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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Le salage des routes en hiver paraît modifier le développement de certains papillons et écourter leur vie, selon une recherche menée aux Etats-Unis et publiée lundi 9 juin. Le chlorure de sodium, substance la plus économique, est la plus utilisée pour faire fondre la glace et la neige recouvrant les routes. De précédentes études ont déjà montré que le sel routier avait un impact sur l'écosystème des lacs et des rivières. Un papillon monarque, le 25 janvier 2014, dans le district de Monteverde (Costa Rica). ( MAXPPP) Pour cette étude (en anglais) parue dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences, les auteurs ont analysé le développement des papillons monarques et des papillons blancs qui se nourrissent de laiteron et de ses fleurs, une mauvaise herbe qui pousse très souvent sur le bord des routes. Les biologistes ont comparé les papillons monarques élevés avec des laiterons ramassés à proximité d'une route dans le Minnesota et les mêmes plantes venues d'une prairie éloignée de toute chaussée. Ils ont constaté que les herbes venant des bords de route peuvent avoir dans leurs tissus une teneur en sel jusqu'à trente fois supérieure à la normale. Quand les papillons se nourrissent de ces herbes, leur taux de sel augmente aussi nettement, avec différents effets selon leur sexe : - Chez les mâles, le sel sur-développe les muscles utilisés pour voler, tandis que chez les femelles c'est l'inverse. - En revanche, ces dernières voient la taille de leur cerveau augmenter, mais pas les mâles. Alors qu'un accroissement modéré du sel absorbé peut avoir des effets bénéfiques chez ces papillons, une quantité excessive est toxique et entraîne une plus grande mortalité, ont constaté ces scientifiques. Le taux de survie des chenilles des papillons monarques nourris de laiteron provenant des bords de route, contenant des taux élevés de sel, était nettement plus faible (40,5%) que chez celles élevées avec des herbes d'une prairie (58,2%). (Photo Sonchus oleraceus Tony Wills CC BY-SA 2.5. Sonchus est un genre de plantes de la famille des Asteraceae. Il regroupe des plantes à fleur appelée parfois « laiteron » et qui poussent dans les zones humides). Emilie Snell-Rood, une biologiste de l'Université du Minnesota, principal auteure de cette recherche, estime que des études similaires doivent être effectuées en zones urbaines où des quantités de sel encore plus importantes sont utilisées en hiver sur les chaussées, afin d'en évaluer l'impact sur d'autres organismes. D'autres recherches ont déjà montré que le salage des routes peut brûler le feuillage des végétaux, dessécher leurs racines et modifier les propriétés des sols. Francetv info 9/6/2014
  2. À l'instar des papillons, les scientifiques pensaient que les abeilles utilisaient la position du soleil pour retrouver leur chemin. Des chercheurs de l'Université d'Auckland estiment désormais que les abeilles construisent plutôt une carte mentale pour se repérer, comme les hommes et les mammifères. Les abeilles posséderaient-elles un super cerveau ? Selon les experts, elles seraient déjà capables de résoudre des problèmes mathématiques et posséderaient un cerveau pouvant rivaliser avec les ordinateurs. Et il semblerait désormais qu'elles possèdent un système de navigation intégré, leur permettant de retrouver facilement leur chemin. D'après une nouvelle étude, menée par des chercheurs de l'Université d'Auckland, les abeilles seraient capables de créer des cartes mentales des environs de leur ruche. Cela leur permettrait ainsi de localiser des destinations à des kilomètres de chez elles. Gentside 9/6/2014 Jusqu'à présent, seuls les humains, les requins et les pigeons étaient connus pour utiliser cette technique de carte mentale. Les scientifiques pensaient que les abeilles se contentaient de la position du soleil pour retrouver leur chemin. "Il y a moins de 50 ans, affirmer que n'importe quel animal non-humain créait des cartes cognitives était très controversé, car cela suggérait une théorie de l'esprit informatique", explique le Docteur James Cheeseman, de l'Université d'Auckland, au DailyMail. Pour savoir si cela s'exprime également chez les abeilles, les chercheurs ont capturé et anesthésié des insectes avant de dérégler les cycles circadiens de six heures chez certains d'entre eux. L'objectif ? Désorienter les abeilles avant d'observer leur comportement. Équipées d'émetteurs pour suivre leurs mouvements, les abeilles ont ensuite été relâchées dans la nature. Si les abeilles comptaient uniquement sur le soleil pour rentrer chez elles, le dérèglement de leur horloge circadienne interne ne leur permettrait pas de retrouver leur chemin. Or, les abeilles sont retournées vers leur ruche avec la même vitesse et précision que celles n'ayant pas subi de changement organique. "Les résultats suggèrent que les abeilles se déplacent grâce à une carte mentale du terrain, en plus d'utiliser les directions données par le soleil", ajoute le chercheur. De précédentes études ont démontré que les mammifères se déplacent dans des régions géographiques en créant des cartes cognitives, c'est-à-dire une représentation mentale de points de repères comme des rochers, des arbres ou des buissons. Toutefois, personne ne savait réellement si les insectes possèdent également cette capacité. "Nos résultats impliquent que les abeilles sont similaires aux mammifères et aux oiseaux dans la façon dont leur cerveau construit des cartes cognitives métriques intégrées", précise le Docteur Cheeseman. Cette découverte est d'autant plus remarquable que les abeilles possèdent un cerveau minuscule qui n'est pas composé des mêmes structures que les mammifères. Par exemple, les abeilles n'ont pas d'hippocampe, habituellement utilisé dans la navigation. Cependant, les insectes parviennent tout de même à construire des cartes mentales qui contiennent des informations concernant les directions, distances, repères, sources de nourriture et les détails sur le terrain. Un ensemble de critères qui leur permet de calculer leurs voyages de façon efficace, précise et directe. Maxisciences 9/6/2014
  3. Une partie du grillage de la passerelle des Arts à Paris, où prolifèrent les "cadenas d'amour" que les touristes accrochent par milliers, s'est effondré dimanche après-midi, entraînant l'évacuation du pont, a-t-on appris auprès de la préfecture de police. Pont des Arts avec en arrière-plan le palais du Louvre - Paris Ier et VI. Mbzt CC BY-SA 3.0 "Cela s'est produit vers 17H50. 2,40 m de grillage se sont effondrés sur la passerelle, sans faire de victime", a précisé un responsable à la préfecture de police. "La passerelle a été immédiatement évacuée et fermée." Un architecte de la préfecture de police et des responsables de la mairie de Paris se sont rendus sur place. "Un barriérage" devait être mis en place dans la soirée, le pont sera rouvert lundi, a précisé la même source. Les touristes accrochent des cadenas sur le célèbre pont parisien. ROMUALD MEIGNEUX / Sipa Le pont des Arts ou passerelle des Arts, qui enjambe la Seine au niveau du Louvre et offre une des plus jolies vues de Paris, est connu du monde entier pour ses milliers de "cadenas d'amour" que les couples viennent fixer le long du parapet pour sceller leur union, avant de jeter la clé dans la Seine. Capture d'écran, la partie occultée correspond à la partie de la grille qui s'est écroulée sous le poids des cadenas. Le point 8/6/2014
  4. On déplore au moins 9 morts et deux disparus. L'état d'urgence a été décrété dans 77 villes, ont indiqué lundi les autorités locales. Des orages et de fortes pluies qui se sont abattus pendant le week-end sur l'Etat de Parana (sud du Brésil) ont fait neuf morts et trois disparus et l'état d'urgence a été décrété dans 77 villes ESTADO / Chine Nouvelle / Sipa Des orages et de fortes pluies qui se sont abattus pendant le week-end sur l'Etat de Parana (sud du Brésil) ont fait neuf morts et trois disparus et l'état d'urgence a été décrété dans 77 villes, ont indiqué lundi les autorités locales. Curitiba, la capitale du Parana, est l'une des douze villes hôtes du Mondial qui commence jeudi et celle où l'équipe espagnole - arrivée dimanche soir et championne en titre - s'entraîne. Elle est toutefois située à 300 km des régions centre et sud-est, les plus touchées, et n'a pas souffert, selon la défense civile. "Tout le gouvernement est mobilisé pour aider la population en ce moment difficile", a déclaré lundi le gouverneur du Parana, Beto Richa, qui a décrété l'état d'urgence dans 77 villes où plus de 55.000 personnes ont eu leur maison inondée. Il a débloqué six millions de reais (près de 2 millions d'euros) pour que les mairies puissent venir en aide aux sinistrés, faire revenir l'électricité et l'eau potable. La présidente Dilma Rousseff a assuré le gouverneur Beto Richa "de tout l'appui nécessaire pour aider au sauvetage et à l'hébergement des délogés", sur son compte twitter. "La population est mobilisée mais le désespoir est très grand; les pluies ont touché toutes les couches sociales", a déclaré Cesar Fabris, un habitant de la commune de Rebouças couverte par les eaux, cité par le site G1 de Globo. En conséquence des fortes pluies, le volume d'eau des célèbres Chutes Foz do Iguazú, à la frontière avec l'Argentine, était 30 fois supérieur à la normale lundi, avec 47,5 millions de litres d'eau par seconde, selon la compagnie Copel. Vue aérienne des chutes d'Iguazú. Reinhard Jahn CC-BY-SA-2.0-de La direction du Parc national de l'Iguaçu a interdit l'accès aux passerelles touristiques et les promenades en bateau par mesure de sécurité. Dans l'Etat voisin de Santa Catarina, 24 villes sont inondées et au moins 16.000 personnes touchées. A Blumenau, le fleuve Itajaí-Açu , qui traverse la ville, se trouve dix mètres au-dessus de la normale. Neuf routes sont coupées par les inondations et ont été interdites. Dans l'Etat du Rio Grande do sul (extrême sud), un cratère de 70 mètres s'est ouvert sur une route en raison de la pluie dimanche et deux voitures ont été englouties mais les passagers n'ont eu que des blessures légères, selon G1. Le point 9/6/2014
  5. Alors que les dégâts de la nuit sont importants, 41 départements ont été placés en vigilance orange jusqu'à mardi 6 heures du matin. Raphy Créations 9/6/2014 Le point 9/6/2014
  6. Les orages et la grêle ont marqué les dernières 24h. Et si ces billes de glaces étaient formées à partir de micro-organismes ? Météo France maintien jusqu'à mardi 9 juin 2014 au matin son bulletin de vigilance Orange pour plusieurs départements, compris dans une bande allant du Nord et du Pas-de-Calais jusqu'aux Pyrénées Atlantique et aux Hautes Pyrénées. Photo de grêlons publiée sur Instagram, à la suite de l'orage du 8 et du 9 juin 2014. (@marcelpaneole/Instagram) Des orages violents sont possibles ainsi que des averses de grêle. La formation des grêlons dans les nuages est largement étudiée par les météorologues mais des découvertes récentes suggèrent que des micro-organismes présents dans les nuages pourraient jouer un rôle dans la formation de ces billes de glace. "Des bactéries ont été découvertes dans l’embryon du grêlon, qui est la première partie à se développer. L’embryon est un instantané de ce qui a initié la croissance des grains de grêle" expliquait Alexander Michaud de la Montana State University lors d'une conférence en 2011 où le chercheur présentait des résultats surprenants. Son équipe avait travaillé sur des grêlons de plus de 5 centimètres de diamètre, collectés sur le campus de l'université après une tempête en juin 2010. Les gros grêlons ont été séparés en 4 couches et l'eau de fonte de chaque couche a été analysée. Et c’est dans la couche correspondant à l’embryon que le nombre de bactéries cultivables a été le plus élevé. "Pour que ce phénomène météorologique puisse se produire, une particule de nucléation doit être présente. C'est cela qui permet l'agrégation des molécules d'eau. Il y a de plus en plus de preuves indiquant que ces noyaux peuvent être des bactéries ou d'autres particules biologiques" signalait-il. Cette étude fait partie d’un domaine en plein essor qui se concentre sur la "Bioprecipitation", un concept où les bactéries peuvent déclencher la pluie ou d’autres types de précipitation comme la neige ou la grêle. Pour que la glace puisse se former dans les nuages, il faut, au départ, des noyaux de glace (IN pour Ice Nuclei) autour desquels les cristaux grossissent. Une gamme variée de particules sont capables de servir d’IN, mais les plus actifs sont d'origines biologiques, capables de catalyser la formation de glace à des températures autour de -2 °C. L’agent biologique le plus étudié sur le sujet est Pseudomonas syringae, un pathogène des plantes. Mais, en 2013, une étude de l'université d'Uppsala en Suède révélait qu’il y a autant de matériel organique dans les cumulonimbus que dans les lacs, les rivières ou les océans. Les conclusions de ces études vont dans le même sens : il est probable que les micro-organismes jouent sans doute un rôle dans la formation de la pluie en servant de noyaux de condensation ou de la grêle, dans ce cas elles deviennent des noyaux de nucléation. Sciences et avenir 9/6/2014
  7. Pour attirer les femelles, les sauterelles mâles stridulent en frottant leurs ailes l'une contre l'autre. Habituellement les fréquences d'appels de ces insectes oscillent entre 5 et 30 kHz. Une fréquence trop élevée pour être audible par l'oreille humaine qui n'entend plus les sons au-delà de 20 kHz. Avec une émission à 150 kHz, les sauterelles nouvellement découvertes pulvérisent tous les records. Une des trois espèces de sauterelle découvertes. University of Lincoln Dans les forêts tropicales de Colombie et d'Equateur une équipe d'entomologistes a découvert un nouveau genre de sauterelles avec trois nouvelles espèces. Vu la capacité sonique de ces sauterelles, incapables de voler car leurs ailes sont trop petites, le nom de genre a été nommé Supersonus. La description des trois espèces fait l'objet d'une publication dans la revue PLOS ONE. Pour produire des ultrasons de si haute fréquence, les sauterelles forment avec leurs ailes une véritable enceinte biologique. "Elles produisent des sons en frottant une aile, un racleur, contre une rangée de dents, un grattoir, sur l'autre aile" explique Fernando Montealegre-Zapata de l'Université Lincoln au Royaume-Uni. Le grattoir est situé à côté d'un tambour vibrant et fermé qui agit comme un haut-parleur. Ce tambour est formé par l'aile droite. Le même principe est utilisé dans les enceintes que nous utilisons : les grandes émettent des basses fréquences et les plus petites les sons aigus. Les trois espèces de sauterelles Supersonus découvertes. CC BY Natasha Mhatre (photo A), Manuel Jara (photos C/D), Fernando Vargas Salinas (photos B/E/F). doi: 10.1371/journal.pone.0098708.g001 Les scientifiques qui ont observé dans leur milieu naturel les sauterelles pensent qu'elles ont adopté cette communication ultrasonique pour éviter certains prédateurs et notamment les chauves-souris. Ces dernières peuvent détecter leurs proies par écholocation mais sont aussi capables de détecter les appels des sauterelles et d'autres animaux comme les grenouilles. En émettant des ultrasons de haute fréquence, les sauterelles évitent d'être détectées par certains chiroptères. Certaines chauves-souris sont toutefois capables de percevoir des sons à 150 kHz mais à ces hautes fréquences, les sons se propagent nettement moins loin, surtout en forêt. Quand elles veulent communiquer sans se faire prendre, les sauterelles utilisent des "canaux de transmission", un peu comme le font les baleines dans l'océan avait déjà constaté la même équipe de recherche. Sciences et avenir 9/6/2014
  8. Alors que l'épidémie de chikungunya s'intensifie en Guadeloupe, une opération anti-moustiques a eu lieu samedi à Banyuls-sur-Mer après la découverte d'un 31e cas en métropole. Un cas de chikungunya a été détecté dans les Pyrénées-Orientales chez un habitant de retour d'un voyage dans les Antilles françaises, et un traitement anti-moustiques a été appliqué samedi dans un périmètre autour de son domicile, a annoncé la préfecture. Le Chikungunya est une maladie transmise par un moustique qui a la particularité de piquer pendant la journée : Aedes albopictus. CDC-GATHANY / Phanie Dans les Pyrénées-Orientales, "il n'y a pas de cas autochtone de dengue ou de chikungunya, maladies transmises à l'homme par le moustique. Néanmoins, une personne résidant à Banyuls-sur-Mer a été infectée par le chikungunya après avoir effectué un voyage dans les Antilles françaises", a expliqué le préfet, René Bidal, dans un communiqué. Les autorités avaient prévu une opération de traitement, samedi dernier, pour s'assurer qu'il n'y ait aucun moustique dans un périmètre de 200 mètres autour du lieu d'habitation de la personne touchée. Aedes (Stegomyia) albopictus surnommé « moustique tigre », bien caractérisé par cette ligne blanche verticale unique sur le scutum (« dos » du moustique). Snowyowls CC BY-SA 2.5 La préfecture a aussi organisé une réunion publique, vendredi dernier, pour justifier ce traitement préventif - et obligatoire. "Dès lors qu'on a un cas de chikungunya avéré, il s'agit d'éviter qu'un moustique puisse piquer la personne infectée et servir de vecteur pour infecter quelqu'un d'autre", a expliqué à l'AFP le directeur de cabinet du préfet, Fabrice Rosay. Certains riverains avaient exprimé des craintes parce qu'on leur demandait de rester confinés chez eux pendant une heure, d'autres s'étaient inquiétés pour leurs cultures, leur potager, a rapporté une source préfectorale. Mais M. Rosay a insisté sur l'idée que le traitement ne présente "aucun risque pour la santé des habitants dès lors que certaines précautions sont prises pendant la pulvérisation du produit et une heure après". Region Guadeloupe 30/4/2014 Sciences et avenir 9/6/2014
  9. De 10 millions en 1900, la population des éléphants d'Afrique a chuté à 1,2 million en 1990 et ils ne sont plus que quelque 500.000 aujourd'hui... Les 23 et 29 janvier 2014, au port de Lomé (Togo), la police a découvert 3,8 tonnes d’ivoire dans des conteneurs en partance pour le Vietnam. EMILE KOUTON / AFP Le Togo est l’une des plaques tournantes de l'ivoire en Afrique. Pour agir contre le trafic et coordonner la lutte, le pays se livre à des tests ADN sur les défenses saisies dans le port de Lomé afin de déterminer les pays d'origine des éléphants braconnés. Alertées il y a deux ans par plusieurs pays asiatiques, qui avaient saisi des stocks d'ivoire en provenance de Lomé, les autorités togolaises ont depuis effectué plusieurs saisies très importantes. Environ 4,5 tonnes d’ivoire ont été confisquées entre août 2013 et janvier 2014 et 18 personnes ont été arrêtées, selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le colonel Yark Damehame. Les plus grosses saisies ont été réalisées les 23 et 29 janvier au port de Lomé, où la police a découvert 3,8 tonnes d’ivoire dans des conteneurs en partance pour le Vietnam, a-t-il précisé. Les autorités ont recours à une nouvelle méthode pour tenter de démanteler les réseaux de braconniers : des tests ADN sur les défenses. "Des tests ADN ont été effectués du 27 février au 8 mars sur un échantillon de 200 défenses des stocks saisis en 2013 et en 2014, par une équipe locale de spécialistes, appuyée par des experts venus du siège d’Interpol", a expliqué à l'AFP le commissaire de police Charles Minpame Bolenga, qui dirige le bureau d'Interpol à Lomé. "Les analyses sont ensuite effectuées dans un laboratoire à Washington" a-t-il ajouté. Selon M. Bolenga, les résultats doivent permettre à la police togolaise de connaître l’origine de ces défenses ainsi que l’âge des éléphants tués. Les premiers ont révélé que le stock d'ivoire saisi en 2013 "provient notamment d'éléphants d'Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Liberi) et d’Afrique centrale (Cameroun, Congo, Gabon, Centrafrique, RDC). La plupart des éléphants ont été tués et ils étaient très jeunes", a déclaré M.Bolenga. "Nous attendons toujours les résultats des tests effectués sur (...) les grosses saisies opérées au port de Lomé en janvier dernier", a-t-il ajouté. "Nous partagerons les résultats de ces analyses avec tous les pays impliqués pour leur permettre de mieux protéger leurs éléphants. Car aujourd'hui, un seul pays ne peut mener efficacement cette lutte". Plus de 700 kilos d'ivoire avaient été saisis en 2013 dans la boutique d'Emile N'Bouke, un Togolais de 58 ans, à Lomé. Celui-ci est actuellement jugé dans la capitale togolaise, aux côtés de trois autres trafiquants présumés. Le verdict est attendu le 11 juin. Les autres personnes arrêtées dans le cadre de la répression du trafic d'ivoire doivent comparaître avant la fin du mois de juillet, a indiqué l’un des juges chargé du dossier. Le commerce international de l'ivoire a été interdit en 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES). Mais le trafic s'est poursuivi, en raison d'une forte demande au Moyen-Orient et en Asie où les défenses d'éléphants sont utilisées dans la fabrication d'objets décoratifs et dans la médecine traditionnelle. De 10 millions en 1900, la population des éléphants d'Afrique a chuté à 1,2 million en 1990 et ils ne sont plus que quelque 500.000 aujourd'hui, selon des défenseurs de l'environnement (et même moins, selon certaines sources c'est 476.000 !) Entre 22 et 25.000 éléphants sont tués chaque année, soit plus de 60 par jour, et, selon la CITES et d'autres organisations de protection des animaux, 20% des éléphants d'Afrique pourraient disparaître en une décennie si le braconnage se poursuivait à son rythme actuel. Les autorités indonésiennes, chinoises et hongkongaises avaient donné l'alerte au Togo il y a deux ans, suite à des saisies effectuées sur leur territoire en provenance de Lomé. Depuis, les autorités togolaises ont intensifié les contrôles à l'exportation, tous les conteneurs quittant le port de Lomé étant maintenant scannés et contrôlés de près, selon un responsable des douanes. Des contrôles inopinés sont également effectués dans certaines boutiques de Lomé et d’autres grandes villes du pays. Sciences et avenir 9/6/2014
  10. Washington - La Cour suprême des Etats-Unis a décidé lundi que BP devait continuer à payer certaines demandes de dédommagements liés à la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique. Le groupe pétrolier britannique est ainsi débouté de son recours contre des arrêts de cour d'appel rendus en mars et en mai, qui confirmaient déjà les termes d'un jugement datant de 2012. Celui-ci oblige BP à dédommager des entreprises pour des pertes qui n'ont aucun lien avec la marée noire ou qui ont eu lieu avant la catastrophe. Stanford 22/11/2010 Documentaire qui retrace l'écheveau de la catastrophe... romandie 9/6/2014
  11. Un orage (dérivé à l'aide du suffixe age de l'ancien français ore, signifiant « vent ») est une perturbation atmosphérique d'origine convective associée à un type de nuage particulier : le cumulonimbus. Ce dernier est à forte extension verticale, il engendre des pluies fortes à diluviennes, des décharges électriques de foudre accompagnées de tonnerre. Dans des cas extrêmes, l'orage peut produire des chutes de grêle, des vents très violents, voire des tornades. Arcus de type "multicouche" lors d'un orage au-dessus de Enschede (Pays-Bas). Photo de John Kerstholt CC BY-SA 3.0). Les orages peuvent se produire en toute saison, tant que les conditions d'instabilité et d'humidité de l'air sont présentes. Le plus grand nombre se retrouve sous les tropiques et leur fréquence diminue en allant vers les pôles où ils ne se produisent qu'exceptionnellement. Dans les latitudes moyennes, le nombre varie avec la saison. Ci-dessous, vous allez découvrir (plus ou moins succintement) : - Les mécanismes de formation, - La classification des orages et les types d'orages, - Les phénomènes associés : foudre, grêle, neige, pluie, vent... - Un aperçu sur la climatologie orageuse... Wikipedia juin 2014
  12. Singapour, 4 juin 2014 (AFP) - Des défenseurs de la cause animale à Singapour ont appelé mercredi un casino de la ville-Etat à libérer des dauphins d'un parc marin après que quatre cétacés soient morts en captivité. "Forcer ces dauphins à vivre en captivité contre leur volonté constitue par essence de l'exploitation des animaux", a déclaré la directrice exécutive de la Société de protection des animaux contre la cruauté (SPCA), Corinne Fong, dans un communiqué. SuperBlueTaurus 5/6/2014 La mort la plus récente remonte au 11 mai lorsque le dauphin appelé Sharmila a succombé au Resorts World Sentosa (RWS), qui avait acheté au départ 27 dauphins pour son parc marin. "Nous incitons vivement RWS à libérer les 23 dauphins sauvages en captivité et à mettre fin à l'exploitation de ces animaux", a ajouté Mme Fong. Maintenir les cétacés en captivité et "les entraîner à devenir quelque chose qu'ils ne sont pas" n'aboutira à rien de constructif pour l'éducation du public à la vie marine, a-t-elle encore dit. Les déclarations de Mme Fong font écho aux récents appels d'autres groupes de défense des animaux à Singapour, parmi lesquels la Société de recherche et d'éducation dédiée aux animaux (ACRES). RWS, société détenue par le groupe malaisien Genting, a acheté 27 dauphins aux îles Salomon, dans le sud-ouest de l'Océan Pacifique, en 2008 et 2009, et les a envoyés aux Philippines pour y être entraînés, pendant que le parc marin de Singapour était en construction. Dans un communiqué adressé à l'AFP, RWS a contesté les affirmations de la SCPA selon lesquels les quatre dauphins étaient morts en captivité. Deux d'entre eux ont succombé en 2010 à une infection bactérienne alors qu'ils se trouvaient sur l'île malaisienne de Langkawi, et un troisième est mort en novembre 2012 d'une infection à bord d'un avion en route pour Singapour, selon RWS. RWS a attiré en 2013 plus de 6,7 millions de visiteurs, selon le rapport annuel de la société.... 30 millions d'amis 4/6/2014
  13. Paris, 5 juin 2014 (AFP) - Plus de 475.000 Européens ont signé une pétition qui vise à améliorer les conditions de vie des porcs en élevage, ont indiqué ses organisateurs jeudi, après l'avoir remise au ministère de l'Agriculture. Des porcelets dans un élevage français, en avril. (Photo Fred Tanneau. AFP) Près de 60.000 Français ont signé cette pétition lancée en mars 2013 et baptisée : "Une vie meilleure". Elle "exige des ministres français et européens qu'ils agissent pour faire appliquer la législation européenne de protection minimale des porcs", explique le groupe de défense des animaux CIWF dans un communiqué. La législation, "en vigueur depuis 2003", prévoit notamment "l'interdiction de la coupe systématique des queues, l'interdiction partielle des cases de gestation pour les truies", l'accès pour les animaux à de la paille, de la sciure, explique l'organisation, qui déplore que "ces dispositions ne soient que très partiellement appliquées". Par ailleurs, CIWF a rédigé une "Lettre ouverte pour un meilleur élevage porcin", signée par des hommes et femmes politiques européens, dont Corinne Lepage (DVD) et Chantal Jouanno (UDI). Cliquez ICI pour des informations complémentaires sur Politique et Animaux... 30 millions d'amis 5/6/2014
  14. Il y a beaucoup de gens qui font l'erreur de croire qu'il vaut mieux adopter un animal jeune... Même des spécialistes du monde animalier (dont certains vétérinaires)... Ceux qui avancent de telles choses n'ont certainement jamais fait l'expérience d'adopter ou de venir en aide à un animal adute voire âgé....
  15. Admin-lane

    Hommage à Belle :'(

    Super nouvelle dis-donc ! Je comprends que tu sois heureuse de l'apprendre et de le crier au monde entier : BELLE est en vie ! la vie est belle ! Je m'associe autant à joie que je m'étais associée à ta peine...
  16. Bel hommage que voilà. Je partage ta peine et suis entièrement d'accord avec toi : quel que soit l'animal que nous choisissons pour nous accompagner (et encore quand c'est nous qui choisissons parce que souvent c'est l'inverse) le chagrin est le même quand il nous quitte... que ce soit brutalement comme ce fut le cas pour Paka et Plume ou à la suite d'une maladie. Et les gens qui ne comprennent pas ou se moquent sont des sots... Tu es une jeune fille formidable et courageuse et Paka et Plume sont fières de toi !!!
  17. L'un après l'autre, les pays africains succombent au discours en faveur des biotechnologies, au grand dam de nombreux observateurs. "Le Nigeria aura de la nourriture en quantité suffisante pour nourrir sa population élevée, seulement si les paysans adoptent les biotechnologies", a indiqué le 26 mai dernier Winifred Oyo Ita, secrétaire permanente au ministère nigérian des Sciences et des Technologies. Selon Mme Oyo Ita, il n'y a rien à craindre des biotechnologies et des cultures OGM. Et son discours fait écho aux positions politiques de plus en plus favorables aux biotechnologies sur le continent africain. Mujahid Safodien / IRIN Un exemple : le Bénin. Il y a quelques mois, ce pays a levé son moratoire sur les OGM, après dix ans d'interdiction. "Aujourd'hui, le Bénin dispose du minimum pour aller vers la biotechnologie, il possède un laboratoire national de biosécurité équipé de matériels de dernière génération. Des experts ont été formés", indique Kakpo Comlan Marcel, point focal national du Protocole de Carthagène. "La biotechnologie est une science et le Bénin a le droit et le devoir de la maîtriser, et de l'utiliser dans le domaine qu'il jugera prioritaire. Il y a des avantages sur le plan de la santé, de la protection de l'environnement et surtout au niveau de la conservation de la diversité biologique et de la lutte contre les changements climatiques", avance Kakpo Comlan Marcel. Dans son dernier rapport, International Service for the Acquisition of Agri-Biotech Applications (ISAAA), organisation pro-OGM, indique que sept pays africains supplémentaires ont réalisé en 2013 des essais en plein champ de nouvelles cultures transgéniques (coton, maïs, banane, patate douce et niébé). Il s'agit du Cameroun, de l'Égypte, du Ghana, du Kenya, du Malawi, du Nigeria et de l'Ouganda. Le Soudan a planté des OGM pour la première fois en 2012, avec aujourd'hui 60 000 hectares de coton transgénique, rejoignant ainsi le Burkina Faso et l'Afrique du Sud. En 2013, le Burkina Faso a augmenté ses superficies OGM de 50 % pour atteindre 474 000 hectares de coton Bt. De son côté, l'Afrique du Sud est aujourd'hui le 8e producteur mondial d'OGM, avec 2,85 millions d'hectares. BEDE 8/5/2014 Le point 2/6/2014
  18. Une trentaine de militants anti-OGM n'ont pu accéder samedi aux parcelles de présentation de colza Clearfield qu'ils voulaient détruire à Ox en Haute-Garonne où les attendaient des gendarmes deux fois plus nombreux qu'eux et des représentants de la FDSEA excédés, a constaté l'AFP. Non classifié OGM, le colza Clearfield est pourtant manipulé scientifiquement. PHOTO ILLUSTRATION AMAT MICHEL Les militants anti-OGM, réunis à l'appel du collectif national des faucheurs volontaires, ont seulement été autorisés à manifester "contre l'agrobusiness", à une centaine de mètres du champ où ils avaient repéré des parcelles de démonstration de colza Clearfield, marque du groupe chimique allemand BASF. Leur but était de détruire neuf parcelles de cette "variété rendue tolérante aux herbicides par 'Mutagénèse'" qu'ils considèrent comme une culture "OGM cachée". Des faucheurs avaient déjà saccagé ce type d'essais mis en oeuvre par le CETIOM (Centre technique interprofessionnel des oléagineux et du chanvre) en avril en Meurthe-et-Moselle et en mai en Charente-Maritime. En Haute-Garonne, leur action a finalement abouti à une nouvelle confrontation - essentiellement médiatique - avec des représentants du syndicat agricole FDSEA, sous l'oeil des gendarmes déployés le long des champs. "On est non-violents, alors, à la limite, on préfère que les gendarmes puissent s'interposer entre pro et anti-OGM", avait prévenu un des faucheurs volontaires, Jacques Dandelot, enseignant retraité. Les militants se sont donc contentés de dénoncer "la fuite en avant scientiste" de cette forme d'agriculture. Ils ont réclamé "que les plantes mutées soient intégrées dans la législation sur les OGM". Une demi-douzaine d'agriculteurs avaient surgi face à eux, tel le président de la chambre d'agriculture de Haute-Garonne, Yvon Parayre, qui s'est juché sur une herse rotative pour fustiger "une forme d'intégrisme et d'acharnement des anti-OGM qui ne laissent pas faire la recherche". "Si on nous enlève l'eau, les semences à la pointe du progrès, les produits phytosanitaires, on perdra encore de la compétitivité et ce seront les agriculteurs américains ou asiatiques qui deviendront les maîtres de la nourriture mondiale", a-t-il lancé. Le ton est encore monté entre anti et pro-OGM depuis que les services de l'État ont détruit jeudi trois champs de maïs transgénique dans le Midi, en vertu de l'interdiction de ce type de culture en France, confirmée mercredi par le Conseil constitutionnel. Le Point 7/6/2014
  19. Trois pandas roux transférés dans un zoo de Taïwan Ils viennent de la province chinoise de Fujian. Objectif du transfert de ces animaux menacés : faire des petits. Les trois animaux ne sont pas farouches devant les caméras. Trois petits pandas roux de Chine sont partis pour le parc zoologique de Taipei, à Taïwan, vendredi 6 juin. Ils sont arrivés à la mi-journée. Le panda roux est une espèce menacée, notamment par la déforestation. francetv info 6/6/2014 Huan Huan, Ya Ya et Mei Ke sont des cadeaux d'un centre de recherche consacré aux pandas située à Fuzhou, dans la province chinoise de Fujian. Ils vont prendre l'avion, pour un vol d'une durée de 1h30. Ces trois pandas vont rejoindre quatre autres pandas dans ce zoo, dans l'espoir qu'ils se reproduisent. Mais pour les pandas roux, la reproduction en captivité est difficile, plus que pour les pandas géants. Et ce même si les trois pandas roux ont été soigneusement choisis dans la réserve de Fuzhou. Francetv info 6/6/2014
  20. Les plantigrades, les attaques de troupeaux et les tensions entre éleveurs et défenseurs des ursidés se concentrent dans la région du Couserans, en Ariège. C'était il y a presque quatre ans, mais Marc Casanoves se rappelle comme si c'était hier ce soir de septembre 2010. Il était environ 23 heures quand le berger est tombé nez à truffe avec un ours sur son estive du mont Rouch, à 2 800 mètres d'altitude, dans les Pyrénées ariégeoises. Le berger Marc Casanoves sur l'estive du mont Rouch dans les Pyrénées (Ariège). (MARC CASANOVES ET ELODIE AMILHAT) "Le chien s'est mis à aboyer comme un fou dans la cabane. A l'extérieur, j'ai entendu des cris, comme ceux d'un cochon ou d'un cerf, mais en plus profond." Le berger sort et marche 50 mètres dans la nuit à la lumière de sa lampe frontale. "J'ai vu deux yeux qui brillaient dans le noir. Ça s'est arrêté à 15 mètres en face de moi." C'est là qu'il comprend : il a affaire à un ours. Il rentre en courant, l'animal sur les talons. Enfermé dans sa cabane, il entend pendant de longues minutes l'ours tourner en grognant autour de la bâtisse. Le lendemain matin, il trouve l'une de ses brebis éventrée en contrebas de sa cabane. "Sa colonne vertébrale en trois morceaux, les pattes en travers." Il appelle l'équipe de suivi des ours, chargée de constater les dégâts. A l'époque, Marc Casanoves n'a pas voulu en parler pour ne pas raviver les tensions qui se cristallisent entre pro et anti-ours dans cette région du Couserans, où vivent la plupart de la vingtaine de plantigrades présents dans les Pyrénées et où se concentrent la majorité des attaques. Sa compagne, Elodie Amilhat, n'était pas de cet avis. Elle voulait dire que "cet ours n'avait pas peur de l'homme" et que "c'était une mise en danger de la vie d'autrui". Aujourd'hui encore, sa colère n'est pas retombée. Le couple de trentenaires a repris la bergerie de la grand-mère et les terres familiales il y a trois ans, à Buzan. Ils y élèvent un peu moins d'une centaine de brebis et espèrent pouvoir bientôt acheter une ferme. Et, comme beaucoup d'éleveurs de la région, ils se seraient bien passés de l'ours et de ceux qui le défendent. L'éleveur Jean-Claude Ferré conduit son troupeau, le 14 mai 2014 à Sor (Ariège). (BENOIT ZAGDOUN / FRANCETV INFO) "Ce n'est pas encourageant de s'installer dans ces conditions", reconnaît Jean-Claude Ferré. Ce quinquagénaire élève des moutons et des vaches de l'autre côté de la vallée, à Sor. Il est membre de l'Aspap, une association depuis longtemps engagée contre la réintroduction des ours. D'aussi loin qu'il se souvienne, ses parents ont toujours élevé des moutons. Mais lui a voulu arrêter. Car depuis trois ou quatre ans, il perd 25 à 30 de ses 350 bêtes chaque année sur son estive de l'Etang long. A cause de l'ours, assure-t-il. "L'an dernier, j'étais complètement démoralisé. Il arrive un moment où vous vous dites : 'je ne vais pas travailler pour l'ours'", confie-t-il. A l'automne, il a tenté de vendre son troupeau. Mais son acheteur n'a pas obtenu le prêt de sa banque. Jean-Claude Ferré a dû garder ses bêtes. Cet été, il va devoir les envoyer sur l'estive, "la boule au ventre". "Je n'ai pas le choix, je n'ai pas la place de les garder ici tout l'été." Pour limiter les actes de prédation, les pouvoirs publics encouragent l'adoption de mesures de protection : des chiens patou pour éloigner l'ours, des clôtures pour regrouper les bêtes la nuit, le gardiennage salarié des troupeaux et la construction ou la rénovation des cabanes de bergers. "Les mesures de protection, il n’y a personne qui les respecte. Elles ne sont pas applicables dans nos montagnes", tranche Rémi Denjean, président des Jeunes Agriculteurs de l’Ariège et éleveur d’ovins à Montégut-Plantaurel. Sur les estives ariégeoises escarpées, les brebis paissent "en escabeau", explique Elodie Amilhat. "Le berger laisse les brebis s'étaler dans la montagne. Le terrain est trop accidenté pour qu'il puisse les regrouper tous les soirs, surtout si le brouillard s'y met", confirme Jean-Claude Ferré, pour qui "le patou, c'est du gadget". "Et où installer un parc pour le regroupement nocturne sur une estive difficile comme la mienne ?" s'interroge Marc Casanoves. Les défenseurs de l'ours leur opposent l'efficacité de ces mesures et citent l'exemple du groupement pastoral de Melles, dans la Haute-Garonne voisine, où chiens de protection et parcs de nuit ont permis de diminuer les actes de prédation alors que les ours rôdent dans le secteur. "Beaucoup d'éleveurs s'y opposent parce que les accepter, ce serait céder à l'ours. C'est pourtant faisable, même si c'est un gros boulot", estime Jérôme Sentilles, technicien chargé du suivi des ours à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Face aux éleveurs, les pro-ours brandissent les statistiques. Sur les 570 000 brebis présentes dans le massif pyrénéen, entre 15 000 et 30 000 meurent chaque année, selon le rapport d'expertise du Muséum d'histoire naturelle de Paris (PDF). Or, seuls 171 décès ont été imputés à l'ours et indemnisés en 2013, d'après la préfecture de la région Midi-Pyrénées (PDF). "Les statistiques ne représentent que les bêtes déclarées, expertisées et reconnues, rétorque Rémi Denjean. Pour un mouton attaqué, les éleveurs n’appellent pas les équipes de suivi." "En une heure, une bête morte est dévorée par les vautours. Après leur passage, c’est difficile de dire si c’est bien un ours qui est à l’origine des dégâts", ajoute Jean-Claude Ferré. "Et quand des brebis dévissent [chutent], on n'est indemnisé que si c'est une zone de passage fréquent de l'ours", poursuit Marc Casanoves. L'éleveur Jean-Claude Ferré montre les photos des dossiers d'expertise de ses brebis attaquées par un ours, le 14 mai 2014 à Sor (Ariège). (BENOIT ZAGDOUN / FRANCETV INFO) Quant au montant de l'indemnisation, 176 euros par bête, il ne couvre pas la totalité du préjudice, affirment les éleveurs. "Il y a les brebis qui avortent et celles qui n'agnèlent plus à cause du stress provoqué par l'attaque. A force, les moutons sont aussi moins faciles à travailler, ils prennent peur pour un rien", énumère Jean-Claude Ferré. "Il y a des difficultés dans l’élevage, on ne le cache pas, on y travaille. Mais l’ours est une contrainte supplémentaire inutile", résume Rémi Denjean. Après l'épisode de l'estive de Pouilh en septembre 2013, où des éleveurs avaient menacé des agents venus expertiser une trentaine de brebis tombées dans un ravin, la préfète de l'Ariège a proposé de payer toutes les bêtes mortes. "On ne veut pas de ça. On ne demande pas l'aumône. On veut travailler et qu'on nous foute la paix", tranche Jean-Claude Ferré. Entre pro et anti-ours, le dialogue est devenu impossible. "Paradoxalement, le pastoralisme se porte mieux qu’il y a vingt ans, grâce à la réintroduction de l’ours", juge pourtant François Arcangeli, président de l'association Pays de l'Ours-Adet et conseiller régional écologiste. Car la mobilisation des éleveurs contre le plantigrade a payé. Le secteur a bénéficié d'aides publiques, notamment européennes, pour faire face à ses difficultés économiques mais aussi aux dégâts provoqués par le retour des ursidés. "Le plan de soutien à l’économie de montagne (PSEM) a représenté 49 millions d’euros sur six ans entre 2007 et 2013", chiffre l'élu pro-ours. Le refus de l'ours s'affiche sur les routes du Couserans (Ariège), le 14 mai 2014. (BENOIT ZAGDOUN / FRANCETV INFO) "Je leur laisse toutes les aides s'ils nous enlèvent l'ours, riposte Jean-Claude Ferré. Ça marchait très bien sans l'ours. Mais les éleveurs vont finir par déserter la montagne. Si on ne peut plus transhumer, les exploitations ne vont plus être viables et ça va être la foire d'empoigne pour récupérer des terres dans la vallée. Il va falloir étouffer le voisin." Elodie Amilhat aussi a peur que ses "belles montagnes" ne se transforment en un "joli parc d'attractions" interdit à elle et à ses bêtes. En juillet 2013, une soixantaine d'éleveurs excédés du Couserans ont mené une battue d'effarouchement illicite. Rémi Denjean reconnaît "une régulation illégale par le braconnage" : "Ce n’est pas pour rien que les ours ont disparu de la Haute Ariège. Il y a des éleveurs qui ont pris le fusil et tiré sur des ours. Je ne dis pas qu’il faut leur remettre une médaille, mais je peux les comprendre." A demi-mot, il laisse entendre que Boutxy, un grand prédateur désormais disparu, a été abattu. Les anti-ours "sont des irréductibles de plus en plus réduits en nombre. Mais ceux qui restent sont les plus durs, ceux qui ont les positions les plus radicales", commente l'élu écologiste François Arcangeli. En cas de nouvelles réintroductions, les éleveurs brandissent la menace d'actions violentes. "On a essayé la méthode douce, maintenant on peut passer à la méthode forte", avertit Rémi Denjean. Jean-Claude Ferré conclut : "Un jour, il y a un mec qui va péter les plombs. J'espère que ce ne sera pas moi." France tv info 7/6/2014
  21. Troisième volet de notre série sur les 25 plantigrades qui vivent dans le massif pyrénéens, entre la France et l'Espagne. Leur présence suscite la polémique entre les défenseurs de l'animal et les éleveurs de brebis de la région. Une femelle ours brun et ses oursons dans les Pyrénées espagnoles. (FRANCISCO MARQUEZ / BIOSPHOTO / AFP) Deux camps irréconciliables s’affrontent dans les Pyrénées : les pro-ours contre les anti. Dix ans après la mort de Cannelle, la dernière femelle de la souche pyrénéenne, tuée par un chasseur en novembre 2004, les premiers rêvent de voir le plantigrade reprendre ses droits sur la montagne. Les seconds ne songent qu’à l’en déloger. Au milieu, l’Etat et ses obligations européennes en matière de protection de l’espèce. L’ours a-t-il un avenir dans les Pyrénées ? Eléments de réponse : - Lors du dernier recensement, en 2013, il y avait au moins 24 ours vivant dans les Pyrénées, seule région de France où ils sont encore à l’état sauvage. C’est trois de plus qu'en 2012, selon le dernier rapport annuel (PDF) de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Leur population, menacée de disparition dans les années 1990, augmente désormais peu à peu, grâce aux huit ours slovènes introduits entre 1996 et 2006, et au "plan ours" de restauration de l'espèce. Et les défenseurs du plantigrade, contactés par francetv info, tel François Arcangeli, président de l'association Pays de l'Ours-Adet et conseiller régional écologiste de Midi-Pyrénées, en sont certains : "Il y a encore eu de nouvelles naissances durant l’hiver." Ils en veulent pour preuve la découverte à la mi-avril, relatée par Sud Ouest, d’une oursonne de 3 ou 4 mois esseulée, du côté espagnol des Pyrénées. - Ces naissances ne font pas tout. Dans un rapport (PDF) rendu fin janvier, le Muséum national d'histoire naturelle de Paris juge que les ours ne sont pas assez nombreux dans les Pyrénées pour assurer leur survie. Leur trop petit nombre a même une conséquence préoccupante : l'augmentation de la consanguinité. Une menace supplémentaire pour l'espèce. "Aucun pays n’a réussi à redémarrer une population d’ours avec 25 individus, souligne Sabine Matraire, vice-présidente de l’association Ferus, engagée dans la défense de l'animal, interrogée par francetv info. Tous les scientifiques s’accordent sur un point : il faut au moins 10 individus fondateurs. Or, aujourd’hui, sur huit ours lâchés dans les Pyrénées, seuls quatre ont participé à la reproduction." Conclusion : "Il faut de nouveaux lâchers." Dans son rapport, le Muséum national d'histoire naturelle de Paris recommande donc d’introduire au moins six nouveaux ours, "idéalement" 17, peut-on lire dans le document. La répartition géographique des plantigrades rend leur survie encore plus incertaine. Alors que la plupart des ours se sont installés dans les Pyrénées centrales, deux mâles, Cannellito,10 ans, le fils de Cannelle, et son père, Néré, 17 ans, vivent seuls à une cinquantaine de kilomètres de là, loin de toute femelle, dans l’ouest des Pyrénées, de l’autre côté des hauts massifs du Pic du Midi de Bigorre. Les rapporteurs du Muséum considèrent donc que ce "noyau occidental" est déjà "virtuellement éteint". - L'ours slovène a su se faire des ennemis, dès son arrivée dans les Pyrénées. Durant ses trois premières années, Pyros, le colossal mâle dominant réintroduit en 1997, a tué une cinquantaine de brebis par an, raconte Sud Ouest. Boutxy, son premier fils, a lui aussi été un redoutable prédateur. Un soir de juin 2005 sur une estive, ce mastodonte de 200 kilos a semé la panique dans un troupeau. Effrayées, 160 bêtes se sont précipitées dans un ravin, relate Le Monde. Un homme lance un pneu enflammé dans la cour de la préfecture des Hautes-Pyrénées, le 9 mai 2003 à Tarbes, alors que 150 éleveurs de moutons du pays Toy manifestent pour exprimer leur colère contre l'ours accusé de tuer des brebis. JOSE NAVARRO / AFP Aux yeux des éleveurs, ces attaques rendent l'animal incompatible avec l'économie de montagne qu'ils défendent. Or, le secteur pèse lourd : sur l'ensemble du massif, le pastoralisme représente 6 000 exploitations, 570 000 ovins et 100 000 bovins, selon une note (PDF) de la préfecture de région Midi-Pyrénées, fin mars. Et les anti-ours savent se mobiliser, non sans succès. En 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le gouvernement a renoncé à procéder à une nouvelle réintroduction sous leur pression. "Il faut savoir ce que l’on veut, assène Bruno Besche-Commenge, grand pourfendeur de l'ours et porte-parole de l'Association pour le développement durable de l'identité pyrénéenne (Addip). Soit on 'ré-ensauvage' complètement le milieu actuel et on fait disparaître une tradition pastorale qui l’a modelé depuis le néolithique, soit on le préserve, et dans ce cas, on ne réintroduit pas de grands prédateurs." "Ils parlent d’un pastoralisme traditionnel, mais il ne l’est que depuis une trentaine d’années, assène de son côté Frédéric Arcangeli. Les brebis en montagne, c’est contre-nature, elles ne sont pas faites pour vivre dans ce milieu, elles sont extrêmement vulnérables." Les éleveurs peuvent compter sur le soutien des chasseurs, qui reprochent aux défenseurs des ours et à leurs protégés d’entraver leur liberté de pratiquer leur passion, comme le rappelle La Dépêche. Dans leur viseur : les annulations régulières par la justice d’arrêtés préfectoraux d’ouverture de la chasse, au motif qu'ils ne prévoient pas une protection suffisante de l'ours. - Paradoxe, l’augmentation du nombre de plantigrades dans les Pyrénées n’est pas synonyme d’explosion d'attaques de troupeaux. Au contraire. En 2013, l'ours aurait tué ou blessé 171 animaux, soit 101 de moins qu’en 2012, selon les statistiques publiées, fin mars, par la préfecture de la région Midi-Pyrénées (PDF). Pour protéger leurs cheptels, éleveurs et bergers sont incités par les pouvoirs publics à adopter des mesures de protection subventionnées par l'Etat et l'Union européenne. Des chiens de berger – les fameux patous – pour éloigner les prédateurs, des clôtures pour regrouper le troupeau la nuit, des bergers salariés pour garder le bétail et la construction ou la rénovation des cabanes de bergers sur les estives. "En Haute-Garonne, éleveurs et bergers ont mis en place ces moyens de protection traditionnels et cela fonctionne bien, assure l'écologiste François Arcangeli. Sur la commune de Melles, on a un groupement pastoral où il y a zéro dégât depuis 3-4 ans. Pourtant, il y a des ours dans le secteur. Et ce sont les mêmes qui posent problème dans le Couserans." Dans cette région de l'ouest de l'Ariège se concentrent, en effet, sur une douzaine d'estives la plupart des prédations. - En 1996, la France a ratifié la directive Habitats (PDF), un texte de droit européen contraignant par lequel elle s'engage à protéger l'ours brun, espèce classée comme "prioritaire" au sein de l'UE. Seize ans plus tard, cet engagement lui vaut d'être mise à l'index. Depuis décembre 2012, l'Etat est sous le coup d’une procédure d’infraction, intentée par la Commission européenne, rappelle Le Monde. La France est accusée d'avoir "manqué à ses obligations". La Commission pointe un "manque de protection" et un "état défavorable de conservation" de l'ours brun des Pyrénées. "Pour l’heure, la procédure européenne est en suspens, explique Sabine Matraire, car des travaux ont été lancés par des élus et des acteurs locaux. La France s’est aussi engagée à présenter un nouveau "plan ours" avant la fin de l’année." Mais la défenseure du plantigrade met en garde : "La Commission regardera ce nouveau plan dans les moindres détails. "Et s’il ne lui convient pas, l'Etat pourrait écoper d'une amende, voire d'un gel des crédits alloués par l'UE aux Pyrénées. Pendant que la France tergiverse, l'Espagne avance. La Commission européenne a apporté fin avril son soutien financier au projet Piroslife, porté par les autorités de Catalogne. Il prévoit la réintroduction d'un ours mâle, venu de Slovénie. Selon une source proche du dossier, ce nouveau lâcher pourrait avoir lieu au printemps 2015. France tv info 5/6/2014
  22. Les chiens militaires ont bien souvent une carrière brève, les risques du métier les obligeant à prendre leur retraite avant l’heure. La question se pose alors : que faire de ces chiens surentraînés une fois qu’ils reviennent dans leur pays ? Vus d’un mauvais œil les anciens chiens de combats sont en effet jugés trop agressifs et inadaptés au quotidien des chiens de compagnie. De plus, il n’est pas rare qu’ils aient besoin de soins spécifiques suite à une blessure ou à un problème de santé. Malgré tout, nombreux sont ces braves chiens qui peuvent compter sur l’affection que leur portent leurs coéquipiers bipèdes ! Layka fait partie de ces chiens héros qui ont risqué leur vie pour celle de leur partenaire humain. Pendant son service en Afghanistan, cette femelle Berger Belge a attaqué un ennemi, qui a malheureusement eu le temps de lui tirer dessus à deux reprises. Blessée, Layka a risqué sa vie pour celles de son maître-chien, le Sergent Julian McDonald, et du reste de son équipe. (Photo DR) Compte tenu de l’ampleur de la blessure, Layka a dû être amputée de sa patte avant droite. Il était évident pour tous qu’elle n’était donc plus en mesure de remplir ses fonctions de chien soldat. Et sachant à quel point il lui était redevable, le Sergent McDonald n’a pas hésité une seconde à remplir les papiers nécessaires à son adoption. Conscient de l’importance de ces chiens militaires se battant aux côtés des hommes et risquant leurs vies pour eux, le magazine américain National Geographic a décidé de leur consacrer un article, intitulé Dogs of War (« chiens de guerre »). Et qui mieux que Layka était digne de représenter ces héros canins ? (Photo DR) Posant fièrement sur la couverture du magazine sur ses trois pattes, une médaille autour du cou, la chienne a également eu le droit à un reportage vidéo racontant son histoire. Son nouveau maître et ami de longue date, le Sergent McDonald, y témoigne avec fierté et affection de l’importance de Layka à ses yeux. « Elle m’a sauvé la vie, c’est pour ça que je suis là. Donc je lui devais de lui sauver sa vie à elle ». National Geographic 20/5/2014 Wamiz 6/6/2014
  23. Une nouvelle étude menée sur quatre tiques emprisonnées dans de l’ambre fossile, révèle la présence de bactéries similaires à celles responsables de la maladie de Lyme. Ces micro-organismes seraient vieux d’au moins 15 millions d’années. 
 La maladie de Lyme, également connue sous le nom de borréliose de Lyme, est une infection bactérienne qui se transmet à l'homme par l’intermédiaire d’une piqûre de tique. Cette pathologie est induite par des bactéries du genre Borrelia et se traduit par une série de symptômes différents selon les patients, le stade de la maladie, selon la ou les borrélies en cause et le cas échéant selon la ou les co-infections, laquelle évolue sur de nombreuses années. Non traitée, elle peut en arriver à affecter la plupart des organes et conduire à de sérieux handicaps physiques. 

 Si cette maladie n’a été comprise que très récemment, elle existe en revanche depuis bien plus longtemps. Une nouvelle étude menée sur quatre tiques retrouvées dans de l’ambre fossile en République dominicaine, révèle en effet la présence de bactéries similaires à celles du genre Borrelia, vieilles d’au moins 15 millions d’années. 

 L’étude de bactéries "préhistoriques" n’est généralement pas aisée. En effet, très peu d’entre elles ont laissé leur trace à travers les âges. Pour parvenir à analyser ces microorganismes, les paléontologues n’ont qu’une seule alternative : les inclusions d’ambre fossile. La résine permet de préserver les tissus des bactéries au fil du temps. Grâce à ces trésors naturels, les scientifiques ont pu découvrir au cours des dernières années, des microbes vieux de 100 millions d’années, contenus dans l’intestin de termite, ou encore des spermatozoïdes d’insecte daté à 40 millions d’années. La nouvelle étude met en évidence une grande population de bactéries de forme hélicoïdale présentes dans l’organisme de tiques. Carey O'Rielly, DDS 9/4/2012 Ces organismes, baptisés Palaeoborrelia dominicana, ressemblent très fortement aux bactéries responsables actuellement de la maladie de Lyme et qui font partie de la classe des spirochètes (visibles dans la vidéo ci-dessus). Selon les chercheurs, ces bactéries auraient déjà commencé à affecter des animaux, il y a des millions d’années, bien avant que les humains commencent à peupler la Terre. 

 Le premier cas d’infection révélé sur un organisme humain remonte quant à lui à 5.300 ans. Ötzi, le célèbre Homme des glaces, aurait en effet été victime de cette pathologie, comme le révèle une étude parue en 2012 ans la revue Nature Communications. Aujourd’hui, la maladie de Lyme affecte annuellement des centaines de milliers de personnes partout dans le monde dont quelques milliers en France. Maxisciences 7/6/2014
  24. Zurich (awp/ats) - Migros a décidé de cesser sa collaboration avec un producteur canadien de viande de cheval. Celui-ci ne remplit pas suffisamment les exigences de bien-être des animaux, a indiqué vendredi le géant orange. Le détaillant va cesser de proposer de la viande produite par le canadien Bouvry Exports dans les prochaines semaines. Un nouveau fournisseur respectant les normes suisses de protection des animaux devra être trouvé, ce qui pourrait provoquer des réductions d'assortiment dans l'intervalle. Migros s'est fixé pour objectif que tous ses fournisseurs de viande étrangers respectent ces normes d'ici à 2020. Ces décisions font suite à la publication en mars par l'association de protection des animaux "Tierschutzbund Zürich" (TSB) de mauvais traitements sur des chevaux au Canada. TSB a salué vendredi l'option prise par Migros. ----->La meilleure chose à faire c'est de ne plus manger de viande de cheval, voire plus de viande du tout. Car même si le bien-être animal est assuré, la mort qui s'ensuit est toujours cruelle quelle que soit la manière utilisée. romandie 6/6/2014
  25. Le conducteur d'une bétonnière a déversé vendredi matin 120 litres de béton dans la rivière Beverin, dans les Grisons. Un passant a observé les faits et prévenu l'Office cantonal de la chasse et de la pêche. Le chauffeur a été dénoncé au Ministère public. Le conducteur avait chargé du béton sur un chantier. Sur la route du retour, le camion a dû s'arrêter pendant un long moment en raison de travaux de nettoyage de la chaussée, a indiqué vendredi la police grisonne. Comme le béton qu'il transportait commençait à sécher, le conducteur a décidé de le déverser dans la rivière Beverin toute proche. Il a ainsi pris le risque de causer la mort de nombreux poissons, a indiqué la police. Romandie 6/6/2014
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