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  1. Paris - L'astrophycisien Hubert Reeves a estimé jeudi, à l'ouverture de la 3e conférence environnementale, qu'il fallait empêcher que la planète devienne inhabitable, en référence à la lutte contre le changement climatique et la sauvegarde de la biodiversité. (Photo Hubert Reeves à l'Espace des sciences en janvier 2014. Trizek CC VY-SA 3.0) Nous sommes devant un combat entre deux puissances opposées: la détérioration de la planète (...) et les projets de restauration de la planète, a déclaré le scientifique. Ce sont deux forces opposées qui croissent toutes les deux, a déploré Hubert Reeves pour qui la question qu'on se pose aujourd'hui, c'est qui va l'emporter. Personne ne le sait, a-t-il ajouté. D'un coté, nous allons dans le sens inverse de ce qu'il faudrait faire: alors qu'il faudrait réduire les émissions de CO2 de 60 à 80% pour stabiliser la température, les émissions augmentent (...) de près de 3% par an, a déploré M. Reeves, président de l'ONG Humanité et biodiversité. Nous avons un problème très grave d'érosion de la biodiversité, a également pointé l'astrophysicien, très mobilisé sur cette question de longue date. La biodiversité, ce n'est pas seulement le tigre du Bengale, a-t-il expliqué. Ce sont les cadeaux de la nature comme les insectes qui pollinisent les plantes, les vers de terre qui fertilisent les sols, a-t-il dit mais nous voyons ce capital être détruit régulièrement. Il y a aussi des efforts de restauration de la planète en grand nombre, a aussi souligné le scientifique pour qui il faut avoir une attitude plus dynamique et plus combative car nous sommes en danger. Il s'agit d'être déterminé dans la lutte pour sauver la planète, pour sauver notre présence, a-t-il ajouté en citant comme mauvais exemple les grandes métropoles chinoises de 30 millions d'habitants (...) où les petits Chinois de ces villes ne savent pas que le ciel est bleu. Romandie 27/11/2014
  2. Paris - Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a affirmé jeudi qu'un opérateur privé allait annoncer la semaine prochaine l'installation de 16.000 bornes de recharge pour les véhicules électriques en France. La semaine prochaine, un opérateur annoncera l'implantation de 16.000 bornes avec de l'argent privé, a déclaré M. Macron lors de la 3e Conférence environnementale censée fixer la feuille de route verte du gouvernement pour 2015. Le ministre n'a pas dévoilé l'identité de l'opérateur. Le déploiement de ces infrastructures constitue un des principaux points de la loi sur la transition énergétique. Son objectif est d'atteindre les 7 millions de points de recharge d'ici 2030. La loi visant à faciliter l'installation des bornes de recharge pour les véhicules électriques dans l'espace public a été adoptée cet été au Parlement. Elle prévoit d'exonérer de redevance l'opérateur qui implante, dans le cadre d'un projet de dimension nationale, des bornes de recharge sur le domaine public. Cet opérateur pourra être l'Etat, une société privée seule ou dans laquelle l'Etat aura une participation. En mai, lors du vote de la proposition de loi, l'ancien ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, avait indiqué à l'Assemblée nationale qu'EDF et Bolloré avaient déjà manifesté leur intérêt pour être opérateur. La mobilité, c'est 15% de notre PIB (Produit intérieur brut) et presqu'un million et demi de personnes travaillent dans ce secteur en France, a souligné M. Macron. Sur les 34 plans industriels de la France, 11 concernent la transition énergétique dont sept concernent la mobilité, a-t-il ajouté. Romandie 27/11/2014
  3. Paris - François Hollande a appelé à un accord historique sur le climat jeudi devant la 3e Conférence environnementale réunie à l'Elysée, et a tiré les leçons du drame de Sivens en prônant des mesures pour améliorer la participation citoyenne autour des grands projets d'infrastructures. (Photo François Hollande, 24e président de la République française, aux Journées de Nantes, organisées par le Nouvel Observateur, janvier 2012. Jean-Marc Ayrault (auteur de la photo( / Jack Rabbit Slim's CC BY-SA 2.0) Le chef de l'Etat a préconisé le recours à des référendums locaux lorsque des projets d'aménagement du territoire conduisent à des situations de blocage. Il a aussi annoncé que le gouvernement ferait d'ici à six mois des propositions en matière de démocratie participative sur l'impact écologique de ce type de projets. Cette allocution, devant un parterre d'élus, ministres, représentants d'ONG, de syndicats et du patronat, réunis pour plancher pendant deux jours sur la santé, les transports et le climat, était très attendue en particulier des écologistes, après un automne de tension marqué par l'affaire du barrage contesté de Sivens et le recul sur l'écotaxe. Le décès d'un jeune homme dans le cadre d'un manifestation est un drame pour sa famille, un drame pour la nation, a dit M. Hollande, estimant que cette affaire exige d'accomplir des progrès supplémentaires dans la participation des citoyens, annonçant aussi la création d'une base de données publiques. M. Hollande avait démarré son intervention en affirmant le souhait de la France d'être exemplaire en matière d'environnement, un an avant la tenue à Paris d'un sommet visant un accord mondial contre le réchauffement climatique. Il l'a close en relevant qu'on lui demande désormais souvent à partir de quand il est devenu écologiste. A partir du moment où je suis arrivé aux responsabilités du pays. A un moment il faut laisser sa trace, et la trace que nous allons laisser tous ensemble est un accord historique sur le climat, a-t-il déclaré. Il a d'ailleurs annoncé la suppression de tous les crédits à l'exportation accordés aux pays en développement dès lors qu'il y a utilisation du charbon, une revendication des ONG, et une annonce applaudie dans la salle. Au niveau européen, nous ferons en sorte que les subventions aux énergies fossiles soient supprimées à terme, a-t-il également déclaré. Cette 3e Conférence environnementale, censée fixer la feuille de route verte du gouvernement pour 2015, s'était ouverte un peu plus tôt avec des appels à la mobilisation. Aujourd'hui s'ouvre une séquence de douze mois, dont le maître mot est la mobilisation de toutes les forces vives du pays, avait déclaré la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, en présence d'une grande partie du gouvernement, dont Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères et Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie, qui ont à leur tour parlé d'exemplarité. L'astrophysicien Hubert Reeves a appelé à empêcher que notre planète devienne inhabitable. L'accord sur le climat c'est d'abord un accord de santé publique, a insisté Maria Neira, directrice Santé publique et environnement à l'OMS, ajoutant que la population mondiale n'a jamais été exposée à de tels niveaux de pollution atmosphérique. Le président de France Nature Environnement (FNE), le réseau d'association auquel appartenait le jeune botaniste mort à Sivens, avait, à la tribune, appelé la France à être encore plus exemplaire justement en matière de transparence autour des grands projets, mais aussi dans la rénovation énergétique ou les transports. Depuis l'annonce du retrait de l'écotaxe poids lourds début octobre, FNE ainsi que le Réseau Action Climat avaient quitté les réunions de travail transports préparatoires à la conférence environnementale, une table ronde qu'ils comptaient boycotter à la conférence jeudi et vendredi. Toutefois, cette semaine, le gouvernement a rouvert une porte sur l'écotaxe, François Hollande proposant une expérimentation du dispositif en Alsace-Lorraine. Après son discours, les participants doivent se retrouver pour plancher dans le huis clos de leurs trois tables rondes sur des documents de travail amendés jusqu'au dernier moment. Ils formuleront 159 propositions d'importance variable, attendant l'arbitrage final du gouvernement. Sur la santé, le 21e siècle doit est le siècle de l'hygiène chimique, a dit jeudi M. Hollande, indiquant qu'une grande attention sera portée à la situation sanitaire des polinisateurs, des pesticides, et des perturbateurs endocriniens. Parmi les propositions sur la table, une campagne d'information grand public sur les impacts connus des pesticides. Sur les nanomatériaux, l'évaluation de leurs dangers sera poursuivie. Autant de propositions sur la santé qui manquent d'ambition pour les ONG. Sur les transports, les propositions parlent d'encourager le covoiturage, de stimuler l'innovation, ou de concevoir un système d'identification des véhicules en fonction de leurs émissions polluantes (pour permettre par exemple de créer des zones d'accès restreint en centre-ville, comme il en existe déjà dans 200 agglomérations en Europe). Romandie 27/11/2014
  4. Rabat - Le gouvernement marocain va mettre un terme fin novembre aux subventions des produits pétroliers, dont le coût annuel pour les finances publiques avait atteint plus de quatre milliards d'euros en 2012, a rapporté jeudi un quotidien. Le gouvernement décide de lever totalement les subventions sur les hydrocarbures d'ici la fin du mois, titre en une Al Massae. Le journal cite le ministre des Affaires générales et de la gouvernance, Mohammed El Ouafa, qui a affirmé mardi devant le Parlement que l'ensemble des produits pétroliers ne serait plus compensé à la fin du mois. Le ministère des Affaires générales n'était pas joignable dans l'immédiat. Le gouvernement, emmené par les islamistes du Parti justice et développement (PJD), avait entamé l'an dernier une réforme progressive de la caisse de compensation, qui subventionne des produits de grande consommation (essence, farine, sucre...). Alors que les produits pétroliers représentaient près de 90% du coût total, le prix de l'essence avait été totalement libéralisé en début d'année et celui du gazole partiellement. Cette première mesure avait déjà permis de réduire le montant de la caisse de compensation, qui avait atteint 55 milliards de dirhams (cinq milliards d'euros) en 2012 et entraîné un dérapage du déficit public à plus de 7% du PIB. La loi de finances 2015 prévoit une nouvelle réduction, à hauteur de deux milliards d'euros, ainsi qu'une poursuite de la résorption du déficit (à 4,3%). Début novembre, le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane avait exprimé son intention de supprimer totalement les subventions sur les hydrocarbures. Dans un rapport présenté fin octobre, l'Agence internationale de l'Énergie (AIE) a recommandé aux autorités de poursuivre l'élimination des subventions notamment du gaz butane, qui grèvent les finances publiques. La réforme de la caisse de compensation a en outre été encouragée par le Fonds monétaire international, auprès duquel le Maroc bénéficie d'une ligne de précaution et de liquidités de cinq milliards de dollars. Romandie 27/11/2014
  5. Sont regroupés ici les sujets ayant trait à l'énergie éolienne en Europe, y compris la Suisse (même si elle ne fait pas partie de l'UE), pour simplier l'accès à l'information et une meilleure lisibilité. Il se peut que certains articles ne soient pas intégrés immédiatement dans ce post afin de les mettre en avant. De ce fait ils seront transférés ici ultérieurement. Attention : Certains articles étant antérieurs à ce message, ils se placeront automatiquement avant celui-ci. Il faut savoir en effet que le système de tri classe les sujets par ordre de date....
  6. Paris - EDF Energies Nouvelles a annoncé jeudi avoir mis en service un nouveau parc éolien d'une capacité de 24 mégawatts (MW) dans le département de l'Aisne, dans le cadre de sa stratégie de développement en France. Photo d'illlustration / domaine public La production de cette installation, détenue à parité par Diamond Generating Europe, filiale du conglomérat japonais Mitsubishi Corporation, équivaut à la consommation électrique annuelle de plus de 21.000 habitants, a précisé la filiale d'EDF dans un communiqué. Situé sur les communes d'Iron et de Villers-lès-Guise, le parc est constitué de huit turbines de 3 MW du fabricant allemand Siemens. En tout, EDF EN exploite 934 MW de parcs éoliens en France, soit 160 MW de plus par rapport à 2013. Romandie 27/11/2014
  7. Le développement de cette énergie en France, m'amène à créer un sujet regroupant les informations concernant ce sujet. En conséquence, les articles plus anciens comme ceux relatifs à l'actualité récente seront désormais placés ici. En revanche, les explications concernant le fonctionnement de cette énergie renouvelable et ses innovations, resteront dans des articles séparés, toujours dans le souci d'une meilleure lisibilité. Cette initiative permettra une meilleure lecture sur l'avancée de l'éolien en France. Attention : en raison du système qui affiche les articles selon la date et l'heure d'édition, vous allez trouver des articles antérieurs au regroupement des informations, c'est-à-dire au 27 novembre 2014. Veuillez m'en excuser, mais je n'ai pas réussi à trouver une meilleure solution. Par ailleurs du fait de ce regroupement, le nombre de lectures des sujets a été supprimé, le système de tri ne permettant pas de les conserver pour les additionner. En conséquence, hier, les compteurs sont repartis de 0.
  8. Paris - La 3e Conférence environnementale, censée fixer la feuille de route verte du gouvernement pour 2015, s'est ouverte jeudi à l'Elysée. Nous sommes rassemblés pour faire de la France un pays exemplaire chez lui, pleinement engagé pour la réussite de la transition énergétique et pour la protection et la reconquête de la biodiversité. Aujourd'hui s'ouvre une sequence de douze mois, dont le maître mot est la mobilisation de toutes les forces vives du pays, a déclaré Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, dans son discours inaugural. Le président de la République, François Hollande, doit également prononcer un discours, en présence d'une grande partie du gouvernement, dont Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie. Cette conférence intervient un an avant la tenue à Paris de la conférence visant un accord mondial sur le climat, et quelques semaines après le vote à l'Assemblée nationale du projet de loi sur la transition énergétique. Pendant deux jours, les participants - syndicats, patronat, ONG, élus et ministres, se retrouveront autour de trois thèmes: la santé, le climat et les transports. Le premier ministre, Manuel Valls, clôturera les travaux vendredi après-midi. Les feuilles de route définitives issues des travaux seront rendues publiques en janvier 2015. Romandie 27/11/2014
  9. Tokyo (AFP) - La réduction des deux tiers de ses objectifs de prises de baleines dans l'Antarctique annoncée la semaine dernière par le Japon devrait suffire à prouver que son programme de chasse a bien des visées scientifiques, a estimé Tokyo mercredi. Joji Morishita, chef de la délégation japonaise à la Commission baleinière internationale (CBI), a estimé que les pays hostiles à la chasse aux cétacés devaient reconnaître que Tokyo faisait des efforts après l'interdiction prononcée par la plus haute instance juridique des Nations unies. Joji Morishita, chef de la délégation japonaise à la Commission baleinière internationale (CBI), donne une conférence de presse à Tokyo, le 26 novembre 2014 (c) Afp Fin mars, la Cour internationale de justice avait reconnu le Japon coupable de détourner à des fins commerciales la chasse effectuée à titre scientifique dans cette région. Les Nippons avaient été contraints d'y renoncer à la saison 2014-2015. "Nous espérons que notre programme de recherches enverra un message (aux opposants à la chasse) car nous avons accepté (d'intégrer) la décision de la CIJ dans ce programme", a déclaré Joji Morishita aux représentants de la presse étrangère. "Si la CBI veut survivre en tant qu'organisme international de gestion et de protection, il faut qu'il y ait un nouveau paradigme. Nous devons d'abord accepter de ne pas être d'accord', a-t-il ajouté. Les principes du "tout blanc ou du tout noir, de la tolérance zéro" doivent être abandonnés, a-t-il estimé. Le Japon avait promis la semaine dernière de réduire des deux tiers ses objectifs de prises de baleines dans l'Antarctique dans le but de convaincre la communauté internationale de l'autoriser à y reprendre la chasse aux cétacés à des fins scientifiques. Les campagnes pour des motifs scientifiques sont prévues dans la convention de la Commission baleinière et constitue une dérogation au moratoire sur la chasse de 1986. Dans le nouveau plan présenté à la CBI et à son comité scientifique, le Japon a fixé un nouvel objectif annuel de 333 petits rorquals, contre environ 900 dans le cadre du précédent programme condamné. Ce niveau de capture est présenté comme "nécessaire" pour obtenir des informations sur l'âge de la population baleinière, données dont le Japon dit avoir besoin afin de définir le plafond de capture sans nuire à l'espèce et pour en préserver la durabilité. Tokyo a également limité la période de recherche à 12 années à partir de l'exercice 2015, en réponse aux critiques de la Cour sur la durée indéterminée de son précédent programme. Les opposants dénoncent le fait que la chair de baleine finisse sur les étals des poissonniers. Les Japonais avaient tué 251 petits rorquals de l'Antarctique lors de la saison 2013-2014 et 103 l'année précédente, bien en deçà de ses objectifs, en raison de l'opposition musclée du groupe d'activistes de l’organisation Sea Shepherd. Tokyo continue parallèlement de chasser les baleines "au nom de la science" dans le Pacifique Nord-Ouest, où il a tué 132 baleines en 2013, de même qu'au large des côtes du Japon. Sciences et avenir 26/11/2014
  10. Depuis un mois, le nombre de chevaux atteints par une rhinopneumonie est en recrudescence. Quels sont les symptômes ? Quelles en sont les causes ? Comment lutter contre la maladie ? En cas de sécrétions nasales épaisses, une consultation vétérinaire s'impose. Morgane Kergoat Depuis le 24 octobre 2014, huit cas d'infection respiratoire HVE 4 ont été répertoriés en France par le Réseau d'Épidémio-surveillance en Pathologie Équine (RESPE). Sous le sigle HVE 4 se cache l'appellation Herpès Virus de type 4. En effet, aussi curieux que cela puisse paraître, la maladie, qui se manifeste principalement par des atteintes respiratoires, est due à un virus appartenant à la famille des Herpesviridae. Et, chez le cheval, il existe cinq types d'herpès virus. Tous sont impliqués dans des formes respiratoires, à l'exception du HVE 3, qui touche uniquement les parties génitales. L'HVE 4 est également appelé "virus de la rhinopneumonie". Symptômes : Ils se manifestent par trois signes cliniques : la toux, une température anormalement haute (au-delà de 38,5°C, le cheval ayant normalement une température rectale entre 37,5°C et 38°C) et du "jetage", c'est-à-dire des sécrétions anormales (épaisses, voire purulentes - jaunes à vertes -) au niveau des naseaux. Transmission : Ce virus se transmet principalement par contact avec les aérosols et les sécrétions contaminés, ainsi que par le matériel souillé. C'est donc une maladie contagieuse. Les bons gestes : En cas de suspicion, ou même de doute, il est recommandé de consulter un vétérinaire rapidement. Celui-ci effectuera quelques prélèvements, qu'il fera analyser afin de confirmer le diagnostic clinique et de déterminer le type d'Herpès Virus impliqué. Traitement : Il n'existe malheureusement aucun traitement spécifique. Toutefois un traitement de soutien peut être administré afin de soulager le cheval des symptômes désagréables. Prévention : Il existe un vaccin très efficace contre l'HVE 4 (ainsi que contre l'HVE 1). Sciences et avenir 25/11/2014
  11. Des tests menés sur des récifs indiquent que les coraux pâtissent de l'acidification des océans. Toutefois il existe des différences notables entre les récifs et la valeur moyenne du pH de l'océan n'est pas un indicateur fiable. L'acidification des océans est une conséquence de l'augmentation des émissions de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Les océans sont des puits naturels de carbone, ils en absorbent quotidiennement 22 millions de tonnes. Ce CO2 est ensuite transformé dans l’eau en acide carbonique, directement responsable de la diminution du pH des océans. Un bloc de carbonate de calcium après un an sous l'eau. Nyssa Silbiger at UH M?noa and Mark Riccio at the Cornell Unversity Facility for Imaging and Preclinical Research Le pH moyen des eaux était de 8,15 durant la période préindustrielle, et maintenant il a chuté autour de 8,05. Avec des conséquences pour beaucoup d'animaux marins, les crustacés et les coraux notamment dont les coquilles ou les exosquelettes ont plus de difficultés à se former dans les eaux acides. Des chercheurs de l'Institut de biologie marine de Hawaï ont utilisé des petits blocs de carbonate de calcium, la matière qui forme l'exosquelette des coraux, pour appréhender les effets de l'acidification des océans. Ils les ont disposé le long de récifs dans la baie de Kane'ohe où ils sont restés immergés pendant un an. Durant cette période, des relevés quotidiens de pH et d'autres variables étaient effectués. Au bout d'un an, les scientifiques ont récupéré les blocs et ont étudié leur érosion. Habituellement, cette mesure se fait en comparant la différence de poids avant et après l'immersion. Cette fois-ci, les chercheurs ont étudié les blocs au scanner ce qui a permis de faire des mesures plus précises des taux d'érosion et aussi de repérer les traces d'érosion biologique comme l'action des vers marins ou des poissons-perroquets. Les résultats publiés dans la revue Marine Ecology indiquent bien que l'acidité joue un rôle primordial dans l'érosion du carbonate de calcium. Elle met également en évidence des variations importantes du pH de l'eau sur de toutes petites distances et également au cours de la journée. "C'était surprenant de découvrir que des changements à toute petite échelle peuvent influer sur tout un écosystème. Nous avons vu des différences de pH sur des distances de quelques mètres et elles modifient radicalement l'érosion des coraux", explique Nyssa J. Silbiger, principal auteur de l'étude. Un facteur à prendre en compte dans le cadre des mesures prises pour la conservation des coraux. Sciences et avenir 26/11/2014
  12. Le Fonds International pour la Protection des Animaux a enquêté pendant plusieurs semaines sur le commerce en ligne d'animaux sauvages. Les résultats sont inquiétants. Pendant six semaines, les enquêteurs de l'IFAW en association avec le CEEweb Biodiversity ont scruté 280 sites web de vente en ligne, dans 16 pays différents (Bahreïn, Biélorussie, Belgique, Canada, Chine, France, Allemagne, Pays-Bas, Kazakhstan, Koweït, Pologne, Qatar, Russie, Ukraine, Émirats Arabes Unis et Royaume-Uni). L'objectif était de répertorier les annonces proposant à la vente des espèces sauvages menacées de disparition, inscrites aux Annexes I et II de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction). Les auteurs du rapport "Recherché, mort ou vif : le commerce en ligne d’animaux sauvages dévoilé" ont donc dénombré plus de 30 000 spécimens d'animaux, parties du corps ou dérivés mis en vente sur Internet. Pour une valeur totale approchant les 8 millions d'euros. 54 % des annonces proposaient des animaux sauvages vivants. Tandis que les 46 % restants concernaient des parties d'animaux ou des produits dérivés. L'ivoire, les reptiles et les oiseaux sont les spécimens les plus vendus sur le web. Par ailleurs, pour contourner les interdictions sur certains sites de vente en ligne, des vendeurs utilisent des noms de code pour désigner l'ivoire et la corne de rhinocéros notamment. Malheureusement, une partie du commerce de la faune sauvage est légale. L'IFAW a tout de même signalé aux autorités 13 % des annonces analysées (1192) car leur légalité était jugée douteuse. Mais il est difficile de déterminer l'illégalité de toutes les annonces en raison du manque d'informations à disposition des enquêteurs. D'une manière générale, le commerce illicite d'espèces menacées est particulièrement florissant. Il représente un chiffre d'affaires de 19 milliards de dollars par an, selon l'IFAW. L'ampleur de ce trafic est à mettre en parallèle avec les chiffres records atteint par le braconnage. En trois ans, plus de 100 000 éléphants ont été tués pour leur ivoire. En Afrique du Sud, un record a été battu en 2014 avec le braconnage de 1020 rhinocéros (et l'année n'est pas terminée). Pour limiter ce commerce qui met en danger un grand nombre d'espèces, l'IFAW recommande une collaboration accrue entre les sites de vente en ligne et les services de police et de douane. L'ONG appelle également les gouvernements à mettre en place une législation plus sévère pour réprimer les trafiquants. Pour terminer, L'IFAW a mis en ligne une pétition afin de convaincre les gouvernements à agir pour enrayer la cybercrimalité relative à la faune sauvage. Sciences et avenir 26/11/2014
  13. De nouvelles analyses génétiques relient au sein d'un même groupe les tortues, les oiseaux, les crocodiles et les dinosaures. C'est un véritable nouvel arbre généalogique des tortues que publient les chercheurs de l'Académie des sciences de Californie dans la revue Molecular Phylogenetics and Evolution. Ils placent les tortues dans un nouveau groupe phylogénétique baptisé "Archelosauria" dans lequel figurent également leurs parents les plus proches : les oiseaux, les crocodiles et certains dinosaures, tous trois regroupés au sein d'un clade appelé "Archosauria". Le nouvel arbre phylogénétique proposé par les chercheurs. Image extraite de l'étude. Molecular Phylogenetics and Evolution Nicholas G. Crawford, James F. Parham & all. Ces résultats ont été obtenus grâce à une nouvelle technique de séquençage de l'ADN appelée UCE (éléments ultraconservés) disponible depuis 2012 mais qui commence tout juste à être utilisée par les scientifiques. "Ces nouvelles techniques améliorent considérablement notre capacité à résoudre les mystères de l'évolution nous donnant une image claire de la façon dont les animaux comme les tortues ont évolué" explique Brian Simison qui a pris en charge le traitement des données. Avec cette nouvelle technique, les chercheurs ont pu analyser l'ADN de tortues et de reptiles en se basant non pas sur quelques marqueurs comme c'est habituellement le cas mais sur plus de 2000 UCE et étudier l'ADN associé afin de dresser un arbre phylogénétique. "Cela représente une quantité astronomique d'ADN" souligne Brian Simison. La tortue est apparentée aux crocodiles , aux oiseaux et aux dinosaures. The California Academy of Sciences Les nouvelles données infirment les conclusions issues de l'analyse des fossiles qui dressaient une filiation tout autre pour les tortues. "Les fossiles sont essentiels pour nous montrer à quoi ressemblaient les tortues disparues mais ils ne dépeignent pas un portrait précis de l'évolution des tortues et des groupes qui leurs sont apparentés", explique James Parham, co-auteur de l'étude. Des études génétiques récentes basées sur le décryptage des micro-ARN avaient également établies une proche parenté entre lézards et tortues. Ce travail place donc les tortues dans un nouvel arbre phylogénétique les associant aux crocodiliens, aux dinosaures et aux oiseaux. Voila plusieurs années que le débat dure et une seule étude, même si elle s'appuie sur des éléments génétiques précis et en nombre, ne suffira sans doute pas à le clôre. Sciences et avenir 26/11/2014
  14. La locataire de la maison de Roubaix dans laquelle les animaux ont été libérés fin novembre était partie vivre ailleurs depuis un mois. Ce sont leurs aboiements intempestifs qui ont fini par alerter le voisinage. Deux chiens enfermés depuis un mois dans une maison de Roubaix (Nord) ont été libérés par un couple de défenseurs des animaux, qui ont immédiatement publié une vidéo de leur entrée dans les lieux, le 21 novembre. Les bêtes étaient terriblement affamées, n'ayant pu, depuis un mois, compter que sur des croquettes jetées par la fente de la boîte aux lettres par des habitants du quartier. C'est dans une maison du quartier du Pile, à Roubaix (Nord), que les animaux affamés et deux cadavres de chats ont été découverts. (GOOGLEMAPS) En pénétrant dans la maison, avec l'aide des pompiers, le couple a également trouvé un chat vivant, et deux autres morts, probablement de faim. La vidéo mise en ligne montre comment ces défenseurs des animaux ont récupéré leurs corps inanimés dans la maison en désordre. kAly 21/11/2014 Comme l'explique Nord Eclair, cette maison était occupée par une locataire qui ne payait apparemment plus son loyer. Elle aurait quitté les lieux un mois auparavant pour aller vivre dans un camping de la région. Face à cette situation, le couple qui a libéré les animaux enfermés a publié une pétition et alerté la Ligue protectrice des animaux. Cette dernière a l'intention de porter plainte contre la locataire et de se constituer partie civile. L'association espère que le projet de loi voté récemment par l'Assemblée nationale, qui reconnaît l’animal comme "une personne vivante et sensible", incitera la justice à se montrer sévère. Francetv info 26/11/2014
  15. Google Street View propose désormais de visiter le parc Gombe Stream en Tanzanie. C’est là que la célèbre primatologue britannique, Jane Goodall, a étudié les chimpanzés auxquels elle a consacré sa vie. Inutile de vous déplacer en Tanzanie pour découvrir les chimpanzés du parc Gombe Stream puisqu’il est désormais possible d’en visualiser des clichés à 360° depuis chez soi ! Voici le résultat d’une collaboration entre Google Maps et l’institut Jane Goodall, avec la naissance d’un site dédié à cette visite interactive et extraordinaire. Les chimpanzés du parc Gombe Stream font l’objet d’études menées par l’Institut Jane Goodall. Ikiwaner, Wikimedia Commons, GNU FDL 1.2 Le parc Gombe Stream, d’une surface de 52 km2, se situe à 16 km au nord de Kigoma, au bord du lac Tanganyika, à l’ouest de la Tanzanie. Pour arriver à ce résultat visible en ligne, des photos ont été collectées grâce à deux chercheurs qui ont parcouru les chemins du parc, site historique où Jane Goodall a effectué ses recherches sur les chimpanzés. Quelques pêcheurs sur le lac Tanganyika. Worldtraveller CC BY-SA 3.0 Pour mieux apprécier ces images en ligne, rappelons l’importance de ce parc dans l’histoire de la primatologie et la biographie de Jane Goodall. Née à Londres en 1934, elle vient au Kenya pour la première fois à l’âge de 23 ans, sur l’invitation d’une amie. À 26 ans, elle commence ses recherches sur les chimpanzés en Tanzanie. En 1960, elle en observe un utiliser un morceau de paille comme un outil pour aller chercher des termites dans une termitière. La scène est filmée par le photographe et réalisateur Hugo van Lawick, qui deviendra son mari. Elle fait ainsi une découverte majeure : les chimpanzés sont capables de fabriquer et d’utiliser des outils, une faculté qu’on croyait réservée exclusivement à l’Homme. Bande annonce du film MOVIECLIPS Trailers 1/7/2011 Futura Sciences 26/11/2014
  16. La pollution des sols est souvent due à d’anciennes industries ayant rejeté des polluants sur leur terrain d'exploitation ou à l’utilisation agricole d’engrais et de pesticides. Philippe Hubert, directeur des risques chroniques de l’Ineris, nous parle des solutions pour traiter un sol pollué *. D’où viennent les pollutions du sol ? La pollution du sol a souvent une cause historique comme d’anciennes usines, des mines et des installations industrielles sur les restes desquelles on a rebâti. D’anciens sites industriels, comme la fonderie, sont connus pour avoir produit des dépôts de plomb, par exemple. Il existe aussi d’autres types de pollution comme les pesticides ou les engrais qui, répandus en excès, peuvent modifier l’équilibre environnemental. Agriculture : quels effets ? L’agriculture utilise des engrais qui se fixent dans le sol sous forme de nitrates. Ceux-ci sont portés par les eaux et se concentrent dans des endroits non voulus. Ces engrais peuvent perturber l’équilibre écologique des endroits où ils se déposent, avec le développement non naturel de plantes. Où en est la recherche sur la pollution industrielle des sols ? Les pollutions du sol sont des événements passés et beaucoup de recherches sont faites à ce niveau. Lorsque l’on construit une usine aujourd'hui, on évite qu’il y ait des retombées de pollution. Les principaux enjeux consistent à dépolluer le sol, soit en retirant le contaminant, soit en déterminant le type d’usage que l’on pourrait en faire. Est-il possible de dépolluer un sol ? Il est possible de dépolluer un sol, cela consiste généralement à retirer la tranche de terre qui est souillée. Lorsqu’il s’agit de masses peu importantes, il est possible d'extraire quelques mètres cubes et de rendre un site tout à fait propre. * Pour voir la vidéo, cliquez sur le lien source en bas à gauche. Futura Sciences 26/11/2014
  17. La Commission européenne a ouvert une procédure d'infraction contre la France pour non-respect de la directive sur l'eau sur le site du barrage controversé de Sivens (Tarn). La France dispose de deux mois pour répondre. L'exécutif européen a adressé à la France "une lettre de mise en demeure", a-t-on précisé de source européenne. L'UE explique qu'il s'agit de la première étape de la procédure et que le stade de sanctions était encore loin. La France dispose de deux mois pour répondre. Si ce retour n'est pas satisfaisant, la Commission lui adresse un avis motivé qui peut être suivi d'une saisine de la Cour de justice de l'Union européenne. Le projet de barrage de Sivens, situé sur une zone humide, a été suspendu sine die après la mort d'un manifestant écologiste. Rémi Fraisse a été tué par une grenade offensive lancée par les gendarmes. La directive dite "protection et gestion de l'eau" vise notamment à promouvoir l'utilisation durable de l'eau et à prévenir la pollution. Une zone humide se caractérise précisément par la place prépondérante de l'eau dans l'écosystème. Romandie 26/11/2014
  18. Strasbourg - L'Union européenne attend des engagements pendant les négociations internationales sur le climat à Lima afin de conclure un accord contraignant pour limiter le réchauffement à 2°C lors du sommet de Paris en décembre 2015, a annoncé mercredi le commissaire à l'action climatique, Miguel Arias Canete. Lima sera un jalon essentiel, pour comprendre si nous sommes sur la même longueur d'onde avec nos partenaires, a-t-il déclaré lors d'un débat au Parlement européen. M. Canete doit mener les négociations à Lima au nom de l'UE. Nous voulons un accord contraignant en 2015 à Paris et nous espérons qu'il verra le jour et permettra de limiter la hausse de la température dans le monde à moins de 2°C, a-t-il insisté. Mais Paris ne sera pas la fin de la route. Il faudra ensuite vérifier la mise en oeuvre et le respect des engagements. Lima doit être un succès pour que Paris soit un succès, a estimé Sandro Gozi, le ministre italien chargé des Affaires européennes, dont le pays assure la présidence semestrielle de l'UE. Les Etats-Unis et la Chine ont fait des annonces. Il est assez difficile de les évaluer, mais ces annonces sont une évolution très positive pour le sommet de Paris, a-t-il ajouté. La conférence de Lima doit être l'occasion de définir les objectifs clefs pour un accord international à Paris en décembre 2015, ont insisté les députés européens dans une résolution. Pour eux, un accord international ambitieux et juridiquement contraignant aiderait à régler les problèmes des tentations des entreprises grosses consommatrices d'énergie de délocaliser leurs activités pour conserver leur compétitivité. L'UE contribue pour 11% des émissions mondiales de gaz a effet de serre responsables du réchauffement, contre 16% pour les Etats-Unis et 29% pour la Chine. Elle s'est engagée à les réduire de 20% par rapport à leur niveau de 1990 pour 2020 et de 40% pour 2030. La Chine s'est engagée sur un pic de ses émissions autour de 2030, c'est-à-dire l'année à partir de laquelle celles-ci cesseront d'augmenter et où la courbe s'inversera. Les Etats-Unis se sont engagés sur une réduction de 26-28% de leurs émissions d'ici 2025, par rapport à leurs niveaux de 2005, soit seulement 7% par rapport à la période de 1990, l'année de référence pour les pays industrialisés. Pékin refuse de jouer un rôle moteur dans ces négociations. Les pays développés doivent continuer à assumer un rôle moteur en réduisant fortement leurs émissions, tout en offrant aux pays en développement un soutien financier et technologique pour lutter contre les dérèglements climatiques, a déclaré Su Wei, négociateur en chef pour la Chine. Romandie 26/11/2014
  19. Sur le continent africain, douze sites naturels sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril de l’Unesco. Conflits armés et braconnage menacent l’équilibre de ces écosystèmes uniques au monde. Tour d’horizon avec ces images recueillies sur le site Pinterest. Parc national du Simien (Ethiopie) : La géologie du parc de Simien (Ethiopie), fruit d’une érosion massive au cours de millions d’années, est unique au monde. Outre ce panorama digne du Grand Canyon, le parc abrite de nombreuses espèces rares tels que le bouquetin d’Abyssinie, le loup d’Ethiopie ou encore le singe-lion, reconnaissable à ses puissantes mâchoires et sa fourrure jaune et brune. Le fragile équilibre du site est mis en péril par la pression démographique et le développement de l’agriculture. (Photo La vue depuis Imet Gogo près du camp Geech, Semien Montagnes près de Ras Dashan. le Guistino Flickr / CC BY-SA 2.0) Parc national du Niokolo-Koba (Sénégal) : Les visiteurs du Parc national du Niokolo-Koba en ressortent souvent déçus. Le braconnage a décimé la faune de ce qui était autrefois une des plus importantes réserves d’Afrique de l’Ouest. On ne compterait d’ailleurs plus qu’une dizaine d’éléphants sur tout le site. Seuls les phacochères, cousins du porc et donc évités par les chasseurs de confession musulmane, subsistent en abondance. (Photo Traversée du parc pendant la saison des pluies. 300td.org fLICKR / cc by-sa 2.0) Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) : Depuis la crise libyenne de 2011, la région du Ténéré (située dans la bande du Sahel) est traversée par des narcotrafiquants et des groupes islamistes. Des accrochages ont régulièrement lieu avec les forces armées nigériennes, faisant craindre une rapide dégradation du site. Une situation d’autant plus regrettable que la réserve commençait à se remettre des affrontements armées de la décennie 1990. (Photo Erg entre Fachi et Bilma © Holger Reineccius / Unesco) Parc national de Manovo-Gounda St Floris (République centrafricaine) : Ce parc, qui offre l’une des plus fortes concentrations d’hippopotames au monde, a largement souffert de l’instabilité provoquée par la guerre civile entre Selaka et anti-balaka (déclenchée en septembre 2013 à la suite d’exactions commises par des membres de la Seleka, le conflit prend rapidement l’apparence d’un affrontement confessionnelle entre musulmans et chrétiens). Couplée à l’inertie et au manque de moyen des autorités publiques, cette instabilité profite aux braconniers qui ont tout loisir pour chasser et tuer. (PhotoLa rivière de Gounda. Parc national du Manovo-Gounda-St Floris. Source: José Tello / eoearth.org) Parc national de la Salonga (RDC) : Grâce à sa difficulté d’accès, le parc de la Salonga a été relativement épargné par les affrontements de la deuxième guerre du Congo (un conflit particulièrement meurtrier qui, de 1998 à 2002, impliqua neuf pays africains et une trentaine de groupes armés). Mais le site, d’une surface supérieure à la Belgique, est impossible à contrôler entièrement. De nombreux braconniers en ont donc fait leur terrain de jeu, abattant systématiquement les éléphants et les singes du parc. (Photo La rivière Lwilaka, parc national de Salonga, 2005.NRadio Okapi Flickr / CC BY-SA 2.0) Parc national de la Garamba (RDC) : Au début de l’année 2014, près de 68 éléphants ont été tués dans le parc de la Garamba en à peine deux mois. Une hécatombe qui s’expliquerait par la présence d’une multitude de groupes rebelles (dont notamment ceux de l’Armée de résistance du Seigneur de Joseph Kony) qui ont trouvé refuge dans le parc pour s’y adonner au braconnage. (Photo Une vue aérienne du parc national de Garamba.. Nuria Ortega cc by-sa 3.0) Parc national de la Comoé (Côte d'Ivoire) : Dans ce parc de Côte d’Ivoire, la chasse pour le commerce de la viande de brousse et l’orpaillage illégal sont de véritables fléaux pour la biodiversité. La qualité des sols se dégraderait rapidement sous l’effet des produits chimiques utilisés par les chercheurs d’or, mettant ainsi en danger la faune et la flore du site. (Photo Parc national de la Comoé sur la voie de Gaoui. Hanay CC BY-SA 3.0) Réserve naturelle du mont Nimba (Guinée) : Au Sud-Est du mont Nimba, une gigantesque mine de fer empiète sur la zone protégée. Malgré les assurances du gouvernement guinéen, son exploitation suscite de vives inquiétudes parmi les experts et les ONG qui craignent une déforestation et une pollution massive du site. Son classement sur la Liste du patrimoine mondiale en péril s’explique également par l’afflux massif de réfugiés libériens et ivoiriens qui a accru la pression de l’homme sur cet écosystème. (Photo Paysage du Mont Nimba. L. Lartigue / domaine public) Forêts humides de l'Atsinanana (Madagascar) : Les forêts humides de l’Atsinanana regorgent de bois précieux (notamment le bois de rose et d’ébène). En dépit de l’interdiction très stricte de toute exploitation et commercialisation, les coupes illégales sont fréquentes et auraient même tendance à augmenter en raison de la profonde crise économique que traverse le pays. (Photo Vue du parc d'Andoleha. Masindrano~commonswiki CC BY-SA 3.0) Réserve de faune à okapis (RDC) : En 2012, une escouade équipée d’AK-47 a fait feu sur le siège de la réserve, tuant plusieurs rangers, pour s’en prendre ensuite à une quinzaine d’okapis. Dans cette réserve située dans le territoire d’Irumu, ces animaux sont régulièrement la proie des braconniers et des orpailleurs. A mi-chemin entre le zèbre et la girafe, ils ne sont plus que 30.000 spécimens dans toute la RDC. (Photo J. Doremus / domaine public) Parc national des Virunga (RDC) : La plus vieille réserve du continent africain, connue pour abriter de nombreuses espèces endémiques tel le légendaire gorille des montagnes, souffre des conflits qui agitent la région des Grands lacs depuis une vingtaine d’années. Menaces de mort, assassinats ciblés et attaques meurtrières contre les gardes sont courants dans ce parc qui s’étale sur près de 800.000 hectares. (Photo Cai Tjeenk Willink. CC BY-SA 3.0) Parc national de Kahuzi-Biega (RDC) : En raison des richesses de son sous-sol, la région des Grands lacs concentre tous les appétits des puissances voisines. L’Ouganda, le Rwanda et le Burundi soutiennent en sous-main, parfois ouvertement, des rebellions et des milices qui sèment la terreur parmi les populations civiles. (Photo panneau à l'entrée du parc national de Kahuzi-Biega près de Bukavu en 1987. Bob Walker Free Use) Dès 1999, l’Unesco ainsi que plusieurs ONG internationales ont lancé une campagne de sauvegarde du site. Des millions de dollars sont alors investis pour aider à perpétuer l’habitat du gorille des montagnes, du rhinocéros blanc et de l’okapi. Mais la gravité de la situation et les nombreux détournements de fonds ont empêché d’obtenir des résultats substantiels. National Geographic 25/11/2014
  20. Sur le continent africain, douze sites naturels sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril de l’Unesco. Conflits armés et braconnage menacent l’équilibre de ces écosystèmes uniques au monde. Tour d’horizon avec ces images recueillies sur le site Pinterest. Parc national du Simien (Ethiopie) : La géologie du parc de Simien (Ethiopie), fruit d’une érosion massive au cours de millions d’années, est unique au monde. Outre ce panorama digne du Grand Canyon, le parc abrite de nombreuses espèces rares tels que le bouquetin d’Abyssinie, le loup d’Ethiopie ou encore le singe-lion, reconnaissable à ses puissantes mâchoires et sa fourrure jaune et brune. Le fragile équilibre du site est mis en péril par la pression démographique et le développement de l’agriculture. (Photo Helen Elfer Pinterest- lonelyplanet.com) Parc national du Niokolo-Koba (Sénégal) : Les visiteurs du Parc national du Niokolo-Koba en ressortent souvent déçus. Le braconnage a décimé la faune de ce qui était autrefois une des plus importantes réserves d’Afrique de l’Ouest. On ne compterait d’ailleurs plus qu’une dizaine d’éléphants sur tout le site. Seuls les phacochères, cousins du porc et donc évités par les chasseurs de confession musulmane, subsistent en abondance. (Photo GroupnGO travel Pinterest) Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) : Depuis la crise libyenne de 2011, la région du Ténéré (située dans la bande du Sahel) est traversée par des narcotrafiquants et des groupes islamistes. Des accrochages ont régulièrement lieu avec les forces armées nigériennes, faisant craindre une rapide dégradation du site. Une situation d’autant plus regrettable que la réserve commençait à se remettre des affrontements armées de la décennie 1990. (Photo jess riley-murray / Dazinan11 Flickr / Pinterest) Parc national de Manovo-Gounda St Floris (République centrafricaine) : Ce parc, qui offre l’une des plus fortes concentrations d’hippopotames au monde, a largement souffert de l’instabilité provoquée par la guerre civile entre Selaka et anti-balaka (déclenchée en septembre 2013 à la suite d’exactions commises par des membres de la Seleka, le conflit prend rapidement l’apparence d’un affrontement confessionnelle entre musulmans et chrétiens). Couplée à l’inertie et au manque de moyen des autorités publiques, cette instabilité profite aux braconniers qui ont tout loisir pour chasser et tuer. (Photo Jasmine / humanandnatural.com / Pinterest) Parc national de la Salonga (RDC) : Grâce à sa difficulté d’accès, le parc de la Salonga a été relativement épargné par les affrontements de la deuxième guerre du Congo (un conflit particulièrement meurtrier qui, de 1998 à 2002, impliqua neuf pays africains et une trentaine de groupes armés). Mais le site, d’une surface supérieure à la Belgique, est impossible à contrôler entièrement. De nombreux braconniers en ont donc fait leur terrain de jeu, abattant systématiquement les éléphants et les singes du parc. (Photo Tay Siew Cheng / whc.unesco.org / Pinterest) Parc national de la Garamba (RDC) : Au début de l’année 2014, près de 68 éléphants ont été tués dans le parc de la Garamba en à peine deux mois. Une hécatombe qui s’expliquerait par la présence d’une multitude de groupes rebelles (dont notamment ceux de l’Armée de résistance du Seigneur de Joseph Kony) qui ont trouvé refuge dans le parc pour s’y adonner au braconnage. (Photo Mônica Cristina / hypeness.com.br / Pinterest) Parc national de la Comoé (Côte d'Ivoire) : Dans ce parc de Côte d’Ivoire, la chasse pour le commerce de la viande de brousse et l’orpaillage illégal sont de véritables fléaux pour la biodiversité. La qualité des sols se dégraderait rapidement sous l’effet des produits chimiques utilisés par les chercheurs d’or, mettant ainsi en danger la faune et la flore du site. (Photo Laurine Bérard / world_heritage.jaxa.jp / Pinterest) Réserve naturelle du mont Nimba (Guinée) : Au Sud-Est du mont Nimba, une gigantesque mine de fer empiète sur la zone protégée. Malgré les assurances du gouvernement guinéen, son exploitation suscite de vives inquiétudes parmi les experts et les ONG qui craignent une déforestation et une pollution massive du site. Son classement sur la Liste du patrimoine mondiale en péril s’explique également par l’afflux massif de réfugiés libériens et ivoiriens qui a accru la pression de l’homme sur cet écosystème. (Photo Via Trends. Travel / whc.unesco.org / Pinterest) Forêts humides de l'Atsinanana (Madagascar) : Les forêts humides de l’Atsinanana regorgent de bois précieux (notamment le bois de rose et d’ébène). En dépit de l’interdiction très stricte de toute exploitation et commercialisation, les coupes illégales sont fréquentes et auraient même tendance à augmenter en raison de la profonde crise économique que traverse le pays. (Photo Jurgen Diportah / Flickr / Pinterest) Réserve de faune à okapis (RDC) : En 2012, une escouade équipée d’AK-47 a fait feu sur le siège de la réserve, tuant plusieurs rangers, pour s’en prendre ensuite à une quinzaine d’okapis. Dans cette réserve située dans le territoire d’Irumu, ces animaux sont régulièrement la proie des braconniers et des orpailleurs. A mi-chemin entre le zèbre et la girafe, ils ne sont plus que 30.000 spécimens dans toute la RDC. (Photo Ruth Vinca-Rosea Mulumba - gorilla safari / Flickr / Pinterest) Parc national des Virunga (RDC) : La plus vieille réserve du continent africain, connue pour abriter de nombreuses espèces endémiques tel le légendaire gorille des montagnes, souffre des conflits qui agitent la région des Grands lacs depuis une vingtaine d’années. Menaces de mort, assassinats ciblés et attaques meurtrières contre les gardes sont courants dans ce parc qui s’étale sur près de 800.000 hectares. (Photo Amanda Krog / photovide.com / Pinterest) Parc national de Kahuzi-Biega (RDC) : En raison des richesses de son sous-sol, la région des Grands lacs concentre tous les appétits des puissances voisines. L’Ouganda, le Rwanda et le Burundi soutiennent en sous-main, parfois ouvertement, des rebellions et des milices qui sèment la terreur parmi les populations civiles. Dès 1999, l’Unesco ainsi que plusieurs ONG internationales ont lancé une campagne de sauvegarde du site. Des millions de dollars sont alors investis pour aider à perpétuer l’habitat du gorille des montagnes, du rhinocéros blanc et de l’okapi. Mais la gravité de la situation et les nombreux détournements de fonds ont empêché d’obtenir des résultats substantiels. (Photo Tsjok DeClercq / sciencedaily.com / Pinterest) National Geographic 25/11/2014
  21. Une équipe de chercheurs néerlandais a établi un lien entre la raréfaction des plantes favorites de ces pollinisateurs dans certaines régions des Pays-Bas et le déclin des populations d'abeilles sauvages. En France, le déclin des populations d'abeilles est observé depuis les années 1990. Selon une nouvelle étude scientifique parue lundi, le phénomène paraît surtout résulter de la raréfaction, ces dernières décennies, des plantes sur lesquelles ces insectes préfèrent butiner. Apis dorsata sur une fleur de dahlia. Dr. Farooq Ahmad/ICIMOD CC BY-SA 3.0 Les chercheurs ont analysé le pollen contenu dans des spécimens de 57 différentes espèces d'abeilles datant d'avant 1950 qui se trouvent dans des musées d'histoire naturelle aux Pays-Bas. Les scientifiques ont de cette manière pu déterminer que ces insectes avaient des plantes préférées pour butiner, avant d'établir un lien entre la disparition de ces plantes dans certaines régions des Pays-Bas et l'important déclin de leurs populations sur la même période. «Nous avons montré que le déclin des variétés de plantes préférées pour butiner était l'un des deux principaux facteurs du dépérissement des abeilles», explique Jeroen Scheper, chercheur à l'Institut néerlandais Alterra de recherche spécialisé dans l'environnement, l'un des auteurs de ces travaux parus dans les Comptes rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS). Les prairies naturelles de plus en plus rares cédant le pas à une agriculture intensive et faible en biodiversité, les sources d'alimentation des abeilles se sont appauvries. Autre facteur notable: la taille du corps des abeilles. En effet, les espèces les plus grosses ont besoin de plus grandes quantités de pollen, or celui-ci est devenu moins abondant. Enfin, l'allongement de la durée du vol des abeilles, qui doivent aller chercher leur pollen, ou la sensibilité au changement climatique se sont montrés comparativement moins importants pour expliquer le phénomène. Aux États-Unis et en Europe, les abeilles sont également victimes depuis le début des années 2000 du «syndrome d'effondrement des colonies». La pathologie a entraîné des pertes de populations allant jusqu'à 90% dans certains cas. Longtemps inexpliqué, ce mal mystérieux touche les ouvrières chargées de collecter le pollen et ne rentrent pas dans leur ruche. Scientifiques et apiculteurs pointent également du doigt les pesticides agricoles. Conscient du problème, la Maison-Blanche a ordonné en juin aux agences fédérales de réexaminer les effets des agents chimiques sur les abeilles et les autres pollinisateurs. L'Europe a de son côté consacré une étude d'envergure sur le sujet, et imposé un moratoire visant depuis décembre 2013 quatre insecticides. Car l'enjeu est de taille. Les abeilles domestiques et sauvages ainsi que les autres pollinisateurs permettent d'assurer la reproduction de 70 à 80% des plantes à fleurs. Ils sont par conséquent essentiels pour l'alimentation humaine. Plus de 70% des cultures, dont quasiment tous les fruits, légumes, oléagineux et protéagineux, épices, café et cacao, en dépendent très fortement. Le Figaro 25/11/2014
  22. Alors que des biologistes testaient une méthode pour éloigner les ours du gibier des chasseurs, un grizzli ne s'est pas laissé faire. Et devant les caméras, il a fait quelque chose d'assez étonnant. Apercevoir un ours sauvage en pleine nature est une expérience forte et mieux vaut éviter de surprendre un ursidé parfois mal léché... Afin de limiter le nombre de rencontres fortuites et dangereuses, l’association américaine Vital Ground a mené plusieurs expériences. L’une d’elle a consisté à électrifier une carcasse de biche pour voir si cela pouvait permettre d’éloigner les ours des camps de chasseur. Sauf que l'expérience n'a pas du tout fonctionné ! ForTheGrizzly 12/9/2014 Vital Ground est une association basée dans le Montana qui se charge de la protection et de la conservation des ours. Elle opère sur plusieurs zones d’un total d’environ 2.500 kilomètres carrés, qui s’étendent également sur la Canada. Dans ces régions où la chasse est très pratiquée, le gibier abattu peut attirer des ours et provoquer des rencontres aux conséquences dramatiques pour les humains comme pour les plantigrades. Lors de sessions de chasse de plusieurs jours, il est en effet courant que les proies soient suspendues à proximité des campements de chasseurs. Des biologistes ont donc voulu voir s’il serait utile d’électrifier ces carcasses d’animaux afin de faire fuir les ours. Une biche, retrouvée écrasée sur le bord d’une route, a donc servi d’appât. Suspendue et reliée à une batterie de voiture, elle provoquait une décharge électrique à quiconque la touchait. Une caméra a été installée pour ne rien rater du comportement des ours. Au bout de quelques jours, un grizzli a découvert l’étrange installation. D’abord un peu méfiant, il a fini par croquer dans la biche et a pris un coup de jus qui l’a fait détaler. Mais il n’en est pas resté là. Sur une plage de quatorze heures, il est revenu plusieurs fois à la charge, toujours plus méfiant mais tout aussi déterminé. Il a continué à s’approcher de la carcasse piégée pour la frôler avec précaution et essayer de comprendre ce qu’il se passait. A l’aube, il a pris appui sur la batterie laissée à l’air libre et l’a déconnectée. Difficile de savoir s’il a voulu volontairement enlever un élément étranger, ou si c’était purement fortuit. Cela a en tout cas déconnecté la source du courant électrique. Toujours prudent, il a passé encore un peu de temps à rôder autour de la biche et à la tâter. Une fois certain que le danger avait disparu, il a arraché l’installation pour partir avec son butin. Un repas bien mérité... Maxisciences 01/11/2014
  23. Au Costa Rica, près du delta du Diquis, il n'est pas rare de voir des pierres parfaitement rondes. Appelées aussi sphères mégalithiques, ou encore "grosses boules", ces étonnantes structures ont longtemps laissé les scientifiques perplexes. Gentside 21/11/2014 - Vidéo sous-titrée en français De nos jours, plus de 300 sphères ont été découvertes dans le sud du Costa Rica. Posées dans la forêt, voire enterrées ! Elles sont de tailles diverses, avec des diamètres allant de 7 centimètres à 2,5 mètres. Les finitions varient aussi d'une sphère à une autre. Des sphères avec de lourdes gravures ont été découvertes alors que d'autres sont minutieusement polies. La majorité d'entre elles ont été réalisées en taillant des blocs de gabbros, une roche magmatique. La taille se faisait en partie ou totalement près du site d'extraction avant que les sphères ne soient déplacées. Le trajet estimé par les archéologues pouvait aller de 3 à 9 km ! Après plusieurs années, les recherches ont permis de lier ces boules de pierre à l'ancienne culture Diquis qui prospérait de 700 à 1500 après Jésus-Christ. Les plus vieilles sphères, cependant, remonteraient à 300 après Jésus-Christ. Des sphères ont ainsi été créées dans la région pendant plus de 1.000 ans. Les scientifiques pensent que la région a connu à cette époque un important changement dans l'organisation hiérarchique. Quelques tribus éparses se seraient regroupées selon une organisation sociale plus complexe, donnant naissance à la culture Diquis. La production des boules est alors devenue intensive avec ce regroupement des forces de travail. Mais pourquoi ces sphères étaient-elles fabriquées ? Quelles étaient leurs fonctions ? Il reste très peu de traces de la culture Diquis. Aussi, pour l'heure, le sens de ces sphères demeure un véritable mystère qui pourrait bien ne jamais être percé. Maxisciences 21/11/2014
  24. Grièvement blessé par des braconniers, Tim, le doyen des éléphants du parc national d’Amboseli au Kenya, a été pris en charge par une équipe de vétérinaires qui s’est chargée de le soigner sur place. L’intervention s’est déroulée avec succès et l’animal a pu être sauvé. Il l’a échappé belle. Victime des braconniers, cet éléphant de 45 ans, originaire du parc national d’Amboseli au Kenya, a été grièvement blessé à coup de lance ce mois-ci. Mais l’intervention rapide des intervenants en charge de la protection de la faune lui a heureusement sauvé la vie. L’éléphant, surnommé "Tim", est connu pour être l’un des plus âgés de la région. Son maintien en vie malgré les attaques incessantes des braconniers en ont fait une sorte de symbole. Les responsables du parc lui accorde de ce fait une attention toute particulière. Gentside 25/11/2014 -> Même vidéo que la précédente mais sous-titrée en français. Pour pouvoir porter secours à l’éléphant, les vétérinaires lui ont administré des tranquillisants. Ils ont ensuite nettoyé la plaie et injecté des antibiotiques pour éviter qu’elle ne s’infecte. Après quoi, la blessure a été recouverte d’argile verte afin d’en favoriser la protection et la cicatrisation. Environ une heure plus tard, l’éléphant était de nouveau sur pied, hors de danger. Il s’est éloigné dans les plaines de la savane africaine sous l’œil bienveillant des gardiens et du personnel soignant. Tim est surveillé de près par les gérants du parc qui craignent pour sa sécurité. En effet, les défenses de l’animal particulièrement imposantes de par son âge en font une cible très convoitée par les braconniers commerçant l’ivoire. Maxisciences 25/11/2014
  25. Paris - L'Unesco a décidé mardi d'inscrire sur sa liste de sauvegarde du patrimoine culturel la tradition orale des Mapoyos au Venezuela, menacée de disparition en raison de l'émigration, de l'industrialisation et du déclin de cette petite communauté. Réuni depuis lundi au siège de l'organisation à Paris, le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a retenu deux autres traditions menacées d'extinction: une cérémonie de purification des garçons en Ouganda et des danses traditionnelles du Kenya. Des candidatures avaient été présentées par huit pays pour figurer sur la Liste de sauvegarde urgente du patrimoine culturel de l'humanité. Les candidatures retenues permettent aux Etats de mobiliser la coopération et l'assistance internationale nécessaires pour sauvegarder ce patrimoine en péril. La tradition orale des Mapoyos constitue la mémoire collective de ce petit peuple en voie d'extinction, et est symboliquement et indissolublement liée à un certain nombre de sites le long de l'Orénoque en Guyane vénézuélienne, a souligné l'Unesco. Mais seuls les anciens de cette communauté sont encore détenteurs de cette tradition et plusieurs facteurs menacent sa transmission aux nouvelles générations, notamment l'émigration des jeunes à la recherche de meilleures opportunités, l'expansion des industries minières et le déclin de la langue mapoyo, a ajouté l'organisation de l'ONU spécialisée dans l'éducation et la culture. Le comité a également décidé de retenir la danse Isukuti, danse de célébration traditionnelle pratiquée par les communautés Isukha et Idakho de l'ouest du Kenya, menacée par la diminution du nombre de détenteurs de la tradition, en particulier chez les jeunes. Cette danse au rythme rapide, accompagnée par des tambours et des chants, constitue un vecteur essentiel de transmission culturelle, souligne l'Unesco. La cérémonie de purification des garçons, pratiquée chez les Lango du centre-nord de l'Ouganda, pratique de plus en plus tenue secrète, a également été inscrite sur la liste. Il s'agit d'un rituel de guérison des garçons supposés avoir perdu leur masculinité. L'Unesco doit en outre sélectionner cette semaine de nouvelles traditions pour les inscrire au patrimoine culturel de l'humanité, parmi des candidatures aussi diverses que l'art turc du papier marbré, les battements de tambour rituels en Espagne, la tradition du sauna à fumée en Estonie ou les musiques et danses représentatifs de l'identité guadeloupéenne. Depuis 2001, l'Unesco établit une liste de ces traditions, parfois menacées de dégradation ou de disparition, distincte de celle des sites naturels ou culturels. Les autres candidatures retirées par les pays qui les avaient soumises ou rejetées concernaient l'art martial du kun Kbakktor au Cambodge, l'art traditionnel de la poterie en Croatie, les traditions orales des Tolupanes au Honduras, la fête du Wirshato en Ethiopie et la préservation d'une des écoles de pensée de musique classique au Pakistan. Sur un autre plan, la Belgique a été sélectionnée pour la meilleure pratique de sauvegarde du patrimoine, pour sa préservation de l'art du carillon, traditionnellement pratiqué les jours de marché et de fêtes, a annoncé l'Unesco. Romandie 25/11/2014
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