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  1. Tokyo (Japon) - Un violent tremblement de terre s'est produit lundi à la mi-journée au nord de Tokyo, secouant les gratte-ciel et maisons de la capitale, ont constaté des journalistes de l'AFP. Selon l'Agence nationale de météo, l'épicentre de ce séisme, de magnitude 5,6, se trouvait dans la partie sud de la préfecture d'Ibaraki. Le centre de Tokyo est une des zones où il a été le plus ressenti. MissingSky101 15/9/2014 Il n'y a pas de risque de tsunami et aucun dégât n'a été rapporté dans l'immédiat. Nous procédons à des vérifications, ont déclaré les autorités locales, jointes par l'AFP. Un premier choc violent a d'abord été perçu vers midi et demi (03H30 GMT) avant une série de secousses très fortes pendant une dizaine de secondes. Les opérateurs des installations nucléaires où les trépidations ont été ressenties ont indiqué ne pas avoir constaté d'anomalie dans un premier temps. Plusieurs lignes de train, dont les Shinkansen (rames à grande vitesse) reliant Tokyo à la préfecture de Fukushima, ont immédiatement été stoppées pour contrôler les voies, mais le trafic a rapidement repris. Des habitants de la région la plus proche de l'épicentre ont indiqué avoir été prévenus quasi simultanément par le dispositif d'alerte précoce de l'agence de météo. Cette dernière a prévu une conférence de presse un peu plus tard dans la journée pour expliquer le mécanisme de ce séisme. Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, le Japon subit chaque année plus de 20% des tremblements de terre les plus violents recensés sur la planète. Romandie 16/9/2014
  2. Le gouvernement de l'Etat d'Australie-Occidentale a décidé, vendredi 12 septembre, de renoncer à sa politique de capture et d'élimination des requins à proximité des plages, en raison de l'objection des services de l'environnement. Un requin en Australie, en 2012. | AFP/PASCAL GERAGHTY Le chef du gouvernement de cet Etat, Colin Barnett, a déclaré que les drumlines (palangres de surface ancrées avec des lignes appâtées) ne seraient plus utilisées au large des plages fréquentées, durant le prochain été austral. Il a expliqué que son gouvernement allait envisager uniquement la capture des requins « repérés à plusieurs reprises dans une même zone ». A l'origine, 72 hameçons appâtés attachés à des palangres devaient être installés tous les ans de novembre à avril, jusqu'en 2017. L'objectif étant de protéger les nageurs et de tuer tout requin de plus de 3 mètres approchant à moins de 1 kilomètre des côtes. L'Autorité pour la protection de l'environnement (EPA) s'est toutefois opposée à cette réglementation, arguant « que l'évaluation scientifique de l'impact sur la population des requins blancs du sud-ouest de l'Australie était largement insuffisante ». « A ce stade, les informations disponibles n'apportent pas les garanties nécessaires à l'EPA », a déclaré dans un communiqué Paul Vogel, président de l'organisation. La Société australienne de conservation des aires marines a pour sa part estimé que cette réglementation était « inappropriée, compte tenu de son coût environnemental pour des résultats sur la sécurité du public mal évalués ». Le gouvernement d'Australie-Occidentale avait pris cette mesure l'été dernier, à titre expérimental, après sept attaques mortelles contre des humains en trois ans. Plus de 170 requins, essentiellement des requins-tigres, avaient été capturés en treize semaines, et une cinquantaine d'entre eux, parmi les plus gros, avaient été tués. Par contre, les autorités n'étaient parvenues à capturer aucun requin blanc, particulièrement visé car responsable des deux dernières attaques fatales, en novembre 2013. Ce plan d'abattage avait divisé la population en Australie-Occidentale, et conduit à des manifestations de milliers de personnes protestant contre ces méthodes. euronews (en français) 5/6/2014 Le Monde 12/9/2014
  3. Les inondations qui ont touché ces derniers jours le nord de l'Inde et le Pakistan ont fait au moins 480 morts, selon les derniers bilans. Plus de 200 000 personnes étaient toujours bloquées par les eaux dans le Cachemire indien samedi 13 septembre. Les scènes étaient similaires des deux côtés de la frontière : des villages emportés par les eaux et d'autres entièrement immergés, où bateaux et hélicoptères se relayaient pour évacuer des habitants réfugiés sur les toits. Des victimes des inondations dans le Pendjab, en Inde, le 13 septembre. | REUTERS/ZOHRA BENSEMRA Dans le Cachemire, le niveau des eaux commençait à décroître samedi, révélant l'ampleur de la dévastation dans cette région de l'Himalaya. Avec le reflux des eaux viennent aussi les problèmes sanitaires, tandis que ceux qui ont perdu leur maison et sont actuellement abrités sous des tentes s'inquiètent de la lenteur de l'aide gouvernementale. Omar Abdullah, qui dirige le gouvernement du Jammu-et-Cachemire, a affirmé samedi, face à la colère publique grandissante, que les maisons seraient reconstruites avant l'arrivée du « froid terrible » de l'hiver. Actuellement, 137 camps de secours ont été installés dans la vallée du Cachemire, qui abritent environ 100 000 personnes. « L'eau potable est un problème », a reconnu Omar Abdullah, qui a « demandé aux autorités de fournir beaucoup de médicaments » pour prévenir les risques d'épidémie. Chaque famille dont la maison a été détruite recevra dans un premier temps 75 000 roupies (un millier d'euros) pour la reconstruire, ainsi que des rations alimentaires gratuites pendant six mois, a annoncé le gouvernement. Le Monde 13/9/2014
  4. En raison de la faiblesse du vent et du temps ensoleillé de ces derniers jours, l'organisme de surveillance de la qualité de l'air Airparif prévoit un dépassement du seuil d'information de pollution aux particules fines lundi 15 et mardi 16 septembre à Paris et dans sa région. Paris sous son brouillard de pollution, le 14 mars. | AFP/PATRICK KOVARIK Les particules, qui affectent les systèmes respiratoire et cardiovasculaire, sont une des principales sources de pollution de l'air. En ville, elles sont émises notamment par le trafic routier et, l'hiver, par le chauffage. Le seuil d'information est déclenché à partir d'une concentration moyenne de particules prévue au-delà de 50 microgrammes par mètre cube en un jour. Si le beau temps de ce début de semaine tend à bloquer les polluants au sol, la possible arrivée de la pluie à partir de mercredi soir pourrait améliorer la situation, selon Airparif. L'Agence régionale de santé recommande aux populations les plus sensibles (enfants asthmatiques ou malades, personnes âgées ou cardiaques) de réduire leurs activités physiques. Pour sa part, la préfecture de police invite les conducteurs à différer leurs déplacements et à contourner l'agglomération pour le trafic de transit. Il est aussi demandé aux automobilistes de réduire de 20 km/h la vitesse dans l'ensemble de l'Ile-de-France. La mairie de Paris a annoncé que le stationnement résidentiel serait gratuit mardi dans la capitale , comme il l'a été lundi. Le Monde 15/9/2014
  5. Les fortes précipitations qui se poursuivent dans le sud-ouest de la Chine ont provoqué de graves crues et fait au moins dix morts. Des pluies torrentielles s'abattent depuis environ une semaine dans la province de Sichuan et, non loin, dans la ville de Chongqing. Des inondations et des glissements de terrain se sont produits en plusieurs endroits. Selon la télévision centrale et d'autres médias, 160 000 habitants ont dû trouver refuge dans les hauteurs. ODN 4/9/2014 : Inondations, glissements de terrain et de fortes pluies dévastent la région de Chongqing de la Chine NHK WORLD 15/9/2014
  6. Les responsables japonais souhaitent sensibiliser les délégués participant à une réunion de la Commission baleinière internationale. Ils veulent les convaincre des raisons pour lesquelles l'Archipel a repris la chasse scientifique à la baleine dans l'Antarctique. La réunion de quatre jours s'est ouverte lundi à Portoroz, en Slovénie. La chasse à la baleine pour des raisons scientifiques au Japon devrait occuper une partie de l'ordre du jour. En mars, la Cour internationale de justice avait ordonné au Japon de cesser son programme baleinier en Antarctique dans ses conditions actuelles, jugeant qu'il ne répondait pas à des objectifs de recherche scientifique. La délégation japonaise expliquera que l'Archipel reprendra la pêche en Antarctique lors de l'année 2015 ou après. Le conseil d'experts sera d'abord sollicité. Les autorités néo-zéolandaises doivent toutefois présenter un projet de résolution qui contraindrait les pays désireux de mener des recherches sur les baleines à présenter des rapports à l'Assemblée générale qui se réunit tous les deux ans. Ce projet de résolution a vraisemblablement pour objet de convaincre le Japon de repousser la reprise de ses activités baleinières. NHK WORLD 15/9/2014
  7. Los Cabos (Mexico) - L'ouragan Odile a touché terre au Mexique tard dimanche près de la ville touristique de Cabo San Lucas où des dizaines de milliers de touristes ont trouvé refuge dans des hôtels de luxe transformés en abris, ont annoncé lundi des représentants du gouvernement mexicain. Odile, un ouragan très dangereux de catégorie 4 redescendu à catégorie 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, a frappé le Mexique vers 04H45 GMT lundi avec des vents soutenus de 205 km/h, selon le Centre national des ouragans (NHC) des Etats-Unis. A Los Cabos, des pluies intenses et des vagues allant jusqu'à 4 mètres ont été enregistrées, et les opérations à l'aéroport international ont été suspendues dimanche soir. ReblopTV 15/9/2014 Romandie 15/9/2014
  8. Paris - La piste d'un relèvement de la taxe sur le gazole, carburant le plus populaire de France, est étudiée par le gouvernement pour compenser le manque à gagner de l'écotaxe nouvelle mouture, ce qui réveille des inquiétudes tant chez les automobilistes que les constructeurs. BFMTV 15/9/2014 Selon plusieurs médias, l'exécutif veut augmenter de 2 centimes d'euro par litre la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) sur le gazole, ce qui permettrait d'engendrer 800 millions d'euros de recettes supplémentaires pour les comptes publics. De quoi compenser le manque à gagner de l'écotaxe, abandonnée dans son ancienne mouture et devant être remplacée par un péage de transit poids lourds, également controversé, destiné à financer des projets d'infrastructures de transport. Cette nouvelle taxation, qui viserait le principal carburant vendu à la pompe en France avec environ 80% des volumes écoulés par les stations-service, viendrait s'ajouter à une autre hausse déjà prévue au 1er janvier 2015. En effet, à cette date, la contribution climat énergie, souvent rebaptisée taxe carbone, engendrera une hausse de 2 centimes le litre pour le gazole et d'environ 1,8 centime pour l'essence sans plomb, sans réduire l'avantage fiscal en faveur du diesel. Exonérés de cette taxe carbone, les transporteurs routiers ont bon espoir de l'être aussi en cas d'augmentation de la taxe sur le gazole. Nous avons fait passer nos messages, nous avons bonne chance d'être entendus par les pouvoirs publics, a déclaré à l'AFP le délégué général de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), Nicolas Paulissen. Un alourdissement des charges fiscales du secteur, à un niveau déjà insupportable, accentuerait son manque de compétitivité face aux concurrents étrangers, selon lui. De source gouvernementale, on indique que rien n'est encore arbitré, tandis que le ministère des Finances s'est refusé à tout commentaire. Il n'empêche, cette piste suscite déjà une levée de boucliers, notamment au sein du secteur automobile. - C'est l'automobiliste qui va faire les frais du feuilleton de l'écotaxe!, s'est indigné Didier Bollecker, président de l'Automobile Club Association. - Dimanche soir sur RTL, le PDG de PSA-Peugeot Citroën Carlos Tavares a lui parlé d'une mauvaise nouvelle car la taxe supplémentaire frapperait de manière indifférente les diesel modernes comme les diesel anciens. Même son de cloche chez les associations de consommateurs. - On est dans une mesure d'improvisation, de bricolage, assez symptomatique de la fiscalité écologique de ces deux dernières années, déplore François Carlier, délégué général de la CLCV. - Le président de l'UFC-Que Choisir abonde. Dans cette affaire, il y a des mauvais calculs du gouvernement, et ce sont les automobilistes qui deviennent la variable d'ajustement, s'insurge Alain Bazot. L'idée de taxer davantage le gazole est en tout cas un serpent de mer de la fiscalité française. En septembre 2013, le sujet avait provoqué une crise entre socialistes et écologistes, lorsque le gouvernement avait tranché pour l'inclusion d'une composante carbone dans les taxes frappant les carburants, tout en maintenant inchangé l'avantage fiscal du gazole par rapport à l'essence. Il avait aussi la volonté de ne pas alourdir les difficultés des constructeurs automobiles français en crise, en particulier PSA qui a énormément misé sur la motorisation diesel. Un an plus tôt, le gouvernement s'était même attaqué à la cherté des carburants avec une baisse temporaire de la TICPE, plutôt que de bloquer les prix comme l'avait promis François Hollande durant la campagne présidentielle. Les taxes sur le gazole sont inférieures d'environ 20 centimes par litre à celles sur l'essence, ce qui a encouragé la prédominance du diesel dans le parc automobile français, même si ce carburant classé cancérogène émet davantage de particules fines, responsables de maladies respiratoires. Le débat avait ressurgi au printemps dernier avec les pics de pollution observés en Ile-de-France, mais l'exécutif ne l'avait pas jugé prioritaire. Depuis plusieurs mois, les prix des carburants aux stations-service françaises se sont tassés, dans le sillage des cours du pétrole brut pénalisés par une demande faible, ce qui pourrait donner davantage de marges de manoeuvre au gouvernement. L'UFC-Que Choisir s'en offusque. Dans un contexte où l'électricité augmente, le gaz augmente, (...) je ne vois pas au nom de quoi le gouvernement viendrait priver les automobilistes des bénéfices d'un marché qui est à la baisse, dit Alain Bazot. Romandie 15/9/2014
  9. Brest - L'enquête publique liée à la construction de la centrale au gaz de Landivisiau (Finistère), prévue pour sécuriser l'approvisionnement en électricité en Bretagne mais contestée localement, a débuté lundi. La centrale (400 mégawatts) est un des éléments du pacte électrique breton lancé en 2010 par l'Etat et la région pour y sécuriser l'approvisionnement en électricité, surtout pendant les pics de consommation en hiver. Le contrat a été attribué à un consortium formé de Poweo Direct Energie et Siemens pour un coût de 400 millions d'euros. Elle doit être mise en service en 2017. Cependant, elle fait l'objet d'une opposition locale importante. Dans un communiqué, Europe Ecologie - Les Verts (EELV) Bretagne invite les personnes et collectivités concernées à déposer un avis défavorable sur l'ensemble du projet, tout en soulignant l'ambiance d'accusation d'entrave à la démocratie dans laquelle s'ouvre cette enquête qui prendra fin le 31 octobre. EELV fait allusion à un courrier du préfet de région Patrick Strzoda, récemment rendu public par Mediapart et adressé à RTE, filiale d'EDF chargée du transport d'électricité en France. Dans celui-ci, M. Strzoda demande à RTE de reporter ses études sur la faisabilité d'une ligne électrique entre la France et l'Irlande, disant craindre pour l'avenir de la centrale au gaz de Landivisiau. Le collectif Gaspare, qui regroupe des riverains, des associations environnementales et des partis politiques (EELV, NPA, Fase...), assure de son côté lundi que dans ce contexte rendu opaque par la révélation de Mediapart la semaine dernière, il va s'attacher à vérifier que les principes de la démocratie soient respectés. Chaîne de tebeo 4/5/2012 Romandie 15/9/2014
  10. Washington - La construction défaillante des puits serait la principale cause de la contamination de l'eau potable provenant des activités de fracturation hydraulique, selon une recherche menée au Texas et en Pennsylvanie, deux Etats grands producteurs de gaz de schiste. Jusque-là, sur de nombreux sites d'exploitation des gaz de schiste aux Etats-Unis, on pointait du doigt le procédé de fracturation lui-même pour expliquer la contamination de l'eau potable. Une équipe de chercheurs, dirigée par Thomas Darrah, ont étudié la fracturation hydraulique et a identifié une source importante de contamination des eaux souterraines (5, centre droit) causée par des tubes défectueux. Image de courtoisie de Thomas Darrah, Ohio State University. Mais les chercheurs, dont l'étude est publiée lundi dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS) (Pdf), ont étudié plus de cent puits en Pennsylvanie et au Texas et ils ont pu déterminer d'où vient le gaz naturel trouvé dans l'eau des nappes aquifères. Selon eux celui-ci provient de défauts dans le ciment ou le revêtement des puits forés pour extraire le méthane. Nos données montrent clairement que la contamination des eaux potables dans les sites étudiés provenait de problèmes d'étanchéité des puits pour récupérer le gaz naturel, comme des défauts de coffrage ou d'application du ciment, explique Thomas Darrah, professeur adjoint des sciences de la terre à l'Université d'Etat de l'Ohio, un des principaux auteurs de cette recherche. Ces résultats paraissent exclure la possibilité que du méthane ait filtré pour polluer les nappes aquifères souterraines du fait du forage horizontal lui-même utilisé dans la fracturation hydraulique, comme certains le craignaient, ajoute Avener Vengosh, professeur de géochimie à l'Université Duke, en Caroline du Nord, un autres co-auteur. La bonne nouvelle c'est que la plupart de ces problèmes d'étanchéité des puits peuvent être évités en améliorant leur construction grâce à une meilleure application des réglementations existantes, estime le professeur Darrah. Le problème, relèvent ces chercheurs, est que les très bas prix du méthane ayant résulté aux Etats-Unis du boom des gaz de schiste ces dernières année, pourrait pousser les sociétés d'exploitation à réduire au maximum leurs coûts d'exploitation et ce au dépens de la qualité de construction des puits. Sur les 113 puits étudiés dans le gisement de gaz de schiste de Marcellus, en Pennsylvanie, et vingt dans le site de Barnett, au Texas, huit présentaient des problèmes d'étanchéité mais aucun de ces problèmes n'était lié aux activités de fracturation elles-même. Romandie 15/9/2014
  11. Un millier de personnes ont été évacuées près du parc Yosemite, dans le centre de la Californie, en raison de feux de forêts qui se sont déclenchés à l'issue d'un week-end de canicule. Les flammes menaçaient des centaines d'habitations. Quelque 133 hectares ont déjà brûlé à la suite d'un feu qui a démarré dimanche près de Bass Lake, à moins d'une heure de voiture du parc Yosemite. L'incendie, "qui n'est pas contenu du tout pour l'instant", a déjà détruit ou endommagé une dizaine de bâtiments, a dit à l'AFP une porte-parole de CalFire, l'organisme gouvernemental d'information sur les incendies. "Environ 400 maisons, soit un millier de personnes, ont été évacuées" et l'accès au site de l'incendie "est difficile d'accès" pour les 400 pompiers mobilisés. "Le rythme de propagation du feu menace des centaines de maisons", a ajouté dimanche le bureau du gouverneur de Californie Jerry Brown, qui ajoute que les autorités s'inquiètent d'autres départs de feu ailleurs dans cet Etat de l'ouest des Etats-Unis. Les températures dans le centre de la Californie sont montées non loin de 40 degrés Celsius ce week-end, une canicule qui devrait se maintenir dans les prochains jours. Il y a déjà une dizaine de jours... DAHBOO77 7/9/2014 Romandie 15/9/2014
  12. Mexico - L'ouragan Odile a gagné dimanche en puissance et a atteint la catégorie 4, accompagné de pluies intenses et de fortes vagues en touchant la côte Pacifique du Mexique. ADUNA DJ 13/9/2014 L'ouragan Odile était accompagné de vents soufflants à 217 km/h, a précisé le NHC dans son bulletin de 09H00 GMT. La tempête était située à environ 315 km à l'ouest de l'important port de Manzanillo, alors qu'elle se dirigeait vers le nord-ouest à une vitesse de 24 km/h. Odile devait encore se renforcer avant de frapper la Basse-Californie en fin de journée dimanche et lundi, selon le NHC. Par ailleurs, dans l'Atlantique, la tempête tropicale Edouard devait se transformer en ouragan dans la journée de dimanche. Romandie 14/9/2014
  13. Paris - Les Français ont un a priori favorable sur la voiture électrique mais sont finalement peu à en acheter, en raison principalement d'un manque d'information sur ce type de véhicules, en termes de prix et d'autonomie notamment, selon une étude Ipsos. Cette enquête a été réalisée pour l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere) et le groupe Mobivia - Norauto, Auto 5, Midas, Carter-Cash, Synchro Diffusion, Oxyo-pneus.fr et Bythjul.com - auprès d'un échantillon représentatif de 1.005 personnes, du 22 au 29 août. energiesactu 26/2/2014 La France est le deuxième marché de véhicules électriques en Europe, avec 5.415 immatriculations depuis le début de l'année, selon l'Avere et Mobivia. Romandie 15/9/2014
  14. Roquesérière (France) (AFP) - Menace mortelle pour l'agriculture ou chance de produire "plus équilibré": le durcissement à venir de la lutte contre la pollution aux nitrates agricoles hérisse la FNSEA mais stimule la fibre plus écologiste de la confédération paysanne. En Midi-Pyrénées, particulièrement touchée par l'extension des "zones vulnérables" où des contraintes particulières de gestion des engrais et des déjections animales deviennent obligatoires, le syndicat majoritaire, la FNSEA, et sa branche des Jeunes agriculteurs ont déjà multiplié les actions de protestation. Un champ de mais en août 2011 (c) Afp "L'avenir de l'élevage est foutu si ça passe; on arrêtera les vaches si on nous oblige", déclare Florent Barthès, 24 ans, adhérent des JA, établi à 30 km au nord-est de Toulouse à Roquesérière, qui va passer en zone vulnérable. Interrogé près de ses "veaux sous la mère", qui donneront bientôt une viande de qualité "Label Rouge", le jeune homme n'a rien d'un productiviste forcené: ses 60 reproductrices passent une bonne partie de la journée dans les champs et se nourrissent à l'étable de fourrage. Il cultive aussi 150 hectares de grandes cultures (céréales, maïs non irrigué, fourrages) , une exploitation très moyenne pour la région. Si le projet gouvernemental, annoncé cet été pour répondre aux griefs de Bruxelles, passe si mal dans le grand sud-ouest, c'est notamment parce que les eaux y sont traditionnellement moins polluées par les nitrates que celles favorisant la prolifération des algues en Bretagne, terre d'élevage et de cultures intensifs. Les mesures des nitrates dans les cours d'eau et les nappes phréatiques plaçaient déjà la Bretagne et le bassin parisien en zone vulnérable lorsque le seuil était de 40 mg/litre d'eau, mais le grand sud-ouest y échappait largement. L'abaissement prévu à 18mg/litres doit faire basculer en zone vulnérable 1.635 communes supplémentaires du bassin Adour-Garonne, qui englobe les cours d'eau du sud-ouest se dirigeant vers l'Atlantique. Avec à la clé une batterie d’obligations nouvelles: le programme d'action publié par la préfecture à Toulouse ne compte pas moins de 32 pages. "On nous ajoute toujours plus de contraintes administratives, financières; il va falloir faire un plan prévisionnel de fumure (PPF) et tenir un cahier recensant tous les épandages", s'agace Florent Barthès. "Cela devrait me coûter 25 à 30.000 euros pour construire une fumière", une cuve en béton étanche pour les déjections, et "les subventions annoncées, j'y crois pas", déclare l'exploitant, qui paille quotidiennement les bouses de ses vaches à l'étable puis les entasse dehors tous les deux mois, avant de les épandre sur les terres en culture. M. Barthès défend "le bon sens" des agriculteurs et se dit "convaincu que pas plus de 5% de nos nitrates s'en vont dans l'eau", en parlant du petit ruisseau qui coule en bas de ses terres. 100 km plus à l'est, en Aveyron, sur les pentes herbeuses dominant le Viaur, Patrick Frayssignes élève 400 brebis dont le lait ira chez Lactalis pour faire le Roquefort Société. Cet adhérent de la Confédération paysanne de 43 ans, fils et petit-fils de paysan, a la fibre écologiste, convaincu "qu'il faut trouver un équilibre entre le sol et le troupeau, alors qu'en Bretagne, le sol ne peut plus digérer les déjections et qu'il faut faire des investissements lourds pour s'en sortir". Sa commune de Cassagnes-Begonhes, sortie du classement "zone vulnérable" en 2012, va y retourner. Il accueille la perspective avec sérénité, d'autant qu'en 2008, il a déjà "investi 88.000 euros dans une fumière qui nous donne maintenant un confort". Il pratique déjà le PPF et le cahier d'épandage et ne s'inquiète guère des nouvelles obligations. "Les plus embêtés, ce seront les producteurs les plus intensifs, avec de gros élevages à l'étable ou beaucoup d'engrais de synthèse dans les champs", estime son camarade du bureau départemental Joël Barthes. Presque homonyme de son collègue des JA, M. Barthes regrette "qu'il n'ait pas conscience de l'impact des nitrates, car la terre est un bien commun". A Roquesérière, Florent Barthès ne cache pas qu'il ne "se tiendra pas aux nouvelles dates imposées pour les épandages". Quant au cahier "on s'en arrangera comme on pourra". En revanche, il compte bien participer aux actions promises par la FNSEA et le CNJA pour les prochaines semaines. Sciences et avenir 13/9/2014
  15. Les 88 pays de la Commission baleinière internationale (CBI) ont rendez-vous de lundi à jeudi à Portoroz (Slovénie), où les intentions du Japon et du Groenland concernant les dérogations au moratoire sur la chasse seront au coeur de vifs débats. "Nous allons aborder des questions très controversées et les positions des pays sont très éloignées", a déclaré à l'AFP Ryan Wulff, l'un des membres de la délégation américaine. La création de sanctuaires vise à sécuriser des zones qui seraient protégées même si à l'avenir le moratoire sur la chasse à la baleine devait être levé ou allégé, mais 75% des votes sont nécessaires. (c) Afp Cette 65e session de l'organe en charge de la gestion mondiale des grands cétacés est la première depuis le jugement de la Cour internationale de justice qui a estimé en avril que le Japon détournait à des fins commerciales la possibilité de chasser les baleines dans un but scientifique. La décision de la CIJ, saisie par l'Australie, ciblait l'activité des baleiniers japonais en Antarctique, où ils retrouvent chaque année sur leur chemin l'ONG environnementale Sea Shepherd. Le Japon a d'abord dit qu'il respecterait la décision de la juridiction onusienne et a renoncé à sa campagne 2014-2015 en Antarctique. Mais Tokyo a depuis dévoilé son intention de présenter pour 2015-2016 un nouveau programme de chasse scientifique, plus conforme aux exigences prévues par les dérogations au moratoire de 1986. Si la CBI n'approuvait pas le programme de pêche scientifique en Antarctique présenté par le Japon, la commission n'aurait toutefois pas le pouvoir de sanctionner l'archipel. Sous couvert de recherche scientifique, le Japon alimente une demande intérieure et la chair de baleine se retrouve dans les restaurants et les poissonneries. Un responsable de la délégation américaine, Ryan Wulff, a indiqué à l'AFP que la recherche sur les baleines peut désormais se faire pas des "moyens non létaux". Depuis la mise en place d'un moratoire sur la chasse, les populations sont globalement en augmentation mais un certain nombre d'espèces restent très menacées, comme la baleine grise du Pacifique nord-ouest, la baleine franche de l'Atlantique nord-ouest et la baleine bleue, espèce emblématique en tant que plus grand animal de la planète. Si la pression de la chasse a fortement diminué ces 30 dernières années, les baleines sont également victimes de collisions avec les bateaux et de la pollution sonore qui perturbe leur orientation et leur alimentation. Outre le Japon, le quota alloué au Groenland, au titre de la chasse aborigène, sera un autre sujet sensible. A l'instar de quelques communautés (Alaska et État de Washington aux États-Unis), Tchoukotka (Extrême-Orient sibérien) et Saint-Vincent-et-les-Grenadines (petites Antilles), les habitants du Groenland ont préservé ce droit au nom de leur subsistance et du maintien de leurs traditions. Mais en 2012, le Groenland avait été privé de quota car la proposition défendue par le Danemark, incluant une hausse du nombre d'individus pouvant être tués, avait été rejetée lors du vote. Le Groenland a néanmoins continué à chasser les cétacés, affichant environ 200 animaux à son tableau de chasse. La proposition défendue cette année par le Danemark reprend l'hypothèse d'un quota en hausse mais certains accusent le Groenland de dérive, avec des restaurants proposant à des touristes des plats à base de baleine. Nous redoutons que cette proposition ait une visée commerciale", a déclaré Kitty Block, de l'ONG Humane Society International (HSI), au sujet des intentions du Groenland. Sujet déjà abordé lors de précédentes sessions, la création de sanctuaires dans l'Atlantique sud sera de nouveau sur la table, mais devra être approuvée par 75% des pays, ce qui n'a pas été possible dans le passé. La création de sanctuaires vise à sécuriser des zones qui seraient protégées même si à l'avenir le moratoire sur la chasse devait être levé ou allégé. La Norvège et l'Islande font partie de la CBI mais ont rejeté le moratoire de 1986 et continuent la chasse commerciale (respectivement 594 et 169 prises en 2013). De nombreux pays voudraient voir la Commission baleinière assumer un rôle beaucoup plus actif dans la protection des cétacés, la mission de gestion de la chasse étant limitée. Sciences et avenir 15/9/2014
  16. Nantes (AFP) - La Bretagne, première victime des pollutions d'algues vertes dopées aux nitrates sur ses plages, veut devenir un acteur majeur de la recherche et de l'exploitation des nombreuses espèces d'algues, sources potentielles de croissance et d'emploi dans les secteurs médical et alimentaire. Des algues vertes sur la plage de Plonevez-Porzay, en Bretagne, en 2010 (c) Afp Quelque 500 personnes, chercheurs, scientifiques, dirigeants d'entreprises de 25 nationalités sont attendues à partir de dimanche à Nantes à un colloque consacré aux algues et plus particulièrement à leurs applications dans le domaine de la santé et de la nutrition. La seconde édition de ce "Breizh Algae Tour" aura pour thème "les avancées scientifiques dans les domaines de la nutrition et de la santé au profit de toute la chaîne alimentaire". Avec une question en filigrane, selon ses organisateurs: comment les extraits d'algues peuvent avoir une influence sur le fonctionnement de l'organisme. Les algues, qui contiennent des nutriments - protéines, sucres, minéraux et matières grasses - et de très nombreux composés biologiquement actifs présents uniquement dans les végétaux marins, se révèlent aujourd'hui une source d'approvisionnement incontournable, argumentent-ils. Le colloque sera aussi l'occasion de promouvoir un fond d'investissement, le Breizh Algae Invest, destiné à accompagner le développement et la compétitivité de cette filière. "L'idée est de faire appel à des investisseurs locaux", indique Hervé Balusson, qui préside ce fond. Il est également à la tête d'Olmix, une entreprise de centre-Bretagne qui travaille depuis une quinzaine d'années sur la valorisation des algues, et de Breizh Algae Invest. "Si on arrive à lever 20 à 50 millions d'euros, on arrivera à financer des bateaux, des usines, la recherche, des chercheurs", estime-t-il. Il y a de nombreux marchés à conquérir: l'algue peut avoir des applications dans l'alimentation humaine, animale, mais aussi dans la santé, la médecine, la cosmétique, la pharmacie, voire certains usages industriels... Et la Bretagne a une carte à jouer dans cette "économie bleue" avec ses "quelque 700 espèces d'algues", la qualité de ses eaux, sa sécurité sanitaire, mais aussi ses 1.500 chercheurs, souligne Hervé Balusson. "La filière des algues, ce sont aujourd'hui une centaine d'entreprises et 4 à 5.000 emplois", en Bretagne. "Mais ça peut représenter demain des milliers d'emplois" supplémentaires, affirme Hervé Balusson selon lequel ces nouveaux marchés représentent des milliards d'euros. C'est le cas du marché des médicaments. "Il est estimé aujourd'hui à 700 milliards d'euros et il est prévu qu'il dépasse les 1.000 milliards dans les 10-20 ans", explique Maryvonne Hiance, la directrice d'Effimune, une entreprise nantaise qui s'est spécialisée dans le développement de nouvelles molécules pour réguler le système immunitaire dans le domaine de la transplantation, des maladies auto-immunes et certains cancers. Selon Mme Hiance, le marché des médicaments issus de la biotechnologie représente déjà 23% du marché total des médicaments, et "on estime qu'il pourrait passer à 50%". Ce marché des biomédicaments connaît un fort développement, parce que ce sont des médicaments plus ciblés, pour éviter les effets secondaires, souligne la dirigeante. Chez Effimune, "jusqu'à présent, nous n'avons pas de médicaments issus de l'algue", précise Maryvonne Hiance. "Mais notre rencontre avec Olmix nous a permis de nous dire: +pourquoi ne pas tester cette nouvelle matière pour développer un nouveau médicament, pour réguler le système immunitaire dans certains cancers+". "Car certaines algues, en particulier les algues vertes, contiennent des molécules susceptibles d'agir sur le système immunitaire et augmenter son action", ajoute Maryvonne Hiance. "On va mettre notre savoir-faire dans le développement de médicaments au service de cette matière première", assure Mme Hiance. Des applications seraient possibles dans le domaine du système nerveux central, ou dans celui des anti-inflammatoires. Toutes les nouvelles filières liées à l'algue "sont les filières de demain", soulignent les organisateurs du Breizh Algae Tour: il faut que l'Ouest en tire profit, "c'est une des rares filières émergentes dans un territoire en difficulté". Sciences et avenir 14/9/2014
  17. Combourtillé (France) (AFP) - Du lin à domicile plutôt que du soja OGM importé pour le bétail. La PME bretonne Valorex, qui fête son 6e site de production, s'appuie sur la relance de cultures en désuétude pour mieux nourrir les animaux - et donc les hommes. Un employé de l'usine "Valorex" d'aliments pour animaux montre des graines de lin à Combourtillé (Ille-et-Vilaine) le 12 septembre 2014 (c) Afp On n'arrive pas à Combourtillé (Ille-et-Vilaine) par hasard, en pleins champs à une cinquantaine de kilomètres de Rennes, reconnaît le fondateur et PDG Pierre Weil, agronome trublion, promoteur d'une alimentation qui serait "à la fois bonne pour les animaux et bonne pour les humains". Lui-même a débarqué ici en 1992, sur ces terres restées historiquement liées jusqu'aux années 50 à la production de lin et aux Toiles de Mayenne. Son intuition reposait sur l'incorporation de ces graines riches en protéines et en Oméga 3 à l'alimentation animale pour améliorer les rendements et la qualité des oeufs, viandes et produits laitiers. Tout en renforçant l'autonomie de l'élevage français, toujours plus dépendant des importations de tourteaux de soja du Brésil. "Sur 3,5 millions de tonnes de protéines consommées, 3 millions de tonnes proviennent du soja importé", relève-t-il. Ses graines à lui contiennent 30% de protéines. "Ca n'est pas la solution, mais ça fait quelques milliers de tonnes importées en moins". Et le produit fini, à l'arrivée, n'est pas le même comme le prouve la labellisation des oeufs, viandes ou laits de la filière "Bleu Blanc Coeur", obtenue en 2000. "Quand j'ai commencé, la nutrition animale était une industrie de sous-produits de la meunerie, de l’amidonnerie, des huileries. L'idée était de développer des matières premières spécifiques", résume-t-il. Mais encore fallait-il relancer la culture du lin tombée en désuétude, en passant contrat avec les paysans. Valorex s'est ainsi impliqué dans les filières végétales, après le lin, le lupin, les féveroles. Aujourd'hui ses usines traitent 25.000 tonnes de graines de lin par an et associent 5.000 paysans. Pour les rendre comestibles et digestes, ces graines sont d'abord grillées, "extrudées" plus précisément - chauffées et soumises à une très forte pression qui les éclate - pour produire un genre de gruau livré aux fabricants d'aliments pour le bétail, les porcs, les volailles ou les lapins: "On livre 80% des fabricants spécialisés", relève Béatrice Dupont, la directrice du développement. "On améliore ainsi la qualité nutritionnelle des produits finis", ajoute-t-elle. A ses côtés, un technicien brandit un morceau de lard, analysé par infrarouges pour en mesurer la teneur en acides gras et Omega 3. Le système qui délivre son verdict en quelques secondes, "Visio-Viandes", est l'un des derniers brevetés par la PME de Combourtillé. Il permet à l'éleveur de rectifier le régime alimentaire de ses bêtes pratiquement en direct. Dans un secteur où "les innovations sont rares", note Mme Dupont, l'entreprise mise sur la recherche: l'équipe R&D compte 30 personnes sur les 140 salariés du groupe et déjà 12 brevets à son actif, de la détermination de la qualité des lipides du lait à l'évaluation du méthane produit par les ruminants (dont le lin réduit les émissions) ou celle de l'efficacité d'une ration alimentaire de ruminant. Cette expertise lui permet de percer sur les marchés extérieurs, en Europe mais aussi aux Etats-Unis, au Maghreb ou en Asie. Le Japon est passionné par son ambition nutritionnelle et récemment une délégation chinoise a trouvé la route de Combourtillé, en quête de solutions pour ses porcs. Valorex délivre plus de 130.000 tonnes d'aliments extrudés par an pour un chiffre d'affaires 2013 de 78 millions d'euros (64 millions en 2012). D'où la nécessité d'élargir ses sites de production vers Poitiers, Besançon, Rodez ou la Normandie, en partenariat avec les coopératives agricoles. Mais son souci reste son approvisionnement en matières premières: "L'Etat devrait mettre de l'argent dans la sélection pour augmenter les rendements et la résistance" des lins et des protéagineux en général, juge Pierre Weil. "Quand on récolte 100 quintaux de maïs à l'hectare, on en a 20 en lin et 35 en féveroles. Il faut en importer": le lin vient du Royaume-Uni, le lupin d'Australie et le sarrazin de Chine. "Le plus compliqué fut sans doute de relancer ces cultures et ça reste un vrai frein", jure-t-il. Sciences et avenir 13/9/2014
  18. Rennes - Un des deux réacteurs de la centrale nucléaire EDF de Flamanville (Manche), le réacteur n° 2, s'est arrêté automatiquement de façon inopiné dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris auprès de la direction de la centrale. Travaux de construction de la centrale nucléaire de Flamanville (Normandie, France) vers 1980. Roland Godefroy CC BY-SA 3.0 Toutes les fonctions de sûreté sont assurées. Il n'y a aucun impact sur l'environnement, a-t-elle précisé dans un bref communiqué. Des équipes techniques procédaient dimanche à des analyses pour déterminer les causes de cet arrêt automatique du réacteur, qui a entraîné la déconnexion de l'unité de production du réseau électrique, et procéder aux opérations de redémarrage, a également indiqué EDF. Les deux réacteurs de la centrale, d'une capacité de production de 1.330 mégawatts chacun et mis en service en 1986 et 1987, avaient fait l'objet d'un arrêt pour maintenance durant l'été. La centrale de Flamanville fournit environ 4% de la production électrique française. Romandie 14/9/2014
  19. Strasbourg - Des habitants de Lochwiller (Bas-Rhin), village sinistré par un forage de géothermie qui a fait gonfler le sol et endommagé des dizaines de maisons, ont lancé dimanche un appel au secours au préfet. Dans une lettre ouverte au préfet de région Stéphane Bouillon, le collectif qui représente les habitants sinistrés de la commune exhorte le représentant de l'État à engager d'urgence une action réparatrice. TVSuedbaden 12/5/2014 Ce forage privé a libéré de l'eau souterraine sous pression qui, en remontant vers la surface, a fait gonfler une couche rocheuse, entraînant le soulèvement du sol. Les conclusions de l'expertise avaient permis la mobilisation immédiate du Fonds de garantie, un dispositif d'indemnisation financé par les assureurs privés, doté de 300.000 euros maximum par foyer sinistré. Romandie 14/9/2014
  20. Le service statistique du Ministère du développement durable vient de faire un point sur les avancées des pays européens en matière de lutte contre les gaz à effet de serre (GES) et de promotion des énergies renouvelables à presque mi-parcours. Où en est le "paquet climat". Damien Hypolite Le "paquet climat" a en effet été adopté en 2008 pour des objectifs à 2020. Au vu des chiffres 2012, la France a toutes les chances de remplir son objectif de diminuer de 20% ses émissions de gaz à effet de serre puisqu’il ne lui manque plus qu’une réduction de 4% pour arriver aux exigences européennes. En 2012, l’hexagone a émis 478 millions de tonnes équivalent CO2 contre 551 millions de tonnes en 1990. Une étude de la "mission climat" de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) modère cependant la performance. Les émissions de gaz à effet de serre sont corrélées à la combustion d’énergie fossile et donc à l’activité économique. Aussi, si les politiques d’économie d’énergie et d’utilisation des énergies renouvelables menées en France expliquent entre 50 et 60% de la baisse des émissions, 30% sont imputables à la crise économique et à la baisse de l’activité industrielle et de 10 à 20% au remplacement du charbon par le gaz naturel, moins émetteur de GES. Au niveau européen, 15 pays sur 28 ont déjà atteint leur objectif, les bons élèves étant Chypre, la Slovaquie et la Hongrie dont les émissions sont inférieures de 20% à ce que l’Europe leur avait demandé. En revanche 5 pays sont à plus de 10% de leur cible : Irlande, Belgique, Danemark, Estonie et Luxembourg. En matière d’énergie renouvelable, le bilan français est nettement moins bon. En 2012, à peine 14% de la consommation finale d’énergie provenait d’énergies renouvelables alors que l’objectif à 2020 est de 23%. L’hydroélectricité qui représente la plus grosse part de cette production ne pouvant augmenter (tous les grands barrages sont construits), un effort très important devra être effectué sur l’éolien, la biomasse et le photovoltaïque pour atteindre le but et éviter les sanctions de la Commission. En Europe, la France fait partie des mauvais élèves. La production d’énergie renouvelable des 28 a en effet presque doublé entre 2005 et 2012. Trois États ont ainsi déjà atteint leur objectif 2020 : la Bulgarie, l’Estonie et la Suède. Cette dernière montre le chemin. Plus de la moitié de sa consommation d’énergie provient d’énergies renouvelables ! Sciences et avenir 13/9/2014
  21. Douchanbe (Tadjikistan) - Le président chinois, Xi Jinping, et son homologue tadjik, Emomali Rakhmon, ont lancé samedi au Tadjikistan la construction d'un nouveau gazoduc qui permettra à Pékin de renforcer ses approvisionnements en gaz d'Asie centrale, a rapporté la télévision nationale tadjike. UKRAINE TODAY 14/9/2014 Ce projet stratégique est avantageux pour tous les pays de la région, a souligné Xi Jinping, lors de la cérémonie de lancement, qui a eu lieu au lendemain d'un sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) réunissant les ex-républiques d'Asie centrale, la Chine et la Russie. Vive l'amitié entre les peuples de Chine et du Tadjikistan, a déclaré pour sa part Emomali Rakhmon. Ce gazoduc, dont la mise en exploitation est prévue en 2016, vise notamment à fournir 30 milliards de mètres cubes de gaz du Turkménistan voisin par an à la Chine, renforçant les livraisons existantes via un premier gazoduc lancé en 2009. La Chine, dont la demande intérieure en énergie est en constante progression, convoite les vastes ressources en pétrole et en gaz d'Asie centrale. Elle cherche aussi à affirmer son influence politique dans une région stratégique dominée pendant des décennies par la Russie. Moscou ne fournit pas de gaz à Pékin pour l'instant et dix ans de négociations ont été nécessaires pour conclure un accord gazier en mai, pour des livraisons à partir de 2018. Pour le Tadjikistan, pays le plus pauvre de l'ex-URSS, la construction du tronçon de 400 kilomètres du nouveau gazoduc traversant son territoire représente un investissement de 3 milliards de dollars. L'ex-république soviétique a reçu au total 2 milliards de dollars de crédit de Pékin depuis 2006. Le Tadjikistan dépend pour sa consommation énergétique des approvisionnements en gaz de l'Ouzbékistan voisin, avec qui il entretient des relations tendues. Romandie 13/9/2014
  22. Berlin (AFP) - Adieu biscuits secs en sachet fraîcheur, barquettes de plats cuisinés et tranches de saumon fumé avec film protecteur! A Berlin, le premier magasin sans emballages a ouvert ses portes samedi alors que le recyclage des déchets devient une préoccupation grandissante. Une personne devant les rayons du magasin "Original Unverpackt" ("Sans emballages d'origine"), le 11 septembre 2014 avant son ouverture à Berlin (c) Afp Du café moulu colombien à l'huile d'olive grecque en passant par le savon au karité, tout est proposé en vrac chez "Original Unverpackt" ("Sans emballages d'origine"). On vient avec son sac en coton, ses bocaux en verre ou ses boîtes plastique et on les remplit de muesli, de riz ou de pâtes. Un système de consignes est également prévu pour les clients qui arrivent sans leur arsenal de contenants. Tout est ensuite pesé en caisse. Olga Martinez 16/6/2014 Autre avantage non négligeable du magasin sans emballages: tout est vendu au poids. Fini donc l'achat d'un kilo de farine pour confectionner une fois par an une tarte aux poires ou une quiche lorraine. On est loin ici du monde des hypermarchés avec néons où l'on pousse des chariots fatigués plein de produits au packaging racoleur. "Outre le problème environnemental, l'industrie alimentaire joue avec nos sentiments pour nous faire acheter", explique Valentin Thurm, auteur d'un documentaire sur le gaspillage alimentaire. "70% de nos achats sont des décisions spontanées d'où l'importance du packaging qui va avoir quelque chose de rassurant ou d'érotisant par exemple pour nous pousser à acheter", poursuit-il. En Europe, le magasin sans emballages en est encore à ses balbutiements. A Bordeaux, en France, une épicerie de ce genre a ouvert ses portes en juillet. En Italie, deux magasins ont déjà vu le jour. La capitale autrichienne Vienne compte également une telle enseigne. A Londres, en revanche, une expérience de ce type a échoué et l'échoppe a dû tirer le rideau. Difficile pour le moment d'imaginer un grand supermarché sans le moindre emballages. "Ce concept doit rester un petit magasin de quartier pour combler les besoins du quotidien, par exemple +j'ai besoin de 150 grammes de maïs pour faire du pop-corn+", assure d'ailleurs à l'AFP Marie Delapérierre, qui a ouvert en début d'année le premier magasin sans emballage en Allemagne, à Kiel. Sciences et avenir 13/9/2014
  23. Drucat (France) (AFP) - Les 150 premières vaches laitières du projet controversé de ferme dite des 1.000 vaches à Drucat, près d'Abbeville (Somme), sont arrivées dans la nuit et la première traite a déjà eu lieu samedi matin, marquant le démarrage de l'exploitation, a annoncé à l'AFP la direction, au grand dam des opposants. Manifestation contre le projet de ferme dite des 1.000 vaches à Drucat, dans la Somme, le 1er juillet 2014 (c) Afp "Ce matin, la ferme dite des 1.000 vaches (...) a accueilli une première partie de son troupeau. 150 des 500 vaches ont ainsi rejoint l’étable dans un climat serein, après un transfert organisé durant la nuit afin de garantir la sécurité des hommes et le confort des animaux", déclare-t-elle dans un communiqué, confirmant l'arrivée des bovins qu'avait dénoncée un peu plus tôt l'association locale des opposants au projet, Novissen. "L’installation des vaches, comme la première traite qui a eu lieu à 07H00, se sont déroulées dans le respect du bien-être animal, l’un des principes fondateurs de ce projet", a déclaré le directeur de l'exploitation, Michel Welter. Venu sur place avec d'autres adhérents, le président de Novissen, Michel Kfoury, s'est indigné de ce qu'il a qualifié de "passage en force", alors que Novissen avait déposé le 5 septembre un référé en suspension d'exploitation devant le tribunal administratif d'Amiens. Des questions relatives à l'accès routier à la ferme sont en outre toujours en discussion entre les promoteurs du projet et le conseil général de la Somme, et la clôture définitive n'est pas installée, a-t-il souligné. "J'avais rencontré jeudi la nouvelle préfète de la Somme (Nicole Klein ndlr) et rien de ce qui ressortait de notre conversation ne laissait présager un début d'exploitation imminent. Elle m'avait parlé d'une +évolution+ concernant la baisse de la puissance du méthaniseur" prévu dans ce projet pour traiter les digestats et produire de l'électricité, a-t-il ajouté. Sur ces points, Michel Welter a rétorqué: "Il y a déjà des barbelés et les travaux de clôture définitive vont commencer lundi". Quant à l'aménagement routier -le "tourne à gauche"- qu'impose le trafic supplémentaire prévisible des véhicules sur la D928 située sur l'axe Rouen-Lille longeant la ferme, "les discussions sont effectivement en cours avec les services départementaux de l'équipement, mais il y a moins d'urgence puisque le projet est pour l'instant limité à 500 vaches", a-t-il estimé. Quant au lancement de l'exploitation, "il s'imposait pour des raisons techniques", a-t-il affirmé. "Le maïs produit autour du site de la ferme était déjà ensilé et les autres sites de nos associés n'avaient presque plus de fourrage", a-t-il expliqué. Le projet sans précédent par sa taille en France, et auquel est farouchement opposée, outre Novissen, la Confédération paysanne, a été lancé il y a six ans par Michel Ramery, fils d'agriculteur picard et industriel du BTP à la retraite, agissant aujourd'hui à titre d'exploitant agricole. Philippe SALLE 12/9/2014 Le permis d'exploitation n'autorise pour l'instant que 500 vaches laitières, plus quelques centaines de génisses. Les installations ont cependant été dimensionnées pour accueillir 1.000 vaches en cas d'autorisation d'agrandissement, qui dépendra notamment du plan d'épandage des déchets de la ferme. Les six agriculteurs associés dans la SCL Lait Pis Carde, entité porteuse du projet, se sont félicités du démarrage de l'exploitation. "Ce mode d'exploitation apporte une des réponses d’avenir à la filière française du lait, dont 37% des exploitations ont disparu entre 2000 et 2013", souligne Lucie Morgand, l'un de ces associés, dans un communiqué. La Confédération paysanne a cependant dénoncé un acte "illégal", et prévenu que la "mobilisation" qui s'est "immédiatement organisée, allait grossir pendant les heures qui viennent". "L’Etat doit prendre ses responsabilités pour empêcher une traite illégale au lieu de protéger cet industriel (Michel Ramery) qui s’octroie tous les droits!", s'emporte dans un communiqué l'organisation syndicale, qui s'indigne que la gendarmerie ait protégé l'opération nocturne. Vers 10H00, une trentaine d'adhérents de Novissen, dont le maire de Drucat, Laurent Parsis, en écharpe tricolore, étaient rassemblés dans le calme sur le chemin de la ferme, mais en en bloquant l'accès, a constaté un journaliste de l'AFP. Sciences et avenir 13/9/2014
  24. Les inondations meurtrières de fin d'été au Pakistan et en Inde ont déjà affecté près de deux millions de personnes côté pakistanais, selon un nouveau bilan fourni vendredi par les autorités locales. Les flots se dirigent désormais vers le sud. 6MEDIAS 11/9/2014 Romandie 12/9/2014
  25. L'université de Birmingham a réalisé l’inventaire des plantes sauvages d’où sont issues les cultures actuelles. Il révèle que ces espèces ancestrales sont menacées. L’université de Birmingham tire la sonnette d’alarme. Son inventaire le plus complet à ce jour des espèces sauvages proches de nos principales cultures révèle qu’il est aujourd’hui bien difficile de les protéger et de les multiplier. La version ancestrale de la betterave : survivra-t-elle encore longtemps ? Global crop diversity trust Les chercheurs anglais ont répertorié 1667 proches cousins des 173 principales plantes cultivées. La banque de données créée par l’université de Birmingham croise cette proximité génétique avec les traits de ces ancêtres sauvages qui pourraient être utiles à l’agriculture et avec les endroits où ils poussent dans la nature. Une première. "Il n’y avait pas auparavant de moyens de conserver systématiquement et d’utiliser ces cousins sauvages au niveau mondial, car on ignorait leur identité et leur aire de distribution, a expliqué l’auteur principal de l’étude Nigel Maxted à la BBC. En créant cet inventaire, on peut savoir quels pays et régions sont les plus riches en plantes sauvages et nous pouvons ainsi planifier plus efficacement les plans de conservation de ces espèces". C’est là qu’est apparue une mauvaise surprise. Pour les seules cultures des pays tempérées, la moitié des ancêtres se situent dans ce qui fut appelé autrefois "le croissant fertile" et constitue le lieu de naissance de l’agriculture. Or, Liban, Syrie, Israël, Palestine, Jordanie, Irak sont plongés dans des conflits sanglants qui interdisent à ce jour toute action de sauvegarde de plantes menacées par les combats, mais aussi par la destruction de milieux naturels par l’augmentation démographique et par le réchauffement climatique. Si les scientifiques s’alarment, c’est que 12% de l’inventaire mondial est menacé de disparition, la moitié est placé sur la liste d’urgence des collections naturaliste et cinq plantes risquent de perdre leur patrimoine : l’aubergine, la pomme de terre, la pomme, le tournesol et la carotte. Or, ces plantes souvent modestes sont porteuses de caractéristiques qui peuvent améliorer la productivité de l’agriculture. Ainsi, Aegilops tauschii est un cousin du blé, présent en Syrie et Irak, qui est résistant à la mouche de Hesse, le principal ravageur des cultures de blé dans le monde entier. Présente également au Liban (mais aussi dans une bonne part de l’Europe et en France) Beta maritima est une proche de la betterave sucrière qui vit sur les cordons de galets et est donc résistante à la sécheresse et aux milieux salés. L’inventaire mondial met l’accent sur des caractéristiques qui pourraient fortement augmenter les rendements des principales plantes qui nourrissent le monde. Présent dans les milieux naturels de la péninsule indienne, Oryza coarctata est ainsi un riz sauvage résistant au sel, une caractéristique recherchée alors que de nombreuses rizières font face à une salinisation des eaux par surexploitation des nappes souterraines et montée du niveau des mers. Les progrès de la génomique font désormais espérer que ces caractères de résistance puissent être transmis aux plantes cultivées. C’est pourquoi la conservation des espèces archaïques devient un enjeu crucial. La FAO mène un programme mondial, le Global crop diversity fund fund dont l’emblème est la réserve mondiale de semences du Svalbard (Norvège). Mais pour Nigel Maxted "s’il est très important que nous conservions ces espèces dans des banques de gènes sécurisées, il est cependant essentiel de les conserver dans leur habitat naturel où elles vont continuer à s’adapter aux changements du climat et aux maladies et ravageurs". Sciences et avenir 13/9/2014
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