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  1. Le ministre japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie Yoichi Miyazawa, s'est rendu dans la préfecture de Kagoshima, au sud du Japon, afin d'obtenir l'appui de la population locale pour le redémarrage de la centrale nucléaire de Sendai. M. Miyazawa a visité lundi la centrale gérée par la Compagnie d'électricité du Kyushu et située dans la ville de Satsuma Sendai. Il a été informé par un responsable de l'entreprise des mesures de sûreté mises en place après l'accident de 2011 à la centrale de Fukushima Dai-ichi, dont les murs de dix mètres servant à protéger les pompes de refroidissement. M. Miyazawa a pris la parole devant 80 travailleurs de la centrale. Il a confirmé que le travail visant à assurer la sécurité se déroule sans incident, mais qu'il n'existe toutefois pas d'assurance à 100 %. Il a demandé aux travailleurs de poursuivre leur travail acharné afin d'améliorer la sécurité. Il a ensuite visité le siège du gouvernement de la préfecture de Kagoshima et rencontré le gouverneur Yuichiro Ito. M. Ito a indiqué à M. Miyazawa que les préparatifs en vue du redémarrage de la centrale de Sendai en sont à la dernière étape. Il a ajouté qu'il écouterait les opinions des membres de l'assemblée préfectorale et qu'il prendrait ensuite une décision. M. Miyazawa a fait part à M. Ito de la position du gouvernement qui est que le redémarrage des centrales nucléaires est nécessaire dans le cadre de la politique énergétique du pays. Controverse sur les plans d'évacuation autour de la centrale de Sendai : Avant que la centrale de Sendai ne soit remise en fonction, des plans d'évacuation adéquats doivent être mis en oeuvre par les municipalités dans un rayon de 30 km autour de la centrale. La préfecture de Kagoshima et neuf municipalités, dont la ville de Satsuma Sendai, ont élaboré des plans d'évacuation dans l'éventualité d'un accident nucléaire. Ces plans ont été examinés par le gouvernement central et jugés spécifiques et concrets. Certains considèrent toutefois que les itinéraires d'évacuation prévus dans les plans ne permettent pas de mettre la population en sûreté. D'autres s'inquiètent de ce que les hôpitaux et centres d'accueil dans un rayon de 10 à 30 km n'ont pas prévu de plan d'évacuation. Un spécialiste de l'incidence psychologique des catastrophes affirme enfin que les plans d'évacuation élaborés par les municipalités sont loin de suffire. NHK WORLD 3/11/2014 - NHK
  2. Paris - Les Français restent très préoccupés par le poids de leur facture énergétique et seule la moitié d'entre eux savent qu'ils peuvent faire jouer la concurrence en changeant de fournisseur d'électricité ou de gaz, selon le baromètre annuel Energie-Info du Médiateur national de l'énergie. Selon ce baromètre publié lundi, 78% des personnes interrogées déclarent que la consommation d'énergie constitue pour elles un sujet important, voire très important pour un quart des sondés. Cette préoccupation est liée, pour 64% des Français, à la part jugée élevée des factures de gaz ou d'électricité dans leur budget. Ainsi, 13% des ménages déclarent avoir rencontré cette année des difficultés pour payer certaines d'entre elles et 42% se sont moins chauffés pour réduire leurs dépenses, malgré la clémence du dernier hiver. Ils sont aussi très nombreux (92%) à anticiper une hausse des tarifs de l'énergie dans les prochains mois. Après la confection de ce sondage, réalisé par l'institut CSA auprès de 1.501 foyers interrogés par téléphone en septembre, les tarifs réglementés de l'électricité ont augmenté de 2,5% au 1er novembre, et ceux du gaz ont progressé en moyenne de 2,31% à la même date, après une hausse de 3,9% en octobre. Les Français sont un peu plus nombreux à percevoir les bénéfices de l'ouverture du marché de l'énergie à la concurrence, notamment sur la baisse des prix (20%, contre 14% en 2013). Si ces évolutions à la hausse sont encourageantes, les chiffres dans l'absolu restent faibles, souligne le sondage. Plus globalement, 71% des ménages pensent que cette ouverture à la concurrence est une bonne chose, mais seuls 54% des foyers abonnés au gaz et 50% de ceux dépendant de l'électricité savent qu'ils peuvent à tout moment changer de fournisseur. Les modalités pratiques liées au changement de fournisseur ne sont pas toutes bien connues, et cette méconnaissance est en partie alimentée par la confusion entre EDF et GDF Suez: 30% des sondés pensent que GDF Suez et EDF constituent une seule entreprise, alors que ces deux groupes sont en réalité concurrents. De même, 40% des Français disent avoir déjà entendu parler de la transition énergétique, un projet phare du quinquennat de François Hollande actuellement en examen au Parlement, mais seuls 18% savent de quoi il s'agit. Les ménages retiennent surtout les bénéfices collectifs comme la protection de l'environnement (86%) et la création d'emplois (73%), mais 57% redoutent une hausse des prix de l'énergie. Romandie 3/11/2014
  3. Caen - L'avocat général a requis lundi en appel à Caen la relaxe de la société Guy Dauphin Environnement (GDE) condamnée en première instance à fermer sa décharge contestée de Nonant-le Pin (Orne), près du prestigieux haras du Pin. La cour a mis sa décision en délibéré au 21 janvier. La société GDE, un des leaders du recyclage industriel en France, avait été condamnée le 13 mai par le tribunal correctionnel d'Argentan à 10.000 euros d'amende et à la fermeture de son site. En deux jours d'ouverture, entre le 22 et le 24 octobre 2013, GDE y avait entreposé plus de 1.856 tonnes de déchets jugés illégaux car comprenant des morceaux de pneus qui n'y étaient pas autorisés. Mais la jurisprudence de la Cour de cassation a depuis changé (le 6 mai 2014) et désormais une personne morale, la société GDE en l'occurrence, ne peut être condamnée sans que ne soit également désignée la personne physique responsable de l'acte, a argumenté l'avocat général Marc Faury devant la cour d'appel de Caen. Le parquet général estime qu'il ne revient pas à la cour de demander un supplément d'information pour chercher la personne physique responsable. Le président de la cour, Henri Ody, qui a lui aussi souligné l'évolution de la jurisprudence de la Cour de cassation, a laissé entendre que les juges sortiraient de leur rôle pour prendre celui d'un procureur s'ils demandaient un tel supplément. C'est extraordinaire. On va de surprise en surprise dès qu'il s'agit de GDE, a réagi lors d'une suspension d'audience Me Alexandre Faro, l'avocat des parties civiles, les associations France nature environnement (FNE) et ZeroWaste. Le ministère public nous dit +débrouillez vous sans nous et allez chercher les preuves parce que nous on ne le fera pas+, a ajouté Me Faro. Le parquet général a indiqué qu'il ne lui revenait pas de demander un supplément d'information car il n'était pas à l'origine des poursuites. L'avocat général a par ailleurs estimé qu'une confirmation par la cour d'appel de la fermeture définitive ordonnée à Argentan serait une mesure radicale pour une société qui n'a pas de condamnation pour des infractions à l'environnement à son casier judiciaire, et qui serait tout à fait nouvelle dans la jurisprudence de la cour. GDE est résolue à respecter la réglementation, a plaidé de son côté un des avocats de l'entreprise, Louis Narito Harada. Ce dernier a souligné que GDE avait retiré les déchets jugés illégaux. Il a reconnu que le site était dégradé aujourd'hui mais que s'il n'avait pas été bloqué par des opposants pendant près d'un an (du 24 octobre 2013 au 6 octobre 2014), GDE aurait pu remédier au désordre. Devant la presse, l'avocat des parties civiles s'est demandé ce qui fait que dans un pays comme la France des faits établis ne peuvent pas aller jusqu'au bout de la procédure. L'avocat faisait allusion au fait que le tribunal correctionnel de Caen avait éteint en septembre une action publique contre GDE, pour quatre décharges illégales de déchets dangereux dans le Calvados, en raison d'une prescription des faits. La salle d'audience était comble avec une soixantaine d'opposants présents. L'entrée du bâtiment, où les anti GDE avaient érigé des banderoles, avait été placée sous surveillance policière. Le centre de déchets non dangereux de Nonant-le-Pin a été ouvert légalement le 22 octobre 2013. Avec une capacité maximale de stockage de 2,3 millions de tonnes au total (de broyats auto et de déchets industriels non dangereux), il serait la plus grande décharge de résidus de broyat automobile de France. ----->Comme le dit l'avocat des parties civiles, voilà qui est bien curieux. On pourrait penser qu'en ces temps de crise, la protection de l'environnement passe au second plan... Romandie 3/11/2014
  4. Paris - La centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly (Loiret) a été survolée dimanche soir par un drone, la seconde fois en deux jours, a-t-on appris lundi de source proche du dossier. Il n'y a pas eu d'autre survol de centrale, selon cette source, notamment dans la nuit de dimanche à lundi. La centrale de Dampierre a été survolée dans la soirée de dimanche, a indiqué la source, sans autre précision. Elle l'avait déjà été vendredi soir. Le nouveau survol de cinq centrales nucléaires par des petits drones a plongé ce week-end les autorités dans l'embarras, le mystère restant entier sur les responsables de ces survols et sur leurs motivations. Vendredi soir, entre 19H00 et minuit, les centrales de Penly (Seine-Maritime), Flamanville (Manche), Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), Fessenheim (Haut-Rhin) et Dampierre-en-Burly avaient toutes été survolées, selon un mode opératoire qui se répète depuis plusieurs jours. Un drone s'est également approché de la centrale de Belleville-sur-Loire (Cher), mais sans survoler à proprement parler la centrale, ni son périmètre de sécurité, avait précisé ce week-end à l'AFP une source proche du dossier. Le gouvernement mobilise tous les moyens pour identifier les responsables du survol de centrales nucléaires par des drones, et y mettre un terme, avait assuré dimanche le Secrétariat général à la défense et à la sécurité nationales (SGDSN), dépendant du Premier ministre. La ministre de l'Écologie et de l'Énergie, Ségolène Royal, avait affirmé de son côté dimanche qu'elle ne laissera quiconque porter atteinte à la réputation de sûreté de nos centrales nucléaires, tout en appelant à ne pas minimiser, ni dramatiser leur survol par des drones. Romandie 3/11/2014
  5. Le rapport international d'experts sur l'environnement publié dimanche est une base scientifique solide qu'il faut maintenant traduire en actes, estime la conseillère fédérale Doris Leuthard. Selon ce document, pour contenir la hausse des températures à 2 degrés, les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050. Les Etats doivent agir maintenant, a-t-elle affirmé lundi devant la presse à Berne. Si tout le monde le fait, l'objectif que s'est fixé la communauté internationale peut être atteint. "Ce rapport confirme la politique menée par notre pays", a poursuivi Doris Leuthard. La Suisse, qui est responsable de seulement 0,1% des émissions mondiales, s'est engagée à mettre en oeuvre des mesures ambitieuses, a rappelé Doris Leuthard. La Suisse a annoncé, pour la période 2013-2020, un objectif de réduction des gaz à effet de serre de 20% par rapport à 1990. "Il faut agir et vite", a de son côté abondé Rajendra Kumar Pachauri, président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), à l'origine du rapport. Selon lui, il n'y a plus beaucoup de temps avant que la possibilité de rester sous le seuil des 2 degrés ne disparaisse. D'après la synthèse du 5ème rapport sur le changement climatique du GIEC, les émissions mondiales de gaz à effet de serre (CO2, méthane, protoxyde d'azote) doivent non seulement baisser, mais également disparaître totalement d'ici 2100. Cette nouvelle évaluation globale, la cinquième publiée par le GIEC, est le fruit d'un vaste partage des connaissances, s'est réjoui le coprésident du groupe de travail du GIEC Thomas Stocker. Un document qui a été approuvé à l'unanimité, s'est-il félicité. Quelque 30'000 études, signées par 800 auteurs principaux, ont été examinées. Le document du GIEC de 40 pages - qui a réalisé la plus complète évaluation du changement climatique depuis 2007 - servira de base aux responsables politiques dans les négociations internationales qui doivent déboucher, fin 2015 à Paris, sur un accord global. Alors que les Etats membres de l'Union européenne se sont mis d'accord sur une baisse d'au moins 40% de CO2 en 2030 par rapport à 1990, Doris Leuthard n'a pas souhaité se prononcer sur un chiffre.... Ce qui risque de déplaire aux Verts. Selon le parti, la Suisse doit réduire ses émissions de CO2 de 60% d'ici 2030. Les Verts demandent au Conseil fédéral de présenter une telle proposition à la conférence de l'ONU sur le changement qui aura lieu à Lima en décembre. Le Parlement débattra quant à lui de la stratégie énergétique 2050 lors de sa prochaine session d'hiver. Romandie 3/11/2014
  6. Un corps, qui est probablement celui de la dernière personne encore portée disparue depuis le naufrage, a été retrouvé à bord de l'épave du Costa Concordia, a annoncé lundi la garde-côte italienne. Il s'agirait de celui d'un serveur indien, seule personne toujours portée disparue depuis l'accident du paquebot. Le paquebot avait fait naufrage en janvier 2012 tout près de l'île italienne du Giglio. Trente-deux personnes ont péri dans la catastrophe. Le corps a été retrouvé dans l'épave à Gênes où elle a été remorquée en juillet pour y être démantelée. ----->La famille va enfin pouvoir commencer le processus du deuil... Romandie 3/11/2014
  7. Paris - Les drones qui ont survolé des centrales nucléaires d'EDF étaient vraisemblablement de petite taille, sans réel danger, mais la législation devrait constituer une barrière à l'exploitation de ces engins, estime Jean-Christophe Drai, directeur de Koliane et ancien président d'UVS France, l'actuelle Fédération professionnelle du drone civil. Question - Quel type de drone a été utilisé pour ces survols de centrales selon vous ? Réponse - Ce sont de petites machines utilisées beaucoup pour faire de la prise de vue. Ce sont pas des machines ne pouvant pas emporter plus de 2 kg de charge, sans grande autonomie, et la personne qui l'opère ne peut pas être loin. Elles sont opérées dans le scénario +S1+ défini par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Des gens les opèrent à vue, les récupèrent et s'en vont. Je ne vois pas le moyen de le planifier autrement. Donc le fantasme de faire exploser la centrale nucléaire avec ces machines est une ânerie. C'est plus un coup de pub, un coup d'esbrouffe, de la part de gens qui veulent faire parler de cela et le font très maladroitement car je pense que l'essai va être négatif. Q - Pourquoi ? R - Parce qu'ils sont en train de démontrer que ces drones peuvent voler n'importe où et n'importe comment, sans aucun contrôle. Donc, cela pose question. Deuxièmement, cela montre que les gens qui opèrent ce type de machines ne respectent pas la législation. Il y a un texte qui existe quand même. Aujourd'hui, ce texte est en train d'etre révisé. J'ai contribué au texte de 2012 (qui régit le secteur actuellement, ndlr). L'idée est de le faire évoluer sur les questions de formation. Aujourd'hui, n'importe qui s'improvise +école de drone+. L'objectif est que cela soit beaucoup plus réglementé à l'avenir. Le texte risque en effet d'être plus restrictif. Q - Y'a-t-il une parade pour éviter de tels épisodes ? R - Il est vrai qu'il y a une difficulté à contrôler ce type de machine. N'importe qui peut en acheter une sur internet, personne ne saura que vous l'avez acheté. C'est donc difficile parce que c'est petit. Il y a bien le brouillage, mais alors qu'est-ce qu'on brouille, sachant que tout le monde fonctionne sur les mêmes fréquences. Donc, il faut trouver des parades, mais la technologie n'en offre pas pour ce genre de choses. Quand nous avions écrit le premier texte réglementaire, nous avions beaucoup poussé pour avoir quelque chose de lié à la certification des drones et avoir une formation beaucoup plus poussée que celle que nous avons aujourd'hui. Cela permettrait de garantir un certain nombre de choses car nous ne pourrons pas mettre un gendarme derrière chaque opérateur. Opérer des drones relève de la responsabilité personnelle. Propos recueillis par Djallal MALTI. Romandie 3/11/2014
  8. Le nouveau puissant typhon Nuri a été filmé depuis la Station spatiale internationale, dimanche 2 novembre. Après le passage du puissant typhon Vongfong à la mi-octobre, qui a fait deux morts et une centaine de blessés, le Japon s'apprête à subir un nouveau typhon aussi puissant, Nuri. Il sera le vingtième phénomène cyclonique de la saison dans cette partie du Sud-Est asiatique. Le voici filmé depuis la Station spatiale internationale, dimanche 2 novembre. earthspace101 2/11/2014 Nuri, de catégorie 5 selon l'échelle de Saffir-Simpson qui en comporte cinq, s'est renforcé depuis les Philippines le 31 octobre, passant au-dessus des eaux chaudes du Pacifique. Il s'agirait déjà du typhon le plus puissant de l'année dans la zone. Tokyo, la capitale nippone, pourrait voir passer Nuri dans la nuit de mercredi à jeudi, avec une nette baisse d'intensité - catégorie 1 à 2 -, ce qui pourrait toujours provoquer de fortes pluies et des vents particulièrement virulents. La trajectoire de Nuri devrait pourtant épargner les terres habitées. En moyenne, 25 tempêtes tropicales se développent annuellement sur ce bassin, dont 16 atteignent le stade de typhon. Francetv info 3/11/2014
  9. Nouvel épisode orageux sur le quart sud-est de la France. La rivière la Lande à Chassiers (Ardèche), le 22 octobre 2013. (CITIZENSIDE / CLAUDE PETITJEAN / AFP ) Météo France a placé douze départements en vigilance orange, lundi 3 novembre. Pour l'alerte aux pluies et aux inondations, il s'agit de l'Ain, l'Ardèche, la Drôme, le Gard, le Rhône, la Saône-et-Loire. Pour les orages, il s'agit des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse. L'alerte au vent concerne l'Isère. Le bulletin d'alerte prend fin mardi à 16 heures. Cliquez sur l'image pour accéder au site et ainsi cliquer sur chaque département signalé en orange pour lire les informations relatives à chaque département. En Ardèche, premier département concerné par l'alerte, "les pluies vont progressivement s'intensifier (…), pouvant même prendre un caractère orageux à partir de cet après-midi. L'épisode va se poursuivre jusque dans la nuit de mardi à mercredi", indique Météo France. Les prévisionnistes attendent "150 à 200 mm d'eau en 24 heures, mais surtout 300 mm, voire plus, sur l'ensemble de l'épisode, soit en moins de 48 heures". Francetv info 3/11/2014
  10. Paris (AFP) - Le sort du barrage contesté de Sivens (Tarn) pourrait se décider à Paris, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, critique à l'égard du projet, ayant convoqué pour mardi une première réunion destinée à "trouver des solutions". "Le moment est venu de donner une suite au rapport que j'ai commandité", a déclaré dimanche la ministre, le gouvernement reprenant la main sur une affaire devenue un dossier politique brûlant après la mort d'un jeune militant écologiste lors d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Les conseillers généraux du Tarn réunis le 31 octobre 2014 à Albi (c) Afp Interrogée sur un possible arrêt du projet, Ségolène Royal a dit ne pas vouloir "se substituer" au conseil général du Tarn, maître d'ouvrage, mais elle a rappelé que "l'objectif de cette réunion est de trouver des solutions". Doivent se retrouver mardi à l'hôtel de Roquelaure les élus locaux, notamment les présidents du conseil général du Tarn et du conseil régional de Midi-Pyrénées, le préfet, et des techniciens de l'Agence de l'eau Adour-Garonne. "Nous allons examiner ensemble, avec les deux experts (auteurs du rapport), les différents scenarii possibles", a expliqué Mme Royal, qui a ajouté qu'elle recevrait jeudi et vendredi les ONG environnementales et les syndicats agricoles. "J'essaierai de faire converger des points de vue fort différents", a-t-elle assuré. Après plusieurs jours de silence du gouvernement, la ministre n'a pas ménagé dimanche ses critiques sur ce projet, qui vise à créer une retenue d'eau pour l'irrigation de terres agricoles. Le rapport, commandité en septembre par le ministère, dit que "les solutions alternatives n'ont pas été sérieusement étudiées, que les compensations environnementales ne sont pas suffisantes et qu'il y a une incertitude au niveau du financement, car les fonds européens ne peuvent pas intervenir pour financer une extension de l'irrigation", a-t-elle rappelé. "Il y a eu manifestement une erreur d’appréciation" et "aujourd’hui, une décision de construction d’un tel ouvrage ne serait plus possible", a-t-elle fait valoir. Vendredi, le conseil général du Tarn a entériné, sans vote, une suspension des travaux de ce barrage, qui depuis des années fait l'objet de recours juridiques contre son coût financier et environnemental. La durée de la suspension n'a pas été discutée. "On demande à l’État de prendre aussi ses responsabilités, la gestion de l'eau lui incombe! C'est un débat qui nous dépasse, qui est devenu une affaire nationale", a déclaré Didier Houlès, vice-président (DVG) du département. "Ce n'est pas un abandon", a-t-il toutefois ajouté. Sur le site, occupé depuis un an, le chantier a été de fait suspendu après la mort de Rémi Fraisse dans la nuit du 25 au 26 octobre. Dimanche, plusieurs centaines de personnes sont venues s'y recueillir, plantant des arbres pour recréer la zone humide. "Ce projet doit aller jusqu'au bout, il en va du fonctionnement normal de la démocratie", a dit lundi sur France 3 Jacques Valax, député et conseiller général PS, qui fera partie de la délégation, et menace de démissionner si le projet ne va pas à son terme. Un abandon "serait une erreur politique fondamentale, une nouvelle reculade du gouvernement", a-t-il ajouté, en référence au retrait de l'écotaxe. Du côté de France Nature Environnement, le réseau d'associations dont faisait partie le militant tué, on espère l'abandon pur et simple d'un projet jugé "surdimensionné". "Nous sommes heureux d'être reçus nous aussi vendredi, et nous espérons toujours être reçus par le président de la République et le Premier ministre, car cette affaire dépasse le seul périmètre de l'Ecologie", a dit le porte-parole de FNE, Benoît Hartmann. Pour la FNSEA, qui indique ne pas avoir encore été contactée par le ministère, "cette retenue d'eau, il faut la faire". "Nous sommes prêts à discuter des modalités techniques car les experts disent qu'il y a quelques manquements, mais en aucun cas de sa nécessité," a dit Dominique Barrau, secrétaire général du syndicat majoritaire des agriculteurs. Le député UMP Henri Guaino a jugé lundi qu'un arrêt révèlerait "un très sérieux problème d'autorité de l'Etat". Le rapport d'expertise, qui doit servir de base de discussion, recommande de poursuivre le projet car les travaux sont trop avancés. Mais il préconise de réduire le volume d'eau destiné à l'irrigation afin de minimiser l'impact environnemental. Sciences et avenir 3/11/2014
  11. Un riche homme d'affaire chinois veut créer un parc naturel et touristique afin de lâcher des loups en liberté. Ambitieux et coûteux, son projet est critiqué par des militants écologistes. Aux confins occidentaux de la Chine, l'homme d'affaires Yang Changsheng tend des saucisses à une meute de loups glapissants, sans redouter leurs crocs. Ces animaux, emblématiques de la minorité ethnique Ouïghour, ont été élevés par ses soins. d'affaires chinois Yang Changsheng nourrit ses loups dans son domaine des hautes montagnes du Tianshan, dans la province du Xinjiang (c) Afp "J'ai une profonde affection pour les loups", témoigne auprès de l'AFP M. Yang, établi dans les hautes montagnes du Tianshan, dans la région du Xinjiang au nord-ouest de la Chine. "Au début, c'était un loisir. Mais désormais, plus j'ai de loups, plus je veux en élever!" s'exclame ce Chinois de 63 ans, en glissant des pavés de viande de mouton crue à travers les barreaux des cages abritant ses bêtes. Dans les années 1950, les parents de M. Yang ont traversé 1.600 km depuis la province pauvre du Henan (nord de la Chine) pour s'installer au Xinjiang, vaste territoire aux frontières de l'Asie centrale et dont les Ouïghours, des musulmans turcophones, constituent la première ethnie. À l'instar des Yang, de nombreuses familles Han, la principale ethnie chinoise, ont rejoint le Xinjiang ces dernières décennies, au point que les Ouïghours sont passés sous la barre des 50% de la population locale, contre plus de 80% dans les années 1940. Le quadruplement de la population humaine dans la région, en l'espace de 60 ans, a réduit les espaces de vie des "loups gris", qui chassaient en meutes depuis des millénaires à travers les steppes, tandis que les battues contre eux se sont intensifiées. À l'inverse des Han, les Ouïghours révèrent les loups, dont la peau et les os sont censés porter chance. "Pendant des milliers d'années, notre ethnie a respecté le loup", assure Ahmatbarat, chauffeur de taxi à Urumqi, la capitale régionale. "C'est l'animal-totem des Ouïghours". De quoi en faire un symbole suspect aux yeux de Pékin, qui impute à une frange radicalisée des Ouïghours, islamiste et indépendantiste, la responsabilité des violences et attentats qui ensanglantent fréquemment le Xinjiang. Pour leur part, experts et organisations de défense des droits de l'homme accusent la politique répressive des autorités à l'égard de la religion et la culture ouïghour d'exacerber les tensions. Le domaine de Yang Changsheng, dans une vallée isolée parcourue de bergers à cheval, semble très éloigné des violences interethniques. Après avoir fait fortune dans la logistique, l'homme d'affaires, qui possède un aigle comme animal de compagnie, s'était mis à collectionner les spécimens de loups de Mongolie et de Russie. Il a rapidement fondé son propre élevage, une centaine de bêtes aujourd'hui, et entend dépasser les 1.000 naissances en captivité. Son objectif serait de lâcher ensuite ces loups dans un vaste espace naturel... pour en faire l'attraction d'un grand parc touristique, avec un hôtel en forme de château médiéval, déjà en cours de construction. "Je veux dire aux autorités : donnez-moi ces terres, je relâcherai des loups dessus et les gens afflueront pour les voir courir en liberté !", lance M. Yang avec enthousiasme". L'ambitieux projet, coûteux et controversé, ne rapportera pas d'argent, assure-t-il, affirmant n'agir que par passion pour la conservation du genre lupin. Sceptique, Yuan Guoying, militant environnementaliste et responsable de l'Association d'études écologiques du Xinjiang, redoute une exploitation très commerciale: "Il faudra bien que cette infrastructure génère de l'argent". Or, "les cadavres de loups et leurs dents se vendent très cher, leurs pattes et griffes font des cadeaux appréciés", explique-t-il. Les loups restent une espèce fragile, mais leur population a rebondi depuis les années 1980. La Chine a effectivement imposé des quotas de chasse dans de grandes réserves naturelles. Cette augmentation du nombre de loups a pour conséquence que l'espèce est désormais qualifiée de "menace" par les médias officiels, qui lui imputent 5.000 morts de bétail par an. La presse a également rapporté en août l'attaque nocturne d'un village par une meute, qui aurait tué six habitants. M. Yang tempère : "Les loups ont un sens aigu des représailles. S'ils s'en prennent à des gens, c'est d'habitude parce qu'ils ont eux-mêmes été visés et attaqués". Sur sa joue, une cicatrice à demi-effacée, souvenir d'un lointain coup de croc. Mais aujourd'hui, il connaît trop bien ses bêtes, sourit-il : "Mes loups pourraient bien attaquer d'autres personnes, mais pas moi !". Sciences et avenir 2/11/2014
  12. Des mesures urgentes s'imposent faute de quoi de nombreuses espèces d'oiseaux pourraient s'éteindre. Les Moineaux (à gauche), l'Alouette des champs (en haut à droite) et les étourneaux (en bas à droite) sont tous en baisse. Photo Mirror onLine L'Europe abrite 421 millions d'oiseaux de moins qu'il y a 30 ans et la gestion actuelle de l'environnement apparaît incapable d'enrayer l'hécatombe de nombreuses espèces récemment encore communes, alerte une étude, co-dirigée par l'Université d'Exeter (Dr. Richard Inger) et la Société Royale pour la protection des oiseaux (RSPB), publiée lundi par le journal scientifique Ecology Letters. Les scientifiques ont analysé les données de 144 espèces d'oiseaux européens, recueillies à travers de nombreuses enquêtes dans 25 pays différents. Les moineaux sont parmi les espèces les plus touchées. Cette disparition alarmante de la faune ornithologique européenne serait principalement liée aux méthodes modernes d'agriculture et à la disparition de l'habitat et de leur fragmentation. "C'est un avertissement qui vaut pour toute la faune européenne. La manière dont nous gérons l'environnement est insoutenable pour nos espèces les plus communes", explique Richard Gregory, de la Société royale pour la protection des oiseaux, qui a co-dirigé l'étude. Un déclin allant jusqu'à 90% a été enregistré chez 36 des espèces aussi communes que la perdrix grise, l'alouette des champs, le moineau et l'étourneau. Les scientifiques, qui recommandent l'application rapide de nouveaux schémas agricoles et la mise en place de zones vertes en milieu urbain, ont analysé les données des 144 espèces d'oiseaux, collectées en général par des observateurs bénévoles qui ont identifié et compté les oiseaux dans les zones où ils vivaient. Une note d'espoir : l'étude a également révélé que les populations de mésanges charbonnières, mésanges bleues, rouges-gorges et merles sont tous à la hausse. Les espèces rares telles que busards, les corbeaux, les vautours, les cigognes et les courlis de pierre ont également montré une augmentation au cours des dernières années, probablement en raison des efforts de conservation. Selon Richard Gregory, un des responsables de RSPB, Pour inverser le déclin, il est essentiel mettre en oeuvre des mesures conservatoires et en même temps améliorer la protection juridique de tous les oiseaux et de leurs habitats. Sciences et avenir 3/11/2014 - Mirror.co
  13. Le président français François Hollande a entamé une visite d'Etat de trois jours au Canada. Il a tenté de persuader le gouvernement conservateur canadien de rallier sa croisade pour l'environnement. M. Hollande, qui a atterri à Calgary peu après 18h00 suisses, a été accueilli à l'aéroport par M. Harper. Il est le premier président français à effectuer une visite d'Etat au Canada depuis celle de François Mitterrand en 1987. Sa première étape l'a emmené dans l'ouest du pays, en Alberta, riche province pétrolifère et fief du Premier ministre Stephen Harper. Son déplacement le conduira ensuite à Ottawa, Québec puis Montréal. canada21TV 20/10/2014 Romandie 3/11/2014
  14. Les centrales nucléaires sont suffisamment protégées contre des crues pouvant obstruer des barrages et ponts en raison de charriage et de matières en suspension. Des analyses de sécurité actualisées sur l’aléa dû aux crues le montrent. Les centrales nucléaires ont soumis ces analyses à l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN). Cette dernière avait requis ces analyses dans le cadre des dernières vérifications relatives aux études de sensibilité du test de résistance de l’Union européenne. Photo IFSN / ENSI.CH Les centrales nucléaires de Beznau, Gösgen et Mühleberg avaient soumis de nouvelles analyses sur l’aléa lié aux crues en décembre 2013. Une requête de l’IFSN se trouvait à la base de cette action. Désormais, le transport de matières solides a été pris en compte selon des exigences sévères et uniformisées de l’IFSN. Des débris flottants et le charriage peuvent causer des obstructions dans le secteur de ponts ou d’autres points étroits des rivières. Ils peuvent alors détériorer une situation liée à une crue. Cette thématique faisait déjà l’objet du test de résistance de l’Union européenne. Les analyses précisées ont montré que le niveau de la crue n’atteindrait pas des valeurs critiques. Pour ce faire, il a été supposé qu’un pont ou un barrage était complètement obstrué. Les débris flottants et le charriage ont été pris en compte. « Les hypothèses de risque du test de résistance de l’Union européenne pour les crues ne sont modifiées que marginalement par les nouveaux calculs. Les centrales nucléaires suisses sont suffisamment protégées contre des inondations avec de l’eau charriant des débris », explique Ralph Schulz, chef du domaine spécialisé « analyses de sécurité » de l’IFSN. Les centrales nucléaires suisses avaient démontré qu’elles étaient suffisamment protégées contre les effets de crues d’une période de retour de 10 000 ans. Des démonstrations de résistance aux crues avaient en effet déjà été requises et déposées après l’accident de Fukushima. Des calculs d’inondation en deux dimensions avec un transport fractionné de matières solides, combinant l’eau avec des matières en suspension et du charriage, avaient été remis. Ils ont sensiblement amélioré la qualité des données sur l’aléa pour les centrales nucléaires de Beznau, Gösgen et Mühleberg. « Les calculs d’inondation des centrales nucléaires de Beznau, Gösgen et Mühleberg sont désormais à un niveau égal, le plus actuel au niveau scientifique », souligne Ralph Schulz. La centrale nucléaire de Leibstadt fait état d’une protection très élevée contre les inondations externes. Sa position géographique surélevée et le bassin très large au nord du Rhin en sont la cause. Des analyses plus précises n’étaient donc pas nécessaires. L’IFSN avait confirmé en septembre 2014 – après examen des documents – que les centrales ont rempli la requête de mars 2013 en déposant des documents complets. L’autorité de surveillance continuera de suivre cette thématique et évaluera l’actualité des analyses de l’aléa dans le cadre des réexamens périodiques de sécurité des centrales. Projet sur l’aléa lié aux crues impliquant plusieurs services : L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) élabore actuellement avec l’Office fédéral de l’énergie (OFEN), l’Office fédéral de protection de la population (OFPP), l‘Office fédéral de météorologie et de climatologie (MétéoSuisse) des bases communes pour l’évaluation de l’aléa lié aux crues pour l’Aar et le Rhin. Le projet est réalisé sous la direction de l’OFEV. L’objectif consiste en l’élaboration de scénarios harmonisés et consolidés pour des événements extrêmes dus aux crues. Ces scénarios doivent reposer sur une base de données commune. Les services compétents s’en serviront pour évaluer les risques pour les constructions et les installations dans les secteurs concernés. Pour une information plus complète, vous pouvez lire aussi : Conditions météorologiques extrêmes : démonstrations des centrales nucléaires attendues fin 2013 Forum technique sur les centrales nucléaires : l’IFSN répond à des questions sur la chute d’avion et les inondations Plan d’action Fukushima 2014 : les travaux se poursuivent Centrales nucléaires et conditions météorologiques extrêmes : de nouvelles analyses plus complexes que prévu La menace due à des crues de l’Aar est réévaluée ensi.ch 3/11/2014
  15. Les pompiers de Pratteln (BL) ont dû intervenir samedi matin pour aider un âne qui était tombé avec son arrière-train dans une bouche d'égout. L'animal n'a subi que quelques blessures superficielles qui ont pu rapidement être soignées, indique la police lundi. Un âne a été retrouvé en fâcheuse posture samedi matin. On ignore encore pourquoi le couvercle de la bouche d'égout était n'était pas à sa place et comment l'âne y est tombé. Des clarifications sont en cours. L'aide des pompiers de Pratteln a été nécessaire pour dégager l'animal. Photos Police cantonale bâloise / ArcInfo Romandie 3/11/2014
  16. Christelle rentre d'un séjour merveilleux dans le Midi : dans ses yeux défilent toits de Provence et villages perchés, ifs et pins parasols, odeurs de lavande, mer, plage, soleil... Et patatras, tout s'évanouit devant la reprise du train-train quotidien, les immeubles gris de la ville, les trajets, le stress du boulot, les tracas de la rentrée. Elle se prend à rêver : "Si au moins je pouvais garder la forme que j'ai récupérée durant mes vacances (sans me doper pour autant !), cela serait plus facile pour faire face !" Pour mobiliser efficacement son énergie sans épuiser ses réserves, le Dr Lorrain conseille les plantes adaptogènes, en particulier le Ginseng. Du ginseng pour rester en forme plus longtemps. Konrad Wothe / AFP LE POINT 2/11/2014 : suite réservée aux abonné(e)s
  17. Tous ces anonymes dont on parle peu, lorsqu'on disserte sur la santé publique dans les ministères ou les médias, cherchent à se réapproprier leur santé, conscients que celle-ci est trop réglée et contrôlée d'en haut, qu'elle leur échappe, ou qu'elle s'étiole, faute de moyens appropriés à leur attente. Assortiment d'herbes médicinales utilisées en phytothérapie (illustration). GARO / Phanie / AFP Leur quête est légitime. Ils cherchent une solution naturelle à leurs problèmes de santé, et un traitement adapté à leur demande autant qu'à leurs besoins. Ils craignent l'allopathie, cette chimie de synthèse qui, même remboursée par l'institutionnelle Sécurité sociale, finit par les décourager, les rebuter, voire les faire fuir. À l'heure où l'on guérit l'hépatite C à coups de Sovaldi à 56 000 euros par tête de pipe, peut-on (et sait-on) encore traiter une digestion difficile, une prostate capricieuse, une acné ordinaire, un sommeil difficile, etc., sans sombrer dans la démesure ? Alors, oui, il y a les plantes ! C'est l'époque qui veut ça. La phytothérapie, héritière du savoir des anciens, a le vent en poupe. Mais de quoi parle-t-on ? La tisanothérapie, suffisante pour améliorer certains aspects de la santé, peut-elle suffire pour traiter des troubles importants et des maladies compliquées ? Suffit-il d'acheter un "truc" à base de plantes pour qu'il soit doté des vertus alléguées ? Existe-t-il des médicaments de plantes, restituant véritablement les propriétés pharmacologiques des molécules naturelles qui la composent ? Gadget ? Cache-misère ? Placebo ? Attrape-nigaud commercial ? Ou bien au contraire, l'émergence d'une vraie médecine de proximité, basée sur une démarche médico-scientifique éprouvée ? Existe-t-il, grâce à la phytothérapie, une voie du milieu qui concilie les exigences de la médecine basée sur les preuves, les progrès incessants de la connaissance en matière de physiopathologie (comprendre le passage de la bonne santé à la maladie), les impératifs de sécurité sanitaire et de protection du consommateur-client-patient, l'accès à des remèdes phytothérapeutiques actifs, faciles à prendre, bien tolérés, aux résultats reproductibles et au rapport efficacité/coût optimal ? N'en déplaise aux sceptiques, cette voie existe, depuis de nombreuses années déjà. Mais face à un système de santé de plus en plus centralisé, où la médecine de dispensaire se généralise à travers les centres de santé, tout un chacun est démuni pour trouver son chemin. Véritable parcours du combattant pour les uns, chemin de croix pour les autres, loterie et aléas du bouche-à-oreille pour la plupart, il est malaisé d'y voir clair et de trouver la solution à un problème de santé qu'il faut savoir nommer, comprendre et résoudre, tant au niveau de la plainte qu'à celui de ses racines profondes. D'ores et déjà, vous pouvez faire confiance aux nombreux professionnels de la santé qui ont acquis la compétence nécessaire en phytothérapie pour répondre à ce cahier des charges exigeant. Ils sont de plus en plus nombreux à posséder cette nouvelle culture médicale et à retrouver une vision globale de la santé. Ils disposent désormais d'une panoplie d'outils thérapeutiques qui mettent la phytothérapie au premier rang des médecines du quotidien, au service de l'humain. Les nouvelles méthodes d'extraction ont donné aux plantes médicinales un statut de médicament, non seulement réglementaire, mais également opérationnel. Il faut avoir cette exigence. Qui peut le plus peut le moins, mais, vous vous en doutiez, l'inverse n'est pas vrai. À l'heure où la France semble redécouvrir l'économie de l'offre après avoir été trop loin dans celle de la demande, la nouvelle phytothérapie ne pouvait se dispenser de diffuser ce savoir-faire auprès du plus grand nombre : rendre à chacun le pouvoir de comprendre et de décider le chemin approprié pour recouvrer la santé ; informer sur les solutions disponibles, sur la base d'une démarche médico-scientifique et d'une prise en charge personnalisée ; montrer comment la phytothérapie est la médecine première, à employer d'emblée, seule ou associée à l'allopathie ; déployer l'éventail de ses potentialités, dont celles de jeter un pont vers les autres ressources thérapeutiques globales (micronutrition, nutrition, ostéopathie, thermalisme, etc.) ; délivrer des réponses pratiques et concrètes accessibles à chacun. Faire du léger avec du lourd, sans jeu de maux mais avec la joie des mots... C'est l'objectif de cette nouvelle rubrique santé qui vous est désormais proposée sur Le Point.fr. Découvrez au fil des pathologies le riche univers de la phytothérapie clinique individualisée. Allez à l'essentiel, pour un usage simple et décomplexé des plantes médicinales. À partir d'un exemple clinique, comprenez la problématique et accédez à des solutions pragmatiques, accessibles dans toutes les bonnes pharmacies. Du problème à la solution : votre santé vous appartient. ----->Le seul problème avec cette intéressante rubrique : il faut être abonné au Point pour accéder à la totalité des articles qui font suite à ce billet du Docteur Éric Lorrain, phytothérapeute, baptisée "La rubrique santé du Dr Feetow". Le Point 29/10/2014
  18. La France et le Canada, unis dans une même politique. A peine arrivé au Canada, où il est en visite d'État de trois jours, le président Hollande a assuré dimanche que la France et le Canada étaient déterminés à s'unir sur les enjeux environnementaux. Par rapport aux "grands défis" internationaux, "et j'y ajoute le défi climatique, la France et le Canada ont décidé d'agir ensemble pour le bien de leur propre pays mais aussi pour le bien de la planète", a ainsi déclaré François Hollande. Stephen Harper et François Hollande, le 2 novembre 2014. ALAIN JOCARD / AFP Dans la petite localité de Banff où ils étaient réunis, à l'ouest de Calgary, le Premier ministre Stephen Harper a lui tenu a souligner la place de la France sur la scène internationale. "Vous jouez un rôle majeur sur la scène internationale, pendant les crises de sécurité, de pandémie et la lutte contre les changements climatiques, nous reconnaissons tous ici votre position personnelle et votre position comme pays leader dans le monde" a-t-il ainsi assuré. Des déclarations consensuelles qui tranchent sur la position traditionnellement en retrait du Canada lorsqu'il s'agit de réchauffement climatique. En effet, le pays s'est notamment retiré du protocole de Kyoto en 2011 et Stephen Harper était absent en septembre du sommet sur le climat organisé à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. François Hollande, qui organisera la prochaine Conférence climat (COP21) à Paris en décembre 2015, se présente en revanche en pointe dans ce combat. Dimanche, le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) a publié dimanche un rapport alarmant doutant de la capacité de la planète à limiter à moins de 2 degrés la hausse générale des températures et donc à réduire d'au moins 40% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. LE POINT 2/11/2014
  19. Selon "Le Parisien", les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie peuvent désormais utiliser leurs fusils à pompe pour neutraliser les drones. Les drones inquiètent, et les autorités comptent bien remédier à cela. Alors que de nouveaux survols de centrales nucléaires par des drones auraient eu lieu vendredi soir entre 19 heures et minuit, Le Parisien révèle ce dimanche que, désormais, les gendarmes auront le droit d'abattre les petits engins sans pilote lorsqu'ils approchent de sites nucléaires. Un drone, photo d'illustration. Bas Czerwinski / ANP MAG Ainsi, si les tirs restent interdits "en direction de l'îlot nucléaire et au-dessus du site dit conventionnel", comme cela a été formulé lors d'une réunion vendredi au ministère de l'Intérieur, les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) seront renforcés, et pourront se servir de leurs fusils à pompe pour neutraliser les drones à proximité d'une centrale nucléaire. Cité par le quotidien, un des participants souligne la difficulté de la nouvelle mesure, affirmant que "c'est un peu comme aller à la chasse au canard". [...] Le survol de sites nucléaires est néanmoins interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1 000 m d'altitude autour des centrales et est passible d'une année d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. euronews 1/11/2014 Le Parisien rappelle par ailleurs que les possibilités d'interception des drones restent très limitées, et que "seules les patrouilles des agents EDF et les rondes des gendarmes ont permis de détecter les drones". L'exécutif pourrait ainsi demander à EDF d'équiper les sites de caméras de vidéosurveillance, d'autant plus que la raison de ces survols est encore inconnue. LE POINT 2/11/2014
  20. Des Japonais particulièrement musclés étaient invités à participer à une compétition dimanche dans la préfecture de Fukushima. L'événement était organisé dans le cadre des initiatives destinées à soutenir les victimes de la catastrophe de mars 2011. Une trentaine d'hommes et de femmes ont assisté à l'événement organisé à Iwaki. Ils ont lutté dans six catégories, en individuel ou par équipe. Image NHK Dans une des compétitions, des équipes de sept hommes et femmes ont tenté d'être les plus rapides à tirer un camion sur une distance de 20 mètres. Dans une autre, les participants ont couru 40 mètres en portant dans chaque main une haltère de 60 kg. A l'initiative de l'événement, Satoshi Matsubara a déclaré qu'il avait organisé cette compétition car il a lui-même vécu le grand tremblement de terre du Hanshin de 1995, dans l'ouest du Japon. Il s'est dit heureux de voir les gens des zones affectées participer à l'événement. NHK WORLD 2/11/2014
  21. Le premier ministre japonais Shinzo Abe a participé à un exercice de préparation à un accident dans une centrale nucléaire (voir message précédent). Dimanche, M. Abe s'est réuni avec certains de ses ministres à la résidence officielle du premier ministre à Tokyo pour assister à cet exercice. Cet exercice a lieu tous les ans depuis 1999, année où s'est produit un accident dans une centrale nucléaire de la préfecture d'Ibaraki. Cette année, l'exercice suppose que les fonctions de refroidissement d'un réacteur de la préfecture d'Ishikawa ne répondent plus suite à un puissant tremblement de terre. M. Abe a déclaré l'état de d'urgence nucléaire après avoir reçu un rapport de l'accident. Il a émis un ordre d'évacuation à l'attention des résidents vivant dans un rayon de 5 kilomètres de la centrale. L'ordre se fondait sur les directives gouvernementales révisées après l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima en 2011. M. Abe a tenu une vidéoconférence avec des officiels d'un centre d'opérations d'urgence et des membres du gouvernement préfectoral d'Ishikawa. M. Abe a déclaré qu'il informerait le gouvernement local de l'évolution de la situation à la centrale et qu'il lui remettrait les derniers niveaux de radiation relevés par les systèmes de surveillance. Il a ajouté qu'il apporterait tout son soutien à l'opération. Cependant, certains problèmes ont été révélés par l'exercice de dimanche. La voix du premier ministre était inaudible lors d'une vidéoconférence au gouvernement préfectoral de Toyama. D'autre part, d'importantes vagues dans la préfecture d'Ishikawa ont rendu impossible l'utilisation de bateaux, à bord desquels les résidents devaient évacuer en raison de routes bloquées. NHK WORLD 2/11/2014
  22. L'agence japonaise du tourisme redouble d'efforts pour offrir de meilleurs services aux visiteurs étrangers en cas de catastrophe naturelle. Les touristes étrangers avaient été pris de panique en 2011 lorsqu'un puissant tremblement de terre puis un tsunami ont frappé le nord-est du pays. Nombre d'entre eux ne savaient pas comment réagir en raison de leur incapacité à parler la langue. L'agence a mis à disposition des visiteurs des applications pour smartphone qui envoient en différentes langues un message d'avertissement à l'approche d'un tremblement de terre ou d'un tsunami. Les touristes peuvent télécharger ces applications depuis des aéroports notamment. L'agence a par ailleurs rédigé des directives en quatre langues, dont l'anglais et le coréen, pour le secteur hôtelier et ses clients peu au fait des tremblements de terre et des tsunamis. NHK WORLD 2/11/2014
  23. Le gouvernement nippon organise un exercice de préparation à un accident survenu dans une centrale nucléaire de la préfecture d'Ishikawa. L'exercice a commencé dimanche. Quelque 3700 personnes, dont des résidents locaux et des officiels d'environ 150 organisations, devraient participer à cet exercice de deux jours. L'exercice suppose que les commandes de refroidissement de la centrale nucléaire de Shika, sur la côte de la mer du Japon, ne fonctionnent plus suite à un puissant tremblement de terre. NHK WORLD 2/1/22014
  24. Paris - Les ministres français des Affaires étrangères Laurent Fabius et de l'Ecologie Ségolène Royal ont appelé dimanche à une mobilisation universelle et immédiate sur le changement climatique, une menace grave pour la biodiversité, la sécurité alimentaire et la santé. euronews 2/11/2014 Ses premiers impacts sont ressentis partout dans le monde et le chemin actuel conduirait à une hausse des températures bien au-delà des 2°C acceptables, déclarent les ministres dans un communiqué, après la publication du nouveau rapport du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), la plus complète évaluation sur le sujet depuis 2007. Des solutions existent, avancent les ministres qui présideront la Conférence annuelle de l'ONU sur le climat fin 2015 à Paris, où un accord mondial et suffisamment ambitieux pour tenir le cap des 2°C doit être scellé par la communauté internationale. L'accord de Paris en 2015 devra apporter une réponse politique à la hauteur du constat des scientifiques, plaident M. Fabius et Mme Royal. Les prochaines étapes - la conférence de Lima en décembre prochain, puis la présentation des objectifs nationaux de réduction des émissions au début de l'année 2015 - seront décisives, ont -ils ajouté. Le président du Giec, Rajendra Kumar Pachauri, viendra mercredi à Paris présenter le rapport aux autorités françaises. Nous avons peu de temps avant que la possibilité de rester sous les 2°C ne disparaisse, a déclaré M. Pachauri dimanche à Copenhague, où le rapport a été rendu public. Nous avons les moyens de limiter le changement climatique et tout ce dont nous avons besoin, c'est de la volonté de changer, a-t-il affirmé. Le rapport du Giec, fruit d'un colossal travail de partage des connaissances des scientifiques du monde entier (800 auteurs principaux, 30.000 études passées en revue) doit servir de base scientifique aux responsables politiques dans les négociations internationales. Romandie 2/11/2014
  25. Copenhague - Le nouveau rapport de référence sur le réchauffement climatique, publié dimanche par le Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) précise l'ampleur du phénomène, ses causes, ses impacts et les scénarios pour rester sous les 2°C: Jean-Marc Jancovici Fanpage 28/9/2013 SIGNES DU RECHAUFFEMENT : - Températures: la moyenne globale à la surface de la planète a gagné 0,85°C entre 1880 et 2012; les trois dernières décennies ont été successivement les plus chaudes depuis 1850; la température à la surface des océans s'est élevée de 0,11°C par décennie entre 1971 et 2010. - Précipitations: hausse depuis 1901 aux latitudes moyennes de l'hémisphère Nord. - Acidification: l'acidité des océans a augmenté de 26%, en raison de l'absorption d'une partie des émissions de CO2 (30%) - Arctique: la surface moyenne annuelle de la banquise a diminué de 3,5 à 4,1% par décennie entre 1979 et 2012. - Antarctique: la surface moyenne de la banquise a augmenté de 1,2 à 1,8% par décennie entre 1979 et 2012, a baissé dans certaines régions de l'Antarctique - Océans: entre 1901 et 2010, leur niveau moyen s'est élevé de 19 cm CAUSES : - les émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES) sont plus élevées que jamais: en 2010, elles ont atteint 49 gigatonnes d'équivalent CO2; les énergies fossiles et l'industrie ont représenté 78% des émissions entre 1970 et 2010 ; - entre 1750 et 2011, les émissions cumulées de CO2 ont atteint 2040 gigatonnes; la moitié des émissions ont eu lieu au cours des 40 dernières années ; - les concentrations de GES (CO2, méthane et protoxyde d'azote) dans l'atmosphère sont les plus élevées depuis 800.000 ans. IMPACTS ACTUELS : - les systèmes hydrologiques ont été altérés par la modification des précipitations et la fonte des glaces, affectant dans certaines régions la disponibilité et la qualité de l'eau ; - les régions où les précipitations ont augmenté sont plus nombreuses que celles où elles ont diminué ; - la répartition, les migrations et la population de nombreuses espèces marines ou terrestres ont été modifiées ; - l'impact global sur les rendements agricoles est négatif ; - la fréquence des vagues de chaleur a augmenté dans des parties de l'Europe, de l'Asie et de l'Australie. EVOLUTION DES EMISSIONS : - 4 scénarios ont été modélisés: en l'absence de nouvelles mesures pour réduire les émissions , la planète suit le scénario le plus élevé, correspondant à une hausse globale des températures à la fin du 21e siècle de 3,7 à 4,8°C par rapport à 1850-1900 - le seuil de 2°C implique que les émissions cumulées ne dépassent pas environ 2.900 Gt de CO2 ; - le 2°C implique de réduire les émissions de 40 à 70% d'ici 2050 (par rapport à 2010) et de les faire disparaître en 2100 ; - réduire fortement les émissions exige des investissements de plusieurs centaines de milliards de dollars par an d'ici 2030 (efficacité énergétique, fourniture décarbonée d'électricité). IMPACTS FUTURS SUR LA NATURE : - le rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre aura des impacts graves, étendus et irréversibles ; - la région arctique continuera à se réchauffer plus rapidement que la moyenne de la planète ; - les vagues de chaleur seront plus fréquentes, les vagues de froid moins fréquentes sur la majeure partie de la planète ; - les changements concernant les précipitations ne seront pas uniformes: précipitations annuelles en hausse dans le Pacifique équatorial, aux latitudes élevées et dans les régions humides aux latitudes moyennes, baisse dans les régions subtropicales sèches ; - l'océan va encore se réchauffer et s'acidifier - l'élévation du niveau des mers va se poursuivre à un rythme encore plus élevé: elle pourrait aller de 26 cm à 82 cm, en fonction des émissions, entre 1986-2005 et la fin du 21e siècle; la hausse ne sera pas uniforme sur le globe ; - le volume global des glaciers, à l'exception de l'Antarctique, devrait baisser de 15 à 55% avec le scénario d'émissions le plus faible et de 35 à 85% avec la trajectoire la plus élevée ; - risques accrus d'extinction pour de nombreuses espèces (animales ou végétales) qui ne pourront pas se déplacer assez vite pour s'adapter. IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES : - la sécurité alimentaire affectée notamment dans les régions dépendant de la pêche ; - baisse des rendements céréaliers (blé, riz, maïs) dans les régions tempérées et tropicales ; - baisse des ressources d'eau potable dans les régions subtropicales sèches ; - risques accrus dus aux inondations, glissements de terrain, tempêtes ; - hausse des déplacements de population ; - risques de conflits accrus pour l'accès aux ressources. Romandie 2/11/2014
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