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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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Un avion français s'est enfin posé à Katmandou ce mercredi 29 avril. Une équipe de France 2 fait le point sur la situation. De très nombreux habitants de Katmandou se retrouvent sans toit. Les secours leur distribuent des tentent en plastique pour se mettre à l'abri tant bien que mal. (SUNIL PRADHAN / ANADOLU AGENCY / AFP) L'avion qui devrait ramener les ressortissants français a enfin atterri à l'aéroport de Katmandou ce mercredi 29 avril. Depuis le séisme de samedi 25 avril, les Français rescapés se sont regroupés dans un grand jardin. Tous attendent maintenant de repartir pour la France. Les premiers embarquements doivent avoir lieu dans les prochaines heures. "On imagine bien que c'est un peu la panique partout donc on essaye d'être cool", confie une Française au micro de France 2. 523 Français n'ont toujours pas été localisés. Parmi eux,Thomas Gaillard. Ses parents appellent la cellule de crise du Quai d'Orsay trois fois par jour. Parti mi-mars pour un trek au Népal avec son épouse, ce passionné de montagne avait pris l'habitude de rassurer sa mère quand il partait. Mais depuis samedi, pas de nouvelle. "Au début j'avais de l'espoir, mais plus le temps passe, moins j'en ai", explique Eliane Billy. 2 186 ressortissants français en revanche ont pu être retrouvés. Francetv info 29/4/2015
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Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Près de 6 000 personnes ont été évacuées aux alentours du Calbuco, qui a déjà émis 210 millions de tonnes de cendres. L'alerte rouge était toujours maintenue, dimanche 26 avril, dans les villes situées au pied du volcan Calbuco au Chili. Le volcan projette toujours des cendres sur le sud du pays et sur l'Argentine, après les deux violentes éruptions de la semaine dernière. La petite bourgade d'Ensenada, avec ses 1 500 habitants qui vivent au pied du volcan, est enveloppée de cendres. Les forces armées sont déployées dans la zone, notamment dans les villes de Puerto Montt et de Puerto Varas. Le paysage, habituellement très vert, est métamorphosé. Un tapis de cendres recouvre les zones de culture et d'élevage pour donner un aspect lunaire à la région. Près de 6 000 personnes ont été évacuées aux environs du Calbuco, qui a déjà émis 210 millions de tonnes de cendres. Une zone d'exclusion d'un rayon de 20 km a été instaurée autour du cratère par mesure de sécurité. Le Service national de la géologie et des mines n'exclut pas de nouvelles éruptions. Francetv info 27/4/2015 -
Les habitants reprennent peu à peu le cours de leur vie, trois jours après le violent séisme qui a frappé le pays. À Katmandou, la vie tente de reprendre son cours. Mais depuis le violent séisme de samedi 25 avril, c'est un peu le système D dans les rues de la capitale. La circulation retrouve ses accents parfois un peu chaotiques, mais celles et ceux qui vivent désormais dans des tentes de fortune manquent encore de tout. Quelques rares camions de l'armée viennent ravitailler les sinistrés en eau. "On n'a pas d'eau pour boire, se laver, pour les toilettes. Il n'y a rien, absolument rien. On se bat, mais c'est compliqué. On n'arrive pas à avoir de nourriture, c'est catastrophique", confie un habitant au micro de France 2. Au coeur de la capitale népalaise, on vit, on dort et on mange dans l'enceinte d'un temple. Ici, on est revenu au feu de bois pour cuisiner. La communauté fait bloc. "Je me sens bien ici. Désormais nous sommes tous en sécurité, nous restons tous bien ensemble", témoigne une habitante de Katmandou. Face à l'adversité, le peuple népalais apporte donc ses réponses : la solidarité et le sens de la débrouille. Francetv info 28/4/2015
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Depuis le violent tremblement de terre qui a frappé le Népal, samedi, plusieurs organismes français ont lancé des appels aux dons pour venir en aide aux victimes. C'est notamment le cas de la Fondation de France ou de l'ONG Solidarités international. "Un petit don qui vient du cœur". Le message, griffonné sur une petite feuille rose, accompagne l'un des 12 chèques reçus au siège de la Fondation de France, mardi 28 avril. Les tous premiers dons reçus par courrier, trois jours après le violent tremblement de terre qui a ravagé le Népal et causé au moins 5 000 morts, selon le dernier bilan en date. L'appel aux dons de la Fondation de France, après le tremblement de terre qui a frappé le Népal, le 25 avril 2015. (FONDATION DE FRANCE) La course contre la montre a commencé ici aussi. "Face à une telle catastrophe, il faut réagir très vite, explique Frédéric Théret, directeur du développement de l'organisme. La collecte progresse très vite les premiers jours, avec la puissance médiatique. Le grand public est frappé par les images de destruction. Mercredi ou jeudi, ce sera déjà le pic des donations et on sera en mesure d'estimer nos capacités de financement finales". Dès samedi, jour du séisme, un compte spécifique a été ouvert pour récolter des contributions. Un premier e-mail a ensuite été envoyé à 167 000 personnes, qui avaient déjà donné lors de précédentes catastrophes naturelles, comme le séisme en Haïti ou le typhon aux Philippines, avant un courrier papier adressé à d'autres bienfaiteurs. La stratégie est similaire chez Solidarités international : après un premier courriel envoyé dimanche, l'équipe de communication de l'ONG a planché dès lundi sur un nouvel appel aux dons. "La terre a tremblé, en quelques instants des vies ont basculé", souligne la missive. "On sent un élan, assure Jean-Yves Troy, le directeur de l'organisation. C'est une catastrophe naturelle. Dans l'inconscient collectif, ça veut dire quelque chose". "Le malheur est criant et c'est totalement irrationnel, abonde Frédéric Théret. C'est le symbole même de l'injustice : des innocents dont la vie bascule en quelques secondes. On est obligés de compatir et, en même temps, on est désarmés : la chose la plus utile, c'est de faire un don financier". Mathieu Dehlinger @mdehlinger Douze chèques sont aussi arrivés, "mais c'est le tout début". Certains accompagnés de petits mots. 4:21 PM - 28 Avr 2015 Dans l'un des bureaux de la Fondation de France, situés dans le 8e arrondissement de Paris, une petite équipe est chargée de gérer l'afflux de contributions. "Le téléphone sonne régulièrement, on est parfois en apnée, assure Philomène, assistante relation donateurs. On renseigne les gens, on leur explique où adresser les dons..." Sur les ordinateurs, les contributions en ligne s'accumulent, minute après minute, pour un montant total qui avoisine les 105 000 euros mardi en milieu d'après-midi. Il s'agit de contributions très modestes, autour de 10 euros, et d'autres nettement plus conséquentes, qui peuvent atteindre les 1 500 euros. Si certains proposent autre chose que de l'argent, Philomène les renvoie vers d'autres associations, comme Médecins sans frontières ou Action contre la faim. "Eux font du terrain, nous, on est spécialisés dans la collecte de fonds", explique-t-elle à l'un de ses interlocuteurs au téléphone. Quand Solidarités international a déjà dépêché quatre personnes sur place, chargées notamment de procurer de l'eau potable aux victimes du séisme, la Fondation de France a envoyé un coordinateur, pour évaluer les besoins et prendre contact avec les associations locales. L'organisme, privé, joue le rôle de bailleur de fonds. Il ne déploiera donc pas directement de moyens matériels sur place, mais un comité étudiera et sélectionnera des projets, portés par d'autres structures, et leur apportera un financement grâce aux dons récoltés. Dans le cas du Népal, priorité à la reconstruction, avant de contribuer à la relance économique, précise Frédéric Théret. "C'est une situation à gérer dans la durée, rappelle le directeur du développement. Car le pays est meurtri pour longtemps, bien plus longtemps que ne durera la visibilité médiatique. En Haïti, le séisme a eu lieu en 2010, mais on a à peine achevé les dernières missions." A l'époque, la Fondation de France avait reçu 35 millions d'euros de dons. Largement plus que les 2,7 millions récoltés pour venir en aide aux sinistrés du typhon aux Philippines. Pour le Népal, la tendance est pour l'instant à la baisse, prévient Frédéric Théret. Les jours à venir seront cruciaux. Francetv info 29/4/2015
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La police antiémeute a dû être déployée à la gare routière, près du Parlement, où la foule s'était rassemblée dès l'aube dans l'espoir de pouvoir monter à bord d'un des bus promis par le gouvernement. Les esprits s'échauffent au Népal, cinq jours après le terrible séisme qui a frappé le pays. La police antiémeute a peiné, mercredi 29 avril, à ramener le calme parmi des milliers de survivants en colère faute de trouver un bus leur permettant de quitter Katmandou. La police a dû être déployée à la gare routière, près du Parlement, où la foule s'était rassemblée dès l'aube dans l'espoir de pouvoir monter à bord d'un des bus spéciaux promis par le gouvernement. Des échauffourées ont éclaté entre la foule et les autorités lorsque les survivants ont perdu patience devant l'absence de ces bus. "Nous attendons depuis l'aube. Ils nous ont dit qu'il y aurait 250 bus, mais aucun n'est encore arrivé", explique à l'AFP Kishor Kavre, étudiant de 25 ans venu dans l'espoir de partir de la capitale en ruines. "Nous sommes impatients de pouvoir revenir chez nous pour voir nos familles, mais nous ne savons pas quand [les bus] viendront. Je pense que le gouvernement est à la peine". A Katmandou (Népal), des échauffourées ont éclaté entre la foule et les autorités lorsque les survivants ont perdu patience devant l'absence de ces bus. (DANISH SIDDIQUI / REUTERS) Les autorités népalaises ont justement admis avoir commis des erreurs dans leur réponse initiale. "C'est une catastrophe d'une ampleur sans précédent. Il y a eu des défaillances dans la gestion des opérations de secours", a reconnu mardi soir le ministre népalais des Communications, Minendra Rijal. "Nous améliorerons tout cela à partir de mercredi", a-t-il ajouté. Francetv info 29/4/2015
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Cinq jours après le séisme au Népal, les habitants de la capitale organisent leur survie en attendant les secours. Nous avons recueilli plusieurs témoignages par téléphone ou par les réseaux sociaux. La ville de Katmandou est méconnaissable. Cinq jours après le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé le Népal, les habitants se réveillent dans un paysage dévasté. Les survivants du séisme sont regroupés sur des camps d'abris temporaires à Katmandou (Népal), le 28 avril 2015. (EZRA MILLSTEIN / HABITAT FOR HUMANITY) "Les gens sont toujours en état de choc, commente Dikesh Maharjan, travailleur social népalais, contacté mardi par francetv. Beaucoup ont eu peur qu'il y ait de nouvelles répliques de séisme et sont restés chez eux quand ils le pouvaient". Originaire du district de Kirtipur, à sept kilomètres de la capitale, Dikesh Maharjan a trouvé refuge dans une école tout le weekend. Par chance, l'électricité n'a pas été coupée dans son village, et lundi le jeune homme a pu retourner dans sa maison et se connecter sur son ordinateur : "Les deux derniers étages ont été détruits mais on peut toujours s'abriter au rez-de-chaussée, raconte-t-il. Il reste toujours des centaines de personnes à l'école. Elles sont entassées dans la cour, à attendre que les secours viennent les aider et qu'elles puissent retourner dans leurs villages, décrit-il depuis son compte Facebook. Jusqu'à lundi, l'Indrayani pariwarclub, un club de sport du Kirtipur, distribuait de la nourriture et de l'eau, mais ils n'ont plus d'argent. Les réserves sont à sec. Les gens se mettent à chercher de la nourriture, et à cuisiner à même le sol. Ma famille a retrouvé des sacs de riz dans les gravats de notre maison, mais nous sommes onze, il n'y en aura jamais assez pour tenir plusieurs jours". Réfugié dans un abri de fortune à Katmandou, Krishna Spundit, un Népalais également contacté par francetv info, craint de tomber malade. Au téléphone, la connexion est très précaire, mais il arrive à décrire sa situation avec précision : "Ici, on manque de tout. On n'a pas d'eau potable, pas de nourriture. Certains mangent ce qu'ils trouvent, mais sont ensuite très malades. Beaucoup ont la diarrhée, mais il n'y a même plus de toilettes. Si l'aide n'arrive pas plus vite, les maladies et les infections risquent de se multiplier et de s'aggraver", s'inquiète l'étudiant de 38 ans. Dans les rues de Katmandou, des immeubles entiers se sont effondrés. Des éboulements bloquent les rues. La police et l'armée tentent de sécuriser les sites dangereux et de déblayer les gravats, mais le travail de reconstruction est colossal, et se concentre pour l'instant sur le centre de la capitale. "L'administration est trop pauvre, déplore Dikesh Maharjan, les bureaux de l'administration du Kirtipur sont fermés. On voit juste des policiers passer de temps à autre avec des corps dans les camions, mais ils ne s'arrêtent pas. Ils n'ont pas assez de moyens pour aider les villages isolés". Mardi, de fortes averses de grêle et de pluie se sont abattues sur Katmandou, obligeant les habitants à rester debout pour ne pas se mouiller, et empêchant les enfants et les blessés de s'allonger: "Les plus chanceux ont trouvé refuge dans les écoles ou des bâtiments délabrés, mais la majorité dort dans des champs ou dans la rue, sous des tentes", dépeint Krishna Ghising, membre de l'alliance française à Katmandou. "Les gens sont épuisés, on entend crier, pleurer. Les familles essayent de se retrouver dans les ruines, et prient leurs disparus", décrit-il sur Facebook, téléphone portable en main, dans les rues de Katmandou. Du côté des renforts, les rares associations humanitaires sur place sont débordées, "J'ai compté une trentaine de corps inanimés sur un périmètre de 2 kilomètres autour de mon village, se lamente Dikesh Maharjan, les autres ont souvent des blessures graves, les bras ou les jambes cassés, ou de gros traumatismes à la tête, mais les secours ne sont pas assez nombreux pour leur venir en aide", ajoute Krishna Ghising. Conséquence, les médecins et les infirmières qui ont survécu au drame sont sollicités en renfort, "mais il n'ont pas les compétences nécessaires et ne sont pas formés pour ce genre de catastrophe", précise Dikesh Maharjan. Les survivants incinèrent les disparus dans les rues de Katmandou (Népal), le 28 avril 2015. (KRISHNA GHISING) L'électricité est peu à peu rétablie, mais les principaux services publics sont surchargés : "Les crématoriums ne peuvent plus accueillir de nouveaux corps. Partout dans les rues, il y a des corps embaumés dans des linceuls qui brûlent. Il y a de gros nuages de fumée dans l'air et une odeur de pourri et d'animaux morts", témoigne le jeune homme. Jour après jour, le nombre de victimes de la catastrophe ne cesse d'augmenter. Mardi soir, un nouveau bilan provisoire fait état de plus de 5 000 morts et de 8 000 blessés. "Une fois qu'on réussira à atteindre les villages isolés, on atteindra sans doute les 10 000 blessés et beaucoup plus de morts", s'inquiétait lundi Gérard Pascal, chirurgien pour Médecins du monde, interrogé par francetv info, avant son départ pour le Népal. Dans les rues de la capitale, des centaines de personnes tentent désormais de rejoindre leur village et de sauver leurs derniers effets personnels. "Le problème est qu'il est très difficile de circuler. Les voitures roulent de nouveau, mais beaucoup de ponts se sont écroulés et les rues restent bloquées. Certains villages, comme Panga, ont complètement disparu de la carte", témoigne Dikesh Maharjan. Depuis ce week-end, l'aéroport international de Katmandou est complètement congestionné par l'arrivée des convois humanitaires et l'afflux de touristes et de survivants qui tentent de quitter le pays. Un avion affrété par le ministère des affaires étrangères français a été obligé de faire escale, lundi soir, à Abu Dhabi (Emirats arabes unis), faute de pouvoir atterrir à Katmandou. Les associations humanitaires à bord sont toujours bloquées ce mercredi matin à Abu Dhabi. Francetv info 29/4/2015
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Un A340 gouvernemental, qui avait quitté Roissy lundi soir avec 20 tonnes de matériel d'urgence, est toujours attendu sur place. L'aide française arrive enfin au Népal. Un premier avion français transportant de l'aide humanitaire s'est posé, mercredi 29 avril, à Katmandou, a annoncé le ministère des Affaires étrangères, précisant que deux autres y sont attendus prochainement. Un Airbus A340 de la République française sur le tarmac de l'aéroprt de Lisbonne (Portugal), le 15 août 2013. (MAXPPP) "Un vol mis à disposition par Airbus, qui transporte 55 personnels de santé et humanitaires, ainsi que 25 tonnes de matériel (abris, médicaments, aide alimentaire) s'est posé ce matin à Katmandou, a indiqué le quai d'Orsay. Deux autres vols transportant du personnel de secours et 60 tonnes de fret humanitaire sont attendus prochainement". L'un des deux avions toujours attendus, qui avait décollé de Roissy pour le Népal lundi soir avec 20 tonnes de matériel, était toujours bloqué, mercredi matin, à Abou Dhabi (Emirats arabes unis), faute d'autorisation pour atterrir dans la capitale népalaise, où le petit aéroport est engorgé par le trafic international. Il restait stationné en attente sur une base militaire, avec une quarantaine de personnels d'ONG telles que Médecins du monde et Handicap international, et une trentaine de membres de la sécurité civile.. "L'aéroport de Katmandou est un petit aéroport. La situation sur place est difficile et chaotique, nous faisons le nécessaire pour obtenir l'autorisation d'atterrir", avait indiqué une responsable au sein du Quai d'Orsay. Les trois vols humanitaires français vont "embarquer au retour vers la France nos compatriotes les plus éprouvés et les plus vulnérables (blessés, familles avec enfants)" ajoute le quai d'Orsay, qui précise que 2 209 Français ont été localisés sains et saufs, que 514 n'ont pas encore pu être joints et que 230 sont actuellement hébergés à l'école française de Katmandou par les services de l'ambassade. Francetv info 29/4/2015
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Une tortue handicapée de 90 ans se déplace sur des roulettes
Admin-lane a posté un sujet dans Les tortues
Mrs T a perdu ses deux pattes avant après avoir été attaquée par un rat. Lourdement handicapée, une tortue de 90 ans peut à nouveau se déplacer grâce à des roulettes fixées sur sa carapace, rapporte mardi 28 avril The Telegraph (en anglais). L'animal, baptisé Mrs T, n'a plus de pattes avant depuis l'hiver. Alors que la tortue hibernait à Pembroke, au Pays-de-Galles (Royaume-Uni), un rat les lui a arrachées. Reporter Freedom 28/4/2015 Pour sauver Mrs T, sa propriétaire a décidé de lui "greffer" deux roues d'un modèle réduit d'avion. "C'est comme si je lui avais mis un turbo. Elle va aller deux fois plus vite maintenant, plaisante Jude Ryder. Elle utilise ses pattes arrière pour pousser et avancer." Inquiète pour l'avenir de l'animal, Jude Ryder est désormais rassurée. "Elle est plutôt jeune pour une tortue, elle peut vivre encore cinquante ans, assure-t-elle. La seule chose dont elle a besoin, c'est d'un changement de pneus de temps en temps." Francetv Info 29/4/2015 -
Des coyotes se promènent en liberté au cœur de New York
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actualités - Informations mammifères terrestres
Le coyote est un canidé qui vit uniquement sur le continent américain. C'est un animal discret qui vit parfois en relation étroite avec l'homme. Avec un maximum de 1 mètre de long pour 60 centimètres à l'épaule (au garrot), il est nettement plus petit et plus svelte que le loup. D'un point de vue anatomique, la classification au sein des canidés n'est pas usurpée. La robe va du gris au brun-roux, parfois presque orange. Les yeux ont des reflets dorés. La queue est fournie comme celle d'un renard. Le coyote court la queue entre les jambes alors que le renard américain court avec la queue fièrement dressée. Il a le nez plus pointu que celui du chien mais ses oreilles ressemblent à celles d'un berger allemand. Un coyote en liberté. NPS / domaine public Le coyote appartient à l'ordre des carnivores, un groupe de mammifères qui contient des prédateurs bien connus, par exemples les canidés, les félidés, les ursidés, les mustélidés, mais aussi les phoques et otaries. Ces animaux sont caractérisés par la présence de dents carnassières. La dernière prémolaire supérieure et la première molaire inférieure sont modifiées : elles sont coupantes et fonctionnent comme deux lames d'un ciseau qui se referment, permettant à ces animaux de sectionner les chairs de leurs proies ou des charognes. Les carnivores sont en revanche incapables de mâcher, et ils avalent d'une seule bouchée de grands lambeaux de chair. Au sein des carnivores, le coyote appartient à la famille des canidés, qui regroupe des espèces se ressemblant fortement tels que le loup, le renard ou le chacal. Le chien est également un canidé, mais ce n'est pas une espèce à part, c'est un loup fortement modifié par la sélection humaine. Ces animaux sont notamment caractérisés par des griffes non-rétractiles. Un coyote (Canis latrans) au zoo de Tennoji à Osaka, Japon. Auteur inconnu CC BY/SA 3.0 Notons que les canidés sont une famille extrêmement homogène avec une interfécondité qui met à mal le concept d'espèce. Car si un loup ne se mélange pas en temps normal avec un coyote, il se trouve que les deux animaux sont malgré tout capables de produire un hybride fertile. Certains suggèrent même que le loup rouge (Canis rufus), un animal rare d'Amérique du Nord, est en fait issu d'une telle hybridation. Idem pour le chien, le coyote peut se croiser sans mal avec nos animaux familiers. Son large spectre alimentaire se trouve encore augmenté par sa capacité à vivre en ville, et à s'adapter aux milieux fortement anthropisés. De fait, le coyote peut s'attaquer à un rat des villes comme faire les poubelles, et plus simplement consommer toute sorte de nourriture carnée. Lorsque le coyote s'attaque parfois aux cervidés, cela se passe en meute. Les proies sont rabattues puis saisies à la gorge par les coyotes les plus puissants. Une grande partie du temps est dédié à la recherche de nourriture. Capable de courir à 60 km/h, le coyote est très bien armé pour la chasse. Le reste du temps, il soigne ses relations sociales, notamment lors de la saison de reproduction, au printemps, où l'animal lance son hurlement caractéristique, ainsi que des glapissements divers. Le coyote est plus actif de nuit. Guide Pratique -
Des coyotes se promènent en liberté au cœur de New York
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actualités - Informations mammifères terrestres
Le Coyote (Canis latrans, signifiant chien qui aboie) est une espèce de la famille des Canidae (canidés). On trouve les coyotes en Amérique du Nord, mais aussi en Amérique centrale et jusqu'au nord de l'Amérique du Sud. Les coyotes vivent en général en meutes, mais ont l'habitude de chasser seuls. Ils vivent en moyenne de dix à quatorze ans à l'état sauvage et jusqu'à vingt ans en captivité. Le mot « coyote » est d'origine nahuatl. Image permettant de faire la différence entre le Coyote et le Loup. Coyote (gauche) et loup (droite). Dawn Beattie & Clark Jim, U.S. Fish and Wildlife Service cc by-sa 2.0 La taille des coyotes ne dépasse pas 60 cm au garrot et leur pelage varie du gris au fauve. Les oreilles et le museau sont longs et pointus. Les coyotes pèsent entre neuf et 23 kg. Ces animaux courent très vite, grâce à leur corps svelte, musclé et leurs longues pattes très fines, ils peuvent atteindre une vitesse de 60 km/h sur une distance d'environ 300 mètres. Ils sont plus rapides que les loups mais moins endurants. On peut l'identifier par sa queue épaisse et étroite, qu'il tient souvent à ras du sol. En raison de son aspect svelte, voire maigre même lorsqu'il est en bonne santé, il se distingue de son parent le plus proche, le loup gris, qui peut peser de 35 à 60 kg. Un Coyote photographié dans la vallée de la Mort, en Californie. Manfred Werner CC BY-SA 3.0 Les coyotes occupent le continent nord-américain depuis l'Alaska et le Canada, dans la presque totalité des États-Unis, le Mexique et même le Costa Rica et le Guatemala. On trouve le coyote dans les régions rurales et à proximité des villes. Il habite les champs entremêlés de buissons et de marais, et les zones de broussailles à proximité des jeunes peuplements de décidus et de conifères, on le retrouve aussi dans les prairies. Profitant du déboisement, ils sont en expansion dans tout l'est du Québec, la région de Matane étant fortement occupée. On en trouve même au Nouveau-Brunswick. Bien que cet animal soit chassé avec acharnement, il se rencontre jusque dans les banlieues des villes américaines. Ils se sont adaptés à fouiller les poubelles et à manger des animaux domestiques. Un Coyote Ridgefield National Wildlife Refuge, aux États-Unis. Rebecca Richardson (Red~Star) Flickr / CC BY-SA 2.0 Le coyote est un animal opportuniste. Son comportement est très variable selon son habitat, mais généralement il vit et chasse seul ou en couple (un même mâle avec la même femelle) en quête de petits mammifères, spécialement les musaraignes, campagnols, lapins, lièvres, mais aussi les ratons laveurs, porcs-épics et cerfs. Il peut s'attaquer aux oiseaux, serpents, batraciens, crustacés, insectes, poissons, voire aux renards. Il est omnivore même s'il a la réputation d'être essentiellement charognard. Il change son régime alimentaire selon les sources de nourriture disponibles et peut même manger des fruits, herbes et autres végétaux comme des baies. Dans le parc national américain de Yellowstone, avant que le loup n'y soit réintroduit, les coyotes avaient commencé à occuper la niche écologique laissée vacante et chassaient en meute pour s'emparer de proies de plus grande envergure, comme des cerfs malades ou âgés. Un Coyote photographié en forêt. Christopher Bruno CC BY-SA 3.0 Les coyotes sont monogames. L'accouplement a lieu autour du mois de février et des portées de 5 à 7 petits voient le jour fin avril, début mai. Les deux parents, et même les jeunes individus nés l'année précédente et qui n'ont pas quitté le terrier parental aident à nourrir les petits. À 3 semaines, ces derniers sortent du terrier sous la surveillance de leurs parents ; quand ils atteignent 8 à 12 semaines, ils apprennent à chasser. Les familles restent unies tout au long de l'été, mais les jeunes s'en vont en quête de nouveaux territoires vers l'automne. À un an, les jeunes atteignent la maturité sexuelle. Le coyote du Nord-est et celui du Cap Cod seraient apparemment à 50 % mélangés avec le Loup rouge. Les coyotes peuvent se croiser et mettre au monde une descendance fertile en s'accouplant avec des Loups gris ou des chiens domestiques. En tout état de cause, des contraintes pratiques telles que la période de fertilité et des cycles hormonaux et le besoin pour les parents de s'occuper de leurs petits limitent de tels croisements à l'état sauvage. En français, le mot-valise « coydog », l'hybride d'un chien et d'un coyote, peut se traduire par « coyochien ». Une étude de scientifiques de l'université d'État de l'Ohio réserve de surprenantes découvertes à son sujet. Les chercheurs ont étudié des populations de coyotes sur une durée de 6 ans, constatant que les coyotes se sont admirablement adaptés à la vie dans des centres densément peuplés, tout en évitant tout contact humain. Ils ont découvert, entre autres choses que les coyotes de ville vivent plus longtemps que leurs congénères de la campagne, et qu'ils aident les humains en tuant les animaux dits nuisibles et d'autres petits animaux - y compris des animaux de compagnie vivant dehors. (Photo Stan Gerht porte une femelle coyote capturée dans la région métropolitaine de Chicago. Photo de courtoisie de Stan Gehrt). On les trouve n'importe où, depuis les parcs jusque dans les zones industrielles. Les scientifiques estiment qu'il y a jusqu'à 2 000 coyotes dans l'agglomération de Chicago et que ces statistiques s'appliquent probablement à d'autres paysages urbains de l'Amérique du Nord. Comme preuve de la faculté d'adaptation du coyote à n'importe quel habitat, on en a capturé certains dans Central Park à Manhattan en mars 2006. La tanière (le terrier du coyote) est très souvent située près de l'eau. Wikipedia -
Au moins cinq spécimens ont été aperçus depuis le début de l'année dans le centre de la ville. Et trois au cours du seul mois de mars. Un coyote dans le parc national du mont Hood, dans l'Oregon (nord-ouest des Etats-Unis). (MICHAEL DURHAM / MINDEN PICTURES / AFP) On ne les attendait pas au pied des buildings. Si New York est la porte d'entrée de l'Amérique, un nouvel habitant commence à y prendre ses aises : le Coyote. Sur le toit d'un bar, dans un parc ou devant une maison, il pointe désormais son museau au cœur de la mégapole. Au moins cinq coyotes, des canidés plus petits que les loups, ont été aperçus depuis le début de l'année dans le centre de New York, dont trois au cours du seul mois de mars. Un habitant du Queens a posté lundi 27 avril sur Twitter des photos d'un coyote se reposant sous un arbuste juste devant sa maison. Avec pour légende : "Coyote prenant le frais devant ma maison." NBC New York @NBCNewYork Coyote hiding against house in Queens is captured, police say http://4.nbcny.com/bsPpWSZ Photo: @joe_petito Pris en chasse par la police, l'animal a finalement été acculé, mardi, puis endormi. "Le coyote est actuellement logé au Centre de soins et de contrôle pour les animaux", a indiqué la police, qui a tweeté la photo de l'animal, visiblement assommé par la drogue employée par les vétérinaires. CBS New York @CBSNewYork Police Capture Coyote Spotted In Middle Village, Queens http://cbsloc.al/1IlgZ6J 4:09 AM - 29 Avr 2015 Le mois dernier, d'autres représentants de ces animaux, plus souvent associés aux prairies et aux déserts du Midwest et du sud-ouest des Etats-Unis, ont été vus sur le toit d'un bar de Long Island City (sur la berge de l'East River, face à Manhattan) et ailleurs dans le Queens. Parvenant à s'échapper à chaque fois. Le département des parcs de New York a précisé que le coyote était assez fréquent à travers l'Etat de New York, y compris dans les zones urbaines, et a appelé les habitants à ne pas paniquer car "la plupart des coyotes ne sont pas dangereux pour les humains". Francetv info 29/4/2015
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Une maison de retraite de Brest accueille une perruche pour éveiller l'intérêt des résidents touchés par Alzheimer. Reportage de France 2. À Brest (Finistère), Martial vit au milieu des patients depuis plus d'un an. Cette perruche permet d'éveiller l'intérêt des résidents touchés par Alzheimer. "Souvent les résidents vont s'occuper d'elle, en lui donnant à manger, en discutant", explique à France 2 Robertina Helevaut, assistante de soins. "Quand certains résidents sont renfermés sur eux même, elle va vers eux automatiquement pour rentrer en contact avec eux". Stimuler la parole, la mémoire, Martial aide aussi à maintenir l'attention. "On ne va pas soigner les personnes qui sont ici avec la perruche, mais c'est une façon d'accompagner autrement les résidents", explique la psychologue Élodie Michalat. Après les chats et les chiens, les oiseaux constituent un nouveau moyen sans médicament pour freiner l'évolution de la maladie. Francetv info 28/4/2015
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L'adolescent a eu un geste vulgaire envers un primate dans une ruelle de la ville de Shimla. L'animal n'a pas du tout apprécié. Un primate pas fan de singeries. Un adolescent, qui a avait fait un doigt d'honneur à un singe dans une ruelle de la ville de Shimla (Inde) a aussitôt été attaqué par l'animal, visiblement vexé par ce geste. KEEp_with 23/4/2015 Sur les images filmées par une caméra de vidéo-surveillance, on peut voir le jeune garçon désarçonné par l'attaque du primate qui laisse sa victime une fois que cette dernière se retrouve à terre. Le garçon s'est ensuite relevé puis a décidé de s'éloigner en abandonnant ses affaires sur le sol, qui ont fini par être ramassées par un ami. La vidéo postée sur YouTube le 23 avril a fait plus de 2 700 000 vues. Les singes en Inde sont connus pour leur comportement sans peur face aux humains et n'hésitent pas parfois à entrer dans les maisons pour voler de la nourriture ou saccager les lieux. Francetv info 27/4/2015
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Plusieurs habitants avaient signalé la présence d’un petit singe dans les rues de Caudebec-lès-Elbeuf à une trentaine de kilomètres de Rouen, jeudi 23 avril. Les agents des Services Techniques de la municipalité ont réussi à attraper l’animal. Elle s’appelle "Easy" et est âgée de 18 mois. Ce singe magot (macaque de Barbarie originaire du Maroc) a été retrouvé par l’agent d’astreinte de Caudebec-lès-Elbeuf, rue Scheurer Kestner, jeudi 23 avril vers 19h00. Plusieurs riverains avaient signalé la présence de l’animal. Mairie de Caudebec-lès-Elbeuf « Easy » a été immédiatement prise en charge par les Services Techniques Municipaux, en attendant que les démarches auprès des services compétents soient effectuées. Le propriétaire, détenant illégalement un animal sauvage, était dans l’incapacité juridique de récupérer ce singe. Placée dans une cage, Easy a été nourrie par les agents municipaux de fruits frais et de céréales, alimentation adaptée aux singes magot, durant ces quelques jours à Caudebec-lès-Elbeuf. Elle a quitté la commune lundi 27 avril, emmenée par un professionnel de la fondation 30 millions d’amis. Elle sera accueillie à la fondation AAP basé à Almere aux Pays-Bas, refuge européen pour primates et mammifères exotiques et recueillant des animaux issus du commerce illégal. Après une période de quarantaine, les animaux aptes à vivre en groupe entrent dans un processus de resocialisation pour ensuite être placés dans un milieu approprié, comme une réserve naturelle ou un parc zoologique respectueux de leurs besoins. F3 Haute-Normandie 28/4/2015
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Le bilan du séisme de samedi au Népal pourrait s'élever à 10'000 morts, a déclaré mardi le Premier ministre Sushil Koirala, alors plus de 5000 décès ont déjà été recensés. Les habitants déploraient la lenteur de la réaction des autorités face à la catastrophe. M. Koirala, qui a décrété trois jours de deuil national, a estimé que le bilan du séisme de samedi pourrait s'élever à 10'000 morts. La catastrophe a fait 5057 morts et plus de 10'000 blessés au Népal, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur, tandis qu'une centaine d'autres sont mortes en Inde et en Chine. Parmi ces victimes figurent les 18 alpinistes tués dans l'avalanche monstre qui s'est produite samedi sur l'Everest. Quelque 250 personnes, dont des touristes étrangers, sont portées disparues après une autre avalanche survenue mardi, a indiqué un responsable local. Jusqu'à 50'000 personnes pourraient être blessées suite au tremblement de terre, a affirmé de son côté Handicap International. Le type de blessures constatées lors de séismes est généralement lourd: fractures, écrasement des membres, gangrène. Au total, quelque huit des 28 millions d'habitants du Népal sont affectés, d'une manière ou d'une autre, selon l'ONU. Le Premier ministre népalais a déclaré que le gouvernement allait tenter de faire parvenir de l'aide d'urgence dans les villages les plus isolés. "Nous recevons des appels à l'aide de toutes parts. Mais nous sommes dans l'incapacité d'organiser simultanément les secours dans de nombreux endroits en raison du manque d'équipements et de spécialistes", a ajouté M. Koirala. Parallèlement dans Katmandou, la capitale ravagée, les habitants se pressaient dans les magasins pour faire des réserves de denrées de base. De longues files d'attente s'étaient formées devant les stations-service pour y faire le plein. Les hôpitaux sont débordés et les médecins sont mobilisés 24 heures sur 24 pour soigner les blessés dans des conditions très difficiles. Les morgues arrivent à saturation. Des appareils des forces aériennes de plusieurs pays se sont joints aux secours. La Suisse, qui dispose d'un bureau de coordination de la Direction du développement et de la coopération (DDC) au Népal, a envoyé sur place une équipe médicale de 10 personnes alors qu'une livraison de matériel d'aide humanitaire est prévue jeudi, a indiqué le Département fédéral des affaires étrangères dans un communiqué diffusé mardi. Sans attendre, le Programme alimentaire mondial a lancé une opération massive pour aider 1,4 million de personnes. Il va y consacrer 116 millions de dollars (110 millions de francs). Quant à l'UNICEF, elle a lancé un appel urgent aux dons, alors que près de 2,8 millions d’enfants sont touchés par la catastrophe. UNICEF Suisse a débloqué 400'000 francs pour l’aide immédiate. Des ONG suisses se mobilisent également. Alors que la Chaîne du Bonheur organise une collecte nationale le 5 mai, Terre des hommes, Caritas ou Solidar Suisse ont annoncé mardi l'envoi de personnel et de fonds. Romandie 28/4/2015
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Le Qatar inaugure un grand projet de récupération des gaz de torchère
Admin-lane a posté un sujet dans GAZ NATUREL
Doha - Le Qatar a officiellement inauguré mardi une usine de récupération des gaz habituellement brûlés dans des torchères, un projet représentant un milliard d'euros d'investissement qui est selon Doha le plus important projet environnemental au monde. Le projet de Récupération des gaz évaporés à la jetée (JBOG) capturera suffisamment de gaz pour alimenter l'équivalent de 175.000 voitures par an ou encore 300.000 maisons, selon des responsables qataris. Il permettra aussi au Qatar, plus important producteur mondial de Gaz naturel liquéfié (GNL), de produire ainsi 29 millions de pieds cubes de gaz supplémentaires par an. Vue de l'usine JBOG. Elle permettra de diminuer la production de gaz à effet de serre de l'équivalent de 1,6 million de tonnes de CO2 par an. [url=http://www.gulf-times.com/Mobile/Eco.-Bus. News/256/details/436980/JBOG-project-to-cut-LNG-carbon-emissions-in-Qatar]GulfTimes[/url] Selon des responsables qataris, cela fera diminuer la production de gaz à effet de serre de l'équivalent de 1,6 million de tonnes de CO2 par an. Il s'agit du plus grand projet environnemental au Qatar, a déclaré Saad Cherida Al-Kaabi, président de Qatargas, qui gère JBOG pour le compte de la compagnie nationale des hydrocarbures Qatar Petroleum et de RasGas. C'est aussi le plus important au monde, mais je laisse les autres confirmer cela. L'usine JBOG récupère les gaz qui s'échappent au moment des opérations de chargement du carburant sur les bateaux et dont on se débarrasse habituellement en les brûlant en torchère. Les promoteurs du projet affirment que leurs techniques permettront de diminuer de 90% le torchage au port de Ras Laffan, dans le nord du Qatar, le plus important terminal d'exportation de GNL au monde. Au lieu de gâcher le gaz qui s'échappe en le brûlant, le projet JBOG le récupérera pour le transporter vers une zone centrale de compression, où il sera comprimé afin de pouvoir être réutilisé. Selon M. Kaabi, le projet a été conçu en fonction de critères écologiques et non économiques, en dépit des prédictions selon lesquelles la production abondante du Qatar pourrait faire face à une concurrence accrue des Etats Unis ou de l'Australie ces prochaines années. L'usine, qui fonctionne depuis octobre, a déjà permis de récupérer les gaz émis lors du chargement de 500 bateaux. Elle a été inaugurée officiellement mardi en présence de nombre de personnalités, dont le Premier ministre du Qatar cheikh Abdallah Ben Nasser Ben Khalifa Al-Thani. Quelque 3.500 ouvriers ont participé à la construction de l'usine, qui a nécessité 22 millions d'heures de travail. Romandie 28/4/2015 -
Kiev - Un incendie de forêt s'est déclaré mardi en Ukraine à proximité de la centrale de Tchernobyl, théâtre de la pire catastrophe du nucléaire civil en 1986, ont annoncé des responsables du service d'Etat des Situations d'urgence. Le feu est à 15-20 kilomètres, a précisé à l'AFP une porte-parole du site, Maïa Roudenko, ajoutant qu'il n'y a aucun problème là-bas. Ruplytv 28/4/2015 Selon le service d'Etat des situations d'urgence, l'incendie s'est déclaré en début d'après-midi heure locale (vers 09H15 GMT), se propageant sur plusieurs centaines d'hectares. Mais plusieurs heures plus tard il n'était toujours pas maîtrisé malgré l'envoi de près de 200 hommes, de plusieurs véhicules d'urgence, un hélicoptère et deux avions An-32. Néanmoins le chef des services des Situations d'urgence, Zorian Chkiriaka, a affirmé que la situation est sous contrôle, sur sa page Facebook. Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk s'est rendu dans la journée dans la zone pour rencontrer les pompiers, selon des images de la télévision. Je voudrais tout d'abord vous rassurer. La situation est sous contrôle, a-t-il, lui aussi, déclaré, de retour à Kiev, depuis l'aéroport de Jouliany. Nos services des Situations d'urgence font tout pour arrêter la propagation de l'incendie, a-t-il ajouté. Peu auparavant, le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov avait souligné que la hauteur des flammes et de soudaines rafales de vent créaient une grave menace de propagation. Il a souligné que la situation en raison de ces rafales de vent avait empiré à partir de 18H30 (15H30 GMT). Selon lui, l'incendie touche une zone d'environ 400 hectares de forêt. Joint par l'AFP, un représentant de l'inspection d'Etat sur la réglementation nucléaire a déclaré que le niveau de radiation au niveau de la centrale de Tchernobyl n'avait pas changé. L'Ukraine a marqué dimanche le 29e anniversaire de l'explosion d'un réacteur de la centrale, sur fond de débat persistant concernant le bilan humain de cette catastrophe de 1986. Le comité scientifique des Nations unies sur les effets des rayonnements ne reconnaît officiellement que la mort de 31 opérateurs et pompiers directement liée à la catastrophe, alors que l'ONG Greenpeace parle d'au moins 100.000 morts imputables à la contamination radioactive, essentiellement parmi les liquidateurs. Il s'agit de ces centaines de milliers de personnes dépêchées par les autorités soviétiques sans véritable protection sur les lieux de l'accident pour éteindre l'incendie, nettoyer la zone contaminée et construire à la va-vite une chape de béton baptisée sarcophage afin d'isoler le réacteur touché. Malgré l'accident, la centrale de Tchernobyl a continué de fonctionner et produire de l'électricité jusqu'en 2000, date de l'arrêt de son dernier réacteur opérationnel. Aujourd'hui, des travaux y sont effectués afin de bâtir une nouvelle chape d'acier, près du réacteur n°4 qui avait explosé le 26 avril 1986, contaminant une grande partie de l'Europe mais surtout l'Ukraine, le Bélarus et la Russie. Le sarcophage, construit dans l'urgence, est en effet fissuré. La construction de cette gigantesque chape d'acier de plus de 20.000 tonnes, estimée au total à plus de 2 milliards d'euros, est financée par des donations internationales gérées par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd). La fin de ce projet, réalisé par Novarka, coentreprise des groupes français Vinci et Bouygues, était d'abord prévue pour fin 2015, avant d'être repoussée l'an dernier à la fin 2017 en raison de difficultés technologiques dues à sa complexité, selon la Berd. Romandie 28/4/2015
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Une enquête internationale indique que certains sons aigus semblent provoquer des convulsions surtout chez les vieux chats. Le crissement d'une feuille d'aluminium ou le tintement d'une cuillère contre un bol de céramique peuvent suffire. Cette recherche a été entreprise par des vétérinaires spécialistes en neurologie au Royaume Uni et aux Etats-Unis à la demande du groupe caritatif "International Cat Care". Kuching Mahal, un Birman de 16 ans qui connaît des crises félines audiogènes. Image de courtoisie Sarie Gilbertson "Nous avons reçu des centaines de réponses de partout dans le monde de personnes ayant remarqué que leur chat avait des convulsions déclenchées par certains types de sons", écrivent les auteurs de cette recherche publiée dans le "Journal of Feline Medicine and Surgery" (Pdf en anglais). Ces propriétaires de chats ont également indiqué que leurs vétérinaires n'avaient aucune information au sujet de ce trouble et le plus souvent ne pensaient pas qu'un son puisse provoquer des convulsions. Ces chercheurs, dont Mark Lowrie et Laurent Garosi du centre de soins vétérinaires Davies Veterinary Specialists à Londres, ont conclu que ce syndrome était une réalité. Ils ont compilé et examiné des informations provenant de 96 cas, analysant le type et la durée des convulsions et les sons les ayant déclenchées chez ces chats. Ainsi, certains de ces félins souffrent bien de crise d'épilepsie réflexe provoquée par des sons, un phénomène également connu chez les humains. Ces chats perdent conscience avec un raidissement du corps et sont agités de mouvements réflexe souvent pendant plusieurs minutes. Les vétérinaires ont baptisé ce nouveau syndrome épilepsie réflexe féline audiogénique (FARS). Ils ont déterminé que ce syndrome se produisait chez des chats avec et sans pedigree. Parmi les félins de race, le chat birman paraît être de loin le plus touché. Ce syndrome affecte également davantage les plus vieux chats âgés en moyenne de 15 ans. Les sons qui provoquent le plus souvent ce syndrome sont : - le crissement d'une feuille de métal (79 cas), - le tintement d'une cuillère de métal frappant un bol en céramique (72 cas), - le froissement d'une feuille de papier ou d'un sac en plastique (71 cas), - le bruit fait en tapant sur un clavier d'ordinateur (61 cas), - le bruit des pièces de monnaie ou des clés qui se heurtent (59 cas), - frapper un clou avec un marteau (38 cas) - et même le claquement de la langue du propriétaire du chat (24 cas). Romandie 28/4/2015
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Suisse : Déraillement à Daillens: 25 tonnes d'acide sulfurique déversées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollutions
Les travaux se sont poursuivis mardi à Daillens (VD) après le déraillement samedi d'un train transportant des matières dangereuses. Le trafic ferroviaire reste suspendu sur le tronçon. Doris Leuthard rappelle que la Suisse applique des standards de sécurité sévères. Plus de 150 personnes sont engagées en permanence sur le site de l'accident. Durant la nuit, les secours ont réussi à relever et à vider le wagon d'acide chlorhydrique, une opération délicate. Sur les lieux du déraillement du convoi de marchandises en gare de Daillens. (keystone) / Le Temps "Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour aller le plus vite possible. Mais notre principal souci, c'est la sécurité", a expliqué mardi à l'ats Denis Froidevaux, chef de l'Etat-major cantonal de conduite. Douze "cas bénins d'intoxication" se sont produits lors des manoeuvres de relèvement. "Six personnes ont dû être conduites à l'hôpital pour un contrôle. Ces employés ont été incommodés par l'acide chlorhydrique au moment où on a relevé le wagon. Cela montre qu'il faut être très prudent", a ajouté M. Froidevaux. Ces six hommes ont pu quitter l'hôpital durant la nuit. Les pompiers et des employés spécialisés procèdent actuellement aux travaux préparatoires pour le relevage des autres wagons, qui seront ensuite évacués du périmètre. "Cela va prendre entre 24 et 36 heures. Si tout se passe correctement, cela pourrait être terminé mercredi dans la journée", a évalué Denis Froidevaux. Suivront le dégrappage du ballast et de la terre souillée par les 25 tonnes d'acide sulfurique qui se sont échappées d'une citerne samedi. Puis les CFF pourront commencer les travaux de reconstruction de la ligne. Aucun train ne peut circuler sur ce tronçon, et ceci pour plusieurs jours encore. Les CFF ont renforcé leur dispositif avec plus de 20 bus qui ont pu effectuer mardi plus de 300 courses par jour entre Cossonay-Penthalaz et Yverdon-les-Bains, ainsi que vers La Sarraz, a expliqué Jean-Philippe Schmidt, porte-parole des CFF. Les temps de parcours supplémentaires sont estimés entre 30 et 60 minutes en moyenne. Ils peuvent être plus élevés encore pour les voyageurs qui viennent de Neuchâtel et doivent passer par Berne. Interrogée par "24 Heures", la conseillère fédérale Doris Leuthard rappelle que "le risque zéro n'existe pas" en matière de transport de matières dangereuses. Mais "si l'on regarde les tonnages qui transitent chaque jour sur le réseau ferré, on peut dire que la sécurité est assurée", a-t-elle poursuivi. Lundi à Berne, certains spécialistes de la Confédération se disaient soulagés qu’aucun wagon ni aucun produit n’ait pris feu, ce qui a limité les dégâts. Ceux-ci son néanmoins importants. Lundi, les travaux d’évacuation des substances se poursuivaient. Les wagons accidentés ne pourront être dégagés que lorsqu’ils auront été vidés. Et ce n’est qu’après cela que la voie pourra être remise en état. Cela signifie que l’interruption du trafic, très problématique pour les pendulaires, durera encore plusieurs jours. L’accident aurait donc pu être plus grave. Selon les deux rapports de l’OFT, les endroits à risques pour la population et l’environnement sont limités. Fin connaisseur du monde des transports, l’ancien conseiller aux Etats Michel Béguelin relève que «la réglementation est déjà sévère et coûteuse et que des entreprises comme Syngenta et Lonza ont besoin de matières premières pour leurs activités». Mais est-il possible de réduire encore les dangers potentiels? Le conseiller d’Etat genevois Antonio Hodgers, écologiste, souhaite que l’industrie chimique valaisanne compose sur place les produits toxiques dont elle a besoin. Sur La Première, il a même proposé que Genève soutienne des installations de production en Valais. Cette démarche est notamment motivée par le fait que les convois de chlore qui circulent de Lyon vers le Valais traversent des quartiers où Genève aimerait construire des logements. Cela n’a pas échappé au conseiller national valaisan Yannick Buttet, qui souhaite qu’on évite de jouer un canton contre un autre. «Mais il faut jeter des ponts. Des projets d’écologie industrielle pourraient amener des synergies». Il a l’intention d’aller rencontrer Doris Leuthard prochainement avec son collègue genevois Guillaume Barazzone, membre du PDC comme lui, pour voir ce qui pourrait être fait. La recherche d’une solution sur les sites chimiques eux-mêmes paraît en tout cas préférable à des acheminements routiers. Le Temps 28/4/2015 Voir ICI un diaporama photo de l'intervention sur les wagons renversés. Romandie 28/4/2015 -
Jusqu'à 50'000 personnes pourraient être blessées suite au tremblement de terre qui a frappé le Népal samedi, a affirmé mardi Handicap International. Les 50 employés de l'ONG présents sur place donnent la priorité aux soins aux blessés. Leur objectif est d'appuyer les hôpitaux saturés, de limiter les risques de handicaps durables en proposant un suivi après la sortie de l’hôpital, et de prodiguer des soins de réadaptation, a précisé l'ONG. Le nombre de blessés ne cesse de s’accroître: 6500 sont officiellement recensés, mais leur nombre pourrait dépasser les 50'000, de nombreuses zones proches de l’épicentre du séisme n’ayant pas encore reçu de l’aide, compte tenu des difficultés d’accès, a affirmé Handicap. Le type de blessures constatées lors de tremblements de terre est généralement lourd: fractures, écrasement des membres, gangrène. Afin que les blessures ne s’aggravent pas et que les patients ne développent pas de séquelles invalidantes, il est important que les blessés soient rapidement pris en charge puis qu’ils aient accès à des soins de réadaptation. Hélène Robin, responsable de l’urgence Népal à Handicap International, a comparé la situation au séisme de janvier 2010 à Haïti. "Notre intervention en Haïti après le tremblement de terre nous a appris qu’il faut conserver un contact avec les blessés quand ils rentrent chez eux ou chez des proches, pour continuer à leur apporter des soins et donc éviter qu’ils ne développent des handicaps définitifs", a-t-elle souligné. Le Premier ministre népalais a décrété trois jours de deuil national en souvenir des victimes du séisme qui a tué plus de 5000 personnes selon un dernier bilan. Il a aussi remercié les donateurs, lors d'une allocution télévisée mardi. "En mémoire des Népalais, des frères et soeurs étrangers, des anciens et des enfants qui ont perdu la vie dans ce séisme meurtrier, nous avons décidé d'observer trois jours de deuil national à partir d'aujourd'hui", a déclaré Sushil Koirala. Romandie 28/4/20145
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Katmandou - Quelque 250 personnes sont portées disparues après une avalanche survenue mardi dans une région du Népal proche de l'épicentre du récent séisme meurtrier et se trouvant sur un parcours de trekking connu, a indiqué un responsable local. Une avalanche est survenue aujourd'hui dans l'après-midi à Ghodatabela, une zone se situant sur le trek connu de Langtang, a dit ce responsable, Uddhav Prasad Bhattarai. Il est difficile de donner le nombre exact de disparus mais ils pourraient être 250 selon une première estimation. Des touristes étrangers pourraient se trouver parmi les personnes disparues mais la zone est difficile d'accès et les communications compliquées, a ajouté ce responsable. Les opérations de secours ont commencé mais sont freinées par le mauvais temps, selon M. Bhattarai. Romandie 28/4/2015
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La vie reprend peu à peu son cours dans la capitale népalaise. Une équipe de France 3 fait un point sur la situation. De nombreux Népalais quittent les villes pour rejoindre la campagne après le violent séisme de samedi 25 avril. Tous ont peur d'éventuelles nouvelles répliques ou d'effondrements des bâtiments. Katmandou n'est plus que ruines et gravats. Après le chaos de ces derniers jours, la vie reprend lentement son cours, mais les problèmes restent nombreux. "Tout est sale, pas de toilettes convenables, pas d'eau, pas d'électricité", déplore une habitante au micro de France 3. Devant les rares camions-citernes de l'armée, les files d'attente s'allongent pour obtenir un peu d'eau. Sur les bords de la rivière Bagmati, les crémations ont commencé. Pour éviter les épidémies, "le gouvernement népalais a ordonné les crémations pendant 24 heures. L'armée a fourni le bois et les corps sont brulés sur place", explique un Népalais. Francetv info 28/4/2015
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Au moins 18 alpinistes ont trouvé la mort sur les pentes du mont Everest samedi 25 avril, suite au violent séisme qui a frappé le Népal. Un trekkeur allemand, Josh Kobush, a filmé l'avalanche mortelle qui s'est abattue sur le camp de base de l'Everest, situé à 5 500 mètres d'altitude. Au cœur de l'avalanche, engloutis par le nuage blanc, les alpinistes sont recouverts de neige, haletants de peur. En une fraction de seconde, tout a été balayé. Pris dans la tourmente, Michael Churton, un jeune alpiniste anglais, raconte son calvaire. "Tout a disparu. Nos tentes n'étaient plus là. Les gens ont été propulsés. Une personne a disparu sans qu'on sache si elle est encore vivante", confie-t-il. Un premier décompte fait état de 18 morts et une soixantaine de blessés. Les plus gravement blessés ont été évacués par hélicoptère et les plus valides sont redescendus par leurs propres moyens, avec des images cauchemardesques en tête. "Nous avons vu des horreurs. Certains ont eu le bras arraché par des chutes de pierres", confient, au micro de France 3, deux rescapés. Lundi 27 avril, environ 800 personnes sont toujours quelque part sur les flancs de l'Everest. Francetv info 28/4/2015
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Terminaux bondés, file d'attente de plus d'un kilomètre avant d'embarquer... Trois jours après le terrible séisme qui a frappé le Népal, samedi 25 avril, l'aéroport international Tribhuvan de Katmandou est en plein chaos. De nombreuses organisations humanitaires parties lundi soir pour Katmandou ont été obligées de faire escale dans d'autres villes (New Delhi, Bangkok, Abu Dhabi) faute de pouvoir atterrir au Népal. "Toutes les associations présentes dans l'avion affrété par le ministère des affaires étrangères français sont bloquées", indique Sarah Erskine, membre de l'association Solidarités international, contactée par francetv info. "Nous avons fait escale cette nuit à l'aéroport d'Abu Dhabi et nous devrions arriver mercredi matin à Katmandou, mais cela retarde beaucoup les secours". Des touristes attendent devant l'aéroport de Katmandou (Népal), le 27 avril 2015. (AXEL HAGER / DPA) Selon RTL Belgique, une équipe de 43 secouristes belges, partie dimanche soir, attend toujours de pouvoir atterrir à Katmandou. Lundi, leur avion a dû faire demi-tour faute de place et a fait escale à New Delhi (Inde). De nombreuses organisations connaissent le même sort : des avions chargés d'aide humanitaire en provenance de Singapour n'ont pas pu atterrir à Katmandou lundi à cause de la congestion. Ils ont été déroutés et ont atterri à Calcutta, en Inde, précise le journal The Straits Times (en anglais). Après le violent séisme qui a fait plus de 4 000 morts et 7 900 blessés, des milliers de survivants et de touristes tentent de quitter le pays. Sur les réseaux sociaux, certains passagers montrent des photos des files d'attente devant l'aéroport et de la cohue qui règne à l'intérieur du bâtiment. Denis Therriault @DenisTherriault #Kathmandu | Aéroport international plein d'étrangers qui veulent quitter pays #NepalQuake http://xhne.ws/JUEX1 2:08 PM - 26 Avr 2015 Un touriste américain en visite au Népal a filmé l'intérieur de l'aéroport. "Ici, c'est le chaos total, l'aéroport est très petit et c'est la seule manière de quitter le pays. Les gens attendent de savoir si leur vol va décoller. Certains dorment par terre depuis deux jours." Sur sa vidéo, publiée sur ABC News (en anglais), on peut voir des files d'attente de plusieurs mètres devant l'aéroport et des dizaines de personnes assises par terre, en attendant de pouvoir embarquer. Francetv info 28/4/2015
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Trois jours après le séisme au Népal, les secouristes et l'armée népalaise fouillent les décombres des immeubles de Katmandou, à la recherche de rescapés. Sur ces images tournées lundi 27 avril, des soldats extirpent une femme des gravats, avant de l'évacuer par hélicoptère. Selon les Nations unies, le séisme a affecté 8 millions de personnes. Plus de 1,4 million de personnes ont besoin de nourriture, la population manquant également d'eau et d'abris, précise l'organisation dans un rapport. Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur, 4 349 personnes ont été tuées et plus de 7 000 personnes blessées par le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé la région samedi. "C'est un défi et un moment très difficile pour le Népal", a déclaré le Premier ministre, Sushil Koirala, qui en appelle à l'aide internationale pour obtenir des tentes et des médicaments. Francetv info 28/4/2015