les premiers secours français mobilisés mais n'ont pu atterrir que deux jours après le séisme. On leur a assigné un secteur de 15 kilomètres carrés à l'ouest de la ville dont ils ont sorti une dizaine de corps mais ce qu'ils retiennent aujourd'hui c'est le calme de la population. "Ce sont des personnes qui respectent les consignes de sécurité à cause des répliques et qui nous laissent travailler rapidement. Ils sont très respectueux et nous remercient sachant que l'idée était de leur laisser les corps à leur disposition lors de la découverte" témoigne Jean-Paul Bosseland. Les nombreux moyens de secours dépêchés sur cet immense théâtre d’opération ont été coordonnés par l’ONU. Le 29 avril, le GIS s’est vu confié une mission d’évaluation et de vérification sur plusieurs sites au sein de la capitale népalaise. Il s’agissait de s’assurer, notamment avec la caméra, qu’aucune personne vivante ne reste sous les décombres de ces sites ainsi que de localiser les victimes décédées. Premiers retours du Népal des secouristes du GIS. Reportage de Serge Worreth, Grégory Lespinasse et François Hubaud : Intervenants: Franck Rouiller, secouriste bénévole au G.I.S 74; Jean-Paul Bosseland, G.I.S 74 A l’issue de ce travail, un marquage spécifique et international a été apposé sur les façades des bâtiments afin de faciliter la gestion des secours. Ce travail fut éprouvant et non dénué de risques en raison des répliques sismiques et de l’instabilité des structures des bâtiments. Le 30 avril, l’équipe du GIS a assuré plusieurs missions de reconnaissance. Aucune victime vivante retrouvée mais localisation de victimes décédées. Malheureusement, la possibilité de retrouver des victimes vivantes est maintenant extrêmement faible. A ce jour 15 personnes ont été sorties vivantes des décombres. Après une semaine, il n’y avait plus de chance de retrouver de victimes vivantes sous les décombres. La catastrophe arrive dans une phase de post-urgence qui est importante et qui sera longue. Cette phase sera assurée par des ONG dont c’est l’objectif spécifique et qui prendront le relais des structures de recherches et d’urgences comme le GIS. Quelques 62 équipes internationales se sont rendues au Népal composées de 10 à plus de 60 personnes. Ces ONG à orientation humanitaire de dispensaire et de reconstruction vont maintenant prendre le relais pour de nombreux mois. Les autorités népalaises font état d’un bilan encore provisoire de la catastrophe s’élevant à 7.365 morts et environ 14.000 blessés. F3 Alpes 4/5/2015
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Suisse : Déraillement à Daillens: 25 tonnes d'acide sulfurique déversées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollutions
Le trafic ferroviaire a repris sur une voie à Daillens lundi matin. Trois ICN sur quatre circulent, de même que les trains régionaux. La pollution a été confinée et la nappe phréatique n'a pas été infiltrée par des substances chimiques. Une surveillance est maintenue. "La population peut être rassurée", a déclaré Jacqueline de Quattro. La cheffe du Département vaudois du territoire et de l'environnement (DTE) faisait le point lundi matin sur l'assainissement du site où a déraillé voici près de dix jours un train marchandises transportant des tonnes de matières toxiques. "On pouvait craindre des infiltrations avec la pluie de ce week-end", a relevé le directeur de l'environnement industriel, urbain et rural à la Direction générale de l'environnement, Sylvain Rodriguez. Les tests effectués sur la nappe phréatique et les cours d'eaux sont négatifs. Un premier forage a été réalisé dimanche, a expliqué l'inspecteur cantonal des eaux, Eric Raetz. Les analyses n'ont montré aucune trace d'acide dans la nappe phréatique. Un autre forage est en cours. La surveillance sera maintenue 24 heures sur 24 pendant plusieurs semaines, a-t-il relevé. Par principe de précaution, le puits près du lieu de l'accident restera fermé encore plusieurs semaines également. Le village est alimenté par une source hors site exploitée en partenariat avec d'autres communes, a rappelé le syndic de Daillens, Jean-Yves Thévoz. Quant au volume de terre à éliminer, il s'est finalement réduit à environ 800 m3, a souligné M. Rodriguez. Quelque 40 à 50 cm de terre ont été inflitrés par de l'acide sulfurique, un mètre l'a été par la soude caustique. Tout est aujourd'hui décontaminé. La partie la moins atteinte sera valorisée dans la filière ciment de l'entreprise voisine Holcim. Le solde sera détruit dans un centre de traitement près de Zurich. La remise en état du terrain dépendra des conditions météo. Concernant le trafic ferroviaire, une voie a été ouverte lundi à 04h00, permettant le passage de trois ICN sur quatre, a expliqué le coordinateur régional pour la Suisse romande aux CFF, Marco Werren. Le but est de rétablir la seconde voie le plus rapidement possible sur une ligne qui accueille 25'000 voyageurs par jour, a-t-il déclaré. Depuis le milieu de l'après-midi, les trains des deux lignes régionales Lausanne-Yverdon et Lausanne-Vallorbe circulent à nouveau selon les horaires normaux, a communiqué un porte-parole des CFF, Jean-Philippe Schmidt. Seules les liaisons TGV ne fonctionnent pas normalement, ainsi que les trains supplémentaires des heures de pointe. Aucun relevé des coûts n'a encore été fait, mais les CFF peuvent déjà avancer le chiffre de plusieurs millions, a souligné M. Werren. La DGE avance les frais pour les aspects environnementaux, puis elle enverra la facture aux CFF, a poursuivi Mme de Quattro. Romandie 4/5/2015 -
Nourrir les oiseaux sauvages favorise les espèces envahissantes
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Nourrir les oiseaux sauvages dans les centres urbains, une habitude très répandue, peut perturber l'équilibre fragile entre les espèces autochtones et celles envahissantes comme les pigeons. Une étude menée en Nouvelle-Zélande et publiée lundi aux Etats-Unis le dit. Cette pratique peut potentiellement provoquer de la malnutrition chez certains oiseaux, altérer la richesse des espèces et contribuer à la transmission de maladies aviaires, expliquent ces chercheurs. Ils ont mené une expérience pendant 18 mois dans 23 jardins résidentiels à Auckland. Dans près de la moitié, les propriétaires ont fourni quotidiennement quelques tranches de pain et une poignée de graines correspondant au type de nourriture le plus communément donné aux oiseaux. L'autre moitié n'a pas distribué d'aliments. La Tourterelle tigrine, Streptopelia chinensis, et le moineau domestique, Passer domesticus, dans une station d'alimentation expérimentale. Ces espèces sont envahissantes et ne sont pas originaires de Nouvelle-Zélande. Photo: Josie Galbraith / The Guardian Ces ornithologues, dont Josie Galbraith, de l'Université d'Auckland, ont étudié plus de 18'000 oiseaux de 33 espèces. Ils ont conclu que le fait de nourrir les oiseaux affectait la structure des espèces communes des jardins, qui sont insectivores et frugivores, en favorisant celles qui ne sont pas autochtones et sont omnivores. Ainsi, durant les 18 mois de l'étude, dans les jardins où les propriétaires nourrissaient les oiseaux, on comptait 2,4 fois plus de moineaux et 3,6 fois plus de pigeons que d'espèces indigènes, précisent ces chercheurs dont les travaux paraissent dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS). Ils soulignent notamment le déclin de plus de 50% de la fauvette des jardins dans les endroits où de la nourriture était fournie, par rapport à ceux où les habitants ne nourrissaient pas les oiseaux. La présence de cette nourriture peut aussi avoir d'autres conséquences en accroissant la concurrence entre les espèces locales et envahissantes pour d'autres sources d'alimentation, des endroits pour faire des nids et tout simplement le territoire, expliquent ces scientifiques. Enfin, la grande concentration des oiseaux sur les lieux où de la nourriture est fournie accroît le risque de transmission de maladies aviaires et de contamination pour les humains, soulignent-ils. "Les résultats de l'étude en Nouvelle-Zélande sont un pas important pour comprendre l'impact de la pratique de nourrir les oiseaux sauvages et montre la nécessité d'effectuer des recherches à plus long terme", écrivent ces ornithologues. Cette pratique très populaire dans de nombreux pays des zones tempérées, s'est traduite par la distribution de plus de 450'000 tonnes de graines rien qu'aux Etats-Unis en 2002, selon des estimations citées par les auteurs de cette étude. Romandie 4/5/2015 -
Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
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Le volcan Turrialba est à nouveau entré en éruption lundi au Costa Rica. Il a propulsé des cendres jusqu'à la capitale, San José, située à une soixantaine de kilomètres, a indiqué l'observatoire volcanologique et sismologique. L'éruption s'est produite à 15h24 locales avec l'expulsion d'une colonne de gaz et de cendres qui a atteint 2,5 kilomètres d'altitude, a expliqué le volcanologue Javier Pacheco, de l'observatoire. Le volcan a également expulsé des pierres pesant jusqu'à quatre kilogrammes, qui sont tombées dans un rayon d'un kilomètre autour du cratère. Vue panoramique du sommet du Turrialba. Fbolanos GFDL A San José et dans les communes avoisinantes, les retombées de cendres étaient perceptibles, accompagnées d'une odeur de soufre, plusieurs heures après l'éruption principale qui a duré environ 30 minutes. L'activité du Turrialba, qui culmine à 3340 mètres, s'est accrue depuis le 12 mars. Les autorités ont ordonné par précaution la fermeture du parc national situé sur ses flancs. Luis Manuel Madrigal Mena 4/5/2015 Ces derniers mois, l'aéroport international Juan Santamaria, situé à 17 kilomètres à l'ouest de la capitale, a été fermé à deux reprises en raison du manque de visibilité provoqué par le dégagement de cendres. Le Turrialba est un stratovolcan actif du Costa Rica, situé dans le département du même nom. Son sommet est tronqué par une caldeira, qui contient trois cratères, dont un actif (fort dégazage, ouverture de nouvelles fissures), placé sous haute surveillance. Les volcans Turrialba et Irazú sont parfois qualifiés de jumeaux car ils prennent appui sur le même socle. (Photo Vue aérienne du sommet du Turrialba. Gino Vivi CC0) Après plus d'un siècle de calme relatif, sa dernière éruption datant du XIXème siècle, le volcan est entré en éruption en janvier 20101, en janvier 2011, janvier 2012, mars 2013, d'octobre à décembre 2014 puis à partir de mars 2015. À la suite de ces derniers événements, il est l'un des volcans les plus surveillés du Costa Rica. Les abords du cratère, classés parc national, sont par conséquent fermés au public depuis janvier 2012. Wikipedia Romandie 5/5/2015 -
Une alerte au tsunami a déclenché un début de panique mardi sur de petites îles du Pacifique après un séisme de magnitude 7,4 survenu au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. La menace est toutefois passée sans faire de dégâts. Le séisme s'est produit à 133 kilomètres au sud-ouest de la ville de Kokopo, sur l'île de Nouvelle-Bretagne, à une profondeur de 63 kilomètres, selon l'institut américain de géophysique (USGS). Une réplique de magnitude 5,9 a été enregistrée à une centaine de kilomètres de Kokopo, ville de 20'000 habitants. Le centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique a mis en garde contre "des vagues de tsunami dangereuses (...) possibles pour les côtes situées dans un rayon de 300 kilomètres autour de l'épicentre". Plus tard, il a diffusé un autre communiqué indiquant que la menace est "maintenant presque révolue". Aucun dégât matériel n'a été immédiatement rapporté après le tremblement de terre. "C'était effrayant, nous nous sommes tous précipités à l'extérieur mais tout va bien, il n'y a pas de dégâts", a témoigné Zenia Lopez, une habitante de Kokopo. "Des objets sont tombés des étagères", a indiqué de son côté Mathew Moihoi, sismologue en Papouasie-Nouvelle-Guinée. La région a été très active ces derniers mois, la dernière secousse notable, de magnitude 7,7, survenue le 30 mars, avait généré de petites vagues localement, a rappelé Jonathan Bathgate de l'institut australien de sismologie, Geoscience Australia. Deux séismes de magnitude 6,8 et 6,7 ont été enregistrés ces derniers jours au large de Kokopo. Les tremblements de terre sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée. La région est située sur la ceinture de feu du Pacifique, zone où se rencontrent des plaques tectoniques, ce qui produit une fréquente activité sismique et volcanique. ABP NEWS 4/5/2015 Romandie 5/5/2015
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La Chaîne du Bonheur a lancé mardi matin une collecte nationale suite au séisme dévastateur survenu le 25 avril au Népal. Cette action est soutenue par la SSR et des radios privées. Il s'agit, pour la Suisse, de la journée nationale de solidarité pour le Népal. Près de 500 bénévoles rassemblent des promesses de dons. Celles-ci sont recueillies par téléphone dans des centres aménagés dans les studios de la SSR à Genève, Coire, Lugano et Zurich. L'argent versé sera investi dans l'aide d'urgence d'abord, puis dans la reconstruction. L'organisation a rappelé que plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) partenaires sont actuellement actives dans la région. Ce sont notamment la Croix-Rouge suisse, Médecins sans frontières, Handicap International, ADRA Suisse, Caritas Suisse, Terre des Hommes et Solidar Suisse. Au total, dix jours après le tremblement de terre, le bilan actuel est de plus de 7300 morts et 14'500 blessés. Dimanche, trois survivants avaient été sortis des décombres de leur maison dans le district de Sindhupalchpowk, situé au nord-est de Katmandou. Une soixantaine de ressortissants de pays de l'Union européenne sont toujours portés manquants, a-t-on appris auprès de l'UE à Bruxelles. Quelque 600'000 habitations ont été détruites ou endommagées à travers le pays, selon les chiffres des Nations unies. La Chaîne du Bonheur est une fondation qui lance des collectes de fonds pour financer des projets d'aide ciblés. Chaîne du Bonheur 27/2/2014 Romandie 5/5/2015
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Conférence 2015 sur le climat
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Paris - La conférence climat fin 2015 à Paris est, selon Pascal Canfin, une bataille qui peut être gagnée car pour cet expert, le monde est à un tournant, les énergies renouvelables gagnant peu à peu le match contre le charbon. (Photo Pascal Canfin ministre du développement, le 26 juin 2012. Jean-François Beauséjour CC BY-SA 2.0) Nous sommes à un point de bascule, estime l'ex-ministre français du Développement (2012-2014), fin connaisseur des négociations sur le climat. Pour la première fois, le solaire est compétitif sans subvention avec le charbon en Afrique du Sud ou en Inde et depuis deux ans, la moitié des capacités de production d'électricité installées chaque année au niveau mondial sont des énergies renouvelables. Un signal fort même si elles ne représentaient encore en 2014 que 3% de la production mondiale (hors hydraulique). "Pour les pays émergents (...), il y avait, il y a quelques années, un véritable surcoût à s'engager contre le changement climatique, ce n'est plus le cas pour la production d'électricité", relève-t-il lors d'un entretien avec l'AFP. "Ce n'était pas le cas au moment de la conférence climat de Copenhague en 2009 qui s'est soldée par un échec", insiste l'auteur de Climat: 30 questions pour comprendre la conférence de Paris (Les petits matins, parution le 7 mai). La prochaine conférence climat de l'Onu (30 novembre-11 décembre 2015) doit déboucher sur un accord engageant plus de 190 pays dans la lutte contre le réchauffement accéléré de la planète pour le limiter à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Pour les transports en revanche, la fin du pétrole n'est pas pour demain, estime Pascal Canfin car cela dépend du stockage de l'électricité. Mais des tas de multinationales y travaillent et il sera possible à un moindre coût d'ici quelques années, prédit-il. Compétitivité accrue des renouvelables, stabilisation de la consommation de charbon en Chine en 2014: malgré ces bonnes nouvelles, Pascal Canfin ne minimise pas le défi que représentent les prescriptions de la science, les experts estimant qu'il faudrait laisser sous terre une bonne partie des réserves d'énergies fossiles. C'est une vraie bataille, avec des lobbys qui ont à y perdre et le rôle du futur accord de Paris, qui portera sur l'après 2020, c'est de permettre d'aller plus vite car une course contre la montre est engagée, dit-il. "Jusqu'ici, les signaux sont très mitigés: les annonces des Etats-Unis, de l'UE, de la Chine et de la Russie ne sont pas à la hauteur de l'ambition des 2°C", souligne Pascal Canfin. Australie, Canada, Japon - en retrait sur les questions climatiques - devraient annoncer en juin leur objectif pour l'après 2020, ainsi que le Brésil. L'Inde reste, elle, très prudente sur la date et la portée de son futur engagement. Mais Canfin voit aussi des dynamiques qui vont dans le bon sens. L'accord Chine-USA de novembre par exemple. Les deux plus gros émetteurs mondiaux se sont mis d'accord, c'est un changement majeur, cela avait été un des facteurs de blocage de Copenhague. Autre bon point: la problématique de la pollution de l'air, grandissante en Chine et en Inde, qui rejoint celle du climat. Mais, selon lui, il ne faut pas se limiter aux engagements nationaux, toutefois nécessaires pour baliser le chemin. L'espoir de voir le monde changer de modèle énergétique repose aussi sur le secteur privé, en particulier de la finance, qui s'intéresse de plus en plus au climat. L'agence Standard and Poor's va intégrer l'évaluation du risque climat dans sa notation des entreprises, note-t-il. Dans son livre, l'expert cite aussi l'exemple de l'effondrement de la capitalisation des sociétés australiennes de charbon et plus largement la problématique des actifs qui se dévaluent. Des gestionnaires d'actifs, banques, sociétés d'assurance, fonds d'investissement sont en train de prendre conscience d'un nouveau risque, le risque carbone, soutient-il. Son pari: si des acteurs financiers majeurs décident de se détourner des énergies fossiles, d'autres suivront et rendront le virage inéluctable. Financer des projets fortement émetteurs de CO2 sera de plus en plus cher et de moins en moins rentable. Premiers éléments de réponse dans les prochains mois. Romandie 5/5/2015 -
Un fonds d'urgence à été mis en place afin d'aider les communes à lutter contre les sargasses... En attendant, les conséquences sur la faune aquatique se font sentir, tandis que les agriculteurs profitent de cet engrais venu de la mer. Ce matin, a eu lieu, à la préfecture de Basse-Terre, une réunion regroupant l'Etat, le Département, la Région et les communautés d'agglomération, afin de trouver des solutions au problème Sargasses. Photo Guadeloupe 1ère Il s’agissait d’une réunion de mobilisation générale au regard de la situation que connaît actuellement le département. Plusieurs annonces ont été faites par le Préfet, Jacques Billant afin de conforter l'action des communes. Selon le représentant de l'Etat, "les communes sont en première ligne, mais elles ne peuvent et ne doivent agir seules". D'où un appel à la solidarité lancé. D'abord aux communautés d'agglomération... Les communes bénéficieront donc de tous les moyens dont dispose la collectivité, afin de procéder au ramassage, au transport et au stockage des sargasses. Enfin, la mise en place d'un fonds d'urgence a été décidée. Il va être alimenté par l'Etat, le Département, la Région et les communautés d'agglomération. Les collectivités mettront à disposition des communes des moyens humains, notamment. La constitution de brigades de l'environnement a été évoquée. De plus, l'Etat lancera et financera à 90% des contrats aidés, toujours dans le cadre de la lutte contre les sargasses. Des prestations de nettoyage qui pourront également être honorées par les entreprises et sociétés de l'archipel. Désagréments pour les uns, aubaine pour les autres... Certains agriculteurs saint-franciscains s'intéressent de très près à cette nouvelle matière première. Ils y voient un amendement naturel peu coûteux pour leurs champs. Serait-ce une nouvelle utilisation des sargasses ? Réponse avec Guillaume Desmalles et Cédric Métairon. Toutefois, les professionnels du monde marin sont inquiets... L'impact écologique est tout simplement catastrophique. Principal danger : le renouvellement des populations de poissons et de tortues marines. Guadeloupe 1ère 4/5/2015
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FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
Alerte aux orages. Après avoir été étendue à 21 départements, la vigilance orange lancée par Météo France est maintenue dans 10 départements, tandis qu'elle est levée dans 11, lundi 4 mai au soir. Des orages à Bordeaux (Gironde), le 18 juillet 2014. (MAXPPP) Les huit départements de l'Ile-de-France restent concernés, de même que l'Eure-et-Loir et le Loiret. La vigilance orange est en revanche levée pour les quatre départements de Poitou-Charente et pour le Cher, la Dordogne, la Gironde, l'Indre, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et la Haute-Vienne. Selon Météo France, quelques orages modérés peuvent encore se déclencher cette nuit entre le Médoc et le sud du bassin parisien. La vigilance est maintenue jusqu'en milieu de nuit sur le bassin parisien. Cliquez sur la carte puis, une fois sur le site de Météo France, cliquez sur le département qui vous intéresse. Ces informations sont valables jusqu'au mardi 5 mai 16h00. Francetv info 4/5/2015 -
La plus grande décharge de pneus en France ne se vide qu'au ralenti
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
L'entreprise de récupération, qui avait ouvert la décharge il y a douze, a fait faillite après une longue bataille juridique. Le maire qualifiait les lieux de "verrue" sur sa commune. A Lachapelle-Auzac dans le Lot, la décharge qui contient des millions de pneus usagers de voitures, de camions, d'avions, la plus importante de France avec 25 000 tonnes de pneus abandonnés dans la nature, va disparaître. Cette gomme va enfin être recyclée. Le site, en pleine forêt, va être vidé par une association qui regroupe plusieurs acteurs de la filière et les pneus sont transportés en Gironde pour être broyés. Il faudrait de nombreux mois pour trier ceux qui peuvent être remis sur le marché. Les pneus hors d'usage seront broyés pour la récupération des trois composants majeurs du pneu : le caoutchouc, le textile et la ferraille. Gazon synthétique pour les stades, pistes d'athlétisme, aires de jeux ou revêtement des chaussées, énergie pour les cimenteries, les granulés de pneus récupérés et traités auront différentes utilisations dans l'avenir. L'entreprise de récupération, qui avait ouvert la décharge il y a douze, a fait faillite après une longue bataille juridique. Francetv info 4/5/2015 -
Une semaine après le séisme qui a détruit une partie du Népal et tué plus de 7 000 personnes, la population se débrouille pour reprendre un rythme de vie normal. Une équipe de France 3 s'est rendue dans le plus grand hôpital de Katmandou où elle a rencontré le directeur de l'établissement. Celui-ci a expliqué "que les services n'étaient plus engorgés, que beaucoup de blessés légers avaient pu rentrer chez eux, et que tous les médecins étrangers, notamment les médecins français avaient quitté la capitale", rapporte Carol Cuello en direct pour France 3. La catastrophe naturelle aura ainsi blessé plus de 14 000 personnes mais les Népalais tentent de retrouver avec les moyens qui leur restent un semblant de normalité. Cependant, on s'attend à des nouveaux phénomènes sismiques dans la région. "En fin d'après-midi, il y a eu une réplique au séisme, et quand la nuit est tombée, il y a eu trois coupures de courant", précise le journaliste. Tout n'est donc pas encore revenu à la normale. Francetv info 4/5/2015
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Reste-t-il un espoir de retrouver le groupe de sept Français annoncés "présumés disparus" par le ministère des Affaires étrangères, dimanche 3 mai ? Sur place, les organisateurs de leur trek veulent garder espoir, mais le village où ils se trouvaient vraisemblablement au moment du séisme a été dévasté par une avalanche, ont annoncé lundi les autorités. "Normalement, avec leur itinéraire, ils auraient dû se trouver à Langtang à midi", l'heure où le séisme s'est déclenché samedi 25 avril, explique le responsable de l'agence de tourisme, interrogé par une équipe de France 2. Mais il garde l'espoir que le groupe et leurs guides aient pu être un peu en retard ou en avance sur leur programme. L'espoir, "il ne nous reste que ça de toute façon", dit-il. Lundi, les autorités népalaises ont annoncé qu'une centaine de corps avaient été retrouvés à Langtang durant le week-end, parmi lesquels ceux d'au moins sept étrangers. De nombreux autres cadavres seraient toujours piégés sous l'avalanche qui a ravagé ce village. Situé à une soixantaine de kilomètres de Katmandou, sur l'un des itinéraires de trekking les plus fréquentés du pays, il comptait avant la catastrophe quelque 55 pensions et refuges. Lundi, à la mi-journée, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères indiquait "rester sans nouvelles de 42 de nos compatriotes", alors que le séisme a fait trois victimes françaises confirmées. Francetv info 4/5/2015
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Les autorités népalaises ont annoncé lundi que les corps d'une centaine de villageois et de trekkeurs avaient été retrouvés dans un village sous une avalanche déclenchée par le séisme du 25 avril. Les équipes de secours poursuivent leur mission dans le pays. Le village de Langtang, à une soixantaine de kilomètres au nord de Katmandou, a été entièrement dévasté par l'avalanche. Il se trouve sur l'un des itinéraires de trekking les plus fréquentés du pays et totalisait avant la catastrophe quelque 55 pensions et refuges. "Les volontaires et les policiers creusent à la pelle la couche de neige à la recherche d'autres corps", a déclaré un responsable de l'administration locale, Gautam Rimal. Parmi la centaine de corps découverts samedi et dimanche figurent au moins sept étrangers, dont deux seulement ont été identifiés. Des fonctionnaires locaux estiment que 120 cadavres se trouveraient toujours sous l'épaisse couche de neige et de blocs de glace qui a balayé le village. BBC News 4/5/2015 Romandie 4/5/2015
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Le loup, informations et actualité sur le loup
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu loups en France et dans le monde
Oslo, 21 avr 2015 (AFP) - La justice norvégienne a condamné mardi cinq hommes à des peines de prison, allant de six à vingt mois ferme, pour avoir illégalement chassé des loups, une espèce protégée en Europe. La peine la plus lourde a été prononcée à l'encontre de Dennis Roger Nordahl, reconnu coupable d'avoir abattu un loup le 14 mars 2014. Pour sa défense, il a invoqué une méprise, affirmant avoir cru qu'il s'agissait d'un renard. M. Nordahl et les quatre autres hommes ont aussi été reconnus coupables d'avoir participé le lendemain à une battue sur les traces de trois loups. Plusieurs coups de feu avaient été tirés, sans atteindre leur cible. Les cinq accusés se sont vus en outre retirer temporairement leurs permis de chasse et leurs armes ont été confisquées. Tous ont fait appel. L'accusation, qui avait bâti son dossier à partir d'écoutes téléphoniques réalisées par la police, avait requis jusqu'à deux ans de prison. Pas plus de 36 loups ont été dénombrés l'hiver dernier en Norvège et 39 autres vivent dans des zones frontalières à cheval entre la Suède et la Finlande. Protégé en Europe par la Convention de Berne de 1979, l'animal figure depuis 2010 sur la liste norvégienne des espèces en danger critique d'extinction. Sa chasse peut être exceptionnellement autorisée en Scandinavie quand sa présence pose d'importants problèmes aux éleveurs. Mais les chercheurs estiment que la plupart des loups sont abattus dans le cadre d'une chasse illégale. "Ce jugement est historique", a estimé Nina Jensen, secrétaire général de l'ONG de protection des animaux WWF Norvège, sur la chaîne NRK. "Jamais auparavant quelqu'un n'avait été jugé pour chasse illégale", a-t-elle ajouté, espérant que le verdict aurait un effet dissuasif. 30 millions d'amis 21/4/2015 -
Genève, 24 avr 2015 (AFP) - Zermatt, l'une des stations de ski les plus réputées de Suisse, a annoncé vendredi à l'AFP avoir interdit l'utilisation des chiens Saint-Bernard, un des symboles de la Confédération, pour des photos touristiques en raison de leurs mauvaises conditions de détention. Les entreprises propriétaires des chiens les faisaient monter dans deux lieux touristiques - l'Unterrothorn (3.104 m d'altitude) et le Gornergrat (3.804 m) - deux lieux surplombant la station de Zermatt, pour que les touristes se fassent photographier à leurs côtés avec pour toile de fond le Cervin, l'une des montagnes les plus célèbres de Suisse. Un chien de Saint-Bernard. Alberto Carrasco Casado Flickr / CC BY-SA 2.0 Mais la Protection suisse des animaux (PSA) avait critiqué les conditions de vie de ces chiens "hébergés dans une maison vouée à la démolition, dans des conditions misérables et contraires aux dispositions sur la protection des animaux". Les chiens devaient en outre rester des heures à attendre dans la neige, selon les défenseurs des animaux. L'organisation avait porté plainte contre une des sociétés qui exploitaient les chiens. Aussi, les autorités locales de Zermatt ont décidé d'interdire ces séances de photos avec les touristes, a expliqué vendredi à l'AFP le président de la commune de Zermatt, Christoph Burgin, déplorant plusieurs "incidents" ayant impliqué les chiens. "La décision est en principe valable dès maintenant", a indiqué M. Burgin, soulignant toutefois que "des contrats (...) établis avec des voyagistes japonais peuvent peut-être exiger encore une ou plusieurs séances de photos cet été". La Protection suisse des animaux se dit prête à reprendre les chiens, tout comme la Fondation Barry qui élève des Saint-Bernard dans un monastère des Alpes suisses situé au col du même nom en Valais. Le 2 juin 1887, la race des Saint-Bernard fut officiellement reconnue comme étant d'origine suisse lors d'un congrès international de spécialistes ès cynologie. Le Saint-Bernard est devenu le symbole par excellence du sauvetage en montagne avec son tonnelet de rhum accroché au cou, avant de céder la place aux hélicoptères et à la modernité. L'image d'un Saint-Bernard affublé d'un tonnelet avec, à l'arrière-plan, le Cervin est l'une des plus utilisée dans le monde par les médias internationaux qui évoquent la Suisse, selon Suisse Tourisme. 30 millions d'amis 24/4/2015