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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Le puissant séisme de la semaine dernière au Népal a fait au moins 6204 morts et 13'932 blessés, selon le dernier bilan communiqué vendredi par les autorités du pays himalayen. D'après l'ONU, huit des 28 millions de Népalais ont été affectés par cette secousse. Deux survivants, un adolescent de 15 ans et une jeune femme, ont été sortis jeudi des gravats sous lesquels ils avaient été ensevelis samedi 25 avril dans la capitale Katmandou, dévastée par la secousse. Ces découvertes offrent une rare éclaircie dans un horizon très sombre pour le Népal. Les coordinateurs de l'aide ont prévenu que certains villages très touchés ne pouvaient être rejoints qu'après cinq jours de marche. Les Nations unies ont lancé un appel de fonds de 415 millions de dollars. BBC News 30/4/2015 "Nous pouvons nous attendre à ce que la situation soit la même, si ce n'est pire, en beaucoup d'autres endroits où l'aide n'est pas encore parvenue", a ajouté Jagan Chapagain. La FICR a souligné qu'on évaluait à jusqu'à 40'000 le nombre des maisons détruites dans le seul district de Sindupalchowk, où, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 1400 personnes ont péri. La Société de la Croix-Rouge du Népal a de son côté annoncé qu'elle avait pratiquement épuisé ses stocks d'aide qui n'étaient suffisants que pour 19'000 familles. Cliquez ICI pour faire un don pour le Népal (FICR). Romandie 1/5/2015
  2. Londres - L'un des cultes les plus fortunés de la planète, l'Église d'Angleterre, a annoncé qu'elle allait abandonner tout investissement dans le charbon et le pétrole de sables bitumineux pour lutter contre le réchauffement climatique. Cette sortie de ces deux sources d'énergie, parmi les plus polluantes, constitue une victoire pour les associations écologistes qui poussent les investisseurs à s'en retirer. Le changement climatique est l'un des problèmes les plus urgents de notre monde, a déclaré jeudi soir l'évêque Nick Holtam, le monseigneur environnement de l'Église d'Angleterre, l'autorité morale des quelque 80 millions d'Anglicans. L'Église va vendre l'équivalent de 12 millions de livres (16,5 millions d'euros) d'actifs dans les activités d'exploitation de charbon et de pétrole de sables bitumineux, ont expliqué ses responsables dans un communiqué. Elle va aussi aussi cesser d'investir dans des entreprises dont plus de 10% des revenus proviendraient de l'exploitation de ces sources d'énergie fossiles. L'Église possède au total quelque 9 milliards de livres (12,4 milliards d'euros) d'actifs dans une variété de secteurs, sur lesquels elle s'appuie pour financer ses activités et payer les retraites de son clergé. L'Église a la responsabilité morale de parler et agir pour l'environnement et la justice, car ce sont les pauvres qui sont les plus vulnérables au changement climatique, a souligné Richard Burridge, un responsable du panel de l'investissement éthique de l'Église. Cette responsabilité implique que l'Église réduise ses propres émissions de dioxyde de carbone, mais aussi qu'elle infléchisse la manière dont son argent est investi et qu'elle travaille avec les entreprises sur cette question vitale, a-t-il ajouté. L'Église d'Angleterre prévoit d'augmenter ses investissements dans des activités faiblement émetteuses de gaz à effet de serre. Elle compte aussi travailler avec les organisateurs de la Conférence internationale sur le climat organisée en décembre à Paris. La réunion intergouvernementale de Paris doit aboutir à un accord de long terme avec des objectifs chiffrés d'émissions et une voie claire en direction d'un avenir avec peu de dioxyde de carbone, a souligné le directeur des investissements de l'Église, Tom Joy. L'objectif fixé à la conférence climat de Paris est de prendre des engagements pour contenir le réchauffement climatique en deçà de 2 degrés Celsius d'ici la fin du siècle. Chez les catholiques, le pape François doit publier prochainement une encyclique sur l'environnement, qui pourrait peser dans le débat sur cette question. Romandie 1/5/2015
  3. Los Angeles - Le fabricant californien des véhicules électriques de luxe Tesla a dévoilé jeudi une batterie pour domicile destinée selon le fondateur de la société Elon Musk à changer la totalité de l'infrastructure énergétique dans le monde. Cette batterie baptisée Tesla Powerwall peut stocker l'électricité fournie par des panneaux solaires ou par le réseau électrique au moment où celui-ci fournit de l'électricité bon marché, notamment pendant les heures de nuit, a précisé la société. La batterie peut également servir en cas de coupure de courant, a ajouté Tesla. MobiLives 30/4/2015 La Tesla Powerwall sera une grande avancée pour les communautés les plus pauvres du monde, a ajouté le patron de Tesla, car elle permet de se passer des réseaux électriques. Tesla avait annoncé l'année dernière la construction de la plus grande usine mondiale de batteries lithium-ion dans l'état américain du Nevada, une usine géante de 5 milliards de dollars en collaboration avec le géant japonais de l'électronqiue Panasonic. Elon Musk est un entrepreneur d'origine sud-africaine, qui est devenu une star pour ses succès aussi bien dans l'automobile que dans l'industrie spatiale privée (SpaceX). Auparavant, il avait fait fortune grâce à la société de paiements sur internet PayPal. Romandie 1/5/2015
  4. Tokyo - Le Japon envisage de réduire de 26% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030, en vue d'un accord international lors de la conférence COP21 sur le climat à Paris en décembre, a annoncé vendredi le gouvernment nippon. Cet objectif, proposé par une commission d'experts gouvernementale réunie jeudi, est supérieur aux données qui avaient filtré récemment, évoquant une diminution des rejets de CO2 et autres gaz de 21,9% entre 2013 et 2030. Le chiffre de 26% n'est toutefois pas encore gravé dans le marbre: il reste encore au moins un mois de débats et de consultations publics avant le feu vert du cabinet. Il est probable que le Premier ministre, Shinzo Abe, l'annonce officiellement lors du prochain sommet du G7 en Allemagne fin juin, selon les médias. Toutefois, cet objectif manque singulièrement d'ambition aux yeux des écologistes qui relèvent que la réduction de 26% par rapport à 2013 équivaut à une diminution de 17% seulement si l'on prend en compte le niveau de l'année 1990. Le Japon avait dit il y a cinq ans vouloir abaisser ses émissions de gaz à effet de serre de 25% entre 1990 et 2020, mais la catastrophe de la centrale de Fukushima (mars 2011) a rendu illusoire cette ambition qui reposait sur un usage accru de réacteurs nucléaires. Plus aucun réacteur ne fonctionne dans l'Archipel depuis l'accident de Fukushima. Pour atteindre l'objectif affiché, le gouvernement de Shinzo Abe plaide pour un redémarrage du nucléaire: le ministère de l'Industrie a proposé cette semaine qu'un cinquième (20 à 22%) de l'électricité au Japon soit tirée de cette énergie à l'horizon 2030. Un objectif jugé irréaliste par les écologistes. A côté de la ressource nucléaire, la proportion des énergies renouvelables devrait être doublée pour atteindre 22 à 24%, le reste étant fourni par les centrales thermiques (gaz, charbon, pétrole) qui produisent actuellement 90% de l'électricité. - Les 28 pays de l'Union européenne se sont fixés pour ambition de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici à 2030. - De leur côté, les Etats-Unis, le deuxième plus gros pollueur au monde derrière la Chine, ont affiché un objectif de réduction de 26% à 28% de leurs émissions d'ici à 2025 par rapport à 2005. Pékin s'est pour sa part engagé à ce que ses émissions cessent d'augmenter à partir de 2030. Romandie 1/5/2015
  5. J'ai trouvé, l'association en question c'est le CHEM : Cliquez ICI Cette association avait lancé une mise en garde contre d'autres associations prétendant sauver des chevaux... qui étaient nombreuses en ligne (internet), mais que l'on ne voyait pas sur le terrain. Mais qui n'hésitaient pas à avoir recours à ClicAnimaux ou d'autres sites pour parvenir à récolter de l'argent... souvent pour rien ! ou de manière mensongère. C'est d'ailleurs pour ce motif que je ne vais plus sur certains sites... Les seuls auxquels je rends encore visite ou pour lesquels j'interviens c'est ActuAnimaux et l'association Galgos et les grandes associations comme 30 millions d'amis... Lire ICI les mises en garde. N'hésitez pas à lui poser les questions qui vous tracassent au sujet des chevaux de l'association citée. Le Chem devrait être en mesure de vous répondre. Bonne fin de soirée.
  6. Bonsoir et bienvenue sur LANE. Difficile de vérifier les dires d'une asso si celle-ci ne joue pas la transparence. Il y a déjà un certain temps une ou deux autres associations ont mis en garde contre d'autres assos prétendant sauver des chevaux car il semblerait que certaines d'entre-elles trompent les amis des animaux... Dès que je peux, je recherche le lien comme cela vous vous pourrez envoyer un message et demander des informations comme vous l'avez fait ici. Je vous tiens au courant le plus vite possible.
  7. En direct de Katmandou, Hakim Abdelkhalek fait un point sur la situation sur place et dans les zones alentours. Cinq jours après le violent séisme qui a frappé le Népal, la situation s'améliore peu à peu à Katmandou, mais dans les zones reculées, la situation reste très alarmante. "Imaginez des villages complètement détruits", rapporte Hakim Abdelkhalek avant d'ajouter que "là-bas, les habitants manquent de tout, d'eau, de nourriture, d'électricité. Certains n'ont pas vu de secouristes depuis six jours". Le problème pour ces zones, c'est qu'elles ne sont accessibles que par des petites routes qui ont été coupées par le tremblement de terre. "La seule solution possible, ce sont les hélicoptères, qui commencent des rotations pour pouvoir larguer régulièrement des vivres", poursuit l'envoyé spécial de France 2 avant de conclure : "C'est un peu une course contre la montre qui a commencé, pour pouvoir sauver le plus d'habitants possible de ces zones reculées du Népal". Francetv info 30/4/2015
  8. Astana (Kazakhstan) - Les travaux en vue du redémarrage de la production du gisement de pétrole géant de Kachagan, au Kazakhstan, devraient s'achever fin 2016, a indiqué jeudi le ministre de l'Énergie de cette ex-république soviétique. Découvert en 2000 dans la mer Caspienne, le champ géant et stratégique de Kashagan est l’un des projets les plus complexes jamais menés par l'industrie pétrolière. Total Kachagan avait produit ses premiers barils le 11 septembre 2013, mais des fuites à répétition sur le gazoduc relié au gisement avaient conduit sa mise à l'arrêt de le 9 octobre suivant. Les infrastructures du gisement de Kachagan sont en cours de réparation conformément au calendrier, a déclaré Vladimir Chkolnik. Nous sommes actuellement trois semaines en avance. Les travaux devraient être terminés d'ici à décembre 2016 et l'extraction du pétrole pourra reprendre, a-t-il ajouté. Le gisement de Kachagan est considéré comme l'une des plus importantes découvertes d'hydrocarbures de ces 40 dernières années. Le projet est détenu par Total, Eni, ExxonMobil, Shell et la société kazakhe KazMunaigas (chacun à hauteur de 16,81%), ainsi que par le japonais Inpex (7,56%) et le chinois CNPC (8,33%). Le gisement est très compliqué techniquement à exploiter, surtout dans un contexte de chute des cours du pétrole. Il s'agit de la plus importante découverte dans le monde depuis les champs pétroliers d'Alaska, il y a des réserves immenses, mais le gisement est très compliqué, a reconnu le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev lundi, au lendemain de son élection pour un cinquième mandat, évoquant de hauts niveaux de gaz corrosif et une pression énorme. On ne peut que s'imaginer les équipements nécessaires, a poursuivi l'homme fort du Kazakhstan, qui dirige ce pays d'Asie centrale depuis son indépendance en 1991. La production du gisement kazakh doit en théorie atteindre progressivement 370.000 barils par jour en 2015, puis un plateau de pleine production de 1,5 million de barils par jour (mbj). Romandie 30/4/2015
  9. L'évacuation des wagons qui ont déraillé samedi à Daillens (VD) s'est terminée jeudi. Ils ont tous été transportés à Monthey (VS) à disposition des enquêteurs. Les travaux de dégrappage et de forage vont débuter. Trois wagons ont été évacués par route et un par rail. "Le dernier à être évacué était celui contenant le méthylènedianiline", a indiqué jeudi à l'ats, Sylvain Rodriguez, à la tête de la direction générale de l'environnement (DGE). Et d'ajouter que l'on peut exclure "toute dispersion dans la nature" de ce produit cancérigène. Les wagons évacués, la remise en état du site par les CFF a pu commencer. Photo: KEYSTONE / LeNouvelliste Pour procéder aux évacuations, les sapeurs-pompiers ont dû s'équiper de combinaisons étanches et d'appareils respiratoires isolants d'un poids d'environ 20 kilos. En collaboration avec d'autres spécialistes, ils ont dû démonter plusieurs citernes, désolidariser des châssis et enlever des isolations, a précise l'Etat-major cantonal et de la police vaudoise. Le dégrappage des sols et l'élimination des terres polluées devaient commencer dans la nuit de jeudi à vendredi. Entre 2000 et 3000 m3 de terre sont concernés. Afin de pouvoir permettre ces travaux, l'axe routier Daillens-Eclépens reste fermé. Du côté des eaux superficielles, celles de la Venoge y compris, aucune atteinte n'a été constatée pour l'heure. Reste qu'un point d'interrogation subsiste sur l'état de la nappe phréatique. "Les travaux de forage débutent. Nous n'avons pas d'échéance précise quant aux résultats d'une éventuelle pollution de la nappe", poursuit Sylvain Rodriguez. Pour rappel, 25 tonnes d'acide sulfurique se sont déversées dans le sol, trois tonnes de soude ainsi que des quantités "marginales" d'acide chlorhydrique après le déraillement du train samedi à 02h54. Dès jeudi soir, la direction des travaux doit par ailleurs passer des mains de l'Etat-major aux CFF, sous la surveillance de la DGE pour les aspects environnementaux. Concernant les trains, pour l'heure, le dispositif reste inchangé avec un système de bus de remplacement, au nombre d'une trentaine, et de déviations. Environ 25'000 personnes sont touchées chaque jour par ces perturbations, selon les CFF. C'est un wagon qui est vraisemblablement à l'origine du déraillement. En perdant des pièces, il aurait provoqué la sortie de voie de la fin du convoi. Romandie 30/4/2015
  10. Katmandou - Une femme a été sortie vivante jeudi soir des décombres d'une guesthouse à Katmandou par des secouristes français, cinq jours après le séisme au Népal qui a fait plus de 5.800 morts, a constaté un photographe de l'AFP. Quelques heures plus tôt, un adolescent de 15 ans avait été retrouvé vivant sous les ruines de la guesthouse où il travaillait à Katmandou, avec quelques contusions, une découverte déjà considérée comme un miracle. ODN 30/4/2015 La rescapée, âgée d'une trentaine d'années, travaillait aux cuisines de la guesthouse, a indiqué à l'AFP un membre des secours militaires népalais, le major Uttam, sur les lieux du sauvetage. Elle était blessée mais consciente et elle parlait. Elle a été envoyée à un hôpital militaire, a-t-il ajouté. Grâce à leur système d'écoute pour le sauvetage d'urgence, les secours français ont entendu quelqu'un respirer sous les gravats, a expliqué un membre du groupe de secours catastrophe français. On a entendu un simple souffle qui nous a indiqué qu'il y avait sûrement quelqu'un dessous. Elle va bien et je pense qu'elle va s'en sortir sans problème. Elle est jeune et robuste, elle l'a prouvé en restant dans ce trou, a commenté auprès de l'AFP vidéo ce secouriste, Thierry Velu. Romandie 30/4/2015
  11. Kiev - Les pompiers ont en grande partie éteint le feu de forêt qui s'était déclaré en Ukraine dans la zone contaminée par les radiations près de la centrale accidentée de Tchernobyl, et espèrent l'étouffer complétement dans un à deux jours, ont indiqué jeudi les autorités. Il n'y a plus de foyers d'incendie ouverts mais le feu couve dans certains endroits, a assuré le chef adjoint du service d'État pour les Situations d'urgence Mykola Tchetchotkine, cité par l'agence Interfax-Ukraine. Jusqu'à la liquidation totale (du feu), nous allons encore observer la situation et arroser des sites suspects pendant un à deux jours, a-t-il poursuivi, assurant encore que le taux de radiation était mesuré régulièrement et ne dépassait pas la norme habituelle ni dans la zone de l'incendie ni ailleurs. Un scientifique ukrainien a toutefois dénoncé l'absence de moyens de protection, notamment de masques, pour les secouristes. Leurs organes de respiration ne sont pas protégés, ils se servent tout simplement de pelles pour abattre les flammes et aspirent cette fumée, a déclaré, selon Interfax-Ukraine, Sergui Azarov, un responsable de l'Institut public des études nucléaires. Jeudi matin, la service des Situations d'urgence a annoncé que la superficie de l'incendie a pu être réduite de 320 hectares à 70 hectares et que les pompiers luttaient contre des foyers d'incendie isolés dans les limites du périmètre contrôlé. Ce feu de forêt a provoqué une vague de panique sur les réseaux sociaux et plus particulièrement à Kiev, ville de près de 2 millions d'habitants située à une centaine de kilomètres de Tchernobyl, écho lointain d'avril 1986, quand cette centrale fut le théâtre de la pire catastrophe dans l'histoire du nucléaire civil. A l'époque, les autorités soviétiques avaient longtemps caché son ampleur. Le gouvernement ukrainien s'est de son côté voulu rassurant, affirmant que la situation était sous contrôle et ne présentait aucun danger. Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk et le chef par intérim du service des Situations d'urgence ont survolé la zone du feu en hélicoptère. Les autorités n'excluent pas l'hypothèse d'un incendie criminel. L'explosion en 1986 du réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl avait contaminé une bonne partie de l'Europe, mais surtout l'Ukraine, la Russie et le Bélarus, alors républiques soviétiques. L'Ukraine a marqué dimanche le 29e anniversaire de l'explosion, sur fond de débat persistant concernant le bilan humain de la catastrophe. Romandie 30/4/2015
  12. Paris - Une vingtaine de pays ont converti leurs promesses de dons au Fonds vert pour le climat en contributions, soit 4 milliards de dollars, un montant trop faible pour commencer à financer des projets, a indiqué jeudi la direction du Fonds vert. Le Fonds a signé des accords avec 21 pays pour l'équivalent de 4 milliards de dollars, a indiqué Héla Cheikrouhou, sa directrice, lors d'une conférence de presse téléphonique depuis Séoul, où le siège du Fonds vert est basé. Cela représente 42% du montant initial promis lors de la 1ère conférence des donateurs qui s'est déroulée en novembre à Berlin et à laquelle une trentaine de pays avaient participé, a souligné Mme Cheikrouhou. Beaucoup de progrès ont été faits mais ce n'est pas suffisant, a commenté la directrice en rappelant qu'il avait été décidé que les premiers financements de projets seraient débloqués lorsque 50% des engagements initiaux (9,4 milliards de dollars) auront été transformés en contributions. Le Fonds vert, créé à Cancun (Mexique) en 2010, doit être l'un des principaux mécanismes de financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en voie de développement. Par ce canal, des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d'adaptation aux impacts du réchauffement de la planète pourront être soutenus financièrement. A ce stade, 46 institutions du monde entier, nationales ou locales, privées ou publiques ont soumis leur candidature pour être accréditées par le Fonds, condition pour pouvoir prétendre à ses financements, a précisé la directrice. euronews (en français)10/12/2014 Romandie 30/4/2015
  13. Ciboure (France) - L'autoroute ferroviaire Atlantique, qui devait permettre à 85.000 camions par an de circuler par rail et non sur la route, ne verra pas le jour, mais le gouvernement assure vouloir travailler à une autre solution avec l'Espagne. Le secrétaire d'Etat Alain Vidalies a annoncé jeudi matin, à la radio France Bleu Gascogne, que l'Etat ne va pas signer ce contrat pour la mise en oeuvre de l'autoroute ferroviaire entre le Pas-de-Calais et les Landes, pourtant présentée comme une concrétisation de la transition énergétique. En cause, selon lui, l'équilibre total de ce dossier (qui) a amené à constater qu'il y avait des conséquences pour les populations, que ce projet n'était pas financièrement équilibré, qu'il y avait un gros risque pour l'Etat. vapo teur 25/10/2014 Il a ensuite expliqué à l'AFP, lors d'un déplacement dans les Pyrénées-Atlantiques, que cette décision avait été prise hier soir très tard, en accord avec le Premier ministre Manuel Valls, et que le gouvernement considère que l'idée était bonne mais le site (pour le terminal principal, ndlr) était très mal choisi, avec une fragilité juridique du dossier très importante, à savoir la question d'impact sur la population qui n'a pas été suffisamment étudié par l'enquête publique. Les autoroutes ferroviaires sont des trains spéciaux, qui circulent sur le réseau existant, et transportent les remorques des poids lourds. Il en existe deux en France : - La première relie Bettembourg (Luxembourg) au Boulou (Pyrénées-Orientales). Son prolongement jusqu'à Calais avait été annoncé, mais, interrogé jeudi, Alain Vidalies s'est refusé à commenter. - La deuxième, l'Alpine, franchit les Alpes et transporte environ 25.000 poids lourds par an. Celle de l'Atlantique, annoncée en septembre 2013, devait relier Dourges (Pas-de-Calais) à Tarnos (Landes), dès début 2016. Le dossier avait reçu un avis négatif du conseil général de l'investissement, (...) qui constatait que ce projet supposait 375 millions d'euros de financement public, principalement de l'Etat et de Réseau ferré de France, le gestionnaire d'infrastructures, devenu SNCF Réseau, avait déclaré sur France Bleu Gascogne Alain Vidalies, lui-même élu des Landes. Le président (PS) des Landes, Henri Emmanuelli, a salué dans un communiqué une décision (...) conforme à l'intérêt général. Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine, a quant à lui regretté que le projet n'ait pas été à son terme car il aurait contribué à réduire le +mur de camions+ qui pollue l'A63, l'autoroute reliant l'agglomération bordelaise à la frontière espagnole. Le site internet du ministère de l'Ecologie, dont dépendent les Transports, indique que le contrat de concession entre l'Etat et VIIA Atlantique, filiale de la SNCF, a été signé le 20 mars 2014, mais le secrétariat d'Etat aux Transports souligne qu'il s'agit d'un avant-contrat, auquel aucune indemnité n'est liée. Dans le cas de l'annulation, par le tribunal administratif, d'un contrat définitivement conclu, l'indemnité à la charge de l'Etat était de 175 millions d'euros, a encore souligné Alain Vidalies. Le gouvernement affirme que le projet n'est pas abandonné: notre objectif est de trouver un autre site (pour le terminal), en priorité en engageant immédiatement des pourparlers avec les autorités espagnoles puisqu'il est apparu qu'il existe un projet similaire à Vitoria (au Pays basque espagnol, ndlr), a souligné Alain Vidalies. Il doit rencontrer son homologue espagnole Ana Pastor, pour débattre avec elle de ce projet et de son calendrier. Le sort de la société alsacienne Lohr, à qui une nouvelle commande de wagons spéciaux avait été passée, pose également question. Nous restons attentifs à la situation de Lohr (...). Nous les tiendrons informés pour trouver une solution alternative, a assuré Alain Vidalies. Alors que le gouvernement se targue de l'exemplarité de la France à quelques mois de la (conférence climat) COP21, la Ministre de l'Écologie et de l'Énergie doit absolument revenir sur cette décision pour honorer ses engagements et faire du report modal vers le transport ferroviaire une priorité, a réagi dans un communiqué Lorelei Limousin, responsable des politiques transports climat du Réseau action climat France. La Fédération nationale des usagers des transports (Fnaut) estime que le gouvernement fait passer les intérêts du lobby routier avant ceux de la population. Romandie 30/4/2015
  14. Santiago du Chili - Le volcan Calbuco, dans le sud du Chili, est entré jeudi en éruption, pour la troisième fois en une semaine, projetant une énorme colonne de fumée et de cendres, incitant les autorités à maintenir l'alerte rouge. Comme cela était prévu, la troisième éruption du volcan Calbuco est arrivée. Alerte rouge, a annoncé sur Twitter le Service national de géologie et des mines (Sernageomin). Les experts avaient prévenu que l'épisode éruptif pourrait durer plusieurs semaines. NOTISUR.CL 30/4/2015 En milieu de journée, le cratère, culminant à 2.003 mètres d'altitude, crachait une énorme colonne de fumée et de cendres en direction du sud. C'est un épisode (éruptif) moins fort que ce que nous avons vu avant, a expliqué à Santiago le vice-ministre de l'Intérieur, Madmuh Aley. La colonne (de cendres) ne dépasse pas les quatre kilomètres de hauteur et se dirige vers le sud, a-t-il ajouté, alors que les cendres étaient montées jusqu'à 17 kilomètres au-dessus du volcan lors des deux premières éruptions. Il ne devraient pas y avoir d'importantes complications, à part pour les personnes vivant au sud du volcan, a-t-il dit, précisant : Nous ne sommes pas dans une situation de danger. Dans les villes proches de Puerto Montt et Puerto Varas, le regain d'activité du Calbuco a toutefois créé une certaine agitation, des milliers de personnes allant en urgence chercher leurs enfants à l'école ou faire le plein dans les stations-essence, selon les images des télévisions locales. Les autorités ont ordonné l'évacuation de la population dans un rayon de 20 kilomètres autour du volcan, situé sur la côte Pacifique à 1.300 kilomètres au sud de Santiago. Nous avons ordonné l'évacuation dans le même périmètre de 20 kilomètres qui est sous restriction depuis une semaine, quand les deux premières éruptions avaient obligé à déplacer plus de 6.000 personnes, a expliqué le gouverneur de la région, Nofad Abud, sur la chaîne d'informations 24 horas. Dans la zone proche du volcan, où seuls quelques habitants avaient été autorisés à revenir ces derniers jours pour récupérer des affaires ou nourrir leurs animaux, les services d'urgence travaillaient à évacuer le lourd tapis de cendres tombé sur les routes et les maisons, dont certaines se sont affaissées sous le poids. Le brusque réveil il y a une semaine du volcan Calbuco, après 54 ans de demi-sommeil, avait projeté un nuage de cendres jusqu'en Argentine et en Uruguay, provoquant l'annulation de vols vers et depuis les Etats-Unis et l'Europe. Au total, le volcan a expulsé environ 210 millions de mètres cubes de cendres lors de ses deux premières éruptions. Aucune victime n'est à déplorer selon les autorités. Romandie 30/4/2015
  15. La décision était très attendue en Europe, d’abord sur l’arc méditerranéen, où se trouvent les producteurs d’olives de nombreux pays – et plus particulièrement en Corse –, et dans certaines régions de l’Espagne, qui vivent dans la crainte de l’arrivée de Xylella fastidiosa, la bactérie tueuse des dizaines de milliers d’oliviers dans les Pouilles (Italie). La Commission européenne va intensifier la lutte contre l’espèce invasive et la généraliser, même si les mesures d’interdiction les plus rigoureuses n’ont pas été retenues. France 3 Corse ViaStella 26/3/2015 « L’absence de traitement pour soigner les plantes contaminées, le grand nombre d’espèces susceptibles d’être infectées, autant que la grande probabilité de sa dissémination et de son installation dans l’Union européenne, font de cette bactérie une menace très sérieuse pour l’agriculture », écrit la Commission. Mardi 28 avril, les experts des vingt-huit pays de l’Union européenne réunis au sein du Comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux (PAFF) ont décidé de renforcer les mesures de prévention contre l’introduction et la dissémination de la bactérie. Dès mardi soir, le ministre de l’agriculture français, Stéphane Le Foll, saluait ces mesures européennes, pour certaines inspirées de celles mises en place par la France dès le 4 avril. Dans son communiqué, le ministre précise d’ailleurs que les mesures françaises ne s’appliqueront plus dès l’entrée en vigueur des décisions de Bruxelles. Le texte européen propose en particulier l’interdiction totale d’importation pour les caféiers en provenance du Honduras et du Costa Rica, « considérant leur haut risque d’être infectés par la bactérie ». Les trois plants de caféiers qui ont été analysés comme contaminés par Xylella le 15 avril à Rungis, au sud de Paris, provenaient en effet, via les Pays-Bas, du Costa Rica. Cette inquiétante découverte a certainement joué dans le sens d’un renforcement des conditions d’entrée en provenance de pays où la bactérie est présente. Mais pas au point d’accéder à la demande de l’Espagne, soutenue par la France, d’interdire les plantes susceptibles d’être contaminées (une liste de plus de 200 espèces a été établie par la France) en provenance de tous les pays tiers où se trouve la bactérie : Etats-Unis, Brésil, etc. Les experts, réunis à Bruxelles lundi et mardi, préconisent une mesure de « stricte éradication dans les zones infectées », ce qui signifie la suppression et destruction des plantes hôtes répertoriées (agrumes, oliviers, vignes, pruniers, amandiers, tabacs, lauriers roses, chênes, ronces…) dans un rayon de cent mètres autour de la plante atteinte par Xylella fastidiosa et ce, quel que soit l’état sanitaire de ces végétaux. L’Italie est le seul pays à s’y être opposé. Il a aussi été demandé à l’Italie de dessiner une zone de vingt kilomètres, adjacente aux provinces de Tarente et de Brindisi, plus au Nord de celle de Lecce complètement dévastée, où les plantes infectées seront aussi détruites. Mais aucune décision particulière n’a été prise s’agissant de l’ensemble de l’Italie, dont seul le Sud est officiellement atteint depuis octobre 2013. Cette mesure d’interdiction de toute plante en provenance du voisin italien était espérée des Corses, très inquiets pour la végétation de leur île, aussi bien cultivée (clémentines, olives, vin, amandes, châtaignes…) que sauvage (chênes, maquis, myrte, lauriers…). Dans son communiqué, M. Le Foll « réaffirme son soutien à l’Italie » et « rappelle la nécessaire solidarité à mettre en œuvre avec l’Italie et ses producteurs ». Communauté oblige, il n’était pas question de stigmatiser un Etat membre, très remonté contre les mesures prises déjà unilatéralement par la France. Les végétaux en provenance par exemple des nombreux pépiniéristes de Toscane – une région de référence pour cette activité – ne subiront ainsi pas de mesures particulières. Le préfet de Corse devrait prendre, dans les prochains jours, un arrêté précisant les conditions d’introduction de végétaux en provenance d’Italie, du Sud (y compris la Sardaigne, à une heure de bateau) comme du Nord. Selon certains des participants au Conseil régional d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale (Cropsav), une interdiction d’introduction de tous les végétaux en provenance d’Italie pourrait être décidée. Ainsi que la création de zones de contrôle et d’isolement sur un ou deux ports de l’île. Pour l’heure, la seule station de quarantaine pour les végétaux, au niveau national, se trouve à Clermont-Ferrand. Les plus critiques contre la lenteur de la réaction des autorités réclament plus de rigueur. « Se contenter des Pouilles pour l’interdiction, ce n’est pas satisfaisant, car on ne sait pas réellement où s’arrête Xylella. Il y a de fortes chances qu’elle soit bien au-delà, explique Daniel Sainte-Beuve, responsable des filières végétales de l’Office de développement agricole et rural de Corse (Odarc). Si le préfet ne prend pas cette décision, le débat risque d’être assez vif. » Mais une mesure dérogatoire plus sévère serait-elle réglementaire ? « La France peut tout à fait porter auprès de Bruxelles une demande de zone protégée, la Corse par exemple, si on estime qu’il faut l’isoler pour mieux la protéger », avance-t-on au ministère de l’agriculture, en citant l’exemple d’îles écossaises pour lesquelles la Grande-Bretagne aurait fait la même demande d’exception. Mais ce scénario n’est pas certain. « A la fin du texte, tous les Etats membres s’engagent à respecter toutes les décisions, la France comme les autres, fait valoir Enrico Brivio, porte-parole à la santé et à l’environnement de la Commission européenne. Il ne semble pas qu’il puisse y avoir d’exception corse ». Pour l’heure, le sud de la France, chez certains cultivateurs et chez les nombreux particuliers friands de jardins décorés de lauriers roses, d’oliviers nains, de citronniers et de plantes d’agrément diverses, continue de trembler. Le nombre de contrôles, de relevés et d’analyses envoyées des régions méditerranéennes au laboratoire de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) à Angers, seul habilité pour la bactérie Xylella fastidiosa, a fortement augmenté depuis plusieurs semaines. Les directions régionales de l’agriculture reçoivent même les dénonciations d’habitants inquiets de traces de dessèchement sur les plantes de leurs voisins. En date du 28 avril, tous ces contrôles (hors ceux de Rungis) se sont avérés négatifs. Depuis 2012, plusieurs centaines de contrôles de plantes suspectes Xylella ont été effectués, indique le ministère : 270 en 2012, 196 en 2013, 236 en 2014. Ce nombre devrait exploser cette année. En espérant que 2015 ne soit pas l’année de la dissémination de cette bactérie en Europe, à l’origine de la maladie de Pierce qui a détruit, dans les années 1990, une partie des vignobles californiens, ainsi que les citronniers et autres agrumes au Brésil à la fin des années 1980. Les mesures prises seront-elles à la hauteur ? Les producteurs d’huile d’olive corses, rejoints récemment par d’autres secteurs (amandes, prunes, apiculteurs, filière bio…) en doutent encore. Le Monde 29/4/2015
  16. L'Association nippone des zoos et aquariums (JAZA) a fait part de son incompréhension jeudi après avoir été suspendue par des instances internationales en raison de méthodes de chasse au dauphin au Japon jugées «cruelles». L'Association mondiale des zoos et des aquariums (WAZA) a décidé la semaine dernière de suspendre sa branche nippone, accusée de continuer à se procurer des dauphins provenant de la chasse très controversée pratiquée à Taïji (sud-ouest du Japon). Les pêcheurs de Taïji capturent chaque saison des centaines de dauphins qu'ils rassemblent dans un corral où ils sont dépecés pour leur viande, une activité traditionnelle fustigée par les associations de défense des animaux. Mais, selon ses opposants, comme la demande pour la chair de dauphin est insuffisante, cette chasse n'est rentable qu'en revendant à des prix très élevés des cétacés vivants à des delphinariums et aquariums. La WAZA reproche à l'association japonaise d'avoir refusé sa recommandation d'imposer un moratoire de deux ans sur les dauphins en provenance de Taïji. Elle «requiert de tous ses membres qu'ils adhèrent à sa politique interdisant de participer à des méthodes cruelles et sans discrimination pour attraper des animaux sauvages», selon un communiqué publié la semaine dernière. «Nous sommes surpris par l'annonce (de la WAZA) parce que nous avons discuté de ce problème avec elle et que nous avons suivi ses conseils (pour améliorer les méthodes de capture)», a réagi le directeur de la JAZA, Kensho Nagaï. «Nous nous procurons chaque année 20 dauphins de Taïji, mais nous avons amélioré nos techniques de chasse, en les séparant de ce qui se passe à Taïji pour la viande», s'est défendu M. Nagaï. «Toutefois, nous ne contrôlons pas le reste des captures de dauphins au Japon, qui seraient en partie revendus par des agents locaux à des aquariums en Chine et au Moyen-Orient», a-t-il expliqué à l'AFP. «Nous avons demandé à la WAZA de définir scientifiquement ce qui est cruel et ce qui ne l'est pas», a ajouté le responsable des zoos et aquariums japonais. La JAZA doit débattre de la controverse sur les dauphins de Taïji à l'occasion de son assemblée générale le mois prochain. Ecologistes et défenseurs des animaux ont salué la décision de l'Association mondiales des zoos et aquariums. «Nous exhortons le gouvernement japonais à mettre fin à la capture de dauphins vivants et à leur massacre à Taïji ainsi qu'aux autres chasses au dauphin pratiquées par le Japon», a affirmé Mark Palmer, directeur associé de l'International Marine Mammal Project. 20Minutes 30/4/2015
  17. En cette journée de la Terre 2015, une nouvelle importante venant de l’Association mondiale des zoos et des aquariums (WAZA) : cette organisation a annoncé la suspension de l’adhésion de l’Association japonaise des zoos et des aquariums (JAZA), cette dernière ayant refusé d’interdire à ses aquariums membres de se procurer des dauphins capturés à Taiji au Japon, où a lieu une chasse brutale de ces animaux. Dans un communiqué paru le 22 avril 2015, WAZA déclare que : "la raison de cette suspension est que JAZA a violé le Code d’éthique et de bien-être animal de WAZA. Par ailleurs, le conseil de WAZA a réaffirmé sa position obligeant les membres de WAZA à confirmer qu’ils n’achèteront pas de dauphins capturés à Taiji". Un grand dauphin se débat pendant le violent processus de sélection - Photo : Sea Shepherd Chaque année depuis 2010, les Gardiens de la Baie de Sea Shepherd sont le seul groupe à être sur le terrain à Taiji tous les jours pendant les six mois de la saison de la chasse – de septembre à mars - pour documenter et filmer en direct chaque capture et chaque massacre de dauphins et de petites baleines dans le cadre de l’Opération Infinite Patience, pour veiller à ce que le reste du monde n’oublie pas les massacres qui sont perpétrés dans cette baie tristement célèbre de Taiji. Les Gardiens de la Baie ont prouvé à maintes reprises le lien inextricable entre la captivité et le massacre. À Taiji, les chasseurs de dauphins et les entraineurs sélectionnent ensemble les plus "jolis" dauphins (sans cicatrices visibles), bons pour être vendus. Ce processus se passe en même temps que le massacre, et des dauphins qui viennent d’être capturés sont témoins du meurtre des membres de leur famille. Les dauphins capturés sont transportés dans un parc d’attente dans le port de Taiji ou sont immédiatement amenés dans l’un des trois centres de captivité à Taiji. Certains sont vendus à d’autres aquariums au Japon ou à l’étranger, en Chine, au Moyen-Orient ou ailleurs. Ce commerce est la vraie motivation derrière la chasse organisée à Taiji, chaque jour le véritable moteur des bateaux de chasse. Un seul dauphin capturé peut rapporter 100 000 dollars US voire plus. Sea Shepherd est ravi soutient la décision de WAZA (attendue depuis longtemps) de suspension de l’adhésion de JAZA pour son rôle dans le tragique massacre de cétacés à Taiji. Sea Shepherd s'oppose toujours fermement à l’emprisonnement de baleines et de dauphins, êtres hautement intelligents et aux interactions sociales riches. Que ce soit dans les aquariums de WAZA, aux programmes de nage avec les dauphins et aux autres centres de captivité qui continuent d’alimenter la demande en dauphins captifs et en animaux sauvages à l’heure actuelle partout dans le monde. Ces mammifères marins, extrêmement intelligents, sensibles et aux interactions sociales complexes ont leur place dans l’océan. C'est le seul endroit où ils peuvent avoir des comportements normaux et vivre avec les membres de leur famille... Plutôt qu’effectuer des tours contre de la nourriture dans des baignoires en béton, soumis à une musique forte et au bruit de la foule. Néanmoins la suspension par WAZA de l’adhésion de JAZA est un grand pas en avant pour mettre un terme à la chasse impitoyable de Taiji, qui massacre des milliers de dauphins et de baleines en migration tous les ans. WAZA, un organisme qui participe pourtant pleinement au commerce de la capture, a pris une décision importante pour se dissocier du massacre qui ensanglante les eaux de Taiji, un sang que WAZA ne veut pas avoir sur les mains. Les choses changent : un jour, l’eau de la baie restera bleue toute l’année et l’exploitation de la souffrance de ces êtres sociaux et intelligents sera une pratique reléguée au passé. Sea Shepherd 27/4/2015
  18. Une société privée a obtenu un permis pour rechercher de l'or autour de Saint-Pierre-Montlimart, un village des Mauges, où le précieux métal a été exploité de 1905 à 1952. Ils sont trois, en gilet rouge, dans un champ de fleurs de lin. Le premier, GPS en main, plante un petit repère en plastique orange tous les 10 mètres, sur deux lignes de 150 mètres de long. Armé d'une foreuse à essence, le deuxième creuse consciencieusement un trou de 60 cm de profondeur et de 8 cm de diamètre sous chaque repère. Le troisième prélève, dans chaque trou, un échantillon de terre qu'il glisse dans un sac plastique étiqueté. Couleur, composition, métaux... Chaque prélèvement est décrit avec soin dans un petit carnet. Les géologues de Variscan, Jérôme Gouin (à gauche) et Maxime Picault (à droite), le 15 avril 2015 à Montrevault (Maine-et-Loire). (THOMAS BAIETTO / FRANCETV INFO) Intriguées, les vaches de la Rouillère observent attentivement ces coups d'épingle dans le sol de ce pré qui surplombe le village de Saint-Pierre-Montlimart (Maine-et-Loire), coincé entre Angers, Nantes et Cholet. "Là, on cherche à récupérer l'horizon B. Cela correspond au début de la décomposition des roches du dessous", explique Jérôme Gouin, 33 ans, en essuyant la sueur qui perle sur son front, en cette chaude matinée d'avril. Derrière ce jargon mystérieux et ce travail de fourmi se cache un métier légendaire : Jérôme Gouin, Guillaume Raoult et Maxime Picault sont des chercheurs d'or ! Géologues, ils sont employés par la filiale française de la société minière australienne Variscan. S'ils sont ici, c'est grâce à Arnaud Montebourg. En février 2014, le ministre du Redressement productif a accordé un permis exclusif de recherche minier à leur entreprise, sur une zone qui regroupe 33 communes autour de Saint-Pierre-Montlimart. Valable cinq ans, ce permis "or et argent" est le second accordé en France métropolitaine depuis vingt ans. Il n'autorise pas Variscan à ouvrir une mine, mais simplement à évaluer les ressources minières du sous-sol. "C’est un peu comme un diagnostic de médecin avant une opération", compare Michel Bonnemaison, le directeur général de la société. Un éventuel permis d'exploitation ne sera accordé que dans un second temps. Ce n'est pas un hasard si cette société, fondée à Orléans (Loiret) par d'anciens du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), a choisi ce petit village de 3 400 habitants. Dans ce coin des Mauges, on creuse le sol à la recherche de l'or depuis l'époque gallo-romaine, en 205 après Jésus-Christ ! De 1905 à 1952, la société des mines de la Bellière y a même extrait 10,4 tonnes de métal précieux, avant de faire faillite. "Ici, comme pour les autres permis obtenus en France [Merléac dans les Côtes d'Armor, et Tennie dans la Sarthe], nous nous sommes concentrés sur d'anciens gisements pour minimiser les risques d'échec, justifie Jérôme Gouin. On sait qu’il reste potentiellement quelque chose. Notre travail est d’évaluer si cela peut aboutir à une mine." A l'œuvre depuis mai 2014, l'équipe de Variscan reste discrète sur le fruit de ses recherches. "Les premiers résultats sont intéressants, mais ils demandent à être confirmés", élude Jérôme Gouin. Le rapport d'activité 2014 constate en effet "la présence de grains d'or visibles" dans les quartz prélevés à Saint-Pierre-Montlimart. De premiers sondages carottés, à plusieurs centaines de mètres de profondeur, sont prévus cet été pour affiner ces premières observations. Guillaume Raoult, géologue chez Variscan, examine à la loupe un morceau de roche prélevé dans le bois de la Rouillère, le 15 avril 2015 à Montrevault (Maine-et-Loire). (THOMAS BAIETTO / FRANCETV INFO) En attendant, l'entreprise fait tout pour mettre la population locale de son côté. Tous les propriétaires sont prévenus avant les prélèvements, et les trous sont rebouchés avec soin pour éviter que les vaches ne se cassent une patte. Sans doute échaudée par ses difficultés dans la Sarthe, où les habitants refusent toute exploration, Variscan s'est offert les services du Centre permanent d'initiatives pour l'environnement (CPIE) Loire Anjou. Chargé d'organiser le débat pour 3 000 euros par an, cette association, dont le budget annuel est de 800 000 euros, a encadré plusieurs rencontres avec les élus, et deux réunions publiques. La première s'est tenue en septembre 2013, avant même l'obtention du permis. "Ils ont le droit d'y aller comme des bourrins, mais ils ne veulent pas", résume Olivier Gabory, 49 ans, responsable du CPIE. Une photo de grains d'or à Saint-Pierre-Montlimart (Maine-et-Loire) extraite du rapport 2014 de Variscan. (VARISCAN MINES) Pour le moment, cette stratégie fonctionne. Le seul opposant présent à la première réunion publique vient d'une commune qui n'est pas concernée par le permis. La centaine d'emplois maximum évoquée par Variscan séduit les élus. Les habitants du coin, eux, sont partagés entre indifférence et enthousiasme. "Ce projet m'indiffère", avoue Jean-Marc, l'agriculteur propriétaire du champ où travaillent les géologues de Variscan. "Si je suis exproprié, tant pis, que voulez-vous y faire ? " glisse-t-il, avant d'inviter les "cosmonautes" de Variscan à prendre l'apéro. Autour d'un verre de rouge, Gérard, son voisin, encourage les trois géologues. "J'espère que vous allez enrichir le pays, lance cet ancien foreur-artificier. Les berlingots d'or que vous allez sortir, ça nous rapportera toujours plus que l'agriculture". Aux premières loges de la mésaventure sarthoise, Maxime Picault estime que le passé minier du village explique en partie ce bon accueil. "Ici, la seule mine qu'ils ont vue dans leur vie, ce n'était pas dans un James Bond !" sourit le jeune homme de 26 ans. "La mine nous a profondément marqués localement, reconnaît le maire, Serge Piou. C'était le début de l'industrialisation de Saint-Pierre". "La population a une vraie envie que l’histoire de l’or se poursuive", assure Olivier Gabory. Les géologues de Variscan, Jérôme Gouin (à gauche) et Maxime Picault (à droite), examinent un prélèvement de sol, le 15 avril 2015 à Montrevault (Maine-et-Loire). (THOMAS BAIETTO / FRANCETV INFO) S'il ne reste plus grand-chose de la mine de la Bellière, dont le site est occupé par le fabricant de chaussures Eram, le passé minier est bien présent. Il y a ces aurières gallo-romaines, qui creusent de grands fossés dans le paysage. Ce restaurant, Le Mine d'or, au 2 rue des Mines d'or. Ou encore ce bois, inconstructible à cause des galeries, et qui coupe le bourg en deux. Vue aérienne de l'ancienne mine d'or de Saint-Pierre-Montlimart, à une date inconnue. (DR) Mais l'histoire minière de Saint-Pierre-Montlimart reste surtout ancrée dans les mémoires. Né en 1931, Joseph Brevet a écrit un livre, Une mine d'or en Anjou, paru en 2003. Cet historien amateur garde un souvenir précis "des vieux mineurs assis sur leur banc devant le pas de leur porte", qui "toussaient et crachaient à cause de la silicose". Il se souvient aussi du "bruit des pilons broyeurs, qu'on entendait jusqu'à dix kilomètres à la ronde", de la "poussière d'un tas de sables extraits de la mine qu'on appelait le Mont blanc", et des 30 cafés installés dans la rue du Petit-Montrevault pour étancher la soif des mineurs venus d'un peu partout en Europe. A Saint-Pierre-Montlimart, l'or n'appartient pas seulement au passé. Raphaël Rethoré, 73 ans, professeur de biologie à la retraite, est l'un des orpailleurs amateurs du village. Armé d'un tamis et d'une batée, il pratique de temps en temps l'orpaillage dans les cours d'eau de la commune. "On ramasse la terre au fond avec la pelle, on la passe au tamis, et ensuite, avec un mouvement rotatif, on procède à la séparation. S'il y a de l'or, il reste au fond, explique-t-il, les deux pieds dans le ruisseau. Cette technique n'a pas changé depuis le temps de la ruée vers l'or aux Etats-Unis !" Ses sorties ne sont pas toujours couronnées de succès, mais il nous assure, photo à l'appui, que l'un de ses amis a trouvé, une fois, une pépite d'un demi-centimètre. L'historien amateur Joseph Brevet devant le site de l'ancienne mine d'or de Saint-Pierre-Montlimart (Maine-et-Loire), aujourd'hui occupé par l'entreprise Eram, le 16 avril 2015. (THOMAS BAIETTO / FRANCETV INFO) Il subsiste malgré tout quelques réticences. Très intéressé par les résultats de la phase d'exploration, Raphaël Rethoré doute cependant du modèle de mine propre, entièrement souterraine avec une faible emprise à la surface, vendu par Variscan. "Au pied de l'ancienne mine, il y a un ruisseau où toute vie animale et végétale avait disparu pendant des années. L'or, c'est beau, mais il faut pour l'extraire des produits pas très attirants : mercure, cyanure, acide sulfurique", rappelle-t-il. Chez Variscan, Guillaume Raoult réplique qu'il faut "s'intéresser aux mines d'aujourd'hui, pas à celles d'il y a cinquante ans". "Regardez la téléphonie, il y a trente ans, on composait le numéro avec une petite roulette... Les techniques minières ont évolué de la même manière", développe le géologue. "C’est sans doute vrai, mais est-ce qu’on a vraiment résolu les problèmes de pollution ? J’ai des doutes", rétorque Raphaël Rethoré. Ce n'est pas la seule inconnue du projet. Si la mine ouvre, elle ne sera pas exploitée par la petite entreprise orléanaise de huit salariés. La maison mère, basée en Australie, est une entreprise junior : elle cherche des filons pour les revendre à une major, qui se chargera de l'exploitation. Dans les Mauges, une grande multinationale canadienne ou australienne pourrait donc succéder aux sympathiques géologues orléanais, et s'affranchir des engagements pris par ces derniers. Le maire de Saint-Pierre-Montlimart (Maine-et-Loire), Serge Piou, devant une photo de la ville, le 15 avril 2015. Le bois juste au-dessus de sa main correspond à la zone inconstructible à cause des galeries de l'ancienne mine. (THOMAS BAIETTO / FRANCETV INFO) A la CPIE, Olivier Gabory aimerait profiter des années de recherche pour écrire avec la population des Mauges "un livre blanc" à l'attention de la prochaine entreprise, pour qu'elle tienne compte des exigences et des craintes des riverains. "L'or, c'est deux mille ans d'histoire ici, cela nous appartient", martèle-t-il. Le maire, qui espère que l'entreprise retenue aura "la même démarche que Variscan", avertit : "Il ne faudra pas qu'on nous tourne le dos". Surtout, le projet peut s'arrêter du jour au lendemain. Fin 2015, l'entreprise saura si elle peut continuer ses recherches, ou si elle doit les abandonner. "S'il n'y a pas de suite, ce sera une déception, reconnaît le maire, Serge Piou. Mais, au moins, nous saurons si le minerai sous nos pieds est valable ou pas. On sera allé jusqu'au bout." Francetv info 25/4/2015
  19. Le prochain week end sera malgache au zoo de Mulhouse. L'occasion de faire la connaissance des lémuriens. L'espèce est de plus en plus menacée dans son pays d'origine. A Mulhouse, les naissances sont désormais régulières et parmi elles on trouve même des lémuriens aux yeux turquoise. Mawu sera la vedette du prochain week end au zoo de Mulhouse Reportage de Vincent Lemiesle et Nicolas Meyer De grands yeux dans une petite boule de poils, ce petit lémurien n'en a pas conscience mais il est le fruit de beaucoup d'attentions depuis sa naissance, le 10 mars au zoo de Mulhouse. Sa mère ne peut s'en occuper, ce sont donc les soigneurs qui le nourrissent au biberon toutes les trois heures. Mawu n'est pas encore sorti de sa pouponnière depuis qu'il a vu le jour. Il pèse à peine plus de 300 grammes et ne peut pas encore jouer avec son frère Dimbi et sa soeur Olanna, nés comme lui au zoo en 2013 et 2014. Il devrait toutefois apparaître pour la première fois en public cette semaine à l'occasion du traditionnel week-end de Madagascar oragnisé par le zoo. Ce sont deux jours pleinement consacrés à l'animal emblématique qu'est le lémurien à Madagascar. L'occasion pour les visiteurs de parler avec les soigneurs ou d'assister au nourrissage du petit lémurien. Et apprendre aussi que l'espèce est en danger critique d'extinction. F3 Alsace 30/4/2015
  20. Il a été sauvé à Gongabu, un quartier de Katmandou. Il était enseveli sous les gravats d'une pension. Les sauveteurs ont sorti vivant un adolescent de 15 ans des décombres à Katmandou (Népal), cinq jours après le séisme qui a tué environ 5 500 personnes et détruit une bonne partie du pays. Katmandou : un adolescent sauvé des décombres (REUTERS) Le miracle du sauvetage de Pemba Lama est intervenu dans un quartier de Katmandou, Gongabu. Des photos montrent l'adolescent recouvert de boue installé sur une civière avec une minerve et une perfusion dans le bras, avant d'être emmené en ambulance à l'hôpital. Ce sauvetage va probablement donner du baume au cœur aux secouristes, qui ont dû jusque-là travailler dans des conditions compliquées, les répliques du séisme et la pluie rendant difficiles leurs efforts. Même si les répliques s'estompent, certaines ont encore été ressenties dans la nuit à Katmandou. La population de la capitale est épuisée et contrainte de survivre à l'extérieur, dans des abris de fortune. Francetv info 30/4/2015
  21. Des spécimens rarissimes de champignons à la forme des plus étranges ont enfin acquis son statut d'espèce à part entière. Nichés dans des brindilles au fond des bois, ils ont un tronc, une tête, deux bras... Des schtroumpfs ? Non, il s'agit d'une drôle d'espèce de champignons de forme humanoïde. Photo CATERS NEWS AGENCY/SIPA Découverts en 2000 par Jonathan Revett, un membre de la Société des naturalistes de Norfolk et Norwich au nord-est de Londres, les premiers spécimens de cette étrange espèce ont été nommés Geastrum britannicum, en référence au fait qu'aucun champignon de ce type n'avait encore jamais été trouvé ailleurs qu'en Angleterre. 15 ans après, de nouvelles analyses publiées dans la revue Persoonia - Molecular Phylogeny and Evolution of Fungi confirment qu'il s'agit bien d'une espèce particulière, unique en son genre. Ces 15 dernières années, les experts en mycologie - la science des champignons - se sont demandés s'il s'agissait bien là d'une nouvelle espèce, ou s'il valait mieux les considérer comme une variante des très rares Rayed Earthstar dont l'apparence ne semble différer que très légèrement (voir ci-dessus, Photo Dan Molter). Mais un ré-examen récent des spécimens et des analyses de séquence ADN ont permis à des mycologues espagnols de déterminer qu'il s'agissait bien d'une espèce à part entière, exclusive à la Grande-Bretagne. En effet, depuis la découverte fortuite de Jonathan Revett en 2000, d'autres spécimens ont également été collectés dans le Hampshire (sud-ouest de Londres) et près de la frontière avec le Pays-de-Galles. "Pour nous, c'est un peu comme pour un ornithologue découvrant pour la première un oiseau rare. Car ce n'est pas seulement une nouvelle espèce pour Norfolk ou l'Angleterre, c'est nouveau pour la science elle-même", explique Tony Leech, président de la Société des naturalistes de Norfolk. Sciences et avenir 30/4/2015
  22. Bogota (AFP) - Faut-il barrer la route à la drogue ou protéger la santé ? Longtemps taboue en Colombie, la fumigation aérienne des plantations illicites a désormais du plomb dans l'aile après une alerte lancée sur les risques de l'herbicide utilisé. Les divisions au sein même du gouvernement ont éclaté au grand jour cette semaine entre partisans et détracteurs de cette pratique contre les champs de coca, la plante servant à fabriquer la cocaïne. A l'origine de la polémique, la mise en garde émise récemment par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a classé le glyphosate, un des principaux herbicides industriels, comme "cancérigène probable". Un fermier traverse une plantation de coca dans les montagnes du département de Cauca en Colombie, le 21 juin 2012 (c) Afp Fort de cette étude, le ministre de la Santé, Alejandro Gaviria, a recommandé de "suspendre de façon immédiate" les aspersions, au nom du "principe de précaution". Un moratoire auquel s'oppose vivement son collègue de la Défense, Juan Carlos Pinzon, qui refuse de "donner un avantage à la criminalité". Longtemps premier producteur mondial de cocaïne avec le Pérou, qui vient de la dépasser, la Colombie recourt depuis des décennies aux aspersions aériennes dans le cadre d'un plan de lutte antidrogue financé par les Etats-Unis. Les fumigations se sont surtout concentrées dans le sud du pays, fief de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), accusée par les autorités de se financer via le narcotrafic. Issue d'une rébellion paysanne il y a plus d'un demi-siècle, la rébellion marxiste assure défendre la cause des communautés rurales dont la feuille de coca constitue parfois l'unique revenu. Toutefois le gouvernement et les Farc, engagés dans des pourparlers de paix depuis plus de deux ans, se sont accordés sur la nécessité de soutenir des cultures de remplacement, misant sur l'arrachage volontaire. Interrogé par l'AFP, Daniel Mejia, directeur du Centre d'études sur la sécurité et les drogue (Cesed), estime qu'une suspension du glyphosate irait dans "la bonne direction". "Nous avons réalisé une étude montrant que les fumigations causaient des problèmes dermatologiques et respiratoires et provoquaient des avortements", explique ce professeur de l'Université des Andes de Bogota. Selon cet expert, les aspersions n'ont en outre qu'un "effet peu efficace" car elles n'ont un résultat probant que sur 3% des surfaces traitées. "Cela ne justifie pas un tel coût collatéral pour la santé", insiste-t-il, exhortant les autorités à se focaliser sur les vraies questions comme les laboratoires clandestins ou les voies d'acheminement de la drogue. Toutefois, les autorités dressent un bilan positif de leur action contre le trafic de cocaïne. Selon le dernier rapport des Nations unies publié l'an dernier, la production a baissé de 13% en 2013 (290 tonnes) et le Pérou a ravi la première place de cultivateur de feuille de coca avec 49.800 hectares, soit 1.800 de plus que son voisin. Ce dossier explosif pourrait aussi prendre une tournure diplomatique en froissant les Etats-Unis qui ont fourni des avions et les pilotes pour les fumigations et ne voient pas d'un bon oeil la fin de ce dispositif. Coïncidence du calendrier, le débat a surgi durant une visite en Colombie du secrétaire d'Etat adjoint américain, Antony Blinken, lui donnant l'occasion d'exercer une amicale pression avec un plaidoyer en faveur du glyphosate, la "façon la plus efficace de lutter contre les cultures illicites". Observant que son objectif est principalement agricole, ce responsable rappelle que son usage est répandu en Europe comme aux Etats-Unis. "Nous aurions pris des mesures s'il y avait eu un problème", a-t-il affirmé dans un entretien à El Tiempo, le premier quotidien colombien. Prudent, le président colombien de droite Juan Manuel Santos a pour l'instant botté en touche, son entourage ayant fait savoir que la décision définitive sur l'utilisation de cette technique pourrait revenir au Conseil national des Stupéfiants, organisme dépendant du ministère de la Justice. Sciences et avenir 30/4/2015
  23. Paris (AFP) - La famille d'un vigneron bordelais décédé d'une maladie liée à l'utilisation de pesticides a déposé plainte contre X lundi à Paris, avec l'espoir de briser "l'omerta" régnant selon elle sur l'impact sanitaire de ces substances. Cette dénonciation pour "homicide involontaire" est "la première plainte pénale en France" dans ce type de dossier, a assuré l'avocat François Lafforgue, qui représente la famille, au cours d'une conférence de presse. Elle a été déposée devant le Pôle de santé publique du TGI de Paris, avec le soutien de deux ONG, Générations Futures et Phyto-Victimes. Un champ de vigne en France (c) Afp Le vigneron James-Bernard Murat est mort en décembre 2012 d'un cancer dont le caractère professionnel, lié à l'utilisation d'arsénite de sodium, avait été reconnu en février 2011. Il a utilisé pendant 42 ans, "de 1958 à 2000, de l'arsénite de sodium pour traiter ses vignes contre l'esca", une maladie due à des champignons parasites, a expliqué sa fille Valérie Murat. "Jamais aucun professionnel des chambres d'agriculture, des institutions, des distributeurs, des représentants des firmes n'avait parlé de la dangerosité de ce produit", a-t-elle affirmé. "Je voudrais alerter les professionnels qui, comme mon père, ont utilisé ce produit pendant des années", a-t-elle ajouté. Il est interdit en France depuis novembre 2001. La plainte vise à "dégager toutes les responsabilités", a déclaré Me Lafforgue: celle "des fabricants de pesticides, qui n'ont pas informé les utilisateurs de la dangerosité des produits, des mesures de protection à prendre, de leur composition", mais aussi celle des "services de l'Etat". C'est en effet "avec la complaisance de l'Etat que ces produits ont été laissés sur le marché alors qu'on savait qu'ils étaient dangereux", a affirmé l'avocat, rappelant qu'ils ont été interdits en 1973 pour l'agriculture et seulement en 2001 pour la viticulture. "On s'explique mal cette période de presque 30 ans et on attend des réponses", a-t-il souligné. 20Minutes 27/4/2015 Mme Murat a accusé les institutions viticoles bordelaises d'entretenir une "omerta" et expliqué qu'elle entendait par sa plainte donner "un coup de pied dans la fourmilière". La viticulture est "extrêmement consommatrice de pesticides: c'est 3% de la surface agricole utilisée et 20% du tonnage annuel de pesticides en France", a-t-elle rappelé. En France, "les produits phytosanitaires, c'est deux milliards (d'euros) de chiffre d'affaires", a indiqué pour sa part Paul François, président de Phyto-Victimes, en procès contre la multinationale américaine Monsanto après un accident de santé lié à l'usage d'un herbicide de la marque. Comme Mme Murat il a appelé à "sortir du déni". Sciences et avenir 27/4/2015
  24. L'oiseau n'est habituellement pas au menu de l'orque. Mais en captivité, elle chasse ce qu'elle peut. Encore une preuve de l'intelligence de ces cétacés. Mais aussi des modifications de comportement en bassin. L'orque est un prédateur d'exception, à la fois puissant et intelligent. En témoigne le comportement du cétacé dans la vidéo ci-dessous. On y voit l'épaulard laisser flotter intentionnellement un petit poisson au bord de son bassin, où se tiennent de nombreux oiseaux convoitant cette proie. Raymond Vagell 27/4/2015 L'orque reste à distance, mais suffisamment près pour intimider les volatiles, qui hésitent à s'en saisir. Jusqu'à ce que l'un d'entre eux semble enfin se lancer... et qu'un autre lui emboîte le pas. Mal lui en a pris : l'oiseau obnubilé par la concurrence est aussitôt saisi par les puissantes mâchoires du cétacé resté à l'affût. On comprend alors que l'orque a utilisé comme appât un poisson probablement offert par ses soigneurs auparavant. Malin... Mais surprenant. En effet, ce cétacé carnivore a un régime alimentaire qui varie en fonction de sa répartition dans les mers du globe. Ainsi, certaines populations (correspondant à une famille au sens large) se nourrissent uniquement de poissons (surtout des saumons), d'autres de mammifères marins (phoques, otaries et même baleines), d'autres encore de requins. Mais pour l'heure, aucune n'est répertoriée comme spécialiste de la chasse aux oiseaux. Il s'agirait donc d'un comportement de substitution, ne se manifestant qu'en l'absence de proies naturelles. Comment ne pas penser alors aux attaques d'orques sur leurs dresseurs ? Ces animaux ne sont pas des chasseurs d'humains ou d'oiseaux. Du moins dans la nature. C'est la captivité qui détraque leurs comportements. Sciences et avenir 29/4/2015
  25. Il n’y a pas que des avantages à prendre des risques car l'issue peut vite devenir fatale. Mais chez la Limnée commune, les têtes brûlées bénéficient d’un avantage : un équipement défensif supérieur. Comme les humains, les animaux ont des caractères différents. C'est aussi le cas chez... les Limnées communes (Radix balthica), de petits escargots d'eau douce mesurant 1 à 2 cm. Dans les mares d'Europe, vous trouverez deux types de Limnées: des courageuses et des peureuses. La Limnée commune (Radix balthica) occupe les mares d'Europe mais aussi celles d'autres continents où elle est considérée comme une espèce invasive. James Lindsey [url=at Ecology of Commanster]at Ecology of Commanster[/url] CC BY-SA 3.0 Johan Ahlgren et son équipe de l'université de Lund en Suède s'étaient déjà intéressés aux variations de forme et de couleur de leur coquille par le passé. Les chercheurs ont cette fois voulu savoir si l'ambivalence de caractère du gastéropode influait sur sa morphologie et sa prédation par les poissons. Pour cela, ils ont prélevé des œufs dans quatre mares non poissonneuses et élevé avec soin les petites limnées, nourries d’algues et de laitues… 3 mois après l'éclosion des œufs, l'équipe suédoise a évalué le tempérament des escargots. Ses membres ont chronométré le temps que mettaient les animaux à sortir de leur coquille, après qu'un stimulus les y avait fait rentrer. Les plus téméraires montraient le bout de leurs tentacules après 10 secondes tandis que, pour les craintifs, le délai dépassait les 15 secondes. Les scientifiques, après avoir ainsi classé les 160 escargots dans l'une ou l'autre des catégories ont alors entrepris les mesures des coquilles. À gauche, la coquille d'une Limnée commune timide, moins large que celle de l'individu téméraire, sur la droite Johan Ahlgren et al. La coquille des Limnées courageuses s’est avérée plus grande, plus ronde, comportant une ouverture plus large que celle des moins audacieuses. Un avantage non négligeable pour les gastéropodes, car ils sont ainsi moins facile à écraser pour les poissons qui les chassent. Cependant, une large coquille présente aussi des inconvénients : plus repérable, plus coûteuse en énergie, elle a des répercussions négatives sur la croissance, la fécondité… Somme toute, la prédation favorise les petits escargots les plus aventureux, car dans les mares où se trouvent des poissons, presque tous les gastéropodes présentent ce tempérament. Au royaume des Limnées, seules les têtes-brûlées survivent... Radix balthica, la limnée commune ou limnée ovale est un escargot pulmoné d'eau douce qui mesure 1 à 2 cm de long. En Europe, c'est la limnée la plus commune, présente dans la majorité des mares permanentes et les petites rivières. Sur d'autres continents, elle est considérée comme invasive. Cette limnée respire l'air par un poumon, mais absorbe aussi l'oxygène de l'eau par la peau. Ses antennes courtes et larges augmentent la surface de sa peau, lui permettant d'absorber plus d'oxygène. Le sang de cet escargot contient de l'hémocyanine, responsable de la couleur vert pâle de son pied. Elle se nourrit d'algues, de biofilms bactériens, de protozoaires et de détritus. À la différence de la grande limnée et de la limnée columelle, elle ne mange pas les plantes en bonne santé. Radix balthica est hermaphrodite mais pas autoféconde. Lors de la copulation la limnée jouant le rôle du mâle monte sur la limnée jouant le rôle de femelle et descend son pénis jusqu'à l'orifice de la femelle. Les œufs sont pondus sur les surfaces dures, les plantes et les algues aquatiques. Les pontes forment des boudins gélatineux de l'ordre du centimètre de long. A l'éclosion, la limnée est une version miniature de ses parents (il n'y a pas de stade larvaire). En aquarium, c'est l'une des seules limnées européennes à s'adapter aux eaux chaudes. Wikipedia Sciences et avenir 30/4/2015
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