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Admin-lane

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  1. Selon un rapport du Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR), l'Amérique Centrale est une zone qui accumule les menaces et dont la population est soumise à un risque de plus en plus important de catastrophes naturelles. Inondations dues à des pluies diluviennes à La Libertad au Salvador le 17 octobre 2011 (c) Afp Le Salvador est le pays d'Amérique centrale le plus vulnérable aux catastrophes naturelles, avec 95% de ses habitants en situation de risque, selon l'UNISDR. Il est suivi par le Guatemala, avec 92% de sa population en situation risquée, puis le Costa Rica (85%), le Nicaragua (69%) et le Honduras (56%). Une menace qui a des conséquences économiques, avec 57 à 96% du PIB en danger selon les pays. Entre 1970 et 2011, une évaluation portant sur 32 catastrophes en Amérique centrale (soit un tiers du total survenu), a estimé les pertes à 68,9 milliards de dollars. De manière générale, "l'impact causé par les catastrophes naturelles est en hausse, malgré les progrès des gouvernements d'Amérique centrale pour réduire le pourcentage de population urbaine en situation de pauvreté", écrivent les auteurs de ce rapport. La région est une zone de "multiples menaces", souligne le représentant de l'UNISDR, Ricardo Mena, combinant sa situation fragile, sur une zone de rencontre de plaques tectoniques, avec une vulnérabilité face au changement climatique (le rapport classe la zone comme la deuxième plus vulnérable au monde, derrière l'Asie du Sud-Est). Le niveau de pauvreté qui y règne est également un facteur de "grande vulnérabilité face aux diverses menaces", selon le rapport : avec un peu plus de 45 millions d'habitants, l'Amérique centrale est passée de 11,2 millions d'habitants pauvres en zones urbaines dans les années 1990 à 14,5 millions en 2010. Avec une superficie de 523.000 km2, 2.830 kilomètres de côtes sur le Pacifique et 2.740 kilomètres face à la mer des Caraïbes, la région est constamment sous la menace d'ouragans et d'autres phénomènes météorologiques, comme la sécheresse ou les inondations, aggravés par le changement climatique. Elle est par ailleurs située sur la "ceinture de feu" du Pacifique, ce qui provoque régulièrement des éruptions volcaniques et des tremblements de terre. Sciences et avenir 30/10/2014
  2. La question du statut de l'animal a, pour le moment, été tranchée par les députés. Les animaux ne sont pas dotés d'un statut juridique propre. Mais ils sont désormais considérés comme "sensibles" et soumis au régime des biens corporels. Des membres de la SPA manifestent à Marseille, le 15 février 2014, en faveur d'un statut légal pour les animaux. CITIZENSIDE/DENIS THAÜS /AFP L'Assemblée nationale a adopté jeudi soir une disposition, déjà votée par les députés en avril, qui reconnaît aux animaux la qualité symbolique "d'êtres vivants doués de sensibilité", rejetant les amendements écologistes pour aller plus loin ou ceux de l'UMP pour restreindre la portée de ce texte. Au terme d'un débat animé mais moins vif que lors du premier passage dans l'hémicycle, les députés ont voté l'article alignant le code civil, qui considère les animaux comme "des biens meubles", sur les codes pénal et rural qui les reconnaissent déjà comme "des êtres vivants et sensibles". La mesure avait été critiquée aussi bien par certains défenseurs des animaux, qui estiment qu'elle est dénuée de portée pratique, que par la FNSEA, principal syndicat agricole, qui craignait qu'elle "ne remette en cause la pratique de l'élevage". Mais le principal syndicat agricole français voit désormais dans la rédaction du texte un moindre mal, car les animaux ne se voient pas doter d'une nouvelle catégorie, entre celle des hommes et celles des biens, comme l'avait demandé une vingtaine d'intellectuels en 2013. L'écologiste Laurence Abeille, qui a parlé d'une "modification cosmétique" de la loi, a échoué à faire adopter deux amendements afin d'accorder un statut juridique aux animaux, notamment en stipulant qu'ils doivent bénéficier de conditions conformes aux impératifs biologiques de leur espèce et assurant leur bien-traitance. Elle a été vigoureusement soutenue par la socialiste Geneviève Gaillard, également membre du groupe de protection animale qui prépare une proposition de loi sur le statut de l'animal. Mais le gouvernement, la rapporteur PS Colette Capdevielle, l'UMP, et l'UDI ont désapprouvé les amendements écolos. Un amendement, signé par plusieurs élus UMP et défendu par Guy Geoffroy, a également été rejeté. Il visait à réécrire l'article sur le statut de l'animal avec le motif affiché d'éviter tout "flou juridique susceptible d'être exploité par les détracteurs de l'élevage". "Cela viderait quelque peu le texte voté", a opposé la rapporteur. La modification législative adoptée au printemps faisait suite à une pétition lancée il y a près de deux ans par la fondation de protection animale 30 Millions d'amis, et qui a reçu le soutien de plusieurs intellectuels. Le projet de loi doit de nouveau être examiné par chacune des deux chambres, avant d'être définitivement adopté par l'Assemblée, qui aura le dernier mot. Sciences et avenir 31/10/2014
  3. En 2014, le trou dans la couche d'ozone est stabilisé à des niveaux proches de ceux des années précédentes au-dessus de l'Antarctique. C'est le 11 septembre que le trou dans la couche stratosphérique de l'ozone a atteint sa dimension maximale pour l'année 2014 avec 24 millions de kilomètres carrés. Il est moins grand que ceux constatés durant la période 1998-2006 et comparable a ceux mesurés en 2010, 2012 et 2013. Le trou de la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique le 11 septembre 2014. NASA En 1987, le protocole de Montréal a permis de retirer progressivement les CFC (chlorofluorocarbures) et le brome émis principalement par les systèmes de froids. Ces molécules décomposées par le rayonnement solaire, sont à l’origine de la destruction des molécules d'ozone par le jeu de réactions catalytiques. Leur retrait a permis de rétablir, en partie, la couche d'ozone qui nous protège des dangereux rayonnements ultraviolets. Les experts estiment qu'elle devrait retrouver ses niveaux d'avant les années 80 au milieu du siècle. La stabilité du trou d'ozone au-dessus de l'Antarctique témoigne de l'efficacité des mesures prises à Montréal. Il faut cependant tenir compte d'un autre facteur : l'augmentation de la concentration de CO2 atmosphérique contribue aussi au rétablissement de la couche d'ozone. Or, ce gaz a effet de serre accélère le réchauffement climatique. Bonne nouvelle pour l'ozone, moins bonne pour la planète à long terme. Enfin, depuis 2011 les scientifiques ont observé, phénomène nouveau, une déplétion de l'ozone dans la haute atmosphère au-dessus de l'Arctique, à l'opposé du pôle sud donc. Le phénomène n'a pas été constaté depuis mais des hivers rigoureux pourraient provoquer sa réapparition. La vigilance reste de mise. Sciences et avenir 31/10/2014
  4. Les autorités françaises ont suspendu vendredi le chantier du barrage controversé de Sivens, dans le sud-ouest du pays, cinq jours après la mort d'un manifestant lors d'affrontements avec les forces de l'ordre. Mais le projet "se fera", ont-elles assuré. L'assemblée départementale a pris "acte de l'impossibilité de poursuivre toute activité liée au déroulement du chantier sur le site de Sivens", a dit le président socialiste du conseil général du Tarn, Thierry Carcenac, lors d'un discours à Albi. Il a appelé "solennellement à l'apaisement, à la modération" alors que plusieurs manifestations, parfois tendues, se sont déroulées dans plusieurs villes du pays après la mort du jeune écologiste de 21 ans, Rémi Fraisse. D'autres manifestations sont prévues vendredi et samedi. Le jeune étudiant de Toulouse a été tué lors d'affrontements violents entre des manifestants et les forces de l'ordre sur le site de ce barrage. L'enquête pour expliquer les causes de sa mort s'oriente vers une grenade offensive tirée par les gendarmes. "On a décidé de suspendre les travaux (...) Sans définir de délai. Mais ce n'est pas un abandon", a assuré de son côté Didier Houlès, vice-président divers-gauche du conseil général. "Il n'y a pas de suspension définitive, le projet existe, se fera, il faut simplement prendre un peu de temps, que les gens s'apaisent", a renchéri un autre vice-président du conseil, Michel Albarède, sur BFM TV. Le projet de barrage destiné à sécuriser l'irrigation des cultures, au prix de la destruction d'une zone humide, va être révisé. Thierry Carcenac a ainsi appelé à mettre en oeuvre les recommandations d'experts mandatés par le ministère de l'Ecologie, notamment une réduction du volume d'eau destiné à l'irrigation afin d'en minimiser l'impact environnemental. A l'extérieur du siège du conseil général à Albi, quelque 200 opposants ont manifesté dans le calme, brandissant une pancarte "Non au barrage de Sivens, oui au moratoire, oui au débat public". Le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, qui regroupe de nombreux opposants au projet, a aussitôt indiqué qu'il resterait mobilisé jusqu'à l'obtention d'une suspension jusqu'en 2015 et a mis en garde contre tout passage en force. Associations et élus écologistes s'opposent à la destruction de 13 hectares de zone humide et dénoncent le coût du futur barrage, 8,4 millions d'euros. Le projet de barrage-réservoir, contesté localement depuis 2011, avait été approuvé en mai 2013 par le conseil général à une écrasante majorité. Romandie 31/10/2014
  5. Pékin - La Chine est prête à renforcer ses coopérations internationales dans la sûreté nucléaire, a indiqué à l'AFP un haut responsable chinois, alors que Pékin entend développer fortement ses capacités dans l'atome civil --et pas seulement dans ses provinces côtières. Ces questions de sûreté n'ont pas de frontières. Nous devons coopérer davantage avec nos collègues étrangers, nous sommes très ouverts à ces échanges, a souligné Liu Hua, vice-responsable de l'Administration de sûreté nucléaire chinoise. Pékin se dit notamment désireux d'intensifier la forte coordination avec la France, a-t-il insisté. La Chine importe des technologies nucléaires de France, et les régulateurs français ont déjà été d'une grande aide pour former nos équipes et pour établir notre propre système (de sûreté), a déclaré M. Liu, en marge d'une conférence internationale qui s'achevait vendredi à Pékin. EDF et le chinois CGN construisent actuellement deux réacteurs EPR à Taishan, dans le sud-est du pays, chantier gigantesque et emblématique. Dès les années 1980, une centaine de Chinois étaient venus se former en France avant de créer le noyau du système de sûreté nucléaire actuel du pays, et les liens restent très étroits, a abondé Jacques Repussard, directeur général de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Ce dernier, présent cette semaine à Pékin, a indiqué à l'AFP avoir conclu un nouvel accord pluriannuel de coopération avec l'homologue chinois de l'IRSN. La Chine compte 21 réacteurs en opération, et pas moins de 27 autres sont actuellement en construction, un essor à grande vitesse. Alors que les sites actuels se trouvent dans les provinces de la côte Est, loin des zones propices aux séismes, Pékin réfléchit cependant à construire des réacteurs à l'intérieur du pays sous de strictes conditions de sécurité, a confié M. Liu jeudi à l'agence officielle Chine nouvelle, sans donner de détails. Pékin dispose d'une autorité de sûreté nucléaire forte d'un millier d'employés, mais le pays arrivait en 20ème position en terme de sûreté dans un récent classement de 25 puissances nucléaires par l'ONG Nuclear Threat Initiative. La Chine fait pourtant des efforts considérables, son budget (dédié à la sûreté) bondit de 25% chaque année: les dirigeants considèrent que c'est un enjeu de stabilité politique, a nuancé M. Repussard. La réunion pékinoise --consacrée aux organismes scientifiques et techniques appuyant les autorités nationales de sûreté nucléaire-- réunissait cette semaine quelque 240 experts de 42 Etats membres de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique). C'était la troisième rencontre de ce type depuis 2007, et la première depuis la catastrophe de Fukushima au Japon. L'objectif est d'encourager une meilleure coordination en confrontant les points de vue et expériences des experts de ces organismes, a expliqué Jacques Repussard. Leurs jugements et connaissances scientifiques déterminent l'appréciation de la sûreté, mais les audits croisés menés entre Etats membres dans le nucléaire n'en tiennent pas suffisament compte, a-t-il regretté. Romandie 31/10/2014
  6. Paris - Les centrales nucléaires de Penly (Seine-Maritime) et de Golfech (Tarn-et-Garonne) ont été survolées jeudi soir par des drones, a-t-on appris vendredi auprès de la gendarmerie et d'EDF. Le survol de nuit de deux centrales par des engins de type drone a été détecté par les gendarmes chargés de la protection des centrales et par des employés, a déclaré un porte-parole de la gendarmerie. Ces engins n'ont pas été neutralisés car ils ne représentaient pas de menace directe pour la sécurité des installations, a-t-il assuré. Les incidents se sont tous deux produits vers 21H00, selon EDF, qui évoque un survol par des aéronefs assimilables à des drones. Comme dans les cas précédents, la société entend porter plainte, a-t-elle affirmé. Sept centrales nucléaires françaises avaient déjà été survolées par des drones au cours du mois d'octobre, des incidents sans conséquences, selon EDF, mais ont soulevé à nouveau la question de la sécurité des sites liés à l'atome. Le ministère de l'Intérieur a estimé jeudi que ces survols, tous détectés, ne représentent aucun danger pour la sécurité des installations survolées, qui sont censées résister à des secousses sismiques de forte magnitude ou à des crash d'avions de ligne. Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites. Il est passible d'une peine d'un an d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende. Romandie 31/10/2014
  7. Les ongulés des montagnes sont réputés pour leur aisance à évoluer sur des parois rocheuses abruptes... Les voilà qui escaladent même les barrages ! Les amoureux de la montagne le savent bien : les bouquetins et autres ongulés n'ont pas peur d'évoluer sur des pentes abruptes et caillouteuses. De là à leur prêter la capacité de gravir le mur vertical d'un barrage électrique... C'est pourtant une prouesse acrobatique qu'on ne peut plus leur contester quand on a vu la vidéo ci-dessous. AFP 13/10/2014 L'animal semble attiré par le sel qui recouvre les pierres du mur du barrage du lac Cingino, en Italie. Il s'agit d'un minéral essentiel à son organisme et que l'on retrouve peu dans la montagne. Cette femelle bouquetin et son petit se trouvent donc du côté italien des Alpes. Ils sont loin des maux qui touchent leurs voisins du massif du Bargy en France, qui sont atteints de brucellose et menacés d'abattage total. Pourtant un marquage GPS a récemment montré qu'un mâle avait franchi la frontière pour se reproduire avec les femelles du Bargy... Sciences et avenir 19/10/2014
  8. Le sort des gorilles des montagnes du massif des Virunga sera au cœur d'un documentaire qui sera diffusé le 7 novembre sur le désormais fameux réseau de VOD. Il a un prénom de tortue (ninja) mais c'est pour les gorilles que son coeur bat : l'acteur américain Leonardo DiCaprio s'est associé au service de vidéo à la demande Netflix pour produire un documentaire consacré aux gorilles d'Afrique de l'Est. L'acteur Leonardo DiCaprio participe à la marche pour le climat, le 21 septembre 2014 à New York. (TIMOTHY A. CLARY/AFP) Ces primates, qui appartiennent à une espèce menacée d'extinction, seront les "héros" de "Virunga", un film qui tire son nom du massif de RDC (République démocratique du Congo) où s'étend le plus vieux parc national d'Afrique. Situé aux confins du Rwanda, de la RDC et de l'Ouganda, le massif des Virunga est le dernier sanctuaire au monde des gorilles des montagnes, dont ne subsistent qu'environ 800 individus. TheLipTV 30/4/2014 Sciences et avenir 20/10/2014
  9. Deux virus détectés en Espagne déciment les populations d’amphibiens et commencent à se propager en Europe. Un triton alpestre atteint d'un virus qui se propage en Europe et provoque des hémorragies. Stephen Price Au moins trois espèces d’amphibiens ont quasiment été rayées de la carte au nord de l’Espagne, dans la réserve nationale de Picos de Europa (le pic de l’Europe). En cause : deux virus étroitement apparentés qui provoquent des hémorragies généralisées et des nécroses des membres. Plus grave encore des foyers épidémiques apparaissent dans d’autres parties de l’Europe laissant présager un sombre avenir pour les amphibiens dont les populations étaient déjà décroissantes depuis de nombreuses années. Il faudra beaucoup de chances aux visiteurs du Pic de l’Europe pour apercevoir un crapaud accoucheur commun, un crapaud commun ou un triton alpestre. Les trois espèces décimées par les virus identifiés en Espagne dès 2005. Trois autres espèces ont été sévèrement touchées aussi mais leurs effectifs restent viables. Un triton alpestre. Stephen Price. Les virus en question appartiennent à la famille des Iridoviridés. Ils sont connus pour causer des maladies chez les poissons et les reptiles et chez de nombreuses espèces d’amphibiens dans le monde. [url=Current Biology]L’étude, publiée dans la revue Current Biology[/url], est la première à documenter une infection d’une telle ampleur et avec de telles conséquences. Les scientifiques y notent l’émergence de virus connexes dans plusieurs parties d’Europe et s’inquiètent du fait qu’ils puissent affecter plusieurs espèces en même temps. "La capacité de ces virus à infecter plusieurs espèces signifie que certaines populations d’hôtes peuvent disparaître mais le virus persister car il y a un autre hôte sensible disponible” explique Stephen Price de l’université Catholique de Louvain. Les chercheurs ont même observé le cas d’un serpent infecté après avoir consommé un amphibien contaminé. Cela signifie qu’il sera très difficile de réguler l’épidémie. Autre facteur d’inquiétude : les populations affectées ne semblent pas capables de s’adapter aux virus même après plusieurs années. En effet, aucun rebond n’a été observé dans les effectifs des espèces du Pic de l’Europe. "Les virus ont des conséquences massives et parfois définitives sur leurs communautés d’accueil” écrivent les chercheurs. Une surveillance étroite des populations d’amphibiens en Europe est donc nécessaire pour suivre l’évolution des virus et prendre des mesures de préservation le cas échéant. L’étude publiée dans la revue Current Biology publiée en PDF (texte intégral en anglais) Sciences et avenir 21/10/2014
  10. Le chant de ce coq est unique (voir vidéo ci-dessous). Quel intérêt peut-il avoir à chanter comme cela très longtemps ? Et pourquoi entend-on le cocorico surtout le matin ? Mieux vaut ne pas choisir la campagne comme destination de repos si l'on tient à sa grasse matinée : le coq du voisinage ne manquera pas de réveiller tout le monde en chantant dès les premières lueurs de l'aube. Et le fier gallinacé (Gallus gallus domesticus) renouvellera son cocorico au cours de la journée. Alors imaginez quand ce coq a un cri particulièrement long... Comme c'est le cas de celui qui s'égosille dans la vidéo. Et quand on sait que poules et coq sont devenus des animaux de compagnie citadins en vogue, il y a certainement querelles de voisinage en perspective ! Aleece Ophelie 14/10/2014 Le coq ne se contente pas de pousser quelques petits gloussements comme la poule. Il lance son fameux cocorico plusieurs fois par jour. Pourquoi ? En fait, plus il est tonitruant, plus son cri traduira sa force et sa bonne santé. Ce qui lui permettra de se positionner hiérarchiquement dans le poulailler par rapport aux autres mâles, ainsi que dans tout le voisinage. D'où la joute sonore qui a lieu entre les rivaux dès qu'un coq entonne son chant. Peut-être est-ce aussi la raison pour laquelle le coq de la vidéo juge utile de garder la note particulièrement longtemps. Le chant du coq est également un bon moyen pour séduire son harem : les poules préfèrent se reproduire avec un mâle en bonne forme physique. Car d'une part cela signifie que ce dernier mange à sa faim et que son territoire offre suffisamment de ressources alimentaires pour accueillir une nichée. D'autre part, un mâle en parfaite santé doit posséder de bons gènes. Pourquoi tôt le matin ? Parce que c'est à ce moment-là de la journée que son cri retentit le mieux ! ... le son se disperse mieux quand l'air est frais. Or, c'est justement un peu avant le lever du jour (environ une demi-heure) que la température est la plus froide. Et comment savent-ils si l'on est au milieu de la nuit ou si le soleil va bientôt se lever ? Selon une récente étude menée par deux chercheurs japonais de l'université de Nagoya et parue dans la revue Current Biology, c'est tout simplement parce que les coqs disposent, comme nous, d'une horloge interne (ou rythme circadien), régulée par des hormones telles que la mélatonine. Sciences et avenir 21/10/2014
  11. Une étude parue dans la revue Plos One nous apprend que les éléphants seraient capables de détecter les chutes de pluie à plusieurs centaines de kilomètres de distance. Un éléphant d'Afrique dans le désert. Theo Allofs / Minden Pictures / Biosphoto/ AFP L'éléphant est un animal migrateur, constamment en mouvement, à la recherche d'eau et de nourriture, notamment dans le désert namibien particulièrement aride. Des chercheurs travaillant en Namibie ont constaté que, parfois, les éléphants changent brusquement de direction, sans raison apparente, pendant la saison sèche. Pour comprendre ce phénomène étrange, ils ont placé, entre 2002 et 2009 des dispositifs de repérage sur 14 éléphants. Chaque animal était membre d'un troupeau distinct, qui se déplaçait dans des zones différentes. Les scientifiques ont également suivi les déplacements des précipitations à partir des données de satellites météorologiques. L'analyse de ces informations et des déplacements des troupeaux montrent que les changements brusques de direction des éléphants sont en fait des tentatives de se déplacer vers les chutes de pluie. Plus surprenant encore : les éléphants vont en direction de précipitations situées assez loin, jusqu'à 240 kilomètres environ ! L'équipe de chercheurs n'a pas encore de certitude sur la façon dont les éléphants détectent la pluie. Ils supposent qu'ils sont capables d'entendre les coups de tonnerre ou la pluie frapper le sol. Des études précédentes ont prouvé que les éléphants peuvent entendre les sons basse fréquence, qui peuvent porter sur de longues distances. Des recherches futures devraient donc déterminer si les sons basse fréquence causés par les orages et les chutes de pluie peuvent être les signaux qui permettent aux éléphants de détecter les précipitations. Ces travaux ont une importance non négligeable. La protection et la conservation des éléphants est un enjeu écologique important. Dans cet optique, connaître les habitudes de déplacement des groupes d'éléphants est essentiel. Sciences et avenir 22/10/2014
  12. L'histoire tragique de ce bébé rhinocéros, victime du braconnage, a beaucoup ému des internautes en mai. Aujourd'hui, Gertjie va mieux. Son amitié avec un agneau a même fait de lui une star sur la toile. Le 8 mai 2014, les membres du centre des espèces menacées d'Hoedspruit, en Afrique du Sud, sont appelés en urgence. Gertjie, un rhinocéros de trois mois a été retrouvé près du cadavre de sa mère, abattue par des braconniers. Refusant de la quitter, le petit a dû être placé sous sédatifs pour être transporté au centre. Désormais, cet petit rhinocéros va mieux. Plus confiant, il n'hésite pas à se promener longuement à l'extérieur de son enclos, dans l'enceinte du parc, et à prendre des bains de boue. Pourtant, le défi était de taille à son arrivée au centre d'Hoedspruit. Car en l'absence de sa mère, il faut en effet nourrir l'orphelin jusqu'à ses 18 mois avec du lait maternisé, proche de celui de sa mère. Ce qui n'est pas rien quand on sait que Gertjie, désormais surnommé "Little G", ingurgite environ 25 litres de lait par jour ! Pour aider Little G, les membres du centre lui ont trouvé un compagnon. Lammie, un agneau (et non une chèvre), est donc devenu le partenaire de jeu de Gertjie depuis le mois d'août 2014. Pour l'équipe du centre de Hoedspruit, avoir un compagnon est très important pour un orphelin comme Gertjie. Cela lui permet de s'amuser mais surtout de minimiser les interactions avec les humains. L'objectif final étant de relâcher le rhinocéros dans la nature. En attendant, Gertjie est devenu une vrai star du web. Une caméra, reliée à internet, a même été installée pour filmer son enclos en direct. Son sort a d'ailleurs fortement ému et a permis au centre de recueillir de nombreuses donations pour aider à l'entretien du petit rhinocéros. Retrouvez dans la vidéo ci-dessous, l'histoire complète de Gertjie. HESCCheetahCentre 26/9/2014 Le rhinocéros est le plus gros mammifère terrestre après l'éléphant. Il peut mesurer jusqu'à 4 mètres de long et 2 mètres de hauteur et atteindre les 3 tonnes. Toutes les espèces de rhinocéros sont considérées comme menacées de disparition. Il existe 5 espèces : les rhinocéros blancs, noirs, indiens, de Sumatra, et de Java. 2013 fut une année record pour le braconnage. 1004 rhinocéros ont été tués, soit environ 3 par jour. Ces animaux herbivores sont essentiellement tués pour leurs cornes, qui auraient des propriétés curatives, et notamment aphrodisiaques, selon la pharmacopée asiatique... Alors que la corne est entièrement composée de kératine tout comme nos cheveux et nos ongles... Et ceux qui se rongent les ongles le savent : ce n'est absolument pas aphrodisiaque. C'est une croyance fausse, qui a la vie dure, et qui a mis en péril la survie de cet emblématique animal ! Sciences et avenir 23/10/2014
  13. Le gouvernement japonais et la Compagnie d'électricité de Tokyo, TEPCO, vont revoir le calendrier du démantèlement du réacteur 1 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Le calendrier actuel prévoit de débuter la procédure d'extraction des barres de combustible usagé de la piscine de stockage durant l'année financière 2017. Le retrait des barres de combustible fondu devait commencer trois ans plus tard. Le gouvernement et les responsables de TEPCO prévoient dorénavant de repousser le début du retrait des barres de combustible irradié jusqu'à l'année financière 2019, c'est-à-dire de le reporter de deux ans. Le début du retrait du combustible fondu serait quant à lui reporté à l'année financière 2025. Il serait ainsi repoussé de cinq ans. Les débris radioactifs accumulés dans l'édifice du réacteur 1 freinent les efforts d'enlèvement du combustible. Pour retirer le combustible usagé et le combustible fondu, des installations séparées, telles que des grues, doivent être assemblées sur le toit de l'édifice qui abrite le réacteur. Le calendrier actuel indique que le démantèlement complet de la centrale Fukushima Dai-ichi, qui comprend quatre réacteurs, prendra de 30 à 40 ans. nhk world 30/10/2014
  14. Les États-Unis comptent 59 parcs dont certains sont connus du monde entier. Cette chronique nous fera découvrir les Arches (plus de 2.000 arches sur ce site), Bryce Canyon (à voir les sublimes cheminées de fée formées par l'érosion), Antelope canyon et bien d'autres. Le célèbre parc de Yellowstone fera l'objet d'une chronique spéciale. Si les États-Unis sont riches en parc naturels, les plus spectaculaires sont sans conteste ceux de l’ouest du pays : Yosemite et Yellowstone sont connus du monde entier, mais je vous invite à parcourir aujourd’hui les extraordinaires sites de l’Utah et de l’Arizona, où les intempéries ont sculpté d’inimaginables merveilles naturelles. Découvrez avec moi Bryce Canyon, le lac Powell, Antelope, The Wave, le Grand canyon, Monument Valley, Canyonland et Arches. À quelques heures de route au nord-est des édifices démesurés de Las Vegas, la nature a édifié des millions de cheminées de fées, connues en anglais sous le nom de hoodoos. C’est l’extraordinaire Bryce Canyon, où l’érosion des cycles répétés du gel et du dégel a façonné des roches aux formes spectaculaires. Le marteau de Thor, une formation dans le parc National du Bryce Canyon. Sud-Ouest de l'Utah, États Unis d'Amérique. Luca Galuzzi CC BY-SA 2.5 Bryce Canyon n’est pas à proprement parler un canyon, c’est-à-dire une gorge creusée par une rivière, mais un vaste amphithéâtre formé dans le plateau de roches rouges propres à l’immense région connue sous le nom de « Grand escalier » qui commence au niveau du fond du Grand Canyon du Colorado et s’élève jusqu’à ce plateau. C’est un charpentier nommé Ebenezer Bryce qui a laissé son nom à cette merveille naturelle, visitée aujourd’hui chaque année par un million de personnes. Glen Canyon Dam, Lake Powell, et le pont, dans le nord de l'Arizona. PRA CC BY-SA 2.5 La crête de Coyote Buttes au Sud : magique, DrippingGoofball CC BY-SA 2.5) À partir de 1956, la construction du très contesté Glen Cayon Dam, barrage destiné à la production d’hydroélectricité et à la régulation du flot du fleuve Colorado, donna naissance à un immense lac, noyant le Glen Canyon et ses merveilles naturelles, ainsi que de nombreux vestiges amérindiens. Aujourd’hui, le lac Powell ainsi formé est un vaste terrain de croisières pour les bateaux de plaisance, dans un dédale de canyons submergés. Combien de merveilles ont disparu dans le processus, peu le savent mais des sites absolument inoubliables ont été préservés, comme, près de la ville de Page, les deux gorges connues sous le nom d’Antelope Canyon, des slot canyons, c’est-à-dire des canyons en fente. (Photos de gauche à droite : Vue de l'entrée de la Upper Antelope Canyon, Löffl / domaine public. Autre aperçu, un peu plus loin, Poco a poco CC BY-SA 3.0. Troisième photo, idem que la seconde. L'oeil de l'aigle, Antelope Canyon, Utah, USA, Poco a poco C BY-SA 3.0. Entrée arrière Antelope Canyon, Utah, USA, Poco a poco CC BY-SA 3.0) Antelope Canyon, dans la réserve de la nation Navajo, en Arizona, aux États-Unis. Meckimac CC BY-SA 3.0 La visite du Upper Antelope Canyon, le plus célèbre des deux, se fait aux alentours de midi, et durant les mois d’été, les seuls moments où le soleil est assez haut pour que ses rayons pénètrent jusqu’au fond du canyon, révélant des couleurs absolument irréelles. Ses formes étonnantes ont été créées par l’érosion de ce grès, connu sous le nom de Navajo sandstone, du nom de la tribu indienne qui habite cette région de l’Arizona. La visite de ces canyons ne peut se faire qu’avec un guide de la tribu des Navajos, pour laquelle ces visites constituent une ressource importante. Ce sont des flash floods, ou inondations instantanées, qui sculptent des vagues de roche. Le second canyon, Lower Antelope, est plus difficile d’accès, et une inondation soudaine en 1996 causa la mort de 11 personnes dont 7 Français. Plus spectaculaire encore qu’Antelope Canyon mais très difficile d’accès, une autre merveille de notre planète s’étend sur une petite surface, à quelques dizaines de miles de la ville de Page. Aucun balisage n’indique le chemin des Coyote Buttes (les buttes du coyote) et il faut près de deux heures de marche pour les atteindre. On estime que certaines des traces d’érosion relevées dans la région des Coyote Buttes sont celles de dinosaures, qui ont déformé les sables avant qu’ils ne soient convertis en roches de grès. (Photo La crête "magique" de Coyote Buttes, DrippingGoofball, CC BY-SA 2.5) C’est au centre de la partie connue sous le nom de The Wave, « la Vague », que les formes et les couleurs sont vraiment uniques. D’abord érodé par les crues soudaines, le grès navajo ne l’est plus que par les vents, dont les directions définissent les lignes harmonieuses des deux étroits bassins, quelques dizaines de mètres à peine qui constituent le cœur de la Vague. (Photo "The Wave" - ​​une formation de grès à la base de Coyote Buttes, Vermilion Cliffs National Monument, Arizona, BLM photo / domaine public) Le Grand canyon, souvent considéré comme une des sept merveilles naturelles du monde, mesure 450 km de long, jusqu’à 30 km de large, et peut atteindre une profondeur de près de 1.800 m. Il témoigne de deux milliards d’années d’histoire géologique de notre planète. Le grand Canyon proprement dit a été creusé par le fleuve tout au long de 17 millions d’années. (Grand Canyon vue de Pima point, Chensiyuan CC BY-SA 3.0) Le Grand Canyon a toujours été un lieu de pèlerinage sacré pour les Indiens Pueblo, Hopi ou Yapavai qui connaissaient son cours et ses nombreuses grottes. Il fut visité pour la première fois dès 1540 par un conquistador espagnol, Francisco Vasquez de Coronado, à la recherche des sept cités de Cibola, que l’on imaginait pavées d’or. Après des voyageurs mormons, ce fut le commandant Powell qui le premier descendit le fleuve. Le président Roosevelt, grand chasseur et amoureux de la nature, en fit une réserve de chasse, puis le Canyon devint un parc national en 1919. Merveille naturelle, le grand canyon est souvent victime d’immenses incendies, déclenchés naturellement par la foudre. Monument Valley vu depuis le John Ford Point, 200, un parc tribal Navajo situé sur la frontière entre l'Arizona (au sud) et l'Utah (au nord), aux États-Unis. Luca Galuzzi CC BY-SA 2.5) Monument Valley est un lieu mythique et a servi de décor à un grand nombre de films, comme ceux de John Ford, qui en tourna huit ici, dont La chevauchée fantastique... Nous sommes ici en territoire Navajo, un vaste parc tribal, l’équivalent indien d’un parc national. Des Indiens Navajos habitent encore au fond de la vallée. Agriculteurs ou bergers, ils vivent aussi de la vente de souvenirs. Une piste longue de 17 miles permet d’approcher pour les photographier les roches les plus célèbres, comme les Mitaines. Très souvent photographiés également, les Totem Poles. Seuls deux hommes ont escaladé un jour un de ces totems, Clint Eastwood et un autre acteur, pour le tournage de La Sanction. C’est un pionnier, Harry Goulding, qui s’était installé le premier, et qui, pour faire connaître ce site, alla jusqu’à Hollywood demander un rendez-vous à John Ford, qui assura la célébrité de Monument Valley. (Totem Pole Bernard Gagnon, CC BY-SA 3.0) Les fabuleux parcs d’Arches et de Canyonlands peuvent être découverts au départ de la petite ville, jeune et très animée, de Moab. Dans le parc de Canyonlands, les roches prennent des formes remarquables. La région des Needles est caractérisée par ses roches en forme de champignons. Un des plus beaux paysages du parc est celui de Dead Horse point, d’où l’on découvre les deux cours d’eau, le Colorado et la Green River, qui délimitent une région magnifique connue sous le nom d’Île dans le Ciel, Island in the Sky. On admirera aussi la Mesa Arch, qui encadre un paysage majestueux. (Photo Rocher en grès érodé, Canyonlands, Mav CC BY-SA 2.5) Enfin, le dernier parc que nous visiterons dans l’Utah, celui d’Arches, est beaucoup plus petit, mais c’est un des plus célèbres pour son rocher en équilibre, d’abord, le Balancing Rock, et pour ses sites d’escalade d’une beauté à couper le souffle. Il doit surtout sa notoriété à ses quelque 2.000 arches naturelles. Dans le parc national d’Arches, vous trouverez le Jardin d’Eden, le jardin du Diable, la Parade des Eléphants et la Fournaise Ardente. Les arches portent toutes un nom : Fenêtre du nord et Fenêtre du sud, Sand Dune, Arche brisée, Skyline, Double O. Dans le parc, les sentiers de découverte sont nombreux et conduisent aux sites les plus remarquables, parmi lesquels une des plus longues arches naturelles du monde, Landscape Arch, qui mesure 93 m de long. (Photo : Skyline Arch auParc national des Arches, en Utah dans l'Ouest des États-Unis, Sanjay Acharya CC BY-SA 3.0) Landscape Arch, avec près de 89 mètres de long, est la plus grande arche naturelle du monde. Lorax CC BY-SA 3.0 Enfin, la plus célèbre arche du parc attire chaque soir des dizaines de visiteurs et de photographes, confortablement installés pour attendre le coucher du soleil, qui teintera de rose et d’orangé la mythique Delicate Arch : elle est si reconnaissable qu’elle figure sur les plaques automobiles de l’État d’Utah. Delicate Arch, une des plus célèbres du parc, Cedric Gouyvenoux CC BY-SA 3.0 Futura Sciences 28/10/2014
  15. Bruxelles - L'Union européenne a décidé mercredi d'investir près de 650 millions d'euros pour des projets d'infrastructures énergétiques, dont la majorité dans les pays baltes et en Europe centrale. Les Etats membres ont accepté d'allouer 647 millions d'euros pour soutenir des projets d'infrastructure prioritaires, a indiqué la Commission dans un communiqué. Les fonds viendront du programme européen Mécanisme pour l'interconnexion en Europe. Selon la Commission, les projets vont permettre d'accroître la sécurité énergétique de l'Europe, de réduire l'isolement de plusieurs Etats membres par rapport aux réseaux de l'UE et contribuer à l'achèvement du marché européen de l'énergie. L'enveloppe la plus importante ira à un projet d'interconnexion gazière entre la Pologne et de la Lituanie, pour un montant de 295 millions d'euros. Une interconnexion électrique entre l'Estonie et la Lettonie bénéficie d'une aide de plus de 112 millions d'euros. Une autre en Lettonie obtient plus de 55 millions d'euros. Les interconnexions entre la France et l'Espagne bénéficient d'une assistance européenne de 3,2 millions, et un projet entre le Cotentin, en France et la région d'Exeter, au Royaume-Uni, de 7,2 millions. Sur plus de 30 projets, plus de 20 sont situés dans des pays baltes ou d'Europe centrale et orientale. Romandie 29/10/2014
  16. Paris - La conférence environnementale, un rendez-vous annuel initié par François Hollande, se déroulera finalement les 27 et 28 novembre, le ministère de l'Ecologie ayant annoncé plusieurs dates avant de la repousser à la fin du mois. L'ouverture solennelle de la conférence environnementale se fera à l'Elysée, puis il y aura les travaux thématiques sur deux jours, et en janvier le Premier ministre donnera la feuille de route pour l'année 2015, a précisé à l'AFP Ségolène Royal. La ministre de l'Ecologie et de l'Energie avait souhaité donner un autre format à ce rendez-vous, avec trois rencontres d'un jour organisées en novembre et décembre. Les trois thématiques retenues sont l'organisation de la Conférence climat de l'Onu à Paris fin 2015, les transports (mobilité durable) et les problématiques santé en lien avec l'environnement. Mais ces travaux étalés dans le temps ne donnaient pas satisfaction à certains participants, dont les ONG. J'ai répondu à la demande de membres du Conseil national de la transition écologique, je leur ai donné satisfaction, a expliqué Ségolène Royal. Les travaux réuniront parlementaires, collectivités, ONG, entreprises et syndicats, ainsi que des ministres, pendant deux jours. Des débats sur des mesures phare doivent avoir lieu et pour que la conférence apporte vraiment quelque chose, il faut qu'elle débouche sur des mesures concrètes, a confié à l'AFP Matthieu Orphelin, porte-parole de la Fondation Hulot. Pour lui, on en est plus aujourd'hui à défricher les idées. Des groupes de travail planchent déjà sur les trois thématiques retenues cette année. Lors de la première conférence environnementale en 2012, François Hollande avait annoncé la fermeture d'ici fin 2016 de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). L'an dernier, le président de la République avait fixé le cap de la transition énergétique que le pays doit accomplir en annonçant plusieurs objectifs, qui se sont retrouvés dans le projet de loi, voté en première lecture par les députés: réduction de 50% de la consommation finale d'énergie en 2050, baisse de 30% de la part des hydrocarbures dans la consommation énergétique, part du nucléaire ramenée à 50% de la production d'électricité. Il avait également acté l'instauration d'une contribution climat-énergie (taxe carbone) pour taxer les émissions de CO2, qui a été introduite dans le budget 2014. Romandie 29/10/2014
  17. Colombo - Une centaine de personnes ont été enterrées vivantes mercredi par des coulées de boue consécutives à de fortes pluies de mousson qui ont frappé une région productrice de thé du centre du Sri Lanka, a annoncé à l'AFP le ministre chargé de la gestion de crise. J'y suis allé. Ce que j'ai compris, c'est qu'environ cent personnes ont été enterrées vivantes, a dit au téléphone Mahinda Amaraweera, de retour de la région de Koslanda (Est). Il n'y a aucune chance qu'elles aient survécu, a-t-il ajouté. AFP 29/10/2014 Selon d'autres sources officielles le bilan provisoire s'élève à 16 morts confirmés. Le nombre de disparus était initialement estimé à quelque 300. Les coulées de boue se sont produites vers 07H45 (02H15 GMT). A ce moment, les écoles venaient d'ouvrir et les ouvriers travaillant dans les plantations de thé étaient censés être au travail, mais certains sont peut-être restés à la maison en raison du mauvais temps, a expliqué Sarath Kumara, porte-parole du Centre pour la gestion des catastrophes naturelles (DMC). Certaines maisons ont été ensevelies sous huit mètres de boue, a-t-il dit. Les secours, dirigés par l'armée, devaient tenter de retrouver les corps dès la levée du jour jeudi. Quelque 300 personnes dont les maisons ont été détruites ont été hébergées dans des écoles, où des secours leur sont prodigués. Le président Mahinda Rajapakse a ordonné aux troupes de déployer des équipements lourds pour accélérer le sauvetage. Mais l'utilisation d'engins lourds est difficile car les collines ont été rendues instables. Trois cents soldats supplémentaires ont été envoyés depuis, a indiqué l'armée dans un communiqué. Des unités de la police et de l'armée de l'Air ont également été déployées. La région est coutumière des coulées de boue. Les autorités avaient lancé de nombreux messages d'alerte pour demander aux habitants de se mettre à l'abri à la suite des fortes pluies de moussons survenues ces derniers temps. La plantation de thé de Meeriyabedda, située près de cascades réputées pour leur beauté et très connue dans le pays, a été durement frappée. Au moins 13 personnes avaient déjà péri dans des coulées de boue à Colombo et ses alentours en juin. Le saison des moussons apporte de l'eau vitale pour l'irrigation et la production d'électricité mais est la cause de nombreux décès, et provoque aussi souvent de gros dégâts. Romandie 29/10/2014
  18. Trop limitée géographiquement, accompagnée d'informations lacunaires, et même porteuse d'un message trompeur: Greenpeace tire à boulets rouges sur la distribution de comprimés d'iode qui a débuté lundi en Suisse. Et saute sur l'occasion pour réitérer son appel à l'arrêt des centrales nucléaires. Tous les dix ans, la Confédération fait parvenir gratuitement aux ménages vivant dans le périmètre des centrales helvétiques des comprimés d'iode offrant une protection en cas d'accident nucléaire. Cette année, près de 5 millions de personnes résidant dans un rayon de 50 km autour des centrales - au lieu de 20 km précédemment -, sont concernées. Devant la presse, Florian Kasser, chargé de la campagne nucléaire chez Greenpeace Suisse, a salué cette extension du périmètre de distribution (décidée par le Conseil fédéral suite à la catastrophe de Fukushima). Mais il estime qu'elle n'est pas suffisante. En cas de vent défavorable, les effets d'un accident nucléaire pourraient se faire sentir bien au-delà. Dès lors, "toute la Suisse devrait être couverte" par l'opération de distribution, affirme l'écologiste. Autre faiblesse du concept fédéral de distribution de comprimés d'iode, qualifié d'"absurdité criante" par Greenpeace: les personnes résidant dans le sud de l'Allemagne, "à l'ombre de la tour de refroidissement de la centrale de Leibstadt", ne bénéficient pas des précieuses pastilles, affirme M. Kasser, balayant l'argument selon lequel la protection des voisins allemands n'est pas du ressort de la Suisse. Les comprimés d'iode "permettent uniquement de lutter contre le cancer de la thyroïde", ajoute Alfred Weidmann, membre de la direction des Médecins en faveur de l'environnement. Cette substance ne résout donc pas le problème des autres atteintes dues aux radiations. Dans ce contexte, "la déclaration officielle selon laquelle la prise de comprimés est une bonne mesure de protection en cas d'accident nucléaire est trompeuse". Abondant dans le même sens, Florian Kasser estime que les autorités helvétiques se contentent d'offrir une solution incomplète aux citoyens, sans l'assortir d'une communication spécifique sur les autres mesures à prendre en cas de catastrophe. Romandie 28/10/2014
  19. Tous les dix ans, des comprimés d'iode sont distribués préventivement à la population dans le voisinage des centrales nucléaires suisses. Le Service d'approvisionnement en iodure de potassium, ATAG Organisations économiques SA, est responsable de la distribution sur mandat de la pharmacie de l'armée, base logistique de l'armée / affaires sanitaires. La « hotline Comprimés d’iode » est joignable du 27 octobre au 5 décembre 2014 : du lundi au samedi, de 8 à 18 heures : 0848 44 33 00. Des comprimés d’iode (Iodure de potassium 65 AApot) sont distribués tous les dix ans à la population résidant autour des cinq centrales nucléaires suisses. Il s’agit d’une mesure préventive visant à protéger la population en cas d’incident survenant dans l’une des centrales nucléaires suisses (Beznau 1, Beznau 2, Gösgen, Leibstadt et Mühleberg). En janvier 2014, le Conseil fédéral a élargi le rayon de distribution directe à la population, le faisant passer de 20 à 50 kilomètres. La prochaine distribution de comprimés d’iode se fera entre le 27 octobre et fin novembre 2014. ensi.ch 28/10/2014 - kaliumiodid.ch/fr
  20. L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a actualisé les exigences aux réexamens périodiques de sécurité des centrales nucléaires. Dans l’intérêt de la sécurité, l’IFSN a renoncé à définir de manière générale les notions d‘« état de la technique de rééquipement » et d‘« état de la science et de la technique ». Les exigences aux réexamens périodiques de sécurité étaient jusque-là inscrites dans la directive HSK-R-48, en vigueur depuis 2001. L’ancienne Division principale de la sécurité des installations nucléaires (DSN) s’appuyait alors sur la convention internationale de sécurité nucléaire. En vertu de cette dernière, la Suisse s’engage à ce que « des évaluations de sécurité globales et systématiques soient réalisées aussi bien avant la construction et la mise en service d’une installation nucléaire que pendant sa durée de fonctionnement. » La nouvelle directive ENSI-A03 se base sur l’ordonnance sur l’énergie nucléaire, entrée en vigueur le 1er février 2005. Cette ordonnance exige dans l’article 34 que le détenteur d’une autorisation d’exploiter effectue un réexamen périodique de sécurité pour sa centrale nucléaire tous les dix ans. L’IFSN précise désormais les exigences en tenant compte des expériences acquises et des recommandations internationales de la norme de sûreté SSG-25 de l’AIEA « Periodic Safety Review for Nuclear Power Plants ». Cette norme a été publiée en 2013. De plus, les exigences correspondantes de l’association des autorités de surveillance d’Europe occidentale (« Western European Regulators Association WENRA ») ont été prises en compte. Au niveau du contenu, la nouvelle directive sur les réexamens périodiques de sécurité va plus loin sur plusieurs points que la directive anciennement valable. Elle contient de nouvelles exigences concernant le rééquipement, l’exploitation à long terme, la surveillance technologique du vieillissement, la documentation et la publication des résultats. La nouvelle directive est globalement plus détaillée que la précédente. La directive ENSI-A03 sur le réexamen périodique de sécurité à réaliser tous les dix ans est coordonnée avec la directive ENSI-G08, élaborée en parallèle. Cette dernière requiert des évaluations systématiques de sécurité en continu. Un compte rendu annuel est attendu sur ces évaluations. La directive ENSI-G08 doit également être mise en vigueur ces prochains mois. L’IFSN a expressément évité de définir de manière générale les notions d‘« état de la technique de rééquipement » et d‘« état de la science et de la technique » dans la nouvelle directive ENSI-A03. L’état de la technique de rééquipement est dynamique. Il est soumis à une évolution constante. En vertu des différences entre les centrales nucléaires spécifiques et les conditions particulières liées aux sites, une définition de la notion détachée d’installations concrètes ne favoriserait pas la sécurité. Ralph Schulz, chef du domaine spécialisé « analyses de sécurité », appuie la décision : « Une description de l’état de la technique de rééquipement correspond à une perte pour la sécurité. En tant qu’autorité de surveillance, nous voulons continuer à pouvoir prendre des décisions basées sur l’état des connaissances actuelles en fonction des installations. » Le message relatif à la nouvelle loi sur l’énergie nucléaire pointait en 2001 déjà des désavantages liés à un ancrage dans la loi de critères concrets de sécurité. De nouveaux enseignements resteraient ainsi inconsidérés bien qu’ils soient réalisables. Il est donc plus approprié à l’objectif de sécurité nucléaire d’évaluer soigneusement et de manière spécifique quels rééquipements sont nécessaires. Une comparaison internationale transversale est alors à chaque fois prise en compte. Ces réflexions sont également valables pour l‘« état de la science et de la technique ». Cette notion est précisée pour chaque champ d’application dans les directives correspondantes. C’est pourquoi, explique Ralph Schulz, « nous sommes arrivés à la conclusion, suite à une évaluation détaillée, qu’une définition abstraite de ce terme n’est pas seulement superflue. Elle est contreproductive du point de vue de la sécurité. » Lire aussi : L’IFSN publie une directive sur le devoir de documentation L’IFSN rédige une nouvelle directive pour le cœur du réacteur Remaniement de la directive d’application pour les études de sécurité ensi.ch 28/10/2014
  21. Les Verts ne sont pas près de retirer leur initiative populaire "Sortir du nucléaire". Les délibérations de la commission de l'énergie du Conseil national ont convaincu le parti de tenir bon. Au fil des délibérations sur la stratégie énergétique 2050, l'abandon progressif de l'atome s'est perdu en cours de route, selon eux. L'initiative demandant de débrancher les centrales nucléaires au bout de 45 ans au maximum est "plus indispensable que jamais", a déclaré la coprésidente des Verts Adèle Thorens devant la presse. Elle est désormais le seul projet fixant un délai pour la mise hors service des réacteurs atomiques, selon la Vaudoise. Après une année de délibérations sur la stratégie énergétique prônée par le Conseil fédéral, la commission de l'énergie a accouché d'une "réforme gentille" qui sera débattue en décembre à la Chambre du peuple, a ironisé le conseiller national Bastien Girod (Verts/ZH). Avant la catastrophe nucléaire de Fukushima, on parlait de débrancher les centrales nucléaires après 40 ou 50 ans. Même les exploitants réclamaient de nouveaux réacteurs en raison des risques présentés par les anciens. Entre-temps, la majorité de la commission envisage une durée de vie de plus de 50 ans, voire même plus de 60 ans, si l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) donne son feu vert, s'est-il insurgé. Pourtant, de par le monde, les centrales sont mises hors service en moyenne après 30 ans, d'après les Verts. Finalement, la commission a freiné les investissements en faveur des énergies renouvelables pour maintenir les anciens réacteurs, a renchéri Adèle Thorens. Pour elle, le projet pourrait s'intituler: "voici comment nous allons prolonger la durée de vie de nos vieilles centrales nucléaires". La votation sur l'initiative des Verts n'aura probablement pas lieu avant 2016. Romandie 28/10/2014
  22. Neuchâtel (awp/ats) - Les tout premiers panneaux solaires blancs au monde ont été dévoilés mardi à Neuchâtel par le CSEM, le Centre suisse d'électronique et de microtechnique. Pour ses concepteurs, cette innovation constitue une révolution pour l'intégration architecturale des modules solaires. "Les modules solaires blancs deviennent un élément de construction qui produit de l'électricité", a relevé devant des représentants des milieux de la recherche ainsi que du monde politique et industriel Laure-Emmanuelle Perret-Aebi, chef de secteur au CSEM. Un immeuble se dote ainsi, selon ses propres termes, d'un "élément actif". A l'avenir, les éléments photovoltaïques pourront être totalement intégrés aux bâtiments et constituer une source d'énergie discrète et efficace. Cette technologie qui valorise le blanc se révèle attrayante pour le secteur de la construction grâce à son esthétisme, a expliqué cette chercheuse. L'institut de recherche et de développement estime avoir créé un produit photovoltaïque conçu spécialement pour l'intégration architecturale. Actuellement, la plupart des modules solaires qui sont construits pour maximiser l'absorption des rayons du soleil présentent un aspect bleu-noir. Les composants des panneaux solaires, comme les cellules et les connecteurs intérieurs, demeurent également bien visibles. Cette situation renforce l'allure peu esthétique des modules et rend leur utilisation plus ardue pour les architectes confrontés à des oppositions en faveur du patrimoine. L'innovation mise au point par les chercheurs permet la réalisation de modules solaires blancs, uniformes, sans cellules ni connecteurs apparents. Malgré la forte demande des milieux de la construction, personne n'avait été en mesure de réaliser un module parfaitement blanc. L'équipe du CSEM aura elle mis deux ans pour achever ce projet. Le principe repose sur deux éléments: - une cellule solaire sensible à la lumière infrarouge qu'elle va convertir en électricité, - et un film nanotechnologique qui a la propriété de laisser passer la lumière infrarouge. Il est possible de fabriquer des modules de couleur blanche à partir de modules solaires standards. Pour Laure-Emmanuelle Perret-Aebi, il pourrait ainsi être possible à l'avenir d'acheter son propre rouleau de film nanotechnologique pour l'appliquer sur les panneaux solaires. Le producteur peut aussi intégrer son film directement à ses modules. Le coût de production est estimé entre 150 à 200 francs (CHF) le m2 contre 100 à 150 francs (CHF) pour les modules bleus classiques. Le rendement de ces nouveaux modules, qui peuvent se décliner en d'autres couleurs que le blanc, est légèrement inférieur aux panneaux photovoltaïques actuels. Le fait qu'une cellule blanche ne chauffe pas autant qu'une cellule foncée constitue un avantage. Le recours aux modules solaires blancs contribuera à réaliser des économies d'énergie à l'échelle du bâtiment: une température intérieure plus basse permet de réduire les besoins en air climatisé. Aux Etats-Unis, certaines villes dont New York ont commencé à peindre les toits en blanc. Pour le CSEM, l'on peut envisager l'installation de modules solaires blancs pour atteindre le même effet. Romandie 28/10/2014
  23. Paris - Les pays émergents, comme la Chine, l'Inde ou l'Afrique du sud, misent de plus en plus sur les énergies renouvelables, au point que ce secteur s'y est développé plus fortement ces cinq dernières années que dans les pays développés, selon une étude publiée mardi par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Dans les 55 pays étudiés par BNEF pour son Climatescope 2014 (en anglais), 142 gigawatts (GW) de nouvelles capacités d'énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie, biomasse, petite hydroélectricité) ont été installés entre 2005 et 2010, soit une croissance moyenne annuelle de 18,8% (hors grande hydroélectricité). Les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont certes eux installé 213 GW de nouvelles capacités, mais cela représente une croissance de 12,8% par an en moyenne. Et pour la seule année 2013, les pays émergents étudiés ont installé presque autant de nouvelles capacités renouvelables (37 GW) que les pays de l'OCDE (43 GW). Pendant longtemps, il était globalement admis que seuls les pays les plus riches avaient les moyens de bénéficier de sources d'énergies bas-carbone (...). Mais les technologies des énergies propres ne sont plus hors d'accès des pays en développement, note ainsi BNEF. Au contraire, le fait que dans ces pays les populations dépendent pour beaucoup de groupes électrogènes diesel au coût très élevé pour produire leur électricité rend l'argument économique en faveur de sources d'électricité alternatives souvent très pertinent. D'autant que les projets renouvelables mettent beaucoup moins de temps à voir le jour que des grands barrages par exemple. Des projets éoliens peuvent sortir de terre en deux à trois ans, des projets photovoltaïques de taille industrielle construits en moins de six mois et des panneaux solaires installés sur des toits en un jour ou moins, avance BNEF. Parmi ces pays émergents, la Chine arrive en tête de ce classement qui évalue, outre les capacités installées, l'attractivité des pays pour les investissements dans les renouvelables. Le géant asiatique a installé le plus de capacités renouvelables en 2013, en partie parce qu'il est le plus important fabricant au monde d'équipements solaires et éoliens et a fait d'importants efforts pour améliorer son cadre réglementaire, selon BNEF. Le Brésil arrive en deuxième position grâce a des mesures énergiques notamment le lancement d'une série d'appels d'offres organisés par l'État pour l'installation de nouvelles puissances. Romandie 28/10/2014
  24. Lyon - EDF a porté plainte à deux reprises en octobre après le survol de sa centrale nucléaire de Saint-Vulbas (Ain) par un aéronef assimilable à un drone, selon une information du site internet de la centrale. Centrale nucléaire du Bugey. Photo prise du plateau de Larina. SeeSchloss CC BY-SA 2.5 Les 19 et 20 octobre, les équipes de surveillance de la centrale du Bugey ont détecté la présence illégale d'un aéronef assimilable à un drone sur le périmètre aérien de la centrale. Conformément à nos procédures, les pouvoirs publics ont immédiatement été prévenus, indique EDF sur son site, comme l'a signalé mercredi le quotidien Le Progrès. Ce survol n'a eu aucune conséquence sur la sûreté et le fonctionnement des installations, poursuit le groupe, mais il est illégal et la direction de la centrale a donc déposé plainte auprès de la gendarmerie, à deux reprises: le 20 octobre et le 24, après que les équipes de protection du site eurent détecté à nouveau la présence d'un aéronef ce jour-là. En mai 2012, un militant de Greenpeace avait survolé la centrale du Bugey à l'aide d'un parapente à moteur, avant d'atterrir sur le site. La scène avait été filmée à l'aide d'un drone par l'organisation qui souhaitait interpeller les autorités, entre les deux tours de l'élection présidentielle, sur la vulnérabilité des sites nucléaires à une attaque aérienne. Les récents survols de la centrale, dont le caractère délibéré ou fortuit reste à déterminer, n'ont pas été revendiqués. Romandie 29/10/2014
  25. Les paysans toucheront des paiements directs dès l'an prochain s'ils aménagent des bandes fleuries pour les abeilles ou pour des tas de pierre le long de cours d'eau. Le Conseil fédéral a décidé mercredi d'indemniser ce type de surfaces destinées à la promotion de la biodiversité. Le but de l'opération est de renforcer les colonies d'abeilles. Les paiements directs pour bandes fleuries font partie d'un dispositif plus global pour contrer la disparition des colonies mellifères, en passe d'être mis en place. Autre nouveauté, 20% au plus des structures non productives au bord des cours d'eau - comme les bosquets ou les tas de pierre - donneront droit à des contributions agricoles. Le Conseil fédéral a en revanche décidé de réduire de 50 francs (CHF) par hectare les contributions à la sécurité de l'approvisionnement versées pour les surfaces herbagères. Cette coupe doit compenser la prestation introduite par le Parlement dans le domaine de l'importation de la viande. Dès 2017, les paiements directs (quelque 3,4 milliards) devraient être réduits de 1,9%. Le Parlement, qui rechigne habituellement à couper les vivres des paysans, doit encore donner son aval dans le cadre du budget de la Confédération. Romandie 29/10/2014
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