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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
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Ajaccio (AFP) - L'Assemblée de Corse a adopté samedi matin un Plan d'aménagement et de développement durable pour la Corse (PADDUC), destiné notamment à enrayer la bétonisation de l'île sous la pression de la spéculation foncière et immobilière. Le PADDUC a été adopté au terme de 48 heures de débats par les 38 voix (sur 51)de la majorité de gauche, moins une, et des nationalistes. L'une des 24 élus de gauche a voté contre. Les 12 élus de droite, qui avaient renoncé à participer aux débats vendredi après-midi, se sont abstenus. Le vote est intervenu au terme d'âpres négociations sur 167 amendements présentés sur ce document de 3.000 pages sur l'aménagement et de développement économique et social de l'île pour les prochaines décennies. L'Assemblée de Corse lors d'une session dédiée à une réforme sur le statut de résident corse le 24 avril 2014 à Ajaccio (c) Afp Les discussions ont longtemps achoppé sur les exigences des 15 élus nationalistes concernant trois points essentiels acquis lors du vote du projet de texte en janvier, mais qui ne figuraient plus dans la version définitive du document. Il s'agissait de la mention du "peuple corse" comme destinataire du plan, de la préservation des Zones naturelles d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF) et de la protection des espaces agricoles. Cheville ouvrière du plan, la conseillère exécutive de gauche chargée du PADDUC Maria Guidicelli, a inlassablement convaincu les élus de la validité de concepts comme les "espaces mutables" près des zones urbaines pouvant devenir constructibles. Les nationalistes sont demeurés fermement opposés à ce changement d’affectation concernant quelque 4.000 hectares de terres agricoles. France 3 Corse ViaStella 2/11/2014 Sciences et avenir 1/11/2014
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France : barrage de Sivens, les opposants ne désarment pas
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Environnement
Toulouse (AFP) - La décision de construire le barrage contesté de Sivens dans le Tarn, où les opposants organisent dans l'après-midi une marche de recueillement en mémoire de Rémi Fraisse, a relevé d'une "erreur d'appréciation", a estimé dimanche la ministre de l’Écologie Ségolène Royal. "Il y a eu manifestement une erreur d’appréciation", a déclaré la ministre lors du Grand Rendez-vous La Monde/i Télé/Europe 1, au lendemain de manifestations en hommage à Rémi Fraisse qui ont dégénéré à Nantes et Toulouse (une dizaine de blessés et une trentaine d'interpellations). Une manifestante lors du rassemblement à Nantes, le 1er novembre, en à la mémoire de Rémi Fraisse, tué sur le site de construction du barrage de Sivens (c) Afp "La durée de la réalisation, d’obtention d’autorisations, des délais, est beaucoup trop longue sur ce type d’équipement, ce qui fait qu’au moment où les travaux commencent, souvent les ouvrages sont périmés", a-t-elle expliqué. "Aujourd’hui, une décision de construction d’un ouvrage tel que celui-ci ne serait plus possible", a assuré Mme Royal. Interrogée sur un possible arrêt du projet, Ségolène Royal a dit ne pas vouloir "se substituer" au Conseil général du Tarn, maître d'ouvrage, mais la ministre a rappelé qu'elle recevrait les élus mardi à Paris pour "trouver des solutions". A Lisle-sur-Tarn, près de Gaillac, le projet vise à créer une modeste retenue d'eau de 1,5 million de mètres cubes - pour un coût d'investissement de 8,4 millions d'euros - afin de sécuriser l'irrigation des cultures. agenceinfolibreTV 2/11/2014 Le tout sous le regard médusé de badauds vaquant à leurs occupations d'un samedi de vacances scolaires, parfois pris au piège comme à Toulouse d'échauffourées qui se sont déplacées rapidement en plusieurs points de la ville. Le Premier ministre Manuel Valls a condamné "avec fermeté" ces violences, les qualifiant d'"insulte à la mémoire de Rémi Fraisse" tandis que le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a réprouvé des "exactions" et des "débordements inacceptables". Le coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée, François de Rugy, député de Loire-Atlantique, a aussi condamné "avec la plus grande fermeté" des violences qui "salissent la mémoire de Rémi Fraisse". Sciences et avenir 2/11/2014 -
Agir contre le réchauffement sans attendre
Admin-lane a posté un sujet dans Climat - Changement climatique
Copenhague (AFP) - Les experts sur le climat ont publié dimanche à Copenhague une évaluation mondiale dont le message est clair: face à l'ampleur du réchauffement, il faut agir vite pour réduire les émissions de CO2, ce qui est possible sans compromettre la croissance. "Nous avons peu de temps avant que la possibilité de rester sous les 2°C ne disparaisse", déclare dans un communiqué Rajendra Kumar Pachauri, le président du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), qui a réalisé la plus complète évaluation du changement climatique depuis 2007. Elle doit servir de base scientifique aux responsables politiques dans les négociations internationales devant aboutir fin 2015 à Paris à un accord global. Réunion d'experts sur les changements climatiques, le 27 octobre 2014 à Copenhague, au Danemark (c) Afp La communauté internationale s'est fixé comme objectif de maintenir la hausse globale des températures sous le seuil de 2°C, afin de limiter les impacts du changement climatique déjà à l'oeuvre et dont la vitesse est inédite. Pour garder le cap des 2°C, les émissions mondiales de gaz à effet de serre (CO2, méthane, protoxyde d'azote) doivent être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050, et disparaître totalement d'ici 2100, estiment les scientifiques. Cela implique de se détourner massivement des énergies fossiles, d'améliorer fortement l'efficacité énergétique, de limiter la déforestation, etc, et d'investir pour cela des centaines de milliards de dollars d'ici à 2030. Pour autant, ce tournant énergétique ne compromettrait pas la croissance mondiale, mettent en avant les experts (climatologues, économistes, océanographes, etc). Des efforts "ambitieux" de réduction de gaz à effet de serre feraient baisser de 0,06 point le taux annuel de la croissance mondiale, estimé entre 1,6 et 3% au cours du 21e siècle, avancent-ils. Cette estimation ne prend pas en compte les bénéfices économiques liés à l'atténuation du changement climatique (infrastructures, agriculture, pêche, santé, etc.). "Nous avons les moyens de limiter le changement climatique", a insisté M. Pachauri, pour qui "les solutions sont nombreuses et permettent un développement économique et humain continu". "Tout ce dont nous avons besoin, c'est de la volonté de changer", a-t-il ajouté. Youba Sokona, vice-président du Giec, souligne de son côté que "plus nous attendons pour agir, plus ce sera couteux". Et s'il n'était pas "contrôlé", le changement climatique aurait des impacts "graves, étendus et irréversibles", indique le Giec. Pour les auteurs du rapport, "limiter les effets du réchauffement climatique pose la question de l'équité et de la justice et est nécessaire pour atteindre un développement durable et éradiquer la pauvreté". Les experts soulignent que les populations les plus vulnérables, notamment celles des pays les moins développés, auront moins de moyens pour faire face aux impacts du réchauffement. Cette nouvelle évaluation globale est le fruit d'un colossal de partage des connaissances (30.000 études passées en revue, 800 auteurs principaux): c'est la cinquième publiée par le Giec après celles de 1990, 1995, 2001 et 2007. Elle reprend les résultats de trois rapports thématiques rendus en septembre 2013 (preuves du réchauffement), en mars 2014 (impacts) et en avril 2014 (mesures pour atténuer la hausse des températures). "L'atmosphère et les océans se sont réchauffés, les quantités de neige et de glace ont diminué, le niveau de la mer a augmenté", a résumé Thomas Stocker, vice-président du Giec. Moathib 6/10/2014 Sciences et avenir 2/11/2014 -
Une mystérieuse hécatombe chez les chauves-souris qui avaient tendance à trop flirter avec les éoliennes vient d'être résolue. Le mystère des hécatombes chez les chauves-souris à proximité des éoliennes a enfin été résolu. Des observations ont révélé que ces animaux sont surtout attirés lors de faibles vents et au clair de lune. Sciences et Avenir 20/10/2014 Les courants d’air engendrés aux abords des engins à l’arrêt ou au ralenti ressembleraient à ceux existants près des grands arbres où les chauves-souris viennent se percher et se nourrir. Le démarrage soudain des pales lors de rafales créerait des turbulences fatales à ces frêles animaux volants. Sciences et avenir 2/11/2014
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Pour s’assurer d’être autant disséminée que les quatre autres espèces d’Impatiens présentes aux alentours, Impatiens frithii, une fleur camerounaise, a trouvé une astuce imparable : tourner ses sépales à nectar "à l’envers" ! En se courbant légèrement vers le haut, la fleur oblige les passereaux à la butiner différemment. Ce qui aurait dû être un frein à son expansion s’est ainsi révélé une stratégie payante : ce faisant, du pollen se dépose sur le dessous, et non sur le dessus du bec, assurant qu’il ne se mélange pas avec celui des autres fleurs que l’oiseau butine. Sciences et Avenir 20/10/2014 Impatiens (les Impatientes ou Balsamines) est un genre regroupant 800 à 900 espèces de plantes herbacées appartenant à la famille des balsaminacées. Ce genre est largement répandu dans l'ensemble de l'hémisphère nord et dans les tropiques. Les espèces des régions tempérées produisent des fleurs à partir du début de l'été jusqu'au premier gel pour les annuelles ; les espèces tropicales fleurissent toute l'année mais les périodes de sécheresse prolongées peuvent leur être fatales. Malheureusement, comme tant d'autres espèces, animales comme végétales, Impatiens frithii à l'état sauvage est répertoriée comme espèce en voie de disparition sur la liste rouge de l'UICN "EN" après avoir été classée comme vulnérable (VU), en 2002. Cette plante est endémique du Cameroun. Son habitat est situé sur une zone d'occupation estimée à 10 km², et se trouverait uniquement dans deux localités fragmentées distantes de 100 km d'intervalle (montagnes Bakoss et sur Etinde ainsi qu'une partie du Mont Cameroun). Cette plante, d'une hauteur d'environ 15cm produisant des fleurs vivement colorées pousse plutôt en altitude (de 800 à 1700m selon son habitat) et est plutôt discrète sauf en période de pluies ou apparaissent de jolies fleurs rouge vif qui rappellent, pour leur forme, des épingles à cheveux. (Photo Current Biology, Bartos et al). Parmi les menaces : l'expansion humaine (agriculture) ainsi que l'abattage d'arbres auxquels cette plante est plus ou moins inféodée. (Photo Les Impatiens frithii sont une espèce épiphyte (non parasite) et poussent sur des arbustes ou des branches d'arbres inférieures. Crédit: Michael Bartos) Des mesures de protection et/ou de sauvegarde ont été prises ou sont en cours : extension de son habitat sur les pentes méridionales du Mont Cameroun y compris la région du mont Etinde, au contour 1000 m, juste en dessous de la gamme altitudinale de cette espèce. Un système de "réservoir" est également prévu dans les Mts bakossi où l'espèce a été trouvée. Sciences et avenir 20/4/2014 - Wikipedia - UICN
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Quand l'industrie s'inspire ou imite le monde animal et de la nature !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Insolite, cocasse ou dramatique, divers
En étudiant le serpent à sonnette, des chercheurs ont mis au point un nouveau type de robot capable de se frayer un chemin dans des zones inaccessibles aux machines roulantes. Au cours de cette vidéo, cet étrange serpent robot se déplace et grimpe aux arbres avec une grande agilité. Carnegie Mellon Modular Snake Demo | Engadget Expand 2013 12/11/2013 Futura Sciences 31/10/2014 -
Le Minioptère de Schreibers, une chauve-souris méridionale, a pour la première fois été découvert en Anjou. Bonne nouvelle : une chauve-souris appartenant à une espèce quasi-menacée a été découverte pour la première fois en Anjou (Maine-et-Loire). Déjà au printemps 2014, des enregistrements acoustiques réalisés sur la commune de Broc indiquaient la présence du minioptère de Schreibers. Mais celle-ci n'a pu être confirmée que le 19 septembre 2014, lors d'une capture de chauves-souris au nord d'Angers. Espèce menacée, le minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii) est pour la première fois présent en Anjou. CH'IEN LEE / MINDEN PICTURES / BIOSPHOTO / AFP Le minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii) est d'ordinaire plus coutumier des zones méridionales. Il est notamment présent au sud de l'Europe et de l'Asie, ainsi que sur les côtes nord du Maghreb, en Afrique du Sud et en Australie. En France, cette chauve-souris de taille moyenne (50 à 62 mm de long) vit dans toute la moitié sud de l'hexagone, ainsi que dans plusieurs régions centrales, le Maine-et-Loire excepté, jusqu'à cette année du moins. Reconnaissable aisément, le minioptère de Schreibers a le front bombé, de petites oreilles carrées, le museau très court et un pelage dense, gris-brun, plus clair sur le ventre. Il s'agit d'une espèce cavernicole qui reste dans des grottes toute l'année. En revanche, son habitat d'hiver peut être situé à plusieurs centaines de kilomètres de sa résidence d'été. C'est un cas unique en son genre : l'embryon du minioptère se développe juste après la copulation... mais s'arrête pendant toute la période d'hibernation. De plus, après la mise-bas (fin juin - début juillet), ce n'est pas forcément la mère qui allaite son petit : les femelles s'occupent aussi bien de la progéniture d'un autre membre de la colonie. Sciences et avenir 17/10/2014
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Manifestation à Alençon, contre le centre de déchets près du Haras du Pin
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Caen (AFP) - Fleuron de l'industrie du recyclage pour les uns, pollueur pour les autres: les procédures judiciaires se multiplient à l'encontre de Guy Dauphin Environnement (GDE), société en plein essor, grâce à son propriétaire Claude Dauphin, affréteur du Probo Koala, et bête noire des écologistes. L'actionnaire "ultramajoritaire" de cette société qui se présente comme le numéro deux du recyclage industriel en France, est aussi le PDG et cofondateur de Trafigura, géant néerlando-suisse du négoce de matières premières et affréteur du Probo Koala, le cargo qui avait déversé en 2006 des résidus toxiques à Abidjan y provoquant, selon l'ONU, la mort de 15 personnes et l'intoxication de milliers d'autres. Une décharge de la société Guy Dauphin Environnement, le 20 septembre 2014 à Nonant-le-Pin, dans le nord-ouest de la France (c) Afp Trafigura a toujours nié être responsable des intoxications. Et Claude Dauphin, qui a fait cinq mois de prison en Côte d'Ivoire dans cette affaire avant que ne soit signé en 2007 un accord d'indemnisation entre la multinationale et Abidjan, n'a jamais été renvoyé devant un tribunal pour ces faits. Mais les écologistes surveillent les activités florissantes de GDE, société non cotée, fondée en 1965 par Guy Dauphin, le père de Claude Dauphin, dont la famille travaille dans le ferraillage depuis la fin du XIXème siècle en Normandie. Le fils de Claude Dauphin, Guillaume Dauphin, est membre de son directoire. L'entreprise, basée à Rocquancourt (Calvados), assure avoir quasi septuplé son chiffre d'affaires en dix ans à un milliard en 2013, avec 4 millions de tonnes de déchets (essentiellement des métaux) et 1.100 employés sur 80 sites. Le sponsor des clubs de foot de Valenciennes et Caen affiche des résultats "positifs". "C'est un des fleurons du secteur qui a su profiter du marché", en rachetant d'autres entreprises et modernisant ses sites, "grâce à la capacité d'investissement exceptionnelle que lui donne l'appui inconditionnel" de Claude Dauphin, assure Alfred Rosales du Federec, la fédération française des industriels du recyclage. Depuis deux ans, les procédures judiciaires ternissent toutefois l'horizon dégagé par cette force de frappe. Lundi, la cour d'appel de Caen examine la décision du tribunal correctionnel d'Argentan en mai, de fermer le site de Nonant-le-Pin (Orne). Ce centre, situé au cœur d'une zone d'élevage équin de réputation internationale, devait être la plus grande décharge de résidus de broyats automobiles de France. GDE l'a ouverte légalement le 22 octobre 2013 avant que des opposants ne la bloquent deux jours plus tard et pendant près d'un an. Les forces de l'ordre les ont délogés le 6 octobre 2014. Mais en deux jours d'ouverture en 2013, GDE y a déjà déposé 1.856 tonnes de déchets, illégaux selon les juges, car contenant des morceaux de pneus qui n'auraient pas dû y être. Des expertises judiciaires sont toujours en cours sur le site et le tribunal des référés d'Argentan a condamné jeudi GDE à verser 20.000 euros de provision financière pour les financer. Entre-temps, le conseil régional de Basse-Normandie (PS-EELV) a demandé à l'unanimité un moratoire sur ce centre où la Direction régionale de l'environnement redoutait en 2007 un "risque de pollution de la nappe phréatique". "C'est incroyable que ce soit le plus moderne (des sites de ce type) qui soit la cible des bloqueurs. On se demande pourquoi on est les seuls à être ciblés. Les seuls", a commenté Hugues Moutouh, directeur général délégué de GDE depuis le 1er septembre, après avoir été son conseil, le 24 octobre sur France Bleue Basse-Normandie. GDE a investi 568 millions d'euros en 10 ans sur ses sites, a précisé à l'AFP celui qui fut conseiller technique de Nicolas Sarkozy avant d'être nommé préfet en 2009. Les concurrents, Sita (Suez), Veolia, De Richebourg ou Paprec, ont aussi beaucoup investi dans ce secteur en plein boom depuis 15 à 20 ans - depuis que l'enfouissement est plus coûteux que le recyclage - selon la Federec, mais "gangrené par une mauvaise traçabilité" selon l'association Robin des bois. Reste que sur les quatre principales procédures lancées récemment en France par France nature environnement (FNE) dans ce secteur, trois concernent GDE. Le Normand n'est pas le seul à "faire des bêtises. D'autres (entreprises) en font aussi mais pas à ce point-là", croit savoir Brahim Boufrou, enseignant à la tête d'un collectif de 12 associations riveraines de sites GDE, membre de FNE, et qui chassent les faux pas, pas toujours avec succès. Le tribunal correctionnel de Caen a ainsi éteint le 16 septembre l'action publique lancée contre GDE pour quatre décharges illégales de "déchets dangereux" dans le Calvados. "Un problème de prescription, pas de preuve", selon le parquet. Au moins 100.000 tonnes en tout, selon FNE qui a fait appel au civil. Quatre jours plus tard, le tribunal administratif de Caen a annulé un arrêté préfectoral d'août 2012 autorisant le "confinement" des résidus de broyage automobiles "irrégulièrement entreposés" sur l'un de ces quatre sites. Autre menace judiciaire à l'horizon, trois responsables de GDE, dont le président du directoire Bruce Monnier, et la société, ont été mis en examen en 2013 et 2014 pour une affaire "d'escroquerie" dans le pesage des déchets. Le préjudice "pourrait se monter à plusieurs millions d'euros", a indiqué mi-octobre à l'AFP le parquet. Parmi les parties civiles, la ville de Lyon et la société RBDH, affichent respectivement un préjudice de 514.000 et 950.000 euros. GDE "conteste fermement" les faits reprochés. Sciences et avenir 1/11/2014 -
Paris (AFP) - Le projet de construction du barrage de Sivens (Tarn) illustre l'équation de plus en plus délicate à résoudre entre la demande des prélèvements d'eau pour un usage agricole et la disponibilité de la ressource, une situation aggravée par le réchauffement. "Il faut faire des choix conciliant la protection de l'environnement et les activités économiques", a déclaré mercredi Ségolène Royal, qui a convoqué mardi une réunion avec les acteurs de la gestion de l'eau en France. Travaux de déboisement le 9 septembre 2014 sur le site de Sivens près de Gaillac (c) Afp "Qu'est-ce qu'on autorise comme prélèvements, à quel prix, au profit de qui ?", a interrogé la ministre de l'Ecologie, pour qui "ces questions doivent être posées courageusement, en transparence, avec des règles claires sur l'utilisation des fonds publics pour financer des barrages ou retenues d'eau". Selon Bernard Rousseau, expert à France Nature Environnement (FNE), "sur une grande partie de la France, les prélèvements sont supérieurs aux capacités de réalimentation". Car, poursuit le spécialiste, "au delà des chiffrages des hydrogéologues (...), il y a des pressions locales et il y a beaucoup d'autorisations de prélèvements qui ne tiennent pas compte de la réalité du milieu". Dans un rapport de 2013, le centre d'analyse stratégique (CAS), rattaché au Premier ministre, constatait "un déficit chronique" en eau dans les bassins Seine-Normandie, Adour-Garonne et Rhône-Méditerranée. Les auteurs soulignaient que "certaines régions (pouvaient) connaître d'importantes tensions sur la ressource à certaines périodes de l'année", surtout l'été (arrosage des cultures, des jardins, remplissage de piscines, activités touristiques, etc.). Mercredi, Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture, a d'ailleurs rappelé que "la question de la ressource en eau pour un certain nombre d'agriculteurs et de zones agricoles (était) aujourd'hui un sujet extrêmement sensible". "Les sécheresses de printemps se répètent et elles sont extrêmement dommageables, en particulier pour l'élevage", a-t-il relevé. Le CAS prévenait que les régions déjà en difficulté seraient aussi "les plus à risques" à l'horizon 2030 du fait de la baisse prévisible des précipitations futures et appelait à "favoriser une agriculture plus économe en eau". "Le secteur agricole, premier consommateur de la ressource, devrait fortement être touché" et il est "primordial de considérer ce phénomène comme structurel, en mettant en place des adaptations de systèmes de culture", affirmait le rapport. Le choix des semences ou des types d'arrosage peuvent être déterminants. Or, selon Bernard Rousseau, "face au changement climatique, au lieu de faire une mutation de l'agriculture, ce sont les solutions les plus classiques - +j'ai besoin de flotte, je fais un barrage+ - qui sont mises en place". La construction de ce type d'ouvrage d'art rencontre depuis longtemps des résistances dans les milieux écologistes, et parfois parmi les populations concernées. Si bien que des projets parfois avancés ne voient pas le jour. C'est le cas du projet de barrage de Charlas (Haute-Garonne), au pied des Pyrénées, qui a été stoppé en dépit d'un feu vert gouvernemental délivré en 2006. Le projet s'étalait sur 625 hectares, une dimension tout autre que la retenue de Sivens qui doit couvrir une trentaine d'hectares. "La question posée aux politiques, c'est quelle politique agricole par rapport à la préservation des ressources en eau", résume Bernard Rousseau. "Les décideurs doivent introduire dans leurs réflexions la notion de limite", insiste-t-il mais "la compagnie d'aménagement des côteaux de Gascogne (Ndlr, maître d'oeuvre pour la retenue de Sivens, présidée par des élus locaux) est une machine à faire des barrages". Enfin, dans un contexte de réduction des dépenses publiques, la question du financement de ces projets devient plus épineuse encore et s'ajoute aux critiques sur les redevances payées aux six agences de l'eau de l'Hexagone par les différents usagers (ménages, agriculteurs, industrie) qui prennent mal en compte les coûts de dépollution. Le projet de Sivens est évalué à plus de 8 millions d'euros, dont la moitié à la charge de l'Agence de l'eau. Selon le rapport d'experts commandité par Ségolène Royal, cet aménagement bénéficierait à une quarantaine d'agriculteurs. Sciences et avenir 31/10/2014
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Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Johannesburg (AFP) - Deux Vietnamiens ont été arrêtés vendredi soir à l'aéroport international de Johannesburg en Afrique du Sud avec une quantité record de 41 kilos de cornes de rhinocéros en soute sur un vol en transit entre Maputo au Mozambique et Hanoi, a annoncé la police. "C'est la plus grosse saisie de cornes de rhinocéros lors d'une opération en Afrique du Sud", ont souligné dans un communiqué commun la police et la douane sud-africaines, selon qui les cornes proviennent de rhinocéros tués en Afrique du Sud. Une campagne de sensibilisation pour démystifier les propriétés soit-disant curatives de la corne de rhinocéros à Hanoi, le 28 août 2014 (c) Afp Dans l'ensemble, "les cornes étaient encore intactes. Il y en avait 18 dans les bagages enregistrés en soute", a précisé le général Solomon Makgale, porte-parole national de la police sud-africaine (SAPS) à l'AFP. L'identité des deux prévenus de 25 et 26 ans, placés en détention, n'a pas été communiquée en attendant leur présentation à la justice lundi. "Ils pourraient être inculpés de transport, détention et trafic d'espèces menacées", a précisé M. Makgale. Le vol, en provenance de Maputo, la capitale du Mozambique, était effectué par la compagnie Qatar Airways et devait en principe faire escale une heure à l'aéroport d'OR Tambo et les passagers rester à bord, avant de repartir vers le Vietnam. Mais "nous avions reçu des renseignements très crédibles indiquant que des passagers de cet avion étaient à bord avec des cornes de rhinocéros et nous avons donc décidé de faire débarquer tout le monde pour enquêter", a indiqué M. Makgale. Un chien douanier spécialement entraîné a permis d'identifier les bagages suspects. Ce coup de filet est une victoire dans la lutte contre le braconnage de rhinocéros, impitoyablement tués pour leur corne depuis plus de sept ans. L'Afrique du Sud abrite encore autour de 20.000 de ces animaux, soit 80% de la population mondiale, mais le massacre s'intensifie d'année en année, avec plus de 730 rhinos déjà tués en 2014. Le célèbre parc national Kruger, frontalier du Mozambique, est la principale -- mais non la seule -- zone de braconnage intensif, au point que le gouvernement a commencé à déplacer certains rhinocéros vers des zones plus faciles à surveiller. La justice sud-africaine pour sa part commence à avoir la main très lourde. Un braconnier a été condamné en juillet à 77 ans de prison. La corne, réduite en poudre, est utilisée en médecine traditionnelle asiatique, notamment au Vietnam et en Chine. Elle est revendue au poids et vaut à peu près le même prix que l'or sur le marché final (plus de 37.000 dollars le kilo), selon des experts. .... Alors qu'il s'agit ni plus ni moins de kératine, comme celle dont sont composés nos ongles... Sciences et avenir 1/11/2014 -
France : barrage de Sivens, les opposants ne désarment pas
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Environnement
Albi (AFP) - Le conseil général du Tarn a suspendu vendredi pour une période indéfinie le chantier du barrage de Sivens, sans parler d'abandon et en demandant à l’État d'assumer ses responsabilités sur un dossier qui est devenu une affaire nationale. le poids d'une ombre 26/10/2014 Sciences et avenir 31/10/2014 -
Paris (AFP) - Le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, s'est refusé vendredi à donner le coût de la résiliation du contrat avec Ecomouv', précisant que des négociations allaient s'engager, avant un éventuel recours en justice de l'Etat. "Je n'avalise aucun chiffre. Il y a un dispositif contractuel. (...) L'Etat ne va pas payer comme ça, l'Etat va discuter, et si vous voulez un chiffre, et bien je vais vous dire, le moins possible", a indiqué M. Vidalies, interrogé sur RTL. L'Etat pourrait ensuite aller en justice, au motif que le contrat de partenariat public-privé (PPP) ne serait pas constitutionnel, pour la collecte d'une taxe. "C'est normal, dans les rapports contractuels, on ne saisit pas directement comme ça le tribunal. C'est pour ça, dans la lettre on évoque ce motif, et ensuite il va y avoir des discussions", a commenté Alain Vidalies. "J'ai parlé de la question de constitutionnalité, mais nous avons d'autres arguments", a-t-il ajouté. Selon M. Vidalies, c'est en fait la loi, instaurant la création de l'écotaxe, qui ne serait pas constitutionnelle. Il a notamment cité les propos de "l'un des meilleurs spécialistes en France" du PPP, lors de son audition devant la commission d'enquête sénatoriale sur ce contrat: "+un PPP ne doit pas déléguer une mission de souveraineté. (...) Concernant ce contrat, la question aurait mérité d'être posée au Conseil constitutionnel+". BFMTV 30/10/2014 Ecomouv' pourrait également demander le versement de 210 millions d'euros correspondant au loyer pour l'année 2014, ainsi que le remboursement des 650 millions d'euros investis pour la mise en place du dispositif - les fameux portiques - et 200 millions d'euros d'encours. Sciences et avenir 31/10/2014
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CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Sydney (AFP) - Le gouvernement conservateur d'Australie va récompenser financièrement les entreprises qui prendront des mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, quelques mois après avoir abrogé la taxe carbone, a-t-on appris vendredi. Baptisé plan "d'action directe", le texte a été validé vendredi par le Sénat et sera examiné le mois prochain par la Chambre des Représentants, où le gouvernement de Tony Abbott a la majorité. Le Premier ministre australien Tony Abbott lors de l'Assemblée générale de l'Onu le 24 septembre 2014 à New York (c) Afp Son objectif est de verser des indemnités financières aux entreprises polluantes, qui amélioreront leur efficacité énergétique. Cette mesure, promesse de campagne de Tony Abbott, intervient après la suppression en juillet de la taxe carbone, votée par le précédent gouvernement travailliste. "Nous avons tenu promesse en mettant en place un fonds pour la réduction des émissions, garantissant une action réelle et concrète pour atteindre nos objectifs, sans taxe carbone", a déclaré à la presse le ministre de l'Environnement, Greg Hunt. Selon un rapport scientifique publié le mois dernier, la Chine et les Etats-Unis sont les deux plus gros pays émetteurs de gaz à effet de serre, mais rapporté à la population, l'Australie arrive en tête des émissions par habitant. Ce fonds gouvernemental doté de 2,55 milliards dollars australiens (1,4 milliard d'euros) est un des volets de la politique de Canberra pour atteindre en 2020 l'objectif d'une diminution de 5% du volume des émissions de gaz à effet de serre de 2000. Bill Shorten, leader de l'opposition travailliste, a fermement critiqué le texte du gouvernement, estimant que "payer les pollueurs pour qu'ils continuent à polluer était une terrible politique". De leur côté, les Verts ont déclaré que l'exécutif n'avait "ni prévisions, ni preuves attestant que cette mesure permettrait de réduire les pollutions". ----->Sauf qu'avec la taxe cabone, c'est le pollueur qui paie... Et là c'est l'Etat, donc les contribuables, qui paie pour une hypothèse de diminution non certaine ! Sciences et avenir 31/10/014 -
C'est un événement rare : un bébé Kagou, une espèce d'oiseau menacée, est né aujourd'hui dans un parc allemand. Cet oiseau au plumage grisâtre d'environ 60 cm est endémique de la Nouvelle-Calédonie. Quasiment incapable de voler, il vit au sol. Voilà pourquoi le Kagou (Rhynochetos jubatus), seul représentant de la famille des Rhynochetidae est une espèce menacée. NICOLAS-ALAIN PETIT / BIOSPHOTO /AFP C'est un heureux événement, d'autant plus qu'il est rare : un petit Kagou (Rhynochetos jubatus) est né aujourd'hui jeudi 30 octobre 2014 au parc ornithologique de Walsrode, en Allemagne. En effet, l'oisillon appartient à une espèce menacée endémique de Nouvelle-Calédonie, seule représentante de la famille des Rhynochetidae. De plus, les naissances en captivité sont rares : cela ne s'était pas produit depuis 9 ans à Walsrode, qui est pourtant le plus grand parc ornithologique d'Europe. "Cette espèce n'est visible que dans trois établissements zoologiques européens, tous en Allemagne !", précise le forum Actu'Zoo, qui a annoncé la naissance sur sa page Facebook. Le petit Kagou né le 30 octobre 2014 en Allemagne. Facebook / Actu'Zoo Le Kagou huppé ou simplement Cagou (Rhynochetos jubatus) est une espèce d'oiseau qui mesure environ 55 cm, de couleur grisâtre, aux longues plumes occipitales, au plumage blanchâtre orné de barres sur les ailes. Il est presque incapable de voler. Il possède un plumage gris-bleu rayé de noir, un bec et des pattes rouges, ainsi qu'une coiffe qui lorsqu'elle se dresse nous montre un panache de chef indien... (Photo Scott Meyer / domaine public) Il vit entièrement au sol, que ce soit pour la chasse ou pour la reproduction et ne vole pas. C'est une faiblesse pour lui. Ses principaux prédateurs sont l'Homme, les chiens et les chats sauvages, les cochons, et les rats. C'est l'absence de prédateurs avant l'arrivée de l'Homme qui aurait conduit à la « perte du vol ». Cela lui procurait une économie d'énergie importante. En 1991, sa population était estimée à 654 individus. Le cagou est donc une espèce extrêmement menacée. Lorsqu'il se sent menacé il court rapidement et se cache. Il peut également ouvrir ses ailes en éventail et dresser sa huppe sur sa tête s'il ne peut pas fuir car il a un poussin avec lui. (Photo http://arys.free.fr/) Il possède une excellente vision. Il reste immobile, dressé sur une patte à l'affût du moindre bruit. Il est doté d'une rapidité impressionnante pour capturer ses proies. Il utilise parfois son bec pour fouiller des couches de feuilles mortes afin de trouver de la nourriture. Lorsque la nuit tombe, il s'installe dans un abri naturel Vivant en couple, un couple de cagou est établi pour la vie et vit sur un territoire variant de 5 à 30 hectares. Il se nourrit surtout de ver de terre, mais mange aussi quelques lézards et escargots. Chaque matin le couple chante afin de signaler sa présence. Les cagous poussent un cri matin et soir. Ce cri ressemble à un aboiement de chien disant « kagu ». C'est ce qui lui a valu ce nom-là par les autochtones. Son biotope est constitué de forêts denses et humides mais aussi de zones broussailleuses, toutes situées entre 100 et 1 400 mètres d'altitude. Le cagou est entièrement protégé. Il ne peut en aucun cas être commercialisé. Sa capture et sa détention sont strictement interdites. Il voit déjà son territoire empiété par les activités humaines, en effet les pistes de terre et les plates-formes peuvent constituer une barrière infranchissable pour le cagou, il se retrouve donc isolé et réduit à un seul territoire. Ils sont très vulnérables et c'est pourquoi le parc provincial de la Rivière Bleue dans le sud de la Nouvelle-Calédonie a mis en place un programme de mise en réserve et de gestion du territoire avec une élimination des prédateurs dans les zones les plus propices à sa conservation. Sciences et avenir 30/10/2014 - Wikipedia
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2 nouvelles espèces de lézards découvertes en Australie
Admin-lane a posté un sujet dans Reptiles, amphibiens....
L'Australie abrite un grand nombre d'espèces dont certaines nous sont encore inconnues. Heureusement, des scientifiques n'hésitent pas à se rendre dans des zones reculées pour faire avancer la science. Le Dr Conrad Hoskin de l'université James Cook est de ceux là. Alors qu'il se trouvait dans la forêt tropicale humide du Queensland, dans la région du Cap Melville, il a pu découvrir deux nouvelles espèces de lézards. Sa première découverte est le scinque arc-en-ciel du Cap Melville (Carlia wundalthini). Il mesure environ 10 cm et est actif durant la journée. Le scinque à lèvres rayées du Cap Melville (Glaphyromorphus othelarrni) est la deuxième trouvaille du Dr. Hoskin. Ce lézard peut atteindre 20 cm de longueur et sort à l'air libre au crépuscule. Le Dr Hoskin n'en est pas à sa première découverte dans cette zone. L'an dernier, il avait révélé l'existence de trois autres espèces de reptiles vivant dans la région du Cap Melville : la grenouille rocher, le lézard doré, et le gecko à queue feuillue. Sciences et avenir 31/10/2014 - Photos Docteur Hoskin, Université James Cook -
Le petit de la bernache nonnette défie la mort pour rejoindre ses parents
Admin-lane a posté un sujet dans Oiseaux
C'est un rite de passage impressionnant. Pour rejoindre leurs parents et survivre, les oisons doivent se jeter dans le vide depuis leur nid situé sur une falaise rocheuse du Groenland. Les petits de la bernache nonnette (Branta Leucopsis) sont des adeptes de la chute libre. Dans cette vidéo réalisée par la BBC (voir ci-dessous), on peut voir un oison sauter depuis une falaise haute d'au moins 120 mètres. Certains petits survivent à la chute, d'autres pas. Mais qu'est ce qui pousse ces oisons de quelques jours à se jeter dans le vide ? Une bernache nonnette et son petit en train de se nourrir. Walter Soestbergen / BIA / Minden Pictures / Biosphoto/ AFP Bien entendu, les oisons ne sautent pas dans le vide uniquement pour le plaisir de défier la mort. Ce comportement fait, en réalité, partie d'une stratégie de survie mise en place par cette espèce d'oie. La bernache nonnette a pris pour habitude de nidifier en haut des falaises rocheuses afin d'éviter les attaques de prédateurs comme le renard arctique. De plus, cette espèce est "nidifuge", autrement dit les petits ne doivent pas compter sur leurs parents pour se nourrir. Pour l'oison, l'unique moyen de survivre est donc de sauter dans le vide pour rejoindre ses parents et se nourrir. BBC 20/10/2014 Bien que stimulés par les cris de leurs mères, situées en bas de la falaise, certains oisons hésitent quand même un peu avant de sauter. Selon le réalisateur de la vidéo, il faut de 30 min à une demi-journée avant que certains petits osent se jeter dans le vide. Ce saut, à couper le souffle, n'est évidemment pas sans danger. Les oisons sont trop jeunes pour avoir des ailes suffisamment développées. Leurs chances de survie dépendent donc de la façon dont ils entrent en contact avec le sol. En atterrissant sur le ventre, la probabilité qu'ils s'en sortent est plus élevée. Une fois à terre, avant que leurs parents ne les rejoignent, les petits doivent, en plus, prendre garde aux renards attirés par les bruits de leurs chutes. Ce comportement peut sembler risqué pour l'espèce. Mais il y a, en fait, suffisamment d'oisons qui survivent à cette épreuve. La population de bernache nonnette a même progressé au Groenland. La Bernache nonnette (Branta leucopsis) est une espèce de palmipède appartenant à la famille des Anatidae et à la sous-famille des Anserinae. Elle tire son nom du plumage noir qui lui enserre la tête comme un voile de religieuse. Elle niche dans la toundra des îles arctiques et du Groenland et depuis quelques années plusieurs colonies nichent également aux Pays-Bas, en hiver elle migre en Grande-Bretagne, en Allemagne et aux Pays-Bas. La présence de la bernache nonnette est accidentelle en France sauf durant les hivers rigoureux. (Photo : Bernache nonnette à Helsinki. Ludovic Péron CC BY-SA 3.0) La reproduction a lieu au mois de mai, le nid est souvent placé sur une falaise rocheuse. Parfois la bernache nonnette niche près du faucon gerfaut qui éloigne les prédateurs terrestres. Le départ en migration a lieu au mois de septembre, l'espèce est très grégaire et se rencontre en grandes troupes sur les aires d'hivernage. La Bernache nonnette bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter. Depuis 2006, ces interdictions ne s'appliquent plus aux sujets nés et élevés en captivité pour rendre la réglementation française conforme au droit européen. La détention, l'achat, la vente des sujets nés en captivité sont donc libres sous réserve de prouver l'origine. Sciences et avenir 31/10/014 - Wikipedia -
Le Brésil a fait son entrée dans le secteur de l'énergie solaire vendredi en accordant son feu vert à la construction de 31 parcs solaires, dans le but de diversifier ses sources d'énergie. Très dépendant de l'hydraulique, le secteur est englué dans une crise provoquée par la sécheresse la plus sévère en huit décennies. Le régulateur brésilien de l'énergie Aneel a bouclé sa première adjudication exclusive d'énergie solaire vendredi. Il a conclu des contrats de fourniture sur 20 ans avec des sociétés qui investiront 4,14 milliards de reals (1,61 milliard de francs). Elles commenceront à alimenter le réseau national en 2017. Les 31 parcs solaires, les premiers projets à grande échelle au Brésil, auront une capacité totale de 1048 megawatts (MW). "Cette adjudication est un signal, pas seulement parce qu'elle marque l'entrée de l'énergie solaire au Brésil, mais parce qu'il s'agit de l'une des plus concurrentielles à ce jour", souligne Mauricio Tolmasquim, responsable de la société publique de recherche sur l'énergie EPE. Le prix définitif de l'énergie solaire est ressorti aux environs de 220 reals (85, 55 francs) par megawatt/heure, par rapport à un prix initial de 262 reals (101,9), soit une décote de 18%. "Il s'agit de l'un des prix les plus bas pour l'énergie solaire dans le monde", a ajouté Mauricio Tolmasquim. L'approvisionnement en énergie du Brésil est traditionnellement fondé sur un réseau de grandes centrales hydroélectriques. Mais près de trois années de précipitations inférieures à la moyenne ont épuisé les réserves d'eau et poussé le pays à rechercher de nouvelles sources d'énergie. ----->Outre la problématique du réchauffement climatique, la déforestation est aussi responsable de la diminution des précipitations... Pourquoi parce que les arbres retiennent l'eau dans leurs racines et en renvoient dans l'atmosphère par évapo-transpiration... Romandie 1/11/2014
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris - Le vice-président (EELV) de l'Assemblée nationale Denis Baupin a réclamé samedi un renforcement de la sécurité des centrales nucléaires françaises, confrontées depuis plusieurs semaines au survol de petits drones à l'origine mystérieuse. Survol de drones : priorité au renforcement de la sécurité des centrales nucléaires, lance M. Baupin dans un communiqué. Personne ne semble aujourd'hui en capacité d'identifier qui est l'origine de ces opérations, alors même que les appareils semblent de types et de tailles différentes, survolent des installations simultanément à plusieurs centaines de kilomètres de distance, et que rien ne peut garantir des bonnes intentions de ceux qui les manipulent, explique-t-il. Face à ces risques, la sécurité face aux agressions doit devenir une priorité pour les installations nucléaires, poursuit-il. Outre les mesures de renseignements et éventuellement de neutralisation des drones, des mesures structurantes devraient être mises en place, demande-t-il, avant d'énumérer : - bunkerisation des piscines - et ajout d'appoints indépendants en eau, - réalisation de +stress tests+ des installations nucléaires aux risques d'agression extérieure, de piratage informatique et de chutes d'avion, - et intégration de la sécurité (face aux agressions) dans les référentiels de sûreté (fonctionnement des installations) dont est responsable l'Autorité de Sûreté Nucléaire. Qu'on soit pour ou contre le nucléaire, tout le monde convient que la sécurité maximale est requise. Dans un monde géopolitiquement instable, il est d'autant plus nécessaire de mieux sécuriser des sites qui concentrent une potentialité d'impact aussi importante en cas d'agression, conclut-il. EDF a affirmé dans la semaine prévoir de porter plainte pour chacun de ces survols. Le survol des centrales nucléaires, interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites, est passible d'un an d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende. Le ministère de l'Intérieur a affirmé jeudi que ces survols, tous détectés, ne représentaient pas de danger pour la sécurité des installations survolées, qui sont censées résister à des secousses sismiques de forte magnitude ou à des crashs d'avions de ligne. Romandie 1/11/2014 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
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Paris - L'ONG Greenpeace et le réseau Sortir du nucléaire ont estimé samedi que le gouvernement devait sortir du silence et arrêter de minimiser le risque à la suite d'un nouveau survol de centrales nucléaires par des drones vendredi soir. L'ampleur de ces opérations et les moyens matériels utilisés sont de plus en plus inquiétants, explique dans un communiqué Yannick Rousselet de l'ONG. Le ministère de l'Intérieur doit maintenant sortir du silence et arrêter de minimiser le risque en répétant que ces survols ne posent aucun problème, affirme-t-il. Dans un communiqué, le Réseau Sortir du nucléaire a également dénoncé une attitude de déni de la part des autorités, attitude qualifiée d'irresponsable. Selon ce réseau d'associations anti-nucléaires, le crash d'un drone pourrait effectivement représenter une menace pour la sécurité des sites, tout comme l'éventualité d'un largage d'un explosif depuis un engin téléguidé. Un drone peut également servir à effectuer des repérages en vue d'une attaque aérienne de plus grande ampleur, avance Sortir du nucléaire. Vendredi soir, entre 19 heures et minuit, les centrales de Penly (Seine-Maritime), Flamanville (Manche), Saint-Laurent-des-eaux (Loir-et-Cher), Dampierre-en-Burly (Loiret) et Fessenheim (Haut-Rhin) ont été toutes survolées, ont indiqué à l'AFP des sources concordantes, selon un mode opératoire qui se répète depuis plusieurs jours. Dans son communiqué, Greenpeace indique que six sites ont été survolés la nuit dernière et non cinq: Fessenheim, Flamanville, Penly, Saint-Laurent-des-eaux, Dampierre mais aussi Belleville-sur-Loire (Cher). Sept autres centrales nucléaires françaises avaient déjà été survolées par des drones au cours du mois d'octobre, des incidents sans conséquences selon EDF, mais qui soulèvent à nouveau la question de la sécurité des sites liés à l'atome. Selon Greenpeace, un drone de taille moyenne peut porter une charge suffisante pour endommager le bâtiment de la piscine de stockage des combustibles irradiés. Le survol des centrales nucléaires, interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites, est passible d'un an d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende. Romandie 1/11/2014 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
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Paris - Le nouveau survol de cinq centrales nucléaires par des petits drones plonge les autorités dans l'embarras, le mystère restant entier sur les responsables de ces survols et sur leurs motivations. Vendredi soir, entre 19H00 et minuit, les centrales de Penly (Seine-Maritime), Flamanville (Manche), Saint-Laurent-des-eaux (Loir-et-Cher), Dampierre-en-Burly (Loiret) et Fessenheim (Haut-Rhin) ont chacune été survolées, selon un mode opératoire qui se répète depuis plusieurs jours. Un drone s'est également approché de celle de Belleville-sur-Loire (Cher), mais sans survoler à proprement parler la centrale ni son périmètre de sécurité, a précisé à l'AFP une source proche du dossier. Sollicités par l'AFP, le ministère de l'Intérieur et la gendarmerie nationale n'ont pas souhaité commenter. Et EDF, également interrogée, n'a pas souhaité confirmer cette information. Jeudi soir déjà, Penly ainsi qu'une autre centrale en Tarn-et-Garonne avaient été survolées, les deux vers 21H00, par des drones. Les engins n'avaient pas été neutralisés car ils ne représentaient pas de menace directe pour la sécurité des installations, avait assuré un porte-parole de la gendarmerie. EDF a affirmé dans la semaine prévoir de porter plainte pour chaque occurrence. Le survol des centrales nucléaires, interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites, est passible d'un an d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende. Sept autres centrales nucléaires avaient déjà été survolées par des drones en octobre, des incidents sans conséquences selon EDF, mais qui soulèvent à nouveau la question de la sécurité des sites liés à l'atome. La France est le deuxième producteur mondial d'électricité d'origine nucléaire. Le ministère de l'Intérieur a affirmé jeudi que ces survols, tous détectés, ne représentaient pas de danger pour la sécurité des installations survolées, qui sont censées résister à des secousses sismiques de forte magnitude ou à des crashs d'avions de ligne. Ces drones de petite taille, qu'on peut acheter facilement dans le commerce, ne représentent aucun danger. Parvenir à survoler une centrale nucléaire ne signifie pas que l'intégrité de l'installation est menacée, a insisté le porte-parole Pierre-Henry Brandet. Le drone en tant que projectile lui-même ne présente pas de danger en cas de chute sur une centrale nucléaire en raison de son faible poids, a confirmé à l'AFP Philippe Dupuy, adjoint à la direction Centrales nucléaires de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Qui plus est, dans les survols récents de centrales EDF, il s'agissait de mini-drones. Vu la taille de ces engins, il n'y a pas de menace avérée contre les installations en elles-même, a estimé un porte-parole de l'armée de l'Air française. Ces mini-drones de loisirs, téléguidés par un simple smartphone, sont trop légers, à moins de deux kilos pièce, pour emporter des explosifs. En revanche des drones plus sophistiqués, utilisés pour l'industrie et l'agriculture, seraient à même d'emporter des charges non négligeables. Greenpeace a appelé samedi l'Intérieur à sortir du silence et arrêter de minimiser le risque. Selon l'ONG écologiste, un drone de taille moyenne peut porter une charge suffisante pour endommager le bâtiment de la piscine de stockage des combustibles irradiés par exemple. Le vice-président (EELV) de l'Assemblée nationale Denis Baupin a réclamé un renforcement de la sécurité des centrales. Personne ne semble aujourd'hui en capacité d'identifier qui est à l'origine de ces opérations, alors même que les appareils (...) survolent des installations simultanément à plusieurs centaines de kilomètres de distance, et que rien ne peut garantir des bonnes intentions de ceux qui les manipulent, plaide-t-il. Voir ces engins survoler des centrales nucléaires, c'est déjà une chose, se demander ce qu'ils peuvent faire avec ces engins, c'en est une autre, s'était déjà inquiétée vendredi Emmanuelle Cosse d'Europe Écologie-Les Verts. Romandie 1/11/2014 -
Ils transmettent des maladies graves mais restent souvent méconnus du grand public. Découvrez qui sont les animaux minuscules dont il faut le plus se méfier. Le moustique tigre (Aedes albopictus) est le vecteur de maladies tropicales comme la dengue et le chikungunya dont le risque d'épidémie en métropole est bien présent. EID MEDITERRANEE/AFP Ils sont minuscules voire microscopiques et pourtant dangereux pour votre santé, puisqu'ils peuvent transmettre des maladies, dites vectorielles, susceptibles d’être graves et d’entraîner la mort : la paludisme, la dengue, la leishmaniose etc. Une piqûre de tique passe souvent inaperçue. Or elle peut être dangereuse, puisque elle est susceptible de transmettre par exemple la bactérie Borrelia, responsable de la maladie de Lyme. Cette maladie grave peut toucher plusieurs organes, principalement la peau, les articulations et le système nerveux. BLANCHOT Philippe / hemis.fr / AFP Plus de la moitié de la population mondiale est exposée au risque de ces maladies vectorielles, qui tuent chaque année un million de personnes. Avec l’augmentation des voyages, du commerce et des migrations, le nombre des personnes vulnérables s’accroît. La maladie de Chagas, potentiellement mortelle, est provoquée par un parasite du nom de Trypanosoma cruzi, qui se loge dans le triatome, une variété de punaise . Le parasite est transmis à l’homme par contact avec les déjections de cette punaise. ARDEA/MARY EVANS/SIPA Pourtant, ces maladies sont évitables, selon l'Organisation Mondiale de la Santé qui fournit quelques conseils simples pour s'en protéger : porter des vêtements longs, se faire vacciner, poser des moustiquaires sur les fenêtres, dormir sous des moustiquaires et utiliser des produits répulsifs. La peste, maladie mortelle, est causée par le bacille Yersinia pestis, et principalement véhiculée par le rat noir, qui la transmet à l'homme par un intermédiaire insoupçonné... la puce. Christian Gautier / Biosphoto Et surtout savoir reconnaître les petites bêtes susceptibles de vous transmettre ces maladies. Repérez-les dans les photos agrémentant ce texte. Le paludisme est dû à des parasites du genre Plasmodium transmis d’une personne à l’autre par des piqûres de moustiques Anopheles infectés. En Afrique, un enfant meurt du paludisme chaque minute. CDC-GATHANY / Phanie De manière plus inattendue, les gastéropodes d'eau douce du genre Bulinus peuvent aussi transmettre un parasite responsable d'une maladie : la bilharziose qui provoque douleurs abdominales, diarrhée et sang dans les selles. MARY EVANS/SIPA Sciences et avenir 30/9/2014
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Souvent confondu malgré lui avec les autres membres de la famille des Cucurbitacées, le potiron, star d'Halloween, est un drôle de légume d'automne qui possède certaines qualités nutritives. Sa cousine la citrouille exhibe une forme ronde de couleur orange-vive, quand le potiron affiche des traits plus aplatis. Si le potiron rouge vif d’Etampes approche le teint de la citrouille, le potiron jaune, lui, s’en détache pour vêtir une robe plus pâle et jaunâtre. Et si l’on vous propose un Bleu de Hongrie, ne vous attendez pas à manger un fromage… mais plutôt une belle variété de potiron originaire de Budapest ! (Photo potiron bleu de Hongrie. Jacqueline Louviot / domaine public) Michel Rialland, agriculteur et organisateur du concours national du plus gros potiron, pose sur deux specimens, le 02 octobre 2005 à la Mothe-Achard. AFP PHOTO FRANK PERR Le potiron, légume à la chair dense et généreuse, est composé à 95% d’eau ! Sa densité calorique est faible, c’est-à-dire qu’il occupe un volume important dans l’estomac mais ne fournit que 13 kcal pour 100 g. Et ses qualités ne se limitent pas à son pouvoir rassasiant. Il peut parfaitement s’intégrer à un régime pauvre en sel. Car 100 g de potiron n'apportent que 0,02 g de sel. Le potiron contient également des fibres alimentaires, à raison de 1,6 g pour 100 g. Leur action mécanique sur l’estomac offre une agréable sensation de satiété, et elles contribuent aussi au bon fonctionnement des intestins. Enfin, la couleur du potiron témoigne de sa richesse en ß-carotène, et la jolie Cucurbitacée contribue à couvrir près de 60% des besoins journaliers d’un adulte en vitamine A. Comme le potiron s’inscrit tout a fait dans un régime pauvre en sel, il peut être intéressant pour les personnes sujettes à l’hypertension artérielle. Le potiron a une teneur non négligeable en potassium – 11% des valeurs nutritionnelles de référence – et participe ainsi à couvrir nos besoins journaliers. Or ce minéral joue un rôle dans la régulation de la pression artérielle. Une étude a récemment montré l’effet bénéfique du potassium, lorsqu’il est apporté en quantité suffisante, contre le risque d’accident vasculaire cérébral sur une population de femmes ménopausées. Différentes varitées de Cucurbita maxima. Janeznovak CC BY-SA 2.5 Le ß-carotène, précurseur de la vitamine A, possède des propriétés anti-oxydantes qui participent à lutter contre les radicaux libres dans l’organisme. Riche en ß-carotène, le potiron pourrait bien être un bon allié pour prévenir l’apparition de certains cancers. A noter pour les fumeurs que certaines études épidémiologiques établissent une corrélation positive entre des apports élevés en ß-carotène et l’augmentation du risque de cancer du poumon. Si vous avez décidé de manger votre potiron plutôt que d’en faire un bougeoir pour Halloween, voici quelques conseils pratiques : • à l’achat, vérifier soigneusement l’état du légume et le choisir bien ferme, assez lourd, avec une peau terne, signe qu’il a été cueilli à maturité ; il peut se conserver entier plusieurs mois à température modérée dans une pièce bien aérée, mais une fois découpé, la magie prendra fin et votre potiron devra être consommé sous quelques jours, • seuls les éléments fibreux, la chair et les graines sont consommables et il faut bien peler la peau du potiron avant de le préparer. À chaque partie du potiron sa recette privilégiée : • les graines sont excellentes une fois ébouillantées, grillées à l’huile d’olive et légèrement salées ; • la chair agrémentera parfaitement une tarte au potiron, graines de courges et de tournesol ; • quant aux éléments fibreux accompagnés de la chair, une fois le tout broyé, ils peuvent servir de base pour une purée ou pour la fameuse soupe au potiron et aux châtaignes, celle qui nous réconforte et nous tient chaud les soirs d’automne sombres et pluvieux. Le potiron (Cucurbita maxima) est une plante de la famille des Cucurbitacées originaire des régions tropicales d'Amérique du Sud : Argentine, Uruguay, Bolivie, Chili. Elle est largement cultivée dans tous les pays chauds et tempérés. (Photo potiron rouge (orange) vif d'Etampes. Spedona CC BY-SA 3.0) Le potiron est largement cultivé comme plante potagère pour son fruit comestible à maturité. Le terme désigne aussi ce fruit consommé comme légume. C'est l'une des cinq espèces de courges les plus couramment cultivées. Tous les potirons se reproduisent par semis. Cette plante a été introduite en Europe et en Chine par les Portugais au XVIème siècle, comme toutes les courges (Cucurbita), d'ailleurs souvent confondues entre elles et même avec les gourdes (Lagenaria), déjà connues en Europe depuis l'Antiquité. C'est à Charles Naudin que l'on doit la distinction entre les différentes espèces, qu'il fit vers 1860, distinguant déjà 20 variétés de potirons. Différences entre citrouille et potiron : Il ne faut pas confondre les potirons et les citrouilles qui appartiennent à deux espèces différentes. Dans le langage courant, le terme de citrouille (courge de l'espèce Cucurbita pepo et de la sous-espèce Cucurbita pepo ssp. pepo) est plus ou moins synonyme de potiron (courge de l'espèce Cucurbita maxima). Ce sont tous deux des cucurbitacées, autrement dit, des courges. La citrouille est de forme ronde et de couleur orange. Son pédoncule est dur et fibreux, avec cinq côtés anguleux, sans renflements à son point d'attache. Sa chair est filandreuse. C'est elle que l'on utilise à Halloween. Le potiron est plus ou moins aplati, sa couleur va d'un orange rougeâtre au vert foncé. Son pédoncule est tendre et spongieux, cylindrique et évasé près du fruit. La chair du potiron est plus sucrée, savoureuse et moins filandreuse que celle de la citrouille. Dans le langage courant, ces différents termes sont souvent confondus. Le mot « courge » est un terme générique qui peut s'appliquer à toutes les variétés cultivées du genre Cucurbita. Si l'on veut être plus précis, voici les termes admis pour désigner les variétés des différentes espèces cultivées : - Cucurbita maxima : les potirons, les potimarrons, les giraumons, les kabochas - Cucurbita ficifolia : la courge de Siam - Cucurbita pepo : les courges, les citrouilles, les courgettes, les pâtissons - Cucurbita argyrosperma (surtout cultivée aux États-Unis) : la courge du Mexique - Cucurbita moschata : les courges musquées, la 'doubeurre' Sciences et avenir 31/10/2014 - Wikipedia
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Ce champignon qui menace tritons et salamandres
Admin-lane a posté un sujet dans Reptiles, amphibiens....
Un champignon d'origine asiatique pourrait décimer ces amphibiens. Il progresse à travers l'Europe et touchera bientôt les Etats-Unis. Depuis l'année dernière, au Pays-Bas, une épidémie mystérieuse a provoqué un déclin rapide des populations de salamandres et de tritons. Une équipe internationale a étudié le pathogène en cause et lance une alerte concernant sa probable introduction aux Etats-Unis. Ils appellent à prendre des mesures urgentes pour le contenir. Une salamandre de feu infectée, des lésions sont visibles autour des yeux. Frank Pasmans Les investigations menées par les scientifiques sur plus de 5.000 amphibiens dans le monde ont permis d'identifier le responsable de cette épidémie. Il s'agit d'un champignon baptisé Batrachochytrium salamandrivorans. Il est originaire d'Asie du sud-est et y existe probablement depuis plusieurs millions d'années. Son existence est mentionnée pour la première fois en 1861 en Thaïlande, au Viet-nam et au Japon. Il n'est pas pathogène pour les espèces locales qui sont infectées sans contracter de maladie. En revanche, les espèces européennes et américaines, qui n'ont pas été en contact avec le champignon et n'ont donc pas pu fabriquer d'anticorps contre lui, développent une maladie mortelle une fois infectées. Selon les chercheurs, qui publient leurs résultats dans la revue Science, seuls les salamandres et les tritons sont menacés, les autres amphibiens ne semblent pas sensibles à ce champignon. Il est très virulent avec une mortalité de 100% pour certaines espèces de tritons. Les analyses ont confirmé l'arrivée récente (l'année dernière) en Europe de Batrachochytrium. Actuellement il n'a été retrouvé qu'aux Pays-Bas et en Belgique mais l'épidémie continue de se propager. Une des premières victimes est la salamandre tachetée, dont l'extinction est évoquée. Les Etats-Unis et le reste du continent Nord-Américain sont pour l'heure indemnes mais le risque d'une introduction du champignon y est très élevé. Il a sans doute voyagé avec des animaux importés pour le commerce depuis l'Asie. Salamandres et tritons constituent en effet une part importante des ventes des animaleries depuis que les NAC (nouveaux animaux de compagnie) sont en vogue. Une mortalité de 100% pour le triton à taches rouge. Nicholas Caruso. Les scientifiques lancent une alerte afin d'établir d'urgence des mesures de surveillance des animaux importés même si la tâche apparait démesurée. Pour le seul triton à ventre de feu (Cynops orientalis), qui vient de Chine, les estimations indiquent que plus de 2 millions d'individus potentiellement porteurs sains du champignon ont été introduits aux Etats-Unis entre 2001 et 2009. Des tests en laboratoire ont montré que la mortalité était aussi de 100% pour de nombreuses espèces américaines volontairement infectées. Les chercheurs redoutent une épidémie majeure qui provoquerait l'extinction de plusieus amphibiens qui font par ailleurs face à de nombreuses autres menaces. Sciences et avenir 31/10/2014 -
Elus, écologistes et acteurs s'unissent contre la prospection de pétrole aux Canaries
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actu - Infos PETROLE
Madrid - Quatre plaintes ont déjà été déposées à Bruxelles pour tenter d'empêcher des prospections pétrolières du groupe espagnol Repsol au large de l'archipel des Canaries prévues fin novembre, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. Une plainte émane du Fonds mondial pour la nature (WWF), une de Greenpeace et les deux autres des conseils municipaux des îles de Lanzarote et de Fuerteventura, concernés au premier chef par les projets de Repsol. Le gouvernement a accordé à ce dernier à la mi-août un permis de prospection pétrolière à une cinquantaine de kilomètres au large des côtes des îles de ces deux îles. Valable pour trois ans, il autorise des forages exploratoires en pleine mer à une profondeur allant de 3 à 7 kilomètres. L'organisation de défense de l'environnement Greenpeace reproche à Madrid d'avoir d'avoir pris intentionnellement du retard pour classer Lanzarote et Fuerteventura parmi les zones naturelles protégées au niveau européen afin de pouvoir accorder son feu vert à Repsol. Cette démarche s'inscrit dans une campagne plus large menée par l'ONG qui a dépêché sur place l'Artic Sunrise et installé mardi une réplique de puits pétrolier de 6 mètres de haut. Pour sa part WWF estime dans un communiqué que ce projet viole plusieurs directives européennes portant sur la conservation de la faune et de la flore, alors que la zone concernée est connue pour la richesse de sa faune, notamment des cétacés. Les conseils municipaux de Lanzarote et de Fuerteventura dénoncent pour leur part une série d'irrégularités dans le permis accordé à Repsol et le fait que la recherche de pétrole puisse porter atteinte au tourisme, première source de revenus de l'archipel. La Commission européenne a confirmé avoir reçu quatre plaintes en rapport avec les projets d'exploration pétrolière aux Canaries, sans en préciser la teneur ni l'identité des plaignants. Toutes sont en cours d'enquête, a-t-on indiqué de même source. Le gouvernement des Canaries est aussi opposé à l'idée de prospections pétrolières. Il avait prévu un référendum sur la question le 23 novembre mais l'a suspendu en attendant que le Tribunal constitutionnel, saisi par Madrid, se prononce sur sa légalité. Repsol assure de son côté prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger l'environnement et met en avant les emplois que va générer la recherche d'or noir pour les Canaries, qui souffrent d'un taux de chômage supérieur à 30%. Romandie 31/10/2014