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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Londres - EDF a dit jeudi espérer pouvoir prendre sa décision finale d'investissement au premier trimestre de 2015 pour une nouvelle centrale nucléaire au Royaume-Uni, assurant pouvoir la livrer à l'heure et sans surcoût malgré ses déboires à Flamanville. "J'espère pouvoir prendre la décision finale d'investir au premier trimestre sur la construction de deux réacteurs EPR sur le site anglais de Hinkley Point", a déclaré Vincent de Rivaz, directeur général d'EDF Energy, la filiale britannique du groupe français. La Commission européenne avait donné son feu vert l'an dernier à ce projet de 16 milliards de livres, dont EDF détiendrait 45 à 50%, contre 30 à 40% pour ses alliés chinois CGN et CNNC et 10% pour le concepteur du réacteur, Areva. "Il ne devrait pas souffrir des graves déboires financiers d'Areva, ni du nouveau retard d'un an sur le chantier de construction d'un EPR à Flamanville en France", a assuré Vincent de Rivaz. "Le coût de Hinkley Point C n'a pas augmenté d'un penny à cause du retard annoncé à Flamanville, dont les raisons ne sont pas propres au design de l'EPR ou à son opérabilité", a-t-il déclaré. Vincent de Rivaz a également qualifié de réaliste le calendrier, qui prévoit une mise en service de la nouvelle centrale britannique en 2023. Personne ne doit douter du fait qu'une solution sera trouvée aux problèmes financiers d'Areva, a-t-il ajouté, soulignant l'engagement du gouvernement français en faveur du groupe public. Les négociations avec les partenaires chinois pour boucler le tour de table progressent également comme prévu, a assuré le dirigeant. Bien sûr nous discutons avec d'autres investisseurs potentiels, particulièrement ceux émanant de pays avec leurs propres projets nucléaires, a indiqué Vincent de Rivaz. Des sources industrielles avaient notamment indiqué en novembre que le producteur saoudien d'électricité Saudi Electricity Co. discutait d'une éventuelle prise de participation minoritaire dans Hinkley Point C. Romandie 4/12/2014
  2. Le sol, interface centrale pour les flux de matières et d'énergie La terre sera à l'honneur en 2015, décrétée par les Nations unies Année internationale des sols. Ce sera l'occasion de rappeler leur importance pour l'alimentation et de mettre en évidence d'autres fonctions comme la rétention de l'eau ou le stockage du carbone, écrit l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Food and Agriculture Organization of the ONU. 16/5/2013 Profond de quelques mètres seulement, le sol constitue l'interface centrale pour tous les flux de matières et d'énergie importants, sans oublier qu'il filtre et stocke l'eau, emmagasine le carbone et abrite un nombre infini d'organismes vivants. Il participe ainsi aux grands cycles de matières et d'énergie entre l'atmosphère, les eaux souterraines et la couche végétale, explique l'OFEV (organisme Suisse) dans un communiqué. L'imperméabilisation croissante des sols, due notamment au bétonnage, empêche cet écosystème de remplir ses diverses fonctions. Les contraintes physiques comme le tassement ou l'érosion et des concentrations élevées de polluants dégradent aussi les sols, diminuant leur fertilité et leur capacité de rétention de l'eau de pluie, en cas de fortes précipitations. "Si nous voulons que les sols continuent de fournir leurs prestations pour le bien des générations futures, leur utilisation et leur exploitation doivent répondre à des critères de qualité et de durabilité", explique l'OFEV. L'agriculture et la sylviculture, tout comme l'aménagement du territoire, sont concernés. L'année internationale sera lancée vendredi, journée internationale des sols. A cette occasion, les autorités vont sensibiliser la population à l'importance des sols à travers diverses activités dont le programme sera actualisé sur le site www.sols2015.ch: concours de photographie, publication d'une brochure grand public, organisation de rencontres et manifestations. Vendredi, le sol sera aussi à l'honneur du calendrier de l'Avent pour le développement durable 2014, disponible sur le web. Comme calendrier de l'Avent, ce site de l'OFEV présente dans chaque fenêtre quotidienne un thème de développement durable, avec des informations et un quiz pour lequel des prix sont offerts. La journée mondiale des sols est quant à elle fixée au 5 décembre. Il s'agit d'une journée commémorative. En effet, Le 5 décembre est la date anniversaire de Sa Majesté le Roi de Thaïlande. Elle a été promulguée par l'Union Internationale de la Science du Sol (IUSS) lors de son 17ème congrès mondial à Bangkok, août 2002. Il s'agissait alors d'honorer Sa Majesté le Roi de Thaïlande pour ses nombreuses actions pour la promotion de la science du sol ainsi que pour sa nécessaire protection. Romandie 3/12/2014
  3. Après des mois de sécheresse, de fortes pluies se sont enfin abattues mardi sur la Californie, aux Etats-Unis, mais elles se sont accompagnées de coulées de boue et d'inondations. Certaines zones ont dû être évacuées. Killer Kush 11/12/2014 Dans toute la Californie, du comté d'Orange au parc national de Yosemite, où des feux de forêts cet été ont laissé certaines collines et montagnes sans végétation pour retenir la boue, des alertes aux inondations ont été lancées. A Glendora, une banlieue de Los Angeles, ou à Camarillo et Silverado Canyon, dans le comté d'Orange, des ordres d'évacuation ont même été donnés à plus de 120 personnes. Partout dans le district de Los Angeles ou dans la chic municipalité côtière de Malibu des coulées de boue ont entraîné des fermetures temporaires d'autoroutes ou de rues. Des pylônes électriques sont tombés, occasionnant également des fermetures de routes et laissant 11'300 résidents sans électricité pendant environ une heure dans le comté d'Orange. Les pluies diluviennes devaient se poursuivre mercredi. Elles devraient aider à réduire l'intense sécheresse qui dure depuis trois ans en Californie où les lacs, réservoirs et rivières sont fortement asséchés. Pour autant, le service météorologique du National Weather Service précise qu'elles n'y mettront pas totalement fin. "Cela ne va pas faire de mal, mais il faudra beaucoup de grosses pluies comme celles-ci pour vraiment réduire la sécheresse", conclut le NWS sur Twitter. Romandie 3/12/2014
  4. Washington - La fonte des glaciers dans la région de l'Antarctique où elle est la plus forte a vu son rythme tripler lors de la dernière décennie, montre mardi une étude menée sur les 21 dernières années. Les glaciers dans l'échancrure de la mer d'Amundsen, dans l'ouest de l'Antarctique, perdent de la glace plus rapidement que partout ailleurs sur le continent et sont les plus grands contributeurs à la montée du niveau des océans, rappellent ces chercheurs de l'Université de Californie à Irvin et au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa. Deux recherches publiées en mai dernier concluaient que la fonte des grands glaciers de l'ouest de l'Antarctique, qui contiennent assez d'eau pour faire monter les océans d'au moins un mètre, s'accélère sous l'effet du réchauffement et paraît irréversible. Cette dernière étude est la première à évaluer et à réconcilier les observations faites à partir de quatre techniques de mesure de la fonte de ces glaciers et permet de produire une estimation du volume et du rythme de perte de glace sur deux décennies, expliquent ces scientifiques dont les travaux paraîtront dans la revue Geophysical Research Letters datée du 5 décembre. La perte de masse de ces glaciers s'accélère à un rythme surprenant, souligne Isabella Velicogna, une scientifique de l'Université de Californie à Irvin (UCI) et au JPL, co-auteur de la recherche. Des études précédentes suggéraient que cette région de l'ouest de l'Antarctique change très rapidement depuis les années 1990 et nous avons voulu voir comment les différentes techniques mesuraient ce changement, ajoute Tyler Sutterley, de l'UCI, le principal auteur. Le fait que les quatre techniques produisent les mêmes résultats conforte notre confiance dans l'exactitude des mesures, souligne-t-il. Il s'agit de mesures effectuées par des satellites et des radars de la Nasa et de l'ESA, l'agence spatiale européenne, ainsi qu'avec le modèle de climat atmosphérique de l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas. Le volume total de glace perdu depuis 1992 a été en moyenne de 83 milliards de tonnes par an. En comparaison, les glaciers de l'Antarctique ont fondu de l'équivalent d'un mont Everest tous les deux ans depuis les 21 dernières années. L'Everest pèse 161 milliards de tonnes. Le rythme de la perte de ces glaces s'est aussi accéléré en moyenne de 6,1 milliards de tonnes chaque année depuis 1992. Et de 2003 à 2009, quand les quatre techniques ont été utilisées simultanément, le rythme de fonte des glaciers s'est accru de 16,3 milliards de tonnes annuellement, soit près d'un triplement comparativement à l'ensemble de la période de 21 ans. Les résultats de cette dernière recherche sont publiés au moment où viennent de débuter à Lima, au Pérou, deux semaines de négociations internationales sur le climat jugées déterminantes pour conclure un accord multilatéral de lutte contre le réchauffement fin 2015 à Paris. Les gaz à effet de serre, dont surtout le dioxyde de carbone (CO2), ont augmenté de 45% depuis 1990 ce qui pourrait faire de 2014 l'année la plus chaude sur le globe depuis le début des relevés de température en 1880. Romandie 3/12/2014
  5. Washington - La fonte des glaciers dans la région de l'Antarctique où elle est la plus forte a vu son rythme tripler lors de la dernière décennie, montre mardi une étude menée sur les 21 dernières années. Les glaciers dans l'échancrure de la mer d'Amundsen, dans l'ouest de l'Antarctique, perdent de la glace plus rapidement que partout ailleurs sur le continent et sont les plus grands contributeurs à la montée du niveau des océans, rappellent ces chercheurs de l'Université de Californie à Irvin et au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa. Deux recherches publiées en mai dernier concluaient que la fonte des grands glaciers de l'ouest de l'Antarctique, qui contiennent assez d'eau pour faire monter les océans d'au moins un mètre, s'accélère sous l'effet du réchauffement et paraît irréversible. Cette dernière étude est la première à évaluer et à réconcilier les observations faites à partir de quatre techniques de mesure de la fonte de ces glaciers et permet de produire une estimation du volume et du rythme de perte de glace sur deux décennies, expliquent ces scientifiques dont les travaux paraîtront dans la revue Geophysical Research Letters datée du 5 décembre. La perte de masse de ces glaciers s'accélère à un rythme surprenant, souligne Isabella Velicogna, une scientifique de l'Université de Californie à Irvin (UCI) et au JPL, co-auteur de la recherche. Des études précédentes suggéraient que cette région de l'ouest de l'Antarctique change très rapidement depuis les années 1990 et nous avons voulu voir comment les différentes techniques mesuraient ce changement, ajoute Tyler Sutterley, de l'UCI, le principal auteur. Le fait que les quatre techniques produisent les mêmes résultats conforte notre confiance dans l'exactitude des mesures, souligne-t-il. Il s'agit de mesures effectuées par des satellites et des radars de la Nasa et de l'ESA, l'agence spatiale européenne, ainsi qu'avec le modèle de climat atmosphérique de l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas. Le volume total de glace perdu depuis 1992 a été en moyenne de 83 milliards de tonnes par an. En comparaison, les glaciers de l'Antarctique ont fondu de l'équivalent d'un mont Everest tous les deux ans depuis les 21 dernières années. L'Everest pèse 161 milliards de tonnes. Le rythme de la perte de ces glaces s'est aussi accéléré en moyenne de 6,1 milliards de tonnes chaque année depuis 1992. Et de 2003 à 2009, quand les quatre techniques ont été utilisées simultanément, le rythme de fonte des glaciers s'est accru de 16,3 milliards de tonnes annuellement, soit près d'un triplement comparativement à l'ensemble de la période de 21 ans. Les résultats de cette dernière recherche sont publiés au moment où viennent de débuter à Lima, au Pérou, deux semaines de négociations internationales sur le climat jugées déterminantes pour conclure un accord multilatéral de lutte contre le réchauffement fin 2015 à Paris. Les gaz à effet de serre, dont surtout le dioxyde de carbone (CO2), ont augmenté de 45% depuis 1990 ce qui pourrait faire de 2014 l'année la plus chaude sur le globe depuis le début des relevés de température en 1880. Romandie 3/12/2014
  6. Les insectes et autres arthropodes jouent un rôle important pour nettoyer les tonnes de déchets alimentaires dans les rues et parcs de New York, ont déterminé des chercheurs. Dans la seule partie médiane du corridor de Broadway à West Street, ils avalent plus de 950 kg de nourriture par an. Cela correspond à "l'équivalent de 60'000 hot-dogs", estime Elsa Youngsteadt, une chercheuse de l'université de Caroline du Nord, principale auteure d'une étude publiée en ligne mardi dans la revue américaine "Global Change Biology" . "Cela met en lumière le véritable service que ces insectes fournissent en éliminant efficacement nos ordures", poursuit-elle. Pour mesurer les quantités de restes de nourriture consommées par ces différents insectes et arthropodes de ville, dont surtout les fourmis, les mille-pattes, les mites et les araignées, les chercheurs ont placé les aliments les plus fréquemment trouvés dans les poubelles et sur les trottoirs, chips, biscuits, pain, hot-dogs, dans plusieurs rues et parcs de la ville, dont Central Park. Vingt-quatre heures après, les scientifiques ont récupéré les restes pour mesurer les quantités qui avaient été consommées. Ils ont constaté que Sandy n'avait pas eu d'impact sur la consommation des populations d'arthropodes à New York, ce qui est surprenant puisque de nombreux sites de la recherche avaient été inondés par l'ouragan. Mais la plus grande surprise a été que les populations d'insectes des rues mangeaient deux ou trois fois plus de détritus alimentaires que celles qui se trouvaient dans les parcs. "Cela s'explique apparemment par le fait que l'une des espèces d'insectes les plus nombreuses dans les rues de New York sont les fourmis de trottoir, particulièrement efficaces pour dévorer des déchets alimentaires dans l'environnement urbain", explique Elsa Youngsteadt. De plus, en comparant les quantités de nourriture consommées à l'intérieur des cages et à l'extérieur, les chercheurs ont vu que d'autres animaux, surtout les rats et les pigeons, mangeaient aussi les restes de "junk-food". Pour ces entomologistes, cela indique que les fourmis et les rats sont en concurrence pour dévorer les détritus alimentaires humains et que tout ce que mangent les fourmis échappe aux rats. Romandie 3/12/2014
  7. Lyon - Absence quasi générale de gestion des déchets, nécessité d'un meilleur traitement des eaux usées, besoins et potentiel immenses en énergies renouvelables: pour les industriels européens et mondiaux, l'Afrique subsaharienne qui connaît une croissance économique forte, est le nouveau marché à conquérir. Preuve de cet engouement la Côte d'Ivoire est cette année - et c'est une première pour un pays africain - l'invité d'honneur sur le salon Pollutec, dédié à l'économie de l'environnement qui se déroule à Lyon. Un "espace Afrique" réunit également des acteurs d'autres pays, comme le Tchad, le Gabon ou le Congo. Les opportunités sur les projets environnementaux en Afrique sont vraiment énormes. Les principales problématiques sont l'accès à l'eau potable, l'assainissement, le traitement des déchets, à la fois dans les grandes villes mais aussi dans les petites et moyennes, explique Stéphanie Gay-Torrente, la directrice de Pollutec. L'assainissement collectif n'est réel qu'à Abidjan, partout ailleurs il s'agit d'un assainissement individuel, a ainsi témoigné le ministre ivoirien de l'Environnement et du développement durable, Allah Kouadio. Et le constat est le même en ce qui concerne les déchets. Aujourd'hui, à part à Abidjan, il n'y a rien hormis des décharges communales, décrit Alphonse Sehi Bi, expert en assainissement auprès de l'Agence nationale ivoirienne de la salubrité urbaine (Anasur). Un des projets les plus importants du pays vise à renforcer les capacités de collecte et de traitement des déchets ménagers dans cing régions du pays. L'investissement s'élève à près de 14 millions d'euros sur trois ans. Tous les pays du continent sont soumis aux mêmes défis. L'Agence de développement des entreprises en Afrique (Adea) a ainsi évalué à 40 milliards de dollars par an les investissements nécessaires dans les nouveaux projets dans le secteur de l'eau et à 42 milliards dans celui de l'énergie. Et ce potentiel aiguise les appétits des industriels du monde entier. Car aujourd'hui, les pays africains, ne peuvent se passer de l'expertise et des investissements des entreprises privées étrangères. Les technologies, que ce soit dans l'eau, les déchets ou les énergies renouvelables, sont très complexes et nécessitent beaucoup d'investissements et de compétences, explique Abdoulaye Kanté. Veolia réalise par exemple 1,1 milliard d'euros de chiffre d'affaires en Afrique, principalement générés par l'eau et la distribution d'énergie, indique Patrice Fonlladosa, directeur de la zone Afrique et Moyen-Orient du groupe, présent notamment au Gabon, au Niger, en Namibie et en Afrique du Sud. Il est également candidat pour plusieurs appels d'offres: au Togo pour un centre d'enfouissement, ou encore en Guinée pour un contrat de performance à l'électricité. Son principal concurrent, Suez Environnement, est présent sur le continent depuis plus de 60 ans via sa filiale Degrémont, et y réalise aujourd'hui un chiffre d'affaires de 700 millions d'euros. Et le groupe juge ce marché prometteur et souhaite poursuivre son développement dans l'eau, la gestion des déchets pour le municipal et avec les clients industriels, notamment les secteurs du pétrole, des mines et du gaz, qui ont d'importants besoins. Veolia a par exemple annoncé mercredi le gain d'un contrat pour le traitement des eaux d'une mine d'or au Ghana. Et il n'y a pas que les Français. L'Américain Wise Solutions a remporté en juin le contrat pour la collecte et le traitement des déchets dans le district d'Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Les entreprises chinoises font aussi une concurrence farouche aux européens, avance Abdoulaye Kanté, directeur de l'Adea. Les PME ont aussi des ambitions et ont leur épingle du jeu à tirer car elles peuvent apporter des transferts de compétences rapides, selon M. Kanté. Par exemple, Inova, société française spécialisée dans la construction d'usines d'incinération et de centrales biomasse a montré son intérêt sur le salon pour les projets ivoiriens. Nous avons déjà candidaté pour un projet de centrale biomasse dans ce pays et nous sommes en train de nous installer en Algérie, qui pourrait être notre tête de pont vers le reste du continent, explique François Gault, son directeur de mission. Seule contrainte: trouver des financements pour ces projets, que les pays eux-mêmes ont du mal à boucler. Les organisations multinationales, comme la Banque mondiale, restent donc des bailleurs incontournables, estime Patrice Fonlladosa de Veolia, notamment pour les projets municipaux, dans lesquels la présence de ces bailleurs rassure aussi sur la bonne gouvernance des projets. Romandie 3/12/2014
  8. Bien que possédant le permis de conduire, j'ai fait le choix d'utiliser soit les transports en commun, pas toujours bien pratiques pour se rendre du point "A" au point "B", de prendre mon vélo ou de marcher à pied. C'est ma contribution personnelle (mais pas la seule) à la lutte contre les gaz à effet de serre et donc le réchauffement climatique. Depuis que j'ai choisi, en dépit de certains problèmes rencontrés, d'agir ainsi je constate beaucoup d'incivilités de la part des automobilistes lorsqu'on est en vélo : - occupation des pistes cyclables par des voitures en stationnement, - non respect des pistes cyclables par des automobilistes, - franchissement des pistes cyclables obligeant les conducteurs de vélo soit à s'arrêter pour éviter de tomber (en présence d'un trottoir, on ne peut pas s'écarter), - non-respect des automobilistes de la distance réglementaire lorsqu'ils doublent un vélo, - non-respect du cycliste en général : déboîtement sans clignotant, coupure de route intempestive soit pour se garer ou pour changer de file... - non-respect, souvent, de la signalisation... - certaines pistes cyclables sont tellement étroites qu'on ne peut y rouler en toute sécurité en raison de la proximité immédiate des véhicules et... des obstacles que l'on peut y rencontrer : panneaux de signalisation, poteaux électriques, voire panneaux publicitaires, bordures de trottoir, etc... En 2 mois d'utilisation intensive cet été, j'ai eu deux accidents provoqués par des automobilistes, l'un d'eux m'a occasionné une fracture, et deux entorses. Cela aurait pu être plus grave ! Prôner l'utilisation des transports en commun est une bonne chose... Encore faudrait-il qu'il y ait une réelle volonté de densifier les réseaux et des dessertes locales pour permettre aux gens de se rendre du point "A" au point "B". La ville où j'habite est séparée par une nationale délimitant le haut et le bas de la ville. A partir de 18h00 il n'y a plus aucun moyen pour se rendre dans l'un de ces points par les transports en commun (problème signalé depuis plusieurs années, mais rien ne bouge). Prendre les transports en commun avec vélo c'est aussi la galère. En général en bus c'est quasi-impossible, tout dépend de l'affluence mais surtout de la bonne volonté du chauffeur car, en pratique ce n'est pas autorisé. Prendre le train avec son vélo est censé être plus simple, sauf que les marches sont hautes et que les vélos ne sont pas tous légers... J'ai fait un voyage avec la roue arrière coincée dans la porte qui s'était refermée une fois que j'avais réussi à monter avec le vélo (pas d'aide), le seul dommage a été le réflecteur arrière cassé... Lorsque je marche à pied, ce qui est le cas le plus fréquent en ce moment (je fais plus de 10km par jour en général), je suis très souvent obligée de forcer les véhicules à s'arrêter aux passages piétons. Aux feux tricolores, je suis obligée d'attendre que les véhicules soient effectivement arrêtés au feu rouge avant de m'engager... à cause soit du non-respect, soit d'accélération de dernière minute... voire de course entre deux véhicules... Sans parler des véhicules stationnés sur les trottoirs... De plus quand on est à pied ou en vélo... et qu'on est une femme (peu importe l'âge), le trajet est ponctué de "remarques" désobligeantes, voire de moqueries graveleuses, que l'on pourrait certaines fois qualifier d'harcèlement ! On ne peut pas reprocher systématique aux pouvoirs publics certains comportements ou problèmes d'organisation... Tous les automolistes devraient prendre ENFIN conscience qu'ils ne sont pas les seuls utilisateurs des routes. Aux maires, aux conseillers généraux et au gouvernement, de faire preuve d'une réelle volonté de l'ouverture des transports publics pas seulement en terme de rentabilité, mais bel et bien pour un service d'utilité publique. Merci de m'avoir lue.
  9. Oslo - Un groupe d'experts a invité mercredi le fonds de pension public norvégien, le plus gros fonds souverain au monde, à ajouter le changement climatique aux critères éthiques régissant ses investissements sans toutefois combler les attentes des ONG. Mandatés par le gouvernement pour examiner une éventuelle sortie du fonds des producteurs de charbon, de pétrole et de gaz naturel, les six experts indépendants se sont en revanche abstenus de recommander un désengagement des énergies fossiles comme l'espéraient les défenseurs de l'environnement et une partie de la classe politique. Nous recommandons qu'un nouveau critère, +contribution au changement climatique+, soit inclus dans les lignes directrices régissant la mise en observation et l'exclusion d'entreprises bénéficiant des investissements du fonds, écrivent-ils dans leur rapport. Cela permettrait l'exclusion d'entreprises au cas par cas là où il y a un risque inacceptable que l'entreprise contribue à ou soit responsable d'agissements ou omissions (...) sérieusement négatifs pour le climat, ajoutent-il. Alimenté par les revenus pétroliers de l'État norvégien et investi en produits financiers et dans l'immobilier hors de Norvège, le fonds d'une valeur de 6.080 milliards de couronnes (702 milliards d'euros) est régi par un ensemble de critères éthiques. Il doit notamment s'abstenir d'investir dans les groupes coupables de graves violations des droits de l'Homme, recourant au travail des enfants, fabriquant des armes particulièrement inhumaines ou encore produisant du tabac. A notre avis, la production énergétique à partir de sources fossiles, la consommation d'énergie et les émissions de CO2 ne peuvent pas être considérées comme (des pratiques) contraires aux normes éthiques généralement acceptées, ont précisé les experts. Nous ne recommandons pas, par conséquent, une exclusion automatique par le fonds de tous les producteurs de charbon, de pétrole et de gaz naturel, ont-ils ajouté. Lors d'un point de presse, le chef du groupe d'experts, Martin Skancke, a fait valoir que le fonds pouvait jouer un rôle plus positif pour le climat en exerçant ses droits d'actionnaire chez les mauvais élèves plutôt qu'en sortant de leur capital. Les défenseurs de l'environnement ont, sans surprise, déploré ces conclusions. Extrêmement décevant et sans ambition, a commenté la branche norvégienne de Greenpeace. Triste et dépassé, a renchéri l'ONG L'Avenir dans nos mains. Le débat n'est toutefois pas clos: la question sera examinée au printemps prochain par le Parlement, où plusieurs partis sont favorables au minimum à une sortie du fonds du secteur du charbon. Lundi, un autre important fonds de pension norvégien, KLP, avait annoncé qu'il avait cédé toutes ses parts dans 27 entreprises exploitant le charbon. Romandie 3/12/2014
  10. Afin d'éclairer les éventuels lecteurs de ces messages : une précision. Il semblerait que le message posté par francess, un membre inscrit le 30 novembre et banni le même jour, que j'avais conservé en guise de preuve et mis sous spoiler a été effacé très probablement par le staff de Forum Actif, gestionnaire de tous les forums... après avoir en avoir pris connaissance... En conséquence, l'ensemble des réponses sera dirigée vers la corbeille d'ici quelques jours. Pour information, il était question d'inviter les membres et invités à contacter une tierce personne pour obtenir des prêts avantageux... Or c'était une arnaque dont je me suis rendue compte immédiatement et toutes les catégories et sous-catégories des sujets développés ici avaient été impactées !
  11. Le vétérinaire Olivier Nsengimana s'est lancé dans une entreprise d'ampleur : sauver de l'extinction l'oiseau aux plumes dorées, symbole de prospérité au Rwanda mais dont la population a diminué de 80%. Elle a fière allure, la grue royale (Balearica regulorum). Son panache de plumes dorées, comme la poche rouge vif ornant son cou, en font un oiseau identifiable au premier regard. Mais le plumage est trompeur car l'animal est engagé dans une voie qui n'a rien, justement, de royale. L'oiseau, rencontré en Afrique australe et orientale, voit sa population chuter de façon dramatique. "Du Botswana à la Tanzanie, en passant par le Rwanda ou le Kenya, le nombre d'individus a baissé de 50% sur les trente dernières années", confirme Jean-Marc Pons, Maître de Conférences au Muséum national d'Histoire naturelle. La grue royale, symbole de richesse et de longévité au Rwanda, se caractérise par son panache de plumes dorées et la poche rouge vif qui orne son cou. Rolex Awards/Thierry Grobet D'où viendra le salut pour cette espèce, officiellement classée "en danger" par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ? De l'action concrète sur le terrain, répond un Africain de 30 ans : le vétérinaire Olivier Nsengimana s'est lancé, en effet, dans une opération de sauvetage de la grue royale pour laquelle il est parvenu à mobiliser jusqu'au gouvernement de son pays, le Rwanda, où la situation de la grue royale est encore plus précaire. Il n'y resterait plus qu'entre 300 et 500 oiseaux, établis principalement dans le marais de Rugezi, une zone protégée dans le nord. Soit une population en chute de 80% sur 45 ans. Le rwandais Olivier Nwengimana (avec les jumelles, au premier plan) est vétérinaire. Il s'est lancé dans une campagne de médiatisation pour protéger la grue royale. Rolex Awards/Thierry Grobet "Vingt ans après le génocide (en 1994, NDLR), mon pays continue à se reconstruire, explique Olivier Nsengimana à Sciences et Avenir. Et mon gouvernement n'a pas beaucoup d'argent. Mais il a compris l'intérêt de mon projet et a payé des campagnes de sensibilisation de la population". La grue royale du Rwanda est menacée d'extinction. Rolex Awards/Thierry Grobet Ainsi, en septembre 2014, presse, radio et télé nationales ont fait la part belle à la grue royale. Objectif : encourager les personnes en possession de ces animaux à se faire connaître, afin que l'équipe d'Olivier Nsengimana puisse récupérer les oiseaux captifs. Il faut savoir que nombre de ces beaux oiseaux sont utilisés comme "ornements" dans les jardins de certains hôtels ou de riches propriétés... L'équipe d'Olivier Nsengimana pose des étiquettes sur les grues qui sont "utilisées" comme animaux domestiques dans certains jardins, notamment d'hôtels. Il n'y a aujourd'hui plus que 300 à 500 grues royales en liberté au Rwanda. Rolex Awards/Thierry Grobet Olivier Nsengimana s'est déjà lancé dans la constitution d'une base de données nationales sur les grues récupérées à leurs "propriétaires". Un centre de réintroduction et d'élevage en captivité devrait prochainement être établi dans le parc national d'Akagera, au nord-est du Rwanda. C'est là que les oiseaux, trouveront refuge avant d'être définitivement relâchés dans la nature. Avant de s'investir pour la protection des grues royales, le rwandais Olivier Nsengimana a travaillé comme vétérinaire bénévole pour "Gorilla Doctors" - le gorille est emblématique de la faune en danger dans son pays. Rolex Awards/Thierry Grobet Pour cette initiative, le vétérinaire rwandais vient de recevoir le prix Rolex à l'esprit d'entreprise d'une valeur de 50.000 francs suisses (comme Arthur Zang, inventeur du Cardio Pad). Un financement bienvenu, pour embrayer peut-être sur une "phase 2" du sauvetage de la grue. Qui passera forcément par la protection de son habitat naturel. "Ce sont des oiseaux qui ont besoin de végétations hautes pour se reproduire et cacher leurs nids. Ils apprécient aussi les zones humides, où ils trouvent leur nourriture. Or l'agriculture et la pression démographique ont profondément bouleversé ces écosystèmes" explique Jean-Marc Pons. Le sauvetage de la grue royale passe par celui de son palais végétal... A savoir : La grue royale n'est pas un animal migrateur. "Ses mouvements sont erratiques, confirme Jean-Marc Pons. Ils varient par exemple en fonction des régimes des pluies, où pour retrouver de la nourriture quand elle vient à manquer dans le lieu où l'oiseau se trouve". L'animal ne quitte donc pas les pays d'Afrique australe d'où il est originaire. Dans les régions centrales et occidentales du continent, vit une autre espèce, la grue couronnée (leur aire de distribution ne se recoupe pas) dont il est très proche. La Grue royale (Balearica regulorum) est une espèce de grands échassiers de la famille des Gruidae. Elle vit dans les savanes sèches au sud du Sahara en Afrique, mais elle niche dans des habitats un peu plus humides, et est également présente dans des régions herbeuse ou cultivée à proximité de lacs ou rivière comme au Kenya, en Ouganda ou au Rwanda. (Photo d'une grue royale en Tanzanie Matt Biddulph / Flickr - CC BY-SA 2.0) Description : La grue royale mesure environ 1 m de haut pour un poids de 35 kg et une envergure de 2 m. Le plumage est principalement gris avec des ailes blanches dont quelques plumes sont plus colorées. La tête est noire surmontée d'un panache de plumes dorées et les joues sont blanches avec une tache rouge sur le dessus. Elle possède un sac gulaire rouge extensible. Elle est perchée sur de longues pattes gris foncé aux larges pieds qui lui assurent un bon équilibre. (Photo gros plan sur la tête de la grue royale. Francis Franklin CC BY-SA 3.0) Comportement et régime alimentaire : Cette grue passe le plus clair de son temps à rechercher de la nourriture. Elle est omnivore, se nourrissant de plantes, graines, insectes, grenouilles, vers, serpents, petits poissons et œufs d'espèces aquatiques. (Photo grues royales (Tanzanie) en quête de nourriture. Noel Feans Flickr / CC BY-SA 2.0) Elle se déplace en piétinant le sol afin de débusquer des insectes, rapidement repérés et attrapés. Ces oiseaux suivent parfois des ruminants afin de profiter de l'agitation pour repérer des proies. La nuit est une période de repos, elle dort perchée sur un arbre. Reproduction : Elle a une parade nuptiale faite de danses, de saluts et de sauts. Elle a un cri bruyant qui implique l'utilisation de son sac gulaire rouge. Elle émet également un son cacardé tout à fait différent des barrissements des autres espèces. (Photo Œufs de Balearica regulorum gibbericeps au Muséum de Toulouse. Didier Descouens CC BY-SA 3.0) Le nid est une plate-forme d'herbe et autres plantes construit dans les hautes végétations de zones humides. La femelle y pond de 2 à 5 œufs. L'incubation est réalisée par les deux sexes et dure de 28 à 31 jours. Les poussins volent à partir de 56 à 100 jours. (En = en danger) La population globale, estimée, compte de 58 000 à 70 000 individus la rend assez courante dans son aire de répartition, néanmoins son habitat est menacé par le drainage, l'élevage intensif et les pesticides et dans certains pays elle est plus menacée que dans d'autres. Ces menaces sont telles que le statut UICN de l'espèce est passer de vulnérable à en danger en 2012. Sciences et avenir 2/12/2014 - Wikipedia
  12. Un nouveau foyer de grippe aviaire a été détecté aux Pays-Bas. Les autorités ne savent pas s'il s'agit du VIRUS H5N8, hautement pathogène, ou d'une autre variante de cette grippe. L'épidémie de grippe aviaire continue de sévir aux Pays-Bas. Les autorités néerlandaises ont annoncé, dimanche 30 novembre 2014, la découverte d'un nouveau foyer de grippe aviaire dans un élevage de volailles dans l'ouest des Pays-Bas. "Les volailles ont été infectées par un variante du virus H5 de la grippe, mais nous ne savons pas encore s'il s'agit ou non de la variété du virus hautement pathogène (ndlr : H5N8)", est-il précisé dans le communiqué le ministère de l'Economie. H1N1, H5N1, et maintenant H5N8... Pourquoi ces virus sont-ils si redoutés ? Parce que les virus de type aviaire peuvent évoluer par cassure génétique et donner naissance à des virus totalement différents pour lesquels l’organisme n’a pas d’immunité. Les virus aviaires qui affectent les volailles domestiques sont de ceux-là et peuvent à l’occasion franchir la barrière des espèces et causer des maladies chez les humains et d’autres mammifères. Les épidémies récentes : Infographie réalisée par Damien Hypolite pour Sciences et Avenir . 2013 : H7N9, sous surveillance En 2013, une épidémie de grippe H7N9 a sévit en Chine. Bilan : 133 cas au total et 45 décès, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) au 13 août 2013. L'OMS a écarté le risque d'une pandémie en l'absence de transmission d'homme à homme, contrairement au précédent virus A (H1N1), mais reste en alerte. S’il semble virulent chez l’homme où il provoque une forte pneumonie (caractérisée par de la fièvre, une toux, et un essoufflement), H7N9 ne cause que peu de symptômes chez les volailles qui le propagent. L’OMS estime qu’il n’est pas transmissible d’homme à homme. BILAN : 45 décès recensés, VACCIN : en cours d'élaboration. . 2009 : H1N1, le virus de la grippe A Le virus de la grippe A ou H1N1 est apparu durant l’hiver 2008/2009 au Mexique et a rapidement sévi sur toute la planète. Ce n’est pas une grippe aviaire au sens où il s’agit d’un virus d’origine animale présentant une combinaison unique de gènes des virus de la grippe porcine, aviaire et humaine. L’un des plus grands élevages industriels de porcs, situé au Mexique, est suspecté, par la population locale fortement touchée et les autorités environnantes, d’être à l’origine de la pandémie. Contrairement au virus H7N9, il existe une contagiosité interhumaine qui a permis au virus de se répandre sur toute la planète. La souche virale responsable a rapidement été isolée par l'OMS et transmise aux principaux industriels pharmaceutiques pour qu'ils développent dans les mois suivants les premiers vaccins. La France a mis en place une politique de vaccination en 2009 aux résultats mitigés puisque seulement 5 millions de personnes ont été vaccinées pour 94 millions de doses commandées. BILAN : 18.500 morts confirmés et jusqu’à 500.000 morts selon certains experts, VACCIN : disponible quelques mois après le début de l'épidémie. . 2005-2006 : H5N1, la grippe du poulet Le virus de la grippe aviaire H5N1 a été repéré pour la première fois en 1997, lors d'une épidémie à Hong Kong, causant la mort de six personnes. Il est réapparu fin 2003, provoquant d'abord des épizooties - maladies touchant uniquement des espèces animales - chez les volailles dans plusieurs pays d'Asie, suivies des premiers cas humains. Fort heureusement, les cas de transmissions inter-humaines sont restés rares et épisodiques mais les autorités sanitaires mondiales redoutent une mutation de ce virus. En effet selon l’Institut Pasteur le sous-type H5N1 a une grande capacité à muter au cours du temps, mais aussi à échanger ses gènes avec des virus grippaux appartenant à d’autres espèces. Le risque de voir apparaître un nouveau virus capable de se transmettre d’homme à homme est à prendre en considération. BILAN : environ 300 morts et des millions de volailles abattues, VACCIN : Pas de vaccin efficace disponible. Les épidémies anciennes : . 1968 : H3N2, la grippe de Hong Kong Les virus humains qui circulaient seuls depuis 1957 appartenaient au sous-type A (H2N2). Lors de cet épisode épidémique, deux gènes dont un gène majeur ont été remplacés par leurs équivalents de virus aviaires : H3 a remplacé H2. Le nouveau virus s'est rapidement étendu aux pays voisins puis au monde entier en l'espace d’un an. BILAN : 1 million de morts. . 1957 : H2N2, encore une grippe asiatique Le virus serait issu d’une recombinaison entre une souche humaine et une souche provenant de canards en Chine. Le virus a été identifié pour la première fois dans la province du Guizhou et s'est étendu à Singapour en février 1957. Il a atteint Hong Kong en avril, et les États-Unis en juin. BILAN : 1 à 4 millions de morts. . 1918 : H1N1, l’horreur après l’horreur La grippe de 1918 ou grippe espagnole est la plus meurtrière de toute. Elle porte ce nom car l’Espagne qui était neutre durant la première guerre mondiale était un des seuls pays a communiquer sans censure sur le nombre de morts. Cette pandémie est due à un virus H1N1 probablement passé directement des oiseaux à l’homme, sans passer par l‘étape de recombinaison chez un animal intermédiaire, comme le font les virus saisonniers de la grippe. Les nombreuses autopsies de victimes de cette pandémie révélaient souvent des poumons remplis de liquide et gravement endommagés par des hémorragies importantes. Les virologues ont avancé l'hypothèse que la capacité du virus H1N1 à envahir les poumons s'expliquait par une virulence exceptionnelle. BILAN : 20 à 40 millions de morts. Maladie saisonnière ? : La grippe est nettement plus fréquente et épidémique en hiver, sauf en zone équatoriale et lors de certaines pandémies. Ce phénomène est mal compris. Plusieurs explications sont exposées : - diminution du taux d'UV en hiver, permettant une survie plus durable du virus dans l'environnement ; - en période froide, rester plus souvent à l'intérieur, où l'atmosphère confinée et immobile maintient les micro-gouttelettes porteuses de virus, favorise leur transmission ; - synergie possible avec diverses infections bactériennes favorisées à cette saison ; - le faible taux d'humidité de l'air à l'intérieur durant l'hiver assèche davantage la muqueuse nasale, la rendant plus fragile et perméable à la pénétration du virus ; - lien avec le phénomène de migration des oiseaux (certains oiseaux dont les canards peuvent être porteurs sains et tous les oiseaux sont vecteurs potentiels de grippe, et ils peuvent au retour de migration apporter des virus qui ont suffisamment muté les mois précédents pour être à l'origine d'une souche épidémique), mais les migrations sont pour partie plus précoces que les dates d'apparition de la grippe. - caractéristiques virales : des expériences d’élevage et transmission du virus chez des cochons d’Inde élevés en environnement contrôlé montrent que 2 facteurs semblent déterminants : - la température ; l’air froid (5 °C) semble favoriser la transmission virale, qui est freinée à 20 °C et presque nulle à 30 °C. Le froid pourrait favoriser le virus en rendant le dégagement des voies respiratoires plus difficile (mucus plus épais et plus abondant). - l’hygrométrie ; un air sec (20 % à 35 % d’humidité relative) favorise également la contagion par l’air. Dans un air sec et froid, le virus grippal serait donc plus stable et plus durablement infectieux. Une température de plus de 20 °C associée à une humidité relative de plus de 50 % semble défavoriser la contagion (hors contact physique direct). Néanmoins, des foyers infectieux importants sont constatés en zone tropicale et équatoriale, chez la volaille et chez l'homme. Confirmant ces résultats, mais leur donnant une autre explication, une étude du National Institute of Health américain, publié dans Nature Chemical Biology début 2008, indique que « le virus de la grippe est enveloppé d’une couche de molécules grasses qui durcit et le protège quand les températures baissent. Cette enveloppe, constituée de cholestérol, fond une fois que le virus a pénétré dans l’appareil respiratoire de sa victime, il peut alors infecter une cellule et se reproduire. Lorsqu’il fait trop chaud la couche protectrice ne résiste pas et le virus meurt, à moins d’être à l’intérieur d’un organisme, ce qui explique sa propension à sévir en hiver. […] Résultat : une température de 5 °C et un degré d’humidité de 20 % sont parfaits pour que les hamsters malades contaminent les autres. À 30 °C les chercheurs n’ont observé aucune transmission virale. » Constat : La grippe saisonnière hivernale est en Europe toujours précédée d'une augmentation des rhinopharyngites chez les enfants, qui apparaît une semaine avant le début de l'épidémie grippale. Des chercheurs ont confirmé un phénomène observé par les praticiens, qui est qu’en hiver, un délai d’environ une semaine (4 à 10 jours) sépare le début des épidémies de rhinopharyngites chez l’enfant et l’apparition de la grippe saisonnière. Historiquement parlant, la grippe serait apparue chez les oiseaux il y a environ 6 000 ans, la grippe humaine serait née vers -2500 en Chine avec le développement de la domestication des oiseaux, notamment des canards qui constituent le réservoir important des gènes viraux... Pour conclure : La vaccination anti-grippale est considérée comme la meilleure prophylaxie (prévention). Outre l'hygiène : - se laver les mains soigneusement et plusieurs fois par jour*, - se protéger et protéger les autres des projections (buccales ou nasales), - dans la mesure du possible, rester chez soi si l'on est malade** et éviter tout contact inutile avec des personnes non-malades, - éviter toute atmosphère confinée, donc aérer aérer régulièrement les pièces. (Ces mesures (lavage de mains et masques chirurgicaux) sont surtout efficaces si elles sont prises très tôt dans le cours de la maladie). la vaccination dans les pays où elle est accessible semble être la meilleure parade, avec des taux de protection par les vaccins de l'ordre de 60 % (jusqu'à 90 % pour la grippe saisonnière). Autre recommandation : En cas de découverte d'un cadavre d'oiseau sauvage, il faut éviter d'y toucher. * au savon ou avec une solution hydro-alcoolique désinfectante pour les mains, surtout après tout contact physique direct avec une personne potentiellement infectée ou s'occupant d'un malade, ou avec des surfaces potentiellement contaminées par le virus. **Si un individu sain cohabite avec un autre individu malade, il est fortement conseillé à l'individu sain de désinfecter tout objet ayant pu être contaminé par la personne malade (poignées de porte, ustensiles, etc.) Sciences et avenir 1/12/2014 - Wikipedia
  13. Le Var, le Sud-Ouest et les Pyrénées-Orientales sont encore frappés par de violentes pluies depuis la fin du mois de novembre. L'occasion de se reposer la question préoccupante de l'évolution du nombre de tempêtes et de recueillir l'avis des spécialistes. Les vignobles sont noyés par la rivière La Berre près de Portel-des-Corbières, dans le sud de la France, suite aux violentes précipitations du 30 novembre 2014. ERIC CABANIS / AFP Lothar, Martin, Klaus, Xynthia… C’est l’énumération des noms de tempêtes qui ont frappé la France. Lothar et Martin en 1999, Klaus en 2009 ont ravagé la forêt landaise. En 2010, Xynthia a causé la mort de 59 personnes en Vendée et Charente-Maritime. En outre, depuis la fin du mois de novembre 2014, certaines régions françaises subissent des pluies violentes responsables d'inondations : Var, le Sud-Ouest ou même les Pyrénées-Orientales. Et pourtant, si l’on en croit les scientifiques, il devrait y avoir moins de tempêtes dans les décennies à venir, à l’instar des cyclones tropicaux. Tout au plus pourrait-on s’attendre d’ici à la fin du siècle à une augmentation de quelques centièmes des vents les plus forts. Infographie de Betty Laffon d'après le site de Météo France Les tempêtes se forment à partir d’une dépression qui survient au centre de l’Atlantique. Leur vitesse et leur puissance vont être déterminées par un vent puissant, le jet-stream (courant-jet), qui souffle entre 100 et 400 km/h au sommet de la troposphère, entre 8 et 12 km d’altitude. Ce "tube" de vent — épais de quelques kilomètres, large d’une centaine, courant sur plusieurs milliers de kilomètres — naît de la différence de température aux moyennes latitudes entre l’air d’origine tropicale et l’air d’origine polaire. En été, il se trouve à hauteur de l’Islande et de la Norvège, en hiver au niveau de l’Angleterre et de la France. « Les images satellitaires nous donnent son emplacement exact. Ce qui permet de déterminer la force et surtout la trajectoire des dépressions et de prévoir de façon fine la vitesse de déplacement de la tempête et surtout les régions qui seront touchées », précisait Philippe Arbogast, chercheur au Centre national de recherches météorologiques (CNRM), lors d'un entretien à Sciences et Avenir fin 2013. Extrait de la publication de Sciences et avenir N° 803 de décembre 2013 À l’instar des cyclones, l’apparition des dépressions puis les circonstances qui font naître un événement extrême restent cependant largement inconnues. « Ainsi pour Klaus, nous avions constaté la formation d’un tourbillon au sein du courant-jet qui est entré en contact avec une anomalie chaude dans les basses couches de l’atmosphère en plein milieu de l’Atlantique, pour former l’événement extrême qui a frappé le Sud-Ouest le 24 janvier 2009 », raconte Philippe Arbogast. La fonte de la banquise arctique, provoquant un réchauffement important de la région polaire, va modifier les équilibres actuels. Le contraste de température entre les masses d’air qui nourrit le courant-jet devrait diminuer de quelques degrés et les tempêtes avec. Mais attention, « cette hypothèse doit être tempérée par le fait que les zones tropicales vont, elles aussi, se réchauffer, prévient Serge Planton, de Météo France. Ce qui rend complexes les travaux de modélisation. Cette diminution du nombre de dépressions ne devrait probablement pas excéder plus de quelques centièmes. » En revanche, en Méditerranée, une baisse importante du nombre de tempêtes hivernales semble avérée. Reste qu’un nouveau phénomène climatique pourrait bien émerger : l’arrivée de cyclones tropicaux sur le littoral européen. Selon de très nombreux modèles, dont Arpège-Climat de Météo France, les cyclones qui frappent aujourd’hui les Caraïbes et les côtes américaines pourraient bien naître plus à l’est, du fait du réchauffement des eaux dans le centre de l’Atlantique. Reindert Haarsma, de l’Institut météorologique royal de De Bilt, aux Pays-Bas, prédit même qu’une partie de ces cyclones pourrait frapper l’Europe en septembre et octobre, période généralement calme. Faut-il croire en ce scénario ? L’Europe n’a connu pour l’instant qu’un seul cyclone, Vince. Très faible, il a affecté la péninsule Ibérique en octobre 2005. Un précurseur ? Sciences et avenir 1/12/2014
  14. L'arthrose ne touche pas que les chiens âgés. Aussi est-il important de savoir reconnaître les signes avant-coureurs. Faites le test ! Comme chez l'homme, l'arthrose canine est une affection dégénérative chronique qui touche les articulations : le genou (grasset), le coude, l'épaule, la hanche, ainsi que la colonne vertébrale. D'abord au niveau du cartilage, puis de l'os. L'animal manifeste des raideurs et de la douleur. Mais comment les détecter quand celui qui en souffre ne peut parler ? Voici un petit test, suivi de quelques explications. Le TEST en question : Votre chien montre-t-il un de ces signes ? - Il a du mal à se lever. - Il a du mal à se déplacer (marche, course, saut). - Il a du mal à monter des marches. - Ses membres sont raides, le chien les plie difficilement, surtout après un effort. - Il boite lors des promenades. - Il se repose plus que d'habitude. - Il est moins vif, fait moins de fêtes. - Il a moins d'appétit. - Il se met à grogner quand on le touche ou le caresse. Si le chien manifeste au moins un de ces signes, une consultation chez le vétérinaire s'impose. Celui-ci procèdera à un examen orthopédique qui permettra d'évaluer l'inflammation, la boiterie et la douleur de l'animal. Le diagnostic établi d'après cet examen clinique pourra par la suite être confirmé et affiné par des radiographies. Prévention et traitement : Il est recommandé de faire pratiquer un exercice régulier, mais non excessif, au chien, ainsi que de contrôler son poids (l'embonpoint fragilisant les articulations) via une alimentation adaptée. Ces mesures permettent de prévenir la maladie, mais également d'atténuer la douleur liée à une arthrose canine et à ralentir la progression de l'affection. Contrairement à une idée reçue, cette maladie peut toucher les jeunes chiens. En effet, les vétérinaires estiment que l'arthrose touche 1 chien sur 5... après l'âge d'un an seulement ! Toutefois, la fréquence de l'arthrose canine est supérieure chez les chiens âgés. Et si ce n'est pas une question de race, la taille du chien joue : la fréquence de l'arthrose est en effet supérieure chez les grandes races comme le Labrador, le Berger Allemand, le Dogue, etc. Ce qui ne veut pas dire que les petites races sont épargnées. L’arthrose est une maladie qui se manifeste par la dégradation progressive et irréversible du cartilage d’une articulation. Elle provoque une douleur qui se traduit par une réduction de la mobilité de l’animal, et une diminution de son bien-être. L’arthrose touche un chien sur cinq… et le vôtre ? L’arthrose est l’une des causes les plus fréquentes de douleur chronique chez le chien. On estime aujourd’hui qu’elle touche environ 20% des chiens de plus d’un an. L’arthrose trouve son origine dans un déséquilibre entre les qualités du cartilage articulaire et les contraintes qui lui sont appliquées. A partir de là s’enclenche un cercle vicieux menant à la dégradation de l’articulation et à une détérioration des conditions de vie de l’animal (douleur et donc perte d’activité). Aujourd’hui, il n’est pas possible de guérir l’arthrose. La dégradation articulaire due au phénomène arthrosique est irréversible. Mais il est possible de soulager la douleur et l’inflammation, ralentir l’évolution de la maladie, et améliorer le bien être de l’animal. Seul votre vétérinaire peut diagnostiquer avec certitude l’arthrose, et pourra alors vous proposer un traitement et un suivi adapté à votre animal et à son mode de vie. Elle comporte plusieurs volets complémentaires (médicaments, exercice régulier et modéré, alimentation adaptée…), qui permettent de soulager l’animal et de limiter l’apparition des crises. La mise en place d’un traitement précoce est primordiale. En effet, chaque crise est néfaste pour le cartilage. En évitant ces crises, la dégradation de l’articulation de votre animal est limitée et son confort de vie rapidement amélioré. C'est pourquoi le respect de la durée du traitement est indispensable, même si celle-ci peut paraître longue (quelques semaines à plusieurs mois). En effet, si les médicaments agissent rapidement et soulagent l’animal en quelques jours, ce n’est qu’administrés sur des périodes longues et en continu qu’ils permettent d'obtenir le bénéfice maximal pour votre chien. Le traitement ne doit en aucun cas être interrompu sans avis de votre vétérinaire. Ce dernier vous proposera des contrôles réguliers pour adapter ce traitement si besoin. Les traitements anti-inflammatoires sont utilisés et ont plusieurs effets : - soulager la douleur, - aider le chien à retrouver sa mobilité, - limiter les phénomènes d’inflammation articulaire qui sont une composante importante dans l’évolution du phénomène arthrosique. Les médicaments les plus utilisés sont les anti-inflammatoires non stéroïdiens (encore appelés «AINS»). Malgré leur sécurité d’emploi, les AINS peuvent quelquefois induire des effets secondaires (dont les plus connus sont diarrhées ou vomissements). Dans la plupart des cas, la suspension, sur avis médical, du traitement suffit à tout faire rentrer dans l’ordre. Pourquoi continuer à inciter une activité physique : une activité physique modérée mais régulière. L’absence d’activité ou le manque d’exercices sont aussi nuisibles pour le chien que l’excès et favorisent le développement de l’arthrose. Un exercice modéré mais régulier maintient l’articulation en mouvement, ce qui est vital pour la santé articulaire. Il est recommandé de faire de courtes promenades quotidiennes. La durée et le parcours sont à adapter afin de ne pas induire de douleur trop importante après l’exercice. Mieux vaut éviter les exercices violents, tant en qualité (par exemple sauter) qu’en quantité (promenade trop longue). Par exemple, la natation est intéressante car elle permet de faire bouger l’articulation, sans contrainte de poids. Pourquoi contrôler le poids ? Le surpoids est un facteur aggravant de maladie : l’augmentation ou l’excès de poids engendrent des contraintes mécaniques supplémentaires au niveau des articulations qui favorisent la destruction du cartilage et aggravent la maladie. Suivre un régime adapté est une mesure indispensable. Nutraceutiques, phytothérapie, physiothérapie, acupuncture, ostéopathie, homéopathie… Tous ces éléments sont des traitements adjuvants dont l’efficacité dépend de chaque situation. Ils sont rarement suffisants s’ils sont utilisés seuls. Enfin dans certains cas un traitement chirurgical est possible. Il a pour but de supprimer la cause de l’arthrose, prévenir son apparition ou supprimer d’éventuelles lésions. A titre d'information, il existe une application, officielle, pour vous aider à déceler les signes de l'arthrose chez le chien. Elle est disponible gratuitement (selon les informations relevées), en français et en anglais sur Google Play ET sur APP Store. Cette application, proposée par Merial, vous permettra : - de détecter les signes éventuels d’arthrose canine chez votre compagnon, - de mieux connaître les douleurs liées à cette maladie, - de pouvoir suivre et archiver facilement l’évolution de l’état de santé de votre chien, - de transmettre les résultats de vos observations à votre vétérinaire. Sciences et avenir 29/11/2014 - arthrose du chien.fr (texte et image)
  15. Le grand marchandage sur l'avenir énergétique de la Suisse a débuté au Conseil national. La droite n'a réussi ni à enterrer ni à renvoyer le projet mettant en place les jalons d'une sortie par étapes de l'énergie atomique. L'abandon du nucléaire devra s'accompagner d'une baisse de la consommation d'énergie et d'un recours accru aux énergies renouvelables. La stratégie 2050 concrétise la volonté de réorienter la politique énergétique suisse après la catastrophe de Fukushima. Il interdit la construction de nouvelles centrales nucléaires et prescrit des conditions de sécurité pour le maintien des réacteurs actuels à partir de 40 ans d'existence, a résumé Roger Nordmann (PS/VD) au nom de la commission. Le but est de réduire de moitié la consommation d'énergie, en particulier fossile, d'ici 2050. Les Verts, les Vert' libéraux, les socialistes, les démocrates-chrétiens, les bourgeois-démocratiques se sont rangés derrière le projet, tout en émettant diverses requêtes. Plus de 110 propositions de minorité émaillent d'ailleurs les quelque 20 heures de débats prévus jusqu'à jeudi. De l'autre côté de l'échiquier, UDC et PLR freinent des quatre fers. La proposition des démocrates du centre de ne pas entrer en matière a été balayée par 135 voix contre 55. Exit aussi les manoeuvres dilatoires consistant à renvoyer le projet au Conseil fédéral en exigeant différents compléments. En soirée, la Chambre du peuple a pris les premières décisions. Parmi les objectifs, la stratégie énergétique 2050 fixe un passage à un approvisionnement basé sur un recours "accru" aux énergies renouvelables. Le camp rose-vert n'a pas réussi à imposer un recours "prépondérant" à l'énergie issue de la force hydraulique, du solaire ou d'autres éoliennes. De son côté, la droite dure a échoué dans sa tentative de supprimer complètement cet objectif qui mettrait en cause un approvisionnement sûr du pays, à ses yeux. Les consommateurs devront pour leur part se serrer la ceinture. La consommation moyenne finale d’énergie par personne et par an devrait reculer de 16% d’ici 2020 et de 43% d’ici 2035, par rapport à l’an 2000. La décision est tombée par 105 voix contre 82. Romandie 1/12/2014
  16. Ottawa - Un projet de terminal pétrolier dans le fleuve Saint-Laurent a été suspendu lundi par l'opérateur d'oléoducs TransCanada après que les autorités canadiennes ont officiellement classé la colonie de bélugas en voie de disparition. Cette baleine blanche arctique, dont le bec rieur est surmonté d'un large front, était classée comme menacée depuis la dernière étude officielle du genre effectuée il y a dix ans. Un béluga à Vancouver. Stan Shebs CC BY-SA 3.0 Cette population de moins d'un millier d'individus, contre plus de 10.000 jadis, fait face maintenant à un risque de disparition considérablement plus élevé que lors du précédent rapport sur ces cétacés, indique lundi le Comité sur la situation des espèces en péril du Canada (COSEPAC), formé de scientifiques et dont les conclusions sont remises au ministère de l'Environnement. En conséquence, TransCanada, qui cherche à écouler par cette voie maritime le pétrole de l'ouest canadien, a décidé d'arrêter ses travaux menés à Cacouna, a-t-elle indiqué dans un communiqué. La société canadienne souhaitait opérer d'ici 2018 dans cette bourgade québécoise, située à 430 km au nord-est de Montréal, un terminal pétrolier connecté au méga-oléoduc Énergie Est bâti pour l'occasion. Cette décision a été prise pour prendre le temps d'analyser la recommandation du COSEPAC, d'évaluer ses impacts potentiels sur le projet Énergie Est, et pour réviser toutes les options viables pour l'avenir, a expliqué Tim Duboyce, porte-parole de TransCanada. Dans son rapport, le Comité environnemental explique que cette baleine nordique fait l'objet d'une nouvelle série de menaces croissantes, telles que la pollution, la perturbation causée par le bruit, et le développement industriel. TransCanada avait été autorisé fin août par le gouvernement québécois de mener des sondages sismiques et des forages au large de Cacouna afin de déterminer l'emplacement idéal pour accueillir un terminal pétrolier connecté à l'oléoduc Énergie Est, d'un débit prévu de 1,1 million de barils par jour. Les menaces pesant sur les bélugas varient selon leur distribution. La population de l'estuaire du Saint-Laurent, dont le nombre d'individus stagne depuis plusieurs années à environ un millier, a fait l'objet d'études qui laissent penser que la pollution est le principal danger à cet endroit. Il apparaît que, depuis plusieurs dizaines d'années, ces animaux sont exposés à divers composés organochlorés, des hydrocarbures aromatiques polycycliques et des métaux lourds. Dans un cadre scientifique, des nécropsies ont été faites sur des carcasses échouées. Les analyses mettent en évidence un haut taux de cancer, le plus élevé de tous les cétacés, et comparable à celui de l'homme. Les cas de cancers rapportés sur des individus du Saint-Laurent semblent se stabiliser. (Photo Un béluga en surface. EVula CC BY-SA 2.0-de) Diverses infections ont également été observées, notamment des parasites métazoaires dans les voies respiratoires et gastro-intestinales. Ces infections pourraient être directement reliées à une contamination par les polluants énumérés ci-dessus, qui présentent un potentiel immonudépresseur. Selon le parc du Fjord du Saguenay, il est erroné de croire que la carcasse d'un béluga échoué est considérée comme un déchet toxique. Toutefois, l'impact à long terme de la pollution sur le devenir de cette population n'est pas clairement connu. Outre la pollution, d'autres activités humaines constituent également une menace pour l'espèce. Alors que certaines populations en sont venues à tolérer les petites embarcations, d'autres au contraire les évitent. Depuis la fin de la chasse commerciale, l'observation des bélugas est d'ailleurs devenue une activité florissante, notamment dans le Saint-Laurent et dans la rivière Churchill (baie d'Hudson). De plus, on observe une augmentation du trafic maritime, notamment sur le fleuve Saint-Laurent, accompagnée d'une augmentation de la taille des navires. Le bruit fait par les moteurs des bateaux pourrait provoquer des dommages permanents aux oreilles des bélugas. Des études sont en cours pour déterminer l'impact de ces sons sur la physiologie et le comportement du béluga. Les collisions avec les bateaux sont aussi une menace pour tous les cétacés. La pollution, le trafic maritime et l'utilisation de brise-glaces18 sont donc autant de facteurs qui perturbent l'environnement des bélugas. Romandie 2/12/2014 - Wikipedia
  17. Grenoble (AFP) - Des opposants au projet de Center Parcs de Roybon (Isère) occupent une maison forestière à proximité du chantier de défrichement depuis dimanche soir, tandis que des associations en ont appelé lundi au gouvernement pour interrompre les travaux. Membres du collectif Zad (Zone à défendre) Roybon, ces opposants, au nombre d'une centaine, participaient à une manifestation qui a rassemblé entre 600 et 1.000 personnes dimanche dans la forêt de Chambaran. Des opposants au projet de Center Parcs de Roybon (Isère) occupent une maison forestière à proximité du chantier de défrichement, le 30 novembre (c) Afp "Notre promenade s'est achevée à la maison forestière de la Marquise, propriété abandonnée de l'ONF (Office national des forêts, ndlr) que nous occupons massivement (...) jusqu'à l'abandon définitif du projet de Center Parcs", écrivent-ils. La gendarmerie a confirmé à l'AFP cette occupation illégale. "Cette maison nous servira de base arrière pour organiser notre lutte pour une forêt sans Center Parcs", écrivent les "zadistes". "Pierre, les vacances sont finies!", concluent-ils. La maison forestière de la Marquise, située à 5 km du village de Roybon, est en cours de vente par l'ONF. Elle ne se situe pas sur le terrain de Pierre & Vacances-Center Parcs, destiné à abriter le village de vacances. Les opposants au projet mettent notamment en avant l'enquête publique au titre de la loi sur l'eau qui a rendu cet été un avis défavorable, pointant l'impact néfaste du futur complexe touristique sur les zones humides. La Frapna (Fédération Rhône Alpes de protection de la nature) a demandé lundi dans un communiqué "la suspension immédiate des travaux" de défrichement "face à la contestation qui monte sur le terrain et aux risques réels de dérapage". Elle indique avoir sollicité, par l'intermédiaire de France nature environnement, "l'arbitrage urgent" de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal afin qu'elle lance une mission d'inspection et une table ronde sur le projet. La Frapna appelle par ailleurs Pierre et Vacances "à interrompre dès aujourd'hui le chantier, pour éviter que ne se détériore un peu plus l'image" de l'entreprise. La direction de Pierre & Vacances-Center Parcs a pour sa part déploré les incidents qui se sont déroulés dimanche et lundi sur le chantier, parlant "d'actes de vandalisme et de sabotage". Éric Magnier, directeur grands projets du groupe, a notamment évoqué des "jets de pierre sur les machines", du "harcèlement", des tags et des opposants formant des barrages pour empêcher les engins d'avancer. "Le groupe poursuit le chantier", a-t-il assuré à l'AFP. "Nous travaillons avec les entreprises et les maîtres d'œuvre pour définir dans quelles conditions le travail continue". Le Center Parcs de Roybon doit accueillir un millier de cottages, des commerces et des restaurants autour de l'"Aquamundo", une bulle transparente maintenue à 29°c, avec piscine, jacuzzi, etc. Le projet prévoit 697 créations d'emplois et d'importantes retombées fiscales pour les collectivités locales. La construction des résidences doit commencer à l'automne 2015. S'il voit le jour, fin 2017, le Center Parcs de Roybon sera le 6e de France et le 25e en Europe. Le tribunal administratif de Grenoble doit examiner le 12 décembre plusieurs recours d'associations demandant la suspension des travaux de défrichement. Plus de 30 hectares de forêt ont déjà été abattus. Sciences et avenir 1/12/2014
  18. Paris (AFP) - Les intempéries dans le sud de la France sont sans rapport avec le changement climatique, mais sont caractéristiques du climat méditerranéen avec, cette année, une fréquence record, selon le climatologue de Météo-France Jean-Michel Soubeyroux. QUESTION: Comment expliquer l'intensité des intempéries qui viennent de frapper le sud de la France? Des carcasses de voitures emportées par des inondations après un violent orage le 28 novembre 2014 à La Londe-les-Maures, dans le sud de la France (c) Afp REPONSE: "Ce type d'épisode est relativement classique. Sur les Pyrénées-Orientales et l'Aude, on a eu un cumul sur deux ou trois jours de l'ordre de 150 à 200 millimètres, localement plus de 250 millimètres. Ce sont des valeurs qui seraient énormes dans n'importe quelle région de France, sauf sur les régions méditerranéennes où ce sont des choses que l'on retrouve assez régulièrement. Ca fait partie du climat méditerranéen. Ce sont des masses d'air qui remontent du Sud. Ce qui explique l'intensité de ces phénomènes, c'est que ces masses sont très chargées en humidité, parce qu'elles sont chaudes, et qu'elles vont ensuite heurter le relief. Ca amène des précipitations intenses et durables. Ce n'est pas comme les perturbations sur le nord de la France ou en Bretagne, qui passent très vite. Quand on enlève le relief, on n'a plus du tout la même intensité. L'intensité de ces événements est relativement bien connue, en tout cas, elle est ancienne. L'événement majeur de précipitations sur la France, le plus fort enregistré au XXe siècle, s'est produit en octobre 1940 sur les Pyrénées-Orientales. C'était de l'ordre de 1.000 mm en 24 heures, au moins quatre fois plus fort que ce qu'on a observé ce week-end". Q: Faut-il s'attendre à voir ces épisodes se répéter de plus en plus souvent? R: "Concernant le nombre d'épisodes, on n'a pas aujourd'hui d'informations qui prouveraient une évolution et, quand on regarde dans le passé, on n'a pas de tendance à la hausse de ce nombre d'événements, c'est stable. On peut avoir plusieurs années de suite des événements intenses. En 1999, 2002, 2003 par exemple, on a eu une succession d'années avec beaucoup d'épisodes, et beaucoup d'épisodes sévères. Et puis après, au contraire, en 2011, 2012, 2013, on n'a pas eu grand-chose. Le nombre d'épisodes ne devrait pas évoluer à l'avenir et sera toujours marqué par une très forte variabilité d'une année à l'autre. Cette année, on est à un nombre record d'événements, mais en 2012, on en avait eu zéro et en 2013, pratiquement pas non plus. C'est cette différence d'une année à l'autre qui reste aujourd'hui le plus important dans l'analyse de la répétition de ces événements. Et ça, il y a fort à parier que dans le climat futur, ça ne changera pas". Q: Peut-on établir un lien entre ces intempéries et le changement climatique? R: "Le fait qu'on ait beaucoup d'intempéries cette année, ce n'est pas le signe du changement climatique. Pour l'instant, il faut être prudent. Autant la hausse des températures, c'est indéniablement le changement climatique, il n'y a pas de doute - on est parti sur l'année 2014 qui sera dans le top 3 des années les plus chaudes -. Autant concernant les intempéries, on est prudent. Pour l'instant, on n'observe pas de lien, en termes de nombre d'épisodes. La discussion qu'il peut y avoir, c'est de savoir si leur intensité augmente. La question que se posent les climatologues, c'est plutôt celle-là que celle du nombre. Dans un climat plus chaud, il n'est pas exclu que les précipitations extrêmes soient plus intenses. C'est une question qui est assez ouverte. On aurait tendance à penser plutôt oui, mais aujourd'hui, on n'est pas capable de démontrer que ça se produit réellement". Sciences et avenir 1/12/2014
  19. Le poisson-globe dessine sur le sable une forme géométrique proche de la rosace : pourquoi ce comportement très particulier, longtemps resté un mystère pour l'homme ? Voici enfin la réponse. Le poisson-globe (Torquigener sp., Tetraodontidae) est à la fois un architecte et un ingénieur. Ces deux compétences lui sont en fait indispensables pour pouvoir séduire une femelle et se reproduire. C'est ce que nous montre la BBC dans son émission Life Story. BBC 19/11/2014 Pour trouver l'âme sœur, ce poisson de 12 cm de long dessine sur le sable avec ses nageoires et son corps, au fond de l'océan, une forme géométrique qui peut atteindre les 2 mètres de diamètre. Il lui faut de 7 à 9 jours pour réaliser cette œuvre qui lui fait aussi office de nid. Une fois l'ouvrage terminé, la femelle poisson-globe l'inspecte et s'accouple avec le mâle... si son travail lui plaît (reste que les scientifiques n'ont pas encore réussi à déterminer ce qui influence le choix de la femelle). Suite à l'accouplement, les cercles dessinés par le mâle permettent d'éviter la dispersion des œufs, car la vitesse de l'eau est moins importante au centre de la forme géométrique. Ce sont des chercheurs japonais qui ont levé le voile sur ces cercles, longtemps restés mystérieux pour l'homme. Sciences et avenir 1/12/2014
  20. Constat alarmant d'une enquête internationale : en 100 ans, près des deux-tiers des gros poissons ont disparu à l'échelle de la planète. Une équipe de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et des scientifiques européens et canadiens ont étudié l'évolution de la ressource halieutique entre 1880 et 2007. Pour réaliser des estimations du nombre de poissons, les chercheurs ont compilé des données concernant 3000 espèces de poissons et construit des modèles simulant les écosystèmes marins. Villy Christensen & all / independant.co.uk En tout, les scientifiques (document Pdf en anglais) ont ainsi obtenu 68.000 estimations de la biomasse des poissons à différentes époques sur l'ensembles des mers et océans. Leurs résultats confirment que les espèces les plus grosses sont toutes en déclin. Et ce, en raison de la surpêche pratiquée : en sont victimes thons, mérous, raies, requins ou espadons. Ces poissons sont les préférés des consommateurs, ce qui augmente donc leur valeur économique. C'est à partir des années 70 et la pleine expansion de la pêche industrielle que le nombre de gros poissons a commencé à chuter fortement : 54% de la biomasse a disparu en 40 ans. Et de nombreuses espèces sont classées à risque d'extinction aujourd'hui. Dans la revue Marine Ecology Progress Series, les chercheurs estiment que la disparition des gros poissons affecte toute la chaîne alimentaire et empêche la régulation des populations par leurs proies habituelles. Ainsi, les sardines et les anchois ont vu leurs effectifs doubler, il en va de même pour d'autres animaux comme les méduses. Au 20e siècle, les chercheurs constatent donc un changement des écosystèmes marins, passant d’océans peuplés pour une large part de grandes espèces à des espaces dominés par les petits poissons. Pourtant des mesures de préservation peuvent corriger ce constat. Ainsi, la biomasse du thon rouge en Méditerranée était estimée à moins de 150.000 tonnes en 2000. Grâce à la politique de quotas mis en place par l'Union Européenne, on en dénombrait 535.000 tonnes en 2014. Un succès donc mais qui risque d'être entamé par une augmentation de 20% des quotas de pêche dès l'année prochaine. Ssciences et avenir 1/12/2014
  21. Un septuagénaire est décédé dimanche dans les Pyrénées-Orientales. Une montée des eaux encore plus dévastatrice que la "grande crue" de 1999 a nécessité l'évacuation de près de 3000 habitants dans ce département et dans l'Aude voisine. BFMTV 1/12/2014 Avant de gagner le sud-ouest, les intempéries avaient déjà provoqué la mort de quatre personnes jeudi dans le sud-est où les recherches se poursuivaient dimanche pour retrouver une fillette de huit ans, toujours portée disparue. Romandie 30/11/2014
  22. Sydney - L'Australie, parmi les plus grands pollueurs de la planète, a ouvert la porte lundi à l'énergie nucléaire pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. L'Australie est le troisième producteur mondial d'uranium derrière le Kazakhstan et le Canada mais ne se sert pas de l'énergie nucléaire, comptant plutôt sur ses réserves considérables de charbon et de gaz naturel peu coûteux. (Photo Tony Abbott in 2010. MystifyMe Concert Photography (Troy)) Mais Canberra est sous pression pour annoncer ses objectifs en matière de lutte contre le réchauffement climatique au-delà de 2020 à l'occasion de la conférence de Paris de 2015. L'Australie est le pays développé émettant le plus de gaz à effet de serre par habitant, selon le centre australien Climate Institute. Le Premier ministre Tony Abbott s'est dit ouvert au nucléaire. Sur la question de l'énergie nucléaire, je l'ai dit à plusieurs reprises, je n'ai pas d'objection théologique, a déclaré M. Abbott. Celui-ci a dit récemment que le charbon était bon pour l'humanité. Il avait également estimé en son temps que les études scientifiques sur le changement climatique étaient de la foutaise absolue. Figurant parmi les 20 premiers pays en termes d'émissions de gaz à effet de serre, l'Australie s'est engagée pour l'instant à les réduire de 5% d'ici à 2020 par rapport au niveau de 2000. Les écologistes estiment que la baisse devrait être de 15%. Lors du dernier sommet du G20 à Brisbane, les pays les plus riches du monde ont passé outre les réserves de l'Australie et se sont finalement accordés pour soutenir une action forte et efficace sur le climat. Quatre jours plus tôt à Pékin, le président Barack Obama et son homologue chinois Xi Jinping avaient annoncé un accord inédit pour lutter contre le réchauffement: la Chine s'est fixé pour objectif un pic de ses émissions de gaz à effet de serre autour de 2030; les États-Unis se sont eux engagés sur une réduction de 26 ou 28% de leurs émissions d'ici à 2025 par rapport à 2005. Tony Abbott a souligné que l'énergie nucléaire était centrale dans certains pays comme la France et le Japon. Si nous devons réduire considérablement nos émissions, nous devons nous rappeler que la façon avérée de le faire est via le nucléaire, a-t-il dit. Jusqu'à présent, ce n'était pas une solution pour l'Australie car nous ne faisons pas face comme d'autres à des pénuries d'énergie. Nous avons des centaines d'années de réserves de charbon, des centaines d'années de réserves de gaz. Si quelqu'un veut faire une proposition pour produire ici de l'énergie nucléaire, d'accord, mais il ne faut pas s'attendre à des subventions publiques, a-t-il toutefois souligné. ROMANDIE 1/12/2014
  23. Bruxelles - Un incendie survenu dimanche sur le site d'une centrale nucléaire en Belgique a provoqué la mise à l'arrêt d'un quatrième réacteur dans le pays, sur les sept exploités par Electrabel, la filiale de GDF Suez, faisant craindre pour l'approvisionnement en électricité, selon les médias locaux. L'incident, qui n'a fait aucun blessé, a touché un transformateur d'intensité et a automatiquement fait cesser l'activité du réacteur de Tihange 3, près de Liège. Le feu était maîtrisé à la mi-journée. Tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Tihange, vue de la Meuse. Michielverbeek CC BY-SA 3.0 L'incendie s'est produit en dehors de la zone nucléaire, a assuré le maire de la commune de Huy, Alexis Housiaux. Il n'a en outre provoqué aucun impact sur la sûreté nucléaire et sur la sécurité des collaborateurs et des riverains du site, a indiqué le groupe Electrabel. Les processus ont parfaitement fonctionné et l'unité 3 de Tihange est dès lors actuellement à l'arrêt à chaud, a fait savoir de son côté GDF Suez. Electrabel prévoit un redémarrage du réacteur, qui a une capacité de 1.048 mégawatts, mardi matin, mais ce planning est très provisoire, selon une porte-parole. Les premiers éléments font état d'une cause technique et non d'un sabotage comme dans le cas du réacteur de Doel 4, mis à l'arrêt depuis le mois d'août et qui doit redémarrer avant la fin de l'année. Deux autres des sept réacteurs nucléaires belges exploités par Electrabel sont à l'arrêt depuis le 25 mars à la suite de la découverte de microfissures dans leurs cuves: le réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, près d'Anvers, et le numéro 2 de la centrale de Tihange. Ces installations avaient déjà été stoppées pendant un an, de juin 2012 à juin 2013. La Belgique, où l'atome fournit 55% de l'électricité consommée, a déjà perdu à ce jour 3.000 mégawatts (MW) sur une capacité totale de 5.700 mégawatts de ses deux centrales. Des techniciens ont été dépêchés dimanche à Tihange afin de préparer les travaux de réparation. Des inspecteurs de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) sont également présents pour vérifier le respect des procédures. ROMANDIE 30/211/2014
  24. Sydney - L'ancien capitaine et troisième ligne des Wallabies David Pocock a été arrêté dimanche en Australie lors d'une opération menée par un groupe de défense de l'environnement dans une mine de Nouvelle-Galles du Sud. Le joueur et un petit groupe de militants et d'agriculteurs s'étaient enchaînés à une excavatrice de la mine de Maules Creek, afin d'attirer l'attention du public sur les potentiels dégâts environnementaux de la mine de charbon. Le Wallaby de 26 ans (45 sélections) a été arrêté et est accusé d'être entré sur le site minier sans autorisation et d'avoir empêché le fonctionnement normal d'un engin de chantier, a expliqué la Leard Forest Alliance, l'association environnementale organisatrice de la manifestation. La société Whitehaven Coal a prévu, à partir de janvier 2015, de faire de Maules Creek l'une des plus grandes mines de charbon à ciel ouvert du monde. Je sais que certains sont gênés par le fait d'enfreindre la loi, mais je pense que l'action directe et non-violente à l'encontre des mines de charbon et du changement climatique s'appuie sur une longue tradition de désobéissance civile destinée à mettre en évidence les injustices, a tweeté Pocock, qui a été remis en liberté sous caution. Son procès est prévu le 14 janvier 2015, selon la presse australienne. Nous nous attendons à ce que sa priorité soit de s'assurer de remplir son rôle d'athlète de haut niveau, a réagi la Fédération australienne de rugby, en forme d'avertissement. Greenpeace Australie a mis en ligne une pétition pour tenter de stopper le projet (lien en anglais). Il suffit d'indiquer son prénom, son nom de famille et son adresse mail, puis de cliquer sur SIGN UP... Ensuite, s'ouvre une seconde page où il faut renseigner le pays. Les autres renseignements demandés, sont optionnels donc ignorez-les, puis cliquer sur le bouton Submit (soumettre). Romandie 1/12/2014
  25. Oslo - Un important fonds de pension norvégien a annoncé lundi avoir cédé toutes ses parts dans 27 entreprises exploitant le charbon afin de contribuer à la lutte contre le changement climatique. Le fonds KLP, qui gère 470 milliards de couronnes (54 milliards d'euros) d'actifs au profit de fonctionnaires et employés du secteur public, a cédé pour 386 millions d'actions et d'obligations dans ces compagnies minières ou énergétiques qui tirent l'essentiel de leurs revenus de l'exploitation du charbon. La liste des entreprises exclues comprend les indiennes Reliance Power et Tata Power, l'américaine American Electric Power ou encore des chinoises comme China Coal Energy et China Shenhua Energy. Un bon premier pas, s'est félicité Truls Gulowsen, responsable de Greenpeace Norvège. Le KLP a par ailleurs déjà annoncé qu'il augmenterait de 500 millions de couronnes ses investissements dans le secteur des énergies renouvelables. Nous avons essayé de trouver un équilibre raisonnable entre investissements dans la production d'énergies renouvelables, désengagement des exploitants de charbon et exercice de nos droits d'actionnaire, a indiqué Jeanett Bergan, responsable des questions éthiques chez KLP. Le prochain pas, c'est d'influencer les entreprises pour qu'elles fassent leur révolution climatique et réduisent leurs émissions de CO2, a-t-elle ajouté dans un communiqué. Grand frère du KLP, le fonds de pension public norvégien, le plus gros fonds souverain au monde, réfléchit lui aussi à un possible désengagement du capital des producteurs de sources d'énergie fossile (charbon mais aussi pétrole et gaz naturel). Un rapport d'experts indépendants sur cette question doit être présenté mercredi. Lundi, le KLP a aussi annoncé l'exclusion du producteur d'engrais canadien Agrium, à qui il reproche de s'approvisionner en phosphate depuis le Sahara occidental - territoire annexé par le Maroc -, ainsi que de trois entreprises se fournissant en coton produit en Ouzbékistan, un secteur qui a longtemps employé des enfants et qui recourt encore aujourd'hui au travail forcé. Il a par contre décidé de réintégrer l'américain Yahoo!, exclu en 2005 après avoir fourni aux autorités chinoises des informations ayant permis l'arrestation d'un journaliste, un geste pour lequel le moteur de recherche a ensuite présenté ses excuses. ROMANDIE 1/12/2014
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