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Réchauffement climatique : les manifestations des peuples à travers le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Bayonne - Dix-sept militants écologistes occupaient lundi les locaux d'une agence de la Société Générale à Pau pour dénoncer le soutien de cette banque à un projet de mine de charbon en Australie, particulièrement néfaste pour le climat selon eux. Cette mobilisation des membres du Village Emmaüs de Lescar (banlieue de Pau) et du mouvement altermondialiste basque Bizi! s'inscrit dans le cadre d'une journée internationale de mobilisation organisée en marge de l'ouverture du sommet international de l'ONU sur le climat à Lima au Pérou (COP20). Les militants protestent contre le soutien apporté selon eux par la Société Générale à Alpha Coal, vaste projet minier en Australie, situé près de la Grande barrière de corail, dans l'Etat du Queensland (est). D'après Greenpeace, Alpha Coal se classera parmi les dix plus grands émetteurs mondiaux de dioxyde de carbone lorsqu'elle atteindra sa capacité maximale. Nous souhaitons affirmer que le processus de négociation (sur le climat) est certes important mais qu'il faut aussi que les grandes multinationales arrêtent les projets qui sont des bombes climatiques, a déclaré à l'AFP Jon Palais, membre de Bizi ! occupant les locaux. Munis de tapis de sol et de sacs de couchage, les militants écologistes comptent occuper l'agence jusqu'à lundi soir minuit: Nous avons indiqué aux policiers que nous refusions de quitter les lieux de nous-mêmes. On sait bien que ce n'est pas à Pau que les décisions de la banque se prennent, mais pour nous, c'est un moyen d'alerter sur le projet. Mobilisé depuis le printemps dernier sur le sujet, le mouvement basque, en collaboration avec les ONG Attac France et Les amis de la terre, prévoit de multiplier les actions contre Alpha Coal jusqu'à la conférence Paris-Climat de décembre 2015. En mai, une trentaine de militants de Bizi! avait déjà occupé une agence de la banque à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), avant d'être délogée par la police. Les militants réclamaient le retrait immédiat de la Société Générale du projet Alpha Coal. pixso christophe 20/5/2014 ROMANDIE 1/12/2014 -
Bordeaux - La société Dock des pétroles d'Ambès (DPA), filiale des groupes Total et Esso, et son ex-directeur général, ont été relaxés lundi par le tribunal correctionnel de Bordeaux, devant lequel ils étaient poursuivis pour avoir pollué la Gironde après la rupture d'une cuve d'hydrocarbure en 2007. A l'audience le 13 octobre, le parquet avait requis des amendes de 30.000 euros contre la société et 5.000 euros contre son ex-directeur général. Vue aérienne du dépôt et de la nappe sur la Garonne le 12/07/2007 à 14h. Photo (c) TASO / SPBA C'est une grosse déception. A nos yeux, il y a négligence et responsabilité de l'exploitant. C'est au fond un encouragement à polluer, a regretté après l'énoncé de la décision Daniel Delestre, président de la Société pour l'étude et l'aménagement de la nature dans le Sud-Ouest (SEPANSO) Gironde, partie civile avec quatre autres associations environnementales. Personne n'est responsable, alors on peut continuer à déverser tout ce qu'on veut dans la Garonne, s'est emporté Me Pierre Landette, l'avocat de la commune de Macau, qui fait face au complexe pétrolier sur l'estuaire de la Gironde. Ils ont tous deux immédiatement fait part de leur volonté de faire appel. En janvier 2007 (Pdf pages 6 à 9), une cuve de pétrole brut de 13.000 m3 s'effondrait, le liquide noir se déversant dans des bacs de rétention prévus à cet effet. Mais par un effet de vague, quelque 2.000 m3 de pétrole avaient débordé sur la route longeant le dépôt. Selon le tribunal, la quasi-totalité du produit allait être récupérée, à l'exception de 50 m3 répandus dans la Garonne. Une quantité de pétrole retenue qui fait toujours débat. 50 m3 ce n'est pas vrai, la nappe faisait 14 km de long, a affirmé Me Landette. Le tribunal a estimé que la faute de l'exploitant n'est pas caractérisée, et que la société a tout mis en oeuvre pour tenter de stopper la progression du liquide. Il a également fait part de sa plus grande circonspection sur les conséquences réelles et objectives de l'incident sur la faune et la flore. romandie 1/12/2014
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La grippe aviaire H5N8 : actus, infos...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Articles de presse, découvertes...
Les autorités néerlandaises ont autorisé lundi l'abattage préventif de quelque 50'000 volailles. Cette décision intervient après que le virus de la grippe aviaire détecté dans une ferme des alentours a été confirmé comme étant la variante hautement pathogène H5N8. Dimanche, la grippe aviaire avait été découverte dans une ferme de Zoeterwoude, non loin de La Haye, où 28'000 volailles devaient être tuées. Après analyses, les autorités ont déterminé que deux autres fermes situées dans un rayon de dix kilomètres n'étaient pas contaminées. Une autre ferme, elle aussi éloignée d'une dizaine de kilomètres, fait encore l'objet d'analyses. Au total, ce sont quelque 300'000 volailles qui ont été abattues aux Pays-Bas au cours des dernières semaines. Le virus H5N8 "hautement pathogène" pour les volailles est apparu il y a deux semaines aux Pays-Bas. Les autorités soupçonnent qu'il pourrait avoir été apporté d'Asie par des oiseaux migrateurs. Ce virus est mortel pour les volailles mais ne représente qu'un faible risque pour l'homme, contrairement au H5N1, qui a tué quelque 400 personnes depuis 2003, principalement en Asie. Les Pays-Bas sont le premier exportateur mondial d'oeufs et le premier exportateur européen de viande de volailles. Le pays avait connu en 2003 une épidémie de grippe aviaire de type H7N7 qui les avaient obligé à abattre 30 millions de volailles. ROMANDIE 1/12/2014 -
La conférence de Lima sur le changement climatique, dernier jalon prometteur
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Lima - Le coup d'envoi de deux semaines de négociations climatiques a été donné lundi à Lima, une session déterminante pour progresser vers un accord, espéré fin 2015 à Paris, engageant l'ensemble de la communauté internationale à lutter contre le réchauffement. Environ 10.000 personnes - délégations nationales, ONG, experts, journalistes - sont attendues dans la capitale péruvienne. La possibilité d'agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre va bientôt disparaître, a déclaré Manuel Pulgar, le ministre de l'Environnement du Pérou, à l'ouverture de cette 20ème COP (conférences des parties, membres de la Convention de l'Onu sur le climat). Ne laissons pas passer cette chance, a ajouté le responsable péruvien, d'autant que si les risques sont de mieux en mieux définis et expliqués par la communauté scientifique, les multiples opportunités et bénéfices de l'action contre le réchauffement n'ont jamais été aussi clairs. ABCNews24 1/12/2014 : Optimisme avant les négociations sur le changement climatique des Nations Unies à Lima. Sans attendre le rendez-vous péruvien, l'Europe s'est récemment fixée comme objectif de réduire de 40% ses émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2030. Les Etats-Unis se sont engagés à les baisser de 26 à 28% entre 2005 et 2025 et la Chine a pour la première fois donné une date (autour de 2030) à partir de laquelle elle veut les diminuer. Avec ces engagements des trois plus gros émetteurs et le sommet organisé par Ban Ki-moon à New York en septembre, qui a réuni quelque 120 chefs d'Etat et de gouvernement, le climat est redevenu une priorité au plus haut niveau ces derniers mois. Malgré ce contexte porteur, les négociateurs auront fort à faire pour dépasser les traditionnelles lignes de fractures dans ces discussions: les pays du Sud réclamant des financements solides au Nord et pas seulement des promesses, certains pays défendant la prise en compte, dans les efforts à faire, de la responsabilité historique des pays riches dans le réchauffement. Lire aussi : la problématique des mines d'or illégales en Amazonie péruvienne ROMANDIE 1/12/2014 -
Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
Nantes - Manuel Valls ouvre mardi à Nantes les 10ème Assises de l'économie de la mer et du littoral, le grand rendez-vous annuel du monde maritime, inquiet des dernières propositions de quotas à quinze jours d'un conseil des ministres de la Pêche de l'Union européenne. A l'occasion de la venue à Nantes du Premier ministre, le Comité Régional des Pêches Maritimes des Pays de la Loire lui a réclamé une entrevue pour échanger et préparer au mieux le conseil pêche des 15 et 16 décembre à Bruxelles. Il a également appelé à la mobilisation mardi alors que, selon le comité, les récentes propositions de Tac (totaux admissibles de captures) et quotas pour l'année 2015, les mesures d'encadrement drastiques prévues sur le bar, l'incertitude quant à l'avenir de la pêche civelière (pêche des jeunes anguilles, ndlr) sont autant de menaces qui pèsent sur nos entreprises. Au total, quelque 80 intervenants et 1.500 participants sont attendus lors des deux jours de tables rondes, de conférences et de débats sur l'économie des filières de la mer organisés à la Cité des Congrès de Nantes, mardi et mercredi. Au menu des discussions: les énergies marines renouvelables, la compétitivité des chantiers navals français, le respect des ressources, les nouvelles frontières de l'offshore pétrolier et gazier, le GNL, incontournable combustible marin. Outre Manuel Valls, le secrétaire d'Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Alain Vidalies, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, et la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, ou encore l'ex-Premier ministre Michel Rocard sont annoncés, aux côtés des professionnels du monde maritime. Les Assises de l'économie de la mer sont organisées par le journal Le Marin et le Cluster Maritime Français, organisation créée en 2006 pour rassembler tous les acteurs professionnels du secteur maritime, en partenariat avec l'Institut Français de la Mer, Les Echos et d'autres partenaires. Mme Royal assistera également mardi aux côtés de M. Valls à l'inauguration d'une usine d'Alstom pour l'éolien marin à Saint-Nazaire. ROMANDIE 1/12/2014 -
Gazoduc South Stream pour la distribution de gaz russe en Europe
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans GAZ NATUREL
Ankara - Le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi à Ankara qu'il ne pouvait pas en l'état poursuivre le projet russo-italien de gazoduc South Stream, auquel l'Union européenne (UE) est opposée, en raison de l'opposition de la Bulgarie. Comme nous n'avons toujours pas reçu la permission de la Bulgarie, nous pensons que dans la situation actuelle la Russie ne peut pas poursuivre la réalisation de ce projet, a déclaré M. Poutine à la presse à l'issue d'une rencontre avec le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan. Dans la foulée, le chef de l'Etat russe a annoncé que le géant gazier russe avait décider d'augmenter de 3 milliards de mètres cubes les livraisons de gaz russe à la Turquie afin de satisfaire ses besoins. Nous allons faire une réduction de 6% du prix du gaz naturel à compter du 1er janvier 2015 pour la Turquie, a-t-il ajouté. Porté par le géant gazier russe Gazprom, le projet South Stream, d'un coût évalué à 16 milliards d'euros, est destiné à approvisionner l'Europe en gaz russe en contournant l'Ukraine. Il a été bloqué par l'Union européenne dans le cadre des sanctions visant Moscou dans son conflit avec Kiev. Le projet russo-italien South Stream, dont le chantier a été officiellement lancé en décembre 2012, doit relier sur 3.600 kilomètres la Russie à la Bulgarie, pour se diriger ensuite vers l'Europe occidentale via la Serbie, la Hongrie et la Slovénie. Il doit avoir une capacité de 63 milliards de m3 par an. ROMANDIE 1/12/2014 -
Total a signé un accord d'exploration pétrolière au Kurdistan irakien
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Energie autres ou divers
Paris - Le géant pétrolier français Total a annoncé lundi avoir découvert un gisement de pétrole et de gaz dans la région autonome du Kurdistan irakien, où il s'était implanté en 2012 au grand dam du gouvernement de Bagdad. Le puits Jisik-1, foré jusqu'à 4.511 m de profondeur dans le permis d'exploration d'Harir, à 60 km d'Erbil (capitale de la région), a détecté de l'huile légère et du gaz à condensats, a indiqué Total dans un communiqué. Des essais ont notamment permis d'établir des débits de 6.100 barils de pétrole et 10 à 15 millions de pieds cubes de gaz par jour, précise Total. Comme le rappelle le groupe, il s'agit de la deuxième découverte sur ce bloc, après celle du puits de Mirawa-1, annoncée en octobre 2013. Ce succès conforte la stratégie d'exploration de Total en Irak. Le programme en cours d'appréciation des découvertes réalisées sur les blocs d'Harir et de Taza va permettre de définir des options de développement, a commenté Marc Blaizot, directeur Exploration du groupe, cité dans le communiqué. Total ajoute qu'il va poursuivre en parallèle son programme d'exploration sur les blocs opérés de Safen et Baranan avec de nouveaux puits prévus en 2015. [...]Total avait décidé en 2012 de se lancer dans l'exploration pétrolière au Kurdistan, dans le sillage de concurrents comme les américains Chevron et ExxonMobil, au grand dam de Bagdad, alors en plein de bras de fer sur les hydrocarbures avec la région autonome. Bagdad estime que l'énergie produite dans toutes les régions appartient au pays tout entier alors que le Kurdistan traite directement avec des compagnies pétrolières au motif que le pétrole produit sur son sol est sa propriété Depuis, les relations se sont réchauffées entre Bagdad et Erbil, qui ont signé un accord préliminaire en novembre. ROMANDIE 1/12/2014 -
Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Innsbruck (Autriche) (AFP) - La randonnée plutôt que le ski ? Les régions alpines, plus affectées que d'autres par le réchauffement climatique, veulent mieux anticiper la poursuite de la hausse des températures, jugée inéluctable par les scientifiques. "L'idée d'un environnement immuable est sympathique. Mais elle ne correspond pas à la réalité de la vie, qui est faite d'adaptations permanentes", juge Andrea Fischer, experte en glaciers à l'Institut pour la recherche interdisciplinaire sur la montagne (IGF) d'Innsbruck, au Tyrol autrichien. Des skieurs sur le domaine de Val Thorens le 22 novembre 2014 (c) Afp Avec un ensoleillement annuel en hausse de 20% depuis 1880 et des températures qui ont crû deux fois plus vite que la moyenne mondiale, le massif des Alpes est aux premières loges pour mesurer les effets du réchauffement climatique, auquel l'ONU consacre une conférence à partir de lundi à Lima. L'étendue des glaciers autrichiens a ainsi reculé de 15% en moyenne en moins de 20 ans, à l'image du Pasterze, le plus grand d'entre eux, selon l'IGF. Et les chances fondent de jour en jour de pouvoir limiter à moins de 2°C la hausse globale des températures d'ici à la fin du siècle, selon un rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) présenté à Copenhague début novembre. Prenant acte de cette évolution, instituts de recherche et collectivités se fédèrent pour tenter d'en anticiper les conséquences, notamment au sein de projets comme le C3-Alps, qui regroupe des partenaires issus des huit pays alpins (Allemagne, Autriche, France, Italie, Liechtenstein, Slovénie et Suisse). "On ressent déjà les effets du changement climatique et il faut désormais prendre les devants. C'est un problème transnational qui nécessite une collaboration transnationale", explique à l'AFP Karine Siegwart, vice-directrice de l'Office fédéral suisse pour l'environnement, membre de C3-Alps. Certaines stations de sports d'hiver de basse et de moyenne montagne, comme Stockhorn en Suisse, ont déjà fait leur deuil des pentes enneigées et ont démonté leurs remonte-pentes pour miser sur la randonnée, même en hiver. Avec ou sans raquettes. Mais outre l'impact touristique, le changement climatique peut avoir des conséquences particulièrement graves et prises très au sérieux pour la sécurité des habitants et des infrastructures des Alpes, comme la multiplication des inondations, des glissements de terrain ou des incendies de forêt. "Imaginez la conséquence d'un glissement de terrain dans une vallée étroite avec une route, une voie de chemin de fer et peut-être des lignes électriques et des habitations... C'est ce que nous essayons d'anticiper", confie Georg Rebernig, directeur de l'Agence autrichienne de l'environnement, également membre du C3-Alps. Dans ce pays, la province du Tyrol a déjà investi 125 millions d'euros pour protéger des sections de route des avalanches, en prévision de la multiplication du phénomène. Plus au nord, dans la région danubienne, les autorités autrichiennes ont relogé quelque 250 foyers qui habitaient près du fleuve, en raison de risques accrus d'inondations, pour 90 millions d'euros. L'agriculture, l'industrie hydroélectrique et l'approvisionnement en eau pour la consommation humaine peuvent également être affectés par des épisodes croissants de sécheresse, en raison notamment de la réduction des réservoirs naturels que constituent les champs de neige, soulignent les experts. En Allemagne, des agriculteurs sont déjà incités à cultiver des variétés résistantes à la chaleur et peu gourmandes en eau. "Il faut partir du principe qu'il y aura davantage de situations extrêmes - des inondations, mais aussi des manques d'eau", précise Mme Siegwart, soulignant "qu'il faut sensibiliser les populations sur le terrain, parce que les effets du changement climatique seront ressentis localement". Comptant parmi les régions montagneuses les plus prospères au monde, les provinces alpines espèrent que les fruits de leurs travaux pourront servir à plus pauvres qu'elles. Ainsi, "les régions qui n'ont pas nos moyens pourront tirer profit de notre expérience", espère M. Rebernig. Sciences et avenir 28/11/2014 -
Défrichement pour le Center Parcs de Roybon: ça commence à se voir!
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARBRES et FORETS du monde
Roybon (France) (AFP) - Manifestations, dégradations sur le chantier et recours en justice: les opposants au Center Parcs de Roybon (Isère) multiplient les actions contre ce projet de village du groupe Pierre & Vacances qualifié de "carnage" pour l'environnement. Un nouveau Sivens? Dimanche, de 500 à 1.500 personnes, selon les forces de l'ordre ou les organisateurs, ont manifesté dans la forêt de Chambaran, à quelques kilomètres au nord du plateau du Vercors. Des manifestants défilent sur un chemin forestier le 30 novembre 2014 pour protester contre la construction d'un Center Parc près de Roybon, en Isère (c) Afp Les manifestants ont défilé avec accordéons et trompettes, portant une banderole "Prends des vacances Pierre", a constaté un photographe de l'AFP. Organisé par le collectif Zad (zone à défendre) Roybon, c'est au moins le troisième rassemblement contre le projet depuis le lancement des travaux de défrichement, le 20 octobre. Le chantier est en outre l'objet de "harcèlement" et d'actes de "vandalisme" presque "toutes les nuits", avec des clôtures détériorées, des piquets de géomètre déplacés et un incendie de matériel, selon Éric Magnier, directeur grands projets du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs. "On est obligé de déplacer les engins de défrichement toutes les nuits", précise-t-il, indiquant que les travaux avaient déjà pris quinze jours à trois semaines de retard. La situation "est en train de passer au stade d'un nouveau Sivens", estime Francis Meneu, président de la Frapna (Fédération Rhône Alpes de protection de la nature) Isère. La référence aux manifestations contre le barrage de Sivens (Tarn) ou l'aéroport Notre-Dame-des Landes (Loire-Atlantique) revient régulièrement dans la bouche des opposants, qui espèrent provoquer un débat national sur le dossier. Le Center Parcs de Roybon doit réunir un millier de cottages, des commerces et des restaurants autour de l'"Aquamundo", une bulle transparente maintenue à 29°c, avec piscine, jacuzzi, etc. "Pourquoi détruire toute cette nature pour créer un environnement artificiel sous une bulle tropicale?", demande Stéphane Péron, président de l'association d'opposants "Pour les Chambaran sans Center Parcs" (PCSCP), en évoquant un "carnage" pour l'environnement. Avec la Frapna et la Fédération de pêche de la Drôme, son association a déposé un recours en référé au tribunal administratif de Grenoble pour faire arrêter l'abattage des arbres qui touche déjà plus de 30 hectares. Une audience est prévue le 12 décembre. A l'issue des travaux, le site s'étendra sur 150 hectares, soit "0,42% de la superficie totale de la forêt", souligne le groupe Pierre & Vacances, qui met en avant aussi 697 emplois créés et des retombées fiscales pour les collectivités locales.* Des arguments qui ont convaincu une grande partie des élus isérois, de droite comme de gauche, au premier rang desquels le secrétaire d'État André Vallini (PS), ancien président du conseil général. "Les commerçants attendent Center Parcs avec impatience. On a besoin d'activité économique. Sous prétexte qu'on a 33.000 hectares de forêt, on ne va pas rester à regarder tomber les châtaignes à l'automne**", fait valoir Marcel Bachasson, conseiller général (UMP) et ancien maire de Roybon (2001-2014). Lancé en 2007, le projet a été maintes fois retardé par des recours en justice. Aujourd'hui, les opposants s'appuient sur les conclusions de la commission d'enquête publique au titre de la loi sur l'eau, qui a rendu à l'unanimité un "avis défavorable" au projet en énumérant 12 critiques. Qualifiant le projet de "rédhibitoire", elle a notamment pointé l'absence de débat public et un impact sur les zones humides évalué "a minima" entre 110 et 120 hectares. "Dix fois Sivens!", crient les opposants. "C'est une aberration. Le lieu d'implantation est le point de naissance de deux rivières. C'est un espace entièrement naturel et jamais impacté par l'homme en 700 ans", souligne Francis Meneu. Pierre & Vacances assure au contraire avoir conçu le projet "dans le plus grand respect de l'environnement", selon Éric Magnier, qui dénonce des "contre-vérités" et évoque seulement 76 ha de zones humides détruites. La construction des résidences doit commencer à l'automne 2015. S'il voit le jour, fin 2017, le Center Parcs de Roybon sera le sixième en France et le 25e en Europe. ----->* Pour justifier le saccage de la forêt, c'est à chaque fois le même leitmotiv qui ressort : l'emploi ! Or, en France, comme un peu partout dans le monde, les zones humides ont tendance à disparaître à la vitesse "grand V" et 76 ha détuites à terme ce n'est pas rien ! Elles sont pourtant indispensables au maintien de la biodiversité (faune et flore) mais aussi à la qualité humidifère des sols... ** Cher monsieur, au moins en regardant les châtaignes tomber des arbres, vous avez l'assurance de voir repousser des châtaigniers. Une fois détruits, les arbres ne repousseront pas et pourtant ils sont essentiels pour le climat, pour l'absorption du CO2 d'une part, et pour les retombées d'eau par évapotranspiration... Qu'est-ce qui est le plus important : le profit immédiat ou la viabilité à venir des futures générations ? D'une manière générale, pour de telles situations, on pourrait reprendre ici, à cause du contexte, une maxime de Benjamin Franklin : Il suffit de l'adapter à la situation.... «À cause du clou, le fer fut perdu. À cause du fer, le cheval fut perdu. À cause du cheval, le cavalier fut perdu. À cause du cavalier, le message fut perdu. À cause du message, la bataille fut perdue. À cause de la bataille, la guerre fut perdue. À cause de la guerre, la liberté fut perdue. Tout cela pour un simple clou.» Sciences et avenir 30/11/2014 -
Bruxelles (AFP) - Cercueils en carton et coton bio, urnes funéraires en osier, voire simple linceul, c'est ce que propose une coopérative belge, qui tente d'insuffler écologie et éthique dans les pompes-funèbres. Issu d'une "dynastie" du secteur, Cédric Vanhorenbeke, 30 ans, a créé la coopérative funéraire Alveus il y a un an. Formé par des années de militantisme associatif, son projet est de "minimiser l'impact des funérailles sur l'environnement", mais aussi d'en finir avec ce qu'il dénonce "comme les pratiques mafieuses du cartel des pompes funèbres". "C'est un domaine où les marges sont de cinq à six fois le prix, où les innovations butent sur le conservatisme généralisé", dénonce-t-il. Le fondateur de la coopérative funéraire belge Alveus, Cédric Vanhorenbeke, soulève un cercueil en carton dans sa boutique bruxelloise, le 27 novembre 2014 (c) Afp Côté écologie, il bannit l'aggloméré et les revêtements synthétiques, "particulièrement polluants pour les crémations". Il s'est initié à la vannerie pour tresser lui-même bières et urnes funéraires, "avec de l'osier belge". "Cela prend trois ou quatre jours, ce qui permet de tenir les délais habituels pour des funérailles", explique-t-il. "Pour les urnes, on peut faire un modèle qui, une fois enterré, repousse en buisson, en utilisant de l'osier que l'on conserve dans de l'eau". Il travaille aussi à un projet de cercueil en pâte à papier, avec Domido, une artiste qui cherchait des pompes-funèbres l'autorisant à créer son propre cercueil. Elle a fabriqué une maquette évoquant un sarcophage égyptien. "Le papier mâché permet beaucoup plus de créativité dans les formes", quitte à devoir rajouter structure en osier et papier paraffiné pour garantir à la fois la solidité et l'imperméabilité de l'ensemble, explique cette ex-ergothérapeute spécialisée en soins palliatifs. Le volet éthique est avant tout tarifaire: avec des bières en bois massif qui commencent à 300 euros, ou en carton à 200 euros, Alveus offre des funérailles complètes entre 2.000 euros et 2.500 euros, la moitié du prix moyen en vigueur à Bruxelles, selon M. Vanhorenbeke. Mais il se défend de faire du "low cost", se targuant aussi d'une prise en charge des familles plus personnalisée et participative, coloriage du cercueil ou participation à son tressage inclus. L'entreprise réalise encore un chiffre d'affaires modeste, dont 80% avec des prestations conventionnelles, le traditionalisme l'emportant souvent à la dernière heure, selon M. Vanhorenbeke. La législation y a aussi sa part. Les autorités de Bruxelles et de la région flamande n'imposent pas les cercueils en bois, et autorisent les proches à disposer librement des cendres des défunts sur des terrains privés. Ce n'est pas le cas en Wallonie, la région francophone où Alveus puise le gros de ses clients. ----->Et en France, cela serait-il possible ? Sciences et avenir 30/11/2014
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Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Paris (AFP) - Le Conseil d'Etat a rejeté vendredi les pourvois formés par des riverains opposés au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes pour obtenir l'annulation de leur expropriation. 26 requêtes différentes avaient été présentées sur le même modèle devant la plus haute juridiction administrative française pour demander l'annulation d'un arrêté du 11 septembre 2011, dans lequel le préfet de Loire-Atlantique déclarait cessibles plusieurs parcelles. Il s'agissait d'une étape préalable à l'expropriation de ces riverains, survenue par la voie d'une ordonnance dont ils ont également demandé l'annulation en justice. Les requérants étaient soutenus par trois associations ainsi que par le syndicat local de la Confédération paysanne. En décembre 2012 et février 2014, la justice administrative avait déjà rejeté à deux reprises les demandes d'annulation. Les plaignants s'étaient tournés vers le Conseil d'Etat. Les opposants faisaient notamment valoir que l'appréciation des impacts du projet n'avait pas été réalisée de manière globale ou que l'Etat n'avait pas diligenté d'analyse comparée des conséquences des différentes options du projet. "Aucun (des moyens soulevés) n'est de nature à permettre l'admission du pourvoi", a jugé le tribunal administratif. La procédure d'admission permet d'examiner, avant une éventuelle audience au fond, la recevabilité d'un pourvoi qui "n'est fondé sur aucun moyen sérieux", selon l'article L. 822-1 du code de justice administrative. Après le rejet des pourvois, l'arrêté déclarant cessibles les parcelles incriminées devient donc définitif. La décision du Conseil d'Etat "confirme" que celui-ci "est très proche du pouvoir politique", a commenté auprès de l'AFP Julien Durand, un des porte-parole de l'Acipa, la principale organisation d'opposants. "Nous, on a été un peu surpris de ne pas avoir été jugés sur le fond. Ça (les recours devant le Conseil d'Etat) a juste été jugé en terme de recevabilité", a-t-il ajouté. Outre le pourvoi devant la Cour de cassation contre les ordonnances d'expropriation, les opposants au projet d'aéroport ont engagé des actions devant le tribunal administratif de Nantes concernant le respect de la loi sur l'eau et la destruction d'espèces protégées, a rappelé Julien Durand. Au niveau européen, la commission des pétitions est par ailleurs saisie sur le respect des directives européennes concernant la protection des espèces et des zones humides, ont précisé Julien Durand et Françoise Verchère, présidente du Collectif des élus doutant de la pertinence de l'aéroport (Cédpa). Depuis la publication des ordonnances d'expropriation, quelques riverains ont accepté de quitter les lieux contre indemnisation. Quantité d'entre eux sont restés, notamment de nombreux agriculteurs. L'aéroport, dont la concession a été attribuée au groupe Vinci, devait être mis en service en 2017 pour remplacer l'aéroport de Nantes Atlantique. Le chantier n'a pas commencé. Sciences et avenir 28/11/2014 -
Brésil: la déforestation amazonienne en hausse de 28% sur un an
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARBRES et FORETS du monde
Huepetuhe (Pérou) (AFP) - Le Pérou, pays hôte dans moins d'une semaine de la Conférence de l'ONU sur le climat, assiste, impuissant, à une catastrophe écologique dans la région amazonienne de Madre de Dios, livrée à une insatiable ruée vers l'or aux conséquences dramatiques. Là où il y a quelques années régnait la forêt amazonienne dans son extraordinaire biodiversité, des plaies béantes apparaissent : lacs regorgeant de mercure, terrains ravagés par les pelleteuses, campements de fortune et leur lot de prostitution et de misère. Un marchand d'or à Huepetue, près des principales zones de prospection dans la région péruvienne de Madre de Dios le 2 octobre 2014 (c) Afp Au total, près de 50.000 hectares de forêt amazonienne à la frontière avec le Brésil ont déjà disparu. "Ce qui se passe ici, c'est qu'il y a énormément d'or. Et des gens pauvres arrivent de partout pour le trouver", résume Raul Ramos, un mineur qui travaille dans la zone depuis plus de 10 ans. Pour le directeur de l'Institut de recherches de la forêt amazonienne péruvienne (IIAP) Ronald Corvera, soigner cette zone de cauchemar écologique prendrait "au moins 40 ans". PROBLEME : Selon les scientifiques, les forêts d'Amazonie pompent plus de dioxyde de carbone qu'elles n'en rejettent dans l'atmosphère et atténuent le réchauffement climatique. C'est sur ce thème crucial pour l'avenir de la planète que la communauté internationale se retrouvera du 1er au 12 décembre à Lima pour la 20èmeconférence annuelle de l'ONU sur le climat, avant celle de Paris en 2015. Les campements de milliers de mineurs illégaux installés sur la rive des fleuves sont devenus de véritables villages, des zones de non-droit violentes, où fleurissent les maisons closes et où les étrangers et journalistes ne sont pas les bienvenus. Dans un des campements, La Pampa, le plus grand et le plus dangereux, des bagarres éclatent en permanence pour de l'or ou des femmes. "Il y a plusieurs morts par semaine, parfois les corps restent là abandonnés pendant des jours. Les gens disparaissent aussi, on les tue et on les enterre", confie un mineur illégal sous couvert d'anonymat. Impuissantes ou complices, les autorités restent à l'écart du problème. La police choisit de ne pas intervenir et se laisse aussi tenter. "Dans une intervention récente, on a mis sur la table 106 kilos d'or pour que la police dégage", ajoute ce mineur. A Huepete, vieux campement minier devenu ville d'une seule rue en terre, les organisations écologistes et la presse tentent de dénoncer la situation. "Contre les orpailleurs illégaux, il n'y a pas de trêve. Les opérations de police se poursuivent", assure pourtant le général en retraite Aldo Soto, un des officiels sur place. Ce qui a permis des destructions de matériel et des arrestations. A Madre de Dios, après la fièvre du caoutchouc, du bois précieux, est venue la ruée vers l'or : "Les gens vivent de ce qu'ils arrachent à la nature", relève Eduardo Salhuana, dirigeant de la Fédération des mineurs de Madre de Dios. Sans doute avec la Conférence sur le climat, "on va mentir au monde entier parce qu'ici rien n'a changé", déplore-t-il. En travaillant nuit et jour, les orpailleurs arrivent à extraire jusqu'à 400 grammes d'or, selon Raul Ramos, qui raconte que "les mineurs gagnent environ 25.000 dollars par kilo". Dans cette zone, les réserves d'or sont estimées à près de 500 milliards de dollars, soit 15 fois la dette extérieure du Pérou, selon une étude de l'école de commerce péruvienne ESAN. Malgré la pollution, la région conserve son potentiel touristique et reçoit quelque 100.000 visiteurs étrangers, attirés par les réserves amazoniennes comme Tambopata. "L'exploitation minière dans les zones forestières de l'Amazonie n'est pas possible, ce n'est pas compatible", affirme Eddy Pena, directeur de la Société péruvienne de droit environnemental de Puerto Maldonado, capitale de la région Madre de Dios. Pourtant... Les orpailleurs illégaux, qui utilisent du mercure pour amalgamer les particules, poussières ou paillettes minuscules, en reversent entre 30 et 40 tonnes dans les rivières chaque année, selon le gouvernement péruvien, contaminant l'eau et les poissons. Selon une étude de l'Université américaine de Stanford, les populations indigènes présentent un taux de mercure dans le sang jusqu'à cinq fois supérieur à celui admis par l'OMS. Le Pérou est le cinquième producteur mondial d'or. Mais selon les autorités, 20% de sa production proviendrait de mines illégales. Sciences et avenir 28/11/2014 -
Actualité concernant les loups en France
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu loups en France et dans le monde
Bergers et éleveurs mettent en avant leurs revendications. Pour faire diminuer les attaques sur leurs troupeaux, ils veulent davantage d'autorisations pour tuer des loups. Un cor de chasse retentit. Et, symboliquement, un jeune homme au béret déclare "la chasse au loup ouverte". Derrière lui, 300 brebis bêlent perturbant les promeneurs de chiens du matin, au pied d'une Tour Eiffel baignée de brouillard. éleveurs et des bergers manifestent au pied de la tour Eiffel contre les attaques de loup sur leurs troupeaux. CITIZENSIDE/YANN KORBI / citizenside.com / AFP Mercredi 26 novembre 2014, des éleveurs et bergers avaient lancé cette transhumance vers la capitale depuis l'Auvergne et la Champagne-Ardenne. Jeudi 27 novembre, ils étaient environ 300 et autant de brebis, venus des principaux départements producteurs. Trois enclos et deux bétaillères pour débarquer des Lacaunes, brebis laitières qui servent pour la fabrication du Roquefort, et deux races à viande : des Romanes et des Noires du Velay, si élégantes avec leurs têtes noires et leurs robes brunes. "On est parti hier à 10 heures du matin d'Auvergne. On a fait une halte cette nuit à Rambouillet où elles ont pu passer la nuit dans un pré", raconte dans son vert de travail, Jean-François Vedel, éleveur dans le Pyu-de-Dôme. Jeudi 27 novembre, quelques bêtes ont accompagné une délégation au ministère de l'Agriculture où Stéphane Le Foll les a reçu dans l'après-midi, la ministre de l’Écologie étant retenue par la 3e conférence environnementale. "On a voulu montrer aux pouvoirs publics l'absurdité du loup. Et puisqu'on arrive plus à protéger nos troupeaux, on va demander au gouvernement de les garder", répond Serge Préveraud, président de la Fédération nationale ovine (FNO). Ce qu'ils veulent : un nombre conséquent d'autorisation de tuer. Pour 2014-2015, le nombre de tirs de prélèvement autorisés par les préfets est plafonné à 24 loups. Il pourra éventuellement être porté à 36 si le nombre de 20 bêtes tuées est atteint. Mais c'est insuffisant pour les éleveurs. Leur constat est clair : le loup, revenu en France par le Mercantour en 1992, ne cesse de gagner du terrain. La population, estimée à 300 animaux, progresse de 15 à 20% par an, sur une aire de répartition qui augmente de 25% par an également. Et les pertes s'amplifient. Dans les Alpes-de-Haute-Provence par exemple, depuis janvier, il y a eu 345 constats d'attaques, contre 288 sur la même période l'an dernier, et 1.117 brebis reconnues tuées par le prédateur, contre 874, selon un décompte fourni par la FNSEA du département. Jacques Courron a 550 brebis, des Mourérous, une race adaptée aux milieux secs et originaire des Alpes-Maritimes, le département le plus touché par les attaques: 750 par an, soit au moins deux par jour. Depuis janvier, il dit avoir subi une quarantaine d'attaques, 60 animaux morts et autant de disparus. Pourtant, insiste-t-il, selon lui, tous les élevages du département ont mis en place des mesures de protection: gardiennage renforcé, tirs de défense, chien de protection et troupeau à l'abri la nuit. Installé à Caussols, son troupeau sillonne justement le Parc du Mercantour et toute l'année, pas seulement l'été comme dans les régions plus septentrionales. "La journée, on s'occupe des morts et la nuit on va chercher le loup", finit-il par résumer. Et depuis, sa femme est partie. Il y a également les conséquences collatérales. "Du moment où les éleveurs ne veulent plus aller à certains endroits, la forêt se referme sur elle-même. Les pins repoussent là où les brebis passaient. Depuis quatre ans dans les Alpes-de-Haute-Provence, la forêt progresse de 1% tous les ans"*, argumente Jean-Paul Comte, président de la FNSEA départementale. Les éleveurs continuaient leurs récits, devant une nuée de journalistes, pendant que, de l'autre côté de la Tour Eiffel, une vingtaine de pro-loups tentaient également de se faire entendre. "Être pour le loup, ce n'est pas être contre les éleveurs" et "ce qu'on fait sur le loup est disproportionné par rapport aux vrais problèmes des éleveurs", insiste Marc Giraud, vice-président de l'association pour la protection des animaux sauvages. * C'est bien pour la forêt.... et la biodiversité ! Ce qui prouve, à mes yeux, que l'action pastorale à outrance est nuisible à la nature ! Si les loups avaient davantage de proies à se mettre sous la dent, ils causeraient peut-être moins de dégâts dans les troupeaux... réellement protégés avec tous les dispositifs conseillés... Car tous ne le sont pas, parfois en raison du relief. La seule crainte à avoir quant à la progression de la forêt, ce sont les ronces et buissons en période de sécheresse propre à la propagation des incendies.... Sciences et avenir 27/11/2014 -
Le premier génome de myriapode séquencé
Admin-lane a posté un sujet dans Insectes, y compris arachnidés
Il révèle un caractère archaïque qui permettra de mesurer le degré d'évolution d'autres arthropodes. Il existe quatre catégories d'arthropodes vivants aujourd'hui : les insectes, les crustacés, les chélicérates (qui comprennent les araignées et scorpions) et les myriapodes. Ces derniers, dont les mille-pattes et les scolopendres sont les membres les plus célèbres, restent les plus mystérieux puisqu'aucun génome de myriapode n'avait été séquencé jusqu'à présent. Les myriapodes comme Strigamia ont plusieurs paires de pattes mais toujours en nombre impair. Dr. Carlo Brena C'est désormais chose faite. Une équipe internationale a en effet planché plusieurs mois durant sur l'ADN de Strigamia maritima, une sorte de mille-pattes doté de 45 à 51 paires de pseudo-pattes, trouvé en Europe du Nord. Première nouvelle en dépit de sa petite taille et de son apparente simplicité, ce myriapode a environ 15 000 gènes (22 000 pour l'homme) répartis sur 8 paires de chromosomes dont une paire géante. Autre constat : le génome de Strigamia, et des myriapodes, n'a pas subi de chamboulement profond au cours de l'évolution. Il devrait permettre de reconstruire une partie du patrimoine génétique de l'ancêtre commun à tous les arthropodes qui a vécu sur Terre il y a plus de 550 millions d'années."En disposant maintenant du génome des quatre classes d'arthropodes nous pouvons commencer à construire une image de la constitution génétique de leur ancêtre commun" souligne Frank Jiggins, du Département de génétique de l'Université de Cambridge. Un des résultats les plus surprenants est que les mille-pattes semblent avoir perdu les gènes codant pour tous les récepteurs de lumière connus utilisés par les animaux, ainsi que les gènes contrôlant le rythme circadien, l'horloge biologique. Pourtant de nombreuses espèces de mille-pattes adoptent un comportement de fuite quand elles sont exposées à la lumière. "Elles doivent donc avoir une autre façon de détecter la lumière" estime Michael Akam, de l'université de Cambridge. "De même, elles doivent avoir un système de régulation circadienne très différent des autres animaux" ajoute-t-il. Le séquençage du génome a plus qu'un simple intérêt scientifique renchérit le chercheur. Tous les mille-pattes injectent du venin pour paralyser leurs proies. "Or les composants du venin font souvent des médicaments puissants. Grâce au génome de Strigamia nous allons trouver les gènes impliqués dans la production de venin et peut-être de nouveaux traitements" conclut-il. Sciences et avenir 27/11/2014 -
Il a fallu près de 10 ans aux spécialistes pour découvrir les responsables de la mort d'un grand nombre de marsouins en Mer du Nord. L'enquête a fini par désigner un coupable inattendu : le phoque gris. Il arrive régulièrement que des mammifères marins soient retrouvés échoués sur le littoral avec de larges plaies béantes. Pour les experts, les causes peuvent être multiples. Hélices de bateaux, filets de pêches, prédateurs ou charognards. Sous ses airs innocents, le phoque gris se révèle être un tueur de marsouins. Hinrich Bäsemann / DPA / dpa Picture-Alliance/AFP Dans le sud de la Mer du Nord, entre 2003 et 2013, l'échouage d'un grand nombre de marsouins ( Phocoena Phocoena) mutilés a suscité une controverse entre les scientifiques, les industriels de la pêche et les protecteurs de l'environnement. Est-ce l'homme ou un prédateur qui est responsable de la mort de ces mammifères ? Un groupe de chercheurs hollandais pense avoir finalement trouvé le coupable : le phoque gris (Halichoerus grypus). L'étude qui leur a permis d'arriver à cette conclusion a été publiée dans Proceedings of Royal Society B. Pour identifier le phoque gris comme responsable, les chercheurs ont étudié les photos et résultats d'autopsie de 1081 marsouins échoués en Mer du Nord entre 2003 et 2013. Ils ont alors remarqué qu'un certain nombre de blessures relevées sur les marsouins correspondaient à des morsures de phoque gris. Afin de confirmer cette observation, les scientifiques ont décidé de tenter de retrouver de l'ADN dans les plaies des marsouins. Ce qui relève du défi, l'eau de mer pouvant rincer les blessures et ainsi faire disparaître toutes traces d'ADN. Mais la persévérance des chercheurs a payé. Ils ont en effet été capable de retrouver de l'ADN de phoques dans les morsures relevées sur 3 carcasses de marsouins. Les spécialistes ont également constaté que les blessures contenant de l'ADN de phoques ont été infligé alors que les marsouins étaient vivants. Ce qui prouve que les mutilations sont le résultat d'attaque de la part des phoques. Et non d'un comportement de charognard. Dans leurs conclusions, l'équipe de chercheurs estiment que les phoques gris sont coupables de la mort d'au moins 17 % des marsouins. Ce qui ferait des attaques de phoques gris une des principales causes de mortalité des marsouins en Mer du Nord. Avec les prises accidentelles des pêcheurs et les maladies infectieuses. Les scientifiques ne savent pas encore pourquoi les phoques gris s'en prennent aux marsouins alors que leur régime alimentaire est normalement constitué de poissons. Leur hypothèse est que les phoques peuvent avoir développé un goût pour ce mammifère marin en se nourrissant de cadavres pris accidentellement dans des filets de pêche. Sciences et avenir 28/11/2014
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Le bassin du Tarn-Aveyron où se situe le très controversé projet de barrage de Sivens est "en train de se méditerranéiser" explique Françoise Goulard, experte recherche et prospective à l’Agence de l'eau Adour-Garonne qui organisé vendredi 28 novembre 2014 à Bordeaux un colloque sur les changements climatiques sur le grand Sud-Ouest. En 2012, la Garonne asséchée. REMY GABALDA / AFP Entre 1960 et 2010, les températures moyennes annuelles régionales ont déjà augmenté de 1°C. Avec des températures plus chaudes, la végétation augmente ses besoins en eau. Si, sur le reste du bassin Adour-Garonne, cette "évapotranspiration" plus intense n’est pas aggravée par une diminution des précipitations, ce n’est pas le cas sur le Tarn-Aveyron où l’on est passé depuis 1960 de près de 1100 millimètres de pluie par an à 900 mm. Résultat : des rivières comme le Tescou voient leur débit baisser drastiquement, impactant les surfaces agricoles qui pratiquent l’irrigation. La "méditerranéisation" du Sud-Ouest est illustrée dans cette première infographie qui montre la montée des température... La première carte pour la période 1971/1990 et la seconde pour la période 2046/2065. 1 - 2 - Et cette seconde illustrant la baisse des précipitations, idem pour les périodes, la première carte montre la période 1971/1990, la seconde la période de 2046/2065. 1 - 2 - Les retenues collinaires et barrages de restitution ne sont donc que des solutions transitoires si effectivement les températures continuent d’augmenter. En 2050, ce n’est pas seulement la rivière qui risque d’être à sec, mais le barrage lui-même! La Commission européenne a ainsi ouvert le 26 novembre une procédure contre la France pour non-respect de la directive sur l’eau dans le cadre du projet de barrage de Sivens. Dans un scénario médian de réchauffement, ce climat méditerranéen est amené à s’étendre sur toutes les grandes plaines alluviales de la Garonne et de l’Adour au milieu du siècle" poursuit Françoise Goulard. Que disent les modèles de Météo-France ? Dans le sud-ouest, la température moyenne annuelle devrait augmenter de 1,5 à 2,8°C supplémentaire en 2050. Cette tendance sera encore plus marquée en été, avec plus de périodes de canicules et de sécheresse, en particulière en vallée de Garonne. À l’inverse, les hivers seront en moyenne plus doux, notamment sur la façade littorale et en montagne. Conséquence? "Les chutes de neige sur les Pyrénées vont diminuer de 35 à 60% ce qui fait que les rivières ne bénéficieront plus d’apports d’eau réguliers au printemps avec la fonte du manteau neigeux en haute altitude, poursuit Françoise Goulard. Les périodes de très basses eaux vont donc commencer beaucoup plus tôt dans l’année, elles seront plus longues et plus sévères". Les débits des rivières devraient ainsi diminuer de 20 à 40%. Or, dans les trois prochaines décennies, les besoins en eau ne vont cesser d’augmenter. En 2050, la région abritera en effet un million d’habitants supplémentaires, principalement sur le littoral. Les ménages, les collectivités, les industries sont déjà entrées dans l’ère de l’économie d’eau avec des résultats puisque les prélèvements individuels sont en baisse. C’est l’agriculture qui devrait avoir le plus de mal à s’adapter. La hausse des températures implique par exemple une floraison du maïs anticipée de 15 jours et une baisse des rendements de 1 tonne à l’hectare. "Les sécheresses comme 2003 devraient se produire une année sur 2 en 2050" assure encore Françoise Goulard. Les agriculteurs devront donc s’orienter vers des productions plus économes en eau que le maïs (sorgho, tournesol) et devront adopter des techniques comme l’irrigation au goutte à goutte. Une transition difficile car le maïs est la ressource d’un pilier de l’industrie locale, le foie gras. Ce que veut signifier le colloque de ce jour, c’est qu’en matière d’eau, Adour-Garonne entre dans une nouvelle ère, celle des restrictions. D’ici à 2021, c’est toute une politique de quotas par activité qui sera en effet mise en place pour amortir les chocs du réchauffement climatique. Sciences et avenir 28/11/2014
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La grippe aviaire H5N8 : actus, infos...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Articles de presse, découvertes...
Découverte en Asie, une nouvelle souche de grippe aviaire hautement pathogène a fait son apparition dans le nord de l'Europe, forçant les autorités françaises à renforcer les mesures de biosécurité. La France a décidé jeudi 27 novembre 2014 de relever le risque de réintroduction de la grippe aviaire sur le territoire à "modéré", ce qui implique des mesures de surveillance renforcées de la part des éleveurs notamment. Découverte en Asie, une nouvelle souche de grippe aviaire hautement pathogène a fait son apparition dans le nord de l'Europe, forçant les autorités françaises à renforcer les mesures de biosécurité. JIJI PRESS / AFP A la suite de la publication de l’avis de l’Agence d’évaluation des risques (Pdf) (l’Anses), et après "la survenue récente d’un cas dans l’avifaune sauvage au nord de l’Allemagne", le ministère de l’Agriculture "a pris la décision d’élever, par arrêté, le niveau de risque pour l’influenza aviaire et de le qualifier désormais de modéré en France", écrit-il dans un communiqué. Ce niveau d’alerte induit un "renforcement des mesures de biosécurité notamment en matière d’alimentation et d’abreuvement des volailles" et une "surveillance accrue par les éleveurs des signes cliniques évocateurs de la maladie". L’objectif est "d'empêcher l’accès de l’alimentation et de l’abreuvement aux oiseaux sauvages et d’éviter les contacts directs et indirects avec l’avifaune", détaille le ministère sur son site, sachant que ce sont certainement des cygnes migrateurs qui ont introduit le virus sur le continent. Et "dans les zones les plus à risque définies par l’Anses, des mesures spécifiques de protection des élevages seront mises en place" avec une "une interdiction des rassemblements d’oiseaux" ou des "filets de protection" pour prévenir tout contact direct ou indirect avec les oiseaux sauvages, précise-t-il. Il y a six niveaux de risque : - négligeable 1, - négligeable 2, - faible, - modéré, - élevé et - très élevé. C’est la première fois que le gouvernement relève le niveau depuis 2008. La précédente crise de grippe H5N1 sur le territoire remonte elle à 2006. Cette fois-ci, il s’agit d’une souche hautement pathogène pour les animaux, la souche H5N8. Elle qui était jusqu’à présent cantonnée en Asie, a été détectée pour la première fois en Europe début novembre dans un élevage d’Allemagne, avant de s’introduire également aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Mais pour l’instant aucun cas n’a été détecté en France, a assuré un porte-parole de Stéphane Le Foll. Lundi 24 novembre, l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) avaient mis en garde contre cette nouvelle souche potentiellement "dévastatrice" pour les élevages de volailles. "Jusqu’à présent, il n’a pas été confirmé que le H5N8 infectait l’homme. Toutefois, il est hautement pathogène pour les volailles domestiques, puisqu’il entraîne des taux de mortalité significatifs chez les poulets et les dindes", écrivaient les deux organisations. La grippe aviaire est mortelle pour les volailles et peut potentiellement constituer un danger pour la santé de l'homme, qui peut tomber malade en manipulant des volailles infectées. H et N : le nom de code des grippes. Derrière ces lettres se cachent deux noms barbares : Hémagglutinine et Neuraminidase. Il s’agit de deux protéines présentes à la surface du virus. L’hémagglutinine intervient dans l’infection et permet au virus de pénétrer dans la cellule. La neuraminidase, elle, participe à la dissémination des particules virales qui se sont multipliées dans la cellule en leur permettant de se détacher de celle-ci. Il existe 16 formes d’hémagglutinine (H1 à H16) et 9 formes de neuraminidase (N1 à N9) pour les virus dits de type A auxquels appartiennent H7N9, H5N1 ou H1N1. Voir l'exemple ci-dessous dans l'infographie réalisée par Damien Hypolite pour Sciences et Avenir à propos de la grippe aviaire H7N9. Sciences et avenir 28/11/2014 -
De plus en plus de chevaux atteints d'infection respiratoire
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Informations, conseils, actualités
Suite à l'alerte, lancée sur le forum le 27 novembre, rhinopneumonie de type HVE 4, dont le nombre de foyers ne cesse d'augmenter depuis un mois, cette maladie contagieuse vient de faire sa première victime. La rhinopneumonie équine a fait sa première victime de la saison. Une pouliche est morte dans les Pyrénées Atlantiques, suite à une contamination par le virus HVE 4 (pour Herpès Virus de type 4) qui provoque une rhinopneumonie. Cette infection respiratoire, potentiellement mortelle donc, est due à un virus appartenant à la famille des Herpesviridae, comme pouvez le lire dans le message précédent, alors que le nombre de foyers de la maladie augmente rapidement. Un pouliche est décédée suite à une infection par le virus HVE4. YANN CROCHET / AFP En effet, sur les neufs foyers identifiés en France cet automne par le Réseau d'Épidémio-surveillance en Pathologie Équine (RESPE), six ont été répertoriés au cours du mois de novembre. La pouliche des Pyrénées Atlantiques décédée a d’abord manifesté les symptômes respiratoires classiques, avant d'être atteinte de troubles neurologiques. Les vétérinaires ont alors pris la décision de mettre fin à sa souffrance en l'euthanasiant. Ce genre d'atteintes neurologiques est rare dans le cas d'une rhinopneumonie. Une situation générale inquiétante que le RESPE entend analyser : "suite à la déclaration, ces dernières semaines, de nombreux cas d’herpèsvirose de type 4 (HVE 4) dont un ayant entraîné la mort d’une pouliche, une enquête épidémiologique a été menée". Le suivi virologique mis en place a dès lors permis d'identifier, parmi la centaine d'autres chevaux de l'écurie, huit animaux positifs au HVE 4. "Nous vous rappelons que la période automnale est favorable à la circulation des virus respiratoires, les foyers confirmés ces dernières semaines mettent en évidence une circulation du virus HVE4, plus particulièrement dans les régions du Sud Ouest et de Basse Normandie", prévient le RESPE dans un communiqué. les animaux touchés sont très majoritairement jeunes, non vaccinés (ou spécifiquement contre l’HVE4) ou en cours de vaccination et les sources de contamination fortement suspectées sont les rassemblements, à la faveur de ventes et d’échanges avec des pays voisins. En conséquence et dans l’état actuel des connaissances, le RESPE appelle à la vigilance, l’ensemble des détenteurs d’équidés, principalement de jeunes équidés, et amenés à participer à des rassemblements sur le territoire national ou dans les pays limitrophes dans les jours et semaines à venir" Rappels : d'autres maladies saisonnières, potentiellement graves, voire mortelles, nécessitent de prendre quelques précautions, telle que la myopathie atypique et la gourme. Il n'existe malheureusement aucun médicament spécifique. Toutefois un traitement de soutien peut être administré afin de soulager le cheval des symptômes désagréables. En revanche, il existe un vaccin très efficace contre l'HVE 4. Où se situent les foyers actuels d'HVE 4 ? : Ils se répartissent dans 6 départements français, principalement dans le Calvados (14) - avec 3 foyers - et la Dordogne (24) - avec 2 foyers. Les autres départements - avec un foyer chacun - sont ; l'Orne (61), les Pyrénées Atlantiques (64), le Cher (18) et la Manche (50) Mesures de précaution à appliquer dès la suspicion et dans les sites affectés : - Isoler les animaux présentant de l’hyperthermie, des signes d'atteinte respiratoire et/ou du système nerveux. - Limiter les mouvements d'entrée et de sortie de chevaux au sein de l’effectif en cas de suspicion ; les arrêter en cas de confirmation du foyer, et ce pendant un délai d'au minima 21 jours après l'apparition du dernier cas. - Désinfecter les locaux et effectuer un vide sanitaire avant toute réintroduction. - Limiter le contact des chevaux infectés uniquement au personnel responsable des soins. - Organiser un circuit de soins (débuter les soins par les lots d'animaux sains pour terminer par les chevaux suspects et atteints) avec l'utilisation de matériel à usage unique ou le désinfecter entre chaque cheval. - Réaliser les soins entre les différents lots par des personnels différents ou à défaut en suivant le circuit de soins, changer de tenue entre les différents lots si personnel unique. - Prendre contact avec votre vétérinaire afin qu’il examine les chevaux suspects et procède à des prélèvements si nécessaire. - Concernant la vaccination contre l’HVE4, il convient d’évaluer la situation avec votre vétérinaire. Une vaccination des chevaux dont le rappel excède 6 mois est envisageable. - Isoler pour quarantaine les chevaux en provenance des sites infectés ou suspects. Ces mesures de prévention doivent être maintenues pendant 21 jours après constat du dernier animal malade. Mesures de précaution à appliquer en cas de participation à un rassemblement équin (concours, courses, ventes…) : - Limiter les contacts entre les chevaux. - Isoler les équidés dès leur retour. - Utiliser un matériel unique pour chaque cheval. - Désinfecter le matériel (y compris les vans et moyens de transport). Ce que dit la loi sur à propos des maladies contagieuses équines : RAPPEL : Les infections à HVE4 étant des maladies non réglementées, leur gestion revient aux professionnels. A ce titre, rappel est fait que : - selon l’article L228-3 du Code Rural, « Le fait de faire naître ou de contribuer volontairement à répandre une épizootie chez les vertébrés domestiques […] est puni d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 75 000 €. La tentative est punie comme le délit consommé. - Le fait, par inobservation des règlements, de faire naître ou de contribuer à répandre involontairement une épizootie dans une espèce appartenant à l'un des groupes définis à l'alinéa précédent est puni d'une amende de 15 000 € et d'un emprisonnement de deux ans. » Sciences et avenir 28/11/2014 - RESPE -
Il y a plus de 11 millions de chats en France (ce chiffre ne tient pas compte des nombreux chats sans toit, errants, abandonné ou harets -revenus à l'état sauvage). Cela fait d'eux les deuxièmes animaux de compagnie les plus populaires, derrière les poissons, mais devant les chiens. Quelles sont les races de chats préférées des Français ? Selon le Livre Officiel des Origines Félines, les races de chats originaires des Etats-Unis ont connues une forte progression de leur popularité. Eric Guilloret / Biosphoto / AFP Les chats sont de véritables stars sur Internet. À tel point que leurs vidéos sont les plus visionnées en ligne. D'ailleurs les chats font partie des animaux de compagnie préférés des français. Toutes races confondues, c'est le chat de gouttière (ou chat de maison) qui est le plus populaire et le plus répandu. En France, l'année 2013 a vu une forte progression de la popularité des races de chats en provenance des États-Unis. Pour 2013, c'est donc le Maine Coon qui prend la tête du classement devant le Sacré de Birmanie et le Persan. Traditionnellement, le trio de tête était Persan, Sacré de Birmanie, et Chartreux. Ce classement a été réalisé d'après le nombre de pedigrees inscrits Livre Officiel des Origines Félines pour l'année 2013. Ci-dessous, les photos par ordre décroissant, de nos amis félins faisant partie du palmarès... Le Sphynx se remarque par une absence quasi totale de fourrure et une peau très douce. Cette race de chat originale et hypoallergénique provoque aussi bien la fascination que la répulsion. Cédric Girard / Biosphoto / AFP L'Exotic Shorthair, originaire des Etats-Unis est une variété à poils courts du Persan, dont il est issu. Erwan Balança / Biosphoto / AFP Le Ragdoll est une race très populaire aux Etats-Unis. Il présente une caractéristique étonnante : quand on le porte, il se détend et devient mou comme une poupée de chiffon, "ragdoll" en anglais. Geoffrey Robinson / Rex/REX/SIPA Le chat norvégien est souvent confondu avec le Main Coon. C'est un félin de grande taille très populaire dans les pays scandinaves. Il se caractérise par son aspect sauvage et sa longue queue touffue. Philippe Rocher / Biosphoto / AFP Le Britsh Shorthair est un chat de taille moyenne, tout en rondeur. Il a failli disparaître pendant la Première Guerre Mondiale. Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA Très connu en France, le Chartreux serait originaire de Turquie et d'Iran. Il aurait été ramené en France pendant les croisades. Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA Le Bengal, originaire des Etats-Unis, résulte du croisement entre un chat domestique et le chat léopard du Bengale (Prionailurus bengalensis). ARDEA/MARY EVANS/SIPA Le Persan, originaire du Royaume-Uni est un chat très populaire. Il se distingue par son aspect rond, sa face plate et son museau très court. Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA Le Sacré de Birmanie est un chat de taille moyenne, au poil mi-long. Il est apprécié pour son aspect raffiné et précieux. ARDEA/MARY EVANS/SIPA Le Maine Coon, originaire de l'état du Maine aux Etats-Unis est une des plus grandes races de chat domestique. VYACHESLAV OSELEDKO / AFP Sciences et avenir 28/11/2014
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Une vaste enquête génétique mondiale révèle les profils de répartition des champignons et leur diversité selon les écosystèmes. Où trouve-t-on le plus de champignons ? Quels facteurs contribuent-ils à leur diversité ? Des dizaines de scientifiques ont parcouru le monde afin de dresser un atlas du mycobiome terrestre, c'est à dire des gènes de champignons retrouvés dans les prélèvements de sols. Un atlas génétique des champignons permet de mieux comprendre leur répartition sur Terre. Siiri Jüris ja Leho Tedersoo En tout ce sont près de 15 000 échantillons qui ont été prélevés sur 365 sites répartis sur toute la Terre. Pour y rechercher les gènes de champignons, les scientifiques ont utilisé une méthode appelée pyroséquençage qui permet d'effectuer un décryptage rapide et peu coûteux de l'ADN d'un échantillon. Les résultats de cette étude de grande ampleur sont publiés dans la revue Science. Ils indiquent que les principaux moteurs de la diversité des champignons sont liés au climat. Les précipitations annuelles semblent être le plus puissant facteur de la richesse en espèces fongiques, bien que d’autres conditions comme le pH et la concentration en calcium jouent aussi un rôle significatif dans leur biodiversité. Prélèvement d'échantillons de sol au Panama (Miguel Rosas). Les champignons ne sont pas également répartis sur le globe, ils sont plus nombreux autour de l'équateur et leur nombre diminue vers les latitudes élevées, moins toutefois que la diversité en végétaux et des groupes font exception. C'est une découverte car jusqu'ici les mycologues estimaient que les champignons avaient une distribution homogène sur Terre. Les estimations actuelles surestiment donc leur quantité. Ainsi, autour de l'équateur sont retrouvés un grand nombre de champignons saprophytes qui se nourrissent de déchets organiques et préfèrent les milieux humides. Les espèces symbiotiques, les mycorhiziens, elles sont présentes en plus grand nombre aux latitudes moyennes et élevées au Nord. Autre fait notable, les champignons pathogènes évitent les hautes latitudes pour se concentrer dans les aires riches en azote. Ce nouvel atlas va permettre aux spécialistes de mieux comprendre les interactions des champignons avec les végétaux et leur impact sur les écosystèmes. Sciences et avenir 29/11/2014
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Lyon - Malgré la persistance d'un contexte économique morose en Europe, les acteurs de l'économie de l'environnement abordent le Salon Pollutec (du 2 au 5 décembre 2014 au parc des expositions Lyon Eurexpo), de mardi à vendredi à Lyon, avec dans leur viseur les opportunités offertes par la transition énergétique. Toutefois, le nombre des exposants (environ 2.200) s'affiche en baisse de 4% par rapport à l'édition lyonnaise précédente de 2012 (Pollutec est organisé en alternance à Paris et Lyon), elle-même déjà en repli par rapport à celle de 2010. (image logo du salon, vous pouvez cliquer dessus pour vous rendre directement sur le site) En cause, la crise économique en Europe qui touche notamment l'industrie, les travaux publics et les moyens des collectivités locales: autant de secteurs donneurs d'ordre pour les entreprises de l'économie de l'environnement, dans la distribution comme dans le traitement de l'eau, la gestion des déchets ou encore la lutte contre la pollution de l'air et des sols. Le contexte économique est tel qu'au final les résultats sont plutôt bons, nuance Stéphanie Gay-Torrente, directrice de Pollutec. Les domaines du recyclage et de l'énergie (valorisation des déchets, renouvelables, efficacité) voient ainsi leur présence renforcée cette année, portés qu'ils sont par les politiques actives dont ils bénéficient dans de nombreux pays, comme la loi sur la transition énergétique en France, l'accord européen sur le climat. Preuve de cet intérêt pour une économie plus propre, la dépense nationale de protection de l'environnement a atteint 47,5 milliards d'euros en 2012, en hausse de 3,2% par rapport à 2011, selon les dernières statistiques publiées par le ministère de l'Ecologie et de l'Energie. Et cette dépense a progressé en moyenne de 4,4% par an depuis 2000 pour atteindre 2,3% du PIB brut en 2012. En pointe, la gestion des eaux usées et des déchets, la recherche et développement et la protection de l'air et du sol. Cette évolution confirme le souci croissant des pouvoirs publics, partout dans le monde, d'une amélioration de la qualité de l'environnement ainsi que de l'efficacité de la gestion de l'eau et des déchets, dans un contexte de pression sur les ressources et matières premières. Pour preuve, la présence de plus en plus appuyée sur Pollutec de pays du Moyen-Orient, comme l'Arabie Saoudite, qui a d'énormes besoin en eau et réfléchit aussi au développement des énergies renouvelables pour économiser ses ressources d'hydrocarbures. L'intérêt mondial pour Pollutec ne décroît pas avec un tiers d'exposants étrangers, le nombre des participants internationaux se retrouvant cette année majoritaire parmi les nouveaux exposants Sur le marché de l'environnement, il y a eu longtemps l'Europe et les relations commerciales entre l'Europe et le reste du monde, explique la directrice de Pollutec. Maintenant on voit bien que sur certains marchés, notamment sur les équipements, il y a des échanges commerciaux Sud-Sud ou Asie-Afrique, qui se développent de plus en plus. En revanche l'ingénierie reste européenne, précise-t-elle, soulignant notamment l'expertise toujours intacte de l'Europe dans le domaine du traitement des déchets. Parmi les 60.000 visiteurs attendus, figurent notamment la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, mardi. Deux thématiques seront mises en avant durant cette édition: la ville intelligente et l'Afrique. Un espace sera également dédié aux cleantech, ces start-up et PME qui mettent au point les technologies de demain pour traiter les pollutions et les déchets ou produire des carburants propres. Romandie 30/11/2014
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Pleumeur-Bodou (France) (AFP) - Un arbre stylisé au tronc d'acier, équipé d'une centaine de feuilles en plastique vert fonctionnant comme autant de mini-éoliennes silencieuses: "l'Arbre à vent", mis au point par la société NewWind, fait le pari d'intégrer le petit éolien dans les villes, malgré sa production modeste. "L'idée m'est venue dans un square où je voyais les feuilles des arbres frémir alors qu'il n'y avait pas un souffle d'air", une énergie qui "devait bien venir de quelque part et être traduisible en watts", explique Jérôme Michaud-Larivière, le fondateur de la start-up parisienne qui commercialisera l'Arbre à vent en 2015. Après trois années de recherches, l'équipe d'ingénieurs réunie autour de cet ancien scénariste a mis au point un prototype, haut de huit mètres, installé à la Cité des télécoms de Pleumeur-Bodou (Côtes d'Armor) où il pique la curiosité des visiteurs. "Planté" près d'une éolienne domestique, cet arbre au look élégant s'en distingue aussi par son fonctionnement totalement silencieux: ses pales, logées dans les feuilles, tournent dans le sens du vent - quelle que soit sa direction - évitant tout effet de "cisaillement". Les mini-turbines à générateur intégré, disposées en quinconce pour capter le moindre flux d'air, tournent dès que le vent atteint 2 mètres/seconde contre 4 mètres/seconde pour des éoliennes classiques, augmentant le nombre de jours où l'arbre - d'une puissance évaluée entre 2,5 et 3,5 kWh - peut produire de l'électricité, argumente Jérôme Michaud-Larivière. Selon lui, cette éolienne - qui n'a pas encore été testée par un laboratoire indépendant - est rentable à partir de vents soufflant à 3,5 mètres/seconde en moyenne sur un an. But affiché: exploiter les petits "gisements" réputés difficiles, ces courants d'air qui circulent en ville le long des immeubles et des rues afin d'alimenter, par exemple, une vingtaine de réverbères à leds, une borne de recharge de voitures ou un foyer bien isolé de quatre personnes. Certes, "il y a plus de vents constants à 50 mètres d'altitude mais ça donne des machines monstrueuses", éloignées des centres de consommation, souligne Jérôme Michaud-Larivière. Un "arbre à vent" à Pleumeur-Bodou (Côtes d'Armor) le 5 novembre 2014 (c) Afp La puissance moyenne des éoliennes installées en 2013 était de 2,3 MW, selon le Syndicat des énergies renouvelables. "En se rapprochant de l'usager, on n'a pas de perte en ligne", fait valoir M. Michaud-Larivière. Combiné à d'autres moyens de production d'énergie comme le photovoltaïque, la géothermie, à une bonne isolation des bâtiments et une consommation "responsable" des usagers, "la solution est pertinente", assure-t-il. Un avis qui laisse sceptique l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), pour laquelle le potentiel du petit éolien en ville reste "assez faible". L'Arbre à vent exploite "le même gisement que celui du petit éolien urbain classique (...), un gisement qui n'est pas de première qualité", commente Robert Bellini, ingénieur au service réseau et énergies renouvelables de l'Ademe. AFP 30/11/2014 "L'expérience sur le petit éolien montre qu'en général on a tendance à s'éloigner, par le bas, des performances cibles", ajoute-t-il, fixant le seuil de rentabilité dans ce secteur à 5 kwh. Si le coût de l'Arbre à vent (29.500 euros hors taxes) le rend encore largement inaccessible aux particuliers, ces derniers pourront se consoler avec quelques feuilles: "on peut les mettre dans d'autres situations que sur l'arbre, par exemple sur des toits", détaille Jérôme Michaud-Larivière, qui prévoit aussi "des kits sur les routes pour récupérer l'énergie des voitures en déplacement". Quelque 21 arbres ont été prévendus, essentiellement à des collectivités locales et de grandes entreprises, et un démonstrateur devrait être installé place de la Concorde, à Paris, courant 2015. Et dans les deux prochaines années, la société planchera sur un projet "d'arbre idéal", doté d'un tronc en bois et de feuilles en fibres naturelles. "Avec ses feuilles il récupérerait l'énergie du vent, avec ses racines l'énergie géothermique et avec son écorce" - couverte de cellules de Grätzel photosensibles - "l'énergie des photons" de la lumière, projette Jérôme Michaud-Larivière. L'OBS 30/11/2014
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HARO sur le chauffage électrique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Conseils, innovations, astuces pour économiser eau, énergie...
Les chauffages électriques vont disparaître en terres soleuroises. Les citoyens du canton se sont prononcés en ce sens dimanche. Les radiateurs à distribution d'eau devront être remplacés par un autre système ces prochaines années. Ceux sans distribution d'eau subsisteront jusqu'en 2030. Les Soleurois ont approuvé de justesse la révision de loi sur l'énergie, avec une majorité de 51,65%. La participation au scrutin a atteint un peu plus de 44%. Quelque 5400 installations de chauffage sont concernées dans le canton. Locaux associatifs et églises sont exemptés, de même que tous les radiateurs à linge. Le canton de Vaud s'apprête à emboîter le pas aux Soleurois. Une initiative parlementaire allant dans le même sens y est en cours de traitement. Le Grand Conseil souhaite toutefois que le gouvernement présente un contre-projet moins strict. Le Conseil d'Etat s'est dit prêt à le faire, mais il tient au remplacement des chauffages électriques tout en prévoyant des exceptions. Les citoyens fribourgeois ont, eux, refusé il y a deux ans en votation de remplacer les chauffages électriques d'ici à 2025. Le Grand Conseil a entre-temps adopté une nouvelle mouture de la loi sur l'énergie, renonçant à cette exigence. Une motion a en outre été déposée aux Chambres fédérales, demandant la suppression des chauffages électriques en Suisse d’ici à 2050. Les citoyens soleurois ont aussi dit "oui" à un ajustement de la péréquation financière intercommunale. Ils ont adopté à cet effet une modification de loi à 67,48% et un décret à 66,11%. Les communes les plus fortes soutiendront davantage les plus faibles qu'auparavant. Romandie 30/11/2014 -
TÉMOIGNAGE DE PRÊT ENTRE PARTICULIER SANS FRAIS AVANCE
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Alertes
Les signalements pour tentative d'escroquerie ont été signalés comme précisé dans les messages précédents, tant auprès du gestionnaire de FORUM ACTIF que des autorités compétentes sur le site Internet-siganelement.gouv.fr Spoiler: (référence c8517fadae 30/11/2014) Je tiens à préciser que toute tentative similaire, par vous ou une autre personne, fera l'objet de mesures identiques. -
TÉMOIGNAGE DE PRÊT ENTRE PARTICULIER SANS FRAIS AVANCE
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Alertes
Pour information, cette personne est dorénavant bannie sur notre site... Mais elle a posté en tout 217 messages. Je fais tout mon possible pour les supprimer mais cela demande tout de même un certain temps. ATTENTION : Surtout ne cédez pas à la tentation de contacter l'individu en question parce que c'est un gros attrape-nigauds.... Où croyez-vous que l'on peut on obtenir des prêts avec autant de facilité ? Seulement au pays des bisounours !!!