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Les fourmis : actualités, découvertes, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fourmis
Les fourmis peuvent répondre de façon coordonnée aux attaques des prédateurs selon le lieu où elles se produisent, formant une superorganisme. Les fourmis sont des insectes sociaux qui vivent, pour la plupart, au sein de colonies organisées, hiérarchisées et complexes abritant des individus hautement spécialisés. Elles ont un mode de vie intensément coopératif et c’est pour cette raison qu’une fourmilière peut être assimilée à un super-organisme au regard du degré d’interdépendance de chacun de ses membres. C’est cet aspect unitaire que les scientifiques de l’université de Bristol, en Grande-Bretagne, ont voulu étudié dans le cas particulier où la colonie est menacée par un prédateur. Leurs résultats, publiés dans la revue PLoS ONE, confirment qu’en cas d’attaque, les Temnothorax albipennis, des fourmis européennes qui édifient leurs nids dans les anfractuosités rocheuses, réagissent bien comme un unique organisme. Image montrant une colonie de Temnothorax albipennis dont les individus ont été marqués. Cela permet de les suivre individuellement et de déterminer quels comportements ils démontrent / adoptent. bristol.ac.uk Les auteurs de cette étude, pour observer la réaction des fourmis, ont simulé différentes agressions de prédateurs sur une trentaine de colonies différentes. Parfois ils se sont attaqués aux éclaireuses qui déambulent à l’extérieur des fourmilières et d’autres fois directement au nid en prélevant des ouvrières situées en son centre. Et les réponses des fourmis se sont avérées synchrones et dépendantes des zones d’attaques. - Quand les éclaireuses étaient visées, l’ensemble des butineuses, qui s’éloignent en quête de nourriture, sont revenues vers la fourmilière. - Quand des ouvrières ont été prélevées au cœurs de la fourmilière, la réaction a été tout à fait différente : toute la colonie a fui, cherchant asile dans un nouvel emplacement. « Le premier scénario est comparable au comportement de retrait d’une main posée sur une poêle chaude. Dans le second, c’est plutôt comme une alerte au feu dans une maison avec tout le monde qui évacue » décrivent les auteurs. Ils poussent d’ailleurs plus loin la comparaison avec les êtres indépendants, humains et animaux, et font le parallèle avec leur système. Ils suggèrent que tout comme les organismes unitaires peuvent répondre à des dommages cellulaires localisés grâce aux voies nerveuses qui conduisent le signal douloureux, les fourmis réagissent à une perte de certains individus de la colonie par une sorte de « conscience de groupe ». « Les fourmis réagissent très différemment, et d'une manière coordonnée, aux attaques de prédateurs perçus en fonction de leur emplacement. Tout comme nous pouvons répondre à la détérioration cellulaire via la douleur » ajoute Thomas O'Shea-Wheller, principal auteur de l’étude. Reste à comprendre le moyen par lequel cette réponse anti-prédation concertée, compatible avec le concept de super-organisme, se produit. Deux hypothèses sont envisagées : - La première fait intervenir la reine comme facteur de régulation de la colonie comme chez certains insectes eusociaux primitifs. Mais chez Temnothorax albipennis la reine apparaît passive et des migrations forcées peuvent se produire sans présence couronnée. - Reste donc la seconde hypothèse : celle des phéromones, ces molécules olfactives qui agissent comme des messagers entre les individus d’une même espèce. D’ailleurs chez une espèce apparentée à Temnothorax, T. Rugatulus, la phéromone d’alarme 2,5-diméthylpyrazine (DMP) joue également un double rôle, provoquant cependant des comportements différents que ceux observés dans cette étude. C’est tout de même l’hypothèse « phéromone » qui reste privilégiée. Des systèmes analogues, une hormone stimulus qui provoque une réponse modulaire, existe dans le règne animal. Dans certains cas la réponse varie en fonction de l’identité de la menace mais chez certains poissons, par exemple, l’emplacement du prédateur conditionne la réaction de la proie par activation de deux systèmes neuronaux différents : attaqués par l’arrière ils tournent en rond, menacés par devant ils font demi-tour. Ici, c’est la colonie entière de fourmis qui agit comme un système nerveux et active des réponses coordonnées mais modulaires en fonction de l’emplacement de la menace. Sciences et avenir 16/11/2015 -
El Niño de plus en plus actif avec le réchauffement climatique ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Un puissant épisode El Niño va gagner en intensité d’ici la fin de l’année, a averti lundi à Genève l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Ce renforcement attendu aura des répercussions climatiques majeures, selon l'agence de l'ONU. "Les graves sécheresses et les inondations catastrophiques qui touchent les zones tropicales et subtropicales portent la signature de l’actuel Niño, le plus puissant que l’on ait observé depuis plus de 15 ans", a affirmé le secrétaire général de l'OMM Michel Jarraud. La moyenne trimestrielle maximale des températures de l’eau en surface dans le centre-est du Pacifique tropical dépassera la normale de deux degrés, ce qui placera l’actuel Niño au rang des trois épisodes les plus intenses qui aient été observés depuis 1950. Les précédents Niño les plus remarquables sont ceux de 1972/73, 1982/83 et 1997/98. "Même avant l’apparition d’El Niño, la température moyenne à la surface du globe avait atteint de nouveaux records. El Niño ne fait qu’accentuer cette tendance au réchauffement", a averti M. Jarraud. "Ce phénomène naturel qu’est le Niño et le changement climatique provoqué par l’homme peuvent interagir et influer l'un sur l'autre de manière totalement inédite", a-t-il prévenu. "Nous avançons en territoire inconnu. Notre planète a connu de profondes mutations en raison du changement climatique, de la tendance générale au réchauffement des océans, du recul de la banquise arctique et de la diminution de plus d’un million de km2 de la superficie du manteau neigeux estival dans l’hémisphère Nord", a déclaré M. Jarraud. Le phénomène naturel El Niño/oscillation australe résulte de l’interaction de l’océan et de l’atmosphère dans le centre-est du Pacifique équatorial. En général, les épisodes El Niño atteignent leur paroxysme vers la fin de l’année, entre octobre et janvier. Ils persistent le plus souvent durant une bonne partie du premier trimestre de l'année suivante avant de s’affaiblir. Une corrélation a déjà été établie entre l’actuel épisode El Niño et certains phénomènes climatiques majeurs, indique l'OMM. Romandie 16/11/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - La COP21 doit rassembler près de 120 chefs d'Etats et les délégations de 195 pays ainsi que de citoyens du monde entier qui entendaient faire pression sur les politiques, mais après les attentats les actions de la société civile sont menacées d'annulation. [...] La COP21 était déjà à l'origine de mesures exceptionnelles: contrôle aux frontières réinstauré, mobilisation importante de policiers et de gendarmes, tracé des manifestations corrigé, etc. Mais après les attentats, assurer la sécurité de plusieurs dizaines de milliers de participants, aux négociations mais aussi aux nombreux évènements parallèles, pose de nouveaux défis. [...]Lundi à la mi-journée, les ONG se concertaient et attendaient d'en savoir plus. "Il faut prendre le temps de l'analyse, d'autant que les décisions du gouvernement ne sont pas encore précisées au-delà de la déclaration générale de Manuel Valls", a déclaré à l'AFP Matthieu Orphelin pour la Fondation Nicolas Hulot, membre de la coalition des ONG impliquées dans la COP21. "Face au défi climatique, il est important que la mobilisation citoyenne soit forte, même si ses formes évoluent", a-t-il ajouté. La mobilisation de la société civile doit débuter par des manifestations les 28 et 29 novembre dans le monde entier et prendre ensuite de nombreuses formes en région parisienne (conférences, débats, stands d'ONG, expositions, sommet des citoyens, sommet des jeunes...). Le maintien du défilé parisien le 29 novembre entre la place de la République et celle de la Nation, toutes les deux proches de certains des attentats de vendredi, est clairement sur la sellette. La question de l'organisation de cette manifestation, d'une manière ou autre, sera posée, a expliqué Manuel Valls. La question sera posée, mais aucune décision n'est prise pour le moment, la Coalition se réunit en fin d'après-midi, a indiqué à la mi-journée une porte-parole de ce réseau qui réunit 130 ONG, syndicats, etc. Même interrogation pour la manifestation du 12 décembre qui doit clôturer la COP21, où un virage historique dans la lutte contre le réchauffement climatique est espéré via un accord engageant l'ensemble de la communauté internationale. Txetx Etcheverry, porte-parole du réseau Alternatiba, souhaite lui que le maximum d'évènements soit maintenu. "Il ne faut pas céder à Daech, acronyme arabe du groupe Etat islamique qui a revendiqué les attentats de Paris", avance-t-il. "L'enjeu climatique est un enjeu vital qui peut justifier qu'on prenne des risques, même s'il faut rediscuter des conditions de sécurité. Manif du 29 ou pas, à Paris les foules ne manquent pas si Daech veut encore frapper", ajoute-t-il. Au-delà des manifestations de rue, d'autres évènements sont prévus et leur maintien est aussi incertain. - Sur le site même du Bourget, outre l'espace dédié à la négociation et réservé aux personnes accréditées par les Nations unies, deux zones seront en accès libre: une pour la société civile avec près de 120 stands d'organisations, et une pour les entreprises, porteuses de solutions, qui souhaitent afficher leur savoir-faire. - Les 5 et 6 décembre à Montreuil, à l'est de Paris, sont prévus le Climat forum, organisé par la Coalition climat 21, et un Village des alternatives, mis sur pied par le réseau Alternatiba. D'autres évènements sont prévus dans Paris dans deux lieux culturels: au 104, du 7 au 11 décembre,et au Grand Palais, du 4 au 10 décembre. Romandie 16/11/2015 -
Australie : La grande barrière de corail en danger !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans LE CORAIL
Le WWF Australie et l’Australian Marine Conservation Society (AMCS) se réjouissent de l’adoption par le Parlement du Queensland d’une loi interdisant les déversements de déchets de dragage et saluent « une des plus grandes victoires pour la Grande Barrière de Corail ». Dermot O’Gorman, Directeur général du WWF Australie explique ainsi que depuis plus d’un siècle, le déversement d’énormes volumes de déchets dans les eaux de la Grande Barrière de Corail était la norme. Mais aujourd’hui, la mobilisation de nombreux acteurs pour lutter contre le déclin continu de ce patrimoine naturel mondial à travers une campagne internationale a enfin porté ses fruits pour mettre fin à ces pratiques. « Pour chaque personne mobilisée dans le monde pour le sauvetage de Grande Barrière de Corail australienne, ce jour est un grand jour », ajoute Dermot O’Gorman, « Nous sommes parvenus à stopper le déversement de plus de 46 millions de mètres cube de déchets dans les eaux environnant la Grande Barrière de Corail. Cela représente, symboliquement, l’équivalent de 4,6 millions de camions qui, placés les uns derrière les autres, pourraient recouvrir 3 fois le tour de l’Australie. Il s’agit d’une grande victoire démontrant une nouvelle fois le pouvoir de chacun. Nous remercions les scientifiques, les Australiens de tous âges et tous les citoyens du monde ayant contribué à cette victoire. Nous remercions également le gouvernement fédéral et le Parlement du Queensland pour leur écoute et leur action». Le WWF Australie et AMCS remercient par ailleurs le parti national libéral d’opposition pour avoir soutenu le gouvernement pour l’adoption de cette loi. Selon le Directrice de campagne de l’AMCS, Imogen Zethoven, « L’interdiction du déversement de déchets fournit une base législative s’inscrivant dans la lignée d’autres étapes marquantes de la protection de la barrière comme l’établissement d’un parc marin sur la zone de la Grande Barrière de Corail, son inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO et la création de zones vertes ». En juin dernier, le gouvernement fédéral interdisait le déversement de déchets de dragage dans le parc marin de la Grande Barrière de Corail. Mais au cours des dernières années, 80 % des déversements s’effectuaient en dehors du parc, plus près des côtes. Le projet de loi du gouvernement de Queensland pour le développement d’un port responsable étend à présent cette mesure de protection à l’ensemble de la zone inscrite au Patrimoine mondial. Il restreint par ailleurs tout nouveau dragage conséquent dans les régions de Townsville, Abbot Point, Gladstone et Hay Point/Mackay. Quelques points restent toutefois en suspens : « le dernier plan de dragage d’Abbot Point peut en effet être autorisé d’un jour à l’autre, l’interdiction promise du transbordage n’a pas encore été approuvée, la loi ne couvre pas le déversement de déchets de dragage provenant de plus petits projets comme les marinas et chaque année, près d’un million de mètres cube de déchets de dragages de maintenance sont déversé dans les eaux de la Grande Barrière », explique enfin Imogen Zethoven. AMCS et WWF se portent volontaires pour travailler avec le gouvernement du Queensland pour réduire le volume des déversements et minimiser leur impact. WWF 13/11/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Antalya (Turquie) - A deux semaines d'une conférence de l'ONU sur le climat à Paris dont le succès reste incertain, la France a réclamé à ses partenaires du G20 plus d'ambition pour lutter contre le réchauffement climatique. Alors que commencent à Antalya les discussions des chefs d'Etat et de gouvernement, le ministre français Affaires étrangères Laurent Fabius a réclamé vigoureusement une nouvelle rédaction des passages du communiqué final du sommet concernant le réchauffement climatique. Les chefs d'Etat et de gouvernement présents dans la station balnéaire turque ont certes affirmé selon lui qu'ils voulaient être physiquement présents lors de la conférence à Paris, endeuillée par des attentats jihadistes sans précédent.Toutefois le projet de communiqué rédigé par les diplomates en amont des réunions est en retrait de ce qu'on devait espérer, a déploré le ministre lors d'un point presse. "Il faut quelque chose de politiquement beaucoup plus fort", a réclamé le ministre français, indiquant que les travaux de réécriture allaient se poursuivre dans la nuit. C'est le seul point que nous avons renvoyé aux +sherpas+, ces diplomates qui pendant des semaines négocient mot à mot ce si sensible communiqué final, a dit pour sa part aux journalistes le ministre français des Finances Michel Sapin, critiquant le niveau de très grande généralité du projet de texte soumis aux dirigeants. MM. Fabius et Sapin représentent la France lors des deux jours de réunion dans la station balnéaire turque, le président français François Hollande étant resté à Paris. La chancelière Angela Merkel a soutenu la demande française: "Nous voulons un succès à Paris mais il faudra encore travailler cette nuit sur le communiqué pour vraiment concrétiser cette ambition", a-t-elle déclaré à la presse. L'enjeu est particulièrement important pour la France, qui doit accueillir 195 pays à Paris, du 30 novembre au 11 décembre*. L'objectif de ces discussions est de trouver un accord mondial limitant le réchauffement climatique, et de faire oublier le fiasco de la conférence de Copenhague en 2009. Il faudra pour cela régler encore un grand nombre de questions, notamment celle de la forme juridique de l'accord et des mécanismes de contrôle. Une autre question clé des négociations est la répartition des efforts financiers à consentir par les pays riches, responsables historiques du réchauffement, et par les pays en développement, pour la première fois signataires du futur accord et dont les plus puissants sont représentés au G20. Les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont assuré, dans un communiqué conjoint diffusé à l'occasion du G20, qu'ils espéraient un succès à Paris. Mais ils ont rappelé que tout accord devait tenir compte de responsabilités communes mais différenciées, ainsi que des capacités de chacun, à la lumière des diverses situations nationales. L'ONG Oxfam, qui a eu accès à des versions provisoires du communiqué du G20, a estimé que ces brouillons ne faisaient pas avancer les choses en terme de lutte contre le réchauffement, par exemple sur le soutien financier à long terme de la transition énergétique dans les pays en voie de développement. Autre regret d'Oxfam: que les pays du G20 se contentent de répéter une vieille promesse, celle de réduire progressivement les subventions à l'énergie fossile, faite pour la première fois il y a six ans, sans grand résultat depuis. Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, a également plaidé dimanche pour une fin progressive de ces subventions à la production d'énergies fossiles, auxquelles les pays du G20 consacrent plus de 450 milliards de dollars par an selon le récent décompte de deux ONG. Le G20 a l'occasion de donner un réel élan aux négociations sur le climat mais ne semble pas l'avoir saisie jusqu'ici, regrettait Kiri Hanks, spécialiste des questions de climat d'Oxfam. * D'après ce que j'ai pu lire dans certains commentaires, notamment sur Twitter, la France s'est proposée comme organisatrice de la COP21, faute de candidats... à cause des échecs des négociations précédentes... Si ces réflexions sont vraies, alors je dis chapeau à ceux qui ont charge cette conférence. Ils ont oeuvré d'arrache-pied pour tenter d'infléchir la situation ! Romandie 16/11/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé lundi sur RTL que la COP21 à Paris serait réduite à la négociation et que les concerts et manifestations festives annexes seraient sans aucun doute annulés. Paris sera la capitale du monde à l'occasion de la COP21, a déclaré Manuel Valls en confirmant, malgré les attentats de vendredi, la tenue de cette conférence internationale sur le climat (30 novembre-11 décembre). Tous les chefs d'Etat et de gouvernement de la planète seront ici et apporteront un message au monde entier de soutien et de solidarité à la France. Aucun chef d'Etat, de gouvernement, au contraire, nous a demandé de reporter ce rendez-vous. Tous veulent être là. Je crois que ce serait au contraire abdiquer face au terrorisme, a affirmé le Premier ministre. Des interrogations sur l'opportunité de maintenir la COP21 ont surgi après les attentats parisiens de vendredi. L'ancien président Nicolas Sarkozy a estimé dimanche qu'une annulation ne serait pas un bon signal, mais que les conditions de la conférence sur le climat devaient être revues. Bien sûr, toute une série de manifestations qui étaient prévues n'auront pas lieu. Ce sera sans doute réduit à la négociation, a précisé Manuel Valls sur RTL. Nous sommes en train de regarder ça mais tout ce qui était extérieur à la COP, toute une série de concerts, de manifestations plutôt festives seront sans aucun doute annulés. S'agissant de la grande manifestation parisienne prévue le 29 novembre, les organisateurs se réunissent aujourd'hui. Je ne veux pas aller trop vite, mais la question de l'organisation de cette manifestation, d'une manière ou autre, sera posée, a-t-il poursuivi. "Rien ne doit être fait qui puisse mettre en danger, en péril, y compris par des mouvements de foule, des gens qui manifesteraient dans Paris. Et si nous devons organiser ce grand rendez-vous climat, en même temps (...) les forces de sécurité doivent se concentrer sur l'essentiel", a-t-il développé. Près de 120 chefs d'Etat sont attendus pour cette conférence diplomatique, la plus grande jamais réunie en France depuis la signature de la déclaration universelle des droits de l'Homme à Paris en 1948. Romandie 16/11/2015 -
Beaune (France) - Le record a été battu dimanche lors de la prestigieuse vente aux enchères des vins de Bourgogne des Hospices de Beaune pour la pièce de charité, adjugée à 480.000 euros au profit notamment des victimes des attentats de Paris, a constaté l'AFP. Vente des hospices de Beaune (pas de date mentionnée). Arnaud 25 ccby-sa3.0 La pièce des présidents, un Corton Renardes Grand cru de 2015, millésime annoncé comme très prometteur, a été remporté (par téléphone) par une acheteuse française dont l'identité n'a pas été divulguée, a déclaré la directrice générale internationale de Christie's, Aline Sylla-Walbaum. Le précédent record pour la pièce de charité remontait à 2010, à 400.000 euros. Cette année, actualité oblige, la pièce des présidents sera consacrée aux victimes des attentats de vendredi à Paris, en sus des deux associations initialement prévues, l'Institut Curie contre le cancer et la Fondation pour la recherche sur les accidents vasculaires cérébraux. ipt> La vente, qui attire des acheteurs du monde entier, a débuté par une minute de silence. La salle a ensuite entonné la Marseillaise. Habituellement point d'orgue de trois jours de festivités en Bourgogne, cette 155e vente des vins est teintée d'une petite zone d'ombre, a estimé la maître de chai du domaine, Ludivine Griveau. Le spectacle doit continuer. Le mieux que l'on puisse faire est de montrer notre détermination à ne pas avoir peur, a déclaré le président du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), Claude Chevalier. ipt> Si la vente aux enchères a été maintenue, la plupart des événements festifs qui l'entourent ont été annulés ou modifiés. Samedi, le défilé folklorique, habituellement accompagné de musique, s'est déroulé en silence, avec les drapeaux en berne, noués d'un ruban noir. Samedi soir au Clos de Vougeot, domaine qui donne son nom à un prestigieux grand cru, des enchères spontanées en solidarité avec les victimes ont permis de récolter plus de 40.000 euros, selon Louis-Fabrice Latour, président délégué du BIVB. Un groupe d'Américains s'est porté acquéreur de quatre jéroboams (contenant chacun trois litres, soit l'équivalent de quatre bouteilles), proposés par l'association Les Climats du coeur. Les Hospices de Beaune ou Hôtel-Dieu de Beaune est un Hôtel-Dieu / Hospices de style gothique flamboyant avec toiture en tuile vernissée de Bourgogne, fondé au xve siècle par le chancelier des ducs de Bourgogne Nicolas Rolin et son épouse Guigone de Salins, à Beaune en Côte-d'Or en Bourgogne. Il est célèbre, tant par son architecture traditionnelle bourguignonne que par son prestigieux domaine viticole bourguignon dont la production est vendue aux enchères pour financer son fonctionnement, sous le nom de vente des hospices de Beaune. Actif jusque dans les années 1960, classé aux monuments historiques depuis 1862, il est à ce jour un musée de la médecine. Photo : Puits dans la cour de l'Hôtel-Dieu de Beaune. Arnaud 25 ccby-sa3.0 Un moment émouvant. Pour la deuxième fois depuis la Libération, nous avons chanté la Marseillaise au Clos de Vougeot, a ajouté M. Latour. La vente mettait aux enchères 575 pièces (tonneaux de 228 litres) de vin de 48 cuvées - 33 rouges et 15 blancs. Elle a totalisé 11,347 millions d'euros (frais inclus), contre 8 millions d'euros en 2014. Un record absolu a été enregistré pour une pièce de Clos de la Roche Grand cru, cuvée Cyrot-Chaudron, vendue 117.700 euros. Les enchères de Beaune constituent la plus grande vente viticole de charité au monde. La recette - hors vente de la pièce des présidents - est reversée à l'institution hospitalière des Hospices afin de financer la modernisation de l'hôpital de la ville et l'entretien du bâtiment historique de l'Hôtel-Dieu. Romandie 16/11/2015
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LPO : l'Association et ses actions
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ESPACE ASSOCIATIONS
Les deux directives « Habitats » et « Oiseaux » actuellement à l’étude en Europe produisent bien plus de bénéfices que de contraintes. C’est ce que révèle une étude menée par des experts internationaux mandatés par la Commission européenne. C’est officiel : les premiers résultats du Fitness Check, ou « REFIT », demandé par la Commission européenne concernant les directives Oiseaux et Habitats, viennent d’être publiés. À l’origine du rapport, un questionnaire avait été adressé aux 28 pays de l’Union européenne. On craignait que ces textes ne soient affaiblis dès lors que le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et son vice-président Timmermans, s’étaient engagés à une modernisation du droit de l’environnement. Mais l’étude, réalisée par un panel d’experts, conclut que les directives sont cohérentes avec les autres politiques menées par l’Union européenne et ne voit pas de raison à ce qu’elles soient revisitées. Ce rapport met également en évidence les immenses bénéfices qu’apportent ces lois, en comparaison à leur coût. Ainsi, alors que le réseau d’espaces protégés Natura 2000, à l’origine des directives, coûte environ 5,8 millions d’euros par an, il génère un profit de 200 à 300 millions d’euros par an dans les services écosystémiques, et 50 à 85 millions d’euros par an dans les économies locales. En substance, les directives contribuent largement au développement durable et permettent un développement économique résolument compatible avec un maintien de la biodiversité. Si, de toute évidence, moderniser les directives n’a aucune raison d’être, l’étude souligne tout l’intérêt de renforcer leur application et donne une feuille de route aux politiques de l’Union européenne pour pallier aux pertes de la biodiversité. Ce rapport arrive à point nommé, une semaine avant un rendez-vous crucial pour l’avenir de la biodiversité : défenseurs de l’environnement, politiciens et élus des institutions de l’Union européenne se retrouveront le vendredi 20 novembre 2015 pour une conférence sur les Directives Nature à Bruxelles, présidée par le commissaire pour l’environnement, Karmenu Vella. « Il est clair que les directives oiseaux et habitats sont toujours d’actualité quant à leurs objectifs, et que les questions qui restent à régler sont leur réelle application dans chaque Etat membre, ainsi que la baisse constante des financements nécessaires à leur mise en œuvre ». - « Par ailleurs, les effets pervers de certaines politiques publiques telle que la PAC sont le problème central que la Commission européenne devrait revisiter » souligne Dominique Aribert, Directrice de la Conservation à la LPO France. Lire ICI: toutes les informations, cliquez sur les liens indiqués dans le document pour accéder à la synthèse de l'enquête et au pré-rapport qui servira de base pour la conférence du 20 novembre. LPO 13/11/2015 -
Le changement climatique va redessiner la carte mondiale des vins
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Flore et végétaux cultivés
Bordeaux (AFP) - Accroître le nombre de grappes par pied de vigne, retarder le cycle végétatif, introduire de nouveaux cépages... Le prestigieux vignoble bordelais, dans le Sud-Ouest de la France, anticipe avec l'aide de scientifiques les adaptations auxquelles devront se plier les vignerons pour que les Bordeaux conservent intact leur caractère typique malgré le réchauffement climatique. La chaleur et l'aridité qui ont façonné le millésime 2015 et qui augurent ceux à venir "n'inquiètent pas aujourd'hui les vignerons car ces vendanges plus précoces sont plutôt un facteur qualitatif", indique le président du Comité interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB), Bernard Farges. ipt> Mais demain, les cépages les plus précoces seront en difficulté, comme le merlot du vin rouge. Dans le vignoble bordelais, la production est constituée à 80% de vins rouges et à 20% de vins blancs. Le merlot est le plus répandu, représentant 50% de l'encépagement, contre 23% pour le cabernet-sauvignon. Or "d'ici 20 à 30 ans le merlot risque de mûrir au mois d'août et ce sera clairement au détriment de la qualité des vins", prévient Kees van Leeuwen, chercheur et professeur à l'École nationale supérieure des sciences agronomiques de Bordeaux Aquitaine. Les vins risquent alors de "manquer de fraîcheur, avec des degrés alcooliques trop élevés", dit-il. Il faut dès lors trouver la parade en retardant le cycle végétatif du merlot afin qu'il mûrisse lentement dans la fraîcheur des nuits du début d'automne. Augmenter le nombre de grappes par pied de vigne ? Protéger les raisins du soleil en effeuillant moins ? De tels ajustements sont réalisables à court terme pour retarder légèrement un cycle de maturation. ipt> A moyen terme, l'idée est de proposer aux viticulteurs des porte-greffe -- la partie enterrée du cep qui sert de support au greffon de cépage -- plus tardifs et plus résistants à la sécheresse, mais aussi de les inviter à augmenter la proportion des cépages tardifs parmi ceux que l'on cultive déjà à Bordeaux. Le cabernet-sauvignon, un "cépage qui correspond bien à la typicité de Bordeaux", mûrit de mieux en mieux sous un climat plus chaud et "il faudrait en planter de plus en plus", avance le chercheur. Il évoque également le petit verdot, autre cépage tardif autorisé dans le cahier des charges des AOC (Appellation d'origine contrôlée) Bordeaux mais qui était devenu marginal au cours des 50 dernières années. Tous deux pourraient ainsi prendre une part plus importante dans les assemblages de jus de différents cépages opérés pour confectionner un Bordeaux. Mais à long terme, il faudra peut-être aller encore plus loin: "à l'horizon 2040-2050, on aura peut-être besoin d'introduire des cépages qui ne sont pas aujourd'hui cultivés à Bordeaux, pour avoir une palette d'encépagement mûrissant à la période optimale afin de faire des grands vins", avance Kees van Leeuwen. C'est le sens des recherches menées sur une parcelle de l'Institut de la science de la vigne et du vin de Bordeaux, où 52 cépages différents plantés en 2009 sont élevés pour voir lesquels s'approcheraient le plus du caractère typique des cépages bordelais. En octobre, une vingtaine de cépages issus de la parcelle expérimentale ont été vinifiés pour comparer cette production aux vins réalisés grâce aux cépages traditionnels bordelais. L'objectif est d'évaluer chaque candidat à une future entrée dans la composition des vins de Bordeaux. Est notamment étudié de près le tinto cao, cépage portugais qui entre aujourd'hui dans l'assemblage des vins des grands portos du Portugal, indique Kees van Leeuwen, car "le climat atlantique de Porto correspond à ce qui va ressembler à celui de Bordeaux dans 30 ou 40 ans avec 2 ou 3 degrés de plus". De nombreux viticulteurs bordelais réclament la possibilité de faire des expérimentations sous couvert de l'AOC sur 1 à 2% de leurs surfaces. "Ça ne va pas modifier le goût du Bordeaux si on change 1% du cépage, en revanche on aura appris des choses (...), on aura introduit de nouvelles techniques pour être prêts dans 10 ans à les lancer de façon officielle", dit Jérémy Ducourt, œnologue des vignobles Ducourt, qui viennent de démarrer des essais de nouveaux cépages. Bernard Farges a bon espoir d'obtenir un feu vert européen: "On y travaille. On pense pouvoir avoir l'accord de la Commission européenne courant 2016 pour que le cahier des charges de l'AOC puisse intégrer des dérogations dans le cadre d'expérimentations", dit-il. "Ensuite, il faudra planter des pieds qui ne produiront qu'en 2019 et qu'on ne goûterait qu'en 2020. C'est long, c'est pour cela qu'il faut démarrer tôt", ajoute-t-il. Université Rennes 2 8/7/2015 Le sujet n'est pas uniquement français: cette thématique fait l'objet d'un programme financé par l'Union européenne, Adviclim, qui vise à évaluer les impacts du changement climatique sur les parcelles viticoles, à simuler des scénarios d'adaptation et à mesurer les émissions de gaz à effet de serre liées aux pratiques viticoles. Il concerne cinq vignobles en Grande-Bretagne (Sussex), en Allemagne (Rheingau), en Roumanie (Cotnari) et en France (Bordelais et Val-de-Loire). Plus d'infos sur AdviClim : ICI, voir aussi la page Facebook concernant ce projet ou le compte Twitter. Sciences et avenir 13/11/2015 -
Face à la #sécheresse, les habitants de #Johannesburg appelés à économiser l'eau
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Conditions climatiques
Molatedi (Afrique du Sud) (AFP) - Au milieu du lac asséché de Molatedi, dans la province du Nord-Ouest, un veau de 7 mois n'a même plus la force de se lever, condamné à mourir faute d'eau et de nourriture. Victime de la terrible sécheresse qui frappe de plein fouet l'Afrique du Sud. A quelques kilomètres au sud, dans le district de Madikwe, une trentaine de villageois prient autour de Josephine Motsoasele, médecin traditionnel qui sillonne la province la plus touchée du pays. Des femmes drapées dans des pagnes colorés et quelques fermiers chantent en setswana, quasiment en transe pour que la pluie revienne. Il n'est pas encore midi mais le thermomètre affiche déjà 40 degrés à l'ombre. "Je demande à Dieu de nous envoyer de la pluie car nous avons un gros problème. Sans la pluie, nous n'avons pas de nourriture", indique la guérisseuse. La sécheresse, causée par le phénomène climatique El Niño, est la pire que connaît le pays depuis 1982. Situé près de la frontière du Botswana, le lac artificiel de Molatedi, le plus grand de cette province qui héberge 3,7 millions d'habitants, est vide à 95%. Sur la terre craquelée, des centaines de vaches errent à la recherche des dernières mares, d'un ultime brin d'herbe. Pris au piège dans la boue, un âne gît près d'un des rares points d'eau. Plus loin, le cadavre desséché d'une vache a déjà été dépecé par les vautours. Dans le Nord-Ouest, l'absence de réelle saison des pluies depuis 2010 a vidé les réserves d'eau. Selon l'association sud-africaine des producteurs de viande rouge, 40.000 vaches sont déjà mortes dans le Kwazulu-Natal (sud) et plus de 10.000 dans l'Etat Libre (centre). "Au moins, les années précédentes le bétail survivait", explique McDonald Modise, qui contemple dépité devant sa case en tôle une de ses vaches, morte la veille, mais déjà en décomposition à cause de la chaleur. "Je vais la faire cuire pour mes chiens car la viande n'est même plus comestible", dit-il en allumant un feu sous une marmite en fonte. Certains fermiers plus chanceux, comme Molemi Modise, ont les moyens d'acheter un peu de nourriture pour leurs animaux. "Si on n'a pas de pluie maintenant, je peux vous assurer que des gens vont mourir", souffle-t-il, inquiet. Plus au sud, toujours dans la province du Nord-Ouest, les producteurs de grain sont également touchés par la sécheresse. Normalement, je dois planter mon maïs maintenant. Mais à cause de cette sécheresse, je ne peux rien faire", regrette Rykie Raphoto, 61 ans devant ses 230 hectares de champs désespérément vides. "Il n'y aura plus de nourriture pour le pays et je risque de devoir mettre fin aux contrats de mes employés", ajoute celui qui emploie à plein temps quatre personnes et plus de trente en haute saison. Selon lui, ses terres auraient besoin de 250 mm de pluie pour pouvoir planter ses céréales, l'équivalent de cinq ou six gros orages consécutifs dans la région. Les conséquences pour l'Afrique du Sud mais aussi pour toute la sous-région qui importe le maïs produit dans le Nord-Ouest pourraient rapidement devenir dramatiques, cette céréale constituant l'alimentation de base de nombreux habitants. "Nous avons produit environ 8 millions de tonnes de grain sur l'ensemble du pays. Lors des bonnes saisons, on peut produire de 12 à 14 millions de tonnes", explique Arno Van Vuuren, l'un des directeurs de l'association des fermiers du Nord-Ouest. "Nos voisins nous achètent du maïs, mais actuellement nous envisageons un scénario où nous allons devoir importer. Les prix sont déjà très hauts et ils vont le rester si nous n'avons pas rapidement de la pluie", ajoute t-il. Cinq des neuf régions sud-africaines ont déjà été déclarées en état de catastrophe naturelle. Mardi la ministre de l'Agriculture a annoncé que 220 millions de rands (14 millions d'euros) allaient être accordés aux fermiers pour qu'ils achètent de la nourriture à leurs bêtes. Sur le lac asséché de Molatedi, le vent brûlant se lève subitement. Molemi Modise scrute le ciel dans l'espoir d'apercevoir les nuages qu'il attend depuis des mois mais la tempête n'amène que des tornades de poussière ocre. Selon certains experts météo, la pluie tant attendue ne pourrait tomber qu'en mars... Sciences et avenir 15/11/2015 -
Les crabes pourraient ressentir la douleur, assurent des chercheurs
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le Monde Aquatique
Jusqu'à présent, seuls des tests de comportement tendaient à démontrer que les crabes ressentaient une douleur physique. Des analyses biologiques le confirment désormais. Est-il cruel de plonger un crabe vivant dans l'eau bouillante ? Toute la question est de savoir s'il souffre. Car si le crustacé n'est pas en mesure de ressentir la moindre douleur, cette mise à mort en vaut une autre. Le crabe enragé, crabe vert (Carcinus maenas) est le crabe que l’on rencontre le plus couramment sur les estrans d'Europe occidentale à basse mer. Il possède une large répartition géographique initiale, depuis le nord de la Norvège et l’Islande jusqu’à la Mauritanie. De plus, il a été introduit en de nombreux points de l’océan mondial où il s’est implanté et est devenu l’une des espèces invasives les plus redoutables. Image montrant les positions respectives de l'abdomen femelle, vert, au premier plan, et de l'adomen mâle, rouge. Ar rouz ccby-sa 3.0 Beaucoup de scientifiques doutent de la capacité des invertébrés à éprouver de la douleur, notamment parce qu'on ne retrouve pas chez eux les zones associées à la douleur dans le cerveau humain. D'autres scientifiques soutiennent au contraire que cela reste possible, car une fonction n'est pas obligatoirement assurée de la même façon chez tous les êtres vivants. Pour résoudre ce problème, des biologistes britanniques ont fait passer quelques tests à un groupe de vingt crabes verts (Carcinus maenas), que l'on rencontre couramment sur les plages européennes. Ils ont ensuite comparé leurs résultats à ceux réalisés sur vingt autres crabes de la même espèce, n'ayant rien subi de particulier et qui servaient donc uniquement de groupe témoin. D'abord, qu'est-ce que la douleur ? "La douleur des animaux est définie par une série d'attentes ou de critères dont l'un est qu'il doit y avoir une réponse physiologique au stress associé à des stimuli nocifs", expliquent les chercheurs dans leur étude. Par exemple, la douleur des insectes est encore loin d'être établie quand on voit qu'un criquet continue à manger tranquillement alors qu'il est en train de se faire dévorer par une mente religieuse. Les chercheurs ont donc voulu savoir si des crabes soumis à un choc électrique changeaient leur comportement. Ils ont relevé que sur les vingt crabes du groupe test, seize se sont mis à marcher et quatre ont tenté de sortir de leur aquarium. Tandis que dans le groupe témoin, quatorze crabes se sont déplacés et six n'ont pas bougé. Afin de déterminer si les déplacements des seize crabes ayant reçu une décharge électrique étaient dus, ou non, à une expérience douloureuse (puisque dans le groupe témoin, d'autres crabes avaient aussi choisi de se déplacer), les scientifiques ont évalué le niveau de stress des animaux. Pour cela, ils ont mesuré la quantité d'acide lactique (marqueur du stress) dans leur hémolymphe (un fluide équivalent aux sangs des vertébrés). Résultat : ceux qui avaient reçu des secousses électriques avaient près de 3 fois plus d'acide lactique que ceux du groupe témoin. Reste à déterminer le degré de la douleur ressentie à travers la carapace. Car il est aussi démontré que les crabes ne ressentent pas la douleur "comme nous" : il suffit de voir l'aisance avec laquelle ils s'auto-amputent d'un membre ! The-Phantom 29/10/2012 Sciences et avenir 15/11/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Laurent Fabius a confirmé que, malgré les attentats, la COP21 aurait bien lieu à Paris à partir du 30 novembre. Même si le sommet climatique ne se déroulera pas dans le contexte et les conditions initialement prévues, il était impératif de ne pas annuler ou reporter cet événement capital. La question ne se sera pas posée bien longtemps. Dès le soir des attentats, le vendredi 13 novembre, en conseil des ministres restreint, le sujet a été mis sur la table pour savoir si, oui ou non, il convenait de maintenir le sommet climatique (COP21), qui doit se tenir à Paris du 30 novembre au 10 décembre, en présence de 195 chefs d'Etat et de gouvernement. La réponse officielle est venue dès le lendemain matin de la bouche de Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, et futur président de ce sommet : "La COP21 aura bien lieu. Elle se tiendra avec des mesures de sécurité renforcées, car c'est une action absolument indispensable contre le dérèglement climatique". Une conseillère de l'Elysée proche du dossier confirme à L'Express que François Hollande a reçu l'assurance de très nombreux chefs d'Etat et de gouvernement que, oui, ils seraient bien à Paris le 30 novembre pour le lancement de la COP21. Parmi eux, Barack Obama, Angela Merkel, Mariano Rajoy, David Cameron, les rois du Maroc et de l'Arabie saoudite, le président égyptien, les premiers ministres turc ou libanais, ont non seulement répondu présent, mais offert des propositions d'aide. La confirmation du président chinois Xi Jinping était aussi attendue. "Non seulement les attentats ne menacent pas, pour l'instant, la tenue du Sommet, mais, laisse-t-on entendre à l'Elysée, cela pourrait même le renforcer". Et rendre la déclaration finale plus solennelle encore. De fait, après les manifestations de barbarie du 13 novembre, un rassemblement de la plupart des dirigeants de la planète, unis contre les deux périls majeurs de ce début de XXIème siècle - la menace climatique et la menace terroriste -, serait la manière la plus éclatante de prouver qu'ils ne baissent les bras sur aucun front. Et sont capables, quand les circonstances l'exigent, de surmonter leurs divergences. A l'inverse, toute figure politique qui se défilerait pourrait le payer très cher en terme d'image. Décider de maintenir la COP21, c'est aussi une manière implicite de rappeler que les périls terroriste et climatique sont liés. Certes, la menace terroriste est plus visible et plus médiatique. Emotionnellement plus forte et plus évidente aussi dans les sociétés occidentales, lorsqu'elles sont touchées. Mais elle ne peut effacer le fait qu'avec ses milliers de morts chaque année et ses millions de migrants mis sur les routes à cause des sécheresses et des inondations, le dérèglement climatique est au moins, voire plus, meurtrier. Voire pire. Surtout si l'on prend en compte tous ces paysans sans terre du Niger ou du Nigéria enrôlés par les sergents recruteurs de Boko Haram. Quand le lac Tchad, grâce auquel ils se nourrissaient, a perdu 90% de sa superficie en trente ans, comment s'étonner que le terrorisme soit si florissant dans la région? Certes, assurer la sécurité des grands de ce monde à Paris ne sera pas une mince affaire. Mais même avant les attentats du 13 novembre, tout avait été prévu, à Paris, pour garantir les conditions maximales de sécurité dans l'enceinte du Bourget, lieu par ailleurs placé sous protection onusienne. L'affaire est autrement plus complexe, en revanche, pour ce qui concerne les multiples manifestations prévues en marge de la COP21. En particulier la grande marche citoyenne du 29 novembre, censée réunir plusieurs centaines de milliers de personnes en plein Paris. Mais aussi le contre-sommet du climat prévu à Montreuil (Seine-Saint-Denis), le 6 décembre. On voit mal comment, déjà débordé, le ministère de l'Intérieur, même avec l'aide de l'armée, pourrait garantir à 100 % la sécurité de ces foules animées de sentiments a priori pacifiques. "Perdre la dimension citoyenne de la COP1, ce serait perdre une dimension majeure et mondiale de ce rendez-vous capital pour l'avenir. Il nous reste moins de trois semaines pour voir comment la situation évolue, et trouver, s'il le faut, des solutions alternatives", explique Pascal Canfin, ancien ministre écologiste du développement et auteur de Climat, 30 questions pour comprendre la conférence de Paris (Les petits matins). Pour combattre à la fois le terrorisme et le découragement climatique, oui, il va falloir redoubler d'imagination. L'Express 15/11/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Selon l'entourage de Nicolas Sarkozy, dimanche, ce dernier ne demandera pas le report de la COP 21. Le chef de l'opposition de droite Nicolas Sarkozy, qui s'interrogeait sur la possibilité de maintenir la conférence de l'ONU sur le climat à Paris après les attentats de vendredi, ne demandera finalement pas son report après une discussion avec le président français, a fait savoir l'entourage de son parti. "Il avait des interrogations samedi (...) sur la possibilité de maintenir un tel événement après les attentats de vendredi. Il a évoqué ce point (dimanche) avec le président François Hollande qui lui a apporté des éléments de réponse. Il ne demande pas le report de la COP21", a déclaré à l'AFP cet entourage. "Nicolas Sarkozy va demander le report de la COP21", avaient assuré dimanche matin à l'AFP des sources proches de la formation Les Républicains (LR), le grand parti de droite qu'il préside, en évoquant un report de "six à huit mois". "La maintenir, c'est prendre des risques incroyables" et "ce n'est pas raisonnable", avait-on ajouté de mêmes sources. A l'issue d'un entretien avec François Hollande, une rencontre à l'initiative du président socialiste qui a voulu recevoir les représentants de tous les partis après les attentats dans un souci d'"union nationale", M. Sarkozy n'avait toutefois pas fait mention d'une telle demande de report. Reporter la COP21 serait "céder à la violence", a réagi le Premier ministre socialiste Manuel Valls. Il avait affirmé samedi que la COP21 se tiendrait aux dates prévues malgré les attentats et qu'elle pourrait être une "occasion pour les chefs d'Etat et de gouvernement de se retrouver et de manifester encore une fois leur solidarité vis-à-vis de la France et des Français touchés par ces attentats" qui ont fait 129 morts et plus de 350 blessés. Quelque 40.000 personnes sont attendues pour cette conférence qui a pour objectif de faire adopter à 195 pays, sous l'égide des Nations unies, un accord mondial visant à freiner le réchauffement climatique de la planète. Europe 1 15/11/2015 -
Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
Les satellites ne servent pas qu’à observer les étoiles ou le Système solaire, ils sont aussi capables de surveiller l’activité marine de notre Planète avec une précision étonnante. Le Cnes nous présente le programme Indeso qui participe à la protection du milieu marin en Asie. CNES 22/1/2015 L’Indonésie est le troisième producteur de poissons au monde. C’est ici qu’officie le centre Indeso qui évalue et surveiller les stocks de poissons. À partir des observations satellites, il est possible de déterminer et de surveiller les zones où la faune marine est victime de la surpêche et les endroits qui doivent être protégés. En observant les bateaux depuis l’espace, Indeso est une arme efficace contre la pêche illégale. En effet, à l’aide d’images satellites, l’organisme est capable de détecter l’intégralité des navires de pêche sur une zone très précise. Au delà de ces observations, les scientifiques de l'Indeso étudient aussi les océans. Profondeur, température, couleur de l’eau : rien n'échappe aux satellites. Futura Sciences 13/11/2015 -
Le nouveau parc couvre 1,3 millions d'hectares en grande partie de forêts . Elles renferment des habitats pour la faune, souvent endémique, et plusieurs communautés autochtones, isolées, y vivent. Le statut de parc national conférera une plus grande protection à la Sierra del Divisor et permettra d’entraver l'exploitation forestière illégale, la culture de la coca, et les mines d'or qui qui ont cours depuis quelques années. ipt> Depuis près d'une décennie, les écologistes incitaient les autorités pour une protection accrue de la Sierra del Divisor. Le week-end dernier, leur rêve est devenu une réalité, avec la déclaration officielle du gouvernement péruvien faisant de Sierra del Divisor le plus récent parc national du monde. Le président Ollanta Humala a, dimanche 8 novembre, officiellement annoncé la création du parc national en grande pompe dans la communauté indigène Nuevo Saposoa, qui est près de la Sierra del Divisor. ipt> "Nous voulons préserver cette zone comme une partie importante des poumons qui nous permettent de purifier l'air du monde et, en outre, pour la sauver des activités illégales telles que l'exploitation forestière illégale, le trafic de drogue et d'autres activités qui déboisent nos jungles", a déclaré le président Humala, cité par le Peru Reports. Le Président Ollante Humala, annonce la création du parc national Sierra del Divisor. TVPeruPE Noticias 7/11/2015 Ce nouveau parc qui couvre 1,3 millions d'hectares (5.470 milles carrés) est beaucoup plus grand que le parc national de Yellowstone aux États-Unis et quatre fois la taille du parc national de Yosemite en Californie. Il est situé dans l'est du Pérou, le long de la frontière du pays avec le Brésil et contient de vastes étendues de forêts tropicales intactes. ipt> Les écologistes saluent la transformation de la Sierra del Divisor en parc national comme étant l'une des plus grandes réalisations en matière de conservation de la forêt tropicale dans la période récente. Ils disent que les protections supplémentaires conférées par le statut de parc national permettra de protéger les plantes et les animaux de la région, ainsi que les communautés autochtones - dont plusieurs ne sont pas en contact avec le monde extérieur. Les forêts de la Sierra del Divisor sont un des plus grands « entrepôts » de carbone du Pérou, et leur protection aidera également à lutter contre le changement climatique. Caractéristiques : Sierra del Divisor est caractérisée par un relief accidenté et des montagnes de plaine volcaniques que l’on trouve nulle part ailleurs en Amazonie. On peu y voir des pics et arcs de grès, des crêtes et des plateaux qui émergent de la forêt environnante relativement uniforme. Les surrélévations dévient et bloquent les effets des tempêtes dans cette partie de l'Amazonie, conduisant à des étendues de forêts humides de garrigue aux bords secs. En plus de ses formations géologiques uniques, ses forêts intactes sont le "nid" de grandes rivières qui alimentent l'un des principaux affluents de l'Amazone, le fleuve Ucayali. "Sierra del Divisor protège la seule chaîne de montagnes dans les basses terres de la forêt amazonienne. Cette chaîne de montagne va du Pérou au Brésil. La partie brésilienne a déjà été protégée par un parc national depuis le 16 juin 1989", a déclaré Lelis Rivera du CEDIA - le Centre pour le développement indigène en Amazonie. "Ce paysage unique offre un assortiment de microclimats et des habitats spécifiques, selon Paul Salaman", PDG de la Rainforest Trust. Le Ouakari chauve (Cacajao calvus) est une espèce de singe chauve avec un visage rouge caractéristique. Il vit dans les forêts marécageuses au Brésil, au Pérou et en Colombie. L'espèce est classée comme vulnérable dans la liste rouge de l'UICN (2008) à cause de la chasse et de la destruction de son habitat. Evgenia Kononova / domaine public Biodiversité : La région abrite une impressionnante collection de grands mammifères. Toutefois, sur les 38 moyennes et grandes espèces de mammifères reconnues vivre dans la Sierra del Divisor, 20 sont considérées comme menacées par l'UICN. Un rapide inventaire biologique (RBI/RIB en français) dirigé par le Field Museum de Chicago, en 2005, pour faire le point sur la vie que la forêt abrite, a permis de déceler que la Sierra del Divisor recèle un très haut niveau de biodiversité. Cette enquête a permis de découvrir de nombreuses espèces de plantes et d'animaux, dont certaines peut-être encore inconnues jusqu’alors. Le Callimico (Callimico goeldii), aussi appelé Tamarin de Goeldi ou Tamarin sauteur, est une espèce de primate de la sous-famille des Callitrichinae, comme les ouistitis, les tamarins et les petits singes-lions. Son habitat spécialisé et sa rareté naturelle représentent un gros handicap pour l’espèce. Les jeunes sont parfois capturés pour devenir des animaux de compagnie. Parvenus à l’âge adultes, ils se révèlent généralement agressifs vis-à-vis de leurs propriétaires qui finissent par s’en débarrasser. L'UICN répertorie l'espèce comme étant vulnérable (VU) Marcel Burkhard ccby-sa2.0-de "Une des caractéristiques les plus remarquables de Sierra del Divisor est la forte concentration d'espèces rares et de distribution restreinte" écrivent les chercheurs dans leur rapport. En moins de trois semaines, l'étude des éléments clés de la Sierra del Divisor a dévoilé "plusieurs dizaines d'espèces de plantes, de poissons et d'amphibiens potentiellement nouvelles pour la science". Un Batara d'Acre photographié dans la Sierra del Divisor, Loreto, Pérou, le 15 Août 2005 Guillermo Knell / NeotropicalBirds. Il a été découvert en 1996 au Brésil et décrit comme une espèce nouvelle pour la science en 2004. Il a été récemment évalué par BirdLife International, qui lui a attribué le un statut de Préoccupation mineure (LC) sur la liste rouge de l'UICN en 2012. Les chercheurs ont déclaré la zone étudiée comme contenant une "richesse d’espèces remarquables". Parmi celles-ci, ils ont trouvé un oiseau endémique, le Batara d'Acre (Thamnophilus divisorius), précédemment pensé vivre uniquement sur une crête isolée au Brésil voisin. La RBI a révélé que la majeure partie de la population de cette espèce vit en fait au Pérou. Le Jaguar est l'un des cinq « grands félins » du genre Panthera, avec le tigre, le lion, l'once et le léopard. Son aire de répartition actuelle s'étend du Mexique à la majeure partie de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud, jusqu'au nord de l'Argentine et du Paraguay. Un jaguar photographié au zoo d'Edimbourg. Pascal Blachier / flickr / ccby-sa2.0 En-dehors des mammifères comme le jaguar (Panthera onca), le tatou géant (Priodontes maximus) et le tapir sud-américain -tapir du Brésil- (Tapirus terrestris), les scientifiques disent que la création du parc permettra également de protéger - pour la première fois - l'habitat de deux primates menacés: le Ouakari chauve (Cacajao calvus) et le Callimico (Callimico goeldii). Selon Salaman, le parc est également le foyer de 365 espèces d'oiseaux et de 300 espèces de poissons. Un impressionnant, bien que méconnu, tatou géant pris en photo grâce à un piège photographique. Il peut creuser jusqu'à un terrier tous les deux jours, de 5 m de profondeur (dont la température est très stable), et qui sera ensuite utilisé par au moins une vingtaine d'autres espèces, ce qui fait de lui une espèce-ingénieur, et une espèce-clé. Son seul prédateur est l'homme, qui le chasse pour utiliser sa cuirasse pour l'artisanat et sa chair comme aliment. Sa disparition a également pour cause la disparition de son biotope avec la déforestation et le développement de l'élevage. Il survit difficilement en captivité. Selon l'UICN, il est répertorié comme vulnérable (VU) sur la liste rouge des espèces menacées. Photo de : Kevin Schafer/The Pantanal Giant Armadillo Project / Mongabay "Bien que la région n'ait pas encore été étudiée en profondeur par les scientifiques, nous savons déjà qu'elle renferme un des plus hauts niveaux de biodiversité de primates en Amazonie occidentale", a déclaré Salaman. "Beaucoup plus de vie végétale et animale reste à découvrir". ipt> Présence humaine : La région comprenant la Sierra del Divisor est également « la maison » d’environ 20 communautés autochtones qui fournit la nourriture et l'eau à plus de 230.000 personnes, selon l'ONG péruvienne Instituto del Bien Comun (IBC). Dans le fin fond de la Sierra del Divisor, vivent plusieurs groupes "isolés" indigènes totalisant 300 à 400 personnes vivant dans l'isolement du monde extérieur. Un enfant de la communauté indigène des Matsés. La communauté Matsés a soutenu la création du parc national de la Sierra del Divisor et contribue à développer son plan de gestion. Photo CEDIA. Rôle sur le climat : Comme on l’a vu, le parc national de la Sierra del Divisor est un important puits de carbone. Selon Carnegie Institute for Science, les forêts de la région retiennent 165 millions de tonnes métriques de carbone - ce qui est à peu près équivalent à la quantité d'émission de dioxyde de carbone libéré chaque année par plus de 127 millions de voitures, selon l'Agence américaine de protection de l'environnement. ipt> Le nouveau Parc National contribuera à réduite les émissions de carbone (CO2) du Pérou de 30 %. Dégradations : Bien que la Sierra del Divisor soit située dans une région isolée du Pérou, des incursions humaines dans la zone protégée ont été relevées. Selon les images satellite de l'organisation de surveillance Andean Amazon Project (MAAP), une route non autorisée empiète en bordure de la zone. Les données de Global Forest Watch, une plate-forme de surveillance des forêts en ligne, montrent que Sierra del Divisor a perdu plus de 2.500 hectares de couvert forestier de 2001 à 2014. "Il est terrible de voir comment ce qui était autrefois une forêt est devenue une très grande route» de 20 à 40 mètres par endroits", a déclaré la Cheffe de la Sierra del Divisor, Maria Elena Diaz. Elle a ajouté que cette découverte récente de l'incursion dans la zone protégée par cette route a rendu urgent la désignation de la Sierra del Divisor comme parc national. "Les menaces de l'exploitation forestière illégale ont augmenté avec la construction de la route», dit-elle. Elle est également préoccupée du fait que cette exploitation puisse conduire (ou être due) à la culture illégale de coca et l'invasion des terres des communautés autochtones. La recherche a montré que la déforestation pour cultiver la coca dans ces zones reculées, menaçaient les plantes et animaux rares et les communautés autochtones qui vivent à proximité. "Il ne fait aucun doute que la culture de la coca a un impact négatif grave sur les forêts primaires de régions éloignées comme les régions frontalières", a déclaré David Salisbury, géographe à l'Université de Richmond en Virginie. "Ces zones seraient probablement encore boisées sans la demande mondiale pour les produits dérivés de la coca. Le trafic de drogue, l'extraction minière, la recherche de pétrole et la construction illégale de routes sont parmi les menaces les plus imminentes pour cet habitat, dit Salisbury. Source : sujet tiré de l'article paru sur Mongabay 10/11/2015 (en anglais). Cliqué sur le lien (indiqué en italique et en bleu) pour accéder au site et lire l'article en totalité (environ 7 pages)
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Au moins 16 personnes ont péri dimanche à la suite d'un glissement de terrain provoqué par des pluies torrentielles dans l'est de la Chine. Et 21 autres étaient portées disparues. Plus de 300 personnes ont été évacuées après ce glissement de terrain. Il a emporté vendredi soir 27 maisons de la province de Zhejiang, selon la télévision publique chinoise CCTV. Pendant toute la nuit, des sauveteurs ont tenté de retrouver des survivants sous les gravats, selon des photos mises mises en ligne sur Sina Weibo, une version chinoise de Twitter. Dans le même temps, la province centrale du Hunan était en proie à son pire épisode d'inondations hivernales en plus d'un demi-siècle, selon l'agence officielle Chine nouvelle. Plus de 8200 personnes ont dû être évacuées en raison de la destruction de leurs logements par ces inondations. Plus de 87'000 personnes ont été touchées à des degrés divers par la montée des eaux. Ces inondations risquent de se poursuivre, en raison de fortes pluies prévues selon Chine nouvelle jusqu'à mercredi. Romandie 15/11/2015
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New York - Royaume du pétrole et des derricks, le Texas se retrouve aujourd'hui capable de fournir gratuitement de l'électricité la nuit grâce au boom de l'énergie éolienne. Depuis 2012, les ménages et entreprises texans peuvent, dès 19H00, mettre en marche leurs lave-vaisselle, lave-linge et tout autre appareil électroménager ou électronique à forte consommation. Ceci ne leur coûte rien entre 19H00 et 06H00 du matin, tranche horaire qu'ils peuvent utiliser à plein en équipant leurs appareils électriques de programmateurs. Baptisées Time of Use (TOU) ou Meilleur moment pour consommer, ces offres commerciales, reposant sur des compteurs intelligents, varient sensiblement d'un fournisseur à l'autre mais ont toutes un objectif commun: inciter les ménages à reporter leur consommation quand le prix de gros de l'électricité est moins cher, la nuit. Toutes les heures ne sont pas égales. L'énergie est plus chère dans la journée et durant l'été, où l'air conditionné tourne à plein explique à l'AFP Josh Lich, directeur marketing et produits pour le groupe OPower qui gère différentes offres pour des détaillants d'électricité. Cela permet de désengorger notre réseau, souligne Michael Patterson, porte-parole de TXU Energy, qui propose différentes formules d'éolien gratuit (nuits et week-ends gratuits). A l'instar de son rival local Reliant Energy, l'approvisionnement en énergie éolienne de TXU Energy est important et la proposer gratuitement la nuit, à un moment où le vent souffle fort dans les plaines du Texas, est une bonne affaire d'autant que l'électricité produite ne peut être stockée. C'est du gagnant-gagnant, fournisseurs et consommateurs font des économies, affirme M. Patterson, rappelant que les heures de pointe coûtent très cher aux fournisseurs d'énergie. Elles représentent le gros de leurs coûts opérationnels puisqu'ils doivent investir dans des capacités supplémentaires pour répondre à la demande. Si vous n'avez pas assez de capacités, vous devez construire de nouvelles centrales ou turbines et ce n'est pas la chose la plus populaire actuellement aux Etats-Unis, opine Josh Lich. La gratuité nocturne permet ainsi de diminuer les pics de consommation en journée, ainsi la demande est ajustée sur 24 heures. Les retours des consommateurs recueillis par Electric Reliability Council of Texas (Ercot), l'organisme assurant le contrôle du marché de l'électricité, font état d'économies de 50 dollars en moyenne pour les ménages sur leur facture. Dans la zone de production électrique non reliée aux réseaux d'autres Etats et régulée par Ercot (75% du total), environ 135.320 ménages sur un total de 6 millions étaient abonnés au TOU en 2013, indique à l'AFP Paul Wattles, un des analystes maison. Ce chiffre a fortement augmenté un an plus tard, à 290.328. Le TOU nous permet de fidéliser notre clientèle. C'est le nerf de la guerre ici, souligne Michael Patterson. Des programmes similaires existent dans d'autres Etats, notamment sur la cote est, comme à Baltimore, où le fournisseur d'électricité local BGE rémunère des comportements de consommation vertueux. Le Texas a la particularité d'être quasi indépendant du reste des Etats-Unis pour la production et la distribution d'électricité et son marché de l'électricité est dérégulé. Il a rarement besoin d'importer de l'énergie électrique malgré une très forte consommation par habitant (en 2009: 55,4 kilowattheures par personne par jour contre une moyenne américaine de 40,2). Hormis le gaz naturel, il peut compter sur une production éolienne qui a été multipliée par plus de douze entre 2002 et 2011 sous l'effet de crédits d'impôts ayant notamment permis de construire une autoroute des énergies renouvelables, soit un gigantesque réseau de lignes à haute tension servant à les acheminer sur le marché. Au total, l'Etat du sud des Etats-Unis dispose d'une capacité de production d'énergie éolienne de 12.000 mégawatts, ce qui en fait, selon les experts, la cinquième puissance au monde après l'Allemagne, la Chine, le reste des Etats-Unis et l'Inde. Cette manne permet des offres telles le TOU dans un marché où sont présents pas moins d'une cinquantaine de fournisseurs d'électricité et où il est autorisé de changer de détaillant dans la journée sans la lourdeur traditionnelle attachée à une telle démarche. Le Texas est devenu en 2006 le premier État producteur d’énergie éolienne du pays, devant la Californie. À la fin 2007, les éoliennes installées au Texas développaient une puissance totale de 4 356 mégawatts. Des projets éoliens sont en cours d’étude : Shell et TXU Corporation prévoient de construire la plus grande ferme éolienne du monde d’une puissance de 3 000 mégawatts. L’énergie éolienne fournit 3 % de l’énergie consommée par l’État, soit l’équivalent d’un million de foyers. Le centre de contrôle de General Electric à Sweetwater, dans l’ouest du Texas commande plus de 800 turbines. En 2008, le milliardaire texan T. Boone Pickens, magnat du pétrole, a commandé auprès de General Electric 667 turbines éoliennes pour deux milliards de dollars... Source : Wikipedia Romandie 15/11/2015
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#Climat: le #G20 dépense 452 mds USD/an pour soutenir les "#fossiles"
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les Energies fossiles émettrices de CO2
Antalya (Turquie) - Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie Fatih Birol a appelé dimanche les pays du G20 à s'engager pour une fin des subventions aux énergies fossiles, un sujet encore loin de faire consensus, à quelques semaines de la COP21 de Paris. "Je prévois que le communiqué final du G20 mentionnera la fin progressive des subventions aux énergies fossiles", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Antalya, station balnéaire turque où se réunissent dimanche et lundi les chefs d'Etat et de gouvernement des 20 premières puissances économiques mondiales. M. Birol a bon espoir de voir figurer le sujet dans le communiqué final, texte traditionnellement publié à la fin des sommets et dont chaque mot fait l'objet en amont d'une dure négociation. Lors du dernier sommet des ministres des Finances du G20, en septembre à Ankara, les premières versions du communiqué mentionnaient la question des subventions à l'énergie fossile, mais le paragraphe concerné avait complètement disparu au moment de publier le texte final, faute de consensus. Les Etats du G20 soutiennent la production d'énergies fossiles à hauteur de 452 milliards de dollars par an, malgré leur impact sur le changement climatique, selon une étude publiée par des ONG le 12 novembre, à trois semaines de la conférence de l'ONU sur le climat (COP21), qui doit se tenir à Paris. Romandie 15/11/2015 -
Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
C'est une nouvelle inquiétante, à quelques semaines du début de la conférence sur le climat à Paris. L'un des trois principaux glaciers du nord-est du Groenland (Danemark), le Zachariæ Isstrøm, est entré "en phase de retrait accéléré depuis 2012", selon une étude américaine publiée jeudi 12 novembre dans la revue Science (en anglais). La fonte de la glace est susceptible de faire monter le niveau des mers de "plus de 45 centimètres". Des glaciers dans l'est du Groenland (Danemark), le 14 août 2013. (ELLI THOR MAGNUSSON / CULTURA CREATIVE / AFP) Le Zachariæ Isstrøm évacue une partie de la calotte glaciaire du Groenland vers l'océan arctique. Les chercheurs de l'université d'Irvine (Californie) ont calculé que la vitesse d'écoulement de la glace vers la côte a augmenté d'environ 50% entre 2012 et 2014, rapporte Le Monde. Au total, le glacier perd désormais cinq milliards de tonnes de glace par an, sous l'effet du réchauffement climatique. "En se rétractant, la langue flottante perd sa capacité à retenir la partie amont du glacier, qui va donc s'écouler plus vite vers l'océan et précipiter le vêlage d'icebergs, c'est-à-dire la rupture et l'écroulement de blocs de glace", a expliqué Gaël Durand, du CNRS, au quotidien. "Nous pouvons observer directement les conséquences du réchauffement climatique sur les glaciers polaires, abonde Eric Rignot, coauteur de l'étude. Les changements sont stupéfiants et affectent maintenant tout le Groenland". fRANCETV INFO 13/11/2015 -
A un mois de la COP21, intense lobbying de Borloo pour son projet d'électrification de l'Afrique
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Nations unies (Etats-Unis) - L'ancien ministre français de l'Environnement Jean-Louis Borloo a plaidé vendredi à l'ONU pour l'électrification de l'Afrique, soulignant que la croissance accélérée qui en résulterait sur le continent tirerait la croissance mondiale. M. Borloo a présenté vendredi au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon son projet de création d'une agence dédiée à l'électrification de l'Afrique, à quelques semaines de l'ouverture de la conférence climat (COP21) à Paris. L'objectif est de faciliter l'accès à la lumière et à l'électricité pour 700 millions d'Africains qui en sont dépourvus. De nombreux projets dans les énergies renouvelables sont prêts en Afrique et il y a des financements internationaux disponibles, note M. Borloo. Mais il manque les 15 ou 20% d'apport en fonds publics qui rendraient ces projets rentables. Ce serait la tâche de cette agence dédiée, essentiellement panafricaine et qui serait financée par les pays développés à hauteur de cinq milliards de dollars (4,5 mds d'euros) par an pendant dix ans. Le rendez-vous, c'est celui de la COP, a expliqué M. Borloo, mais même s'il n'y avait pas de COP il faudrait quand même faire ce plan parce que la croissance mondiale dépend en partie d'un continent qui va passer demain à deux milliards de personnes et qui est en très grande pauvreté. Si l'Afrique était électrifiée comme le reste du monde, on serait à 15% de croissance, comme le rattrapage de la Chine pendant 30 ans, et cela impacte favorablement la croissance du monde, a-t-il souligné. A contrario, la déstabilisation du continent africain est source de très grands dangers, a-t-il ajouté. Face à ces enjeux les sommes demandées représentent un tout petit effort qui peut changer la face du monde, a estimé l'ex-ministre. Les pays développés peuvent dire non, mais qu'au regard de l'Histoire chacun prenne ses responsabilités, a-t-il conclu. Romandie 14/11/2015 -
Les volcans
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Le mystère des éruptions de supervolcans est-il résolu ? Des chercheurs américains démontrent que le déclencheur des éruptions est lié à des facteurs externes au volcan, à l'inverse des autres volcans de la Terre. Le supervolcan de Yellowstone aux Etats-Unis. Caters News agency/SIPA Un monstre géologique est tapi sous le parc de Yellowstone, fiché au cœur même des Etats-Unis, l'un des "supervolcans" qui ne ressemblent à aucun autre. Une nouvelle étude menée par des géologues américains menés par Patricia Gregg de l’université de l’Illinois et présentée au congrès de la Société géologique américaine, vient conforter leur singularité en démontrant qu’ils n’entrent pas en éruption parce que la pression interne s’élève et fait monter le magma par des cheminées, comme c’est le cas pour les autres volcans, mais parce que la pression externe augmente, lorsque les murs et le couvercle de la chambre magmatique craquent ou s’effondrent sur celle-ci. Retour au supervolcan de Yellowstone l'un des plus grands du monde. De l’extérieur, on n’en voit que les manifestations "épidermiques" : sources chaudes, fumerolles, geysers – c’est d’ailleurs ici que l’on trouve les deux tiers des geysers de la planète –, autant de phénomènes hydrothermaux dont la production de chaleur équivaut en moyenne à une puissance énergétique de 4500 mégawatts. Mais sous la croûte rocheuse, à 45 km de profondeur, s’étend une chambre magmatique de 19 km de haut sur 64 km de long et 40 km de large, qui peut donc contenir un volume de 10.400 km3 de roches solides, spongieuses ou en fusion. La rivière Yellowstone dans la caldeira. Ed Austin/Herb Jones / domaine public Au cours des deux derniers millions d'années, ce supervolcan qui s'étend sur trois Etats (Wyoming-Idaho-Montana) ne s’est réveillé que trois fois. La dernière éruption cataclysmique remonte à 640.000 ans : elle a produit quelques 2500 km3 de magma et recouvert de cendres la plus grande partie de l'Amérique du Nord et a laissé une caldeira de plus de 70 kilomètres sur 30, visible de l'espace seulement. Dans l'Histoire, aucune éruption n’est comparable. Pour mémoire, l'une des éruptions les plus impressionnantes de notre époque, celle du mont Saint-Helens, en 1980, a craché 1 km3 de magma. En 1883, le volcan Krakatau a rejeté 9 km3 de magma. Enfin, l’éruption explosive du volcan de Santorin, survenue il y a plus de 3600 ans, a éjecté 40 à 60 km3 de magma, ce qui a fait tout de même de grands dégâts autour de la mer Egée et mit fin à la civilisation minoenne en Crète. Les supervolcans jouent dans une autre cour, puisqu’ils regroupent ceux qui produisent plus de 500 km3 de magma lors d’une seule éruption et sont capables d’engendrer des dégâts à l’échelle continentale, voire mondiale. Il est donc important de surveiller ces bombes géologiques à retardement. Mais pour cela, encore faut-il en comprendre le fonctionnement. En 2014, des scientifiques avaient émis, dans Nature Geoscience, l’hypothèse que ces superéruptions se produisaient quand la densité du magma diminue par rapport aux roches environnantes et du coup, comme un glaçon en train de fondre, cela exercerait une pression croissante sur le toit de la chambre magmatique, qui finirait par se fracturer, ouvrant les vannes de l’enfer. Cette hypothèse, la plus communément admise, est battue en brèche par la géologue américaine Patricia Gregg qui, en introduisant les critères de l’étude de 2014 dans ses propres modèles numériques, n’a pu en reproduire les résultats. Dans ces modèles, qui reposent sur la physique, la liquéfaction du magma n’ajoute que peu de pression au système, quelle que soit la taille de la chambre magmatique ou la densité du magma. Un nouveau scénario issu de la physique newtonienne émerge donc aujourd’hui. Pas de couvercle qui saute quand la cocotte-minute est en surpression, mais un toit qui s’écroule vers le bas quand la structure de la chambre magmatique s’affaiblit. L’éruption est alors directement liée à la taille de la chambre magmatique. Lorsque celle-ci grandit et s’étend, elle affecte la stabilité des roches la contenant. Son couvercle devient instable, craque, etc. Selon ce modèle, si un pan du toit fissuré pénètre dans la chambre magmatique, il permet alors au magma de surgir à la surface, déclenchant une sorte de réaction en chaîne de fracturation hydraulique qui finirait par mobiliser entièrement le supervolcan. Ce fonctionnement inverse de celui des autres volcans, s’il est confirmé, devrait à terme permettre d’adapter les systèmes de surveillance des supervolcans, notamment en examinant la sismicité, la stabilité du toit, etc. Car si les éruptions de supervolcans sont rares (à peu près tous les 50 000 ans) elles peuvent provoquer autant de dégâts que l’astéroïde qui amorça l’éradication des dinosaures de la planètes, il y a 65 millions d’années. Pour en revenir à l’exemple de Yellowstone, sa dernière éruption avait eu des conséquences jusqu'à 5000 kilomètres de distance. Le magma chargé de gaz toxiques qui se rue à la surface de la Terre se fragmente en poussières, blocs de pierre, etc., engendrant une rapide nuée ardente qui extermine tout ce qu'elle recouvre, enterrant la vie sous une couche de cendres de plusieurs dizaines ou centaines de mètres d'épaisseur à des centaines de kilomètres à la ronde. La dernière éruption de Yellowstone recouvrit ainsi tout le continent nord-américain d'un linceul de cendres blanches, que l'on a détecté récemment lors de sondages dans l'Iowa et dans le golfe du Mexique. De plus, une importante fraction de ces cendres monte en colonne jusqu'à la stratosphère (entre 12 et 18 kilomètres de hauteur) où elles sont dispersées par les vents et encerclent la Terre, réfléchissant une partie des rayons solaires. Par ailleurs, le dioxyde de soufre présent dans le magma, est oxydé dans l'atmosphère et devient de l'acide sulfurique sous forme de minuscules gouttelettes de 1 micromètre. Cet aérosol, qui absorbe une quantité importante des radiations solaires, demeure un à deux ans dans la stratosphère, formant un véritable barrage au Soleil. La luminosité s'abaisse tandis que les températures chutent durablement (une ou plusieurs années) à l'échelle d'un hémisphère, voire du globe tout entier. C’est ce que l’on nomme l’hiver volcanique, qui affecte le climat de manière aussi dramatique que l'hiver nucléaire. Mais le froid, qui a raison de nombreuses espèces de la flore et de la faune n'est que le moindre mal : lorsque la poussière retombe finalement et que les aérosols se dissipent, il faut compter avec un amincissement drastique de la couche d'ozone et une augmentation sensible du degré de radiation des ultraviolets, entraînant cancers et mutations génétiques chez les organismes vivants. La concentration d'oxyde d'azote dans l'atmosphère provoque des pluies acides et, par conséquent, l'empoisonnement des rivières et des sources. Ce n'est pas pur hasard si les périodes de grandes éruptions volcaniques coïncident avec des périodes d'extinction massive sur Terre. Sciences et avenir 14/11/2015 -
Des chercheurs ont pu décrire pour la première fois le comportement d'une mère chimpanzé envers son petit gravement handicapé. Les maladies congénitales sont un événement courant chez les primates mais elles sont rarement décrites. Début novembre 2015, des chercheurs japonais ont publié dans la revue Primates, une étude sur le développement physique et comportemental d'une jeune femelle chimpanzé (Pan troglodytes schweinfurthii) handicapée vivant dans le Parc national des monts Mahale situé à l'ouest de la Tanzanie. Future News 12/11/2015 Ils ont également détaillé pour la première fois les interactions entre un jeune animal gravement diminué, sa mère et tous les autres membres du groupe. Les scientifiques qui étudiaient cette colonie de singes ont remarqué qu'à l'âge de six mois cette jeune femelle chimpanzé avait un développement anormal par rapport aux autres juvéniles de son âge. En effet, elle était incapable de se maintenir dans une position stable et elle était limitée socialement, ce qui la rendait totalement dépendante de sa mère pour le nourrissage ou les déplacements à un âge où les jeunes chimpanzés sont bien plus autonomes. Selon les chercheurs, les symptômes présentés par le singe évoquaient ceux de la trisomie 21. Ils ont pu également observer des anomalies physiques : la jeune femelle possédait un doigt surnuméraire à la main gauche, sa bouche restait souvent mi-ouverte et son ventre présentait une hernie. Après plusieurs mois d'observation, l'équipe a pu définir les stratégies mises en place par Christina, la mère chimpanzé âgée de 37 ans, afin de maintenir son enfant en vie dans une nature hostile. Christina avait appris à grimper aux arbres avec seulement trois pattes ainsi elle pouvait continuellement garder XT11 (le nom de la petite) avec elle. La soeur de Christina s'est également beaucoup occupée de la petite et elle l'a gardée par moment pour que la mère puisse aller à la chasse aux fourmis (lesquelles sont un met particulièrement apprécié des grands singes). En effet, cette activité demande beaucoup de dextérité et Christina n'aurait pas pu chasser et tenir XT11 en même temps. La mère a également interdit à tous les membres de la colonie extérieur à sa famille de s'occuper de la petite alors qu'elle l'avait autorisé précédemment, comme si Christina avait pressenti que le chimpanzé handicapé avait besoin de soins différents de ceux habituellement donnés aux progénitures de son âge. Pourtant, les membres de la colonie n'ont démontré à aucun moment de l'agressivité ou de la peur envers XT11. Finalement, la jeune chimpanzé a survécu 23 mois grâce aux soins prodigués par Christina et sa soeur mais par la suite, cette dernière a eu son propre petit et à partir de ce moment elle n'a plus pris soin de XT11. Christina n'a pas réussi à s'occuper seule du petit singe qui est finalement mort. Sciences et avenir 14/11/2015
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Conférence 2015 sur le climat
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Paris (AFP) - La Conférence sur le climat de Paris "se tiendra" avec une sécurité renforcée malgré les attentats jihadistes qui ont frappé vendredi soir la capitale française, a déclaré samedi à Vienne le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. "Non, non, la COP21 doit se tenir", a dit M. Fabius, interrogé pour savoir si la conférence était menacée, selon un compte-rendu de ses propos publié par le Quai d'Orsay. La COP21, qui s'ouvre le 30 novembre par un sommet de chefs d'Etat et de gouvernement, "se tiendra avec des mesures de sécurité renforcées, mais c'est une action absolument indispensable contre le dérèglement climatique", a-t-il ajouté. Sciences et avenir 14/11/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
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Washington (AFP) - Le président américain Barack Obama et son homologue français François Hollande souhaitent que le sommet de Paris sur le climat débouche sur un accord "ambitieux et durable", a indiqué vendredi la Maison Blanche dans un communiqué. M. Obama a appelé M. Hollande vendredi matin et les deux dirigeants ont "souligné leur engagement personnel à conclure un accord ambitieux et durable sur le changement climatique ainsi que leur détermination à travailler ensemble pour y arriver" lors du sommet de l'ONU (COP21) qui débute à Paris le 30 novembre. La présidence française a confirmé cet échange téléphonique. Les deux dirigeants ont aussi évoqué le sommet du G20 à Antalya, en Turquie, dimanche et lundi, où "ils devaient se rencontrer* en personne ce week-end", selon l'exécutif américain. Sur le climat, les deux présidents affichent leur unité après une passe d'armes entre les deux pays sur le caractère contraignant d'un éventuel accord mondial contre le réchauffement climatique. Cet accord sera "contraignant ou il n'y aura pas d'accord", avait lancé mercredi depuis Malte François Hollande. Le secrétaire d'Etat John Kerry avait estimé à l'inverse que l'accord ne serait pas juridiquement contraignant car "il ne sera certainement pas un traité". "Il n'y aura pas d'objectifs de réduction juridiquement contraignants comme cela avait été le cas" pour le protocole de Kyoto de 1997, que les Etats-Unis avaient d'ailleurs refusé de ratifier, avait affirmé John Kerry, dont le pays est le deuxième pollueur mondial après la Chine. * Normalement les deux présidents devaient effectivement se rencontrer à Antalya mais en raison des actes terroristes qui ont eu lieu sur le sol français (Paris et Seine Saint-Denis), François Hollande a annulé son déplacement. Sciences et avenir 13/11/2015 -
Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
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Cotopaxi (Equateur) (AFP) - Depuis son réveil en août, les scientifiques ne le quittent plus des yeux et les Equatoriens sont sur leurs gardes: le Cotopaxi, considéré comme l'un des volcans les plus dangereux du monde, est aujourd'hui le plus surveillé d'Amérique du Sud. Une équipe de l'Institut de géophysique d'Equateur - chargé du suivi des risques sismiques et volcaniques - est montée il y a quelques jours jusqu'au refuge le plus proche du cratère, à près de 5.000 mètres d'altitude. SETECI del Ecuador 17/8/2015 Les riverains du volcan se sont habitués à vivre en alerte orange - deuxième niveau sur une échelle de quatre - et à le voir régulièrement émettre de hautes colonnes de cendres et de gaz. "Je suis émerveillé par ce volcan, tout en vivant dans la peur qu'il puisse être dévastateur", admet Roberto Veloz, qui habite le village d'El Pedregal, situé à une dizaine de kilomètres du géant, dans la zone à risques. Les trois provinces affectées - Cotopaxi, Napo et Pichincha - organisent régulièrement des exercices d'évacuation et diffusent les campagnes nationales de prévention. Mais elles n'ont pas, à ce jour, communiqué de chiffres sur l'impact touristique et économique du réveil du volcan. Une carte des 84 volcans de la partie continentale de l'Equateur - sans compter l'archipel des Galapagos - accueille les visiteurs de l'Institut de géophysique, dans le nord de Quito. Chaque volcan y apparaît coloré selon son niveau d'activité : en sommeil, potentiellement actif, actif ou en éruption. ipt> Dans la salle des données parviennent en temps réel les informations des 60 stations de contrôle installées autour du Cotopaxi, qui sont analysées 24h sur 24 par une équipe de 80 experts. "Les processus volcaniques sont souterrains, nous ne pouvons les mesurer directement", précise M. Ruiz, en surveillant six écrans géants qui permettent de visualiser les données recueillies par des dizaines d'appareils tels que des caméras thermiques, des inclinomètres, etc. "Nous mesurons l'intensité sismique, l'émission de gaz (...) et essayons d'établir un scénario ainsi que l'évolution possible", explique-t-il. Le directeur de l'Institut, qui a près de 30 ans d'expérience, ajoute que le volcan est passé ces derniers jours d'un niveau d'activité modéré à bas. "Nous sommes dans une étape d'incertitude", souligne-t-il. "Nous nous efforçons de recueillir le plus de données possible afin de la réduire". ECUADOR (Equateur) les 84 volcans répertoriés. Voir symbole des couleurs sous ce tableau.1Cerro Negro (4465 m)2Chiles (4707 m)3Potrerillos (4165 m)4Chulamuez (3566 m)5Chalpatán (3624 m)6Horqueta (3700 m)7Chiltazón (3967 m)8Virgen Negra (3658 m)9Iguán (3876 m)10Chaquilulo (3649 m)11Soche (3955 m)12Pilavo (4224 m)13Parulo (3300 m)14Yanaurcu de Piñán (4535 m)15Chachimbiro (4105 m)16Pulumbura (4214 m)17Mangus (3944 m)18Cotacachi (4944 m)19Cuicocha (3377 m)20Imbabura (4621 m)21Cubilche (3828 m)22Cushnirumi (3776 m)23Cusín (3989 m)24Fuya Fuya (4279 m)25Mojanda (4263 m)26Viejo Cayambe (4815 m)27Nevado Cayambe (5790 m)28Pululahua (3356 m) 29Casitagua (3519 m)30Pambamarca (4075 m)31Reventador (3562 m)32Rucu Pichincha (4696 m)33Guagua Pichincha (4776 m)34Izambi (4356 m)35Cerro Puntas (4550 m)36Coturco (3575 m)37Chacana (4493 m)38Ilaló (3188 m)39Carcacha (3813 m)40Yanaurcu (3127 m)41Atacazo - Ninahuilca (4455 m)42Pan de Azúcar (3482 m)43Pasochoa (4199 m)44Antisana (5758 m)45Machángara (3460 m)46Corazón (4782 m)47Aliso (4260 m)48Bermejo (2939 m)49Sincholagua (4873 m)50Sumaco (3732 m)51El Dorado (2785 m)52Domos Huevos de Chivo53Rumiñahui (4722 m)54Almas Santas (3745 m)55Pumayacu (2950 m)56Cosanga (4011 m) 57Huañuña (4251 m)58Iliniza Norte (5105 m)59Santa Cruz (3978 m)60Chaupiloma (4196 m)61Iliniza Sur (5245 m)62Cotopaxi (5897 m)63Volcán Azul (3069 m)64Chalupas (4214 m)65Quilindaña (4876 m)66Quilotoa (3915 m)67Chinibano (4200 m)68Putzalagua (3512 m)69Angahuana (4125 m)70Sagoatoa (4169 m)71Pilisurco (4508 m)72Huicutambo (3534 m)73Puñalica (3988 m)74Huisla (3763 m)75Carihuairazo (5018 m)76Mulmul (3878 m)77Conos de Puyo78Chimborazo (6268 m)79Tungurahua (5023 m)80Igualata (4430 m)81Conos de Calpi82Altar (5319 m)83Conos de Licto84Sangay (5260 m) En bleu : inactif ou en sommeil. En orange : actif. En jaune : Potentiellement actif. En rouge : en éruption. (Source igepn.edu.ec au 14/11/2015) Sciences et avenir 14/11/2015