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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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Sable fin, eau turquoise et... à vendre. Les plages de la petite île d'Elafonissos, au sud du Péloponnèse, appartiennent désormais au Taiped, le fonds grec chargé de vendre les biens publics grecs dans le cadre du large plan de privatisation visant à combler la dette du pays, relate Le Monde. Au total, plus de 90 plages grecques sont présentes sur le catalogue du Taiped. Sur une plage en Grèce Darko Vojinovic / AP/SIPA Une vente qui fait bondir les habitants de l'île et les touristes. Les premiers s'inquiètent de ce que vont devenir leurs petites plages naturelles au nom du remboursement de la dette grecque. Les seconds refusent de planter leurs parasols devant de gros complexes hôteliers en béton qui pourraient occuper l'arrière-plan. Le catalogue du Taiped suggère également l'installation de villas privatives. De quoi inquiéter les associations écologistes, la Grèce compte près de 15 000 kilomètres de côtes peu exploitées. Un petit trésor dont l'État grec entend tirer profit, alors que le tourisme pèse pour 17 % du PIB, note Le Monde. D'autant que le gouvernement a présenté un projet de loi visant à modifier la loi littoral, ajoute le journal. Objectif : supprimer les restrictions, comme les plafonds des superficies des concessions de plage telles que les bars ou les locations de chaises longues, ainsi que le droit de libre accès à la côte pour le public. "Il va devenir plus simple pour un investisseur de construire un hôtel ou des villas avec un espace privatif allant jusqu'à 10 mètres de la mer, alors que la loi actuelle l'oblige à respecter une distance minimale de 50 mètres. Peut-on encore parler de libre accès à la plage lorsqu'il restera seulement une bande de 10 mètres pour poser sa serviette devant de gigantesques infrastructures hôtelières ?" se demande Georges Chasiotis, responsable des affaires juridiques au sein de l'association WWF, qui vise à protéger l'environnement. Le point 15/6/2014
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Les ours noirs sont souvent considérés comme une menace, mais tout de même moins que le grizzly, beaucoup plus gros. Si ses attaques mortelles (en anglais) sont plutôt rares, l'our noir mâle peut cependant toujours saisir l'occasion d'attaquer une personne seule ou non. Deux joggeurs qui couraient sur des sentiers de forêt, près de Fort McMurray, en Alberta, dans l'ouest du Canada, ont adopté le bon comportement lorsqu'ils sont tombés nez à nez avec l'ursidé... Bruce D. Allan 13/9/2014 Dans une vidéo datant du 5 juin, publiée sur YouTube, un ours poursuit deux coureurs pendant plusieurs minutes, s'approchant très près d'eux. Les deux hommes, qui choisissent alors de reculer, tentent de parler à l'ours pour éviter toute agressivité de la part de l'animal : "Il faut nous laisser, allez", répète Bruce Allan, qui filme les grands moments de sa peur. L'ours noir a abandonné la course, laissant les deux promeneurs rejoindre finalement leur véhicule. (Photo : Un ours noir (Ursus americanus) dans le parc Oméga à Montebello, Québec, Canada. Diane Krauss CC BY-SA 3.0) Francetvinfo 16/6/2014
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Venus de la forêt voisine, ils ont pénétré dans les rues, les maisons... à la recherche de nourriture. Francetvinfo 16/6/2014 Les habitants d'Agra, dans l'Uttar Pradesh, dans le nord-est de l'Inde, ont vu arriver des milliers de singes dans leur ville, dimanche 15 juin. Les macaques ne sont pas seulement restés dans les rues, mais ont pénétré dans les maisons pour dérober de la nourriture. Les balcons et vérandas ont été couverts pour empêcher la razzia, et les enfants ont déserté les rues, de peur d'être agressés. La forêt attenante à la ville d'Agra diminue peu à peu face à l'agrandissement de la cité indienne. Cette réduction de leur espace pousse les singes à en sortir à la recherche de nourriture dans le milieu urbain. A cela s'ajoutent les coutumes de certaines communautés indiennes qui vénèrent les divinités incarnées par un singe et nourrissent ces animaux. Francetv Info 16/6/2014
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UNESCO : Patrimoine mondial ... Les infos
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus / Infos : ACTIONS - MESURES écologiques - Manifestations
Une filature de soie japonaise pourrait figurer sur la liste du Patrimoine mondial à l'issue des délibérations du comité de l'UNESCO. Brocart «Filature de soie de Joushu Tomioka»(1872) au Japon. Tomioka silk Le comité examinera 41 propositions durant sa réunion à Doha, au Qatar, qui prendra fin le 25 juin. Image Tomioka silk Une décision se prendra vendredi ou samedi sur la nomination de la filature de soie de Tomioka et des sites qui lui sont liés dans la préfecture de Gunma. Il s'agit de la première filature nationale japonaise, construite en 1872. En avril dernier, les membres de l'organisation consultative de l'UNESCO ont recommandé son inscription sur la liste du Patrimoine mondial. Ils ont précisé que cette filature avait joué un rôle essentiel pour la transition industrielle du Japon contemporain. NHK WORLD 16/6/2014 -
Bonn (Allemagne): 195 pays réunis pour l'avenir de la planète
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Les délégués de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques ont achevé les discussions préalables à la conférence COP 20 prévue en décembre, au Pérou. Les représentants de plus de 180 pays et territoires ont conclu dimanche une conférence de 12 jours qui se tenait à Bonn, en Allemagne. Ils ont planché sur un nouveau cadre de lutte contre le réchauffement planétaire, à partir de 2020. climateconference 16/6/2014. La secrétaire exécutive de la CCNUCC, Christiana Figueres met en évidence le rôle fondamental des législateurs sur le fait qu'ils doivent contribuer à réduire le risque climatique et aider les pays et leurs populations aux impacts du changement climatique. Lors de la dernière série de négociations, les gouvernements avaient convenu de communiquer d'ici mars 2015 leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Durant cette dernière réunion, la Chine a annoncé qu'elle ferait de même début 2015. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont également réitéré leur engagement à présenter leurs objectifs d'ici la fin mars 2015. Le Japon, cependant, n'a pas été en mesure de fixer un tel calendrier. Selon la délégation nippone, il est difficile de définir de nouveaux objectifs dans la mesure où le gouvernement n'a pas encore établi sa future politique énergétique, en raison de la catastrophe nucléaire de Fukushima, en 2011. NHK WORLD 16/6/2014 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Le gouvernement japonais a achevé une série de réunions d'information, dans deux villes de la préfecture de Fukushima, à propos des sites de stockage de substances radioactives et de déchets nucléaires. Seize réunions d'information ont été proposées aux anciens résidents et propriétaires de terrains susceptibles d'accueillir provisoirement les sites en question. Il s'agit des villes de Futaba et Okuma, près de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima. Le gouvernement prévoit l'achat de 16 kilomètres carrés de terrain dans cette zone. De nombreux résidents déplorent toutefois que le site définitif ne soit pas encore déterminé, alors que le retrait des déchets nucléaires de la préfecture de Fukushima doit normalement intervenir dans les 30 années qui suivront le début du stockage. Le gouvernement espère construire les installations en question et entamer le transfert des déchets et substances radioactives en janvier 2015. Son projet doit toutefois être approuvé par les autorités et la population locales. NHK 16/6/2014 -
Une banane OGM, dopée à la vitamine A, à l'essai aux Etats-Unis
Admin-lane a posté un sujet dans OGM
Sydney (AFP) - Une banane génétiquement modifiée, dopée à la vitamine A, va être testée cliniquement aux Etats-Unis avant sa possible production commerciale en Ouganda, ont indiqué lundi des scientifiques australiens. Une banane génétiquement modifiée, dopée à la vitamine A, va être testée cliniquement aux Etats-Unis (c) Afp / Photo SKopp CC BY-SA 2.5 Mise au point par la Queensland University of Technology (QUT) avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates, cette banane OGM présente une concentration en béta et alpha-carotènes -- convertis en vitamine A -- supérieure aux bananes africaines. Des essais cliniques devraient commencer prochainement, pour six semaines, afin de mesurer les taux de vitamine A chez les patients volontaires. "Les carences en vitamine A tuent entre 650.000 et 700.000 enfants par an dans le monde (...) et au moins 300.000 autres perdent la vue", souligne le responsable du projet, le professeur James Dale. En cas de feu vert pour la culture commerciale de cette banane en Ouganda, celle-ci pourrait démarrer en 2020. Sciences et avenir 16/6/2014 -
France / cueilleurs : des plantes sauvages en danger
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actualités - Informations sur la botanique
Qui n'a jamais été tenté de partir à la cueillette d'ail des ours, de poireaux et navets sauvages, de mûres ou de plantes aromatiques ? L'agriculture et l'urbanisation ont peu à peu relégué ce garde-manger sauvage au rang d'"aliments de disette", chasse gardée des botanistes, mais la nature offre quantité de plantes "sauvages" prêtes à égayer les papilles de ceux qui savent les dénicher... "Heureusement, les choses changent et les plantes sauvages font l'objet d'un regain d'intérêt", constate François Couplan, ethnobotaniste et auteur de nombreux guides sur la flore sauvage. "Pour l'habitant des villes désireux de mieux comprendre ce qui l'entoure, la plante sauvage se trouve soudain valorisée". Une tendance encouragée par des restaurateurs de renom qui n'hésitent pas à cuisiner ces produits issus de la cueillette avec un réel succès, à l'instar du Savoyard Marc Veyrat (1) ou de Cathy et Cédric Denaux, installés dans la Drôme. Au-delà de la gastronomie, le retour du sauvage gagne la restauration quotidienne. Ainsi, l'enseigne de restauration rapide Boco, notamment pourvoyeuse des wagons-bars TGV, en revendique l'utilisation sur son site (2). Mais ceux qui veulent s'adonner à ce passe-temps afin de profiter directement de la richesse en vitamines et minéraux des fruits de leur cueillette devront toutefois adopter quelques règles de prudence. Il est indispensable de posséder un guide de botanique sérieux et imagé afin d'éviter toute erreur aux conséquences néfastes (3). Il est même conseillé pour les débutants de ne pas s'aventurer sur ce terrain sans les conseils d'une personne expérimentée. Les plantes sauvages sont plus riches en vitamines C et tanins - des molécules antioxydantes - que leurs homologues potagères. Luttant contre les prédateurs sans bénéficier des protections mécaniques ou chimiques (serres ou pesticides), les plantes sauvages produisent en effet davantage d'antioxydants, bénéfiques pour notre santé (4). Ainsi la fraise des bois [i](Fragaria vesca) contient en moyenne quatre fois plus de vitamine C que la fraise cultivée (230 mg/100 g contre 56 mg/100 g) et le navet sauvage (Brassica napus) deux fois plus que le navet classique (130 contre 60)[/i]. Les tanins se trouvent en grande quantité dans l'écorce, les feuilles et les glands des fagacées (chênes, châtaigniers) dans les feuilles et les racines des polygonacées (Rumex crispus, renouée) ou encore dans les feuilles des éricacées (myrtilles, airelles, raisin d'ours) (5). Entre la récolte et l'assiette, à moins d'une surgélation immédiate, les végétaux peuvent perdre une grande partie de leurs vitamines durant leur transport ou leur stockage. La vitamine A est particulièrement sensible à la chaleur et à la lumière, les vitamines B1 et C à l'oxygène de l'air. Toutefois, la cueillette permet de bénéficier d'aliments frais une grande partie de l'année. Ainsi trouve-t-on du cresson ou des poireaux sauvages (Allium polyanthum) jusqu'en décembre. De même pour les cynorrhodons, ces petites baies rouges qui sont, suivant les espèces, 20 à 100 fois plus riches en vitamine C que les oranges ! Il faut toutefois relativiser les apports au regard des quantités consommées. (Image Allium polyanthum (poireau sauvage ou poireau des vignes) Rotatebot CC BY-SA 3.0) La vigilance est de rigueur car certains végétaux peuvent faire l'objet de confusion lors de cueillettes. Ainsi entre les colchiques et les poireaux sauvages ou l'ail des ours ou encore entre les baies de la belladone et les myrtilles. (Photo Cynorrhodons d’un églantier. Spone CC BY-SA 3.0) Colchique et Belladone sont deux plantes à alcaloïdes, dont l'action physiologique très puissante peut affecter le système nerveux central, paralyser les terminaisons nerveuses, bloquer les jonctions neuromusculaires et entraîner la mort (6). Une amertume prononcée ou inhabituelle de la plante est un signe fréquent, quoique non infaillible, qui doit conduire à ne pas la consommer. (Planche de la belladone -Atropa belladonna- (plante, feuilles, fruits, fleurs) Franz Eugen Köhler, Köhler's Medizinal-Pflanzen / domaine public) Ne faisant pas l'objet de traitements chimiques, les plantes sauvages sont en principe exemptes de résidus de pesticides, à condition d'éviter de les récolter à proximité de zones de culture conventionnelle ou des routes, ces dernières pouvant être sources de pollution par des métaux lourds (mercure, plomb). Le principal risque est la contamination par les œufs du parasite d'[url=Echinococcus multilocularis]Echinococcus multilocularis[/url], véhiculé par les crottes du renard. Il est cependant inutile de traquer les déjections pour identifier un risque, le parasite pouvant survivre plusieurs mois à terre. En revanche, il n'y a aucun danger à manger des végétaux s'élevant à quelques centimètres du sol. Dans le cas contraire, il est impératif de cuire les aliments à plus de 65°C une dizaine de minutes pour détruire le parasite (7). Notes : - (1) L'herbier à croquer, MArc Veyrat et François Couplan, Hachette Pratique, 2004. - (2) www.boco.fr/bio/sauvage - (3) Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Delachaux et Niestlé, 1994. - (4) Histoire de légumes, Michel Pitrat et Claude Foury, Inra éditions, 2003. - (5) Guide nutritionnel des plantes sauvages et cultivées, François Couplan, Delachaux et Niestlé, 2011. - (6) Des plantes toxiques qui soignent, Jacques Fleurentin, Editions Ouest France, 2011. - (7) Expansion géographique du parasite : Echinococcus multilocularis chez le renard en France, Bulletin épidémiologique santé animale-alimentation n°57, juin 2013. - ( L'échinococcose alvéolaire humaine en France en 2010, Frédéric Grenouillet, Jenny Knapp et al, BEH hors-série, 14 septembre 2010. Sciences et avenir 38/3/2014 -
Soigner rhumes, maux de gorge et toux avec les plantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Ces plantes qui nous veulent du bien
La ronce commune, ronce des bois ou ronce des haies (Rubus fruticosus) est un arbrisseau épineux de la famille des rosacées, très commun dans les régions tempérées, qui produit un fruit comestible : le mûron ou mûre. Ne pas confondre avec le mûrier, dont le fruit est également nommé « mûre », bien que ces fruits soient très similaires, tant par l'aspect que par le goût. Elle est parfois appelée le mûrier des haies, le mûrier sauvage ou la ronce ligneuse. Rubus fruticosus Fir0002 CC BY+SA 3.0 La ronce commune est un arbrisseau vivace par ses tiges souterraines, produisant chaque année de nouvelles tiges aériennes sarmenteuses qui vivent deux ans, ne fructifiant que la deuxième année. Les feuilles typiques, alternes, sont composées palmées et denticulées, à cinq ou sept folioles en général. - Les fleurs, blanches ou blanc rosé, de deux à trois centimètres de diamètre, sont regroupées en corymbes. Elles ont cinq sépales, cinq pétales et de nombreuses étamines et plusieurs carpelles. (Photo fleur de ronce Luc Viatour CC BY-SA 3.0) - Les fruits sont noirs bleuâtres à maturité, vers septembre. Ce sont des fruits composés formés de l'agrégation des carpelles modifiés et transformés en petites drupes (drupéoles) qui restent adhérentes au réceptacle floral. (Photo mûrons FoeNyx CC BY-SA 3.0) Leurs fruits, les mûrons, très riches en différentes formes de vitamine B (B1, B2 et B6) et vitamine C (36 mg/100 g), sont consommés crus, seuls ou dans des salades de fruits, ou cuits en tartes, sirops, gelées et confitures. Ils se congèlent bien. On en fait également une boisson alcoolisée, la crème de mûre, à la base de variante de kir, un vin de mûre et du vinaigre aromatisé à la mûre. Les fruits de toutes les autres espèces sont eux aussi comestibles. Composition des feuilles: - Tanins hydrolysables (gallotanins et ellagitanins, 8 à 14 % du poid sec) - Acides organiques (acide citrique, acide isocitrique) - Flavonoïdes - Acides triterpéniques pentacycliques Composition des fruits: - Anthocyanes - lignanes - pectine - Vitamines du groupe B (sauf la B12) - Vitamine C (36 mg/100 g) - acides de fruits Propriétés médicinales : Les feuilles séchées et les jeunes pousses fermentées sont utilisées en tisanes pour leurs propriétés astringentes. Elles apportent du tannin et de la vitamine C. Les jeunes pousses (bourgeons), « feuilles » de printemps, sont utilisées en gemmothérapie, médecine non conventionnelle, (forme nouvelle d'extraits à base de plantes. Elle utilise l'énergie des bourgeons et des jeunes pousses pour créer des remèdes très efficaces. La gemmothérapie est aujourd'hui reconnue à travers le monde comme un pilier de la phytothérapie). On propose d'utiliser les feuilles séchées de la ronce en tisane pour soigner les inflammations ORL, les petites diarrhées et épurer le rein des toxines... Mais ces différents effets thérapeutiques n'ont pas été prouvés scientifiquement. Il n'y pas de contre-indication particulière en ce qui concerne l'utilisation des extraits de la ronce chez les enfants et les femmes enceintes. En revanche, des interactions avec le zinc, les sels et le fer sont à craindre du fait de l'existence du tanin dans les composantes de la plante. Les vertus médicinales des feuilles de ronce sont reconnue pour être astringentes, laxatives ainsi qu’hémostatiques voir antidiabétique et diurétiques. Elles servent à soigner les troubles des diarrhées. Utilisées aussi dans les cas de troubles congestifs des organes féminins. Mais c’est aussi un excellent remède pour les hémorroïdes, le paludisme et les rhumatismes, la goutte et les anémies ainsi que certains troubles urinaires tels que la lithiase urinaire. Par voie externe, ces feuilles peuvent traiter les blessures légères. Que ce soit en bain de bouche ou en gargarisme, elles sont efficace contre l'angine et la gingivite, la glossite et la pharyngite, la laryngite et les névralgies dentaires, les plaies atones, puisqu’elles sont astringentes. En appliquant en cataplasmes les feuilles de ronce, sur différentes blessures, elles apporteront un apaisement immédiat et amèneront une accélération de la guérison. Pour la petite histoire : outre certains oiseaux comme la grive, le merle noir, la fauvette et certains petits mammifères, le renard roux en est aussi très friand. Il en fait une grande consommation et contribue ainsi à propager l'espèce. Les capacités germinatives des graines de mûres sont relativement faibles : autour de 20 % de réussite en temps ordinaire ; mais, si les graines passent dans l’intestin du renard, elles se trouvent ainsi dopées et alors 35 % d’entre elles donneront naissance à des plantules de ronce.... (Photo renard roux Martin Pettitt Flickr / CC BY-SA 2.0) Wikipedia juin 2014 - Wikipedia - Compléments alimentaires - After Plastie nutrition -
Durant les mois d'hiver, trois personnes sur quatre sont touchées par le rhume, une affection généralement bénigne pour laquelle il existe de nombreuses plantes traditionnellement utilisées. Et il n'y a pas qu'en hiver que l'on peut être enrhumé(e), il suffit d'un courant d'air, de brusques changements de températures, de passer du chaud au froid en été, par exemple en étant d'un lieu à température ambiante à un autre mais rafraîchi (trop) par la climatisation... Mal de gorge, éternuements, congestion et écoulement nasal sont les principaux signes du classique rhume - ou rhinite, une affection respiratoire virale généralement bénigne et qui guérit en une semaine. Se reposer, se mettre à la diète, boire beaucoup d'eau et se laver les fosses nasales sont les recommandations classiques face au rhume. Les antibiotiques sont la plupart du temps inutiles puisqu'ils n'ont pas d'effet sur les virus ou que le degré d'infection ne justifie pas leur recours, réservé aux cas potentiellement plus graves (angines à streptocoques, otites, sinusites...). Certains symptômes doivent amener à consulter, comme une température élevée (39,5 °C), des douleurs persistantes à l'oreille (otite), au visage ou front (sinusite), une toux ou des sécrétions nasales qui durent depuis plus de 10 jours avec des signes d'infection (écoulement épais ou verdâtre), un gonflement du haut du cou, une voix rauque, une gêne respiratoire et des sifflements ou encore des douleurs thoraciques. Chez l'enfant, des pleurs récurrents, une respiration très rapide ou sifflante ainsi qu'une toux grasse doivent également alerter. En dehors de ces signes d'alarme spécifiques, on peut raisonnablement faire appel aux plantes en premier recours pour couper court au rhume dès les premiers frissons ou soulager les maux de gorge ou encore la toux. La première chose pour éviter le rhume demeure une parfaite hygiène des mains. Limiter le chauffage, aérer son intérieur, sortir, dormir suffisamment et limiter excès et stress sont d'autres conseils simples pour renforcer l'organisme face aux virus. Deux médecins spécialistes des plantes nous ont livré leur secret pour passer à travers les rhumes : - Le Dr Kurt Hostettmann, qui enseigne la phytothérapie dans les universités suisses et chinoises, prend lui chaque matin une infusion de gingembre râpé, un conseil qu'il a rapporté de Chine alors qu'il y séjournait au moment de la grippe A : les autorités chinoises exhortaient alors leur population à consommer du gingembre pour se protéger. "Alors que je voyage beaucoup, confie-t-il, avec parfois de gros écarts de température, je n'ai plus ni rhume ni grippe, je passe entre les virus !" - Dès les premiers frissons, le Dr Jean Christophe Charrié, médecine généraliste, enseignant en phytothérapie et auteur de "Se soigner toute l'année au naturel" (éd. Prat) (cliquez sur l'image si vous souhaitez vous le procurer), ne jure lui que par une tisane citron-cannelle : dans l'équivalent d'une tasse et demi d'eau, faire bouillir un citron non traité coupé en deux ainsi qu'un bâton de cannelle puis écraser le citron à la fourchette, filtrer et boire bien chaud sans sucre, deux à trois tasses par jour pendant deux à huit jours. Pour renforcer l'effet, si on a un peu de fièvre, on peut aussi ajouter 3 à 4 clous de girofle et une pincée de thym. D'autres plantes en infusion sont régulièrement citées pour enrayer ou atténuer les premiers symptômes : - les feuilles de cassis, - l'aigremoine (utile en cas de grippe), - l'échinacée, - l'eucalyptus, - le romarin, - le cyprès - ou encore le sapin. Le recours aux huiles essentielles aidera aussi l'organisme à mieux résister aux virus. Ainsi quelques gouttes d'huile essentielle de ravintsara (Cinnamomum camphora) inhalées sur un mouchoir, déposées sur un col de vêtement pour se protéger des virus la journée ou encore le soir sur l'oreiller en cas de rhume, seront déjà un soutien efficace. Pour assainir une pièce ou la chambre d'un malade, optez pour une diffusion d'huile essentielle d'eucalyptus (Eucalyptus globulus), de lavande, de thym ou de pin (Pinus sylvestris). Enfin des mélanges à base d'huiles essentielles existent en pharmacie pour des prises orales ou encore des inhalations à faire deux à trois fois par jour pour désinfecter l'appareil ORL. Adoucir la gorge : - Ronce, - mauve, - guimauve, - bouillon-blanc - ou encore coquelicot..., toutes ces plantes sous forme d'infusion ou de gargarisme permettent d'adoucir la gorge et de calmer les irritations. La ronce est ce petit arbuste épineux qui offre de délicieuses mûres à la fin de l'été. Il faut cueillir ses feuilles les plus hautes. Les citadins pourront aussi s'en procurer en pharmacie. Dioscoride vantait déjà l'efficacité de ce puissant anti-inflammatoire et anti-infectieux dans les affections de la gorge en gargarisme ou en tisane. Pour augmenter les propriétés adoucissantes et anti-infectieuses on peut ajouter à la tisane de ronce de la mauve (feuilles ou fleurs) ou encore du bouillon-blanc, efficace également en cas de grippe et contre certaines bactéries. Si la douleur est très vive, quelques clous de girofle (3 ou 4) dans cette tisane, apporteront un effet anesthésiant tout en renforçant l'action anti-inflammatoire et anti-infectieuse. Enfin localement, pensez aux pastilles d'eucalyptus ou au spray de propolis, un produit de la ruche hors pair contre les virus et pour soulager les maux de gorge. Calmer la toux : Quand l'appareil respiratoire est irrité, la toux permet d'éliminer les sécrétions des bronches et de faciliter la respiration. Cette réaction normale, si elle est passagère, peut être améliorée par les plantes en les choisissant selon que la toux est sèche ou grasse. L'inhalation, l'humidification de l'air, l'arrêt du tabac et la mise à la diète en évitant les produits trop gras et sucrés sont aussi des réflexes salutaires pour calmer la toux. Lors des toux grasses : - on peut se procurer en pharmacie des feuilles de lierre grimpant (et non la plante entière), - la primevère officinale - ou le sureau noir ... pour réaliser des infusions. Toux sèches : - le bouillon-blanc - et la guimauve accompagnent plus spécifiquement les toux sèches. Le miel a également des vertus adoucissantes reconnues. Préparé avec un jus de citron et de l'eau chaude, il peut soulager les irritations légères. Si la toux persiste ou qu'elle est très pénible et s'accompagne de fièvre, il faut bien sûr consulter. En attendant, le Dr Charrié propose une tisane "aux 7 fleurs" convenant aux toux sèches et grasses : - "Mélanger à parts égales des fleurs de mauve (Malva sylvestris), de guimauve (Althaea officinalis), de pied de chat (Gnaphalium dioicum), de bouillon-blanc (Verbascum thapsus), de tussilage (Tussilago farfara), de coquelicot (Papaver rhoeas) et de véronique (Veronica officinalis). Prendre une cuillère à café bombée par tasse, laisser infuser 10 à 15 minutes, filtrer et boire une à cinq tasses par jour selon la toux". Mon truc personnel en cas de toux : deux cuillères à café de miel, une cuillère à café d'huile d'olive extra vierge, deux cuillères à café de citron. Bien mélanger et surtout ne pas chauffer. Ce mélange a également un pouvoir adoucissant et antibactérien et pour une meilleure efficacité le prendre dès le début des symptômes. Lorsque je fais une sinusite (et j'en suis coutumière), en plus du traitement médical, j'ajoute à la préparation précédente, soit de l'huile essentielle de clous de girofle, soit un macérat de clous de girofle que j'ai préparé en avance en laissant macérer les clous de girofle dans de l'huile d'olive (minimum un bon mois). Pour extirper au mieux les principes actifs, j'écrase le mélange à la fourchette et je filtre la préparation. Pour information, je fais cette préparation dans une bouteille d'huile d'olive de 50cl et un sachet de 200/250g de clous de girofle. Elle peut se garder de longs mois à l'abri de la lumière. Le Point 17/1/2014
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BOIS TROPICAL : commerce illégal
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans TRAFIC / BRACONNAGE
Ce samedi, la BVB (Brigade de Vérification du Bois) organe de contrôle citoyen créé par Greenpeace, a fait à Paris et à Bordeaux ce que ni les importateurs ni le gouvernement français ne font : des inspections visant à faire appliquer la réglementation européenne. La BVB était donc présente, dans deux showrooms de l’enseigne Decoplus Parquet, pour dénoncer la présence de bois originaire d’Amazonie brésilienne, en particulier d’ipé. Car ce bois est une essence à fort risque d’illégalité. Greenpeace France 22/5/2014 Au Brésil, sur les zones de coupe et les ports d’exportation, en France, dans les ports d’importations. Auprès des professionnels du bois : nous étions à La Rochelle il y a deux semaines pour dénoncer des importateurs rochelais et au Carrefour international du bois ce mercredi à Nantes pour interpeller tout le secteur du bois. Une interpellation que nous poursuivons jusque dans les magasins distributeurs. Lire : Tout le dossier d’investigation d’Amazonie au Bassin du Congo “Bois volé – vies volées” Depuis le 3 mars 2013, une réglementation est censée être appliquée dans tous les pays de l’Union européenne pour stopper les importations de bois illégal. Pourtant, en France, rien ne bouge. L’importation de bois illégal et le défaut de procédure dite de “diligence raisonnée” (de vigilance accrue sur les différents maillons de la chaîne d’approvisionnement quand le pays d’origine est à risque) ne sont toujours pas sanctionnés. Les consommateurs ont le droit d’avoir la certitude qu’ils n’achètent pas du bois illégal qui contribue à la destruction des derniers massifs de forêt tropicale de la planète, bassin du Congo ou Amazonie notamment, ou qui viole les droits des communautés forestières. Si les importateurs ne sont pas en mesure de garantir la légalité du bois importé du Brésil ou de République Démocratique du Congo (RDC), par exemple, ils doivent se tourner vers d’autres zones d’approvisionnement, comme le précise la réglementation. Pour importer du bois tropical du Brésil ou de RDC, les opérateurs ne doivent pas se contenter de prendre contact avec des fournisseurs et de payer leur cargaison en l’échange de papiers "officiels" : ils doivent se renseigner sur leur chaîne d’approvisionnement et leurs fournisseurs. Ont-ils un lourd passif d’illégalité ? Sont-ils dans une zone à risque ? Les acheteurs peuvent aussi aller visiter les concessions, etc. C’est ce qu’exige la réglementation européenne. C’est le principe de la diligence raisonnée. CLIQUEZ ICI pour agir Greenpeace 11/6/2014 -
Un couple d'alligators albinos va passer l'été dans le Dakota du Sud pour échapper aux coups de soleil de Floride, où ils résident habituellement. Depuis leur naissance, les deux albinos ne peuvent créer de pigment, ce qui explique leur apparence blanche. Au zoo de Great Plains, dans le nord des Etats-Unis, ils sont sous bonne garde, protégés, selon la directrice des lieux Lisa Smith. Francetvinfo 13/6/2014 Il resterait 30 alligators albinos connus à travers le monde, selon Lisa Smith, qui ouvre les lieux aux enfants. Un alligator albinos peut peser entre 175 et 250 kg à l'âge adulte. Dans leur milieu naturel, les alligators albinos ont une espérance de vie beaucoup plus faible que les autres, incapables de se dissimuler en raison de leur couleur. L'Aquarium tropical du Palais de la Porte dorée, à Paris, en avait accueilli deux en février 2014. Francetv info 13/6/2014
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Un cochon s'échappe du camion qui l'emmenait à l'abattoir
Admin-lane a posté un sujet dans Papotages de la ferme
La grande évasion, version porcine. Un cochon a été filmé en Amérique du Sud en train de sauter du camion qui l'emmenait à l'abattoir. Cette vidéo étonnante, postée mercredi 11 juin sur le site Live Leak, a été vue plus de 150 000 fois en deux jours. BREAKING NEWS 12/6/2014[/i] Sur ces images, filmées par le passager du véhicule qui suit le convoi, on aperçoit d'abord l'animal s'exciter dans la benne du camion, avant de s'élever au-dessus de ses congénères. Puis le cochon prend son élan et saute de plus de 3 mètres de haut alors que le véhicule est encore en marche. A l'atterrissage, la bête est quelque peu sonnée, mais se redresse assez vite sur ses pattes. L'internaute qui a posté sa vidéo ne précise pas ce qui est lui est arrivé par la suite, mais le camion semble poursuivre son chemin comme si de rien n'était. Par chance, aucune voiture ne s'est présentée en face au moment où l'animal est tombé à terre. Francetv info 14/6/2014 -
Comme tous les êtres vivants, les plantes ont développé des stratégies d'adaptation pour assurer leur pérennité. Comme tous les êtres vivants les plantes, naissent, croissent, vieillissent et meurent. Comme les autres espèces, elles sont confrontées aux problèmes de maladies, survie (espérance de vie), prédation... En conséquence, elles doivent se nourrir, se protéger et pouvoir se "soigner". Mais, contrairement aux espèces animales, elles ne peuvent se mouvoir.... Qu'à cela ne tienne, elles ont développé des stratégies aussi efficaces qu'ingénieuses ou originales. Elles ont réussi à développer des stratagèmes en fonction de leur environnement. On peut même se risquer à dire qu'elles ont développé des "super pouvoirs"... Mais ce qui fascine l'homme, c'est l'arsenal chimique que représentent les plantes... Trouvera-t-on demain de nouvelles molécules pour soigner hommes et animaux ? C'est certain ! Sous réserve toutefois que les plantes, même encore non étudiées, ne disparaissent pas à cause de nous les hommes !!! Rando Decouverte 22/3/2014 La seule chose qui me dérange ce n'est pas que l'on étudie la composition des plantes et donc les effets de leurs molécules. C'est que de plus en plus de plantes, pour ne pas dire une immense majorité, sont maintenant aux mains de grands groupes pharmaceutiques, avec la bénédiction des états... Dans un proche avenir, si cela continue de la sorte, il sera bientôt interdit de ramasser son propre persil, voire même certains fruits... Uniquement dans le but d'enrichir ces groupes. Et bien sûr, pour justifier cette position on parle ou on parlera du principe de précaution... Alors que la majorité des simples sont utilisées depuis la nuit des temps, sans effet nocif notoire !!! .
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Inde : Pétition : Rendre la liberté à Sunder, un éléphant enchaîné et battu
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les Sauvetages - Vos Sauvetages
L'organisation Peta India (en anglais) est heureuse d'annoncer que dès la première semaine de Sunder à Bannerghatta Biological Park (en anglais), où il doit résider sur ordre de la Cour suprême indienne, Sunder répond bien aux soins qu'il reçoit des vétérinaires et des cornacs du parc ainsi que ceux des vétérinaires de notre organisation partenaire Animal Rahat (en anglais), qui y sont restés pour aider à sa transition. Sunder sera bientôt en mesure de rejoindre sa nouvelle famille dans le parc. Durant près de 15 ans, Sunder a été victime de mauvais traitements et les vétérinaires du parc doivent apprendre à connaître son tempérament. Et comme il s'agit d'un grand parc, ils avancent prudemment dans le but de protéger Sunder des autres éléphants. Ils lui ont présenté son nouvel environnement et sa nouvelle famille, lentement et avec soin. Les cornacs du parc sont nouveaux pour lui et les seuls qu'il ait connu avant étaient ceux qui le battaient souvent même lorsqu'il était couché. Il est donc nécessaire d'établir une relation de confiance entre eux et Sunder. Il est facilement imaginable que la construction de cette confiance prendra du temps... Mais en peu de temps Sunder a fait des progrès. Bébé Shiva est toujours curieuse de Sunder et Sunder est de plus en plus curieux envers elle... La jambe de Sunder est toujours en soins. Les vétérinaires, cependant, indiquent que la convalescence se passe plutôt bien. (Voir la patte arrière gauche -à droite- sur la photo). Il doit d'abord se remettre d'une vilaine blessure à sa jambe qu'il a subie alors qu'il était victime de violenceS. Pour ce motif, Sunder n'a pas encore été autorisé à parcourir librement les 49,5 ha boisés de son nouveau domaine avec les nouveaux membres de sa famille. Il le fera bientôt ! Van Raj s'adresse à Sunder. Van Raj a été le premier éléphant du parc que Sunder a rencontré et les deux animaux se sont approchés timidement. Ils doivent apprendre à se connaître... Pour faciliter l'intégration, Van Raj est soignée et alimentée près de Sunder, histoire de les habituer ensemble et aider Sunder à s'adapter au mieux à son nouvel environnement. Les responsables du parc ont donné PETA la permission de construire un abri temporaire dans la zone de repos de Sunder, où il restera protégé durant la nuit et aussi pour effectuer les soins dont il a besoin et le protéger de la pluie. Certains de la nouvelle famille de Sunder sont nourris à proximité afin qu'ils s'habituent à se voir. Bien que les éléphants soient généralement autorisés à se promener librement, ils peuvent être plus ou moins retenus lors des repas ou lorsque les cornacs ont besoin de les garder ensemble (ou séparés). Cependant, les responsables du parc ont promis de clôturer le périmètre massif afin qu'une telle contrainte soit éliminée. PHOTOS PETA INDIA [i]PETA INDIA 12/6/2014[/i] -
Tasmanie : Les parcs nationaux et espaces du patrimoine mondial en danger ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de birdy1972 dans Lieux menacés
Profitant de l'humidité ambiante, les fougères et la mousse prolifèrent. Plus haut, elles cèdent la place aux sassafras, puis aux eucalyptus géants qui poussent depuis des siècles ici, dans la haute vallée de la Florentine (en anglais). Cette dense forêt du sud-ouest de l'île a été ajoutée en 2013 à la Zone de nature sauvage de Tasmanie, classée au Patrimoine mondial de l'Unesco. Mais sa protection est encore un combat (en anglais), comme le rappellent plusieurs clairières, cicatrices des récentes tentatives d'exploitation. La haute vallée de la Florentine. dans le sud-ouest de l'île. | Markus MAUTHE/REA C'est ici que les écologistes de Tasmanie ont rassemblé 2 000 personnes, le 27 avril, en menaçant les conservateurs – au pouvoir au niveau fédéral comme au niveau local – d'une nouvelle « guerre des forêts ». « S'il le faut, nous reprendrons le combat », assure Phill Pullinger, directeur de l'ONG Environment Tasmania. En janvier, le gouvernement australien a demandé à l'Unesco de retirer 74 000 hectares sur les 120 000 ajoutés en juin 2013 au Patrimoine mondial – les travaillistes étaient alors encore au pouvoir –, dont l'emblématique vallée de la Florentine. Egalement élus à la tête de la Tasmanie en mars, les conservateurs ont annoncé qu'ils retireraient environ 400 000 hectares de diverses autres réserves pour les ouvrir à l'exploitation forestière. Une carte des zones cibléess, publiée par le ministre fédéral de l'Environnement Greg Hunt, montre la vallée haute de Florentine, le centre de l'île, susceptible de predre son statut de patrimoine mondial dans le cadre du plan qui a été remis à l'UNESCO pour le déclassement des 74.000 ha. Réclamée depuis longtemps par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l'extension de 2013 faisait partie intégrante de l'Accord sur les forêts de Tasmanie (TFA), signé en 2012 après deux ans de négociations entre les ONG, l'industrie forestière, les syndicats et les communautés locales. Cet accord visait à mettre fin au conflit entre écologistes et industriels qui divise profondément la Tasmanie depuis quarante ans. « C'est ici qu'est né le premier parti vert du monde, en 1972 », rappelle Christine Milne, sénatrice de Tasmanie et dirigeante des Verts australiens. Leur combat d'alors, contre des projets de barrages sur la rivière Franklin, avait abouti en 1982 à l'inscription au Patrimoine mondial d'une immense zone dans l'ouest de l'île, couvrant près de 1,6 million d'hectares, soit 23 % de la Tasmanie. « Ces parcs et réserves constituent l'une des dernières étendues de forêt pluviale tempérée du monde », explique l'Unesco. Outre les eucalyptus géants, elle abrite « une proportion extrêmement élevée d'espèces endémiques et de groupes résiduels remontant à des temps très anciens ». Des centaines de personnes se sont réunies dans la haute vallée de Florentine, en Tasmanie, le 27 avril 2014, mobilisées contre la tentative du gouvernement fédéral de rouvrir certaines forêts classées au patrimoine mondial à l'exploitation forestière. Photo: Luc Bowden Le conflit s'est ensuite focalisé sur la sylviculture. Pour protéger la vallée de la Florentine des bulldozers, les écologistes l'ont occupée pendant cinq ans, et une enseignante, Miranda Gibson, avait alors passé 457 nuits perchée en haut d'un immense eucalyptus. Photo : Le havre de Barthust, Sud ouest de la Tasmanie. Jjron CC BY-SA 3.0 Le « traité de paix » de 2012 visait aussi à répondre à une crise structurelle du secteur. Il prévoyait 500 millions de dollars australiens (340 millions d'euros) de subventions du gouvernement, dont la moitié a déjà été versée, pour moderniser le secteur et financer la reconversion d'une partie de ses travailleurs. Le tourisme, notamment, est devenu une source d'emplois plus importante que la sylviculture. Une partie de la foule des manifestants. Photo: Luc Bowden Aujourd'hui, l'industrie forestière est divisée. « Nous ne soutenons aucune réduction de la zone classée au Patrimoine mondial, affirme Terry Edwards, patron de l'Association tasmanienne des industries de la forêt, principale fédération du secteur. L'extension de 2013 faisait partie intégrante de notre accord. » A l'inverse, Andrew Denman, qui représente les special timbers (exploitants d'espèces natives), se réjouit de la remise en question du TFA. Selon lui, une grande partie de la zone était déjà endommagée et il réclame donc « le retrait de toute l'extension ». Il reprend ainsi l'argument du ministre australien de l'environnement, Greg Hunt, qui répète que « ces zones dégradées par l'exploitation forestière n'auraient jamais dû être incluses au Patrimoine mondial ». Photo : Forêt coupée à blanc dans la vallée du Styx. Vieux arbres à droite et plantations de pins plantations un peu plus loin. La vallée de Styx est située à côté du site Nature sauvage de Tasmanie inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. de l'île de Tasmanie. Elle se trouve à environ 100 km au nord-ouest de HobartT. taylor CC BY-SA 2.5 Si ces parcelles ont été intégrées à la Zone de nature sauvage, c'est afin d'assurer à celle-ci « des limites plus rationnelles », explique au contraire l'UICN. « Elles ont été protégées pour être réhabilitées, ajoute Phill Pullinger. C'est une pratique courante pour les zones de forêts protégées par l'Unesco. » Photo : [url=JJ Harrison]Lac Pedder[/url] de Mount Eliza, dans le parc national du Sud-Ouest en Tasmanie. JJ Harrison CC BY-SA 3.0 Les écologistes ont déjà commencé à porter la bataille sur le terrain économique. L'ONG Markets for Change fait ainsi du lobbying auprès des clients internationaux afin de les encourager à boycotter les produits issus de ces forêts. « Il n'y a pas de marché pour le bois issu de la destruction du Patrimoine mondial », défend sa directrice, Peg Putt. La grande crainte des industriels est de ne pas obtenir la certification FSC (Forest Stewardship Council), qui atteste d'une gestion durable des forêts et que des clients de plus en plus nombreux exigent. Conscient de ce risque, le gouvernement tasmanien a d'ailleurs annoncé un moratoire de six ans avant toute exploitation des zones déclassées. L'Unesco doit rendre sa décision en juin. « Cette demande pourrait créer un précédent dangereux, redoute Christine Milne. Certains pays en développement, en Afrique notamment, seront tentés de faire comme l'Australie. » Les parcs nationaux et les réserves de l'Espace nature sauvage de Tasmanie: - Central Plateau Conservation Area - Cradle Mountain-Lake St Clair National Park - Devils Gullet State Reserve - Franklin-Gordon Wild Rivers National Park - Hartz Mountains National Park - Mole Creek Karst National Park - South East Mutton Bird Islet - Southwest National Park - Walls of Jerusalem National Park [b] Le Monde Planète 10/5/2014 - Wikipedia -
UNESCO : Patrimoine mondial ... Les infos
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus / Infos : ACTIONS - MESURES écologiques - Manifestations
Dans le viseur de l’Unesco figure notamment la Grande barrière de corail, impactée entre autres par l'activité agricole et le boom minier sur la côte… Photo : Uluru sous la pluie GregTheBusker Flickr / CC BY-SA 2.0 Ile-continent entre l'océan Indien et le Pacifique, grande comme 14 fois la France, l'Australie est réputée pour sa nature, vaste et intacte. Mais l'Unesco pourrait retirer le label «patrimoine de l'humanité» à deux des sites les plus célèbres, lors d'une réunion qui démarre dimanche. Plusieurs de ses paysages figurent sur la liste du patrimoine de l'humanité établie par l'Unesco: l'île Fraser, plus grande île de sable au monde, Shark Bay (côte ouest), les Tropiques humides du Queensland (nord), les Montagnes Bleues (ouest de Sydney), le Parc national de Kakadu (nord), le mont Uluru (ou Ayers rock, centre)… (Photo île Fraser vue depuis Indian Head / domaine public) Photo Rain Forest près de Daintree, Queensland, Australie. Thomas SchochCC BY-SA 2.5 Photo : Vue panoramique de la vallée de Jamison, dans les Montagnes bleues, en Nouvelle Galles du Sud (Australie) Diliff CC BY-SA 3.0 Le plus célèbre est sans doute la Grande barrière de corail, une vaste étendue de 345.000 km2 le long de la côte orientale, qui constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3.000 "systèmes" récifaux et des centaines d'îles tropicales. Depuis des années, la Barrière souffre du réchauffement climatique, de la prolifération d'une étoile de mer dévoreuse de coraux, des rejets massifs de nitrates et pesticides provenant des exploitations agricoles et du développement industriel sur la côte en raison du boom minier. Photo difusée par l'Institut océanographique d'Australie de la grande barrière de corail en Australie —Ray Berkelmans afp.com L'Unesco, qui tient sa réunion annuelle à Doha, a prévenu l'Australie qu'elle songeait à placer ce site sur la liste du patrimoine en danger. Le ministre australien de l'Environnement, Greg Hunt, se défend en indiquant que son pays a investi des millions de dollars pour la protection de cette zone. Les autorités emportent à Doha une étude qui signale une nette amélioration de la qualité des eaux en juin 2013 par rapport à 2009. Photo : Étoile de mer sur du corail. Les touristes photographient souvent la beauté naturelle du récif, ici près du phare Ribbon Reefs, Grande barrière de corail. Les étoiles de mer Acanthaster pourpre (Acanthaster planci) sont des prédateurs des coraux. Quand le système du récif n'est plus en équilibre, les populations d'étoiles de mer peuvent augmenter dangereusement, on parle alors de pullulement écologique. Ces dernières décennies, plusieurs secteurs populaires du récif ont été sévèrement endommagés par leurs attaques. Richard Ling CC BY-SA 3.0 Les rejets de pesticides ont été réduits de 28 % sur tout le récif et ceux de nitrate de 16 %, selon le ministre de l’Environnement de l’Etat du Queensland, Andrew Powell. Qui reconnaît cependant que la qualité reste «faible, ce qui est logique après des décennies de catastrophes naturelles et de pratiques agricoles» polluantes. Cette étude n’observe que la qualité de l’eau et n’aborde pas le développement de ports dédiés à l’exportation de minerais, un facteur clé dans le déclin de la Grande barrière selon les défenseurs de l’environnement. Les écologistes se sont par exemple alarmés du feu vert donné en décembre par le gouvernement à une importante extension d’un port d’exportation de charbon. Ils dénoncent également l’autorisation par le directoire du parc marin de la Grande barrière de corail (GBRMPA) du rejet de déchets de dragage dans les eaux du parc. Autre site naturel australien menacé selon les protecteurs de la nature, la forêt tempérée qui couvre quelque 20 % de l’île de Tasmanie (sud), soit 1,4 million d’hectares. Le Premier ministre conservateur, Tony Abbott, a indiqué début mars, devant les représentants de la filière bois, que le pays comptait beaucoup trop de forêts protégées: Il réclame le retrait de 74.000 hectares de la forêt de Tasmanie du classement patrimoine de l’humanité. Une première de la part d’un pays riche et développé. Cette décision a semé la consternation car elle intervient après la conclusion d’un accord entre défenseurs de la nature, l’industrie du bois et les syndicats, qui avait mis un terme à trente années d’affrontements sur le sujet. Voir des pétitions à ce sujet ICI. Photo : Le fleuve Huon traversant la forêt de Tahune. Peripitus CC BY-SA 3.0 La biodiversité végétale de la Tasmanie est très importante et comprend des milieux allant des prairies des Terres Intérieures (Midlands) aux forêts d'eucalyptus. Beaucoup d'espèces florales sont endémiques à la Tasmanie, et certaines sont affiliées à des espèces d'Amérique du Sud et de Nouvelle-Zélande au travers d'ancêtres communs qui poussaient sur le supercontinent du Gondwana, il y a 50 millions d'années. On retrouve en Tasmanie certaines formes de fougères comme la Dicksonia antarctica, une fougère arborescente des forêts, de Nothofagus cunninghamii, un arbre appelé en anglais Myrtle Beech, (entre autres sur les pentes de Cradle Mountain) et des forêts côtières d’eucalyptus et conifères (à proximité de Maria Island). Les parcs et les réserves de Tasmanie constituent une des dernières étendues de forêts pluviales et tempérées dans le monde. Les acacias sont des arbres des pays chauds à croissance rapide, mais à la vie courte qui se sont bien adaptés à la majorité des conditions climatiques, comme aux forêts humides de la Tasmanie. On peut aussi observer un cousin de notre laurier, le laurier de Tasmanie (Anopterus glandulosus), qui est l’arbuste endémique de la Tasmanie. (Photo Dicksonia antarctica du Conservatoire botanique national de Brest. Citron CC BY-SA 3.0) Photo : Anopterus glandulosus, au jardin botanique royal de Tasmanie. JJ Harrison CC BY-SA 3.0 La végétation est composée à l’Ouest de forêts (hêtres à feuilles persistantes), au centre de prairies et d’une forêt d’eucalyptus très dégradée vers l’est. Hobart, la capitale, est principalement entourée de prairies et de forêts de type écossais. La Tasmanie possède aussi certains des arbres les plus vieux et les plus grands du monde. Tandis que la plupart des pins Huons (Lagarostrobos) ont probablement plus de 2 000 ans, un mâle pin Huon à Mount Read s'est maintenu par multiplication végétative et son âge est estimé à plus de 10 000 ans. Les plus grands arbres d'Australie, les Eucalyptus regnans, se trouvent dans la Styx Valley et font plus de 90 m de haut. Comme ils grandissent encore, ils pourraient dépasser le plus grand des arbres jamais mesuré dans le pays, un autre eucalyptus regnans de Thorpdale (Victoria) qui mesurait 112 m avant qu'il ne soit abattu en 1884. Une colonie clonale de l'arbrisseau Lomatia tasmanica, stérile en raison de sa triploïdie, se reproduit par multiplication végétative, et son âge est estimé à au moins 43 600 ans. (Photo Pin Huon, Lagarostrobos franklinii. Securiger CC BY-SA 3.0) Photo : Lomatia tasmanicaShantavira Flickr / CC-BY SA 2.0 20 minutes 15/6/2014 - Wikipedia -
Près de 80 % d'une espèce d'orchidée et près de 90 % des lémuriens sont menacés d'extinction, selon la dernière mise à jour de la liste rouge des espèces menacées dressée par l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Cette liste rouge de l'UICN recense 73 686 espèces, animales et végétales, dont 22 103 sont menacées d'extinction. "L'évaluation mondiale des orchidées de la sous-famille des Cypripedioideae des zones tempérées de l'hémisphère nord, dont fait partie le fameux Sabot de Vénus, révèle que 79 % de ces plantes ornementales prisées sont menacées d'extinction", avertit l'UICN. (Image Sabot de Vénus Kilom691 / domaine public) Selon l'organisation, leur disparition est en grande partie due à la "destruction de leur habitat" et à la "cueillette excessive des espèces sauvages pour le commerce local et international". "Avec ses fleurs caractéristiques en forme de pantoufle destinées à piéger les insectes pour assurer leur pollinisation, ces orchidées comptent parmi les plantes à fleurs les plus connues et emblématiques", ajoute l'organisation. Les orchidées de cette sous-famille "sont des espèces prisées dans le commerce horticole mondial, un secteur qui pèse plusieurs millions de dollars", selon Hassan Rankou, un expert cité par l'UICN. Par ailleurs, la mise à jour de la liste rouge confirme les craintes selon lesquelles 94 % des lémuriens sont menacés d'extinction. Parmi les 101 espèces de lémuriens existantes, 22 sont classées dans la catégorie "en danger critique", dont la plus grande espèce vivante, l'Indri de grande taille (Indri-Indri). 48 sont classées "en danger", notamment le plus petit primate du monde, "le Microcèbe de Mme Berthe", selon l'UICN. Les lémuriens comptent ainsi parmi les groupes de vertébrés les plus menacés de la planète, notamment sur l'île de Madagascar, indique encore l'organisation.(Photo un Indri Indri et son petit. Marius CONJEAUD CC BY-SA 3.0) Plus petit primate au monde, mesurant pas plus de 10 cm, le microcèbe de Mme Berthe est classé parmi les espèces "en danger" d'extinction. Pierre Huguet D'autre part, l'anguille du Japon (Anguilla Japonica), considérée comme un mets fin traditionnel et le poisson de consommation le plus cher du pays, a été classée dans la catégorie "en danger", en raison de la perte de son habitat et de la surpêche. L'Asie de l'Est est la plaque tournante de l'élevage, de la vente et de la consommation de cette espèce. (Photo anguille du Japon. opencage CC BY-SA 3.0) L'actualisation de la liste rouge de l'UICN comprend également la réévaluation de la mascotte de la Coupe du monde 2014 de la Fifa, le Tatou à trois bandes du Brésil (Tolypeutes tricinctus). Le nombre de spécimens de cette espèce aurait décliné de plus d'un tiers au cours des 10 à 15 dernières années, en raison d'une perte de 50 % de son habitat. (Photo Tatou à trois bandes du Brésil dans un parc zoologique. ChrisStubbs CC BY-SA 3.0) Parmi les autres nouveautés de cette liste rouge figure aussi la fleur nationale des îles Caïmans, l'orchidée "Wild banana" (Myrmecophila thomsoniana), qui fait son entrée dans la catégorie "en danger". (Photo Mark Nir et Orchidaceae Antillannae) Le Point 13/6/2014
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FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
La Corse et les deux départements ont été placés samedi en vigilance orange par Météo-France en raison d'un épisode orageux dans la nuit de samedi à dimanche. Dans la nuit de samedi à dimanche, à minuit, Météo-France prévoit un "épisode pluvio-orageux actif nécessitant un suivi particulier compte tenu des cumuls et des phénomènes associés". Cet événement devrait se terminer dans la nuit de dimanche à lundi. Météo-France indique que l'orage va débuter "vers le milieu de nuit de samedi à dimanche sur le Var et la Haute-Corse, s'étendant en deuxième partie de nuit vers les Bouches-du-Rhône et la Corse-du-Sud". L'opérateur météo prévoit dimanche, après une accalmie dans la matinée, "un risque cellules orageuses peu mobiles", qui pourront générer "de forts cumuls de pluies" sur le Var et les Bouches-du-Rhône. "En Corse, les orages, très présents dimanche matin sur l'ensemble des départements, affecteront plutôt le nord de l'île l'après-midi", précise-t-on. Les précipitations seront "généralement comprises entre 30 et 50 mm" et pourront atteindre "localement 50 à 100 mm en quelques heures", indique encore Météo-France, signalant la présence possible de grêle. Le Point 14/6/2014 -
nconsolable. Un bébé rhinocéros femelle reste traumatisé après avoir vu des braconniers tuer sa mère dans la savane sud-africaine. Il refuse désormais de dormir seul, raconte mardi 10 juin le Huffington Post (en anglais). Ce rhinocéros a été recueilli le 7 mai par le centre de Hoedspruit pour les espèces menacées, en Afrique du Sud. Il avait alors trois mois. Le centre a réussi à le mettre en confiance en le nourrissant et en s'occupant de lui. A tel point qu'il fait des câlins à l'une des soigneuses. Mais il faut toujours lui tenir compagnie pendant la nuit. Pick n Pay 24/5/2014 Baptisé Gertjie, ce bébé rhinocéros sera pris en charge par le centre jusqu'à ce qu'il soit assez grand pour retourner dans la nature. En attendant, il a besoin de lait en poudre, de vitamines, de sucre, et d'eau, indique Pick'n Pay, une chaîne de supermarchés en Afrique du Sud qui diffuse les vidéos du bébé rhinocéros et un appel aux dons sur son site internet. Francetv info 12/6/2014
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Hautes Pyrénées (France) : il se noie en voulant sauver son chien
Admin-lane a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Des violents orages sont intervenus dans la nuit de vendredi à samedi, dans le secteur de Bagnères-de-Bigorre. Un homme de 69 ans a été emporté par les flots. Un épisode qui n'est pas sans rappeler les terribles inondations de l'an passé à la même époque dans les Pyrénées. De violents orages très localisés se sont abattus cette nuit dans le secteur de Bagnères-de-Bigorre. Une personne de 69 ans s'est noyée, alors qu'elle tentait de sauver son chien. Serge Djian/France 3 Midi-Pyrénées La victime a été retrouvée dans la commune de Germes. La victime, un ressortissant belge âgé de 69 ans, résidant à Sougnalets, près de Bagnères-de-Bigorre, est tombé dans le ruisseau L'Oussets qui traverse sa propriété. La brusque montée des eaux ayant fragilisé une passerelle, son chien est tombé à l'eau et c'est en voulant lui porter secours que la victime a elle-même chuté. Son corps n'a été retrouvé que samedi matin, en aval, sur la commune de Germs-sur-l'Oussouet. Le pont d'Orincle, près de Lourdes. Serge Djian Des dégâts matériels sont également à déplorer. Selon le sous-préfet de Bagnères, "tout le monde a été surpris par cet orage très localisé". Chutes d'arbres, coulées de boue ont été constatées. Le pont de la Géline, près d'Orincles, que doit emprunter le Tour de France, s'est partiellement écroulé. Des voitures ont également été emportées par l'Hers en crue. Les travaux de déblaiement sont en cours. Malheureusement, il n'est pas précisé si le chien a eu la vie sauve grâce au sacrifice de son maître... Francetv info 14/6/2014 -
Crumble, un poisson hors du commun.
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Pzal9 dans Souvenirs - Hommages
Oh... Désolée pour toi... Je sais, c'est très dur quand un ami nous quitte, qu'il soit à poils, à plumes ou à écailles. Mais la vie est ainsi faite que la plupart des animaux ont une vie bien moins longue que la nôtre. Un enfant de 6 ans, apprenant que son chien était atteint d'un cancer a dit : les hommes doivent vivre une longue vie pour apprendre à être gentils, les chiens eux naissent avec la gentillesse c'est pour ça qu'ils vivent moins longtemps ! Je pense que cette phrase s'adapte à tous nos amis... Je te rassure tu n'es pas la seule à pleurer le départ d'un poisson. Edouard6 a pleuré aussi le départ de deux de ses amis à nageoires... Nous étions au Japon... Il a souhaité les enterrer avec cérémonial afin de leur rendre l'hommage qu'ils méritaient dans un endroit qu'il a jugé propice à la paix. Ensuite il a été triste, il en parle encore, mais ce qu'il a fait a, en partie (en partie seulement), soulagé sa peine... Il a gardé le magnifique aquarium qu'il avait acheté pour eux en se disant qu'un jour peut-être... Lui aussi avait gagné ces poissons dans une fête. En France, maintenant, il est interdit (si mes souvenirs sont bons) de donner des poissons en guise de lot... D'une manière générale on se dit tous qu'on ne veut plus d'animaux quand celui que nous aimions s'en va... Mais c'est presque impossible de s'y tenir, le hasard mettant souvent sur notre route un petit être qui a besoin de protection et d'affection... Lequel, en échange, nous procure beaucoup de joie et d'amour ! Et comme tu aimes les animaux je ne pense pas que tu pourrais leur fermer ton coeur à jamais... Courage, je suis sûre que ton petit poisson aimerait que tu sèches tes larmes, histoire que tu penses aux moments que tu as partagés avec lui. Et je suis d'accord avec lui ! Même si je comprends ta tristesse que je partage avec toi... Sois forte (je sais que tu l'es). Et puis qui sait.... -
On le pensait propre à l'Homme, mais le regret s'exprime aussi chez les rats. Ce sentiment est visible dans son comportement et dans son cerveau, affirment pour la première fois des neuroscientifiques de l’université du Minnesota aux États-Unis, après une expérience appétissante pour les rongeurs. Comme chez les humains, une région du cerveau des rats, le cortex orbitofrontal, est active lors de l’expression du regret face à une occasion manquée. AlexK100, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 À l'instar du rire chez les singes, le regret, pour la première fois observé chez le rat, ne serait plus un sentiment propre à l'Homme. Pour arriver à cette conclusion, Adam Steiner, un étudiant de troisième cycle en neurosciences à l'université du Minnesota, aux États-Unis, assisté du professeur David Redish, a testé des rats dans un circuit baptisé Restaurant Row. Dans le dispositif expérimental, chaque rat peut choisir entre quatre plateformes offrant chacune une friandise à base de banane, de chocolat, de cerise ou, pour faire office de témoin, une substance insipide. Pour les consommer, le rongeur est contraint à une attente plus ou moins longue de 1 à 45 secondes qui lui est mentionnée par un signal sonore. La difficulté de l'expérience reposait sur la distinction entre la déception, où la récompense obtenue est insatisfaisante, et le regret, où la non-réalisation de l'acte optimal est insatisfaisante. La solution : laisser le choix alimentaire au rat et cibler ses changements de décision. Ici, sur le circuit des chercheurs baptisé Restaurant Row, le rat en bas à droite court pour aller manger au restaurant à cerises (running to eat at the cherry restaurant). Université du Minnesota Sachant que son temps total de restauration est crédité de 60 minutes par jour, le gourmand doit gérer au mieux ses choix journaliers : patienter longtemps pour une récompense alléchante ou bien passer son chemin pour une autre possiblement moins appréciée. Lorsque cela arrive, le rat peut revenir sur ses pas et finalement accepter de « faire la queue » au premier restaurant. Il peut aussi ne pas prendre son temps, mais se précipiter pour manger son butin de second choix avant de poursuivre son chemin. Des preuves comportementales de regret, selon les scientifiques. Pour également vérifier l'hypothèse au niveau neurologique, les chercheurs ont analysé le cortex orbitofrontal et le striatum de leurs participants, deux parties du cerveau connues chez l'Homme comme chez le rat pour être impliquées dans la mesure d'enjeu et la prise de décision. Ces zones se sont révélées actives après reniflement de certaines odeurs par les rats et de leur entrée dans certains restaurants. Dans des conditions de regret, les cellules neuronales réagissaient de façon significative après que les rats aient volontairement ignoré certaines portes d'entrée. L'activité du cortex orbitofrontal de ceux qui se retournaient vers le premier choix traduisait une mauvaise décision, rapportent aussi les neuroscientifiques. Leurs résultats, publiés dans la revue Nature Neuroscience, montrent que « chez les rats qui ont reconnu avoir fait une erreur, les indicateurs dans le cortex orbitofrontal représentaient l'occasion manquée », analyse le professeur Redish. De façon similaire au cerveau humain, « le cortex orbitofrontal du rat correspond à ce qu'il aurait dû faire et non à la récompense manquée. Cela a un sens parce qu'on ne regrette pas la chose que l'on ne possède pas, on regrette la chose que l'on n'a pas faite ». Selon leurs auteurs, ces découvertes serviront de travaux préliminaires en vue de mieux comprendre pourquoi les Hommes agissent comme ils le font et comment le regret affecte leurs décisions. ----->Pour intéressante que puisse paraître cette étude, pas vraiment utile à moins que l'on cherche par un biais détourné à manipuler les prises de décisions donc modifier le comportement le comportement humain ou animal... Des rats ont été sacrifiés, une fois encore, à l'autel de la science insipide. Et à mon humble avis, sans profit pour la santé humaine ou animale... Juste la curiosité de savoir... Voyons tout de même le côté positif : cette analyse, confirme que les animaux ont une conscience et des états d'âme proches des nôtres !!! Futura sciences 14/6/2014
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Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Des poussières minérales, emportées par le vent et venues se déposer sur les neiges du Groënland, ont, ces dernières années, réduit l'albédo de la surface, accélérant les fontes printanières se produisant à la surface de l'inlandsis. Un effet qui augmente celui de l'élévation de la température de l'air. Dans une publication parue le 8 juin dans Nature Geoscience, des chercheurs de Météo-France et du CNRS viennent de montrer que la neige recouvrant la calotte groenlandaise au printemps est plus sombre depuis 2009 à cause d'un accroissement des dépôts d’impuretés. Cet assombrissement a contribué à la récente fonte accélérée de la calotte et pourrait amplifier le changement climatique sur la calotte. Sur une surface neigeuse, des impuretés absorbantes ont réduit l'albédo, provoquant une élévation de température et une fonte locale. À l'échelle de la calotte glaciaire du Groenland, ce phénomène serait responsable d'une fonte plus importante en surface. Rémi Maupetit L'énergie solaire absorbée par la surface de la calotte groenlandaise dépend de la blancheur, donc du pouvoir réfléchissant — l'albédo —, de la neige qui la recouvre. L’albédo varie essentiellement avec la taille des grains de neige et la quantité d’impuretés absorbantes contenues dans le manteau neigeux. Grâce à des satellites observant la surface du Groenland dans le visible et l’infrarouge, Marie Dumont, du Centre d’études de la neige du CNRM-GAME (CNRS/Météo-France), et ses collègues viennent de mettre en évidence que depuis 2009, la neige présente à la surface du Groenland au printemps et en été était moins blanche qu’auparavant. L’assombrissement estival est bien connu. Il a déjà fait l'objet de précédents travaux ayant montré qu’il était un maillon d’une « boucle de rétroaction positive » du système climatique : sous l’effet du réchauffement climatique, la température estivale de la neige de surface augmente, ce qui entraîne un grossissement des grains de neige. Cet accroissement de taille induit une diminution de l’albédo et donc une augmentation de l'absorption de l’énergie solaire par la surface qui amplifie le réchauffement initial. Évolution de l’albédo vue par les satellites depuis 2003 pour les points élevés (supérieurs à 2.000 m d’altitude) de la calotte groenlandaise entre avril et juillet. Depuis 2008-2009, on observe une baisse de l’albédo, c'est-à-dire du pouvoir réfléchissant. Au cours de l’été, cette diminution est attribuée au grossissement des grains et à l’élévation de température. Au printemps, ces travaux permettent de montrer qu’elle est également due à une plus forte concentration en impuretés absorbantes dans la neige de surface. M. Dumont et al., Nature Geoscience, CNRS La nouveauté concerne le printemps : cette étude montre pour la première fois que l’assombrissement est à cette saison lié à la présence croissante d’impuretés dans la neige. Les images satellites révèlent par ailleurs des impuretés colorées et non noires comme le carbone suie, ce qui indique qu'elles pourraient être constituées de poussières minérales. Les chercheurs avancent l’hypothèse que la poussière minérale rendue disponible par une fonte plus précoce de la couverture neigeuse saisonnière aux hautes latitudes de l'inlandsis serait transportée par le vent et se redéposerait sur la calotte groenlandaise. La modélisation numérique permet en outre de conclure que cet assombrissement printanier a pu contribuer à la récente accélération de la fonte du Groenland. Il induirait en effet un réchauffement plus précoce de la neige de surface, ce qui renforcerait la boucle de rétroaction positive se mettant en place en été. L’augmentation possible du dépôt d’impuretés dans le futur doit donc être prise en compte dans les projections climatiques de l’évolution de l’état du Groenland et de son effet sur l’élévation du niveau des mers. Futura sciences / CNRS 14/6/2014 -
FRANCE. Chikungunya : les riques d'une épidémie pourrait survenir dès cet été
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les maladies dues aux moustiques
47 cas de chikungunya on été confirmés en France métropolitaine depuis le 1er mai. Conjugué à la présence croissante du moustique tigre, ce chiffre inquiète les autorités de santé. "La probabilité pour qu'une épidémie se déclare en France métropolitaine cet été est bien plus importante que les années précédentes." C'est ce qu'a déclaré Jean-Claude Désenclos, directeur scientifique de l'Institut de veille sanitaire (InVS) jeudi 12 juin. Le risque qu’une épidémie de chikungunya survienne en métropole cet été est bien réel pour les autorités de santé. Et s'il n'est pas l'heure d'être trop alarmiste, la population doit cependant être alertée. L'InVS a ainsi annoncé que 47 cas importés (infection contractée à l'étranger) de chikungunya avaient été confirmés en France métropolitaine depuis le 1er mai. Un chiffre en très forte progression puisque pour toute l'année 2013, seuls deux cas avaient été enregistrés. Pour l'instant, aucun cas dit autochtone (infection contractée sur le territoire) n'a été détecté. Le problème, c'est que dans le même temps, le moustique tigre (Aedes albopictus), vecteur du chikungunya et de la dengue étend son territoire en métropole. Progression du moustique tigre : à l'heure actuelle, il est présent dans 18 départements du sud de la France. Départements et années d'implantation du moustique tigre en France métropolitaine (InVS). Le nombre important de cas importés associé à la présence de plus en plus importante du moustique tigre constitue un terrain idéal pour l'apparition d'une épidémie dans le sud de la France. Le scénario le plus probable serait qu'une personne infectée en dehors de la métropole (cas importé) se fasse piquer par l'un des moustiques tigre présents dans l'un des 18 départements cités. Le scénario d'une épidémie de chikungunya en France métropolitaine. Infographie santé.gouv.fr Cette personne infecterait alors le moustique "sain". Quelques jours plus tard ce moustique infecté deviendrait contaminant et donc vecteur du chikungunya sur le territoire qu’il occupe, en l'occurrence, le sud de la France. Si celui-ci venait à piquer une personne saine en métropole, il lui transmettrait à son tour le virus. Au bout de quelques jours, le premier cas autochtone de chikungunya se déclarerait. C'est pour cette raison qu'il est essentiel que chacun veille à la présence du moustique tigre mais également à se protéger des piqûres. Le chikungunya, surnommé "maladie de l'homme courbé", se manifeste par une forte fièvre, avec des courbatures et des maux de tête. Chez les personnes les plus sensibles, il peut donner lieu à des complications, voire à des décès. Aucun traitement ni vaccin n'existe pour l'heure. Pour lutter contre la propagation du virus, des opérations de démoustication vont être menées, comme à Banyuls (Pyrénées-Orientales) la semaine dernière, après qu'un cas ait été confirmé. Sciences et avenir 13/5/2014