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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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Et si certaines plantes étaient aussi efficaces que les anxiolytiques, effets secondaires et dépendance en moins ? Les conseils du Dr Daniel Scimeca. Le Dr Scimeca prescrit régulièrement la passiflore à ses patients anxieux ou angoissés. François Gilson/Photononstop/AFP Près de 80 millions. C'est le nombre de boîtes d'anxiolytiques consommées chaque année par les Français pour traiter les troubles anxieux. Trop de personnes y ont recours, a encore alerté l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) dans son récent rapport à propos des benzodiazépines - les molécules-phares des anxiolytiques (alprazolam, bromazépam, zolpidem...). Alors que le recours à ces traitements ne devrait pas excéder quelques semaines, les temps d'utilisation sont en moyenne cinq fois supérieurs et s'étalent parfois sur plusieurs années ! Pourtant, les risques sont connus : somnolence, troubles du comportement, nervosité et, surtout, dépendance avec les problèmes de sevrage associés (insomnies, céphalées, anxiété importante, douleurs, tensions...). L'Agence de santé s'est aussi inquiétée de la forte consommation de ces médicaments chez les personnes âgées, et plus particulièrement les femmes : un tiers des femmes de plus de 65 ans sont sous benzodiazépine anxiolytique. Chez les personnes âgées qui suivent ces traitements, on note plus de risques de chute et de perte de mémoire, voire de démence. Avant d'en arriver là ou pour sortir de la dépendance aux anxiolytiques, la phytothérapie - la médecine par les plantes - a toute sa place pour accompagner efficacement et sans effets secondaires les personnes angoissées, explique le Dr Daniel Scimeca, médecin et président de la Fédération française des sociétés d'homéopathie. Passiflore, aubépine et valériane, sont le trio gagnant des plantes les plus utilisées. Le point 24/5/2014
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Paris - Huit projets ont été remis à l'Ademe dans le cadre de l'appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour la construction de fermes pilotes hydroliennes, a annoncé lundi l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie. Cet AMI, clos le 16 mai, a suscité une forte mobilisation des acteurs de l'éolien en mer, a commenté l'Ademe dans un communiqué, qui précise qu'elle présentera d'ici la fin de 2014 les projets sélectionnés aux instances chargées d'attribuer in fine les fonds alloués à ces projets. Deux sites ont été choisis pour accueillir ces parcs pilotes, celui du Raz Blanchard (Basse-Normandie) et celui du Fromveur (Finistère). Elles comporteront entre 3 et 10 hydroliennes d'une puissance comprise entre 1 et 2 mégawatts chacune. Parmi les industriels ayant déposé des projets figurent notamment EDF Energies Nouvelles associé à DCNS, ou encore GDF Suez, associé à Alstom pour un projet au Raz Blanchard, et associé à Sabella pour un projet à Fromveur. Les hydroliennes sont des turbines qui exploitent les courants marins pour produire de l'électricité. Romandie 26/5/2014
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Rouen - Une fuite de brut provenant d'un oléoduc de la compagnie Total relié au terminal pétrolier du Havre a été constatée lundi dans une prairie, tout près de la réserve naturelle de l'estuaire de la Seine. L'oléoduc souterrain achemine le pétrole depuis le port du Havre vers une raffinerie de la région parisienne. Une fuite de brut venant d'un oléoduc de Total relié au terminal du Havre a été constatée | Ouest France / Jean-Yves Desfoux Ce matin, à 6 heures, une fuite de pétrole brut a été constatée sur le pipeline souterrain reliant le terminal pétrolier du Havre à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), sur la commune de Saint Vigor d'Ymonville en Seine-Maritime, a indiqué un communiqué du groupe pétrolier. Un plan de surveillance et d'intervention (PSI) a été déclenché, a indiqué pour sa part la préfecture du département. La fuite a été stoppée mais un travail de dépollution a été entamé dans la prairie par les pompiers, les services de l'environnement de la DREAL, et les experts de Total et de la société Pipeline d'Ile de France (PLIF). Pompage en cours. Photo France 3 Le Havre-Baie de Seine Selon Total, des barrages de rétention ont été installés et des camions de pompage sont entrés en action. Un périmètre de sécurité de 300 mètres a été établi par les pompiers et une reconnaissance aérienne a été entreprise pour déterminer l'étendue des rejets, a indiqué la préfecture. Compte tenu de la sensibilité environnementale de la localisation, l'incident fait l'objet d'une vigilance renforcée, a ajouté la préfecture, faisant allusion à la Réserve naturelle nationale de l'estuaire de la Seine, une des plus grandes de France, s'étendant sur 10.000 hectares et toute proche des installations pétrolières du port du Havre. Selon Martin Blanpain, directeur de la Maison de l'estuaire, une association qui gère la réserve pour le compte de l'Etat, aucune trace d'hydrocarbures n'a encore été remarquée dans la zone protégée. Mais nous sommes très vigilants, a-t-il indiqué à l'AFP, faisant remarquer que le brut pourrait se propager par l'eau des fossés. Aucune explication officielle n'avait encore été donnée en milieu d'après-midi sur les causes de la fuite. Cliquez ICI pour voir le reportage de France3. Selon M. Blanpain, cela a été sans doute une fuite sous pression car des arbres étaient maculés d'hydrocarbures jusqu'à 2 mètres de hauteur. Il n'y a pas d'habitations proches du lieu de la fuite. Néanmoins, le groupe Total a présenté ses excuses aux riverains. Romandie 26/5/2014
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Eon France confirme le biomasse à Gardanne, abandonne le projet d'Hornaing
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris - EON France et Veolia Environnement ont signé lundi un partenariat commercial pour l'approvisionnement en bois de la tranche 4 de la centrale de Provence à Gardanne (Bouches-du-Rhône), une centrale électrique à charbon qu'EON a entrepris de convertir à la biomasse, ont annoncé les deux groupes. Selon le contrat, dont les deux partenaires n'ont pas souhaité dévoilé le montant, Veolia fournira sur une durée de dix ans 6% de l'approvisionnement nécessaire à Provence 4 Biomasse, soit environ 51.300 tonnes sur les 855.000 nécessaires par an au fonctionnement de l'unité de production. Olivier Debais 18/11/2012 Le bois fournit par Veolia sera issu de sa filière de recyclage des bois issus des déchèteries locales. Ce contrat de long terme va permettre de réaliser les investissements nécessaires à la production de combustibles de qualité, ont indiqué les deux groupes dans leur communiqué conjoint. L'utilisation de ressources locales pour produire une électricité verte est une avancée volontariste dans la logique d'économie circulaire, ont-il ajouté. Près de 50% du bois nécessaire au fonctionnement de cette unité de production d'électricité sera à terme constitué à 50% par du recyclage de bois (bois d'élagage et d'entretien des espaces verts, bords de routes, etc...). Sendmovie 26/2/2012 EON, filiale française du groupe énergétique allemand, a lancé en juin 2013 la conversion d'une unité de production de sa centrale de Gardanne du charbon à la biomasse. L'investissement, évalué à plus de 230 millions d'euros, permettra la mise en service d'une unité d'une puissance de 150 mégawatts. IMAGO design 19/1/2009 Romandie 26/5/2014 -
STOP au transport d'animaux pour les laboratoires... Campagne AIR FRANCE souffrances
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Expérimentation animale
La célèbre primatologue exhorte la compagnie française à cesser le transport des primates destinés à la recherche médicale. Jane Goodall embrasse un bébé singe, au Chili le 23 novembre 2014 (c) Afp Air France s'est défendue lundi 26 mai 2014 de maltraiter les singes transportés dans les soutes de ses avions à des fins de recherche médicale, arguant qu'elle respectait strictement la réglementation en vigueur. La célèbre primatologue Jane Goodall, spécialiste britannique des chimpanzés a adressé un courrier à Alexandre de Juniac, PDG d'Air France-KLM pour exhorter la compagnie française à cesser le transport des primates destinés à la recherche médicale, a révélé lundi Le Parisien. "Air France expédie des milliers de singes chaque année en provenance d'Asie et de l'Ile Maurice pour des laboratoires et des fournisseurs de laboratoires en France, aux États-Unis et dans d'autres pays", dénonce Jane Goodall. "Je vous supplie de mettre un terme à ce commerce cruel", écrit-elle dans ce courrier. "Concernant le fond du dossier (...), la compagnie est titulaire d'une autorisation de transport des animaux délivrée par le ministère de l'Agriculture (n°93/009) attestant qu'Air France respecte la réglementation en vigueur", a-t-il expliqué, ajoutant que "parallèlement, la compagnie a instauré des normes strictes en termes de confort et de bien-être pour assurer aux animaux des conditions optimales de transport". "Alexandre de Juniac a lu ce courrier avec beaucoup d'attention et va prendre contact avec Jane Goodall", a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe. Air France oppose que l'utilisation des primates à des fins de recherches est "décisive dans de nombreux domaines médicaux", tels que les recherches relatives aux maladies du système nerveux central, aux maladies neurovégétatives (Parkinson, Alzheimer), aux maladies psychologiques (dépression, addiction à l'alcool) ou encore aux maladies infectieuses (HIV, paludisme, hépatite C). La compagnie assure en outre avoir reçu "de nombreux courriers de soutien de la part de différents instituts de recherche publics et privés". De son côté, Jane Goodall prône "des méthodes de recherche scientifique plus sûres et moins chères" et un comportement plus éthique. La primatologue relève enfin que d'autres compagnies telles que Lufthansa, Alitalia, British Airways ou encore American Airlines ont cessé cette activité. Cliquez ICI pour voir les dernières actions d'Air Souffrance... Sciences et avenir 26/5/2014 -
Paludisme : vers un vaccin qui stoppe les parasites ?
Admin-lane a posté un sujet dans Les maladies dues aux moustiques
L'animal qui tue le plus de l'homme dans le monde entier n'est pas le requin, le lion ou l'ours grizzli: C'est le moustique. En 2012, environ 200 millions de personnes ont développé le paludisme après avoir été piqué par l'insecte; 600.000 morts, 90% d'entre eux en Afrique et la plupart des enfants de moins de 5 ans. Des chercheurs ont découvert une protéine qui déclenche la production d'anticorps empêchant la multiplication des parasites responsables du paludisme. En Afrique, un enfant meurt du paludisme chaque minute. Des chercheurs ont découvert une protéine qui déclenche la production d'anticorps empêchant la multiplication des parasites responsables du paludisme, selon leurs travaux publiés jeudi 21 mai dans la revue américaine Science. Cette réaction immunitaire pourrait permettre de développer un vaccin capable de protéger contre les formes les plus aiguës de cette maladie responsable de plus de 600.000 morts par an, surtout de jeunes enfants en Afrique sub-saharienne. Cette protéine (ou antigène), appelée "PfSEA-1", a été liée à une réduction des niveaux de parasites chez de nombreux enfants et adultes dans des régions d'Afrique où le paludisme est endémique. Des souris exposées à cette protéine dans un vaccin expérimental ont également enregistré une baisse des niveaux de parasites dans le sang. La découverte de cette protéine pourrait être un apport essentiel au groupe limité des molécules actuellement utilisées dans les vaccins expérimentaux contre le paludisme, estiment ces chercheurs de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). Cet antigène bloque les parasites, transmis à l'origine par des moustiques femelles, à l'intérieur des cellules des globules rouges et les empêche de se multiplier. Les populations vivant dans les zones où le paludisme est endémique développent souvent naturellement des réponses immunitaires protectrices pouvant limiter le niveau des parasites dans le sang. Cela limite le risque de fortes fièvres ou de symptômes plus sévères. Le paludisme est une maladie caractérisée par des épisodes fébriles aigus. Les symptômes apparaissent au bout de 7 jours ou plus (généralement 10 à 15 jours) après la piqûre de moustique infectante. Les premiers symptômes – fièvre, maux de tête, frissons et vomissements – peuvent être modérés et difficiles à attribuer au paludisme. S’il n’est pas traité dans les 24 heures, le paludisme à P. falciparum peut évoluer vers une affection sévère souvent mortelle. Source : OMS Pour leurs recherches, les scientifiques ont ainsi utilisé des échantillons de sang provenant d'enfants tanzaniens de deux ans qui étaient soit résistants ou sensibles au paludisme. Après des analyses génétiques et une série de tests en laboratoire, ils ont pu identifier l'antigène PfSEA-1 et confirmer qu'il arrêtait l'infection par les parasites du paludisme après que ceux-ci sont entrés dans les cellules des globules rouges. Les scientifiques ont alors vacciné cinq groupes de souris avec ce nouvel antigène et constaté qu'elles avaient ensuite toutes des niveaux plus bas de parasites. Elles survivaient donc plus longtemps que celles non vaccinées. De plus, les auteurs de ces travaux ont mesuré les niveaux d'anticorps dans des échantillons de plasma sanguin provenant de 453 enfants tanzaniens. Ils n'ont constaté aucun cas de paludisme grave lors de la période durant laquelle leur sang avait des niveaux détectables d'anticorps PfSEA-1. Enfin, ces chercheurs ont analysé des échantillons de plasma sanguin de 138 garçons et hommes adultes âgés de 12 à 35 ans vivant dans des zones où le paludisme est endémique, au Kenya, et ont découvert que ceux avec des traces détectables de cet anticorps avaient des niveaux de parasite 50% plus bas que ceux sans cet anticorps. Sciences et avenir 23/5/2014 -
Pl@ntNet : l'application smartphone qui identifie les végétaux
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de mustang91 dans Autres sujets (divers / insolites) sur la botanique
Pour répondre à ta question de savoir si les plantes sont toxiques : NON, l'application ne le permet pas. Elle sert juste à identifier les plantes et surtout à établir leur diversité et leur répartition. En ce qui concerne la toxicité des plantes, c'est difficile de les répertorier précisément car les espèces animales (dont l'homme) n'étant pas sensibles de la même manière aux composés de telle ou telle plante. La seule chose à faire pour l'instant c'est de faire des recherches en fonction des espèces animales. - Liste non exhaustive des plantes les plus toxiques et les effets qu'elles peuvent occasionner. ICI, une liste plus complète des plantes toxiques, à commencer par celles pouvant être mortelles.... L'Apsana donne des détails supplémentaires, tels que les risques liés aux agrumes et divers condiments utilisés en cuisine. - Plantes toxiques pour les chats. - Plantes toxiques pour les chiens. - Plantes toxiques pour les chevaux et autres équidés. - Plantes toxiques pour les lapins. - Plantes toxiques pour les rats. - Plantes toxiques pour les oiseaux. - Plantes toxiques pour les bovins. D'autres précisions ICI. - Plantes toxiques pour animaux de rente, de compagnie et de sport (animaux de rente : bovins, ovins caprins, porcins, volailles). ... Etc, pour rechercher et trouver les espèces végétales toxiques ou dangereuses pour une espèce donnée, tapez : plantes toxiques (ou dangereuses, ou...) dans la barre de votre moteur de recherche suivi de l'espèce... Bonne lecture ! -
La NASA dévoile un "selfie" géant de la Terre vue depuis l'espace
Admin-lane a posté un sujet dans Divers - Insolite
L’agence spatiale américaine a révélé hier le résultat final de sa campagne "Global Selfie" : une incroyable carte interactive constituée à l’occasion de la journée de la Terre. Incroyable résultat de la campagne "Global Selfie". Nasa Le 22 avril dernier était célébrée la Journée internationale de la Terre, un événement annuel visant à promouvoir la protection de l’environnement à travers la planète. À cette occasion, la Nasa avait lancé l’opération #GlobalSelfie, une campagne qui proposait aux internautes de publier des photos d’eux-mêmes via les réseaux sociaux Twitter, Facebook, Instagram ou encore Google+. Le but était de réaliser une mosaïque* représentant la Terre vue de l’espace, uniquement constituée des photos partagées. Le résultat, dévoilé sur le site internet de l'agence, est bluffant. L’initiative a rencontré un grand succès : la Nasa déclare ainsi avoir reçu plus de 50.000 selfies issus de plus de 113 pays différents. Parmi ces photos, 36.422 ont été sélectionnées et utilisées pour construire cette image interactive de 3,2 gigapixels. Les internautes peuvent admirer cette carte géante et y découvrir la variété de photos utilisées. Il est en effet possible de zoomer dessus et de découvrir un à un les portraits partagés. La Terre est ainsi entièrement recréée grâce à cette remarquable opération qui a de quoi étonner. NASA Jet Propulsion Laboratory 22/5/2014 Une vidéo diffusée par l’agence spatiale a également été tirée de la campagne #GlobalSelfie. La Nasa en profite pour rappeler que cette année est marquée par le lancement de cinq missions destinées à collecter des données sur la Terre. Une première en dix ans. * Cliquez plusieurs fois sur un point donné pour voir les photos correctement. Sciences et avenir 23/5/2014 -
Le ver marin aurait la capacité de révolutionner la médecine grâce à son sang "universel". La biotechnologie marine est au cœur de la recherche. L'hémoglobine de ce ver permet d’oxygéner les greffons et donc de réduire considérablement les risques de rejet de greffe. FRED TANNEAU / AFP Si vous avez déjà pêché sur la côte Atlantique, vous l'avez forcément croisé. Mais vous n'avez probablement jamais pensé aux pouvoirs thérapeutiques qu'il possède. Le ver marin pourrait pourtant révolutionner la médecine. Comment ? Grâce à son sang, qui possède naturellement un pouvoir oxygénant compatible avec tous les groupes sanguins. La jeune société bretonne Hemarina a découvert que l'hémoglobine de ce ver - molécule présente dans les globules rouges et qui a pour rôle de transporter l'oxygène dans le corps - est capable d'acheminer cinquante fois plus d'oxygène que l'hémoglobine humaine. Contrairement à cette dernière, enfermée dans des globules rouges, celle du ver est extracellulaire. "Cette molécule est issue d'un ver marin, l'arénicole", poursuit le Dr Zal, en montrant un spécimen d'aspect plutôt repoussant, enfermé dans un tube à essai. De ce ver marin, mesurant habituellement entre 10 et 15 cm, on en connaît surtout les petits tortillons visibles sur les plages du littoral Atlantique européen. De couleur rouge-orangé, il est très prisé des pêcheurs car il constitue un appât de choix. FilièreMER CAFINISTERE 19/5/2014. Présentation de la société de biotechnologies marines Hemarina et des propriétés du ver marin (à partir de 1 min). C'est en 2002 que le Dr Franck Zal, alors chercheur au CNRS, découvre, en tentant de comprendre comment le ver parvient à respirer entre la marée haute et la marée basse, ses étonnants pouvoirs. En 2007, il abandonne la recherche fondamentale et crée la start-up Hemarina, qui emploie aujourd'hui une trentaine de personnes, a déposé pas moins de 18 brevets internationaux et levé un total de 15 millions d'euros. Depuis, le Dr Zal et son équipe s'emploient à développer différents produits thérapeutiques et industriels. Des produits, très élaborés, destinés notamment à la préservation d'organes. "L'hémoglobine de ce ver permet d’oxygéner le greffon et donc de réduire considérablement les risques de rejet de greffe", assure l'entrepreneur de 47 ans, dont les résultats ont été publiés dans de nombreuses revues scientifiques. "L'organe est conservé dans un état physiologique proche de l'organisme du donneur", assure-t-il. "Pour toute la communauté de la transplantation c'est un énorme espoir parce que c'est la première fois depuis très longtemps qu'on a peut-être une possibilité d'améliorer la conservation et la préservation des greffons", s'enthousiasme le Pr Yannick Le Meur, chef du service néphrologie à l'hôpital de la Cavale Blanche à Brest et responsable de l'essai clinique portant sur une soixantaine de patients qui aura lieu à la fin de l'année dans six centres hospitaliers en France. euronews 11/11/2013 Actuellement élevés aux Pays-Bas, les vers utilisés pour la production industrielle de ce produit baptisé HEMO2Life, le seront prochainement dans une ferme de Noirmoutier (Vendée), avec à la clé la création de plusieurs dizaines d'emplois. Mais l'hémoglobine de l'arénicole permet aussi d'imaginer des pansements thérapeutiques capables de soigner des plaies chroniques, comme des ulcères du pied diabétique ou des escarres, grâce à un apport ciblé d'oxygène. Et "l'utilité de ce pansement est grande pour la médecine car il y a, rien qu'en France, plus de 350.000 plaies chroniques par an en attente d'un traitement réellement efficace", explique le Dr Zal. FUTUREMAG - ARTE 3/5/2014 Autre application, développée avec la marine américaine cette fois-ci : la lutte contre les pathologies d'anémie aiguë ou les syndromes hémorragiques lors de chocs traumatiques. "La Navy voudrait avoir des doses d'hémoglobine en poudre, pouvant être reconditionnées et injectées directement sur des militaires blessés sur des champs de bataille", explique le Dr Zal, qui souligne qu'il manque 100 millions de litres de sang par an pour satisfaire les besoins de la population mondiale. Actuellement, les seuls produits comparables, issus d'hémoglobine humaine ou bovine modifiée chimiquement, ont des effets secondaires importants. "On pourrait pallier ce manque avec un produit sur étagère, lyophilisé et pouvant être transfusé sans problème de typage sanguin", assure-t-il, à propos du substitut sanguin développé dans ses laboratoires. Science et avenir 26/5/2014
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L'ours M25 a tué un âne dans la nuit de dimanche à lundi à Brusio (GR), dans la vallée de Poschiavo (GR). L'âne se trouvait dans un pré entouré d'une barrière, a indiqué lundi le service de la chasse et de la pêche du canton des Grisons. M25, un mâle âgé de deux ans, est arrivé d'Italie au début du mois de mai. Depuis, il s'est fait une réputation de "tueur de moutons". Il a tué neuf bêtes dans la seule nuit du 15 au 16 mai. Le 16 mai, le conseiller d'Etat grison Mario Cavigelli avait déclaré que M25 n'est actuellement pas considéré un ours à problème, mais que l'animal "ne passe pas inaperçu". Selon le ministre, les problèmes liés à l'ours doivent être résolus au niveau international. Les Grisons doivent s'attendre à voir venir d'autres ours, avait encore prévenu le conseiller d'Etat. Une cinquantaine d'ours vivent actuellement dans le Trentin-Haut-Adige (Italie). Romandie 26/5/2014
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Karongi (Rwanda) - Sous les eaux calmes du lac Kivu, à la frontière entre Rwanda et République démocratique du Congo (RDC), sommeille une véritable bombe potentiellement mortelle, mélange de méthane et de CO2, que le Rwanda veut transformer en électricité. Schéma de la phase 1 du projet KivuWatt de ContourGlobal (source: BBC) Les 2.370 km2 du lac Kivu - soit quatre fois la taille du lac Léman entre la France et la Suisse - dont la profondeur atteint 485 mètres par endroits, contient, selon les estimations, quelque 60 km3 de méthane dissous et environ 300 km3 de dioxyde de carbone (CO2). Le lac Kivu est un lac à problème (...) dans lequel on trouve du dioxyde de carbone en volume assez important et du méthane (...) un gaz qui peut servir de détonateur à une éruption limnique, une remontée des eaux profondes chargées en gaz mortel qui se répandrait alors dans l'atmosphère, explique Matthieu Yalire, chercheur à l'Observatoire volcanologique de Goma, sur la rive congolaise du lac. Avec ceux de Nyos et de Monoun au Cameroun, le lac Kivu est l'un des trois lacs au monde renfermant de très fortes concentrations de gaz. En 1986, le CO2 brutalement libéré par le lac Nyos avait tué par asphyxie plus de 1.700 habitants alentour. Deux ans auparavant, un phénomène semblable avait tué 37 personnes autour du lac Momoun. Une telle catastrophe sur le lac Kivu pourrait tuer jusqu'à 2 millions de riverains rwandais et congolais. Or, la forte présence de méthane dans le lac et la proximité du volcan Nyiragongo, un des plus actifs d'Afrique, rendent l'événement loin d'être hypothétique. La barge plan d'aménagement KivuWatt. Image Kigali Today En 2002, une éruption du Nyiragongo avait laissé craindre un bouleversement de la stratification (disposition des couches d'eau) du lac, susceptible d'entraîner une remontée des couches chargées en gaz. Pour l'instant le lac est stable mais pour combien de temps, interroge Matthieu Yalire, qui estime qu'extraire le méthane permet de stabiliser le lac. Pour Martin Schmid, chercheur à l'Institut suisse de recherche sur l'eau et les milieux aquatiques (Eawag), il est essentiel d'extraire le gaz du lac, au moins à long terme (...) si on laisse les gaz s'accumuler pendant une longue période, il faudra s'attendre à un moment à une éruption catastrophique de gaz. Mais cette concentration explosive de méthane fait aussi du lac Kivu le seul au monde où ce gaz peut être exploité commercialement. Le cycle de l'eau. Image Saperaud CC BY-SA 3.0 A Karongi, sur la rive rwandaise, au pied des collines verdoyantes parsemées de bananeraies, l'entreprise américaine ContourGlobal, spécialisée dans la construction et la gestion de centrales électriques, finalise les préparatifs du projet KivuWatt qui vise à transformer la menace en aubaine et le gaz mortel en source d'énergie commercialisée. Des centaines d'ouvriers s'affairent autour d'une plateforme qui, d'ici fin 2014, sera installée sur le lac, d'où elle aspirera le méthane piégé dans les profondeurs. Sur sa rive Nord, près de la localité de Rubavu, un projet-pilote du gouvernement rwandais produit déjà 2MW d'électricité à partir du méthane lacustre. Mais le projet KivuWatt est d'une toute autre ampleur. FMOdevelopmentbank 1/3/2012 Sa première phase prévoit de générer 25 mégawatts (MW) destinés au réseau local puis, à terme, 100 MW, distribués dans l'ensemble du pays, soit permettant de quasiment doubler la capacité de production actuelle du Rwanda, d'environ 115 MW. L'électrification du pays est un des objectifs du gouvernement rwandais qui veut que d'ici 2017 70% de sa population ait accès à l'électricité contre seulement 18% aujourd'hui. Le méthane va aussi permettre de remplir un autre objectif: diversifier les sources d'énergie du Rwanda. Aujourd'hui, 46% de son électricité est d'origine thermique et la facture annuelle du carburant importé pour alimenter ces centrales s'élève à 40 millions de dollars. Il n'y a pas de forage, le gaz est pompé dans les couches inférieures (des eaux) du lac qui sont saturées en méthane, explique Yann Beutler, chef du projet KivuWatt, un investissement d'environ 200 millions de dollars à capitaux privés, mais financé à hauteur d'environ 45% par des prêts d'institutions internationales d'aide publique au développement. A partir du moment où cette eau remonte à la surface, elle libère le gaz (méthane et CO2) et ce gaz est collecté, poursuit M. Beutler. Méthane et CO2 sont séparés, le méthane envoyé vers une centrale sur la rive, tandis que le CO2 est redissous dans l'eau et le tout renvoyé dans les profondeurs du lac. L'ensemble du processus est conçu pour que la structure du lac et la faune et la flore du lac ne soient pas modifiées, assure-t-il. ContourGlobal a signé une concession de 25 ans avec l'Etat rwandais et un accord avec EWSA, l'entreprise publique de production et distribution d'électricité au Rwanda, qui lui rachètera l'électricité produite durant cette même période. Romandie 26/5/2014
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Des chercheurs britanniques ont identifié chez cet insecte le gène qui influence le délai de réflexion avant de prendre une décision. Les drosophiles réfléchissent avant d’agir, et ce de façon prolongée face à une situation complexe. En effet, elles sont capables de réunir un maximum d’informations pour faire un choix, preuve que leur comportement n’est ni instinctif ni impulsif. Cette étonnante capacité est due à un gène nommé FoxP, présent au niveau des neurones, qui est impliqué dans le processus décisionnel. Ces observations ont été réalisées par des neuroscientifiques du Centre for Neural Circuits and Behaviour de l’université d’Oxford (Royaume-Uni). Leur étude est parue vendredi 23 mai dans la revue américaine Science. Une tête de drosophile. /Photo : Tomas Rak:Solent News:SIPA Dans l’expérience, les drosophiles étaient placées dans une chambre à deux extrémités, chacune d’elles diffusant une odeur spécifique de concentration variable. Les insectes avaient été entraînés au préalable à éviter une certaine concentration. Pour des taux très simples à différencier, les décisions observées furent rapides et pratiquement toutes correctes : les drosophiles se dirigeaient vers la bonne extrémité. En revanche, quand deux concentrations étaient proches et donc plus difficiles à distinguer, les chercheurs ont comptabilisé plus de choix erronés et des temps de décision bien plus longs. Les scientifiques ont découvert que certains spécimens mutés pour le gène FoxP étaient beaucoup plus indécis que les contrôles : leurs délais de réflexion sont bien plus supérieurs que la normale face à un choix complexe. L’activité de FoxP a été localisée dans un petit cluster de 200 neurones (la drosophile en possède en moyenne 200.000). Ces derniers seraient donc ceux impliqués dans la collecte d’informations qui précède la prise de décision. Un seul exemplaire du gène est présent chez l’insecte, contre quatre chez l’Homme. Ils sont entre autres liés au développement cognitif et à l’apprentissage du langage. Le professeur Shamik DasGupta, principal auteur de l’étude, explique que les circuits neuronaux de la drosophile collectent l’information jusqu’à un certain seuil, à partir duquel le choix est pris. Ce processus, également retrouvé chez les humains et les primates, est considéré comme un signe de haute intelligence. Les chercheurs impliqués dans ces travaux envisagent maintenant d'utiliser FoxP comme un outil, afin de mieux étudier les circuits impliqués dans la prise de décisions. Sciences et avenir 23/5/2014
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Puisque le mélange de vin rouge et blanc est interdit en Europe, comment obtient-on la couleur si particulière du vin rosé ? Réponse avec Thinkovery. Longtemps considéré comme un vin de seconde zone, peu digne d’intérêt, le rosé a su trouver sa place chez les amateurs comme chez les professionnels. Particulièrement apprécié pour sa fraîcheur et sa légèreté, sa consommation a triplé depuis 1990 faisant de la France le premier pays producteur et importateur au monde. Lorsqu’en 2009, l’idée d’autoriser les viticulteurs à mélanger vin blanc et vin rouge pour produire du vin rosé a été émise au sein de l’Union européenne, elle s’est immédiatement attirée les foudres des Français. Selon un sondage IFOP, 87% de nos concitoyens étaient farouchement opposés à l’idée de bafouer la technique traditionnelle de fabrication du "rosé". Et ladite proposition est tombée à l’eau. Mais quel est donc le secret de fabrication de cette boisson si particulière? Utilise-t-on des grappes de raisin rouges ou blanches ? Benjamin Bois est chercheur au Centre de Recherches de Climatologie (CNRS/Université de Bourgogne) à Dijon. Pour Thinkovery, il revient en détail sur les différentes techniques possibles pour obtenir un vin rosé. Sciences et avenir 23/5/2014 Sciences et avenir 25/5/2014
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Dans les serres de Versailles, la science se dévoile
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Versailles (AFP) - Un lieu de plaisir pour les rois mais aussi de science, quand les plantes seules pouvaient nourrir et soigner: Alain Baraton, jardinier vedette de Versailles et historien passionné, a ouvert dimanche les serres de son royaume à une petite troupe privilégiée. Fermées d'ordinaire au public, dans les jardins de Trianon, elles ont accueilli une poignée d'amateurs béats dans le cadre des "Paroles de jardiniers", manifestation du département des Yvelines pour célébrer ses jardins (jusqu'au 1er juin). L es serres de Versailles dans les jardins de Trianon, le 18 mai 2014 (c) Afp Les serres originales de 1759, qui ont abrité jusqu'à 4.000 variétés, ont disparu: Marie-Antoinette les a fait abattre pour planter son jardin champêtre. Aujourd'hui, elles sont modernes, fonctionnelles et high-tech, chauffage électrique et pilotage électronique. Versailles, c'est un million de fleurs plantées chaque année sur 800 ha et 43 km d'allées. A 3 km du château, les jardins de Trianon étaient réservés à l'usage privé du roi Louis XV, rappelle Alain Baraton: les courtisans n'y étaient admis que sur invitation du monarque qui avait demandé au botaniste Claude Richard, logé sur place, et à Bernard de Jussieu d'y construire les plus grandes serres chaudes d'Europe. imineo.com 31/3/2010 Portrait d'Alain Baraton, jardinier en chef de Versailles depuis plus de 30 ans qui, en maître des lieux nous ouvre les portes de ce domaine royal dont il connaît les mille et un secrets. Documentaire à voir sur Imineo Passant devant le Pavillon de France, relié au Château par un souterrain (qui permettait au roi d'accueillir en toute discrétion ses rendez-vous galants), le jardinier en chef désigne un parterre: "C'est ici que furent testés les premiers plants de pomme de terre. Pour soutenir Parmentier dans son entreprise, le roi en arborait une fleur à la boutonnière". Louis XV était véritablement passionné de botanique assure-t-il. Pas seulement pour soigner son cadre de vie mais "en quête de progrès: seule l'agriculture pouvait nourrir l'humanité, pouvait-on améliorer les pratiques et les rendements? La médecine aussi se limitait à l'usage des plantes". Aussi le roi soutient les innovations, fait venir des végétaux des contrées lointaines, implante la figue, le café, l'ananas dans les serres de Versailles, développe la plus belle collection de fraises du continent et la première véritable orangerie de Versailles. Le Château était déjà célèbre pour les orangers de Louis XIV, poursuit-il: "On les protégeait l'hiver de caisses faites de verre et de bois, démolies au printemps: les visiteurs étaient émerveillés par ce roi qui pouvait faire pousser ce qu'il voulait". A chaque étape, à chaque pas, une anecdote, une lecture poétique. Une blague aussi, qui fait rosir les dames. "Louis XV aimait aussi les poules - les vraies". Alain Baraton, un rien cabot comme les stars, fait son show devant des groupies conquises. Certaines sont incollables sur le sophora du Japon (qui vient en réalité de Chine): celui de Trianon date de 1778. Le séquoia géant de 1872 - "un gamin" lance-t-il: "Ici l'ancêtre est un chêne de 1662". Respect. "Il y a eu tellement de peintres, de récits, on dispose aussi des bons de commande, des plans et des listes de travaux". Ces documents ont été consultés quand il a fallu relever le parc de la tempête assassine de Noël 1999: Plus de 18.500 arbres à terre et 30.000 autres qu'il a fallu abattre. Un crève-coeur qui a permis de redonner parfois aux jardins leur allure initiale. "Au Petit Trianon, on a profité pour remplacer les tilleuls par des peupliers, comme à l'origine". Le domaine a renoncé depuis 15 ans à tout pesticide et engrais mais conserve les herbicides, explique encore le jardinier. "Le bio, c'est trop de main d’œuvre" pour les 50 jardiniers de Versailles - et autant de stagiaires. Et même si leur patron préfère les arbres, le chêne surtout, il convoque Jacques Prévert, pour rappeler que "le jardinier se découvre devant la pensée sauvage". Sciences et avenir 18/05/2014 -
Au cœur de l'Auvergne, le dernier labo de recherche français sur les OGM
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Chappes (France) (AFP) - Pour entrer, il faut blouse et sur-chaussures. Un sas sépare ensuite le bâtiment des serres rendues totalement hermétiques pour éviter toute dissémination dans la nature. Bienvenue à Chappes, le dernier laboratoire de recherche sur les OGM en France. Des cultures de maïs génétiquement modifiées dans les serres de Biogemma à Chappes, dans le centre de la France, le 20 mai 2014 (c) Afp Limagrain est connu pour ses goûters Savane de Brossard. Et pourtant la coopérative auvergnate est aussi et surtout le 4e semencier du monde avec sa branche Vilmorin, derrière les américains Monsanto, Dupont Pioneer et le suisse Syngenta. Le groupe français ne cache pas que les OGM sont une de ses "valeurs". Et brandit l'argument classique des pro-OGM: la production agricole doit progresser de 70% pour nourrir 9 milliards d'habitants d'ici à 2050. Et il a lui en a fallu de la "persévérance" pour continuer à travailler sur des biotechnologies bannies en France, et dont la culture est toujours très limitée en Europe, raconte Rémi Bastien, directeur général de Limagrain Europe. Mais, justifie-t-il, un groupe à vocation internationale ne peut pas passer à côté de cette technologie qui pèse 175 millions d'hectares dans le monde, et cela d'autant moins que la France est le premier exportateur de semences au monde. C'est donc à Chappes (Puy-de-Dôme), sur un ancien site Michelin, que se trouve le principal laboratoire de Biogemma en France, spécialisé dans la recherche sur les OGM. Limagrain en est le principal actionnaire aux côtés d'autres entreprises françaises issues du monde agricole: la coopérative Euralis (maïs, foie gras ), RAGT, Sofiproteol (huile Lesieur) et Unigrains. Ici sont testés 10.000 plants par an, en maïs essentiellement. L'air, l'eau, les végétaux, les déchets: rien n'est rejeté dans la nature sans avoir au préalable subi un traitement de choc pour éviter toute dissémination. "Les plantes sont détruites sous une cloche de vapeur", explique le chercheur Jacques Rouster. Et "les évaluations agronomiques en plein champ sont réalisées aux États-Unis", s'empresse-t-il d'ajouter. C'est à l'occasion d'un très rare voyage de presse organisé par Limagrain que les équipes ont montré, rapidement, ce laboratoire à une poignée de journalistes, les autorisant sans problème à prendre des photos. Il s'agit pourtant d'un lieu totalement unique puisque c'est le dernier laboratoire de recherche privée sur les OGM du pays, ce qu'a confirmé l’inter-profession des semenciers (Gnis) à l'AFP. Il s'agit même du dernier laboratoire hexagonal de recherche en OGM tout court, puisque l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) a arrêté l'an dernier son dernier programme de recherche en plein champ sur des peupliers transgéniques. A ce jour, et depuis son inauguration en 2012, Limagrain n'a recensé aucune tentative d'intrusion d'anti-OGM sur son site. Le groupe, comme les chercheurs d'organismes publics, ne cache pas cependant son inquiétude après la relaxe la semaine dernière de 54 faucheurs qui ont détruit une parcelle de vigne transgénique expérimentale de l'Inra à Colmar en 2010. A Chappes, les équipes planchent sur des OGM résistants aux maladies et aux ravageurs mais aussi sur des OGM adaptés à des situations de sécheresse. Limagrain, qui consacre 13% de son chiffre d'affaires à la recherche (188 millions d'euros par an), voudrait aussi développer d'ici cinq ans un maïs non OGM résistant aussi au stress hydrique sélectionné par génotypage. Le génotypage, utilisé en élevage également, permet d'isoler certaines caractéristiques d'une variété à partir de sa carte d'identité génétique. "Les deux approches sont complémentaires parce qu'un OGM répond à une question, la tolérance à la sécheresse par exemple avec un maïs porteur, imaginons, d'un gène de cactus qui lui permettrait de pousser dans le désert. Par génotypage, on va pouvoir travailler sur plusieurs critères: sa résistance au stress hydrique mais également son niveau de rendement", explique Roland Debeuf, directeur de recherche sur le maïs en Europe. Un jour, la recherche pourra certainement "inclure différents gènes complémentaires" sur une plante transgénique mais "on en est encore assez loin". Le génotypage a donc de beaux jours devant lui, surtout dans nos contrées où les OGM n'ont pas droit de pousser. Sciences et avenir 21/5/2014 -
Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Paris (AFP) - Bannir les pesticides pour l'entretien des parcs, des terrains de sport et des cimetières est bon pour l'environnement, mais aussi pour le budget des maires, ont assuré jeudi des élus invités à soutenir une opération "zéro pesticides" dans les villes lancée par le ministère de l'Ecologie. Un agriculteur diffuse des pesticides dans un champ le 11 juin 2013 à Godewaersvelde dans le Nord de la France (c) Afp "Quand on n'utilise plus de pesticides, on fait en plus une économie", a assuré Patrice Raffarin, maire de Rivedoux (Charente-Maritime), où on ne répand "plus une goutte de pesticides". Quand on regarde "ce que coûtent les pesticides et leurs effets induits" d'une part, et le coût du désherbage mécanique et des salaires des agents effectuant cet entretien manuel d'autre part, "sachez que le ratio est tout à fait favorable" au zéro pesticides, a-t-il souligné. Une économie confirmée par Pascal Gasquet, maire-adjoint de Valmondois (Val-d'Oise), commune qui bannit les produits phytosanitaires depuis 2009 pour ses jardins publics, ses écoles, ses terrains de sports et son cimetière. Cinq élus de communes et des régions Poitou-Charentes et d'Ile-de-France ont témoigné à l'invitation de la ministre de l'Ecologie (et présidente de Poitou-Charentes) Ségolène Royal, laquelle va écrire à tous les maires de France pour les inviter à s'engager d'ici deux ans à bannir les pesticides. En vertu d'une loi votée début 2014, les pesticides seront interdits dans les espaces verts publics en 2020. Voiries, terrains de sports et cimetières ne sont pas concernés par la loi. La ministre espère encourager les maires à "aller plus vite" et plus loin. Les villes qui banniront les pesticides pourront afficher un panneau "Terre saine, ville et village sans pesticides" dans le cadre d'une généralisation nationale de ce label existant en Poitou-Charentes. Actuellement, 3.000 communes françaises seraient déjà engagées dans une telle démarche. Le sénateur écologiste Joël Labbé, auteur de la loi de début 2014, a fait part à l'AFP de sa "satisfaction" tout en rappelant que l'usage non-agricole des pesticides ne représente que 10% de l'utilisation globale de ces produits en France. Invitée à témoigner par Mme Royal, l'association Générations futures a pour sa part incité la ministre à ne pas confondre "vitesse et précipitation" en insistant sur l'importance des "moyens" qui seront déployés pour atteindre cet "objectif de zéro phyto". A ce titre, a précisé Mme Royal, les agences de l'eau vont être invitées à accroître leurs aides financières aux associations et aux collectivités oeuvrant pour cette réduction des pesticides. Sciences et avenir 22/5/2014 -
C’est une affaire entendue, la mycorhize, cette relation symbiotique entre les filaments d’un champignon (les hyphes dont l’ensemble compose le mycélium) et les radicelles d’un arbre, constitue un échange de bon procédé. Un champignon dans la forêt de Compiègne en France BIOSPHOTO L’arbre fournit les sucres et les acides aminés produits par la photosynthèse au champignon qui en retour lui cède l’azote et le phosphore qu’il peut aller chercher plus profondément dans le sol que le végétal. Mais comment le champignon fait-il pour reconnaître son partenaire? Et comment se noue la relation? Ce sont ces questions que se sont posées une équipe mixte de l’Inra et de l’Université de Lorraine, le Département américain de l’énergie (DOE) et l’université de Western Sydney. Ils apportent une première réponse dans les PNAS du 19 mai. Tout est affaire de dialogue chimique et de manipulation. Et en l’espèce, c’est le champignon qui manipule l’arbre. Les chercheurs se sont penchés sur les relations entre le peuplier et un champignon très étudié dont le génome a été séquencé, le laccaire bicolore (Laccaria bicolor). (Peuplier canadien (Populus × canadensis) Photo Rasbak CC BY-SA 3.0) Les chercheurs ont pu mesurer des quantités infinitésimales de molécules émises par les racines de l’arbre que le champignon peut détecter. Une fois le signal perçu, les hyphes du laccaire libèrent de nombreuses petites protéines (baptisées effecteurs par les chercheurs) dans les racines qu’ils veulent coloniser. L’une de ces protéines, baptisée MiSSP7, cible en priorité une hormone végétale, l’acide jasmonique. Pas pour rien. Laccaria bicolor, Alan Rockefeller CC BY-SA 2.5 L’acide jasmonique est en effet une hormone de défense de l’arbre qui s’accumule rapidement lors de l’invasion de la racine par un organisme étranger (microbe parasite ou insecte) pour se lier à lui et le détruire. MiSSP7 a la faculté d’inhiber ce rôle de défense en empêchant cette interaction entre l’hormone et l’envahisseur. La défense neutralisée, le champignon peut établir son commerce avec la plante tombée sous son influence: "nous qui pensions que la mycorhize constituait une sorte d’aimable commerce équitable, nous sommes obligés de constater aujourd’hui qu’il s’agit plutôt d’une agression dont le champignon sort vainqueur" commente Francis Martin, qui dirige l’Unité mixte de recherche de Nancy. (Image Peuplier noir, autrefois commun, en voie de forte raréfaction (disparition, localement) à la suite de son remplacement par des clones de cultivars, Topjabot / domaine public) Laccaria bicolor. Credit: INRA/F. Martin Ce résultat important n’est cependant qu’une des clés d’explication d’une symbiose qui concerne 90% des plantes terrestres. Les recherches se poursuivent pour identifier le rôle des nombreux autres effecteurs émis par les champignons. Sciences et avenir 24/5/2014
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Naissance surprise d'un paresseux au zoo de Londres
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Il s'agit d'une première dans ce parc. Cette espèce se reproduit en effet très difficilement en captivité. Marilyn semble échanger un baiser avec son nouveau-né. Photo P.A. Il est arrivé par surprise. Un bébé paresseux a vu le jour au zoo de Londres, une grande première pour le parc de la capitale britannique, comme l'explique le Daily Mail, vendredi 23 mai. Impossible pour l'heure de déterminer clairement s'il s'agit d'un mâle ou d'une femelle. Mais le plus grand mystère concerne surtout ses parents, Marylin et Leander. Car le mâle est arrivé à Londres fin 2012. Or, habituellement, il faut au moins dix ans avant qu'un couple de paresseux se forme et procrée. IBTimes UK 23/5/2014 Il n'aura donc fallu que 11 mois à Maryline et Leander pour y parvenir, ce à quoi les soigneurs ne s'attendaient absolument pas. Il faut dire que les deux tourtereaux sont restés très discrets sur leur rapprochement. Depuis la naissance de leur bébé, ils restent en revanche distants, Maryline étant accaparée par son rejeton qui reste perpétuellement accroché à elle. Francetv info 23/5/2014 -
Fuleco le tatou, mascotte officielle du Mondial et espèce menacée
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Il est surnommé "tatu-bola" ("tatou-boule") par les Brésiliens. Le tatou à trois bandes aurait perdu plus de la moitié de sa population ces dix dernières années. Tatou 3 bandes, tatou-boule ou Tolypeutes tricinctus; ChrisStubbs CC BY-SA 3.0 Fuleco, la mascotte officielle du Mondial, est un petit animal brésilien, le tatou à trois bandes, menacé de disparition. Il est surnommé "tatu-bola" ("tatou-boule") par les Brésiliens car connu pour se rouler en boule en cas de danger, son seul moyen de défense. "Fuleco" est la combinaison des mots portugais football (futebol) et écologie (ecologia). Les scientifiques qui militent pour la protection de l'espèce demandent que chaque but marqué pendant la Coupe du monde de football, qui se déroulera dans douze villes, du 12 juin au 13 juillet, se transforme en mesures concrètes pour protéger ce mammifère. francetv info 22/5/2014 La chasse et la destruction de son habitat, la caatinga, une brousse aride du nord-est du pays, sont les principales menaces à sa survie. Le tatou à trois bandes, qui aurait perdu plus de la moitié de sa population lors des dix dernières années, était considéré comme une espèce disparue avant sa redécouverte en 1988. Francetv info 22/5/2014 -
Athènes - Un fort tremblement de terre de magnitude de 6,3 s'est produit samedi en fin matinée au large de l'île de Limnos en mer Egée dans le nord-est de la Grèce, sans faire de victimes, a indiqué l'Observatoire d'Athènes et les autorités locales. Selon l'institut géophysique américain USGS la secousse était de magnitude de 6,4 tandis que l'Institut sismologique d'Istanbul a rapporté que le séisme était de 6,7 sur l'échelle de Richter. WorldFastestNewsChannel 24/5/2014 Une touriste britannique a été légèrement blessée à l'aéroport de Limnos après la chute d'une petite partie du plafond du bâtiment, selon une source policière locale. Selon les premières informations des autorités locales, il n'y a pas eu d'importants dégâts sur Limnos et les îles avoisinantes. G-News·24/5/2014 L'épicentre du séisme, qui a eu lieu à 09H25 GMT (12H25 locales) a été localisé à 296 km dans le nord-ouest d'Athènes, au large des îles de Limnos et de Samothrace, selon un communiqué commun des Observatoires d'Athènes et de Salonique (nord). La secousse a été fortement ressentie sur les îles grecques de Limnos et de Samothrace, à Salonique et dans les villes de Komotini, Xanthi et Alexandroupolis, dans le nord-est du pays près de la frontière gréco-turque. La secousse a aussi provoqué un court mouvement de panique à Izmir et dans plusieurs villes sur les côtes occidentales de Turquie, où les habitants sont sortis dans les rues, ont rapporté les chaînes de télés locales sans toutefois rapporter de dégâts. La secousse a également été ressentie dans la ville de Sofia en Bulgarie où le directeur de l'institut bulgare, Emile Botev, a indiqué à la radio locale que le séisme était de magnitude 5,8 à 6,00. Les séismes sont fréquents en Grèce. En janvier, des milliers de personnes se sont retrouvées sans abri sur l'île de Céphalonie, dans la mer Ionienne, dans l'ouest du pays. Romandie 24/5/2014
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La saisonnalité des ouragans
Admin-lane a posté un sujet dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
La saison 2014 des ouragans devrait être "moyenne" L'année 2013 dans l'Atlantique nord a été la plus calme enregistrée depuis 1982, avec 13 tempêtes, dont deux seulement se sont transformées en ouragan de force 1. Après une saison 2013 particulièrement calme, la saison 2014 des ouragans, qui s'ouvre le 1er juin dans l'Atlantique Nord, devrait être "près ou en-dessous de la moyenne", a prédit jeudi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). AFP 22/5/2014 Elle pourrait voir de huit à treize tempêtes tropicales, dont trois à six se transformeront en ouragans. Un ou deux de ces ouragans pourraient être de catégorie 3 ou plus, a précisé lors d'une conférence de presse Kathryn Sullivan, administratrice de la NOAA, prédisant une saison "près ou en-dessous de la moyenne". Elle a ajouté que le développement d'El Nino jouerait un rôle, supprimant l'activité des ouragans. L'an dernier, la NOAA avait ainsi prédit une saison 2013 des ouragans plus active que la moyenne, avec de 13 à 30 tempêtes tropicales, et de trois à six ouragans. Au final, la saison dans l'Atlantique nord, du 1er juin au 30 novembre, a été la plus calme enregistrée depuis 1982, avec 13 tempêtes, dont deux seulement se sont transformées en ouragan de force 1. La moyenne dans le bassin Atlantique pour une saison est de 12 tempêtes par saison, et de six ouragans moyens (catégories 1 et 2), et de trois pour les ouragans majeurs (catégorie 3 et au-delà). Les ouragans de catégorie 3 et au-delà, dans l'échelle Saffir-Simpson qui en compte cinq, sont accompagnés de vents d'au moins 178 km/h. Dans les catégories 4 et 5, la vitesse des vents est égale ou supérieure à 210 et 250 km/h respectivement. Sciences et avenir 23/5/2014 -
Parlementaires, MEDEF, Institutions et gaz de schiste
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
Paris - Le Front de gauche (FG) a qualifié vendredi la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal de dinosaure après ses propos sur le gaz de schiste. Le PS n'a pas seulement des éléphants. Il a également des dinosaures. Les propos de Ségolène Royal en faveur de l'extraction des gaz de schiste sont d'une autre époque, écrit dans un communiqué François Delapierre, directeur de la campagne des européennes pour le Front de gauche. Les gaz de schiste extraits sont des énergies fossiles fortement émettrices de gaz à effet de serre qui aggravent le dérèglement climatique quelle que soit la technique utilisée pour les extraire !, ajoute-t-il. On peut craindre le pire avec de telles affirmations pour la future loi de transition énergétique du gouvernement, estime François Delapierre. Il faut s'opposer au gaz de schiste et à tous les projets qui encouragent leur extraction, comme le grand marché transatlantique, si nous ne voulons pas que l'humanité finisse comme les dinosaures, conclut-il. Ségolène Royal ne ferme pas la porte à l'extraction du gaz de schiste à condition que soient mises au point de nouvelles technologies non dangereuses, dans un entretien vendredi au Parisien/Aujourd'hui en France. ROMANDIR 23/5/2014 -
Parlementaires, MEDEF, Institutions et gaz de schiste
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Paris - La ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, ne ferme pas la porte à l'extraction du gaz de schiste à condition que soient mises au point de nouvelles technologies non dangereuses, dans un entretien vendredi au Parisien/Aujourd'hui en France. Compte tenu des incertitudes, la France a raison d'appliquer le principe de précaution, insiste-t-elle, rappelant que pour extraire le gaz, il faut en effet provoquer des explosions souterraines dont on ne maîtrise pas l'impact. On ne sait pas si ces fracturations hydrauliques ne risquent pas de provoquer des fuites de gaz dans les nappes phréatiques et de contaminer l'eau potable, ajoute Mme Royal. Toutefois, poursuit-elle, moi, je ne suis pas dogmatique et si de nouvelles technologies non dangereuses apparaissent, pourquoi pas ? Déjà en 2011, l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 avait jugé nécessaire de poursuivre la recherche sur les procédés d'extraction propres à long terme. Romandie 23/5/2014 -
Le kiwi austral ne descend pas de l'émeu, mais de l'oiseau-éléphant
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Le kiwi, l'oiseau emblématique de la Nouvelle-Zélande, ne descend pas de l'émeu australien, contrairement à la théorie jusqu'alors avancée, révèle une recherche. L'animal de la taille d'une poule incapable de voler a pour ancêtre l'oiseau-éléphant de Madagascar, un géant aujourd'hui éteint. Kiwi brun, île du nord, Apteryx mantelli), Photo : auteur anonyme / domaine public Cette étude se fonde sur des analyses d'ADN menées par des chercheurs de l'université d'Adélaïde, en Australie. Le document a été publié jeudi. Grâce à leurs recherches, les scientifiques ont résolu le mystère de l'évolution de ces gros oiseaux coureurs, appelés ratites comme l'émeu, l'autruche, le nandou et le casoar. Ces derniers sont présents sur tous les continents de l'hémisphère sud. (Photo Émeu d'Australie — (Dromaius novaehollandiae) J. Folmer CC BY-SA 3.0) L'oiseau-éléphant de Madagascar mesurait deux à trois mètres de haut et pesait 275 kilos. A l'instar du moa géant, espèce également disparue et qui vivait en Nouvelle-Zélande, ces animaux ne pouvaient pas voler. Les scientifiques ont longtemps pensé que ces différentes espèces de ratites avaient toujours été incapables de voler et qu'ils s'étaient retrouvés isolés par la séparation des continents, il y a plus de 130 millions d'années. (Photo Autruches d'Afrique, mâle et femelle, Andrew massyn, domaine public) L'analyse d'ADN ancien extrait des os de deux oiseaux-éléphants se trouvant dans un musée de Nouvelle-Zélande a permis de montrer la relation génétique avec le kiwi, malgré des différences frappantes en termes d'environnement géographique et de morphologie, précisent ces travaux publiés dans la revue américaine "Science". "Ce résultat ne pouvait pas être plus inattendu", relève Kieren Mitchell, chercheur au centre d'études de l'ADN ancien de l'université d'Adélaïde (ACAD), auteur de cette découverte. (Photo Casoar à casque (Casuarius casuarius), Jgremillot CC BY-SA 3.0) "La Nouvelle-Zélande et Madagascar ont été reliés physiquement il y a très longtemps par l'Antarctique et l'Australie, ce qui fait que les ratites se sont dispersés dans le monde en volant", explique-t-il. (Photo : nandou d'Amérique, Arpingstone domaine public) "Les ancêtres des ratites capables de voler se sont dispersés juste après l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'années, avant que les mammifères accroissent fortement leur taille et deviennent le groupe dominant sur la planète", explique le professeur Cooper. "Les ratites ont apparemment profité de cette étroite fenêtre pour devenir de grands herbivores, mais une fois que les mammifères sont, eux aussi, devenus très grands, il y a environ 50 millions d'années, aucun autre oiseau n'a pu voir sa taille grandir, sauf sur des Îles sans mammifère comme le Dodo, aujourd'hui éteint à l'Ile Maurice et dans l'est de Madagascar", a-t-il expliqué. (Image : reconstitution d'un oiseau-éléphant, Acrocynus CC BY-SA 3.0) Romandie 23/5/2014 -
Paris - Le groupe nucléaire français Areva a annoncé vendredi la création d'une coentreprise destinée à devenir un acteur mondial de référence dans le domaine de la production d'hydrogène par électrolyse, qui vise le marché du stockage des énergies renouvelables. La coentreprise, baptisée Areva H2-Gen, sera détenue à parts égales par Areva, Smart Energies, société française qui investit principalement dans la production d'énergies renouvelables et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), selon un communiqué des trois partenaires. Elle utilisera une technologie (celle de l'électrolyse PEM, ou électrolyse par membrane à échange de protons) permettant la production d'hydrogène à partir d'eau et d'électricité et qui vise le marché du stockage des énergies renouvelables. Il s'agit d'alimenter en hydrogène les réseaux de gaz naturel, ou les stations-service pour les véhicules à pile à combustible. Ce procédé représente une solution pertinente car le marché du stockage d'énergie à base d'hydrogène croît rapidement, a déclaré Luc Oursel, président du directoire d'Areva, cité dans le communiqué. Cette opération permet d'accélérer l'émergence de l'hydrogène comme solution de stockage. Ces solutions permettent notamment de mieux valoriser la production des énergies renouvelables et donc de favoriser leur développement, en France et dans le monde, a commenté de son côté Bruno Lechevin, président de l'Ademe. La société sera basée en France où elle disposera d'un site dédié d'ingénierie et de production. La contribution de l'Ademe, qui intervient pour le compte de l'Etat, dans le cadre du programme des investissements d'avenir, servira à financer le développement et la commercialisation d'électrolyseurs de plus forte puissance. Spécialisé dans les métiers du nucléaire, le groupe public Areva développe également des activités dans les énergies renouvelables (éoliennes en mer, biomasse, solaire thermique, hydrogène...). L'hydrogène peut être injecté dans les réseaux de gaz naturel, utilisé comme matière première dans l'industrie ou encore alimenter des véhicules électriques à pile à combustible. Contrairement aux hydrocarbures, il n'émet pas de CO2 lorsqu'il est utilisé. Mais jusqu'à présent, il est essentiellement obtenu à partir de gaz naturel, ce qui réduit son intérêt environnemental. L'émergence d'un hydrogène vert, c'est-à-dire fabriqué de manière non ou peu polluante, offrirait donc une solution écologique pour rallonger l'autonomie des véhicules électriques adaptés à l'hydrogène. tpesi2012 9/1/2013 Romandie 23/5/2014