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Le bilan de la tempête de neige qui s'est abattue en début de semaine sur le circuit de trek de l'Annapurna, dans l'Himalaya, s'élève désormais à 43 morts, selon un dernier bilan. C'est la pire catastrophe pour le trekking au Népal, ont annoncé samedi les autorités. News Time 2014 16/10/2014 Romandie 18/10/2014
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Déchets : traitement des déchets
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les déchets - tri des déchets
Quelque 250 personnes ont manifesté samedi à Wittelsheim, en Alsace, pour réclamer le déstockage total des déchets industriels du centre souterrain Stocamine, a constaté l'AFP. Le retrait partiel décidé par le gouvernement doit débuter dans quelques jours. "Nous demandons une fois de plus le déstockage total, seule solution pour préserver la nappe phréatique d'Alsace, la plus importante d'Europe", a déclaré Yann Flory, porte-parole des associations locales et syndicats d'anciens mineurs à l'origine du rassemblement sur le site Stocamine. Cette position "a été exprimée par la quasi-totalité de la population et des élus", a-t-il ajouté. Le gouvernement français a retenu en août la solution d'un retrait partiel, centré sur les déchets les plus dangereux contenant du mercure. L'opération commencera d'ici à la fin du mois, a précisé la direction du site. Les déchets extraits seront restockés dans une ancienne mine en Allemagne, adaptée à leur accueil. Stocamine a été ouvert en 1999 à 550 mètres sous terre dans une ancienne mine de potasse à côté de Mulhouse et à moins de 50 km de Bâle. Elle a cessé son activité seulement trois ans après en raison d'un incendie. Il a fallu ensuite attendre dix ans pour que l'Etat se prononce sur le sort des 44'000 tonnes de déchets enfouis. En 2012, un premier scénario retenu par l'Etat avait provoqué une levée de boucliers dans la région. Il prévoyait une fermeture du site avec un enfouissement définitif des déchets, après un retrait préalable des déchets les plus dangereux. Il y a quelques semaines, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal avait tranché, après une nouvelle concertation, en faveur d'un scénario prévoyant désormais le retrait de 93% du mercure, au lieu de 56%. Pour le collectif Déstocamine, c'est un "premier pas positif" mais insuffisant. Le collectif estime que ce scénario aboutit à confiner sur place environ 36'000 tonnes de déchets par des barrages de béton et d'argile et n'empêchera pas à très long terme la pollution de la nappe phréatique voisine. Romandie 18/10/2014 -
Le Maroc lance officiellement son méga-projet de parc solaire à Ouarzazate
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Le Solaire
Ouarzazate (Maroc) - La première centrale thermo-solaire du Maroc, au coeur d'un vaste projet de développement de cette énergie pour un coût de sept milliards d'euros, entrera en fonction en 2015, a indiqué dimanche le principal responsable de ce programme. Les progrès du chantier du parc de Ouarzazate (sud) devraient permettre à la centrale Noor 1 de devenir opérationnelle l'année prochaine comme le projet le prévoyait, a déclaré à l'AFP le patron de l'Agence nationale de l'énergie solaire (Masen), Mustapha Bakkoury, en marge d'un festival dédié à ce secteur au Maroc et de la présentation du parc à la presse. Le royaume entend disposer à terme de cinq parcs solaires, le premier étant celui de Ouarzazate, aux portes du Sahara, dont la capacité est estimée à 500 MW, soit l'un des plus importants projets au monde. La deuxième phase de la réalisation du parc --les centrales Noor 2 et Noor 3-- doit entrer en construction début 2015, selon M. Bakkoury. Pour cela, un appel d'offres a été lancé, dont le résultat sera communiqué avant la fin de l'année, a-t-il précisé. Sept sociétés ont été pré-qualifiées, dont des groupes français et espagnols. Une troisième phase du projet fera l'objet d'une annonce dans les prochaines semaines, a encore noté M. Bakkoury. A quelques kilomètres du parc solaire géant, dans la ville de Ouarzazate, se tenait le Morocco Solar Festival, qui veut démontrer, à travers l'art, la culture et les sciences que l'or est dans le ciel, explique à l'AFP son co-fondateur, Mehdi Alaoui M'daghri. Le festival s'est ouvert vendredi soir sous un ciel étoilé et sur les rythmes envoûtants d'un space opéra célébrant, en chant, poésie et danse, l'espace et les étoiles. Fours solaires, ateliers de fabrication de lampes fonctionnant à l'énergie solaire et des projets élaborés par des étudiants en énergie renouvelable étaient notamment au programme du festival. C'est l'avenir, s'enthousiasme Redouane Elferare, un étudiant qui a mis au point une voiturette fonctionnant à l'énergie solaire. Le Maroc n'a pas de pétrole (...) Mais il y a du soleil et du vent. Les ambitieux projets du Maroc visant à produire 2.000 mégawatts de solaire à l'horizon 2020 avancent de manière satisfaisante, assure M. Bakkoury, pour qui le parc solaire est une démarche volontariste du royaume qui espère répondre ainsi au problème du changement climatique Le Maroc, dépourvu d'importantes réserves en hydrocarbures, s'est donné pour ambition de couvrir 42% de ses besoins à l'aide des énergies renouvelable à l'horizon 2020. Outre le solaire, il mise également sur le développement de l'éolien, et le plus grand parc du continent est en cours de construction à Tarfaya (sud-ouest). Le coût total de ces différents projets s'élève à 13,1 milliards de dollars, soit 60% des investissements en énergie du Maroc jusqu'en 2020. Romandie 19/10/2014 -
Mexique un poisson cavernicole se passe d'horloge interne...
Admin-lane a posté un sujet dans Les poissons d'eau douce
Les tétras mexicains qui vivent dans des grottes économisent près de 30 % de leur énergie par rapport aux poissons de surface. Pour obtenir ce gain, le poisson ne recourt à aucun rythme circadien pourtant considéré comme déterminant dans l'équilibre du métabolisme. Économiser de l'énergie en éliminant tout rythme circadien du métabolisme pourrait être une réponse adaptative de certains animaux vivant dans des habitats dépourvus de lumière, tels des cavernes ou des fonds marins, rapporte une étude parue dans la revue Plos One. Cette économie d'énergie faciliterait leurs chances de survie dans des milieux où la nourriture est souvent en quantité limitée. Quelles sont les origines de cette étrange espèce qu'est le tétra aveugle ? Selon certains spécialistes, une souche d'Astyanax mexicanus se serait retrouvée enfermée dans une grotte au Mexique, après un éboulement, il y a 500.000 ans. Au fil des générations, les yeux des poissons, inutiles dans ces conditions de vie, ont disparu sans altérer la survie de l'espèce. Grand Duc, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Pour aboutir à cette conclusion, les auteurs de l'article, chercheurs à l'université de Lund en Suède, ont mené des expériences comparatives sur le tétra mexicain (Astyanax mexicanus), une espèce de poisson d'eau douce de la famille des Characidés et originaire d'Amérique centrale. Un Tétra mexicain de l'espèce des poissons cavernicoles, aveugle. Atteignant une longueur totale maximale de 12 cm, le tétra mexicain est doté généralement d'une coloration terne. Le genre cavernicole, est cependant remarquable pour ne pas avoir d'yeux et être albinos. Il est totalement dépourvu de pigmentation, son corps présentant une couleur blanc-rosé. Ce poisson est par ailleurs populaire chez les aquarophiles. Il préfre une eau avec un PH 6,0 à 7,8 ; une dureté allant jusqu'à 30 dH et une plage de température de 20 à 25°. Son régime alimentaire naturel se compose de crustacés , insectes , et les annélides , mais en captivité, il est omnivore. JohnstonDJ CC BY-SA 3.0 Le taux métabolique (ou taux de consommation d'oxygène) a été mesuré chez des poissons cavernicoles, habitués à l'obscurité permanente, et chez des poissons de surface, baignés de lumière naturelle. Nageant à vitesse constante, les deux groupes testés ont été exposés à des périodes alternées de lumière et d'obscurité sur 24 heures d'une part, et à des périodes de pleine obscurité, d'autre part. Les résultats montrent que le groupe de surface affiche un taux métabolique plus élevé durant les heures correspondant à la période diurne, même dans des conditions dépourvues de lumière. « C'est comme si vous et moi étions placés dans une pièce obscure pendant quelques jours, explique Damian Moran, biologiste et auteur principal de l'article. Nous présenterions aussi ce type de cycle parce que nous avons cette horloge à l'intérieur de notre corps. » Chez l'Homme, le rythme circadien joue notamment un rôle sur le cycle veille-sommeil, sur la pousse des cheveux ou encore sur la production hormonale. Encore méconnue, l'horloge interne maintiendrait une rythmicité de nos fonctions en s’ajustant à des repères fournis par l’environnement. Lamiot, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 En revanche, la forme cavernicole d'A. mexicanus consomme la même quantité d'oxygène, qu'elle soit dans un milieu éclairé ou obscur, ce qui lui fait économiser 27 % de son énergie par rapport à ses congénères de surface. D'après les scientifiques, ce bénéfice serait rendu possible par l'élimination chez le poisson de son rythme circadien. Cette horloge interne d'une plage d’environ 24 heures influe sur la coordination avec le cycle jour-nuit de nombreux mécanismes biologiques, physiologiques et comportementaux. L'une de ses plus importantes fonctions est de garantir que le métabolisme, c'est-à-dire les réactions chimiques impliquées dans le maintien de cellules saines et dans la fragmentation de molécules pour l'apport d'énergie, se fasse aux moments les plus opportuns pour l'animal (et l'Homme), en vue de parer à toute demande d'énergie : « Cela prend du temps de fabriquer les protéines et autres éléments pour digérer, courir ou voir, relate Damian Moran. Donc, en ayant une horloge interne réglée aux conditions environnementales, vous bénéficiez d'un métabolisme déjà prêt avant le moment requis. » La question reste donc de savoir comment le tétra mexicain pallie la perte de son rythme circadien. Ces découvertes interrogent aussi sur le rythme circadien lui-même et sur son importance considérée comme majeure chez la plupart des animaux : « Nous avons tendance à penser que ces rythmes sont toujours adaptatifs, qu'ils servent à quelque chose de crucial, relate Damian Moran. Mais que se passe-t-il chez les animaux qui n'ont pas ces cycles ? » C'est un véritable casse-tête, estiment les chercheurs, qui se demandent par conséquent comment considérer ces cas, tel le tétra cavernicole, encore appelé tétra aveugle car il est par ailleurs dépourvu d'yeux. Futura Sciences 10/10/2014 - Wikipedia -
Parmi les plus gros mollusques du monde, les tridacnes (bénitiers est leur nom commun) sont capables de réfléchir en profondeur dans leurs tissus la lumière du soleil au profit d'algues photosynthétiques qu'ils abritent et qui les nourrissent. Le secret de ces bivalves : des cellules iridescentes et une organisation spatiale particulière. Mesurant jusqu'à 1,5 mètre pour un poids de 250 kg, le tridacne géant ou bénitier géant (Tridacna gigas) est le plus gros mollusque bivalve du monde. Le nom de bénitier provient de son utilisation traditionnelle de réceptacle à eau bénite après la porte d'entrée des églises catholiques. Christoph Specjalski, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Le bleu électrique de la chair des bénitiers capte le regard des plongeurs, mais avant tout les rayons du soleil. En effet, le manteau de ces mollusques bivalves contient des cellules iridescentes vivantes appelées « iridocytes ». Celles-ci renvoient la lumière solaire à l'intérieur de l'animal à destination d'algues symbiotiques, comme l'indique une étude parue dans le Journal of the Royal Society Interface. Des millions d'algues bénéficient ainsi d'une énergie solaire indispensable à leur activité photosynthétique pour produire de la matière organique. Elles relarguent ensuite à leur hôte des nutriments dont l'animal se nourrit. En somme, ces mollusques bivalves sont dotés de leur propre système d'énergie solaire où les iridocytes serviraient de catalyseurs optiques. Pour vérifier cette hypothèse, Amanda Holt et son équipe, de l'université de Californie, à Santa Barbara, aux États-Unis, ont mesuré à l'aide d'une sonde à fibre optique la quantité de lumière solaire dans trois espèces (Tridacna derasa, T. maxima et T. crocea) lors d'une excursion aux Palaos, un pays d'Océanie, à l'est des Philippines. Résultat : le flux de photons y est cinq fois plus élevé que dans des espèces de mollusques bivalves dépourvues d'iridocytes. En outre, les cellules du manteau réfléchissent la lumière solaire dans les tissus profonds de l'animal en douceur et uniformément, ce qui protège les algues d'un risque éventuel de brûlure. La façon dont les bénitiers (ici Tridacna maxima) captent la lumière et la réfléchissent savamment vers leurs algues symbiotiques sans les brûler pourrait inspirer les technologies photovoltaïques pour garder les cellules solaires au frais tout en les exposant aux rayons du soleil. Alexander Vasenin, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Enfin, ces dernières se configurent de manière étonnante en s'empilant les unes sur les autres pour former des colonnes. Grâce à la réflexion latérale de la lumière, elles sont ainsi toutes alimentées en photons. La couleur du manteau s'explique ainsi : il reflète les ondes inutiles pour la photosynthèse (le vert et le jaune) et diffuse les ondes utiles (le rouge et le bleu) dans les tissus profonds. Selon les auteurs de l'étude, ce très efficace système biophotonique en trois dimensions pourrait inspirer la conception de matériaux photovoltaïques plus solides et efficaces. Il pourrait aussi être mis à profit dans des procédés de production d'algues pour la fabrication de biocarburants, d'aliments ou de produits chimiques. Le tridacne géant ou bénitier géant (Tridacna gigas) est le plus gros mollusque bivalve. Cette espèce comestible est protégée car elle est en danger d'extinction. Photo molluque géant Tridacna gigas. Photographié par Jan Derk en Novembre 2002 Dans le récif la Grande Barrière de Corail en Australie / domaine public. Ils habitent la mer Rouge et les océans Indien et Pacifique, dans les fonds récifaux coralliens peu profonds de 50 cm à 15 mètres. Lorsqu’il est jeune, l’animal sécrète un byssus, touffe de filaments qui passe par l’ouverture de la coquille et par laquelle il se fixe au fond marin, la charnière dirigée vers le bas. À mesure que la colonie grandit, des coraux, des éponges, des algues la recouvrent ou l’entourent, la dissimulant sous leur masse, n’en laissant dépasser que le bord. Les valves légèrement écartées laissent entrevoir le manteau brillamment coloré en vert, en rouge, ou en bleu. Les bords de ce manteau sont hérissés de protubérances enfermant les organes hyalins, sortes de lentilles qui concentrent la lumière dans les profondeurs des tissus et y favorisent, par la photosynthèse, la multiplication d’algues microscopiques. Absorbées par les globules blancs, ces algues constitueraient la nourriture principale du mollusque, dont le tube digestif est fortement réduit chez l’adulte. Entre les lobes du manteau s’ouvrent deux tubes, les siphons inhalant et exhalant par lesquels pénètre et sort un courant d’eau mettant la cavité palléale en communication avec le milieu ambiant. La majorité des espèces sont hermaphrodites simultanés, ils deviennent mâles et peuvent se reproduire entre 2 et 6 ans ; puis par la suite quand ils ont atteint leur taille adulte, ils peuvent produire des ovocytes. Leur reproduction se passe en deux temps : en premier les gamètes mâles sont lâchés en pleines eaux puis viennent en deuxième les ovocytes. La fécondation donne naissance à une larve qui va mener une vie planctonique pour s’installer au bout d’un certain temps sur un support où elle évoluera en bivalve. Il s'agit du plus grand coquillage du monde... Il doit son nom de bénitier à son utilisation traditionnelle dans les églises catholiques pour contenir l'eau bénite aux portes d'entrée. Un des deux bénitiers de Jean-Baptiste Pigalle dans l'Église Saint-Sulpice de Paris. Oxxo CC BY-SA 3.0 A noter : Le tricdane peut produire des perles mais la qualité de "la nacre" est plutôt mate, parfois avec des reflets luisants et n'ont pas, à ma connaissance, une grande valeur... Il s'agit en effet de perles faites de prismes d'aragonite. Selon l'espèce (6), les perles peuvent être blanchâtre, orangée ou rosée... En photo la perle des rois (son nom de baptême) d'un poids d'environ 9kg. Photo ExpatauxPhilippines Futura Sciences 11/10/2014 - Wikipedia
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La façon dont le tigre à dents de sabre, une espèce disparue de félidés, dépeçait ses proies avec ses contraignantes canines supérieures, est probablement élucidée dans une récente étude. Une chose est sûre : si l’espèce était ramenée à la vie, la question serait vite résolue. Et c’est ce que tentent de faire des chercheurs du monde entier, pour cette espèce, mais aussi bien d’autres, avec les interrogations éthiques ou financières que cela pose. D'après leur morphologie, leur mâchoire et leur impressionnante dentition étudiées par les biomécaniciens, les trois espèces de tigre à dents de sabre (Smilodon) étaient des superprédateurs de bisons, d'équidés et de camélidés. Des recherches sont également en cours pour tenter de ramener le félidé disparu voici 10.000 ans à la vie. Wallace63, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Le mammouth laineux : Si le premier spécimen complet de mammouth laineux (Mammuthus primigenius) a été découvert en 1799, bien d’autres trouvailles, comme des échantillons de sang, permettent de mieux connaître cette espèce autrefois étendue de la Sibérie à l’Amérique du Nord, avant son extinction il y a environ 11.000 ans. En cause : les changements climatiques et peut-être la surchasse par les hommes ou un virus. Des chercheurs états-uniens espèrent prochainement achever le séquençage du génome de l’espèce, débuté en 2006. En parallèle, ils approfondissent la méthode de conception d’un animal très ressemblant à l’espèce originelle. Des scientifiques japonais travaillent également sur la question : de l’ADN d’individus (il en subsisterait 10.000 sous la banquise sibérienne) qui, injecté dans des ovules d’éléphantes donneraient des hybrides. Lesquels se reproduisant ensuite entre eux finiraient par engendrer de véritables mammouths. Les premiers résultats sont attendus d’ici... 50 ans. Le tigre de Tasmanie : Encore appelé thylacine, le tigre de Tasmanie (Thylacinus cynocephalus) était un marsupial tigré de la taille d’un loup. Vivant en Tasmanie, mais aussi en Australie et en Nouvelle-Guinée, l’espèce est considérée comme éteinte depuis 1936, du fait de campagnes d’éradication et de l’introduction de chiens sur son territoire. Des chercheurs souhaitent ressusciter l’animal pour plusieurs raisons : il ne s’agit pas d’un canidé, mais d’un marsupial, un groupe de mammifères comprenant les kangourous, koalas, wallabies, wombats et opossums de Virginie, qui plus est, carnivore. Comme tous les marsupiaux, la femelle incubait son petit dans une poche ventrale, mais c’était l’unique espèce chez qui le mâle possédait également une poche qui devait protéger ses organes génitaux. L’animal suscite de la fascination et certains disent l’observer encore. En 2005, un magazine australien offrait 1,25 million de dollars de récompense à quiconque pourrait prouver son existence. Le tigre de Tasmanie, un mammifère marsupial qui ressemble étonnamment à un chien. Domaine public La colombe voyageuse : La tourte voyageuse (Ectopistes migratorius), dite aussi pigeon migrateur, était une espèce endémique du continent nord-américain au début du XIXe siècle. Sa population alors estimée à plus de 5 milliards d’individus fut jugée nuisible par les agriculteurs et par conséquent décimée en quelques dizaines d’années seulement. Selon les chercheurs, l’espèce ne peut pas être ramenée à la vie avec la technique du clonage, car l’ADN des quelques spécimens naturalisés dans des musées n’est plus fonctionnel. La toute dernière colombe voyageuse, aussi appelée tourte voyageuse, une femelle, baptisée Martha, mourut dans sa cage au zoo de Cincinnati dans l’Ohio, aux États-Unis, le 1er septembre 1914. Cent ans plus tard, des scientifiques tentent de reproduire l’espèce. Louis Agassiz Fuertes, Wikimedia Commons Il s’agit plutôt de reconstruire certains gènes de la colombe voyageuse, puis de les introduire dans le génome de cellules-souches de pigeon biset, une espèce bien vivante. Elles seraient ensuite transformées en cellules germinales, précurseurs des spermatozoïdes et des ovocytes. Injectées dans des œufs de pigeon biset, elles migreraient vers les organes sexuels des embryons en développement. Les pigeonneaux éclos ressembleraient à des pigeons bisets normaux, mais seraient porteurs de cellules germinales modifiées. En se reproduisant, ils donneraient naissance à une génération dont certains individus auraient des traits de la colombe voyageuse (couleurs, longue queue, longues ailes, etc.). Plusieurs reproductions et croisements achèveraient de produire des oiseaux ressemblant à l’espèce disparue. La grenouille à incubation gastrique : Comme son nom l’indique, ce genre de grenouille avalait ses œufs qui se développaient alors dans son estomac, la fonction digestive ne reprenant qu’après la naissance des têtards. Les deux seules espèces connues (Rheobatrachus vitellinus et R. silus) étaient endémiques du Queensland, dans l’est de l’Australie. Elles se sont éteintes au milieu des années 1980, suite à l’introduction humaine de champignons pathogènes dans leur aire de répartition naturelle, entre autres facteurs. Des chercheurs australiens progressent dans la « résurrection » des grenouilles uniques au monde : des embryons vivants ont pu être produits à partir de matériel génétique extrait de spécimens morts par une technique de transfert nucléaire de cellule somatique, mais ils n’ont jusqu’à présent pas survécu. Les expérimentations se poursuivent donc pour donner vie à un têtard, puis peut-être à un premier adulte. En parallèle, les scientifiques améliorent les techniques de préservation par le froid de cellules embryonnaires et de sperme d’espèces menacées d’amphibiens, mais aussi d’autres animaux. Futura Sciences 13/10/2014
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De petits animaux marins qui, la nuit, se nourrissent de végétaux près de la surface descendent se cacher le jour dans des zones plus profondes pour échapper aux prédateurs. Dans ces régions pauvres en oxygène, ils libèrent de l'ammonium (NH4+), un élément clé du cycle de l'azote. Chez les animaux marins, l’excrétion de l’azote se fait sous la forme d’ions ammonium NH4+. Or si le zooplancton, les crustacés du krill ou les petits poissons sont tous de petite taille, ils sont abondants dans les océans. Après avoir mangé la nuit près de la surface, ils descendent entre 200 et 600 m de profondeur. L'excrétion de ces petits animaux pourrait jouer un rôle non négligeable dans le cycle de l’azote. L’excrétion azotée des petits animaux aquatiques libère des ions NH4+. Peter Southwood, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 L’azote est nécessaire à la production primaire effectuée par le phytoplancton, qui peut par exemple trouver cet atome dans les ions nitrates. Les animaux qui mangent des plantes émettent ensuite des déchets azotés. À un moment du cycle de l'azote, une réaction de dénitrification peut produire du diazote. Dans l'océan, le diazote peut aussi être obtenu par oxydation anaérobie de l’ammonium, aussi appelée « anamnox » (ANaerobic AMMonium OXidation). L'anamnox qui a lieu dans des eaux pauvres en oxygène nécessite une source d’ammonium. Les chercheurs s’interrogeaient sur l’origine de cet ammonium. Une réponse semble apportée par des résultats parus en ligne dans Pnas. Dans cet article, des chercheurs de l’université McGill à Montréal et des universités de Washington et Princeton ont étudié comment l’excrétion de certains animaux pouvait favoriser l’anamnox. Ils suggèrent que l’excrétion du zooplancton et du micronecton (petits animaux de 1 à 10 cm comme les poissons, mollusques et crustacés ayant une nage active) fournissent une source d’ammonium à ces eaux pauvres en oxygène lors de leurs migrations verticales. Les auteurs ont extrait des données d’études sous-marines pour calculer combien d’animaux migraient et à quelles profondeurs. Grâce à des données acoustiques, ils ont montré que les petits animaux migrateurs passaient la plupart du temps de la journée dans les zones pauvres en oxygène : ils semblent s’arrêter dans ces régions, peut-être pour se protéger de grands prédateurs. L’ion ammonium comprend un atome d’azote et quatre d’hydrogène. Wikimedia Commons, DP L’ammonium libéré par les animaux à cette profondeur alimenterait en partie l’anamnox et donc la conversion de l’ion ammonium NH4+ en diazote N2. Les autres sources d’ammonium possibles sont celles apportées par la matière organique ou les sédiments, et la réduction des nitrates en ammonium. Daniele Bianchi, la principale auteure de ces travaux, est particulièrement enthousiaste concernant cette découverte : « pour moi, c’est passionnant de penser aux effets du comportement animal sur une large échelle dans l’océan ». Ces zones de l’océan pauvres en oxygène pourraient s’étendre de plus en plus à cause du changement climatique, car les eaux plus chaudes retiennent moins d’oxygène. La compréhension de ces zones est donc importante pour prédire l’évolution des océans dans l'avenir. Futura Sciences 14/10/2014
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Des icebergs en Floride, il y a 21.000 ans
Admin-lane a posté un sujet dans Climat - Changement climatique
Que pourrait-il se passer si le réchauffement climatique déstabilisait fortement l’inlandsis du Groenland en provoquant la formation d’un grand nombre d’icebergs ? Pour le savoir, un océanographe a modélisé un phénomène similaire survenu lors de la dernière glaciation. Sa simulation de la circulation océanique concorde avec des traces retrouvées au fond de l’océan Atlantique : des icebergs dérivaient jusqu’au Keys de Floride, il y a 21.000 ans. Alan Condron a développé l'un des premiers modèles à haute résolution de la circulation de l'océan au cours du dernier maximum glaciaire, il y a environ 21.000 ans, alors que le niveau des océans était inférieur de 120 m à celui d’aujourd’hui. L'image ci-dessus montre les températures de surface des océans à cette époque, pendant l'hiver. Alan Condron Il existe sans nul doute des marges de progressions dans la précision de la modélisation du climat et la compréhension des facteurs susceptibles de le déstabiliser. La montée en puissance de calcul des ordinateurs et l’augmentation de la quantité de données de nature diverses que l’on peut utiliser pour nourrir les modèles numériques du climat vont nous permettre de mieux prédire ce qui peut arriver à notre planète d’ici la fin de ce siècle. On a ainsi acquis récemment une meilleure connaissance de la topographie du fond des océans via des mesures altimétriques satellitaires. On sait que l’inlandsis du Groenland est en train de fondre. Que nous réserve l’avenir à ce sujet ? Pour le savoir, l’océanographe Alan Condron de l’université de Massachusetts Amherst a modélisé ce qui s’est passé dans l’Atlantique nord lorsque l’inlandsis laurentidien a libéré des quantités importantes d’icebergs et d’eau douce froide, voici 21.000 ans. Il recouvrait une bonne partie du continent nord-américain, notamment la région des Grands Lacs lors de la dernière glaciation dite de Wisconsin. Il a publié le résultat de ces travaux dans un article de Nature Geosciences en compagnie de sa collègue Jenna Hill de la Coastal Carolina University. Des scènes magnifiques de survols de paysages arctiques. On peut notamment voir le Groenland, l’Islande et le Canada. dabb 27/8/2014 La chercheuse a notamment analysé des images haute résolution des fonds marins bordant la côte est des États-Unis du cap Hatteras, une avancée de terre insulaire située dans l’état de Caroline du Nord, jusqu’en Floride. Elle a identifié environ 400 marques d’affouillement dans les sédiments qui ont été formées par des icebergs dérivant dans l’atlantique nord au moment où elle était plus basse d’environ 100 km, lors de la dernière glaciation. La profondeur de certain de ces affouillements indique que les icebergs qui les ont laissés avaient une hauteur de 300 m, ce qui est comparable avec ceux que l’on retrouve au large du Groenland de nos jours. Ces observations sont en plein accord avec les simulations les plus précises, conduites à ce jour par Alan Condron, quant à la circulation océanique en atlantique nord, il y a 21.000 ans. A ce moment là, alors que la Terre était en train de se réchauffer, d’immenses lacs d’eau de fonte glaciaire se formaient en Amérique du Nord. Des barrages de glace cédaient périodiquement injectant de grandes quantités d’eau douce et de glace dans l’Atlantique au niveau de la baie d’Hudson et du golfe du Saint-Laurent, au Canada. Les calculs conduits par le chercheur montrent que les icebergs résultant de ce phénomène obliquaient rapidement sur la droite pour se diriger en direction des tropiques. Parcourant 5.000 km en moins de quatre mois, certains d’entre eux finissaient par rejoindre les eaux des Bahamas. Selon Condron, les résultats des travaux qu’il a conduits avec Hill montrent qu’une grande partie des eaux de fonte de la calotte glaciaire du Groenland peut être redistribuée par des courants côtiers étroits circulant d’abord dans des régions subtropicales avant d’atteindre l’océan subpolaire. Cela rend plus compliquée la prévision d’une éventuelle instabilité du climat qui serait abruptement déclenchée par la fonte des glaces du Groenland. Futura Sciences 17/10/2014 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Ambitieuse à long terme, avec l’objectif de réduire de moitié la consommation d’énergie et de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre, la loi sur la transition énergétique, tout juste votée par les députés, concerne les propriétaires. Des travaux de rénovation énergétique deviendront obligatoires et des aides sont prévues. L’orientation des fenêtres de cette maison écologique, construite en France selon les normes LEED ( Leadership in Energy and Environmental Design, un standard nord-américain), comble à elle seule 30 % des besoins de chauffage. Kasavox.com La loi dite de transition énergétique vient d’être votée à l’Assemblée nationale (mais elle devra également passer devant les sénateurs). Elle introduit de nombreuses dispositions qui touchent l’industrie mais aussi les particuliers. Globalement, les objectifs affichés sont plutôt ambitieux : - Réduction de 50 % de la consommation énergétique en 2050 par rapport à 2012. - Réduction de la consommation des énergies fossiles de 30 % en 2030 par rapport à 2012. - Réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % en 2030 par rapport à 1990 et de 75 % en 2050. - Augmentation de la part des énergies renouvelables jusqu’à 23 % en 2020 et à 32 % en 2030 (contre environ 13 % aujourd’hui). - Interdiction des sacs en plastique à usage unique en 2016 et de la vaisselle jetable en 2020. - Sanctions contre les industriels pour « l'obsolescence programmée » des produits vendus dans le commerce. - Réduction de la part du nucléaire à 50 % de la production d'électricité en 2025. - Renforcement de la sécurité et de la transparence dans le secteur du nucléaire. Le diagnostic de performance énergétique, ou DPE, doit être présenté à l'acheteur d'un bien immobilier ou à un nouveau locataire. Bientôt, les travaux de rénovation, qui l'auront modifié au fil des années, devront être signalés dans un carnet. Sebeeek, Licence Creative Commons (by-nc-sa 3.0) Le plus lourd de ces chantiers est celui de l’habitat et de son efficacité thermique. Démarré avec le Grenelle de l'environnement, il représente une importante source d'économies à l'échelle nationale et de réduction d'émissions de gaz à effet de serre. La réglementation RT2012 allait dans ce sens. L’objectif est de rénover 500.000 bâtiments par an à partir de 2017, dont la moitié de logements. La nouvelle loi impose une obligation d’effectuer des travaux de rénovation énergétique à l’occasion d’un ravalement, d’interventions sur la toiture et d'un aménagement de nouvelles pièces. En 2017, chaque bâtiment aura son « carnet numérique » dans lequel sera enregistré un suivi des travaux réalisés. Quant aux fournisseurs d’énergie, ils devront alerter le client en cas de surconsommation. En 2018 (et non en 2015), un indicateur devra donner pour chaque logement les émissions de gaz à effet de serre. Des aides sont prévues pour mettre en œuvre ces nouvelles contraintes : - Allègement fiscal à hauteur de 30 % du montant des travaux engagés entre le 1er septembre 2014 et le 31 décembre 2015. - Création d'un chèque énergie pour les ménages modestes, qui doit servir aux travaux d’aménagements mais aussi à aider à honorer les factures d’électricité, de gaz ou de fuel. - Maintien de l’éco-prêt à taux zéro, qui existe depuis juillet 2014. Création de sociétés régionales de tiers-financement qui pourront avancer les dépenses pour les travaux de rénovation. La loi prévoit également d'étendre la « trêve hivernale » (période pendant laquelle les coupures d'électricité et de gaz sont interdites) jusqu'au 31 mars (au lieu du 15). Cet ensemble législatif doit maintenant être examiné au Sénat et il faudra ensuite mettre au point les décrets d'application. Cette finalisation pourrait prendre du temps car les dispositions de la loi ne sont pas toutes détaillées. Futura Sciences 16/10/2014 -
Mises dans le même bassin de captivité que des dauphins, des orques ont modifié leurs vocalises pour arriver à imiter celles de leurs partenaires. Cette capacité d’apprentissage vocal pourrait servir les cétacés dans leurs interactions sociales. On mesurait déjà l’intelligence des orques (Orcinus orca) à leur faculté d’apprendre et de réaliser sur demande des figures dans les parcs aquatiques. Mais les épaulards sont aussi capables d’assimiler et de produire des chants proches de ceux d’autres espèces de cétacé, rapporte une étude scientifique parue dans le Journal of the Acoustical Society of America. Comme les êtres humains, ils seraient donc capables d’interpréter des sons nouveaux pour eux. Une fois introduites dans un bassin hébergeant des grands dauphins, des orques ont modifié leurs vocalises pour imiter celles émises par leurs hôtes. Ed Schipul, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0 Pour arriver à cette conclusion, les auteurs de l’article ont enregistré les émissions sonores de trois orques partageant un bassin avec des grands dauphins (Tursiops truncatus) depuis plusieurs années et les ont comparés avec ceux de sept autres orques et de neuf autres grands dauphins jamais mis en contact. Les résultats montrent que les trois orques habituées à interagir avec leurs cousins présentent un profil de vocalisations s’approchant de celui de leurs colocataires ; les baleines émettent ainsi une proportion plus faible d’appels pulsés et plus élevée de clics et de sifflements que les orques de contrôle ne vivant pas avec des dauphins. En outre, les orques seraient aptes à apprendre de nouveaux sons. En effet, les chercheurs constatent que l’une des trois baleines est capable de reproduire le gazouillement qu’une dresseuse a enseigné aux grands dauphins avant son arrivée dans le bassin commun. Pour les scientifiques, ces découvertes témoignent d’une importante plasticité neuronale chez Orcinus orca, autrement dit que leurs circuits cérébraux sont capables d’incorporer de nouvelles informations. « Les orques montrent une réelle motivation à faire correspondre leur expression à celle de leurs partenaires », déclare Ann Bowles, coauteure de ces recherches. Les grands dauphins produisent des sons semblables à ceux des épaulards, mais ils recourent davantage aux clics et aux sifflements, alors que les orques produisent plus d’appels pulsés. Mark O’Neil, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Quant à connaître les raisons d’un tel comportement d’imitation, il est possible qu’il facilite les interactions sociales. Dans la nature, l’aire de répartition des orques étant très large, cette aptitude pourrait s’avérer utile pour survivre dans des territoires variés et parmi différents groupes sociaux. Pour les auteurs de l’étude, il convient d’approfondir les recherches pour mieux comprendre comment les orques acquièrent ces aptitudes de communication, si elles se font tout au long de leur vie, dans quelles mesures elles sont modulables et si l’espèce est apte à les utiliser correctement dans des situations sociales, ce qui s’avère être l’un des fondements d’une langue. Futura Sciences 16/10/2014
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Chance : un chaton sauvé des roues d'un autobus...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les Sauvetages - Vos Sauvetages
C'est avec une immense joie (mais aussi de tristesse pour ma part), que j'ai le plaisir de vous apprendre que Chance a trouvé un foyer. Il rejoindra sa nouvelle famille fin novembre... Et, le rêve pour de nombreux chats, il va vivre dans une maison et donc avoir accès à l'extérieur. Cela me donne le temps de continuer son éducation et d'améliorer son comportement sur le plan des morsures et griffades... Car la situation a imposé qu'il soit séparé de sa mère et de sa fratrie éventuelle, alors qu'il avait environ 3 semaines... Il n'a donc pu bénéficier de l'éducation idoine à un chaton qui est d'apprendre la mesure... Dès son sauvetage, nous avons cherché aux alentours du lieu où il a été sauvé et nous n'avons trouvé trace d'aucune minette à la recherche d'un de ses rejetons, ni même d'autres chatons... Il a vu le vétérinaire déjà à deux reprises, bien qu'il n'ait pas de puces, il a reçu un traitement adéquat pour chaton et il a aussi pris, comme un grand, un comprimé pour les parasites internes... Comprimé qu'il a mangé dans ma main la première fois comme la seconde... Il a aussi goûté au bain car il avait des traces de cambouis sur son pelage.... Il s'est laissé faire sans rien dire ni se débattre. Lors de la seconde visite, il y a une dizaine de jours, bien que pesant 900g, le vétérinaire a refusé de lui faire son premier vaccin car Chance avait encore des traces de malnutrition et qu'un petit virus, a priori sans gravité, lui faisait pleurer les yeux. De ce côté-là, aujourd'hui tout est réglé et sans antibiotique... Je continue à dire que ce chaton a quelque chose de particulier : il répond sans hésiter à son nom dès qu'il l'entend, comme la toute première fois où nous l'avons prononcé le jour de son sauvetage ! Il comprend quand nous sortons, il a déjà compris quand nous rentrons car avec les autres chats adultes il nous attend derrière la porte... et nous fait fête... Si les autres chats le gênent il n'hésite pas à grimper sur nos jambes (heu... parfois ça fait mal!) pour être le premier. Et, après nous avoir salués, va directement vers les sacs de courses... Et il ne se trompe pas il va tout droit dans celui qui contient la nourriture pour chats... ! Je lui apprends à manger de tout : croquettes (pour chaton), nourriture humide, y compris des morceaux de poulet cuits ou crus (coupés en petits morceaux), du poisson cru ou cuit aussi... Il joue comme tous les chatons, et tout comme eux a parfois ses petits quarts d'heure de folie... Comme il a le poil mi-long, j'ai aussi commencé à l'habituer au brossage... Il se laisse faire une ou deux minutes pas plus, après il cherche à mordre la brosse. Donc je stoppe pour éviter de l'agacer et plus tard de fuir quand il verra ses futurs propriétaires la brosse à la main.... Il commence un peu à s'émanciper : tantôt il dort seul sur une chaise, tantôt sur la plateforme d'un arbre à chat... Mais dès qu'il se lève, il nous appelle avec des miaulements à fendre l'âme !!! Et dès qu'il nous entend ou nous voit, il est rassuré. Mais la nuit c'est plus difficile, il a besoin de contact. Il se met près de nous, de préférence dans le creux de notre cou. Là par ses ronronnements, il nous fait comprendre qu'il se sent bien ! Nous avons parfois droit à de petits léchages, voire parfois il cherche à têter... Ce qui est normal car il a été séparé de sa famille trop tôt. Mais quand nous bougeons trop, il va trouver refuge auprès de Fox, ou du Giro ou de Cheyenne, trois de mes chats adultes... Il aime aussi "bavarder", donc nous lui répondons... en émettant de petits miaulements les plus doux possibles. Cela doit lui convenir puisqu'il nous répond sur le même registre. Dès que je pourrai j'ajouterai d'autres photos, y compris quand il était tout petit, dès que ma voisine qui a d'abord recueilli Chance me les aura envoyées... Longue vie à Chance et merci à ses futurs propriétaires de l'avoir choisi... Et l'histoire risque de ne pas s'arrêter là, puisqu'il y a de grandes chances que ma voisine et moi-même (nous sommes de la même association), nous occupions de Chance en période de vacances... -
Vous éternuez quand un chien laisse traîner ses poils ? Sachez que certains d'entre eux sont aussi allergiques aux hommes. C'est le cas d'Adam, un petit labrador noir de 2 ans admis au refuge canin Lucky Dog Retreat Rescue (en anglais) d'Indianapolis (Etats-Unis). Son cas fait d'ores et déjà le tour des médias américains. Admis dans un refuge d'Indianapolis (Etats-Unis), ce jeune labrador perdait ses poils et avait une peau très irritée. Après un test sanguin, le vétérinaire a découvert la cause de sa maladie. (ROBIN HERMAN / FACEBOOK) A son arrivée au refuge, le chien perd ses poils et sa peau est très irritée. Les soigneurs le nourrissent du mieux possible, le lavent régulièrement, l'aspergent d'anti-puces... Mais rien n'y fait. Adam est toujours en piteux état. L'équipe du refuge décide alors de lui faire subir un test sanguin. Le diagnostic est plutôt inattendu. "Le vétérinaire m'a dit qu'il était allergique aux hommes. Au départ, je ne l'ai pas cru, je pensais qu'il plaisantait, explique Robin Herman, membre de l'équipe du centre, au micro de la chaîne ABC News (en anglais). Mais il m'a répondu que non. Comme certains humains sont allergiques aux chiens, celui-ci est allergique aux humains." Au total, une douzaine d'allergènes figurent sur la liste présentée par le refuge. Parmi eux, se trouvent les squames humaines. lazkopat 15/10/2014 Le mal est donc identifié. Et maintenant ? "Le vétérinaire pense pouvoir résoudre le problème, explique Robin Herman. Il va lui injecter un sérum pour le désensibiliser, comme cela se fait pour traiter les allergies des enfants. Le traitement va commencer dès cette semaine." Le refuge promet de donner des nouvelles de l'animal. Romandie 17/10/2014
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Peut-être que votre chien pouvait déjà attraper la télécommande dans sa gueule et vous l'apporter (s'il est bien dressé!)... Et bien il pourra bientôt zapper sur sa propre chaîne de télévision. La Californienne Dogtv, première chaîne dont les programmes sont destinés aux chiens, s'apprête à s'implanter en Europe, via la Deutsche Telecom, en Allemagne, selon The Hollywood Reporter (lien en anglais), mercredi 15 octobre. La chaîne américaine Dogtv envisage de s'implanter en Europe, a-t-elle annoncé mercredi 15 octobre 2014. (GONE WILD / STONE SUB ) Après l'Allemagne, Dogtv envisage de diffuser en France, en Grande-Bretagne ainsi qu'en Irlande. Aux Etats-Unis, au Japon, en Corée du Sud ainsi qu'en Israël, les chiens peuvent d'ores et déjà regarder Dogtv. Ils y trouvent des contenus réalisés spécialement pour eux, mais aussi de nombreuses vidéos fournies par les propriétaires d'animaux eux-mêmes, ainsi que quelques programmes à l'intention des humains. Pour les responsables de la chaîne, il est naturel de s'implanter en Europe : "Dans les pays les plus ruraux, les chiens passent l'essentiel de leur temps à l'extérieur, donc ce n'est pas eux qui nous intéressent", explique au site américain un responsable de Dogtv. "Il est naturel pour nous de s'etendre en Europe. Dans la plupart des pays, entre 30 et 50 % des chiens sont des animaux d'intérieur. C'est une niche, certes, mais une niche conséquente", conclut-il sans mauvais jeu de mots... Francetv info 15/10/2014
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Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
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Canada: un cargo russe à la dérive dans le Pacifique nord
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Montréal - Un porte-conteneur russe était à la dérive vendredi dans le Pacifique nord, aux confins du Canada et de l'Etat américain de l'Alaska, alors que la mer est déchaînée, ont indiqué les garde-côtes canadiens. Long de 135 m, le Simushir a connu une panne de moteur dans la nuit de jeudi à vendredi et se situait vendredi après-midi à environ 17 kilomètres au large des îles canadiennes de la Reine Charlotte. Il dérive actuellement en parallèle de cet archipel, en direction de l'Alaska, donc il n'y a pas de danger (d'échouage) pour le moment, a indiqué à l'AFP l'enseigne de vaisseau Ron MacDougall, du centre canadien de coordination des opérations de sauvetage de Victoria. Un navire des garde-côtes canadiens fait route actuellement vers le Simushir et devrait être sur zone vers 15H00 locales (22H00 GMT), a ajouté M. MacDougall. Même si ce n'est pas un remorqueur, le bâtiment dispose de capacités limitées pour stabiliser le bateau russe. Les Amérindiens de la nation Haida, qui peuplent principalement cet archipel, ont déclaré l'état d'urgence, indiquant sur leur page Facebook être en train d'installer un poste de commandement dans le petit village d'Old Masset, au nord des îles de la Reine Charlotte. Parti du port d'Everett, dans l'Etat de Washington (nord-ouest des Etats-Unis), en direction de la Russie, le Simushir renferme dans ses cales 450 tonnes de gazole (environ autant de mètres cubes). La mer sur zone est démontée avec des vents de 50 noeuds et des vagues atteignant sept mètres, mais la météo devrait se calmer samedi matin, a dit l'enseigne de vaisseau Ron MacDougall. Un hélicoptère canadien a été envoyé sur place afin d'évacuer le capitaine du navire russe, pour des blessures dont la nature n'a pas été précisée. Un hélicoptère des garde-côtes américains se tient pour sa part prêt à hélitreuiller les dix autres membres d'équipage, si nécessaire. Quasiment inhabité, les îles canadiennes de la Reine Charlotte sont réputées pour leurs paysages et leurs eaux riches en cétacés. Cet archipel se situe au large de Kitimat, un petit village côtier où des groupes pétroliers envisagent de bâtir un terminal gazier controversé, dénoncé par les nations autochtones. Romandie 17/10/2014 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris - La secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) Emmanuelle Cosse s'est dite certaine vendredi de la fermeture avant 2017 de la centrale nucléaire de Fessenheim (Bas-Rhin), après avoir reçu des assurances de François Hollande qui en avait fait un engagement de campagne. Une déclaration que la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a tempéré dans la foulée, déclarant que les options restaient ouvertes et que Fessenheim n'était qu'une hypothèse. Fessenheim fermera, nous en avons aussi parlé avec le président de la République, a déclaré sur France Info Mme Cosse, qui a été reçue lundi par François Hollande. C'est ce qu'il a dit. Je suis peut-être la seule en France à le croire mais Fessenheim fermera, c'est un engagement du président de la République. J'entends bien les pressions d'EDF, des syndicats, les sorties de Ségolène Royal et de Stéphane Le Foll. Sauf que je vous dis que Fessenheim fermera, a-t-elle insisté. Si Fessenheim ne ferme pas, ça veut dire que la France n'est pas capable de répondre à la question de la sûreté nucléaire. Cette centrale est sur la nappe phréatique la plus importante d'Europe. En plus, Fessenheim est en panne toutes les semaines, a ajouté l'élue d'Ile-de-France pour qui cette fermeture ne serait pas une lubie des écolos ou de François Hollande mais la nécessité d'avoir une politique énergétique à la hauteur des enjeux. Interrogée dans la foulée sur ITélé sur ces déclarations, Ségolène Royal a répondu que ce qui est sûr, c'est que deux réacteurs fermeront avec l'ouverture de Flamanville. La fermeture de Fessenheim c'est l'hypothèse aujourd'hui qui a été avancée dans le cadre de la campagne présidentielle (....) Pour l'instant, il n'y a pas d'autre d'hypothèse sur la table. Mais, a-t-elle déclaré, je suis très pragmatique. Je veux que les choses se fassent, pas parce qu'on a promis les choses, mais je tiens compte de l'évolution de ce qui s'est passé entre la promesse et le moment où on la réalise, a-t-elle expliqué, faisant allusion aux investissements réalisés depuis dans la doyenne des centrales françaises. L'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) nous dira, au moment où il faut fermer, quels sont les réacteurs les plus dangereux ou ceux qui nécessitent le plus lourd investissement public. Est-ce que c'est Fessenheim' Est ce que c'est d'autres réacteurs', a-t-elle ajouté. A ce moment là, en fonction de la proposition de l'entreprise (EDF, ndlr), on examinera la situation et EELV, comme nous, examinera aussi la situation en fonction de la réalité de ce qui est dit par l'Autorité de sûreté nucléaire, a-t-elle conclu. Jeudi, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, n'avait pas exclu non plus le maintien en activité de la centrale nucléaire de Fessenheim, se contentant d'observer que celle-ci ne figurait pas dans la loi sur la transition énergétique. La fermeture de Fessenheim a été promise par François Hollande et confirmée après son élection en 2012. Romandie 17/10/2014 -
Paris - Le Français Jean-Pierre Clamadieu, PDG du groupe Solvay, qui a pris la présidence vendredi de la chimie européenne, a plaidé pour une vraie politique énergétique coordonnée au sein de l'UE, qui tienne compte des besoins de l'industrie, dans un entretien à l'AFP. Aujourd'hui, chaque pays européen prend des décisions en matière énergétique de manière indépendante, qui ont parfois un impact très significatif sur leurs voisins, a constaté M. Clamadieu, élu pour deux ans à la tête de la Fédération européenne des industries chimiques (Cefic), le lobby européen du secteur. Le patron de Solvay a cité l'exemple de l'Allemagne qui a choisi d'arrêter ses centrales nucléaires sans en parler à personne ou encore de la France qui a lancé ses propres réflexions sur la transition énergétique sans avoir non plus des échanges avec les autres pays. Il nous faut une coordination de ces politiques, afin que nous disposions d'une vraie politique européenne de l'énergie qui n'existe pas aujourd'hui, a insisté celui qui est désormais chargé de faire entendre la voix de la chimie à Bruxelles. Dans cette politique européenne qu'il réclame, le patron de Solvay demande un traitement spécifique réservé aux secteurs industriels fortement consommateurs d'énergie, comme la chimie, bien sûr, mais aussi la sidérurgie ou encore le secteur du béton. Aujourd'hui, un très gros utilisateur d'énergie paie des prix très différents en France, en Allemagne ou en Belgique, a-t-il souligné. Il nous faut des approches qui tiennent compte du fait que pour un certain nombre d'activités, la permanence de notre développement en Europe est liée à un coût d'accès compétitif à l'énergie, a-t-il ajouté. Pour M. Clamadieu, faire peser sur certains acteurs industriels le coût, par exemple, d'investissements dans les énergies renouvelables est sans doute le meilleur moyen de leur imposer une charge qui va les empêcher de se développer. Pour lui, la situation est d'autant plus urgente que les concurrents américains du secteur disposent désormais d'une énergie plus avantageuse grâce au gaz de schiste. Nous avons vécu une rupture extrêmement brutale que personne n'avait imaginée qui est le développement de gaz à des coûts très bas de production aux Etats-Unis, ce qui a entraîné une forte chute du prix du gaz, a expliqué le PDG de Solvay. Face à cette concurrence, l'Europe doit coordonner sa politique énegétique et la manière dont on elle va traiter les gros consommateurs d'énergie. Et l'exploitation du gaz de schiste sur le Vieux continent ? Pour M. Clamadieu, cela ne règlera pas d'un coup de baguette magique la situation énergétique européenne. Mais il ne cache pas qu'il souhaiterait que la France soit en mesure de faire des expérimentations pour savoir s'il y en a (dans son sous-sol) et si l'on est capable de l'exploiter sans avoir un impact majeur sur l'environnement. Pour le nouveau patron de la chimie européenne, la chute actuelle du cours du pétrole ne change pas la donne en Europe. Selon lui, il s'agit d'un phénomène conjoncturel, un accident sans impact significatif sur la stratégie de la chimie, a-t-il assuré, demandant plus de temps pour prendre du recul nécessaire afin de voir si le phénomène aura des conséquences. A Bruxelles, M. Clamadieu tentera de faire entendre la position de la chimie dès la semaine prochaine, à l'occasion de la rencontre des dirigeants européens qui doit aboutir à un accord sur le plan d'action de l'UE pour le climat, afin que l'Europe présente un front uni au sommet de Paris en 2015. Que l'Europe s'engage, oui! Mais il faut que cet engagement soit conditionné à un accord global, a-t-il expliqué. S'il n'y a pas d'accord mondial, il faut que l'Europe garde la possibilité de revenir sur son engagement, a-t-il prévenu. Romandie 17/10/2014
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Climat: l'ambitieux paquet 2030 de l'UE dans l'impasse
Admin-lane a posté un sujet dans Climat - Changement climatique
Bruxelles - L'Union européenne ne parvient pas à s'entendre sur les ambitions de son plan d'action pour le climat, bloquées sur le partage de l'effort imposé pour une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre, ont annoncé vendredi plusieurs négociateurs, moins d'une semaine avant un sommet européen en grande partie consacré à la question. Les discussions bloquent sur qui paie et combien, a expliqué l'un d'eux. Le blocage vient des 'petits riches', surtout les nordiques, qui se veulent très ambitieux mais ne veulent pas payer pour la répartition de l'effort, a confirmé un autre. Il y a encore beaucoup de points de blocage et l'argent est devenu le principal problème, a renchéri un troisième. Le paquet climat 2030 en discussion comporte trois objectifs: réduction de 40% des gaz à effets de serre par rapport à 1990, part des énergies renouvelables portée à 27% de la consommation et 30% d'économies d'énergie. Il impose des efforts considérables aux nouveaux Etats membres, surtout la Pologne, qui sont encore très dépendants des sources d'énergie fossiles. Ces pays réclament un mécanisme de compensation et des financements chiffrés en milliards pour la modernisation de leur production d'électricité. Officiellement, tous les dirigeants européens affichent leur volontarisme pour lutter contre le réchauffement du climat et insistent sur la nécessaire solidarité entre les Etats. Mais en coulisses, les discussions, entamées depuis plusieurs semaines, achoppent sur la répartition de l'effort et aucun accord n'a encore été trouvé sur la manière d'assurer cette solidarité de manière équitable, ont confié les négociateurs des Etats sous couvert de l'anonymat. Le blocage annonce de difficiles négociations entre les dirigeants européens lors de leur sommet jeudi et vendredi et l'obligation de rendre des arbitrages, a averti un responsable européen. La situation préoccupe le secrétaire général de l'ONU. Ban Ki-moon a insisté sur l'importance d'un engagement européen de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40% dans la perspective de la conférence mondiale de Paris en 2015, lors de ses entretiens mardi avec le chef de l'Etat français, François Hollande. Mais les difficultés budgétaires de la plupart des Etats freinent les ambitions, a souligné un négociateur. Au bout du compte, l'Allemagne va devoir payer et beaucoup, a commenté un responsable européen. Il est de plus en plus probable que la décision sur la répartition de l'effort soit renvoyée à une prochaine réunion pour éviter un échec du sommet européen, a estimé un autre négociateur. La nouvelle Première ministre polonaise, Ewa Kopacz, a en effet averti qu'elle n'excluait pas de mettre son veto aux réductions draconiennes des émissions de CO2. Comme souvent, beaucoup de dirigeants européens se battent pour leurs petits intérêts nationaux, a déploré un responsable interrogé par l'AFP. Romandie 17/10/2014 -
Le loup, informations et actualité sur le loup
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu loups en France et dans le monde
Le loup qui a attaqué lundi un troupeau stationné près de maisons à Eischoll (VS) ne sera pas encore abattu. Par contre, l'animal pourra être tiré s'il tue à nouveau un mouton gardé dans les normes ou s'il s'approche trop souvent des habitations, a décidé vendredi la Commission intercantonale pour la gestion des grands prédateurs (CIC). L'attaque qui s'est déroulée vers 07h30 n'a pas directement été vue par les témoins. Mais les trois personnes ont clairement aperçu le prédateur, qui s'est esquivé à leur approche. Un mouton a été tué. Le fait que le loup se soit montré craintif et se soit enfui à l'approche des humains démontre "qu'il n'a pas fait preuve d'agressivité", a estimé la CIC à la suite de sa séance. L'animal ne doit donc pas être abattu dans l'immédiat. Il ne faut cependant pas qu'il s'approche trop souvent des habitations car il risquerait de s'habituer à l'homme. Si ce cas devait survenir, l'animal pourrait être tiré, selon la Commission. Romandie 17/10/2014 -
Chance : un chaton sauvé des roues d'un autobus...
Admin-lane a posté un sujet dans Les Sauvetages - Vos Sauvetages
Je m’appelle « Chance » parce que j’ai vraiment eu de la chance. J’avais environ 3 semaines quand un jeune homme allant prendre son bus a vu une petite boule de poils qui allait se faire écraser. Il a eu juste le temps de me ramasser. Depuis ce sont deux gentilles dames qui prennent soin de moi. Elles aimeraient me garder mais elles ont déjà plein de chats, ça me fait beaucoup de copains mais j’aimerais avoir ma maison à moi avec de gentilles personnes qui sauront m’aimer et terminer de m’apprendre ce qua ma maman n’a pas eu le temps de faire… Je suis très propre, je mange comme un grand mais je fais encore des bêtises : normal, c’est de mon âge ! J’apprends très vite, tellement vite qu’on dit de moi que je suis un chat intelligent. Une preuve : quand j’ai entendu Chance la toute première fois, j’ai tout de suite compris que c’était moi ! Alors si vous habitez dans une maison ou même dans un appartement du moment que les balcons et fenêtres sont sécurisés… Vous savez, je saute haut déjà du haut de mes trois mois maintenant… Vous accepterez peut-être de me faire une petite place dans votre cœur… Pour plus de renseignements : commentez ICI ou envoyez un MP. Informations supplémentaires : Chance est un adorable chaton à qui il faut apprendre les bonnes manières : ça vient tout doucement (morsures et griffages). Il commence tout juste à devenir autonome, il lui arrive de dormir seul sur une chaise du salon, mais il préfère encore partager nos oreillers. Toutefois il n'aime pas vraiment rester seul longtemps, il recherche, via le jeu, le plein de câlins et miaule désespérement lorsqu'on s'absente, pareil au retour pour manifester son contentement... Et quand il est content il le fait savoir : il ronronne très très fort en se frottant contre nos joues ou nos jambes... C'est selon ! Merci de penser à lui. -
Washington - Le groupe américain de défense Lockheed Martin affirme être capable de fabriquer des réacteurs à fusion nucléaire dont un prototype sera disponible dans 5 ans, ce qui constituerait une avancée technologique révolutionnaire. Lockheed Martin affirme qu'il pourra disposer dans cinq ans d'un premier prototype de ce réacteur, de petite taille puisqu'il peut tenir sur un camion, puis dans 10 ans d'un réacteur opérationnel. Grâce à sa petite taille, ce réacteur pourra ensuite être conçu, fabriqué et testé en moins d'une année, a précisé mercredi le groupe qui a son siège près de Washington, à Bethesda, dans le Maryland. Les réacteurs à fusion nucléaire (union de plusieurs noyaux atomiques) produisent beaucoup moins de déchets dangereux que les réacteurs à fission nucléaire (éclatement d'un noyau). Et l'énergie libérée par la fusion est dix fois supérieure à celle libérée par la fission. Notre projet de réacteur compact à fusion nucléaire combine plusieurs approches de confinement magnétique alternatives, prenant le meilleur de chacune, et propose 90% de réduction de la taille des précédents prototypes, a expliqué Tom McGuire, responsable de la fusion compacte pour les programmes dits de technologie révolutionnaire du célèbre département de recherche du groupe Skunk Works qui prévoit aussi de faire appel à des partenaires pour développer davantage cette technologie. L'énergie nucléaire va jouer une part de plus en plus importante dans la production d'électricité des pays où les autres sources d'énergie sans carbone ne sont pas viables*, a souligné Roger Dargaville, chercheur et responsable du groupe chargé des énergies du futur à l'université de Melbourne en Australie (MEI Energy Futures Group). Le potentiel de ces réacteurs à fusion nucléaire est enthousiasmant car les déchets (radioactifs) des réacteurs à fission sont le principal inconvénient de cette technologie*, a noté M. Dargaville. Mais il y a encore un long chemin à parcourir d'ici qu'un prototype fonctionne ou soit commercialement viable pour produire de l'électricité, a estimé Joel Gilmore expert en électricité chez ROAM Consulting. La fusion demande des températures et des pressions très élevées, ce qui est un défi, et beaucoup de gens travaillent sur la fusion depuis longtemps. Je ne serais donc pas encore trop enthousiaste, a-t-il nuancé. Même si cela réussit, la grande question est combien l'énergie obtenue par fusion coûtera-t-elle ? Ce sera difficile de concurrencer les coûts en baisse des sources d'énergie renouvelables conventionnelles, comme l'énergie solaire et éolienne en Australie, selon lui. * C'est totalement exact, hélas ! Romandie 16/10/2014
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Flamants roses morts de faim en Camargue en raison du froid
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La surmortalité des flamants roses de Camargue lors des vagues de froid exceptionnelles de 1985 et 2012 est due à la famine, démontrent des chercheurs. Les oiseaux sont morts, non pas directement de froid, mais faute d'avoir pu se nourrir. Pour les flamants roses qui restent toute l'année en Camargue, en France, l'hiver peut parfois être mortel. (c) AL S / FLICKR CC BY-NC-SA 2.0 Alors que l'hécatombe de 1985 avait largement choqué scientifiques et public, les chercheurs ont décidé en 2012 de tenter de mieux comprendre le phénomène en prévision de la recrudescence des épisodes météorologiques extrêmes promis par le dérèglement climatique, expliquent-ils. Ils ont ainsi découvert que les volatiles sont morts d'inanition. Les oiseaux n'ont pu se nourrir sur les étangs et mares gelés au moment où leurs besoins en énergie étaient les plus forts, écrivent-ils dans leur étude publiée dans la revue britannique spécialisée "Journal of Experimental Biology". En janvier 1985, environ 3000 flamants roses, soit près d'un tiers de la population, étaient morts à la suite de plus de deux semaines d'un froid polaire. En février 2012, ce sont 1500 flamants qui ont péri, lors d'un nouvel épisode de froid de treize jours. En Camargue il faisait vraiment froid pendant les hivers de Janvier 1985 et de Février de 2012. Les températures hivernales moyennes pour la région sont de l'ordre de 7 ou 8 ° C, mais les conditions pendant les vagues de froid étaient beaucoup plus basses, atteignant un plus bas de -10,6 ° C en 1985 et -6,6 ° C en 2012. Ces basses températures ont gelé les cours d'eau où les flamants roses s'alimentent... Mais si mourir de faim est un réel danger pour les oiseaux, pourquoi ne migrent-ils pas vers le sud l'hiver? Eh bien parce que la migration peut être dangereuse. Pour les jeunes oiseaux, séjournant à proximité de leur lieu de vie habituel ou migrant sur une courte distance est en fait l'option la moins dangereuse. Par ailleurs, lors de la première et de la deuxième année, les flamants roses qui tentent l'hivernage sur une longue distance meurent généralement en plus grand nombre, ont déclaré les chercheurs en 2012 dans le "Journal of Animal Ecology". C'est seulement lorsque les oiseaux sont plus âgés que la stratégie de migration sur une longue distance est rentable car ils survivent mieux que leurs congénères qui sont restés en France, qu'il y ait une vague de froid ou pas. Romandie 16/10/2014 - Sciences News -
Paris - Les poids lourds se verront appliquer au 1er janvier, comme tous les automobilistes, une hausse du gazole de quatre centimes d'euros dont ils devaient être exonérés, afin de compenser l'écotaxe, a annoncé jeudi le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies. Cette solution, temporaire, va s'appliquer dès le 1er janvier, dès lors qu'elle aura été votée par le Parlement comme amendement au projet de budget pour l'an prochain, a déclaré le ministre à l'AFP, à l'issue d'une réunion avec les transporteurs routiers. Les transporteurs ont accepté de renoncer à deux exonérations de hausse du gazole. D'une part, deux centimes dans le cadre de la taxe carbone, dont ils devaient être exonérés puisqu'ils devaient déjà s'acquitter de l'écotaxe. D'autre part, deux centimes dans le cadre de la taxe gazole, annoncée dans le projet de loi de finances (PLF, budget) pour compenser le manque à gagner après l'abaissement du périmètre de l'écotaxe, et donc une diminution des recettes prévues. Pour 2015, nous avons prévu une recette nette de 320 millions d'euros grâce à ces hausses appliquées aussi aux transporteurs, a détaillé Alain Vidalies. Le péage de transit poids lourds, qui devait succéder à l'écotaxe, aurait dû rapporter 360 millions d'euros à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) et 30 millions aux collectivités locales. Parallèlement, a indiqué le secrétaire d'Etat aux Transports, les discussions continuent avec les transporteurs, pour trouver une solution pérenne de financement des infrastructures de transport, rôle qui incombait à la défunte écotaxe, à échéance du 1er janvier 2016. Alain Vidalies rencontrait les transporteurs routiers pour la première réunion de travail planifiée après l'annonce, le 9 octobre, par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, de la suspension sine die du dispositif de l'écotaxe/péage autoroutier, alors que les transporteurs routiers avaient lancé des appels massifs à la mobilisation contre cette mesure. Romandie 16/10/2014
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Bogota - Une bactérie qui mange le pétrole et élimine ainsi les effets de la pollution. C'est la solution miracle sur laquelle planche une équipe de chercheurs en Colombie. Nous avons commencé dans les années 90 à étudier cette bactérie et cela fait trois ans que nous l'expérimentons avec de très bons résultats sur le terrain avec les industries pétrolières, a indiqué à l'AFP Jenny Dussan, directrice du Centre d'investigations en microbiologie (Cmit) de l'Université des Andes à Bogota. Ce micro-organisme, de son nom scientifique Lysinibacillus sphaericus, a la particularité d'agréger les hydrocarbures et les métaux lourds grâce à une protéine. Une faculté qui lui permet de réduire la molécule de pétrole. Les recherches sont d'autant plus d'actualité en Colombie que le pays latino-américain, secoué par un demi-siècle de conflit interne, subit une recrudescence de catastrophes pétrolières provoquées par des actes de sabotage de mouvements de guérillas. Depuis le début de l'année, l'équivalent de quelque 42.000 barils de brut a ainsi été déversé dans la nature, selon des chiffres officiels. La bactérie, cultivée par les scientifiques colombiens, devrait contribuer à décontaminer l'eau et les sols et y permettre le retour de la vie végétale et animale. Les essais avec ce micro-organisme ont donné des résultats surprenants sur des terrains affectés cette année par des attentats contre l'industrie pétrolière, assure Mme Dussan. Selon la directrice du Cmit, l'efficacité est de 95% au bout de deux à trois mois. Autre avantage du Lysinibacillus sphaericus: il s'attaque aux moustiques porteurs de maladies tropicales comme la malaria, la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune, en produisant des toxines mortelles pour les larves de ces insectes. C'est d'ailleurs l'usage initial de cette bactérie découverte au début du XXe siècle puis popularisée à cette fin depuis les années 80 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Romandie 16/10/2014
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FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris - Le Medef a exprimé jeudi ses vives inquiétudes au sujet de plusieurs mesures contenues dans le projet de loi sur la transition énergétique adopté mardi par l'Assemblée nationale, dont il redoute l'impact sur la compétitivité des entreprises. L'absence de la compétitivité dans les objectifs chiffrés pose la question de l'impact du projet sur l'économie de la France et la santé de notre industrie, affirme l'organisation patronale dans un communiqué. Elle salue certes un texte pragmatique et l'accent mis sur la rénovation énergétique des bâtiments. Mais elle estime aussi que les nouvelles exigences sur l'efficacité énergétique des entreprises sont contraires à l'objectif gouvernemental de simplification. Le Medef pointe également l'absence de concertation avec les entreprises, par exemple avec les secteurs de la distribution et les aéroports qui devront désormais réduire leurs émissions de gaz carbonique de 10% en 2020 et de 20% en 2025. Le Medef s'interroge enfin sur le financement des mesures annoncées et réitère sa position en faveur de la recherche et l'exploration des gaz de schiste. Le projet de loi sur la transition énergétique doit désormais être examiné par le Sénat à une date encore non définie. Le gouvernement s'attend à ce qu'il permette de créer 100.000 emplois dans les métiers de la croissance verte en trois ans. Romandie 16/10/2014