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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Paris (AFP) - De tout petits morceaux désagrégés de plastique en quantité tellement importante "qu'on pouvait les ramasser à la main" et une superficie de pollution pouvant représenter "deux fois la France" : c'est ce qu'a rencontré l'expédition scientifique française vers le "continent de plastique" dans l'Atlantique Nord. Patrick Deixonne, initiateur d'une expédition scientifique française vers le "continent de plastique" dans l'Atlantique Nord , photographié le 13 avril 2012 à Cayenne (c) Afp "On est tombé sur des zones à fortes concentrations de microparticules de plastique", a raconté mercredi à l'AFP l'initiateur du projet, Patrick Deixonne, au retour de l'expédition. Expédition 7ème continent 26/5/2014 Des biologistes analyseront de leur côté les organismes microscopiques qui se développent aussi sur ces plastiques et "qui ne sont pas du tout naturels au milieu marin". L'analyse génétique de ces communautés microbiennes permettra d'évaluer leur impact sur le milieu marin. Des analyses pointues qui vont prendre du temps. "On a rencontré une zone particulièrement polluée, avec des concentrations importantes de ces particules de plastique, ça c'est le premier témoignage que je peux faire", a souligné la chimiste. Les scientifiques vont également s'efforcer, grâce à la collaboration des agences spatiales française (CNES) et européenne (ESA), d'évaluer précisément la superficie de cette pollution. "On parle de deux fois la France, mais ce sont des chiffres informels. On espère aussi répondre à cette question", a indiqué Patrick Deixonne. Des millions de tonnes de déchets venus des côtes et des fleuves flottent dans les cinq principaux gyres répartis dans tous les océans, la force centripète aspirant lentement les détritus vers le centre. Pour bien montrer leur importance, même si ces zones ressemblent davantage à une "soupe" qu'à une surface tangible, on leur a donné le surnom de "7e continent". Patrick Deixonne a lancé le projet "7e continent" après avoir pris la mesure de cette pollution lors d'une course en solitaire en aviron en 2009. Son équipe prévoit d'aller à la rencontre l'an prochain du gyre de l'Atlantique Sud. Alexandra Ter Halle compte bien être du voyage. Sciences et avenir 4/6/2014
  2. Bonn (AFP) - Quels nouveaux engagements peut prendre chaque pays pour contenir le réchauffement de la planète? Les représentants de 195 pays se sont retrouvés sous l'égide de l'ONU, à partir de mercredi à Bonn, pour éclaircir une question au coeur du futur accord mondial sur le climat attendu fin 2015 à Paris. Une usine dans le nord de la France (c) Afp Le président américain, Barack Obama, a donné le ton en annonçant, lundi, de nouvelles normes sur les émissions des centrales électriques, qui génèrent environ un tiers de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis. Son ambition: réduire leurs émissions de CO2 de 30% d'ici 2030 par rapport à 2005. L'Union européenne a insisté mercredi, en ouverture des 12 jours de discussions, sur l'importance d'être ambitieux également avant 2020. L'Union estime qu'elle va faire mieux que son objectif pour 2020, jugeant atteignable une baisse de 24% de ses émissions par rapport à 1990, au lieu des 20% auxquels elle s'est engagée. Ces annonces semblent pouvoir redonner des couleurs à un processus complexe, qui doit déboucher sur un nouveau pacte mondial, fin 2015 à Paris. L'objectif est de remettre la planète sur un réchauffement maximal de 2°C quand les émissions actuelles nous emmènent plutôt vers +4°C. "La science donne le tempo et elle nous dit de façon très urgente que nous devons accélérer ces efforts", a rappelé fin mai à l'AFP la responsable de l'ONU pour le climat, Christiana Figueres, de passage à Paris. En avril dernier, les experts du climat du Giec ont confirmé les risques d'insécurité alimentaire voire de conflit liés au réchauffement. Après l'échec marquant de Copenhague en 2009, les 195 pays négociant sous l'égide de l'ONU espèrent conclure fin 2015 un accord contraignant de limitation des émissions de gaz à effet de serre applicable pour tous les pays à partir de 2020. De nombreux différends restent à aplanir sur la nature et le degré de contrainte des objectifs de réduction que prendront les pays. A Bonn, les discussions, principalement techniques mercredi, doivent entrer dans le vif du sujet jeudi et vendredi avec la présence annoncée d'une quarantaine de ministres. Au menu: le "squelette" du futur accord post-2020 mais aussi les moyens de faire plus d'ici 2020. "A la lumière des impacts climatiques se déroulant sous nos yeux, il est évident qu'une action immédiate est capitale pour les Etats insulaires", a alerté Marlene Moses, présidente de l'Aosis, une alliance de 44 Etats insulaires et côtiers, aux premières loges des impacts du réchauffement. Une action rapide d'autant plus nécessaire que, selon une analyse présentée mercredi par un cabinet allemand, les nouveaux objectifs dévoilés par les Etats-Unis ne suffiront pas au pays pour tenir les engagements déjà pris, à savoir réduire les émissions de gaz à effet de serre de 17% d'ici 2020 par rapport à 2005. Aucune décision formelle n'est attendue à Bonn, les discussions devant se poursuivre en septembre lors d'un sommet convoqué à New York par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, puis en décembre au Pérou lors de la conférence annuelle de l'ONU sur le climat. Pour autant, "plus on se rapproche de Paris, plus chaque session est importante et peut faire monter l'inquiétude s'il ne se passe rien", souligne une source diplomatique française. Avec ces questions en débat, les "contributions" des pays contre le réchauffement doivent-elles être de simples objectifs globaux? Des objectifs par secteurs économiques? Faut-il des engagements financiers de la part des pays industrialisés? Autant de sujets "explosifs", selon un négociateur. A Paris, des représentants religieux ont par ailleurs lancé mercredi un appel à jeûner le 1er jour de chaque mois jusqu'en décembre 2015 comme signe d'engagement dans la lutte contre le réchauffement. Une mobilisation inspirée par Yeb Sano, chef négociateur des Philippines, qui avait cessé de manger en solidarité avec les Philippins touchés par le typhon Haiyan, lors de la conférence de Varsovie fin 2013. Scieces et avenir 4/6/2014
  3. Bonn (AFP) - L'exercice est inédit à l'échelle de la planète: les 195 pays négociant sous l'égide de l'ONU pour lutter contre le réchauffement climatique vont devoir se fixer des objectifs en vue d'un accord global fin 2015. Mais la portée de ces engagements fait débat à Bonn, où se tient une séance de pourparlers. Les représentants de gouvernement de 195 nations à la conférence des Nations unies sur le changement climatique à Bonn, à l'ouest de l'Allemagne le 6 juin 2014 (c) Afp Faut-il pour chaque pays un objectif global de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2025 ou 2030? Faut-il décliner cet objectif par secteurs, comme l'agriculture ou l'énergie? Les pays riches doivent-ils ajouter des engagements financiers pour aider les plus pauvres? Et qui va vérifier que tout cela permettra effectivement de contenir le réchauffement? Toutes ces questions sont âprement débattues à Bonn, où sont réunis depuis mercredi et jusqu'au 15 juin les délégués des quelque 195 pays négociant sous la houlette de l'ONU. Cette session doit permettre de progresser vers le futur pacte mondial promis pour fin 2015 à Paris. Ce futur accord doit imposer, à partir de 2020, des engagements contraignants à l'ensemble des pays et plus seulement aux pays industrialisés - Union européenne, Suisse, Norvège et Australie principalement - soumis à des objectifs chiffrés dans le cadre du protocole de Kyoto. En vertu de la division entre pays développés et pays en développement, établie "sur les critères économiques de 1992", des pays aujourd'hui riches comme le Qatar, Singapour ou l'Arabie saoudite n'ont pas d'objectif climatique formel, rappelle à l'AFP Alden Mayer, de l'Union of Concerned Scientists. Pas plus que les Etats-Unis, qui n'ont jamais ratifié Kyoto, ou la Chine, devenue le principal émetteur de gaz à effet de serre (30% des émissions globales). "L'idée est donc d'avoir un nouveau processus pour permettre à tout le monde de dire ce qu'il peut faire, jusqu'à quel niveau", résume cet habitué des négociations. Les pays doivent essayer de présenter, d'ici fin mars 2015, leurs "contributions nationales" listant leurs efforts futurs. D'ici là, lors de la conférence annuelle de Lima en fin d'année, ils doivent trancher le contenu précis des ces contributions, qui devront pouvoir être comparables entre elles tout en tenant compte du niveau de développement des pays ou de leur "responsabilité" historique dans le réchauffement. Pour Seyni Nafo, porte-parole du groupe Afrique, la "base" des contributions doit être des mesures de réduction des émissions pour "tout le monde" mais aussi des financements de la part des pays développés. Les Etats-Unis ont levé un premier voile sur leur contribution en annonçant un objectif de réduction de 30% des émissions de gaz à effet de serre des centrales électriques d'ici 2030 par rapport à 2005. La Chine réfléchit au moment où ses propres émissions pourraient atteindre un pic. Quant à l'Union européenne, elle devrait adopter d'ici la fin de l'année un objectif de baisse de 40% de ses émissions en 2030 par rapport à 1990. Les pays en développement, eux, axeront leurs contributions sur les mesures prises pour s'adapter aux impacts du réchauffement ou pour protéger leurs forêts, ont indiqué plusieurs ministres présents à Bonn. "Le problème, c'est que beaucoup de pays en développement ne sont pas en position de prendre des engagements. Ce n'est pas qu'ils ne veulent pas, mais ils ont d'abord besoin des soutiens financiers", souligne Meena Raman, de Third World Network, une ONG basée en Malaisie. Autre question-clé: la façon dont seront évaluées ces contributions, afin de mesurer l'"équité" des efforts fournis mais aussi de voir si l'effort global permettra de contenir le réchauffement à 2°C par rapport l'époque préindustrielle, l'objectif de ces négociations. Jason Anderson, en charge des questions climatiques au WWF, plaide pour "une évaluation indépendante, comprenant notamment la société civile, des think tanks et éventuellement des organismes officiels, comme le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE)". En tout état de cause, estime Alden Meyer, les propositions volontaires attendues en 2015 ne vont vraisemblablement "pas être suffisantes pour nous mettre sur la trajectoire de 2°C".
  4. Tunis (AFP) - Plusieurs foyers d'incendie se sont déclarés "de manière simultanée" jeudi sur le Mont Nahli, près de Tunis, a annoncé à l'AFP un responsable de la Protection civile. Plusieurs foyers d'incendie se sont déclarés "de manière simultanée" le 5 juin 2014 sur le Mont Nahli, près de Tunis (c) Afp Le feu a commencé vers 17H30 (16H30 GMT) au sommet du Mont Nahli, situé au nord de la capitale, "puis nous avons été surpris de voir se déclarer des feux de manière simultanée à des endroits différents du mont", a dit à l'AFP Mohamed Ben Brahim, un directeur régional de la Protection civile qui se trouvait sur place. Selon un photographe de l'AFP, les pompiers étaient toujours à l'oeuvre jeudi soir. La Protection civile a demandé l'aide de l'armée pour éteindre l'incendie, d'après M. Ben Brahim. Les causes du sinistre n'étaient pas encore connues, a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Au 6 juin, le feu a dévoré entre 30 et 40 hectares de forêt et l’origine criminelle de l’incendie n’est pas écartée. Une enquête est a été ouverte et la piste d’un acte terroriste n’est pas écartée. La thèse de la présence d’un pyromanes fou a également été évoquée. Rappelons que le premier incendie du 3 juin dernier sur les hauteurs d’Amilcar à Carthage (banlieue nord de Tunis) a ravagé près d’un hectare et demi de forêt et que le second aux abords de l’autoroute Tunis-La-Marsa a également été ravageur. Sciences et avenir 6/6/2014 - menapost 6/6/2014
  5. Paris (AFP) - Un classement établi par l'association environnementale française Respire sur la qualité de l'air dans les 100 plus grandes agglomérations d'Europe place Marseille et Paris respectivement 94e et 84e, les meilleures élèves se trouvant dans le Nord du continent et les moins bons dans le Sud et l'Est. La méthode utilisée pour ce palmarès, mis en ligne mercredi, additionne le nombre de jours de l'année 2011 où les seuils réglementaires ont été dépassés pour trois polluants distincts: les particules PM 10, le dioxyde d’azote, ainsi que l’ozone, explique Respire sur son site internet. L'étude fait globalement apparaître que les grandes villes du sud et de l'est de l'Europe ont un air moins pur (Milan est 96e et Varsovie 88e) alors que l'on respire mieux dans les villes du nord (Édimbourg est 2e, Manchester 5e, Rotterdam 21e). La ville roumaine de Cluj-Napoca se classe première. Pour établir son palmarès, Respire a utilisé la base de données Airbase qui regroupe les données de surveillance de la qualité de l’air provenant des réseaux des stations européennes. "Il faut toutefois nuancer ce classement qui ne reflète pas toujours la réalité sur le terrain selon le nombre de stations dont les villes sont équipées ou encore leurs conditions géographiques et météorologiques", explique Sébastien Vray, président de Respire. Ainsi la ville roumaine de Cluj-Napoca, si l'on se fie aux dépassements, est en tête du classement alors que ses "voisines" Bucarest et Timisoara pointent aux 60e et 66e places. "Mais Cluj-Napoca ne possède que deux capteurs pour 320.000 habitants alors qu'il en faudrait trois ou quatre fois plus", relève Sébastien Vray. "On peut distinguer trois blocs", commente l'expert Franck Laval, président de l'association Écologie sans frontières interrogé par l'AFP: "les pays de l'Est où la pollution est liée aux vieilles industries notamment charbonnières, le sud, dont la France, où elle est surtout d'origine automobile et les pays du Nord, mieux classés, où l'on roule moins au diesel et où les transports en communs sont très développés". La part "diesel" de l'ensemble du parc automobile français est d'environ 61%. La France est actuellement dans le collimateur de la justice européenne pour non respect des valeurs limites de particules dans une quinzaine d'agglomérations. Si elle était condamnée, la France encourrait une amende d’un montant de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros par an, jusqu’à ce que les normes de qualité de l’air soient respectées. Un autre contentieux semble très probable pour les dioxydes d'azote. La pollution atmosphérique a été classée cancérigène certain fin 2013 par l'Organisation mondiale de la Santé. sciences et avenir 5/6/2014
  6. Bordeaux (AFP) - Les huîtres du Bassin d'Arcachon, dont pêche et consommation avaient été interdites le 22 mai à cause de toxines liées à une micro-algue, ont été rouvertes à la consommation vendredi, a annoncé la préfecture. Le 19 octobre 2013, les parcs à huîtres du Cap-Ferret, sur le bassin d'Arcachon, dans le sud-ouest de la France (c) Afp Les dernières analyses par le réseau de surveillance de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) ont révélé "'une diminution de la contamination des huîtres à l'intérieur du Bassin" par des toxines liées à la micro-algue dinophysis, indique la préfecture. Cette toxine peut provoquer des troubles gastriques. La contamination étant repassée en-dessous du seuil de sécurité sanitaire, le préfet de Gironde a "levé l'interdiction de pêche et de commercialisation en vue de la consommation" des huîtres à l'intérieur du Bassin. Par contre, les huîtres en provenance du Banc d'Arguin, l'une de plusieurs zones ostréicoles du Bassin - un ilôt sablonneux à l'entrée de celui-ci - restent temporairement interdites à la pêche et à la consommation. Cette interdiction vaut aussi pour les moules, coques et pétoncles sur l'ensemble du Bassin. Ces interdicions, en vigueur depuis un mois s'agissant du Banc d'Arguin, "seront levées dès que les analyses établiront la bonne qualité sanitaire" des coquillages, précise la préfecture. Les ostréiculteurs, habitués depuis des années à ce phénomène naturel et saisonnier de toxines, qui peut durer quelques jours ou quelques semaines, le pallient pour certains en stockant des huîtres dans des bassins d'eau "en circuit fermé", qui leur permettent de continuer à commercialiser le temps de l'interdiction. Sciences et avenir 6/6/2014
  7. Nairobi (AFP) - Plus de 200 défenses d'éléphants ont été découvertes mercredi soir dans un entrepôt de la ville portuaire kényane de Mombasa, a annoncé jeudi le Service kényan de la Faune sauvage (KWS). Des défenses d'éléphants saisies à Mombasa, au Kenya, le 8 octobre 2013 (c) Afp "Une équipe conjointe de la police et du KWS a mis la main sur 228 pièces entières d'ivoire et sur 74 pièces coupées en morceaux, cachées dans un entrepôt" de Mombasa, a indiqué le KWS dans un communiqué. Le pesage de l'ivoire saisie était en cours jeudi, a précisé à l'AFP Paul Muya, un porte-parole du KWS, sans pouvoir dire dans l'immédiat si elle avait été prélevée sur des éléphants kényans ou de pays alentour, ni se prononcer sur sa destination. Un suspect a été arrêté sur place et la police était à la recherche du propriétaire de l'entrepôt, a-t-il poursuivi. "C'est la première saisie de cette ampleur depuis le début de l'année à Mombasa", le plus important port d'Afrique de l'Est, a expliqué à l'AFP M. Muya. Le Kenya est non seulement un haut-lieu du braconnage de l'éléphant d'Afrique mais aussi un important point de passage du trafic de l'ivoire prélevée sur les pachydermes abattus dans la région. En 2013, les autorités kényanes avaient effectué plusieurs saisies massives d'ivoire à Mombasa, représentant au total plus de 10 tonnes, dans des conteneurs destinés à la Turquie, la Malaisie ou l'Indonésie. L'interdiction mondiale du commerce de l'ivoire en 1989 avait permis d'endiguer le massacre des éléphants d'Afrique, mais le braconnage a explosé depuis la fin des années 2000, alimenté par une forte demande d'ivoire en Asie et au Moyen Orient. Le trafic mondial d'ivoire est estimé à environ 10 milliards de dollars (sept milliards d'euros) par an, suscitant l'intérêt de réseaux criminels qui équipent les braconniers d'armement moderne. Le nombre d'éléphants sur le continent africain est actuellement estimé à quelque 472.000, contre deux millions au début des années 1970. Outre le braconnage, la survie des éléphants d'Afrique est également menacée par la destruction de leur habitat et les conflits avec les populations locales. Sciences et avenir 5/6/2014
  8. Lorsque l'eau se fait rare et que la température devient caniculaire, ces animaux s'étendraient sur les branches pour évacuer de la chaleur. Comme nous, lorsqu'il fait chaud, le koala lutte contre la chaleur en buvant un bon coup. Dans les zoos ou les laboratoires, là où l'eau est une ressource abondante, ces peluches s'abreuvent plus fréquemment lorsque la température de l'air dépasse les 30°C. Ainsi, elles transpirent davantage, ce qui leur permet de réguler leur température. Un koala sur une branche en Australie en septembre 2009 AFP Mais dans la nature, parvenir à évacuer efficacement un excès de chaleur est plus compliqué. Surtout en Australie, là où vivent ces animaux. En effet, le climat y est en majorité désertique ou semi aride. Et lorsque la température flirte avec les 50°C, la pluviométrie est souvent très faible. Dans ces conditions, comment les koalas régulent-ils leur température ? Cette question est d'autant plus épineuse que ces animaux ne sont pas connus pour chercher la fraîcheur dans un terrier souterrain (et se mettre ainsi à la portée des prédateurs). Comment s'y prennent-ils alors ? Pour résoudre cette énigme, les chercheurs de quatre universités australiennes ont unis leurs efforts. Ils viennent de publier leurs résultats mercredi 4 juin dans la revue Biology Letters. Conclusion : les animaux récupèrent un peu de fraicheur en s'allongeant de tout leur long sur les branches de certains arbres. Aboutir à ces conclusions a nécessité pas mal d'efforts. Tout d'abord pour capturer et équiper de colliers émetteurs 37 koalas. Ensuite, pour affronter les températures caniculaires aux heures les plus chaudes de l'été australien (entre décembre et mars) en 2010 et 2011 (des observations ont également été faites durant l'hiver 2009 entre juin et aout). (Photo Koala (Phascolarctus cinereus) Great Otway National Park, Victoria, Australia Diliff CC BY-SA 3.0) Puis également pour approcher à pas de loup pas moins de 130 animaux endormis dans les branches pour tenir à quelques centimètres d'eux des stations météorologiques montées sur des perches télescopiques. Et ce afin de mesurer le micro-climat (température, humidité, pression...) à proximité immédiate des animaux. Les chercheurs ont également mesuré la température de nombreux représentants de quatre espèces d'arbres que fréquentent les koalas. Et leurs résultats sont étonnants : Extrait de la publication. Une image thermique d'un koala dans un arbre (fig a). Écart de température entre l'air et les différentes parties de l'arbre (base, tronc, branches et canopée), et ce pour quatre espèces différentes (fig b). Estimation de la perte de température du koala en fonction de la température de l'air qui évolue avec les heures de la journée. Les chercheurs ont montré que, lorsque la température augmente, les koalas adoptent plus fréquemment une posture caractéristique : étendus de tout leur long à califourchon sur l'arbre. D'après les modèles théoriques de transfert thermique calculés par les chercheurs, la surface de contact entre l'animal et l'arbre, et le différentiel de température entre eux est suffisant pour réduire considérablement, voire pour supprimer, la nécessité d'un refroidissement par la transpiration. On y apprend ainsi qu'un koala de 11,3 kilos soumis à une température de 35°C dans un vent de 0,1 m/s doit perdre 10,33 Watts de chaleur pour maintenir constante sa température interne... Plus étonnant encore, l'équipe a remarqué que les koalas montrent une préférence pour certains arbres lorsqu'il s'agit de prendre le frais. Lorsque la température dépasse les 25°C, ces boules de poils quittent les eucalyptus sur lesquels ils trouvent les savoureuses feuilles qui composent leur déjeuner, et gagnent alors une certaine espèce d'acacia (Acacia mearnsii) sans intérêt nutritif. (photo Koala dans son arbre, Phillip Island Chensiyuan CC BY-SA 3.0) Newsy Science 4/6/2014 La raison ? L'écorce de ces arbres serait quelques degrés plus fraîche que celle des autres espèces, sans doute du fait de leur couverture végétale plus dense. L'utilisation de ces acacias passe ainsi de 5% à presque 30% du temps des animaux. Selon les chercheurs, ces résultat pourraient être extrapolés à de nombreuses autres espèces arboricoles qui, comme les léopards, piquent occasionnellement un roupillon dans les branches des arbres. Sciences et avenir 5/6/2014
  9. Un Américain a réussi à sauver un écureuil en effectuant un massage cardiaque. Mais a t-il appliqué la bonne méthode ou est-ce par pure chance ? Réponse d'un spécialiste des rongeurs. Spermophile de Californie Folini CC BY 2.5 Voici l'histoire que raconte l'américain Rick Gruber : réparateur de piscine de Phoenix, en Arizona dans une vidéo postée récemment (voir article précédent). Lorsqu’il s’apprête à installer un chauffe-eau dans la piscine d’un client, l'américain a entendu un "plouf" : un écureuil terrestre juvénile (équivalent de nos marmottes), plus précisément un spermophile de Californie (Spermophilus beecheyi), est tombé dans l'eau. Il court chercher dans son camion une perche afin de mettre l’animal hors de danger. Malheureusement, l'animal est déjà inanimé. Pour le sauver de cette noyade, Rick Gruber tente un massage cardio-respiratoire et une douce pression sur le thorax. Peu à peu, l'écureuil reprend son souffle. Le réparateur de piscine filme le rongeur pendant près d’une heure, jusqu’à ce qu’il soit capable de se déplacer. La vidéo qu'il a posté s'intitule "le jour où j'ai sauvé un écureuil de la noyade". A t-il utilisé la bonne méthode pour sauver l'écureuil ? "Il est difficile d'affirmer qu'un animal aussi petit est en train de faire un arrêt cardiaque, tant le repérage du pouls est complexe sur un corps aussi petit, explique Philippe Vanhée, vétérinaire spécialiste des rongeurs". Pour autant, dans ce cas précis -celui d'une noyade-, l'homme prend rapidement deux bonnes décisions selon le vétérinaire : "lui faire un massage de l'arrière vers l'avant du corps et lui mettre la tête en bas, de manière à faire évacuer l'eau contenue dans ses poumons." Ces gestes peuvent sauver un animal en cas d'arrêt cardiaque certes, mais aussi s'il est en état de choc et ne respire plus en conséquence. Dans le cas d'un sauvetage d'un écureuil, d'un chat ou d'un chien, Philippe Vanhée conseille, avant toute chose, de regarder si les voies respiratoires de l'animal sont dégagées (nez et bouche) et d'observer la couleur de la langue : si sa couleur tend vers le bleu, cela signifie sûrement que l'animal souffre d'asphyxie, mais ne fait pas d'arrêt cardiaque. (Photo Spermophile de Californie dressé sur ses membres postérieurs. Bagginz CC BY-SA 3.0) - En cas d'arrêt cardiaque, une pression rythmée doit être pratiquée sur le thorax du côté gauche pour faire repartir la circulation sanguine et stimuler le cerveau, qui n'est de fait plus irrigué. La pression appliquée doit être, bien sûr proportionnelle à la taille de l’animal. - En cas d'asphyxie, la ventilation assistée est de mise. "Il ne faut pas hésiter à souffler de l'air par les narines, pour faire bouger la cage thoracique." Pas besoin de souffler constamment, selon lui, "1 fois par minute suffit". La force du souffle là aussi est proportionnée à la taille de l’animal. Sciences et avenir 6/6/2014
  10. Berlin - Le gouvernement allemand veut légiférer rapidement sur la fracturation hydraulique, ce qui inquiète les opposants à cette technologie. Berlin ne semble toutefois pas prêt à permettre explicitement la très controversée exploitation du gaz de schiste. L'opposition est très forte en Allemagne au fracking, du nom anglais de la fracturation hydraulique qui permet l'extraction de gaz capturé dans la roche. L'industrie allemande, la chimie en tête, milite pour donner sa chance au gaz de schiste, enfoui très profond. Elle voit la possibilité, comme aux Etats-Unis, de faire baisser ses coûts énergétiques parmi les plus élevés d'Europe. La crise ukrainienne et les inquiétudes sur l'approvisionnement en gaz sont venus apporter de l'eau à son moulin. Une demande qui se heurte à l'opposition exprimée par plusieurs responsables du gouvernement. Pourtant, certains ont voulu voir cette semaine une ouverture vers une autorisation, en apprenant que le ministre de l'Economie et de l'Energie Sigmar Gabriel avait envoyé un courrier à quelques députés indiquant que ses services et ceux du ministère de l'Environnement travaillaient à établir un cadre juridique. L'objectif est de finaliser un projet dans les prochaines semaines, pour une adoption d'ici la fin de l'année. Il s'agira d'imposer à chaque projet potentiel un examen de compatibilité environnementale ainsi qu'une autorisation des autorités en charge de l'eau, selon cette brève missive. Cela veut dire que les choses bougent, en a conclu Miriam Ahrens, porte-parole de la fédération WEG des exploitants de gaz et de pétrole. Ses membres, une poignée d'industriels dont ExxonMobil et GDF Suez, exploitent le gaz naturel allemand. Le pays n'est pas particulièrement bien pourvu, à part dans l'Etat de Basse-Saxe, au nord. Pour l'extraire, les industriels ont déjà depuis longtemps recours au fracking, explique Mme Ahrens. Plus de 300 projets utilisant cette technologie -qui consiste à créer des fissures souterraines en injectant un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques- ont été menés depuis les années 60. Mais l'appliquer au gaz de schiste, enfoui beaucoup plus profond sous les nappes phréatiques, suscite en Allemagne, comme d'ailleurs en France qui l'a interdite, de grosses réserves. Qui ont conduit à ce que, par un effet d'amalgame, plus aucune autorisation n'ait été accordée au fracking conventionnel depuis le début de la décennie. Pour lever cette ambiguïté, le gouvernement précédent d'Angela Merkel avait déjà préparé une loi l'an dernier. Elle interdisait la fracturation hydraulique dans les zones d'eaux protégées et de sources minérales. Et, par défaut, autorisait le procédé ailleurs -sous réserve des autorisations nécessaires au cas par cas. Le gouvernement avait dû mettre son projet au placard devant les résistances suscitées. Mais la nouvelle équipe gouvernementale -les conservateurs de Mme Merkel et les sociaux-démocrates de M. Gabriel- a promis de se pencher à nouveau dessus. En parallèle, le gouvernement de Basse-Saxe a pris l'initiative le mois dernier de légiférer de son côté, pour relancer les projets dits conventionnels et en revanche interdire par décret le fracking de gaz de schiste sur son territoire. Une initiative qui a sans doute poussé le gouvernement fédéral à accélérer l'allure. Du côté de l'opposition, on est persuadé que M. Gabriel va se contenter d'exhumer le projet du gouvernement précédent. D'après la lettre de M. Gabriel, le fracking doit être autorisé sur 86% du territoire allemand, s'est offusqué le député vert Oliver Krischer. Pourtant cette lettre ne mentionne nulle part ce chiffre. Le bureau de M. Krischer a d'ailleurs admis qu'il se basait sur le projet de l'an dernier. Quant à la ministre de l'Environnement, Barbara Hendricks, elle a redit jeudi qu'elle était contre l'exploitation du gaz de schiste. Je pense que c'est une mauvaise solution, qui apporte la mauvaise réponse aux questions de sécurité d'approvisionnement. La fracturation au moyen de substances toxiques sera interdite, a-t-elle affirmé. Côté français, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a souligné fin mai que Paris avait raison pour le moment d'appliquer le principe de précaution. Mais si de nouvelles technologies non dangereuses apparaissent, pourquoi pas ? romandie 6/6/2014
  11. Paris - Le projet de loi sur la transition énergétique, présenté par le président François Hollande comme l'un des textes les plus importants du quinquennat, connaît son énième report avec une adoption désormais prévue au printemps 2015. Le calendrier qui est prévu, c'est l'examen au Parlement à l'automne, pour une adoption au printemps 2015, a indiqué vendredi Matignon à l'AFP, confirmant une information d'Europe 1. A l'origine, cette loi de programmation, censée permettre l'évolution vers un système énergétique plus sobre et moins dépendant du pétrole et du nucléaire, devait être présentée en juin 2013, au terme d'un vaste débat national qui a débouché sur une série de recommandations. Elle a été repoussée à plusieurs reprises, mais lors de la conférence environnementale de septembre 2013, François Hollande s'était engagé à ce que la loi soit conclue d'ici la fin de l'année 2014. Cet objectif, même s'il était devenu difficile à atteindre, restait celui affiché encore récemment par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. Le projet de loi sur la transition énergétique doit graver dans le marbre législatif plusieurs grands objectifs énergétiques pour la France, dont la baisse de la part de l'électricité nucléaire à 50% en 2025, contre environ 75% actuellement, et une baisse de 30% de la consommation finale d'énergie fossiles d'ici 2030, par rapport aux niveaux de 2012. Selon Europe 1, qui cite un conseiller de l'Elysée sous couvert de l'anonymat, ce nouveau décalage dans l'adoption de la loi est dû au manque de moyens pour la financer, un point que l'exécutif n'a pas souhaité commenter. Ce nouveau report n'inquiète pas outre mesure les ONG. On ne s'est jamais battu sur le calendrier, a déclaré à l'AFP Anne Bringault, en charge de la Coordination pour les ONG des activités sur la transition énergétique. Evidemment, on aurait préféré qu'elle passe plus vite, mais ce qu'il faut, c'est qu'on ait une loi à la fois ambitieuse, avec des mesures qui permettent de tenir la trajectoire fixée, a-t-elle ajouté. En revanche, la question du financement, évalué entre 20 et 30 milliards d'investissements en plus chaque année, ne doit pas être un argument pour bloquer le texte, selon elle. Le financement de la transition énergétique n'est pas un coût pour les finances publiques et dans la grande majorité des cas, c'est simplement un investissement avec une rentabilité de long terme, insiste-t-elle. Les derniers arbitrages sur ce projet de loi, très attendu par les acteurs de l'énergie et les écologistes, sont actuellement en cours de discussions. Il y a encore des arbitrages, a confirmé vendredi une source gouvernementale. Ségolène Royal réclamerait ainsi plus d'argent pour la rénovation thermique des bâtiments et des logements, selon cette source. Les grandes lignes du texte doivent être présentées lors d'une conférence de presse par la ministre mercredi, après une communication en Conseil des ministres. Mais la présentation formelle au Conseil interviendra plus tard, après la saisine obligatoire du Conseil d'Etat et du Conseil économique, social et environnemental. De source proche du dossier, le texte ne devrait finalement pas inclure une mesure permettant à l'Etat de fermer des réacteurs nucléaires pour des raisons de stratégie énergétique. Cette prérogative resterait ainsi du ressort de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour des raisons de sécurité et de l'exploitant EDF pour des motifs économiques. Mais d'après une autre source proche du dossier, le texte pourrait néanmoins satisfaire les écologistes, avec une gouvernance du nucléaire sur le long terme reprise en main par l'Etat, notamment la possibilité d'inclure dans la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) des grands chiffres comme les puissances de production nucléaire à 5 ou 10 ans. Par ailleurs, le gouvernement ambitionne aussi une montée en puissance des énergies renouvelables avec un objectif d'une part de 32% en 2030 et un objectif de baisse de 40% des émissions de CO2 en 2030 (par rapport à 1990). romandie 6/6/2014
  12. Lors d'un exercice d'évasion de gorille au parc zoologique Loro Parque à Tenerife (Îles des Canaries), un vétérinaire à tiré accidentellement lundi une fléchette tranquillisante sur un soigneur. La victime a dû passer trois jours à l'hôpital. "L'un des soigneurs d'animaux a été accidentellement touché par une fléchette tranquillisante que les vétérinaires doivent tenir prête pour ce genre de situation", a déclaré Loro Parque dans un communiqué. Daily World News4all 5/6/2014 : Selon le descriptif accompagnant cette vidéo, il est effectivement écrit que le soigneur avait revêtu un déguisement de gorille... Qui dit vrai, qui dit faux... Une porte-parole du Loro Parque a cependant démenti que le gardien aurait porté un costume de gorille pour faire plus vrai, induisant le vétérinaire en erreur, comme écrit par la presse espagnole. Les services médicaux d'urgence ont tout de suite pris en charge le soigneur avant de le transférer à l'hôpital universitaire de Tenerife, qu'il a pu quitter jeudi. "Il a complètement récupéré", a déclaré le zooparc. Romandie 6/6/2014
  13. Bonn - Réduire la dépendance européenne au gaz russe et lutter contre le réchauffement climatique sont des enjeux inséparables, a estimé vendredi à Bonn la commissaire européenne Connie Hedegaard, jugeant probable une décision européenne en octobre sur une nouvelle cible climatique pour l'UE. Vous ne pouvez pas considérer la sécurité énergétique européenne sans la placer sur le même plan que les objectifs climatiques pour 2030, a souligné devant la presse la commissaire européenne, en marge des négociations onusiennes qui se tiennent jusqu'au 15 juin en Allemagne. La vérité, c'est que c'est inséparable, cela va ensemble, a-t-elle ajouté. L'Union européenne réfléchit à un nouvel objectif de réduction de ses émissions de 40% en 2030 par rapport à 1990. Elle a annoncé mercredi qu'elle devrait atteindre en 2020 une baisse de 24% de ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, soit mieux que son objectif de 20%. Le nouvel objectif pour 2030 proposé par la Commission ne fait toutefois pas encore consensus au sein des Etats membres de l'UE. Mais Mme Hedegaard a jugé qu'il existait de bonnes perspectives pour que le conseil européen adopte une position commune en octobre. Evoquant la crise entre l'Ukraine et la Russie, la commissaire a estimé qu'il y avait une volonté encore plus forte aujourd'hui qu'en début d'année de se concentrer sur la façon de devenir énergétiquement plus efficace en Europe, sur les sources locales, les renouvelables. La Russie représente près de 40% des importations de gaz, dont la moitié transite par des gazoducs en Ukraine, selon les chiffres de la Commission. romandie 6/6/2014
  14. Après huit ans d'efforts, des scientifiques sont parvenus à séquencer le génome du mouton, révélant notamment les secrets de son système digestif unique et de sa laine épaisse. Ils ont aussi découvert que le mouton avait divergé de la chèvre il y a environ quatre millions d'années. Troupeau de mouton Ddxc / domaine public Ces travaux, auxquels 26 institutions de recherche issues de huit pays ont participé, ont été menés en Australie et sont publiés jeudi dans la revue américaine "Science". Cette avancée pourrait permettre de mettre au point des tests d'ADN pour accélérer les programmes de sélection dans l'élevage, aidant les éleveurs à améliorer leurs troupeaux. Le séquençage a permis d'identifier les gènes qui donnent aux moutons leur toison et a révélé des caractéristiques génétiques de leur système digestif qui leur permet de manger et de digérer des herbes de basse qualité et d'autres plantes. Leur estomac compte quatre cavités. Cette recherche a aussi révélé l'image la plus complète à ce jour de la biologie complexe de cet animal, ouvrant la voie à de nouvelles avancées potentielles sur des maladies affectant ces ruminants. Les chercheurs ont comparé le génome du mouton à celui de l'homme et à ceux d'autres animaux dont les bovins, les cochons et les chèvres. Leur analyse a conduit à l'identification de plusieurs gènes liés à la production de la laine et d'autres qui ont joué un rôle dans l'évolution de leur panse, une cavité spécialisée de l'estomac qui dissout les matériaux des plantes pour qu'ils puissent être digérés. Avec un milliard de moutons dans le monde, dont 70 millions en Australie, ces travaux pourraient avoir un impact majeur pour ce secteur de l'élevage étant donné que cet animal est une importante source de viande, de lait et de produits de la laine, jugent les chercheurs. Les moutons sont aussi des modèles importants de recherche biomédicale, surtout en Australie. romandie 6/6/2014
  15. Comme chaque année, la Journée Mondiale de l’Environnement a lieu le 5 juin. Ce jour particulier est l’occasion de soulever de nombreuses questions existentielles sur la protection de l’environnement et les conséquences de l’activité humaine sur la biodiversité mondiale. Gentside 5/6/2014 Maxisciences 5/6/2014
  16. Comme la Suisse, ou du moins la région de Zurich, l'Australie entend protéger sa faune sauvage des chats qui menaceraient dangereusement la survie de plusieurs espèces animales. Une récente étude, menée durant trois ans, affirme que les félins sauvages tueraient chaque nuit quelque 75 millions d'animaux indigènes et seraient ainsi responsables de l'extinction de plusieurs espèces de mammifères, indique cette étude relayée par l'AFP. Le phascogale est un peu plus gros que nos souris, mais il serait au menu des chats errants. ATS "Au moins une, et probablement deux mammifères australiens ont disparu au cours de la dernière décennie, et si la tendance actuelle se poursuit bon nombre des 55 espèces menacées disparaîtront de nos vies" affirme John Woinarski, chercheur à l'Université Charles Darwin et co-auteur de cette étude. Et d'ajouter que si tout le monde est au courant des menaces qui pèsent sur certaines espèces emblématiques du pays, comme l'ornithorynque ou le koala, le public est beaucoup moins bien informé au sujet des petits mammifères nocturnes en danger. Si les chercheurs affirment que les chats sauvages sont en grande partie responsables de l'extinction de ces espèces, ils ne sont pas les seuls et uniques coupables ! D'autres animaux sauvages, et notamment le renard, sont accusés. les feux de forêt et le changement climatique contribue aussi à mettre en danger la survie de ces espèces. Les chercheurs invitent les écologistes à se concentrer sur le problème des chats errants et le contrôle de leur population. "Si nous devions choisir une action clé pour conserver la biodiversité de l'Australie, il s'agirait de contrôler ou d'éradiquer les chats sauvages qui menacent actuellement au moins 100 espèces de mammifères" écrivent-ils. Suite à la publication de cette étude, le ministre de l'Environnement australien, Greg Hunt, a déclaré que le gouvernement travaillait à la mise en place d'un plan d'éradication. Celui-ci pourrait consister en une lutte biologique, c'est-à-dire l'introduction d'une maladie qui décimerait la population de chats sauvages. L'introduction de chiens spécialement dressés pour attraper les chats est également au programme. "Dans de nombreux cas, les chats sauvages sont des chats domestiques qui se sont enfuis et sur ​​une ou deux générations se sont transformés en des bêtes beaucoup plus sauvages" a expliqué le ministre sur ABC Radio. "Nous devons nous assurer que tout ce que nous faisons est sûr et ciblé parce qu'il y a beaucoup d'exemples de contrôles biologiques qui ont non seulement échoué mais ont été profondément contre-productifs" souligne-t-il. Les chats ont été introduits en Australie par des migrants britanniques dans les années 1790. Ils étaient alors destinés à devenir des animaux de compagnie mais aussi à lutter contre la prolifération des rats à bord des navires, rappelle John Woinarski. "Ils sont devenus sauvages très peu de temps après leur introduction en Australie, mais il a fallu 50 à 100 ans pour qu'ils se propagent sur tout le continent". On compterait aujourd'hui entre 10 et 20 millions de chats sauvages en Australie. Wamiz 5/6/2014
  17. Au Guatemala ces derniers jours, de violentes pluies ont engendré des coulées de boues particulièrement dangereuses. Elles auraient déjà entraîné la mort de cinq personnes, mais les humains ne sont pas les seules victimes des éléments. Dans le Nord-Ouest du pays, après un glissement de terrain d'un pan entier d’une montagne, ce n’est pas un homme qui a été retrouvé par les sauveteurs parmi les décombres, mais un chien, bel et bien en vie ! Ce dernier, surnommé Afortunado, « le chanceux », a été trouvé par hasard pendant les fouilles. « Nous cherchions des survivants et il y avait toujours, toujours ce bruit étouffé, comme un grattement ou un tapotement », raconte Jose Guerdola, l’un des membres de l’équipe de recherche. « On a creusé et creusé (…) et alors qu’on se rapprochait on s’est rendu compte qu’il s’agissait de l’aboiement d’un chien ». Après de nombreux efforts pour tirer l’animal de la terre dont il était prisonnier depuis plus de 18 heures, Afortunado a enfin été libéré de sa prison et s’est montré particulièrement reconnaissant envers ses sauveteurs. Et s’il n’y avait aucun survivant avec lui dans cette partie des décombres, le chien a au moins pu être mis en sécurité. Un vétérinaire a examiné le miraculé peu après. S’il était très déshydraté et un peu sous le choc, il ne souffrait heureusement d’aucune blessure grave. Il a été confié à un refuge pour animaux, où il attend sa future famille, car en l’absence d’identification il était impossible de savoir s’il s’agissait d’un chien errant ou s’il avait déjà des maîtres. Une partie du sauvetage d’Afortunado a été filmée et mise en ligne, découvrez cette vidéo à la fin heureuse pour ce chien chanceux : Mary Luz 4/6/2014 Wamiz 5/6/2014
  18. Selon la Compagnie d'électricité de Tokyo, TEPCO, de l'eau contaminée pourrait avoir fui des barrières entourant les réservoirs de stockage de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima Dai-ichi. Lundi les responsables de l'Autorité de régulation du nucléaire ont découvert une fuite autour de deux réservoirs de stockage. L'eau contenue dans les réservoirs présente des niveaux de radiation qui dépassent les normes gouvernementales. Deep13th Nuclear Waste Info 4/6/2014 : Tokyo Electric Power Company explique que l'eau contaminée peut avoir franchi des barrières autour des réservoirs de stockage à Fukushima Daiichi, la centrale nucléaire endommagée. Des fonctionnaires de l'Autorité de la réglementation nucléaire ont constaté lundi une fuite d'eau autour de 2 des réservoirs de stockage. Environ quatre tonnes d'eau ont été trouvées dans les barrières entourant les réservoirs. L'eau présentait un niveau de radiation de 9 800 becquerels par litre de substances émettrices de rayons béta. Mais les responsables de TEPCO affirment que l'eau qui a fui est demeurée à l'intérieur des barrières. Cependant, les enquêtes subséquentes de TEPCO ont permis de constater qu'une valve de canalisation était accidentellement restée ouverte. Une surveillance régulière n'avait pas été effectuée aux réservoirs où des fuites ont été observées. Les responsables de TEPCO examinent présentement le sol autour des deux réservoirs. Selon eux l'eau contaminée pourrait s'être écoulée à l'extérieur des barrières. NHK WORLD 5/6/2014
  19. D'un écureuil volant géant à un serpent "Zorro", les scientifiques ont identifié 367 nouvelles espèces animales et végétales dans la région du Grand Mékong depuis 2012. Mais elles sont déjà menacées, selon un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF). "Ces découvertes replacent le Mékong au rang des régions les plus riches en biodiversité de la planète", a déclaré jeudi Thomas Gray, expert pour le WWF dans cette région. WWF 18/12/2012 La région du Grand Mékong qui comprend le Vietnam, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande, la Birmanie et la province chinoise du Yunnan, fait partie de l'une des cinq réserves de biodiversité les plus menacées au monde, selon le WWF. romandie 5/6/2014
  20. Les éclusées auxquelles recourent les centrales hydroélectriques pour augmenter leurs profits représentent de véritables "tsunamis" pour la faune des cours d'eau. Les pêcheurs exigent que les cantons contraignent les exploitants à assainir rapidement leurs installations, comme l'exige la loi. Avec leur gestion par éclusées, plus de 100 centrales imposent un stress quotidien sur plus de 100 cours d'eau, a déploré jeudi devant la presse à Berne Roland Seiler, président de la Fédération suisse de pêche (FSP). Ce système entraÎne des variations artificielles des débits d'eau afin d'augmenter le rendement. Mais les éclusées nuisent à l'environnement aquatique, soulignent les pêcheurs. Durant la phase de hautes eaux, les micro-organismes sont emportés vers l'aval de manière incontrôlée. Lors de la phase de basses eaux, les poissons en particulier n'ont plus assez d'eau et s'échouent. "Cela signifie un stress quotidien pour les poissons qui ne peuvent plus se nourrir et se développer, ce qui mène à des cours d'eau sans vie", souligne Charles Kull, vice-président de la FSP. Les éclusées sont un vrai problème pour toute la faune en aval des centrales hydroélectriques. Or la nouvelle loi sur la protection des eaux oblige les opérateurs des centrales à assainir les gestions par éclusées dans un délai de 20 ans. Les cantons doivent présenter à fin 2014 à la Confédération leur planification de ces assainissements. La FSP exige que les cantons respectent ce délai. "Nous craignons que certains traÎnent les pieds, comme pour l'assainissement des débits résiduels", selon M. Seiler. Ces nouvelles contraintes ont des enjeux financiers puisque les centrales perdront des revenus. Mais les cantons doivent montrer leur détermination, estime la FSP. ----->Il semble que cela soit malheureusement le cas partout où il y a des installations hydroélectriques, bieb que dans certains pays, tels que la France des mesures aient été prises pour en diminuer l'impact EDFriviereterritoire 6/2/2013 romandie 5/6/2014
  21. Il faisait tourner un marché noir de coraux, de fossiles et de squelettes à lui tout seul. L'Américain Eric Prokopi a été condamné à New York (Etats-Unis), mardi 3 juin, à trois mois de prison et 15 mois de liberté surveillée pour trafic de dinosaures. Pendant son procès, le paléontologue a reconnu avoir acheminé de la Mongolie aux Etats-Unis, entre 2010 et 2012, de nombreux squelettes datant de dizaines de millions d'années. "Ce que j'ai fait était mal et je n'ai pas réalisé la gravité de mes actes", avait confessé Eric Prokopi lors d'une audience, en 2012. Pétri de regrets, le trafiquant avait ensuite fait son possible pour aider à retrouver au moins 18 squelettes et fossiles de dinosaures, ce qui lui a valu la clémence des juges. Parmi ses plus grosses prises, le squelette d'un Tarbosaurus bataar presque complet âgé de 70 millions d'années, mesurant plus de sept mètres de long, vendu aux enchères à New York en mai 2012 pour plus d'un million de dollars. Dérobé à la Mongolie dans le désert de Gobi, le tarbosaure (un grand dinosaure carnivore) a été rendu au pays, qui considère les fossiles comme une propriété nationale et en interdit l'exportation. Avant cet exploit illicite, Eric Prokopi, qui vendait du corail comme des fossiles, avait déjà importé au moins un autre tarbosaure presque entier, deux Saurolophus, deux Oviraptor, et un Microraptor acheté en Chine. Francetv info 4/6/2014
  22. Il faisait tourner un marché noir de coraux, de fossiles et de squelettes à lui tout seul. L'Américain Eric Prokopi a été condamné à New York (Etats-Unis), mardi 3 juin, à trois mois de prison et 15 mois de liberté surveillée pour trafic de dinosaures. Pendant son procès, le paléontologue a reconnu avoir acheminé de la Mongolie aux Etats-Unis, entre 2010 et 2012, de nombreux squelettes datant de dizaines de millions d'années. "Ce que j'ai fait était mal et je n'ai pas réalisé la gravité de mes actes", avait confessé Eric Prokopi lors d'une audience, en 2012. Pétri de regrets, le trafiquant avait ensuite fait son possible pour aider à retrouver au moins 18 squelettes et fossiles de dinosaures, ce qui lui a valu la clémence des juges. Parmi ses plus grosses prises, le squelette d'un Tarbosaurus bataar presque complet âgé de 70 millions d'années, mesurant plus de sept mètres de long, vendu aux enchères à New York en mai 2012 pour plus d'un million de dollars. Dérobé à la Mongolie dans le désert de Gobi, le tarbosaure (un grand dinosaure carnivore) a été rendu au pays, qui considère les fossiles comme une propriété nationale et en interdit l'exportation. Avant cet exploit illicite, Eric Prokopi, qui vendait du corail comme des fossiles, avait déjà importé au moins un autre tarbosaure presque entier, deux Saurolophus, deux Oviraptor, et un Microraptor acheté en Chine. Francetv info 4/6/2014
  23. Il n'est pas rare de croiser un ours dans le Montana (Etats-Unis) sur le pas de sa porte ou des les rues. L'animal prolifère depuis quelques années dans certains Etats américains et au Canada. Les biologistes américains travaillent sur le phénomène, car l'ours, de nature craintive, se rapproche pourtant de l'homme. Une augmentation de 30% de la population d'ours noirs est dénombrée dans le Montana depuis dix ans. francetv info 4/6/2014 Se gratter le dos sur des fils de fer barbelés installés dans la forêt est l'une des sensations préférées des ours qui s'approchent des villes. L'installation permet aux scientifiques de mieux les étudier. L'analyse des poils des ours récupérés sur ces barbelés permet de recueillir les informations. Parmi les hypothèses des scientifiques, celle du manque de nourriture dans les forêts. Ainsi, en raison du réchauffement climatique, les baies, dont l'ours est très friand, se font plus rares. De plus, l'ours n'est plus chassé aux Etats-Unis, sauf dans l'Etat d'Alaska. Francetv info 4/6/2014
  24. Deux boas ont été découverts en un mois dans la ville de Bourg-de-Péage (Drôme), 10 000 habitants, et c'en est trop pour la députée-mairie. Elle a décidé de porter plainte, mardi 3 juin, pour trouble à l'ordre public. Le premier boa avait été découvert le 18 mai dans le jardin d'un habitant (voir précédent message). Le second a été aperçu lundi 2 juin, au soir, au bord d'un chemin, dans le même quartier. Ils ont tous les deux été capturés sans difficulté par une équipe de pompiers spécialisés. Quelqu'un aurait-il volontairement lâché les serpents dans la nature pour s'en débarrasser ? S'agit-il d'une personne mal intentionnée ? Ce sont les questions que se pose Nathalie Niéson, la maire de la ville, qui espère que le second boa découvert lundi soir est "le dernier". Mesurant tous deux plus d'un mètre cinquante, il s'agirait d'un mâle et d'une femelle. Ils seront remis à un parc zoologique. francetv info 4/6/2014 Francetv info 4/6/2014
  25. Rentokil, groupe spécialisé en désinsectisation, souhaitait réaliser un coup de communication en organisant une dégustation d'insectes à La Défense. Raté. Le Point 4/6/2014 Des criquets en guise de casse-croûte en plein milieu du quartier d'affaires de la capitale ? C'est la drôle d'idée qu'a eue Rentokil, groupe pourtant spécialisé en désinsectisation. Mais pour voir cette scène surréaliste il faudra encore patienter. Alors qu'une dégustation gratuite d'insectes était prévue, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en a décidé autrement. Mardi 3 juin, la veille de l'événement, les organisateurs ont appris que la distribution serait interdite, profitant d'un vide juridique. Face à cela, Rentokil a maintenu son opération marketing. Les insectes étaient donc bien présents, mais pour la décoration uniquement. Aux alentours de midi, de nombreux curieux se sont précipités vers le food truck... pour rien, ou presque. Des bonbons et des toasts servaient de roue de secours. Une certaine déception se lisait alors sur les visages. "J'étais enfin prête à franchir le pas et à essayer, quel dommage !" confie Sandra, jeune cadre travaillant à La Défense. D'autres possibilités existent pour manger des insectes : se rendre dans un restaurant qui en propose ou en acheter sur Internet. Bon appétit ! Le point 4/6/2014
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