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A la découverte de la loutre de mer
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le Monde Aquatique
Une nouvelle étude menée par l'UC Santa Cruz, l'US Geological Survey et l'Aquarium de Monterey Bay montre que les loutres de mer risquent leur vie pour élever leurs petits. Les femelles avec des petits âgés de moins de six mois passeraient 14 heures par jour à chercher de la nourriture et auraient besoin de près de deux fois plus de nourriture qu'une loutre sans petit. Une mère loutre et son petit. Crédit photo: J. Tomoleoni. À quel point être mère est-il difficile ? Il semblerait que les loutres de mer donnent une toute nouvelle définition de la maternité. En effet, elles donneraient littéralement leur vie pour leur petit. Après un déclin catastrophique aux 18ème et 19ème siècles, la population de loutres de mer se relève peu à peu depuis quelques décennies. Mais au cours des dernières années, l'état de santé général des loutres de mer femelles adultes, notamment le long des côtes californiennes, n'a cessé d'inquiéter les chercheurs. Les femelles apparaissaient plus maigres et en mauvaise santé après avoir élevé leurs petits. Une nouvelle étude pourrait bien apporter un début de réponse à leur mauvaise condition de santé et leur taux de mortalité élevé à la fin de la lactation. Nature on PBS 11/10/2013 En effet, selon les scientifiques, les loutres de mer femelles dépenseraient tellement d'énergie à élever leurs petits qu'elles risqueraient leur vie. Ce mammifère marin utiliserait près de 930 mégajoules par jour pour élever un petit, puisant dans ses ressources et brûlant pas moins de 133% de sa masse corporelle. Même lorsqu'elles n'élèvent pas de petits, les loutres de mer, qui vivent sur les zones côtières du Pacifique Nord, ont des besoins énergétiques très élevés. Ne possédant pas de couche de graisse, contrairement aux autres mammifères marins, les loutres de mer ne sont pas bien isolées contre le froid. Seul leur poil imperméabilisé leur assure une isolation thermique limitée. Par conséquent, leur corps ne retient que très peu la chaleur, les obligeant à consommer l'équivalent de 25% de leur poids en nourriture par jour. Il n'est donc pas surprenant que les mères avec des petits aient besoin d'encore plus de nourriture. Mais, jusqu'à présent, les experts ignoraient quelle quantité de nourriture était nécessaire pour une mère et son petit. Cette nouvelle étude, publiée dans la revue Journal of Experimental Biology, révèle que les femelles avec des petits âgés de six mois doivent consommer deux fois plus de nourriture que les femelles sans petit. Leur objectif ? Combler les besoins de tous les membres de la famille. Et pour parvenir à ce résultat, certaines d'entre elles passent parfois 14 heures par jour à la recherche de poissons, de crabes, d'étoiles de mer, d'oursins ou encore d'escargots. "Cela montre à quel point ces femelles se démènent pour leur petit", explique Nicole Thometz, biologiste à l'Université de Californie et auteur principal de l'étude. "Certaines mères ne reçoivent pas assez d'énergie et finissent par perdre du poids", ajoute-elle, reprise par le National Geographic. Affaiblies, en mauvaise condition physique, les loutres de mer sont ainsi plus vulnérables aux infections et aux maladies. Elles sont également plus susceptibles d'abandonner leurs petits puisqu'elles ne peuvent plus subvenir à leurs besoins, précise le blog Sea Otters. Pour parvenir à cette conclusion, Nicole Thometz et son équipe ont mesuré la demande énergétique des petits à l'aquarium de Monterey Bay. Associées aux informations sur le comportement des loutres de mer sauvages, ces données ont été utilisées pour calculer une estimation de la consommation énergétique totale des mères. "Je savais que leur coût énergétique était déjà très élevé, mais je ne savais pas à quel point elles pouvaient le dépasser", s'étonne la scientifique. "Cette étude révèle un niveau incroyable d'investissement maternel. Cela suggère que les loutres de mer sont une espèce vivant sur une faible marge. Le changement climatique global rapide les met donc en danger", ajoute Daniel Ardia, biologiste au Franklin and Marshall College. Ces résultats pourraient également expliquer le nombre élevé de petits abandonnés. Les zones très peuplées en loutres, comme la côte californienne, semblent être des régions particulièrement difficiles pour élever les petits, car la compétition pour la nourriture est rude. Et en cas de manque sévère de nourriture, abandonner leur petit permet aux femelles de faire de leur survie une priorité. "Les loutres de mer femelles utilisent une stratégie de couverture des risques. Elles abandonnent ou non leur petit après la naissance en se basant sur des facteurs physiologiques. La décision optimale peut être de réduire les pertes", conclut Nicole Thometz. Certaines préfèrent sevrer leur petit très rapidement, afin de garder la santé et augmenter leurs chances d'élever un petit dans les règles la prochaine fois. Il faut savoir aussi que les femelles loutres continuent à complémenter la ration alimentaire d'un jeune lorsque celui-ci commence à devenir autonome pour rechercher sa propre nourriture. En fait, c'est seulement après le sevrage, à 6 mois, que les mères soient véritablement libres de leurs obligations... ----->Je pense que le réchauffement climatique, à lui seul, n'est pas la seule réponse, les autres facteurs qui devraient être pris en compte : la qualité des eaux et surtout la surpêche... Cette dernière modifie durablement la biodiversité locale et est donc susceptible d'entraîner une limitation de la nourriture pour certaines espèces, dont les loutres de mer. Maxisciences 19/6/2014 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris (AFP) - Le porte-parole d'EELV, Julien Bayou, a demandé jeudi le retrait de deux articles du projet de loi sur la transition énergétique portant sur le stockage à long terme des déchets nucléaires et critiqué la volonté du gouvernement de procéder par décret sur le sujet. "Nous demandons le retrait des articles 34 et 35 lorsque le projet de loi sera déposé à l'Assemblée nationale", a déclaré le porte-parole en expliquant que ces deux dispositions "autorisaient à passer par des décrets pour décider de l'enfouissement des déchets nucléaires, ce qui est un déni de démocratie". BFMTV 18/6/2014 "L'autorisation d'enfouir des déchets doit faire l'objet d'une loi spécifique", a-t-il argué. Il rejoint ainsi la position de différentes ONG opposées au nucléaire qui exigent un débat parlementaire sur le futur site d'enfouissement des déchets radioactifs de Bure (Meuse). "Ségolène Royal, en présentant son texte à la presse mercredi matin,n'a pas mentionné ces articles", pas plus qu'elle ne l'a fait "ce matin devant le Conseil économique, social et environnemental", a dit Julien Bayou. "Or, on retrouve ces deux articles dans la version du texte transmise mercredi soir aux membres du Conseil national sur la transition écologique", a-t-il déclaré. "Ségolène Royal est quelqu'un d'influent mais malgré tout, on lui corrige son texte après sa conférence de presse", a commenté le porte-parole des Verts pour qu'il y a "un vrai problème de gouvernance" au sein de l'exécutif. RMC 19/6/2014 Le projet appelé Cigéo prévoit de créer à Bure, à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne, un lieu de stockage pour les résidus radioactifs les plus dangereux, en enfouissant à 500 mètres de profondeur pour des dizaines de milliers d'années les déchets les plus radioactifs. Le projet d'enfouissement est actuellement dans une phase d'expérimentation, Cigéo restant encore soumis à une autorisation de création en vue d'une exploitation. "Non évoqué lors de la conférence de presse, l'enfouissement des déchets radioactifs en profondeur (projet Cigéo) est finalement présent dans le texte définitif, en dépit de promesses orales de Ségolène Royal et malgré la demande de plus de 50 organisations de retirer cette question du projet de loi", a déploré le réseau Sortir du nucléaire. France Ecologie Energie 18/6/2014 "La question des déchets est trop grave pour pouvoir se passer d'un vrai débat spécifique", ajoute le réseau associatif. Sciences et avenir 19/6/2014 -
JAPON / Fukushima: les fuites d'eau radioactive
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : les centrales
Tokyo (AFP) - La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a affirmé mercredi que la technologie du mur de glace qu'elle veut employer pour stopper les courants d'eau souterraine autour des réacteurs n'était pas remise en cause par des difficultés rencontrées avec une méthode voisine. Avant même de se lancer dans la construction d'un rempart de glace souterrain de 1,5 kilomètre tout autour des quatre réacteurs accidentés, la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) est en train d'employer parallèlement une technologie de glaciation dans des tranchées souterraines regorgeant d'eau contaminée au pied du réacteur 2. IEEE Spectrum 3/6/2014 Le but est de geler cette eau pour stopper les fuites vers la mer depuis des tranchées souterraines, mais cela ne prend pas comme prévu, bien que les opérations aient débuté il y a maintenant un mois et demi. Toutefois, Tepco a expliqué mercredi que cela n'avait "rien à voir avec le mur de glace qui sera construit pour geler le sol (et non de l'eau stagnante) afin de bloquer les courants" autour des installations. "La technologie du mur de glace a été testée et s'est avérée efficace avant le début de la construction du mur en mai", a ajouté Tepco. Dans le cas des tranchées souterraines, ce qu'il faut geler ce n'est pas le sol mais l'eau stagnante, et c'est apparemment plus compliqué. "Nous ne parvenons pas à faire baisser partout la température de l'eau pour qu'elle se transforme en glace", a expliqué un porte-parole de Tepco. L'eau contaminée dont le volume augmente chaque jour représente un des plus gros problèmes qu'aient à gérer Tepco et les autorités. Sciences et avenir 18/6/2014 -
Australie : La grande barrière de corail en danger !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans LE CORAIL
L'Unesco estime nécessaire de classer le vaste ensemble corallien sur la liste du patrimoine mondial en 2015. Sauf si l'Australie agit énergiquement contre sa destruction. Du corail brisé en morceaux après le passage d'un cargoa au desus de la Grande barrière de corail, le 3 avril 2010 (c) Afp La Grande barrière de corail s'étend sur environ 345.000 km2 le long de la côte est australienne et a été classée au patrimoine mondial de l'Unesco en 1981. Elle constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3.000 "systèmes" récifaux et des centaines d'îles tropicales. Tout cela risque-t-il de disparaître ? C'est la crainte de l'Unesco, qui estime même nécessaire d'inscrire l'année prochaine la barrière sur la liste du patrimoine mondial en péril. À moins... à moins que l'Australie soumette "d'ici le 1er février 2015" un rapport "faisant état, entre autres, de la mise en oeuvre des actions" de protection, selon le texte de la décision. Car l'Unesco a des motifs d'inquiétude : l'organisation "note avec préoccupation les récentes adoptions de projets de développement côtier" et "regrette l'adoption" par l'Australie d'un "projet de déversement de 3 millions de mètres cubes de matériaux dragués sur le territoire du bien avant d'avoir réalisé une évaluation générale d'autres options". Sciences et avenir 19/6/2014 -
UNESCO : Patrimoine mondial ... Les infos
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus / Infos : ACTIONS - MESURES écologiques - Manifestations
L'Unesco estime nécessaire de classer le vaste ensemble corallien sur la liste du patrimoine mondial en 2015. Sauf si l'Australie agit énergiquement contre sa destruction. La Grande barrière de corail s'étend sur environ 345.000 km2 le long de la côte est australienne. Elle constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3.000 "systèmes" récifaux et des centaines d'îles tropicales. Tout cela risque-t-il de disparaître ? C'est la crainte de l'Unesco, qui estime même nécessaire d'inscrire l'année prochaine la barrière sur la liste du patrimoine mondial en péril. À moins... à moins que l'Australie soumette "d'ici le 1er février 2015" un rapport "faisant état, entre autres, de la mise en oeuvre des actions" de protection, selon le texte de la décision. Car l'Unesco a des motifs d'inquiétude : l'organisation "note avec préoccupation les récentes adoptions de projets de développement côtier" et "regrette l'adoption" par l'Australie d'un "projet de déversement de 3 millions de mètres cubes de matériaux dragués sur le territoire du bien avant d'avoir réalisé une évaluation générale d'autres options". Il s'agit de "considérer, dans le cas de confirmation d'un péril potentiel ou prouvé pour sa valeur universelle exceptionnelle, l'inscription éventuelle du bien sur la liste du patrimoine mondial en péril", ajoute la décision. Dans sa décision, le Comité "note avec préoccupation les récentes adoptions de projets de développement côtier" et "regrette l'adoption" par l'Australie d'un "projet de déversement de 3 millions de mètres cubes de matériaux dragués sur le territoire du bien avant d'avoir réalisé une évaluation générale d'autres options". Mais il "accueille favorablement les efforts accomplis" par l'Australie "en matière de qualité des eaux". La Malaisie et le Japon ont proposé des amendements visant à adoucir la déclaration, mais une majorité écrasante de membres du comité a exigé et obtenu que l'on retienne la version originale du projet de décision, bien plus exigeante. L'Australie s'était déclarée confiante il y a une semaine de pouvoir éviter une mise de la Grande barrière de corail sur la liste du patrimoine mondial en péril après la publication d'un rapport indiquant une baisse des polluants dans l'eau. L'Unesco a prévenu Canberra que sans des mesures décisives pour l'imiter le développement industriel du littoral et la qualité des eaux de la Grande barrière, celle-ci serait portée à cette liste. Le gouvernement australien a récemment autorisé l'extension d'un port d'exportation de charbon et le directoire du parc marin de la Grande barrière de corail a approuvé le rejet de trois millions de m3 de déchets de dragage dans les eaux du parc. Inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco en 1981, la Grande barrière s'étend sur environ 345.000 km2 le long de la côte est australienne, et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3.000 "systèmes" récifaux et des centaines d'îles tropicales. Le récif a perdu plus de la moitié de ses coraux au cours des 27 dernières années sous l'effet de facteurs météorologiques (tempêtes), climatiques (réchauffement) et industriels. Par ailleurs, la ville bolivienne de Potosi a été placée mardi sur la liste du patrimoine mondial en péril. Le Comité s'est en revanche abstenu d'inscrire sur cette liste le palais de Westminster, contrairement aux recommandations de ses organes consultatifs. Sciences et avenir 19/6/2014 - et 18/06/2014 -
Port Grimaud (Var) : Opération fonds propres en mer
Admin-lane a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
La Délégation à la Mer et au Littoral a lancé une opération de nettoyage des fonds marins et d'enlèvement d'objets abandonnés. L'occasion pour sensibiliser les plaisanciers au respect de l'environnement et à la réglementation. France3 Côte d'Azur L'opération fonds propres vise à repérer les mouillages anarchiques des bateaux dont les plaisanciers abandonnent souvent l'amarrage sur les lieux d'ancrage. La pêche n'est pas toujours miraculeuse, mais des infractions sont relevées. L'amende peut atteindre 1500 euros. Mais tous les bateaux ne sont pas obligatoirement en infraction. Une fois la taxe de quelques centaines d'euros réglée, un numéro est attribué à chaque bouée. Le Var compte une soixantaine de ports de plaisance, soit 25000 anneaux pour plus de 100 000 bateaux immatriculés. Les 86 zones de mouillage autorisées par l'Etat offrent 2500 places supplémentaires. France3 Côte d'Azur 19/6/2014 -
Cruauté animale : il égorge son chien trop bruyant
Admin-lane a posté un sujet dans Maltraitance Animale
Une jeune chienne a été découverte abandonnée et agonisante dimanche dernier après que son maître, aviné et excédé par ses aboiements, lui ait tranché la gorge. « Blanc blanc » a pu être secourue in extremis grâce à l’intervention de passants et de la vétérinaire de garde qui l’a opérée dans l’urgence. La chienne n’est pas encore sortie d’affaire, de nombreuses complications pouvant encore intervenir. Les auteurs de violence envers les animaux encourent jusqu’à 3,5 millions CFP d’amende (30 000 €) et deux ans d’emprisonnement. polynesie1ere 18/6/2014 "Blanc blanc est malheureusement décédée d'un arrêt cardiaque 4 heures après cette interview, alors qu'elle nous montrait des signes de progrès sur sa cicatrisation, son alimentation et sa reprise de force progressive. Le maximum a été fait mais cela n'a malheureusement pas suffit malgré tous nos espoirs et sa combativité. J'espère que son départ prématuré ne la fera pas tomber dans l'oubli et que l'étape suivante désormais dans les mains de la justice, nous prouvera qu'elle n'est pas morte pour rien.... une goutte d'eau dans un océan." -----> Rip Blanc Blanc, j'espère que ton pseudo maître sera sévèrement puni pour t'avoir volé la vie. Polynésie 1ère 18/6/2014 -
Avec le chien et le cochon, la poule fait partie des espèces animales qui n'ont plus quitté le destin de l'Homme depuis le Néolithique, après qu'il a découvert ses qualités de chair et de ponte. Ses capacités de reproduction et d'adaptation à des régimes alimentaires et à des environnements variés expliquent aussi pourquoi on retrouve de nos jours cette volaille sur tous les continents. Femelle de poule sauvage Gallus gallus en Thaïlande, au plumage couleur saumon ou perdrix selon les sous-espèces. JJ Harrison, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 1 unique espèce originelle : Une seule et même espèce sauvage de poule, Gallus gallus, appelée coq doré, a donné naissance à de nombreuses races suite à sa domestication par l'Homme, probablement en Asie du Sud-Est, il y a 8.000 ans environ. Plus précisément, l'espèce originelle aurait conduit à cinq sous-espèces réparties entre la Chine, l'Inde, l'Indonésie, la Malaisie ou encore le Vietnam. En serait issue la sous-espèce Gallus gallus domesticus, certainement par hybridation avec d'autres sous-espèces disparues depuis. Des populations de poules domestiques remises en liberté, notamment à Hawaï et à la Réunion, prennent au fil des générations l’apparence des poules originelles, à savoir un robe sombre (phénomène de marronnage). Caractérisée par une silhouette puissante et un plumage abondant, la race de poule Faverolles est originaire de la commune du même nom, dans le département d'Eure-et-Loir. Fernando de Sousa, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0 2 mues chez les espèces sauvages : Les coqs sauvages présentent une double mue alors que les coqs domestiques ou hybrides n'en font qu'une par an, un utile moyen pour les distinguer. À l'issue de la première mue, en août sous nos latitudes, les plumes du camail, c'est-à-dire de la tête et du cou, ainsi que les lancettes, situées juste avant la base de la queue à l'arrière des ailes, sont nettement plus longues, vivement colorées et se terminent en pointe. S'étalant sur trois mois à partir de juin, la seconde mue fait disparaître les caractères sexuels secondaires, remplacés par des plumes plus courtes, arrondies et plus sombres. La crête diminue légèrement et s'assombrit aussi. Il faut compter un coq pour six à dix poules. Ici un coq gaulois doré. Gandalf le blanc CC BY-SA 2.5 2500 av. J.-C. : Les premiers individus auraient été introduits en France par des navires arrivés de Méditerranée, il y a 2500 av. J.-C., mais aussi lors des migrations celtes, à la même époque, à partir de l'est de la Gaule. Les sujets au plumage noir sont privilégiés sous l'Empire romain et pendant plusieurs siècles. À la fin du Moyen Âge, on note également l'arrivée en France des poules huppées en provenance d'Europe du Nord et de l'Est. L'importation de races asiatiques auXIXe siècle incite les éleveurs à des croisements pour augmenter la masse des animaux. L'élevage intensif depuis le XXe siècle provoque une raréfaction, voire une disparition de races indigènes au profit de races mixtes. Depuis les années 1980, certains éleveurs soucieux de conserver un patrimoine génétique et culturel avicole privilégient les races anciennes. Coq Phoenix doré avec ses poules. Tórizs István CC BY-SA 3.0 400 races de poule dans le monde : Poules de race pondeuse, à chair, d'ornement ou mixte : il existe plus de 200 grandes races de poules sur la planète de forme, de taille et de couleur diverses et autant de races naines. En France, on dénombre 45 races de poules de grande taille, dont l'Ardennaise considérée comme bonne pondeuse et de bonne chair, la Lyonnaise, au plumage frisé, ou encore la Marans aux œufs extra-roux. On compte aussi au moins 23 races de petite taille ayant un équivalent grande taille et portant parfois le curieux nom de Crèvecœur ou de Combattant du Nord. Deux races ne présentent pas d'équivalent en grande taille : la Pictave et la Javanaise. Une poule d'Alsace de l'écomusée d'Ungersheim. Traroth CC BY-SA 3.0 65 % de maïs dans le bol alimentaire : L’alimentation quotidienne des poules contient jusqu'à 65 % de maïs, mais l'animal reste omnivore, un des nombreux arguments en faveur de sa sélection par l'être humain. Ainsi, en plus de consommer d'autres céréales (avoine, blé, millet, orge, riz, seigle, etc.), les poules se nourrissent d'oléagineux (colza, lin, tournesol, tourteaux de soja), de protéagineux (lentilles, lupin, pois), d'insectes, d'invertébrés (escargots, limaces, vers). Elles ont aussi besoin de minéraux, de petits cailloux pour broyer les aliments dans le gésier et d'eau. Le maïs est un aliment de base pour les poules. 4028mdk09 CC BY-SA 3.0 4 grammes de calcium quotidiens : Environ 4 grammes de calcium par jour sont nécessaires à la formation de la coquille des œufs des poules. Aussi, elles doivent en consommer sous différents formes possibles comme de la pierre de chaux, de phosphate bicalcique, de coquilles d’huîtres ou d'autres mollusques. Des coquilles d’œufs pilées finement, puis mélangées à du blé ou du maïs – pour éviter que les poules ne mangent leurs œufs – fonctionne aussi. Donner des graines de lin aux poules enrichit leurs œufs en oméga 3. (Un poussin, le petit de la poule. Dans les élevages, le poussin industriel tend partout à remplacer le poussin naturellement couvé par la mère. Dans la catégorie cruauté de l'élevage industriel, les poussins mâles finissent, vivants, la plupart du temps dans des broyeuses... Fir0002 GFDL 1.2) 300 œufs par an par poule : Adulte à cinq ou neuf mois, une poule commence à pondre environ un œuf par jour et plus précisément toutes les 26 heures en moyenne. Ainsi, de 100 à 300 œufs sont pondus par an et par individu, selon les races et l'âge. Pour obtenir un bon cheptel, il faut compter un coq pour six à dix poules. Après 19 à 21 jours de couvaison à 38-39 °C, les 8 à 12 œufs du nid éclosent. Les poussins sont élevés pendant un à trois mois, avant d'être rejetés par leur mère prête pour une nouvelle nichée. Les jeunes vivent alors en fratrie jusqu'à l'âge adulte. (Photo, oeufs de poule Fir0002 CC BY-SA 3.0) Poule Rhode Island. Sherool / domaine public 10 ans de longévité en moyenne : Une poule peut vivre une dizaine d'années selon son état de santé, avec une record de trente ans. Chaque année, la poule diminue sa ponte de 20 à 30 % et sa ménopause survient vers 7 ou 9 ans, lorsque les ovocytes de son ovaire gauche, l’unique qu'elle possède, sont épuisés. Coq Crèvecœur Blaise.desaintjouin CC BY-SA 2.5 107 millions de tonnes produites : Près de 107 millions de tonnes de volaille sont produites chaque année dans le monde. Le Royaume-Uni reste le premier producteur européen en 2013, la France et l’Allemagne se disputant la place de second producteur devant l’Espagne. Plus précisément, en France, la production de poulet en 2013 s'élève à 1.189,5 milliers de tonnes (pour 1.872 milliers de tonnes de volailles), soit 5% de plus qu'en 2012. La consommation de poulet par habitant atteint 16,24 kg/an et se positionne largement en tête devant celle de canard (2,88 kg/an), de dinde (5,22 kg/an) et de pintade (0,50 kg/an). Une poule gâtinaise. Cyrrus Smith CC BY-SA 2.5 52 milliards d'individus sur Terre : Selon l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) en 2009, la population mondiale de poules domine largement : 52 milliards de poules sont recensés, contre 2,6 milliards de canards, 1,3 milliard de porcs et 1,1 milliard de lapins. Loin derrière se placent les moutons (518 millions), les chèvres (398 millions) ou encore les vaches (293 millions). À titre de comparaison, l'espèce humaine comptait moins de 6,8 milliards d'individus à la même époque. Poule nègre-soie variété blanche. Benjamint444 CC BY-SA 3.0 Les conditions atroces de l'élevage en batterie (pour une question de gain en matière de rentabilité). ITamar K / domaine public Futura Sciences 19/6/2014
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Chez les chimpanzés, une descendance hérite 90 % de nouvelles mutations du père et seulement 10 % de la mère. Par comparaison, dans l’espèce humaine, 75 % des nouvelles mutations viendraient du père. De manière générale, l’âge du père influence le nombre de mutations transmises et donc l’évolution de l'espèce. Un Pan troglodytes (chimpanzé commun) au zoo de Leipzig (Allemagne) Thomas Lersch CC BY-SA 2.5 Notre plus proche cousin dans la famille des primates est le chimpanzé, avec qui nous partageons près de 98 % du génome. Pourtant, d’après une nouvelle recherche parue dans Science, si on compare l'homme et le chimpanzé, il y aurait des différences importantes dans la transmission des mutations. Lors de la formation des gamètes (spermatozoïdes ou ovules), des mutations peuvent toucher la lignée germinale ; ces mutations qui se transmettent à la descendance influencent l’évolution et la diversité génétique des individus. Chez les humains, ce taux de mutations est de 1,2 x 10-8 par paire de bases et par génération, ce qui fait que chacun hérite en moyenne de 70 nouvelles mutations de ses parents. Mais les hommes contribuent 3 à 4 fois plus que les femmes aux nouvelles mutations. Chez les mâles, les cellules sexuelles produisant les spermatozoïdes se divisent toute la vie et accumulent les mutations. Cette règle vaut pour les humains et pour les chimpanzés mais elle s'applique différemment chez ces deux espèces, pourtant proches. USAID Africa Bureau, Wikimedia Commons, DP La raison ? Dans les testicules, les spermatogonies, les cellules à l'origine de la lignée germinale spermatique, continuent de se diviser tout au long de la vie, contrairement aux cellules à l'origine des ovocytes de la femme. La fréquence de mutation varie donc en fonction de l’âge du père : les pères plus âgés transmettent davantage de mutations, car une année supplémentaire conduit à deux mutations en plus en moyenne. L’âge du père représenterait ainsi un facteur de risques pour certaines maladies, comme la schizophrénie et l’autisme. Pour savoir si la situation était comparable chez les chimpanzés, des chercheurs du Wellcome Trust Centre for Human Genetics (Oxford, Royaume-Uni) ont séquencé les génomes de 9 chimpanzés Pan troglodytes verus d’une famille vivant au Biomedical Primate Research Centre de Ryswick (Pays-Bas). Puis ils ont comparé les séquences des parents et des enfants pour identifier des mutations. Les mutations de la lignée germinale, qui sert à la formation des spermatozoïdes, peuvent se transmettre à la descendance. Nicole Vacheret Ils ont alors trouvé un taux de mutation similaire à celui des humains (1,2 x 10-8 par paire de bases et par génération) mais la contribution des mâles était 7 à 8 fois supérieure à celle des femelles : l’effet de l’âge du père était plus fort chez les chimpanzés, car une année supplémentaire se traduisait par trois mutations en plus. Par conséquent, les taux de mutations transmises par le père diffèrent entre espèces relativement proches. Une explication de la différence entre les chimpanzés et les hommes tiendrait au système de reproduction : les chimpanzés produisent plus de spermatozoïdes que les hommes, la taille des testicules est aussi plus élevée. Cela signifie qu’il y aurait plus de cycles de divisions cellulaires lors de la production de spermatozoïdes, ce qui augmenterait le risque de nouvelles mutations. Futura Sciences 17/6/2014
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Paris - La France doit lever l'interdiction d'exploration des gaz de schistes mais avec des règles environnementales strictes, plaide le think tank Terra Nova, dans une note de synthèse publiée ce mercredi. Terra Nova, une association classée à gauche, estime souhaitable de lever cette interdiction afin de lever les fantasmes sur cette ressource. En revanche, une éventuelle exploitation des gaz de schistes devrait se faire sans aucune aide publique, ni subvention ni tarif d'achat garanti, les industriels devant supporter seuls la totalité du risque économique. Selon Terra Nova, l'Europe ne devrait que très peu bénéficier des gaz de schistes, alors que l'enjeu de la sécurisation des approvisionnements en gaz est cruciale pour le Vieux Continent. Pointant une absence de vision de l'Europe sur sa politique énergétique, et estimant que la Commission européenne a affaibli l'Europe face à ses fournisseurs, Gazprom en premier lieu, l'association plaide pour une politique gazière européenne. Elle propose la création d'un acheteur unique de gaz pour l'Union européenne, d'un opérateur européen pour gérer les insfrastructures de transport et de stockage et la mise en place d'un mécanisme de stocks de sécurité sur le modèle de ce qui existe pour le pétrole. Enfin, dans le contexte de crise gazière entre l'Ukraine et la Russie, Terra Nova estime nécessaire des mesures d'urgence en faveur des pays d'Europe de l'Est et de l'Ukraine. -----> Même si l'on se doute qu'un de ces jours on va nous vanter l'opportunité du gaz de schiste... Ce genre de préconisation c'est du grand n'importe quoi à un moment où l'environnement est mis à mal et que la biodiversité s'appauvrit, en France comme dans le reste du monde ! Ce genre d'exploitation (et donc de déclaration) est, selon moi, une ineptie totale ! Personne ne semble penser que ces poches de gaz (ou de pétrole "lourd" pour le sable bitumineux) pourrait être le pétrole traditionnel de demain (dans des siècles bien sûr...). Tant que la société sera basée sur l'argent et donc le profit, on assistera... malheureusement..., au pillage des richesses de la terre et des océans. Il est plus que tant de prospérer durablement et d'"inventer" une autre forme de société plus respectueuse du vivant comme de la terre... pour le bien de tous !!! romandie 18/6/2014 romandie 18/6/2014
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Oslo - La compagnie pétrolière norvégienne Statoil a annoncé mercredi une nouvelle découverte importante de gaz naturel au large de la Tanzanie, renforçant les probabilités qu'un vaste projet gazier soit développé dans la région. Conjointement avec l'américain ExxonMobil, Statoil dit avoir découvert entre 360 et 540 millions de barils équivalent pétrole sur le prospect Piri. Cela représente la sixième découverte de gaz --et la cinquième d'impact élevé, terminologie employée pour le groupe pour désigner les gisements excédant 250 millions de barils-- sur le bloc 2. Ce bloc est désormais présumé contenir environ 3,6 milliards de barils équivalent pétrole. Nous ambitionnons de forer des puits de prospection et d'évaluation supplémentaires et espérons que les résultats de ces forages continueront à accroître le volume de réserves pour le développement d'une infrastructure gazière à grande échelle, a commenté Nick Maden, un responsable de Statoil. Opérateur du bloc 2 au nom de Tanzania Petroleum Development Corporation (TPDC), Statoil détient 65% de la licence aux côtés d'ExxonMobil qui possède les 35% restants. La Tanzanie est devenue l'un des principaux relais de croissance pour la compagnie norvégienne, confrontée à un amenuisement de ses ressources dans les eaux de son pays d'origine. capitaltvtz 19/10/2012 : Le gouvernement dit que les gisements de gaz sont suffisantes pour faire Tanzanie parmi les producteurs de gaz clés. romandie 18/6/2014
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FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Ségolène Royal a présenté mercredi le projet de loi de transition énergétique annoncé depuis 2012. La ministre française de l'Ecologie a estimé que ce projet de société "bas carbone" lancera des emplois verts dans les territoires. Plusieurs fois repoussé, ce texte présenté comme une priorité par le président François Hollande jongle entre des objectifs de long terme et des mesures concrètes destinées à enclencher un bouleversement de la politique énergétique française. Le projet du gouvernement réaffirme en revanche les grands objectifs déjà annoncés par François Hollande: diviser par deux la consommation d'énergie d'ici 2050, diminuer de 30 % la consommation d'énergies fossiles et réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. Croissance verte : "Il s'agit d'engager le pays tout entier dans la voie de la croissance verte grâce aux énergies d'avenir, aux emplois créés dans les services et les industries vertes", a déclaré la de l'Ecologie. Pour y parvenir, elle décline plus de 80 articles visant à dynamiser la rénovation des bâtiments, les énergies renouvelables ou encore les transports propres mais sans trancher d'emblée sur la façon dont la France va baisser de 75 à 50 % le poids du nucléaire, une promesse de François Hollande. Le gouvernement souhaite mettre en place une programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) qui fixera les objectifs de baisse de consommation mais aussi l'évolution de chaque énergie dans le bouquet énergétique. Fermeture de Fessenheim : A court terme, la loi va établir un plafonnement de la capacité de production nucléaire à son niveau actuel de 63 gigawatts (GW), provoquant de facto la fermeture de Fessenheim pour compenser la mise en service de Flamanville la même année. En matière d'énergies renouvelables, le texte prévoit un objectif de 32 % d'ici 2030, bien au-delà des 23 % actuellement fixés pour 2020 et sur lesquels la France accuse du retard. Pour y parvenir, le gouvernement souhaite privilégier les appels d'offres aux tarifs de rachat garantis des énergies renouvelables et instaurer un système de rémunération au prix du marché. Romandie 18/6/2014 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris - Le coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée, François de Rugy, a salué un virage sans précédent avec le projet de loi sur la transition énergétique présenté mercredi, tout en soulignant que les parlementaires devraient se battre jusqu'au bout pour maintenir voire améliorer ce socle important. Avant les élections de 2012 nous avons négocié avec le PS, avec François Hollande un accord politique avec un point central: mettre en oeuvre une réforme de la politique de l'énergie en France et mettre fin à la domination du nucléaire, mettre fin au fait qu'EDF fait la politique de l'énergie en France, a déclaré à la presse M. de Rugy. En faisant une loi qui ramènera la part du nucléaire de 75 à 50%, en développant les énergies renouvelables, et en faisant que la loi fixe le cadre des orientations de la politique énergétique, on atteint les objectifs que nous nous étions donnés, a-t-il estimé, en se félicitant d'un virage sans précédent dans la politique de l'énergie en France. Selon le député de Loire-Atlantique, ce n'est pas facile, on se heurte à des lobbies extrêmement puissants, à des intérêts qui ne veulent pas que ça bouge, qui ont des relais y compris au sein du gouvernement, donc jusqu'au bout il faudra se battre. Il faudra aller au bout du débat parlementaire, sans que (le texte) soit détricoté et même en l'améliorant, pour que la politique de l'énergie change durablement, a-t-il ajouté. Interrogé sur le fait que dans le projet de loi ne figure pas la fermeture d'un réacteur nucléaire, M. de Rugy a relativisé en assurant que la fermeture de Fessenheim est engagée et doit être réalisée avant 2017, c'est l'engagement du président et du gouvernement. Mediatico fr 2/9/2014 Romandie 18/6/2014 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris - Les écologistes sont plutôt satisfaits du projet de loi sur la transition énergétique dévoilé mercredi, ainsi que les industriels des énergies renouvelables, mais aux antipodes, des ONG comme Greenpeace ne cachent pas leur déception. Voici les principales réactions: . LES SATISFAITS: - EELV: Un virage sans précédent, se félicite le coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée, François de Rugy. Cela permet de mettre fin au fait qu'EDF fait la politique de l'énergie en France. Mais ce n'est pas facile, on se heurte à des lobbies extrêmement puissants, à des intérêts qui ne veulent pas que ça bouge, qui ont des relais y compris au sein du gouvernement, donc jusqu'au bout il faudra se battre. - Nicolas Hulot: C'est un beau moment d'espoir pour la France, un projet qui permet de se mettre en disposition pour entrer dans l'économie de demain, dans l'économie du futur. La Fondation Hulot précise qu'il faudra, sur les principales mesures, fixer un délai maximal pour la sortie des décrets d'application, mais aussi sacraliser les moyens financiers dans les projets de loi de finances et mobiliser la fiscalité écologique. - Les industriels des énergies renouvelables: le président du Syndicat des énergies renouvelables, Jean-Louis Bal, salue un projet de loi qui donne de nouvelles perspectives pour nos filières. France Energie Eolienne se félicite de nombreuses avancées, et d'une nouvelle étape. Pour Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), il fallait des mesures fortes que nous demandions depuis longtemps, nous avons été entendus, en particulier avec la mesure-choc des 30% de déduction d'impôt dès le 1er euro. - La confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) trouve également qu'un certain nombre de mesures vont dans le bon sens (allègement fiscal, éco-prêt), mais reste réservée sur certaines mesures comme le tiers-financement pour le logement individuel, et demande des précisions sur les moyens financiers. . LES DÉÇUS: - L'UDI, par la voix du responsable de son pôle écologie Bertrand Pancher, ne peut que constater la renonciation totale à la moindre d'ambition du gouvernement en matière environnementale ces prochaines années, dénonçant le fait qu'il n'y a aucun moyen dans le domaine du logement et des transports. Tout ça pour ça? demande le Réseau Action Climat (RAC). Le projet de loi ne répond pas à la commande initiale qui était d'identifier une trajectoire claire et des mesures concrètes pour orienter massivement la France vers les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. - Pour le président de Greenpeace France, Jean-François Julliard, le texte présenté par Ségolène Royal donne les clés de la politique énergétique de la France à EDF. Dans ce projet de loi, il manque l'essentiel: la limitation à 40 ans de la durée de fonctionnement des réacteurs nucléaires et la mise en place d'un mécanisme permettant à l'Etat de décider de la fermeture de réacteurs pour des raisons de pilotage de mix énergétique. - Même avis pour Sortir du nucléaire, qui juge la transition énergétique enterrée à la pelle le 18 juin!. . LES MITIGES: - L'Association des régions de France juge qu'il s'agit d'un bon texte qui s'appuie largement sur les régions, mais déplore fortement la disparition du service public régional de l'efficacité énergétique qui était pourtant la seule option concrète pour créer un guichet unique offrant une large palette de services, allant du diagnostic initial jusqu'au financement. - Il y a quelques bonnes nouvelles comme le doublement du fonds chaleur et le fonds d'emprunt de 5 milliards pour les collectivités, le chèque énergie, mais le mouvement de décentralisation est vraiment décevant, pour Nicolas Garnier, délégué général de l'association Amorce, qui rassemble 350 collectivités autour de la gestion de l'énergie. - L'Union française de l'Electricité, association des professionnels du secteur, salue l'orientation bas-carbone mais rappelle la priorité d'une transition à moindre coût pour soutenir le pouvoir d'achat des ménages, la compétitivité des entreprises et faciliter le désendettement de la France. Romandie 18/6/2014 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
PARIS - L'ex-ministre socialiste de l'Ecologie, la députée PS Delphine Batho, a déploré mercredi un enterrement de première classe de la question du nucléaire dans le projet de loi sur la transition énergétique défendue par son ex-mentor Ségolène Royal. AFP 18/6/2014 Sur le nucléaire, il faut se donner les moyens pour que ce soit la souveraineté du Parlement et l'Etat qui décident, mais pas les actionnaires. C'est quelque chose que l'on ne retrouve pas dans ce qu'a été dit ce matin. C'est là aussi quelque chose d'important par rapport aux engagements de 2012, a déclaré à la presse l'ex-porte-parole du candidat Hollande, débarquée du gouvernement il y a un an pour avoir critiqué les faibles moyens budgétaires alloués selon elle à son ministère. Je pense qu'il faut prolonger une partie du parc existant et se donner les moyens d'en fermer une autre partie, mais on ne peut pas tergiverser. On ne peut reporter les décisions à plus tard, a ajouté la députée des Deux-Sèvres, qui avait hérité en 2007 de la circonscription de Ségolène Royal. Mme Royal a répété l'engagement présidentiel de réduire de 75 à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité du pays d'ici 2025, sans autre précision, notamment sur la fermeture de vieilles centrales comme Fessenheim, mercredi matin en présentant les grandes lignes de la future loi transition énergétique qui avait fait l'objet d'une communication en Conseil des ministres. Je considère qu'on est dans la continuité de ce qui existe déjà. Il y a des mesures qui peuvent être intéressantes. Mais on n'est pas sur un tournant par rapport à l'attente d'un changement de modèle, a-t-elle ajouté sur l'ensemble du texte. Romandie 18/6/2014 -
Rouen - La métropole de Rouen va se doter en 2017 sur les quais de Seine d'un siège dont les performances en matière énergétique seront parmi les plus élevées en France, a-t-on annoncé mercredi lors de la présentation du projet. Le bâtiment conçu par l'architecte français Jacques Ferrier sera édifié sur la rive sud de Rouen, près du port, et participera à la transformation des anciens docks. 7L TV Montpellier 30/5/2010 En faveur d'une architecture pour une société durable, Jacques Ferrier a notamment réalisé la Cité de la voile de Lorient, la Maison des sciences de l'homme de Nantes et le pavillon français à l'exposition universelle de Shanghai en 2010. Romandie 18/6/2014
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FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris - Plafonnement de la capacité nucléaire, chèque-énergie ou aides à l'essor de la voiture électrique: le projet de loi sur la transition énergétique en France a enfin été dévoilé mercredi, après de longs mois de débats et d'intenses tractations avec les écologistes, qui le qualifient de tournant. Le texte, que François Hollande avait annoncé comme l'un des plus importants du quinquennat, comprend une soixantaine articles censés permettre à la France de devenir économe en énergie, et moins dépendante des sources fossiles et du nucléaire, l'un des sujets les plus épineux. BFM TV 18/6/2014 Cette loi est un grand défi pour le pays et l'occasion de baisser la facture énergétique de la France et des Français qui s'élève à plus de 65 milliards d'euros par an, a déclaré la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, après la présentation d'une communication en Conseil des ministres. Le texte pose de grands objectifs: Dans 15 ans, notre consommation d'énergie fossile (pétrole, gaz, charbon) aura diminué de 30%, 1/3 de l'énergie (32%) que nous consommons sera renouvelable, et d'ici 2050, nous pourrons vivre mieux avec beaucoup moins d'énergie, en l'occurrence deux fois moins. L'objectif de réduire la part du nucléaire à 50% de la production d'électricité en 2025 contre 75% aujourd'hui est inscrit, ainsi qu'un plafonnement de la capacité nucléaire installée au niveau actuel, soit 63,2 GW. Parmi les moyens d'y arriver: une obligation de rénovation énergétique en cas de travaux de ravalement ou de toiture, de nouvelles aides fiscales, un chèque énergie pour les ménages les plus modestes, l'installation de sept millions de bornes de recharge pour les véhicules électriques d'ici à 2030 ou encore des aides pour les transports propres et énergies renouvelables. Mais le dossier le plus sensible a été le pilotage du nucléaire, les écologistes insistant pour s'assurer que l'Etat aura vraiment les rênes de l'atome pour diriger sa baisse progressive dans le mix énergétique. Au terme de négociations qui ont duré jusqu'à mardi soir, ces derniers ont finalement obtenu satisfaction. Le véritable outil de pilotage du nucléaire est la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), qui sera adoptée dans la foulée de la loi, et qui devait initialement décider de la part d'électricité d'origine nucléaire pour une première période 2015-2018. Or les écologistes réclamaient un délai plus long pour plus de visibilité et éviter que les cartes soient rebattues dès l'arrivée du prochain gouvernement en 2017. Nous avons obtenu que la PPE soit élaborée sur 8 ans et que le commissaire du gouvernement au comité d'administration d'EDF puisse avoir un droit de véto sur les investissements qui ne seraient pas conformes à la PPE, a déclaré à la presse le sénateur EELV Ronan Dantec. En revanche, le projet de loi ne donne pas la possibilité à l'Etat de fermer un réacteur nucléaire, n'inscrit pas la fermeture de la centrale de Fessenheim fin 2016 dans le marbre, ou encore ne pose pas de limite d'âge pour les réacteurs. Mais pas d'inquiétude pour les verts. Telle que la loi se profile, elle conduit mécaniquement à l'arrêt d'une vingtaine de réacteurs à terme, estime M. Dantec. Globalement, les écologistes, par la voix de leur secrétaire nationale Emmanuelle Cosse, estiment que ce texte est un tournant sur la politique énergétique de la France. Et nous, on l'attendait depuis longtemps. Nicolas Hulot a aussi évoqué un beau moment d'espoir pour la France, un optimisme partagé par les professionnels des énergies renouvelables. Son de cloche inverse en revanche pour Greenpeace qui estime que le texte donne les clefs de la politique énergétique de la France à EDF, ou le Réseau Action Climat (RAC) qui juge qu'il ne répond pas à la commande initiale qui était d'identifier une trajectoire claire et des mesures concrètes. Reste la question des sources de financement estimés entre 15 et 30 milliards d'euros d'investissements supplémentaires chaque année. Le projet de loi retient les objectifs ambitieux du débat national sur la transition énergétique, mais interrogation sur les moyens fixés pour les atteindre, tweetait l'un des membres du comité de pilotage du débat, Bruno Rebelle. Le texte peut encore être modifié car il va maintenant être soumis à la Commission nationale sur la transition énergétique, le Conseil économique, social et environnemental et le Conseil d'Etat, avant d'être officiellement présenté en Conseil des ministres. Le débat au Parlement débutera à l'automne. Pour tout savoir sur ce projet de loi, cliquez ICI (Source ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Ou, par thème : - Les grands axes du nouveau modèle énergétique français (PDF - 3939 Ko) - L’exposé des motifs (PDF - 294 Ko) La communication en conseil des ministres du 18 juin - Le financement de la transition énergétique (PDF - 390 Ko) - Économiser l’énergie fait baisser les factures : 10 exemples concrets (PDF - 139 Ko) - Agir ensemble : les territoires en mouvement (PDF - 3065 Ko) - Les industries vertes et les services engagés dans la transition énergétique (PDF - 2179 Ko) romandie 18/6/2014 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris - La loi sur la transition énergétique, qui doit être présentée mercredi, comprendra plusieurs objectifs sur les déchets et le recyclage, dont une baisse de 7% du volume des déchets ménagers d'ici 2020, a annoncé le député François-Michel Lambert. A l'ouverture des premières Assises de l'économie circulaire, M. Lambert (EELV) a dit s'exprimer au nom de Ségolène Royal, la ministre de l'Écologie, retenue par les derniers arbitrages sur la loi et qui n'a pas pu lancer comme prévu les travaux de ce rendez-vous coorganisé par l'Ademe et l'Institut de l'économie circulaire. Ville du Havre 17/6/2014 Au sujet du recyclage de 60% des déchets ménagers, Nicolas Garnier, président d'Amorce (association représentant les collectivités), a estimé qu'il fallait absolument aussi un objectif en début de chaîne, c'est-à-dire chez les producteurs, car aujourd'hui il y a entre un tiers et la moitié des déchets qui ne se recyclent pas. Le responsable d'Amorce a en outre jugé irréaliste l'objectif de 70% de recyclage des déchets du BTP, alors qu'il y a un manque terrible de centaines, de milliers de déchetteries pour les professionnels de ce secteur. Romandie 17/6/2014 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris - L'ADEME, l'Agence de développement et de maîtrise de l'énergie française, et l'Agence allemande de l'énergie ont signé ce mardi un accord de coopération autour de la transition énergétique, ont annoncé les deux institutions. Cet accord vise a développer entre les deux pays des coopérations scientifiques, technologiques et industrielles dans les domaines de l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables, le stockage d'énergie et les réseaux intelligents (smart grids). Il doit favoriser les échanges entre industriels pour élaborer des projets de recherche et développement communs, mais aussi faciliter le financement de projets innovants à travers les dispositifs existants dans les deux pays. L'objectif est notamment de mobiliser le tissu des PME-PMI et de créer les champions internationaux de demain, a indiqué Bruno Lechevin, président de l'Ademe. Cet accord fait partie de la relance de la coopération franco-allemande via une plate-forme de partenariats évoquée par Paris à l'issue du conseil des ministres conjoint des deux pays en février. Romandie 17/6/2014 -
Les vaches ont besoin "d'ami(e)s" ...
Admin-lane a posté un sujet dans Articles de presse, découvertes...
Les vaches ont besoin "d'ami(e)s". Quand elles sont privées de ce besoin fondamental, leur capacité mentale ne s'épanouit pas. Des génisses de la race montbéliarde Vincent Anciaux CC BY-SA 3.0 Charlotte Gaillard, chercheuse en bien-être animal à l'université de Colombie Britannique a fait la lumière à ce sujet et offre un aperçu de la manière dont les vaches apprennent, en particulier au cours du temps. Son étude récente, publiée sur Plos One (en anglais), a examiné les différences dans l'apprentissage chez les veaux à différents niveaux de socialisation. Les résultats ont montré que les vaches, comme toutes les espèces sociales ont besoin d'interaction pour "grandir et s'épanouir". Une vache avec son veau. (C'est une image idyllique parce que ce n'est pas le plus fréquent...) Photo Environnement et Patrimoine Dans les fermes laitières, les veaux sont généralement séparés de leur mère et isolés et là se joue un rôle majeur dans leur capacité non seulement à se développer mais, peut-être, tout simplement, à survivre. L'étude de Charlotte Gaillard démontre que ce ne sont pas seulement les enfants humains qui souffrent de l'isolement. Car, en effet, les vaches sont des être sociaux et, lorsqu'elles sont privées "d'amitié", elles ont plus de mal à passer les tests de développement cognitif. Vaches de la race Tarentaise. Cyrille BERNIZET CC BY-SA 3.0 Peu d'études ont été menées sur le comportement des vaches et encore moins sur leur performance cognitive, notamment en ce qui concerne le fait d'avoir besoin, ou non, de la compagnie "d'ami(e)s" durant leur développement. Pourquoi ? Parce que les vaches sont des animaux d'élevage et que l'élevage est pensé en termes fonctionnels (rentabilité) de lait, de viande, de cuir ou de travail. Deux bœufs attelés avec un joug de cornes. Gmagno GPL Les tests ont, entre autres, été réalisés avec des veaux âgés de 4 à 8 semaines, isolés ou socialisés (restés avec leur mère et/ou le troupeau). Ils devaient associer différents carrés de couleur avec des récompenses alimentaires. Ils ont été également placés dans un enclos en présence d'un objet inconnu pour voir soit leur volonté d'interagir avec : en le lêchant, le reniflant ou le repoussant. La race Prim'Holstein est la plus répandue des vaches laitières de nos jours. Ici dans le Cantal. Ben23 CC BY-SA 3.0 Les résultats ont montré que les veaux qui avaient grandi dans une cadre plus social avaient été en mesure de faire les bonnes relations (liaisons) et ont pu faire face aux tests avec facilité et confiance. Les veaux ayant vécu isolés ont été moins bien capables de faire face à des tâches complexes. Et dans le test consistant à être placés dans un enclos avec un objet inconnu, ils n'ont jamais pu s'habituer à sa présence et ont montré une augmentation de l'anxiété, agissant comme si ce qui se passait autour d'eux était terrible et incertain. Veaux vivant isolés, arrachés à leurs mères dès les premières heures de leur existence... Cas le plus fréquent surtout dans les élevages industriels ou les grosses fermes... Pour une question de rentabilité en matière de production laitière. Photo San'élevage35 Les animaux peuvent avoir une vie sociale riche et leur bien-être dépend de la manière dont ils sont en mesure d'interagir et de collaborer entre eux et avec leur environnement. Dans les fermes modernes d'aujourd'hui, la majorité des veaux sont confinés dans des espaces minuscules où ils crient (pleurent) pour être réunis avec leurs mères (et le reste du troupeau). Les vaches ne sont pas simplement des machines qui peuvent résister aux pratiques cruelles et odieuses qu'elles sont forcées d'endurer. Elles vivent et respirent. Et la respiration de ces êtres qui éprouvent de la douleur et de la souffrance est semblable à la nôtre. Et, comme le montre cette étude, les priver de leur famille et de leurs "ami(e)s" n'est pas une manière humaine de les traiter... Dans les sanctuaires (refuges), les vaches sont en mesure d'exprimer pleinement leur personnalité et leurs émotions complexes. Elles ont la liberté de développer leurs capacités cognitives selon leur propre rythme, ainsi que de se faire des "ami(e)s"... Rappelez-vous de l'histoire de Swetty et Tricia les deux vaches aveugles qui sont devenues les meilleures amies du monde après avoir vécu séparément à des kilomètres (miles) de distance. Elles sont le témoignage parfait expliquant pourquoi il est si important pour les vaches d'avoir des "amis" : pas seulement pour l'apprentissage... mais aussi pour l'amour !. Care2 15/6/2014 (en anglais) -
CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Paris - Pour enrayer le changement climatique, en renchérissant le recours aux énergies fossiles, il faudrait que la tonne de carbone coûte entre 32 et 103 dollars d'ici 2015, contre seulement 5,7 euros (7,7 USD) par exemple sur le marché européen aujourd'hui, selon une étude publiée lundi par l'économiste britannique Nicholas Stern. Un tel prix permettrait de limiter la concentration de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère à une concentration de 425 à 500 parties par million (PPM), le niveau requis pour que le réchauffement du globe n'excède pas les 2°C, indique l'étude parue dans The Economic Journal. Cosignée par Nicholas Stern, auteur d'un rapport référence sur le coût du changement climatique, l'étude revisite un modèle très utilisé pour évaluer les risques économiques liés au changement climatique et juge qu'il a largement sous-estimé le danger. La nouvelle évaluation rend nécessaire de donner un prix au carbone entre 32 dollars (24 euros) et 103 dollars la tonne de CO2 émise en 2015. Dans deux décennies, le prix du carbone devrait s'élever de 82 dollars à 260 dollars la tonne de CO2, poursuit l'étude. En avril, le panel d'experts internationaux sur le climat (Giec) avait estimé qu'il faudrait réduire les émissions annuelles de GES de 40 à 70% d'ici 2050 pour maintenir le changement climatique à des niveaux acceptables. Donner un prix au carbone fait partie de la liste d'options retenues par le Giec pour lutter contre le réchauffement qui pourrait être de 4,8°C d'ici la fin du siècle. Cela peut se faire via des taxes sur les activités polluantes, comme en Suède, ou via un marché, c'est-à-dire un échange de quotas d'émissions de GES. Mais dans ce dernier cas, ce n'est pas le prix du carbone qui est fixé, mais le volume des émissions à réduire. Sur le marché européen du carbone, qui concerne 12.000 sites industriels, le prix de la tonne de CO2 s'est effondré à 5,7 euros contre 30 euros il y a 8 ans, en raison d'un excédent de quotas. Romandie 16/6/2014 -
Bonn (Allemagne): 195 pays réunis pour l'avenir de la planète
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Confrontés à des défis qu'ils ne peuvent relever seuls, une quarantaine de pays ont plaidé leur cause à Bonn, où s'est tenu un sommet sur le climat. Une vingtaine de squelettes de soldats japonais de la Seconde Guerre mondiale ont été découverts sur les îles Marshall à la suite de l'érosion des côtes par les vagues (voir ci-dessous) - Photo d'illustration. GIFF JOHNSON / AFP Ils sont 39 pays réunis au sein de l'Alliance des petits États insulaires (Aosis). À eux tous, ils ne regroupent que 63 millions d'habitants et un PIB cumulé de 425 milliards d'euros - soit à peine 25 % de celui de la France. Leurs émissions de gaz à effet de serre pèsent moins de 1 % des émissions mondiales. Mais ces minuscules pollueurs (voir carte) ressentent d'ores et déjà les effets néfastes d'un dérèglement climatique face auquel leurs moyens paraissent bien dérisoires. Comme ils ne peuvent rien seuls, ou si peu, leurs dirigeants s'en remettent à la communauté internationale, comme à Bonn, où s'est tenu, sous l'égide de l'ONU, jusqu'au 15 juin, un sommet sur le changement climatique. "Nous n'avons le temps ni de traîner des pieds ni de pérorer. La science est très claire et nous savons tous ce qu'il faut faire", y a plaidé Abdullahi Majeed, ministre de l'Environnement des Maldives. Plus de vingt ans après la Conférence de Rio, où les petits États insulaires ont été reconnus comme un groupe en soi au sein des pays en développement, ces derniers veulent de nouveau attirer l'attention sur les périls qui les guettent. Un rapport publié jeudi 5 juin par le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) passe en revue l'ensemble de ces risques. - La montée du niveau des mers, d'abord. Une menace évidente pour ces îles. Chaque élévation d'un centimètre grignote un peu plus leurs plages et leurs littoraux au détriment du tourisme et des habitants. Une hausse de 50 centimètres du niveau de la mer pourrait causer la perte de 60 % des plages de l'île de la Grenade. Les dernières estimations scientifiques prédisent une élévation de 26 à 82 centimètres d'ici à la fin du siècle. - Les réserves de poissons, ensuite. La pêche représente entre 10 et 50 % du PIB des États insulaires. La surexploitation déjà à l'oeuvre dans plusieurs océans, conjuguée à l'acidification de ces derniers, pourrait accélérer l'effondrement des stocks dans la décennie à venir. Un péril d'autant plus grave que 17 % de la population de ces pays souffre de malnutrition. De même, le phénomène de blanchiment des récifs coralliens - soit la décoloration puis la mort du corail -, dû en partie au réchauffement des courants, pourrait atteindre 100 % des récifs d'ici à 2050. Là aussi, c'est une somme de biodiversité et un rempart naturel contre la houle qui disparaîtraient. Le Point 10/6/2014 -
Réduire nos émissions de gaz à effet de serre n'oblige en rien à renoncer à un mode de vie agréable, tente de démontrer une étude publiée par l'Ademe. Nous sommes en 2050. Abel et Philippine, infirmier et fonctionnaire, habitent en ville avec leurs deux enfants. Ils ne se privent ni de loisirs ni de vacances. Bref, le parfait exemple de la classe moyenne. Pourtant, ils émettent quatre fois moins de CO2, en moyenne, que ne le font les familles d'aujourd'hui. En quarante ans, la transition vers une économie désintoxiquée des énergies fossiles et l'émergence de nouveaux comportements ont mis un frein à la course à la pollution. Tout en maintenant un mode de vie que d'aucuns jugeront plutôt confortable. Un écoquartier grenoblois, inauguré en 2009. Selon l'Ademe, il faudrait doubler le budget de la rénovation thermique des bâtiments, de 15 à 30 milliards d'euros par an, pour faire des économies d'énergie massives. JACQUES Pierre Ce scénario, quoique très optimiste, n'est pas impossible, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie. L'organisme vient de publier deux "visions" dans lesquelles il imagine comment vivraient plusieurs ménages types en 2030 et en 2050 si la France tient des engagements climatiques ambitieux (diviser par deux la consommation d'énergie totale et par quatre les émissions de gaz à effet de serre). But affiché ? Que chacun puisse s'identifier à l'une de ces familles et prendre conscience que le chemin vers ce monde "décarboné" n'est pas un parcours du combattant. C'est un futur "désirable", vante François Moisan, directeur scientifique à l'Ademe. En effet, l'homme a bien compris qu'à chaque fois que le sujet du changement de modèle est abordé le désintérêt (des médias) ou la crainte d'efforts à fournir (de l'opinion publique) guettent. Les hypothèses retenues pour façonner ce monde de demain, sont loin d'être farfelues. D'autant plus que les experts ne parient sur "aucune rupture technologique majeure", mais plutôt sur un prolongement de ce qui existe déjà - éolien, solaire, biomasse, etc. Exit donc le stockage du CO2 en sous-sol ou l'émergence d'une quatrième génération de réacteurs nucléaires. De la maison au travail en passant par les loisirs, les sources d'économies d'énergie viennent aussi, et d'abord, des changements de comportement. Dans cet avenir pas si lointain, les salariés ont besoin de bureaux moins grands, car ils travaillent davantage à distance. Les déplacements professionnels diminuent au profit de téléconférences. Les réfrigérateurs sont intelligents et limitent le gaspillage alimentaire. Les habitations, à l'image de celle d'Abel et Philippine, sont tapissées de panneaux solaires ou pompent la chaleur dans le sol. Les premières factures sont salées : les habitants doivent s'habituer à utiliser efficacement le pilotage de leurs installations - réglages de la ventilation, détection de présence, commande de température à distance. Chaque watt est précieux, car fortement taxé pour dissuader toute consommation inutile. Dans le futur, l'énergie sera chère, mais on en consommera moins. Certains postes de dépenses augmenteront, comme la climatisation face à l'élévation moyenne des températures, parie encore l'Ademe. L'argent qui passait dans le réservoir de la voiture sert dorénavant à se déplacer autrement : vélo électrique, voiture hybride ou électrique, tramway... D'une manière générale, les transports ont été unifiés sous la houlette d'un seul acteur par ville, rendant leur utilisation plus pratique pour les usagers des villes et de leur périphérie. À défaut de rupture technologique, l'Ademe anticipe donc largement une rupture culturelle. Même si "aucun comportement individuel n'est proscrit", insiste-t-on dans le document, les individus imaginés sont de plus en plus tournés vers le partage que vers la possession. Ceux qui ont une voiture la mettent volontiers en autopartage. Pour redensifier les villes, l'engouement pour les maisons individuelles s'effrite au profit des habitations collectives, en appartement ou dans des maisons partagées. Dans un autre registre, les menus quotidiens afficheront un tiers de viande et de produits laitiers en moins (très consommateurs d'énergie), mais plus de protéines végétales et de légumes. Enfin, les vacances à l'autre bout de la terre, en avion donc, restent envisageables à condition d'être exceptionnelles et de les faire durer. Les entreprises, conscientes de l'enjeu, proposeraient même à leurs salariés de prendre leurs congés en même temps ! Sans grande surprise, mais avec beaucoup de précisions, l'Ademe décrit un quotidien plus tourné vers les échanges locaux, où les nouvelles technologies continuent d'élargir les horizons alors que les déplacements physiques sont, eux, moins frénétiques. D'après ses calculs, la transition énergétique créerait même 329 000 emplois d'ici à 2030 et 825 000 à l'horizon 2050. Non délocalisables. "La transition est bonne pour l'économie", prophétise François Moisan. Encore faut-il la commencer. La croissance comme boussole. Une population de 72 millions d'habitants, pas de crise institutionnelle et une croissance de 1,8 % par an : voilà les hypothèses de travail de l'Ademe, qui justifie ce dernier chiffre élevé en se basant sur des estimations validées par le gouvernement. François Moisan remarque aussi que la transition énergétique est, d'une certaine manière, "plus rapide" à réaliser en temps de crise - la demande en énergie baissant mécaniquement. Au prix, toutefois, d'une casse sociale beaucoup plus importante, d'où le manque d'attrait d'un scénario décroissant... Le point 13/6/2014